Archives pour: Octobre 2008, 10
Florence Aubenas, marraine d'une promotion de SciencesPo
10/10/2008, LibéToulouse, extrait
Florence Aubenas en marraine d'une promotion de Sciences Po Toulouse
BacheballonbisSOCIÉTÉ. Qui pouvait mieux parrainer la promotion de Sciences Po Toulouse baptisée Ana Politovskaïa, du nom de cette journaliste russe trucidée en Tchétchénie ?
Florence Aubenas que les toulousains ont supporté à la Halle aux Grains le 2 mars 2005 alors qu’elle était otage à Bagdad sera présente cette après-midi à 15 heures à l’amphi Bodin de l’IEP.
Nobel/Betancourt: un comité déçu
Source : AFP, 10/10/2008 | Mise à jour : 14:42 | Commentaires 45
La Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (Ficib) s'est dite "très déçue" après l'attribution du prix Nobel de la Paix à l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari, estimant que c'est une "très mauvaise nouvelle pour les otages et la paix en Colombie".
L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt figurait parmi les noms évoqués pour le Prix Nobel de la Paix. "Nous aurions aimé que le comité des Nobel reconnaisse, à travers le prix, des années de mobilisation internationale en faveur des otages en Colombie et partout ailleurs", a souligné le vice-président de la Ficib, Olivier Roubi, après l'annonce du prix Nobel. "Ce prix Nobel aurait été un levier extraordinaire dans le combat que nous menons depuis des années et aujourd'hui avec Ingrid pour la libération de tous les otages", a poursuivi Olivier Roubi.
La rétention de sureté : pas une peine, mais ça y ressemble fort
10/10/2008, LibéLille, extrait
«Contre la rétention de sûreté, il faut rester en veille»
INTERVIEW - Ce n'est pas une peine, mais ça y ressemble fort. La loi sur la rétention de sûreté, votée en février, permet bientôt de placer en «rétention», sur avis de psychiatres et après décision de magistrats, un détenu qui aura terminé sa peine. Elle s'applique en 2023. Concernés : les détenus les plus dangereux, condamnés à 15 ans de prison minimum. Gaëlle Olivrot, juge d'application des peines à Douai, membre du syndicat de la magistrature, participe au débat, ce soir, après la projection du film Rétention de sûreté, une peine infinie, au cinéma l'Univers, à Lille. Elle explique pourquoi.
Pourquoi prendre la parole sur la rétention de sûreté?
Je suis signataire de l'appel à l'abolition de cette loi. Je pense qu'il faut faire passer le message. Cette loi, qui devrait être appliquée à partir de 2023 sur les premiers détenus qui auront terminé leur peine, me paraît difficilement applicable. Il faut rester en veille.
Est-ce qu'on peut dire que cette loi permet d'enfermer quelqu'un à vie, sans jugement?
C'est plus compliqué, il y a quand même une décision de justice, en amont.
10/10/2008, LibeStrasbourg
Procès Jacques Maire: un couteau sans le sang de l'accusé
SOCIETE - La défense a marqué jeudi un point important en faisant dire à un expert que le sang de l'accusé ne se trouvait pas sur un couteau ayant servi pour l'un des deux crimes reprochés à Jacques Maire, un maçon de 55 ans accusé du meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80. Le sang retrouvé sur le couteau, soumis en 2001 à une analyse ADN, n'est pas celui de l'accusé mais celui de Nelly Haderer, 22 ans, tuée de deux balles de carabine 22 LR et dont le corps aux mains coupées a été retrouvé en 1987 dans une décharge de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), a déclaré en substance l'expert.
Jacques Maire comparaît depuis lundi devant les assises de la Moselle siégeant à Metz, où il plaide non-coupable des deux meurtres. Le troisième procès d'assises du maçon lorrain, qui mobilise une dizaine d'avocats, survient un an après que la chambre criminelle de la cour de cassation eut annulé en 2007, pour vice de forme, une condamnation à 20 ans de réclusion criminelle rendue en appel en octobre 2006 pour les deux meurtres par les assises des Vosges à Epinal.
