Archives pour: Octobre 2008, 07
L'avocat Karim Achoui défend la thèse du complot face à ses juges
L'avocat Karim Achoui défend la thèse du complot face à ses juges
LEMONDE.FR | 07.10.08 | Extrait
Karim Achoui nie en bloc les accusations qui lui valent sa comparution devant la cour d'assises. L'avocat n'en démord pas : il serait l'objet d'un complot ourdi par des policiers qui ne supportaient plus de voir les voyous qu'ils avaient eu tant de difficultés à interpeller, remis en liberté à cause d'un avocat trop talentueux. Jusqu'au 28 novembre, date du verdict, ce sera sa ligne de défense.
Le proviseur du lycée Louise-Michel roué de coups
EXCLUSIF - GRENOBLE
Le proviseur du lycée Louise-Michel roué de coups
par La Rédaction du DL | le 07/10/08 à 21h07
Le proviseur du lycée technique Louise-Michel de Grenoble a dû être transporté ce mardi soir par les sapeurs-pompiers au service des urgences du CHU de Grenoble-La Tronche après avoir été molesté dans l'enceinte de l'établissement par un groupe de jeunes gens.
Exclusif : « dire sans preuve, c'est du charlatanisme »
EXCLUSIF
Pistolet Taser : les huissiers chez Aubry
leparisien.fr | 07.10.2008, 16h23 | Mise à jour : 17h20, extrait
INFO LE PARISIEN. Deux huissiers se sont présentés lundi à la mairie de Lille pour présenter une sommation au nom de Martine Aubry de la part de la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet Taser X 26. Interrogée dimanche dernier sur Dimanche + (Canal +), pour savoir si elle équiperait les policiers municipaux de sa ville de ce pistolet à impulsions électriques, la maire de Lille avait répondu non.
«C'est dangereux, cela a déjà fait 290 morts en Amérique du Nord» avait-elle justifié. L'utilisation de cet équipement par les policiers municipaux a été autorisé fin septembre par un décret du ministère de l'Intérieur.
«Dire sans preuve, c'est du charlatanisme»
Priée de ranger sa chambre, elle préfère engager un tueur
Ces adultes qui retournent vivre chez leurs parents
lefigaro, 02/10/2008 | Mise à jour : 23:47 | Commentaires 18, extrait
À l'occasion d'un divorce, d'une perte d'emploi, ils se réfugient dans le cocon familial. Le phénomène s'amplifie avec la crise immobilière.
Au bureau, c'est elle qui décide. À la maison, Sophie s'adapte à ses parents. À 41 ans, cette cadre a repris le chemin du pavillon familial après des déboires sentimentaux. «La honte totale, mais je n'avais pas le choix», confie-t-elle. Une histoire d'amour chaotique l'a conduite, peu à peu à s'endetter, pour repeindre en doré un quotidien émaillé de disputes. Son bon salaire n'y suffisait plus. Quand la passion s'est consumée, les illusions se sont enfuies et les dettes sont restées. «J'ai dû quitter l'appartement parisien que je louais», et trouver refuge en banlieue, dans sa «chambre d'enfant avec papier peint, le temps de se refaire une santé».
TOKYO (AFP) - Une Japonaise de 36 ans a été arrêtée pour avoir tenté de recruter un tueur sur internet afin d'éliminer ses parents, parce que ceux-ci lui avaient demandé de ranger sa chambre, encombrée de bandes dessinées et de cassettes vidéo, ont rapporté jeudi les médias.
Deux ONG accusent Kouchner
BOGOTA (Reuters), le 16 juillet 2008 - La Colombie a reconnu avoir peut-être violé les lois de la guerre en utilisant ce mois-ci l'emblème de la Croix-Rouge lors de l'opération de sauvetage par l'armée d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie.
Deux ONG accusent Kouchner
Source : AFP, 07/10/2008 | Mise à jour : 13:49
Médecins sans frontières et Médecins du Monde ont dénoncé aujourd'hui dans des communiqués des propos tenus dimanche à Jérusalem par le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner sur le rôle des ONG dans l'information des autorités françaises sur le Hamas.
M. Kouchner avait déclaré lors d'une conférence de presse au consulat de France à Jérusalem: "Officiellement, nous n'avons aucun contact avec le Hamas mais officieusement, il y a des organisations internationales qui entrent dans la bande de Gaza, en particulier des ONG françaises qui nous donnent des informations", rappelle MSF dont M. Kouchner fut un des fondateurs avant de la quitter en 1979.
