Seine-et-Marne : accusé de deux viols à seulement 14 ans
NDLR : Kevin, un profil à « placer » maintenant à Chambon sur Lignon ?
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Seine-et-Marne : accusé de deux viols à seulement 14 ans
Le Parisien | Guénaèle Calant | Publié le 27.12.2011, 08h49
Kevin* est âgé de seulement 14 ans, et il se retrouve déjà derrière les barreaux. L’adolescent, mis en examen dimanche par un juge d’instruction de Meaux pour « viol avec arme » a été présenté dans la foulée à un juge des libertés et de la détention. Malgré le jeune âge du garçon, le magistrat l’a placé en détention provisoire suivant ainsi les réquisitions du procureur.
C’est que l’adolescent présente une personnalité plutôt inquiétante : au moment de l’agression, il était sous contrôle judiciaire. Et pour cause, ce mineur est déjà mis en examen dans une affaire de « viol en réunion » commis en Seine-Saint-Denis. C’est jeudi, vers 18 heures, que Kevin, qui a fugué du foyer la Passerelle de Nanteuil-lès-Meaux, est une nouvelle fois passé à l’acte.
Déguisé en père Noël, il tue sa famille
Déguisé en père Noël, il tue sa famille
AFP Publié le 26/12/2011 à 19:16
Un homme déguisé en Père Noël a ouvert le feu sur des membres de sa famille hier, tué six personnes, puis a retourné l'arme contre lui et s'est suicidé, dans une petite ville du Texas (sud des États-Unis).
"C'était une fête de Noël tout à fait ordinaire, avec un sapin de Noël, et les cadeaux venaient juste d'être ouverts lorsque l'incident a eu lieu", a expliqué le sergent Robert Eberling de la police de Grapevine. Quelqu'un a appelé la police hier à la mi-journée depuis le lieu du drame, mais lorsque l'agent a décroché, personne n'a répondu. C'est à ce moment que décision a été prise de se rendre sur les lieux.
Selon le sergent Eberling, deux armes de poing ont été retrouvées à côté des sept corps sans vie des victimes, âgées de 15 à 58 ans. Les corps ont tous été retrouvés dans le salon de l'appartement. Il n'y a aucun survivant. "Cela ne s'était jamais produit" à Grapevine, a souligné le sergent Eberling.
La ministre joue les Pères Noël à Boissettes
Actualité > Seine-et-Marne
La ministre joue les Pères Noël à Boissettes
Le Parisien | Publié le 25.12.2011, 04h34
Les jeunes pensionnaires du Village d’enfants de Boissettes ont reçu une visite particulière hier matin. La secrétaire d’Etat à la Famille, Claude Greff, est venue en personne leur apporter leurs cadeaux de Noël. Des chocolats et des livres qui doivent faire le bonheur de ces enfants placés par l’administration judiciaire et qui, pour moitié, ne passent pas Noël en famille.
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Un enfant met le feu à un appartement pour ne pas être placé
NDLR : Pas con, le mome... il a pu lire iFrap, Société Civile N°43, janvier 2005. On reprochera ensuite à Valentine, à Arthur ainsi qu'à leurs soutiens d'avoir braillé sur Internet et dans la rue, d'avoir fait appel, d'avoir agit ou réagit si sâgement ?
Un enfant met le feu à un appartement
AFP Mis à jour le 23/12/2011 à 19:21 | publié le 23/12/2011 à 18:30
Un garçon de 10 ans a expliqué avoir mis le feu à l'appartement de sa grand-mère, mardi à Cambrai (Nord), pour éviter d'être placé en famille d'acccueil et "rester avec sa maman", a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête, confirmant une information du site de La Voix du Nord.
"C'est un enfant de 10 ans qui devait être placé en famille d'accueil début janvier. Il a mis le feu dans l'appartement de sa grand-mère en se disant: "comme ça plus aucune famille d'accueil ne voudra de moi et je resterai avec ma maman" ", a indiqué cette source, qui a précisé qu'il avait fait cette déclaration aux enquêteurs "dans son langage d'enfant". L'enfant a été remis pour l'instant à sa mère, en attendant une décision sur la confirmation du placement ou non. Il est convoqué devant le juge des enfants au mois de mars.