Société 10 oct. 16h52, Libé, extrait
«Tant qu’il n’y aura pas de procès, on manifestera»
Les victimes de l'amiante et leurs familles descendront dans la rue demain samedi, comme à chaque rentrée depuis quatre ans.
Le loto, c'était pas cher
Société 10 oct. 15h51 (mise à jour à 16h15), Libé, extraits
Le loto, c'était pas cher et ça peut rapporter plus gros
Le jackpot augmente, mais le prix des grilles aussi. A deux euros le tirage, on joue encore dans les bureaux de tabac, mais on râle sec contre le nouveau loto.
[...] Pour le «pas cher», ça n'est plus très vrai: depuis lundi, cocher des grilles coûte 2 euros pour un tirage au lieu de 1,20 euro pour deux tirages.
«A ce prix là, autant jouer à l'euromillions, on a plus de chances de gagner. Si même le loto augmente, où on va...», râle un joueur régulier accoudé au bar du tabac de la place Daumesnil, à Paris.
«Certes, les joueurs réguliers, ceux qui misent environ 6 euros par semaine, peuvent être bousculé dans leurs habitudes, reconnaît-on à la Française des Jeux (FDJ). Mais le nouveau loto leur permet de gagner plus, avec une cagnotte à 2 millions d’euros, contre 0,9 million auparavant. Par ailleurs, ils augmentent leurs chances de gains plus petits.»
Un jackpot plus gros, donc, mais la probabilité de le décrocher passe d’une chance sur 14 millions à une chance sur 19 millions. A l'inverse, la fréquence des gains plus petits augmente, avec la possibilité de gagner environ 5 euros dès deux bons numéros, contre trois auparavant.
[...] Deux millions ou plus, car, pour attirer de nouveaux joueurs, la FDJ mise sur le «jackpot roulant»: la cagnotte grossira d’un million supplémentaire à chaque tirage si la cagnotte ne tombe pas.
La FDJ, qui se félicite du «bon départ» de son nouveau loto avec 6 millions de grilles vendues cette semaine contre 4,4 millions habituellement, espère ainsi s'attirer trois millions de joueurs supplémentaires. Soit, selon ses estimations, une augmentation de 20% du chiffre d’affaires du loto dans les deux ans.
Il reste aux cotés de sa mère morte
Il reste aux cotés de sa mère morte
Source : AFP, 10/10/2008 | Mise à jour : 21:16
Un garçonnet âgé de quatre ans a passé une semaine aux côtés de sa mère décédée d'une overdose avant d'être secouru dans leur appartement à Vienne, a révélé la télévision nationale ORF.
L'enfant, qui ne s'était pas manifesté plus tôt, a fini par crier par la fenêtre "Au secours, ma maman ne bouge plus". Dans l'intervalle, il s'était nourri de bonbons et de glaces en regardant la télévision depuis le lit où gisait sa mère, âgée de 33 ans. Les services sociaux, qui ont recueilli le bambin après la découverte de ce drame survenu le mois dernier dans un quartier populaire de la capitale autrichienne, sont désormais à la recherche de membres de la famille de l'enfant, son père étant également décédé récemment.
Après la mort de Dylan, 4 ans, et Prescillia, 13 mois
Maltraitance : Les silences de la Montagne-Verte
NouvelObs n° 2032, 16 octobre 2003, extrait
Vite - trop vite -, la responsabilité des services sociaux a été mise en cause. Mais dans cette cité de Strasbourg l’entourage, les voisins effondrés réalisent aujourd’hui qu’ils auraient pu enrayer l’engrenage fatal
Les curieux regardent le spectacle de leur fenêtre. La foule, dense, traverse les blocs d’immeubles gris jusqu’à l’école Erckmann-Chatrian. De jeunes mères les yeux brouillés de larmes, des petits qui n’y comprennent rien, des couples serrés l’un contre l’autre, des ados, une rose blanche à la main. Les élus sont là, les caméras de télé aussi : la Montagne-Verte laisse parler sa douleur. Trois jours plus tôt, le premier week-end d’octobre, deux enfants de ce quartier tranquille de Strasbourg ont perdu la vie. Prescillia, 13 mois, éviscérée en pleine nuit par sa mère. Et, vingt-quatre heures plus tôt, à quelques mètres, Dylan, 4 ans, battu à mort chez lui. Sa mère et son beau-père ont été mis en examen pour meurtre accompagné de viols, tortures ou actes de barbarie.