De l’autre côté de l’école, des enfants, heureux de rentrer chez eux
Société 7 oct. 6h51 • Libé
«On tolère moins que les enseignants soient défaillants»
Interview • Christophe Hélou, sociologue et auteur d’une enquête sur la souffrance des enseignants
Christophe Hélou, auteur avec Françoise Lantheaume de l’enquête sociologique la Souffrance des enseignants (PUF, 2008), analyse pour Libération les difficultés grandissantes du métier d’enseignant.
Les enseignants seraient-ils de plus en plus en souffrance ?
Depuis une vingtaine d’années, avec l’effet du collège unique et du lycée de masse dans les années 80, les conditions d’enseignement sont devenues plus dures. Il est plus difficile aujourd’hui d’intéresser les élèves au savoir et de tenir sa classe. A partir de 1995, on a vu apparaître dans les rectorats des dispositifs spécifiques pour les enseignants en difficulté, des cellules d’écoute ou une direction des ressources humaines avec des psychologues, des médecins du travail. C’est maintenant la norme. Mais il est difficile de dire si la souffrance est devenue plus forte ou si on l’a rendue plus réelle en mettant en place ces dispositifs. Sans doute y a-t-il un peu des deux.
Suicide
Une enseignante se pend dans une salle d’école
leparisien | 07.10.2008, extrait
Trois collègues sortent de l’établissement [de Massy] pendant la récréation. Elles sont en pleurs, sous le choc : « Je savais qu’elle n’allait pas bien », répète sans cesse l’une d’elles. Dépressive, Muriel était en arrêt maladie l’année dernière. Elle n’avait repris les cours que depuis la rentrée de septembre. Les institutrices n’ont rien dit à leurs élèves, leur parlant d’un simple malaise pour les épargner. A 16 h 35, un fourgon gris pénètre dans l’établissement pour emmener le corps de Muriel, par un accès dérobé. De l’autre côté de l’école, on entend les cris insouciants des enfants, heureux de rentrer chez eux.
Incendie criminel Collège Elsa Triolet dans le 13ème
02/10/2006, www.paris.fr, extrait
Suite à un incendie criminel perpétré dans la nuit de samedi à dimanche et qui n’a heureusement fait aucune victime, le collège Elsa Triolet situé dans le 13e arrondissement sera partiellement fermé pendant une semaine.
Le feu s’est déclaré dans le bureau des surveillants et a atteint plusieurs locaux, condamnant provisoirement l’accès des élèves à une partie de l’établissement. Ce collège, d’habitude très paisible, accueille 536 élèves et n’a connu aucune tension depuis le début de l’année.
Lutte Ouvrière n°1684 du 20 octobre 2000
Dans les entreprises
Collège Elsa Triolet Saint-Denis (93) : un avertissement
Mardi 10 octobre, la moitié des enseignants, la totalité des surveillants, des aides-éducateurs, soutenus par le personnel ouvrier étaient en grève au collège Elsa Triolet de Saint-Denis
A l'origine de ce mouvement, les phénomènes classiques de violence que connaissent les établissements des « banlieues » populaires. Nous avons voulu manifester notre solidarité avec plusieurs collègues aides-éducateurs agressés dans l'exercice de leur fonction et réclamer des moyens et un changement de politique pour faire face à une situation que tout le monde juge préoccupante. C'était aussi une grève pour manifester notre mécontentement par rapport à la façon dont l'Education nationale essaye d'étouffer les problèmes qui se posent en permanence.
Lorsque les médias avaient braqué leurs projecteurs sur les phénomènes de violence au printemps dernier, les ministres de l'Education nationale de l'époque Allègre et Royal et les médias avaient essayé de répandre l'idée que les personnels faisaient peser une chape de plomb sur les faits de violence qui se produisaient dans les établissements, et il avait fallu quelque temps pour qu'il apparaisse que le ministère exerçait des pressions sur les chefs d'établissements pour cacher ces faits.
Alors que dans le collège, la situation va en se dégradant au fil des années, on retrouve curieusement chez nos chefs d'établissements successifs le même discours d'adeptes de la méthode Coué : c'est toujours « Tout va bien », et au pire, « Tout ne va pas si mal », l'important étant sans doute de ne pas faire de vagues auprès de leurs supérieurs hiérarchiques
Quand des élèves particulièrement violents posent des problèmes, consigne leur est donnée de les garder à tout prix, car il y a très peu de places dans des structures spécialisées susceptibles de pouvoir les accueillir. De fait, quand des élèves sont renvoyés d'un établissement, on impose aux chefs d'établissements de recevoir en contrepartie des élèves renvoyés d'autres établissements. C'est ce que certains appellent se refiler le mistigri.