L'incendie avait ravagé la presque totalité du deuxième étage d'un immeuble de logements sociaux de Cambrai flambant neuf, puisque ses locataires l'occupaient depuis moins d'un mois. Dix-huit personnes présentes dans les lieux avaient été incommodées par les fumées, dont deux avaient dû être hospitalisées. Les 29 locataires de l'immeuble avaient dû être relogés, mais certains ont depuis pu regagner leur logement.
La riposte musclée du « petit » Hollande à Sarkozy
Actualité > Présidentielle 2012 > Les personnalités > François Hollande
La riposte musclée du «petit» Hollande à Sarkozy
Le Parisien | ÉRIC HACQUEMAND | Publié le 23.12.2011, 08h15
François Hollande n’a pas apprécié. Le candidat socialiste pour 2012 a profité hier de son passage surprise dans une librairie à Paris (IIIe) pour défendre « le livre et les libraires », mais aussi pour répondre aux petites phrases cinglantes de Nicolas Sarkozy sur sa personne. Preuve qu’il est prêt à durcir le ton si le locataire de l’Elysée continue à venir le chercher.
En petit comité, le président de la République a pris l’habitude de moquer son adversaire. « Vous le voyez imposer des choix à Mme Merkel? Dans les négociations avec les Verts, il était sur les genoux d’Eva Joly et Martine Aubry est venue s’asseoir sur lui », a récemment raillé Sarkozy, qui appelle désormais Hollande… « le petit » (lire nos éditions d’hier). Une attaque destinée à alimenter le procès en manque d’autorité du candidat socialiste.
Envoyer une « Histoire de la virilité » à son adversaire
« Je me situe à un autre niveau », a d’abord fait mine d’esquiver l’intéressé, avant de montrer sa différence de style. « Je suis candidat à l’élection présidentielle. Je fais des déclarations publiques et, moi, je n’ai pas besoin de faire des confidences, ni de tenir des propos qui manquent d’élégance », poursuit Hollande, avant de se lâcher, sans jamais citer Sarkozy : « S’il est à ce point médiocre dans les attaques, c’est bien qu’il doit craindre les résultats (NDLR : de l’élection présidentielle). » « Vous voulez lui envoyer ce livre? » demande-t-il soudain, sous l’œil des caméras. Devant un entourage mi-amusé mi-médusé, le candidat brandit soudain une… « Histoire de la virilité » parue récemment au Seuil. Sa couverture : une photo de Clint Eastwood dans le film « l’Inspecteur Harry » de 1971 dégainant son Smith et Wesson de légende. Tout un programme.
Après la « gauche molle », la « gauche calibre 44 » donc. Mais hier, l’entourage du candidat avait une autre arme : le mètre à mesurer. « Nicolas Sarkozy mesure 1,68 m et François Hollande 1,72 m. Alors, c’est qui le petit? » interroge un fidèle de Hollande. Directeur de la communication de campagne, Manuel Valls rejette déjà la faute de la dégradation du climat dans le camp de l’Elysée. « En dénigrant ainsi son adversaire, Sarkozy met le débat de politique au niveau zéro. Et il abaisse encore un peu plus la fonction présidentielle », dénonce Valls. En attendant la prochaine rafale?
Le Parisien
L'UMP en colère contre Arte
NDLR : Tout ce qui ne flatte pas le nabot est forcément « anti ». J'ai souvent eu le sentiment que l'UMP avait un esprit affreusement étriqué face à la critique, surtout lorsqu'elle est acerbe. Ne sommes nous pas chez les soviets ?