Ici, l’existence coulait, paisible. Pas de voitures qui brûlent comme au Neuhof, pas de tours en béton, des petits immeubles proprets en cours de réhabilitation. Quand, l’été dernier, un petit garçon martyrisé par sa famille est décédé dans un quartier voisin, la Montagne-Verte s’est indignée : « Chez nous, ça n’arriverait jamais. » L’école primaire est au cœoeur de la cité, les familles se connaissent parfois depuis des générations. Tous se souviennent d’Adeline, la mère de Dylan, et de Laetitia, celle de la petite Prescillia. Deux toutes jeunes femmes, devenues mamans à 17 et 18 ans, comme beaucoup de leurs copines. Les petits étaient toujours « bien soignés, bien habillés », ils avaient l’air « heureux ». Prescillia a été emportée par un « coup de folie » (voir encadré). Mais Dylan, le petit brun de la rue Singrist, vivait le martyre depuis des semaines. « Pourquoi personne n’a-t-il rien vu venir ? » Parce que personne, dans la cité, n’a rien voulu voir ? Non, on préfère ici éviter les questions qui fâchent. Et vite désigner les coupables : école, éducateurs, services sociaux… ceux-là qui justement n’ont jamais fermé les yeux.
Dans la foule, en boucle : « Un enfant, c’est sacré. Comment peut-on faire ça en 2003 ? »
Rachida Dati froisse l'USM en séchant leur congrès annuel
Justice
Rachida Dati sifflée au congrès de l'USM
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 25/10/2007
La garde des Sceaux a peiné, ce vendredi, à dissiper le malaise des magistrats, inquiets pour leur indépendance. Cette première prise de parole devant la puissante Union syndicale des magistrats (USM) lui a même valu des sifflets.
Rachida Dati froisse les magistrats en séchant leur congrès annuel
France Info - 19:00
Rachida Dati n’a pas assisté aujourd’hui au congrès annuel de l’Union syndicale des magistrats organisé à Clermont-Ferrand. La ministre de la Justice a "un agenda particulièrement chargé", avait indiqué son porte-parole pour toute justification. [...] L’absence de la garde des Sceaux au congrès annuel de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) suscite de vives réactions. C’est " une première dans l’histoire du syndicat ", a lancé le secrétaire général de l’USM, Laurent Bedouet...
Levée de boucliers contre l'amnistie fiscale proposée par Bernard Accoyer
LEMONDE.FR avec AFP | 10.10.08 | Extrait
La proposition d'amnistie fiscale lancée par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, dans un entretien publié vendredi 10 octobre par Les Echos aura rapidement fait l'unanimité contre elle. Dans la matinée, Nicolas Sarkozy a déclaré aux sept ministres de sa garde rapprochée, le "G7", qu'il était opposé à la proposition d'une telle amnistie fiscale, selon un des participants de la réunion.
RATAGE.
A Jussieu, de l’amiante… après le désamiantage
leparisien.fr | 10.10.2008, extrait
Cette présence rebelle serait liée aux techniques de pose de l’amiante en vigueur dans les années 1960. « Les fibres étaient pulvérisées à l’aide d’une sorte de canon. Pendant la manoeuvre, les ouvriers en mettaient partout. Ce n’est donc pas étonnant que l’amiante se soit niché dans certains recoins », poursuit M. Zulberty. La trouvaille a retardé le chantier de plusieurs semaines et gonflé une fois de plus la facture. « Il a fallu rappeler l’entreprise de désamiantage et dédommager Bouygues », ajoute M. Zulberty.
Si la découverte ultérieure d’amiante ailleurs dans le campus ne peut être exclue, le chantier de rénovation ouvert demain au public ne présente désormais aucun risque. Quant à la réouverture complète de l’université, elle n’est pas attendue avant 2014, pour une addition totale qui devrait dépasser le milliard d’euros.
