Archives pour: Octobre 2008, 27
Taser perd contre RAIDH
Taser perd contre RAIDH
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 27/10/2008 18:29:09 - publié le 27/10/2008 17:44, extrait
Le distributeur français du pistolet Taser a été débouté lundi d'une demande de dommages et intérêts pour "dénigrement" visant l'association Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (Raidh).
La société Taser France, importateur du pistolet à impulsions électriques Taser, a été déboutée lundi devant le TGI de Paris de son action en "dénigrement" contre le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (Raidh), essuyant ainsi son premier revers en justice.
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
NDLR : Je prépare un ou deux pétards virtuels qui devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants et autres sociaux charlatants. Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge...
Le procès devra également éclaircir l'attitude de la mère de l'enfant. L'instruction a en effet révélé qu'elle aurait cherché à cacher et couvrir les maltraitances que subissait son fils. «Celle qui était connue de tous comme une excellente mère», indique son avocat, Me Xavier Denis, «a du mal à comprendre comment elle en est arrivée là». A son entourage, elle expliquait que son fils «s'automutilait parce qu'il ne supportait pas la séparation de ces parents», quelques mois plus tôt. Quand l'enfant présentait des ecchymoses apparentes, elle affirmait qu'il s'était «jeté dans l'escalier», allant même jusqu'à évoquer «un dédoublement de personnalité».
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
lefigaro.fr avec AP et AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 09:59
Marc, un garçonnet de cinq ans, avait été retrouvé sans vie en 2006 après un mois de violences. Son beau-père, sa mère et sept autres personnes dont deux médecins sont jugés à partir de lundi par les assises du Nord.
Une famille interpelle Nicolas Sarkozy
Aux Etats-Unis, la victoire de la satire politique
LE MONDE TELEVISION | 27.10.08 | 10h37 • Mis à jour le 27.10.08 | 10h54, extrait
Les électeurs américains auront quand même ri en cette fin de campagne présidentielle longue et tendue. Mais aux dépens de qui ? La caricature de Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence, dans le "Saturday Night Live" ("SNL") - ridiculisée en idiote déterminée et désinvolte - pèsera-t-elle le 4 novembre ? Le seul vainqueur, à quelques jours du scrutin, est l'Audimat du show comique du samedi soir sur la chaîne NBC. Au-delà des Etats-Unis, des millions d'internautes se repassent avec délice les sketchs qui parodient tous les candidats et les médias.
[...] L'impact de la dérision est difficile à mesurer, mais tous les talk-shows du soir ont confirmé leur importance dans cette campagne présidentielle. Déjà en 1992, Bill Clinton, alors gouverneur de l'Arkansas et peu connu, s'était rendu populaire en venant jouer de la trompette au talk-show d'Arsenio Hall.
Faits divers
Polémique autour d'un crash de la Patrouille de France
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 09h47 | Mise à jour : 14h57
La famille d'un pilote de la Patrouille de France (PAF), tué dans le crash de son appareil en 2002 à Salon-de-Provence, demande «la levée du secret-défense» sur l'accident estimant que la mort du pilote résulte d'une défaillance matérielle, a annoncé dimanche leur avocat.
Selon un porte-parole de l'armée de l'air interrogé par l'AFP, «l'armée a toujours joué la totale transparence sur ce malheureux accident et il n'existe pas de document classé secret-défense».
Et s’il y avait aussi du bon
Economie
Et s’il y avait aussi du bon
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
CERTES, on ressent de l’impuissance, du vertige, de l’incompréhension devant le CAC 40 qui dévisse, les usines qui ferment, les mines sombres des grands dirigeants de la planète quand ils lâchent le mot « récession ». Personne n’a le coeur à s’esclaffer. L’angoisse d’un lendemain totalement incertain est bien là.
Pour autant, la majorité des Français ne fait pas la queue pour s’acheter un coffre-fort, ne se bourre pas d’antidépresseurs ni ne vit suspendue au cours de la Bourse… Les réactions, glanées dans les bars, aux caisses des supermarchés ou devant la machine à café, sont même étonnement distantes. Fatalistes : « De toute façon, ça devait arriver ». Cyniques : « Eh bien tant mieux ! » Optimistes : « Le monde était devenu fou, on va enfin repartir sur des bases saines… » Il y a, tapi dans un coin de la tête de beaucoup, le sentiment qu’il peut émerger du neuf de cette crise. L’impression d’un assainissement nécessaire, qui passera par des coups durs et des renoncements douloureux, peut-être, mais obligera chacun à voir la vie autrement. A se passer du superflu, à moins dépendre du matériel.
Economie
Un lundi noir débute pour les bourses
leparisien.fr avec AFP | 27.10.2008, 07h21 | Mise à jour : 08h00
Pas de miracle pour le moment. Après la chute des bourses du Golfe dimanche, les places asiatiques s'écroulait en ce début de lundi, en attendant l'ouverture des bourses européennes.
Economie
Les politiques redécouvrent l’Etat
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
QUE VA CHANGER la crise financière pour la politique ? Son impact est déjà considérable. Elle fait bouger les lignes à droite, où l’on ne parle plus que du retour de l’Etat. A gauche, elle bouscule le PS qui risque de se retrouver à son congrès de Reims avec des motions dépassées, et craint de se voir piller ses idées.
Dans ce chamboulement, c’est Nicolas Sarkozy qui a donné le ton lors de son discours de Toulon, le 25 septembre dernier. Ce jour-là, avec des accents que n’aurait pas reniés un Besancenot, il pourfend la folie des marchés, réclame des sanctions pour les responsables du « naufrage » et appelle à « refonder le capitalisme mondial ». Voilà pour les mots. Pour les actes, il assure aux déposants que leur épargne sera garantie par l’Etat. Du discours de Toulon à celui d’Annecy, jeudi dernier, toute une série de mesures (lire ci-contre) illustrent ce retour d’un interventionnisme colbertiste ou gaulliste pratiqué sous la V e République par les pouvoirs de gauche comme de droite.