L'UMP en colère contre Arte
Le député UMP Lionnel Luca critique violemment le documentaire Looking for Nicolas Sarkozy diffusé mercredi soir sur Arte
Tags : Arte , documentaire , Nicolas Sarkozy , Présidentielle
Le 22/12/2011 à 12:37 par Muriel Frat (lefigaro.fr), video à revoir sur le web
Looking for Nicolas Sarkozy a passionné les téléspectateurs (1 290 000 téléspectateurs soit une bonne audience pour Arte) mais énervé Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes et proche du président de la République. Dans ce documentaire, le réalisateur William Karel (Mais qui a tué Maggie ?, Gallimard, le roi Lire) avait demandé à dix-huit correspondants de la presse étrangère en poste à Paris de juger Nicolas Sarkozy et son quinquennat.
« Durant 1h30, de propagande anti-Sarkozy, ces petits procureurs néostaliniens n'ont eu de cesse de critiquer, dénigrer, ridiculiser le chef de l'État », a expliqué le député du collectif UMP la Droite Populaire. Il a stigmatisé des « journalistes étrangers soigneusement choisis, dont un russe et un chinois sûrement moins bavards chez eux ». Selon lui, « ce documentaire-réquisitoire rappelle les grandes heures de la télévision soviétique. »
Arte « outrage des téléspectateurs qui participent à son financement et de déshonore avec une émission à sens unique » lâche Lionnel Luca avant de demander « comment le CSA compte comptabiliser ce temps ». William Karel, actuellement en tournage en Israël, n'a pas souhaité s'exprimer.
« Policiers menteurs » : un magistrat visé
Actualité > Flash actualité - Politique
Radiation de Rama Yade: ouverture d'une enquête préliminaire
Le Parisien | Publié le 22.12.2011, 11h43
Le parquet de Nanterre a ouvert jeudi une enquête préliminaire après un signalement du maire PS de Colombes sur la radiation des listes électorales de l'élue municipale Rama Yade (PR), liée à une irrégularité sur sa domiciliation, a annoncé une source judiciaire à l'AFP.
"Quel est le domicile réel de Mme Yade depuis trois ans? S'il n'est pas à Colombes, a-t-elle payé des taxes sur la commune depuis cinq ans? Et qu'en est-il au bout du compte de la validité de son inscription sur les listes électorales sur cette période?" s'est par ailleurs interrogé le maire Philippe Sarre dans un communiqué, où il indique avoir alerté le parquet.
"Policiers menteurs": un magistrat visé
AFP Publié le 21/12/2011 à 19:02
Le ministre de la Justice a demandé au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de "rejuger" en formation disciplinaire un magistrat du parquet de Bobigny qu'il avait "relaxé", une démarche sans précédent, a révélé mercredi Mediapart. Il s'agit du vice-procureur de Bobigny Jean-Dominique Le Milon, qui avait assimilé lors d'un procès les méthodes des policiers prévenus, qui avaient accusé à tort un automobiliste d'avoir renversé l'un d'eux, à celles de la Gestapo.
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« Looking for Nicolas Sarkozy », le président croqué par la presse étrangère
NDLR : J'ai le sentiment de compter aussi parmi des « journalistes étrangers »
Actualité > Présidentielle 2012 > Les personnalités > Nicolas Sarkozy
«Looking for Nicolas Sarkozy» : le président croqué par la presse étrangère
Le Parisien | Hélène Bry | Publié le 21.12.2011, 10h57
Dans cette émission* à la forme plutôt austère, pas de révélations ou de démonstration décapante à la Michael Moore déshabillant Bush dans « Farenheit 9/11 ». Mais une chronique désenchantée de quatre ans et demi de règne avec des répliques cinglantes de ces correspondants qui se sentent mal aimés par Sarkozy. « Dès qu’il comprend que c’est un journaliste étranger, il se ferme. Ça se voit sur son visage », remarque Angela Charlton de l’agence américaine AP. « La presse étrangère ne l’intéresse pas, résume le Britannique John Lichfield. Pas parce qu’il a peur de nous, mais il se dit qu’il n’a rien à y gagner et risque d’être piégé. » Manifestement, ce documentaire ne le fera pas changer d’avis.
* « Looking for Nicolas Sarkozy », documentaire de William Karel, ce soir à 20h40 sur Arte.