La famille d'accueil n'avait jamais attiré l'attention.
Mis en examen pour agressions sexuelles
Source : AFP, 10/10/2008 | Mise à jour : 19:22
Un homme d'une trentaine d'années, soupçonné d'avoir agressé sexuellement il y a dix ans deux fillettes placées chez ses parents qui exerçaient la fonction de famille d'accueil dans l'Essonne, a été mis en examen jeudi et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Les deux victimes, âgées d'une dizaine d'années au moment des faits, ont dénoncé des attouchements "poussés", à tel point que les faits ont été qualifiés juridiquement de viol pour l'une d'elles, de la part du fils de la famille d'accueil où elles avaient été placées.
Le jeune homme, décrit comme "immature et fruste", minimise les faits qui lui sont reprochés. Ceux-ci avaient lieu lorsque ses parents s'absentaient du domicile familial.
La famille d'accueil était décrite comme bénéficiant d'une très bonne réputation, et n'ayant jamais attiré l'attention.
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Prié de dire si le ministère de la Justice envisageait de prendre des sanctions administratives contre des magistrats, le porte-parole de Rachida Dati, Guillaume Didier, a répondu : "Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, nous attendons les conclusions de l'enquête".
A la une
Publié le 10/10/2008 à 18:42, Reuters
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Le suicide d'un adolescent de 16 ans en début de semaine à la prison de Metz-Queuleu, en Moselle, a relancé le débat sur l'état des prisons françaises et sur la justice des mineurs en général.
Jeudi, lors d'un déplacement à la maison d'arrêt où le jeune Nabil L. a été retrouvé pendu dans sa cellule, la ministre de la Justice, Rachida Dati, a estimé que les magistrats qui avaient envoyé ce mineur en prison avaient pris une mauvaise décision.
La veille au soir, le procureur de Sarreguemines et le substitut qui avaient fait exécuter la peine de l'adolescent ont été entendus pendant trois heures par l'Inspection des services judiciaires, hors procédure, sur ordre de la Chancellerie.
Cette initiative n'a pas été du goût des magistrats qui ont dénoncé à l'unisson une attitude provocatrice.
Le Syndicat de la magistrature estime ainsi que "l'instrumentalisation du pouvoir disciplinaire par la ministre pour déstabiliser la justice" est devenue "systématique".
Le Canard du 27 août s'est trompé ? La Voix du Nord a mal compris ?
Dati veut une prise en charge « pluridisciplinaire » des mineurs délinquants
vendredi 10.10.2008, 18:23 - La Voix du Nord
ministre de la Justice Rachida Dati s'est prononcée ce vendredi à Roubaix pour une prise en charge « pluridisciplinaire, médicale, psychologique, sociale et éducative » des mineurs délinquants.
« Les interventions ne doivent pas se juxtaposer ou se superposer, elles doivent s'enrichir et se compléter », a déclaré Mme Dati lors d'un discours prononcé pour l'inauguration officielle de l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ).
Evoquant la mise en place de cinq centres éducatifs fermés (CEF) renforcés avec une prise en charge médico-psychologique des mineurs qui y sont placés, elle a estimé que « derrière le comportement délinquant des jeunes, il y a souvent des explications d'ordre psychologique ou psychiatrique ».
« Une bonne justice des mineurs s'inscrit nécessairement dans un réseau partenarial, elle doit associer tous les acteurs de la protection de l'enfance, de la prévention de la délinquance et de l'insertion des jeunes », a également estimé la ministre, soulignant sa volonté de « promouvoir un travail en réseau » dans ce domaine.
Revenant sur la nécessité d'« adapter notre droit aux évolutions de la société », elle a rappelé que depuis la loi sur la protection de l'enfance du 5 mars 2007, « les conseils généraux sont devenus les acteurs principaux de la protection de l'enfance ». « La justice des mineurs est ainsi recentrée sur le coeur de sa mission : faire acte d'autorité et sanctionner », a-t-elle estimé, évoquant par ailleurs le regroupement dès le 1er janvier des quinze directions régionales de la PJJ en neuf directions interrégionales.