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
JUSTICE
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
NOUVELOBS.COM | 27.10.2008 | 07:23, extraits
Après la journée de mobilisation des juges jeudi dernier, le président français reçoit ce lundi les représentants de l'Union syndicale des magistrats (USM). C'est la première fois que ce syndicat, majoritaire de la profession, est reçu à l'Elysée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.
[...] L'invitation a provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'a pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement.
"Sarkozy divise pour régner", affirme dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de la République fait la preuve qu'il n'est pas le garant de l'indépendance de tous les magistrats", écrit-il.
"On ne refuse pas une invitation du président de la République, même si les autres syndicats ne sont pas invités", a déclaré Christophe Régnard, président de l'USM.
[...] Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
Une nouvelle menace terroriste ?
Dati vise l'ukra-gauche
NouvelObs n°2282, semaine du 31 juillet 2008
Le ministère de la Justice demande au magistrat de l'antiterrorisme de se saisir des agissements d'une «mouvance anarcho-autonome» aux contours bien flous
Ils étaient militants d'extrême gauche. Ils sont désormais classés «terroristes». Le 19 janvier, journée nationale de manifestations contre les centres de rétention, Yvan et Bruno sont interpellés alors qu'ils se rendent à Vincennes. Ils transportent des pétards, des crève-pneus et un fumigène fabriqué avec du chlorate, du sucre et de la farine. Quatre jours plus tard, à Vierzon, deux personnes sont arrêtées par les Douanes. Elles ont sur elles du chlorate de soude, des plans de la prison pour mineurs de Porcheville. Et l'une d'elles a le même ADN que celui retrouvé sur des engins incendiaires sous une voiture de police en mai 2007. En prison, elle est DPS (détenu particulièrement surveillé). Les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin. Leurs dossiers sont joints, et tous sont mis en examen pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste». Ce qui signifie qu'ils ne relèvent pas du droit commun, qu'ils sont sous le coup d'une législation d'exception, celle de l'antiterrorisme. «Ca fait froid dans le dos», comme l'ont écrit Bruno et Ivan sur le Net : «L'Etat criminalise la révolte; et, face à cette colère qu'il ne parvient ni à gérer ni à récupérer, il isole et désigne l'ennemi intérieur.»
La garde des Sceaux, Rachida Dati, a d'ailleurs adressé le 13 juin une petite note à tous les procureurs de France pour attirer l'attention sur «la multiplication d'actions violentes [...] susceptibles d'être attribuées à la mouvance anarcho-autonome». La direction des affaires criminelles demande ainsi aux magistrats saisis de telles affaires d'«informer dans les plus brefs délais la section antiterroriste du parquet de Paris» en vue d'un «dessaisissement à son profit». Soit «une extension quasi illimitée d'une législation d'exception» qui scandalise le Syndicat de la Magistrature. D'autant que la dépêche, pour mieux définir les contours de la pseudomouvance, ajoute : «C'est aussi à l'occasion de manifestations de soutien à des prisonniers ou d'étrangers en situation irrégulière que ses membres s'expriment, parfois avec violence.» Comme ces «faiseurs de provocations», ces «semeurs de désordre» dont le porte-parole de l'UMP a parlé après l'incendie du centre de rétention de Vincennes ? Pourquoi pas RESF (Réseau Education sans Frontières) aussi ? La note du ministère de la Justice inquiète pour ça : «Au motif de lutter contre le terrorisme, elle permet de renforcer la répression à l'encontre des différents acteurs du mouvement social», explique Hélène Franco. Mais le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier, ne veut surtout pas de «cette confusion», assure qu'on «ne cherche pas à poursuivre les auteurs de mouvements sociaux». C'est Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l'Intérieur et ancien directeur de «Valeurs actuelles», qui donne une définition du nouveau danger : «Les anarcho-autonomes font partie de la mouvance d'ultra-gauche la plus radicale. Es n'appartiennent à aucun mouvement politique ou syndical et ne se reconnaissent dans aucun d'entre eux. Es sont contre le système et prônent l'action violente pour le déstabiliser.» Finalement, le problème, comme le dit Guillaume Didier, «c'est qu'il s'agit d'une «mouvance»... Et c'est comme Al-Qaida, c'est flou.»
Hans-Werner Sinn appellé à « s'excuser sans conditions »
Les patrons "stigmatisés comme les Juifs"
Source : AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 07:53
L'un des économistes les plus en vue d'Allemagne a suscité la polémique en comparant aujourd'hui dans la presse la critique actuelle des patrons d'entreprise à la stigmatisation des Juifs en Allemagne lors de la crise économique des années 1930.
Hans-Werner Sinn, président de l'institut de recherches économiques de tendance ultra-libérale Ifo, appelle dans le Tagesspiegel à ne pas chercher de "boucs émissaires" pour expliquer l'actuelle crise économique, imputable selon lui à une "erreur anonyme du système."
Faisant référence à la crise des années 1930 et à la montée du nazisme à cette époque, M. Sinn affirme: "A l'époque (cette recherche de boucs émissaires) avait concerné les Juifs, aujourd'hui ce sont les managers". Ces propos ont immédiatement suscité un tollé. Le secrétaire général du conseil central des Juifs d'Allemagne, Stephan Kramer, a appelé l'économiste à "s'excuser sans conditions".