Bouygues : plainte contre Le Canard
Bouygues: plainte contre Le Canard
AFP Mis à jour le 20/12/2011 à 18:07 | publié le 20/12/2011 à 17:52
Bouygues a annoncé mardi avoir assigné Le Canard enchaîné en diffamation. Le groupe reproche au journal satirique d'avoir écrit qu'il serait impliqué dans une affaire de corruption entourant le contrat du futur ministère français de la Défense.
Le Canard enchaîné a écrit début décembre qu'une information judiciaire pour corruption et favoritisme ouverte en février dernier sur ce projet-phare du gouvernement, surnommé le "Pentagone" français", visait le groupe de BTP, de médias et de communications.
"Dès le premier jour, le groupe Bouygues s'est offusqué des allégations, qu'il a formellement démenties, aucune mesure d'enquête ou d'instruction n'ayant été diligentée à son encontre, aucun de ses collaborateurs n'ayant fait l'objet d'une convocation, audition ou notification", déclare le groupe Bouygues dans un communiqué.
"C'est afin de défendre son image et sa réputation que le groupe Bouygues a décidé de saisir la justice de ces fausses accusations gravement diffamatoires qui lui portent considérablement préjudice tant en France qu'à l'international", poursuit le texte.
Bouygues avait assuré précédemment avoir appris par l'hebdomadaire satirique que le contrat du "Pentagone français" faisait l'objet d'une enquête.
Le chantier, d'un coût total de 3,5 milliards d'euros, porte sur le regroupement d'ici à 2015 de l'ensemble des états-majors et services centraux de la Défense dans un complexe neuf du XVe arrondissement, dans le sud-ouest de Paris. Deux juges d'instruction sont saisis du dossier depuis février. Ils devront déterminer s'il y a eu corruption et éventuellement au profit de qui.
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Il pousse sa brouette de Bordeaux à Paris
Deux Sevres
insolite
Il pousse sa brouette de Bordeaux à Paris
24/11/2011 05:28, La Nouvelle République
Les Niortais ont pu apercevoir hier, traversant la ville, un homme poussant une étrange brouette ornée de divers slogans. Il s'agit de Jean-Louis Guimberteau, 60 ans, qui s'est lancé pour la deuxième fois dans cette aventure symbolique qui consiste à pousser une brouette de Bordeaux (où il habite) jusqu'à Paris. Son périple a débuté le 14 novembre et il parviendra à destination le 13 décembre.
Cette brouette symbolise le véritable fardeau qu'ont représenté, pour lui, les nombreuses décisions judiciaires dont il estime avoir été victime, et ce depuis son enfance. « J'ai été spolié de mes droits de contact avec ma famille paternelle, de mes racines à cause d'un placement en famille d'accueil, explique-t-il, mais aussi plus tard de mes droits de vivre en paix avec mon épouse et mes deux enfants. » Il poursuit : « J'ai aussi été victime d'une spoliation judiciaire de 270.000 € sur mon héritage, alors que j'étais fils unique, non seulement par les juges mais aussi avec la complicité d'auxiliaires de justices, avocats et avoués. »
Tout au long de son périple, Jean-Louis Guimberteau distribue aussi des tracts invitant les citoyens et familles victimes des tribunaux à contacter l'Association nationale des victimes des erreurs et dysfonctionnements judiciaires (ANVEDJ). « Mon combat, c'est aussi celui des adultes ou parents condamnés lourdement par ce système judiciaire car un enfant victime de la séparation de ses parents, une fois devenu adulte et parent à son tour, ne doit plus être traité en sous-citoyen à vie. »
Jean-Louis Guimberteau a mis en ligne un blog sur lequel on peut suivre son périple entre Bordeaux et Paris : http://www.lodd.fr
Le commissaire Neyret a rendez-vous avec le juge d'instruction
Accueil > Société
Le commissaire Neyret a rendez-vous avec le juge d'instruction
LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 07h56 • Mis à jour le 20.12.11 | 08h03, extrait
Michel Neyret doit être entendu par le juge d'instruction, mardi 20 décembre. L'ex-numéro 2 de la PJ de Lyon sera confronté au juge Gachon pour la première fois depuis sa mise en examen, le 3 octobre. Il est mis en examen et écroué pour corruption, trafic d'influence, violation du secret professionnel et association de malfaiteurs. Les avocats de Michel Neyret, dont Me Yves Sauvayre, réclamaient cette audition sur le fond de l'affaire depuis plusieurs semaines. Selon Me Sauvayre ils formuleront ensuite une nouvelle demande de mise en liberté de leur client, écroué à la prison de la Santé à Paris. [...] Il y a une dizaine de jours, le comité de soutien du commissaire divisionnaire, notamment composé de policiers et de magistrats ayant travaillé avec lui, a demandé que soit appliqué "le principe de la présomption d'innocence" et que sa détention ne soit pas prolongée "plus que nécessaire". Dans ce dossier, cinq policiers et un douanier ont été mis en examen et suspendus de leurs fonctions.