JORF n°225 du 28 septembre 2007, page 15850, texte n° 21
Décret n° 2007-1388 du 26 septembre 2007 pris pour l'application de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et modifiant le code pénal et le code de procédure pénale
NOR: JUSD0755654D, sur Legifrance.gouv.fr, extraits
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice...
Fait à Paris, le 26 septembre 2007.
GB : un disque dur de l'Armée égaré
GB : un disque dur de l'Armée égaré
Source : AFP, 10/10/2008
Un disque dur d'ordinateur contenant les détails personnels de plus de 100.000 militaires britanniques a disparu, a annoncé aujourd'hui le ministère de la Défense (MoD), nouvel épisode d'une série de pertes de données qui ont embarrassé le gouvernement ces derniers mois.
Ce disque dur, géré par l'organisme privé de maintenance informatique EDS avec lequel travaille le MoD, contenait également des informations sur quelque 600.000 candidats potentiels à une carrière militaire.
"Mercredi 8 octobre, notre sous-traitant EDS nous a informés qu'il ne trouvait plus un disque dur portable servant à l'administration du personnel des forces armées", a indiqué une porte-parole.
Sur ce disque figuraient notamment les noms, adresses, numéros de passeport et de permis de conduire d'environ 100.000 soldats, soit plus de la moitié des quelque 193.100 militaires que compte le pays, selon le MoD.
Cette même société EDS avait déjà été impliquée début septembre dans la perte d'un disque dur, cette fois du ministère de la Justice, contenant les données personnelles de 5.000 personnes condamnées à des peines de prison.
En juillet dernier, le MoD avait annoncé que 658 de ses ordinateurs portables avaient été volés depuis 2004 et 89 autres avaient été perdus.
Mais le cas le plus retentissant de cette épidémie était survenu en novembre 2007, lorsque le gouvernement avait reconnu la perte par les services fiscaux de deux cédéroms contenant les données confidentielles de 25 millions de Britanniques, soit près de la moitié de la population.
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
Déjeuner à 150 000 euros pour Fortis
Déjeuner à 150 000 euros pour Fortis
Source : AFP, 10/10/2008 | Mise à jour : 11:09
La branche assurances de Fortis, rachetée lundi par BNP-Paribas, a invité vendredi 50 personnes à participer à un "événement culinaire" dans l'hôtel le plus cher de Monaco, pour un coût de 150.000 euros, rapporte vendredi le quotidien De Morgen.
Le déjeuner, qui réunira surtout des courtiers indépendants, est organisé au restaurant Louis XV (trois étoiles au Guide Michelin) de l'Hôtel de Paris Monte-Carlo, le plus cher de la Principauté.
Selon le guide de voyages Lonely Planet, le prestigieux restaurant abrite la plus grande cave à vins du monde, avec quelque 250.000 bouteilles, "pour la plupart impayables".
Un repas y atteint rapidement les 300 euros, alors qu'une nuit à l'Hôtel de Paris coûte de 500 à 1.000 euros en basse saison.
"Quelques membres de la direction seront présents, mais le groupe consistera essentiellement en des courtiers, des intermédiaires externes", a indiqué un porte-parole. L'événement est prévu depuis des mois et s'inscrit dans le cadre d'actions commerciales habituelles, s'est-il défendu.
L'assureur américain AIG, qui a dû accepter sa quasi-nationalisation à la mi-septembre, a été critiqué jusqu'à la Maison Blanche pour avoir dépensé peu après de folles sommes dans un luxueux complexe hôtelier en Californie. Il s'est justifié mercredi en expliquant que ce séjour avait été offert à des courtiers indépendants et non à des dirigeants du groupe.
Nordine, transféré « parce qu’il venait justement de se pendre »
Inquiétante vague de suicides de mineurs en prison
leparisien | 10.10.2008, 07h00, extrait
Alors que la ministre de la Justice, Rachida Dati, annonçait hier des mesures pour tenter de prévenir les suicides de mineurs en prison, un autre jeune a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg.
LA LISTE des jeunes détenus retrouvés pendus dans leur cellule ne cesse de s’allonger. Jeu idiot, tentative de chantage ou véritable désespoir ? Difficile à dire mais une chose est sûre : « On n’a jamais été confrontés à un tel phénomène », observe Carlo di Egidio, secrétaire régional du syndicat CGT pénitentiaire.
Hier, la garde des Sceaux, Rachida Dati, achevait à peine sa visite à la prison de Metz-Queuleu, où elle annonçait des mesures destinées à prévenir les suicides de mineurs, après la mort d’un adolescent lundi soir, qu’un autre drame survenait dans la maison d’arrêt voisine, à Strasbourg (Bas-Rhin). Nordine B., 16 ans, s’est pendu en début d’après-midi. Il était toujours entre la vie et la mort en début de soirée.
Lundi soir, c’est Nabil L., 16 ans lui aussi, qui était retrouvé au bout d’une corde confectionnée avec un drap, dans sa geôle de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu (Moselle). Les deux adolescents se connaissaient car jusqu’à lundi matin, tous deux étaient incarcérés au quartier des mineurs de Metz, cette prison érigée en modèle par le ministère de la Justice. Et si Nordine a été transféré à Strasbourg lundi, c’est parce qu’il venait justement de se pendre. Le week-end dernier, les surveillants l’ont décroché in extremis.
Une crise qui peut en cacher une autre
Tokyo: -9,62% à la clôture
Source : AFP
10/10/2008 | Mise à jour : 08:02 |
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo plonge de 9,62% à la clôture.
« Après la crise des crédits hypothécaires de l’an dernier, les établissements financiers risquent donc d’être confrontés à l’apparition d’une nouvelle couche de dettes impayées. » [...] Dénonçant tous deux un système financier « cupide », les deux parlementaires estiment que l’instauration de « règles globales » n’en est que plus urgente. De son côté, le ministère des Finances dit prendre cette menace très au sérieux même si, dans l’immédiat, « il s’agit surtout d’éviter une contagion de la crise actuelle à l’économie réelle ».
Une crise qui peut en cacher une autre
leparisien.fr | 10.10.2008, 07h00
LA CRISE financière actuelle pourrait bien en annoncer une deuxième, au moins aussi virulente, dans les deux ou trois ans à venir… C’est ce qu’a pronostiqué, hier, l’économiste Michel Aglietta devant une poignée de députés médusés. La faute, selon cet ancien membre du Conseil d’analyse économique, à l’utilisation excessive jusqu’en 2007, par des fonds d’investissement, de montages financiers consistant à racheter des entreprises en empruntant de l’argent.
La Bourse de New York reste en proie aux incertitudes
Reportage
"Pourquoi moi ?" A la City, les psys sont pris d'assaut
LE MONDE | 09.10.08
Sarkozy annonce un plan de 400 millions d'euros pour les voitures propres
vendredi 10.10.2008, 00:31 - AFP, extrait
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi le lancement d'un plan gouvernemental de 400 millions d'euros destiné à favoriser la recherche et le développement des "véhicules propres", lors d'un discours prononcé au salon mondial de l'automobile à Paris. "La France va s'engager dès maintenant dans un vaste plan de recherche et de soutien aux véhicules décarbonés, c'est-à-dire de véhicules ayant les plus faibles niveaux d'émission de CO2 possibles, qu'il s'agisse de véhicules entièrement électriques ou de véhicules hybrides rechargeables", a déclaré le président de la République.
La Bourse de New York reste en proie aux incertitudes et perd plus de 7%
LEMONDE.FR Avec Reuters | 09.10.08 | 23h30 • Mis à jour le 10.10.08 | 00h10, extrait
Un an jour pour jour après son plus haut historique de clôture à plus de 14 000 points, l'indice Dow Jones a fini jeudi sur un repli de 678,91 points, soit 7,33 %, à 8 579,19. L'indice large Standard & Poor's 500 a abandonné 75,02 points (- 7,62%) à 909,92 et le Nasdaq Composite a cédé 95,21 points (- 5,47%) à 1 645,12.
Le Dow n'avait pas terminé sous le seuil de 9 000 points depuis juin 2003 ; le S&P et le Nasdaq, eux, se retrouvent au plus bas depuis avril et août de la même année.
L'indice Dow Jones, sur www.boursier.com