Julian Assange, un héros assiégé
M > Les gens
Julian Assange, un héros assiégé
Reportage – Le créateur de WikiLeaks se débat entre une menace d'extradition vers la Suède, un site suspendu et des problèmes financiers. Mais il continue de résister, persuadé d'être la cible d'un complot.
Par Yves Eudes et Olivier Truc, extrait
Tout a commencé en août 2010. Alors que Julian Assange, citoyen australien, séjourne en Suède où il comptait s'installer car WikiLeaks y compte de nombreux soutiens, il est accusé d'agressions sexuelles par deux femmes de son entourage - des histoires de préservatifs volontairement oubliés, ou ôtés trop tôt... En octobre, alors que l'enquête est en cours, il quitte la Suède pour Londres d'où il doit organiser la publication des documents militaires et diplomatiques américains, en partenariat avec cinq journaux (dont Le Monde). Face aux accusations des Suédoises, il affirme qu'elles ont recherché activement sa compagnie, et que toutes les relations sexuelles ont été consenties. Persuadé d'être au centre d'un bouleversement planétaire de la diplomatie et des médias, Julian Assange considère qu'il n'a pas de temps à perdre avec cette petite affaire. Erreur : une procureure suédoise lance contre lui un mandat d'arrêt européen. Il change alors de registre et contre-attaque avec deux arguments. D'une part, il se dit victime de l'acharnement judiciaire d'une procureure ultra-féministe, appuyée par un réseau militant dont fait partie l'une des plaignantes. Il va jusqu'à traiter la Suède d'" Arabie saoudite du féminisme ". D'autre part, il évoque une conspiration ourdie par le gouvernement des Etats-Unis qui ne lui pardonne pas la publication de ses documents secrets. S'il était expédié en Suède, il craint que les Suédois, soumis aux pressions intenses de Washington, décident à leur tour de l'extrader, cette fois vers les Etats-Unis. La Suède serait donc à la fois une " Arabie saoudite " et une république bananière. A S-tockholm, ce flot d'insultes n'arrange pas le cas de Julian Assange. Le premier ministre en personne s'en émeut.
Cela dit, le leader de WikiLeaks a quelques raisons d'avoir peur des Américains. Après la publication des documents secrets de l'US Army puis du département d'Etat, il est violemment attaqué par de nombreux hommes politiques et plusieurs hauts fonctionnaires de Washington. Le ministère de la justice n'hésite pas à constituer un " grand jury " chargé de réunir des éléments permettant de l'inculper. L'objectif est de prouver qu'il a été en contact direct avec Bradley Manning, le soldat américain soupçonné d'avoir envoyé les documents à Wiki-Leaks et incarcéré depuis mai 2010. Si la collusion entre les deux hommes était établie, par exemple grâce à des courriers électroniques, Julian Assange serait passible des tribunaux américains.
WikiLeaks : le procès du GI taupe
Etats-Unis: les avocats de la «taupe» de WikiLeaks invoquent des problèmes liés à son homosexualité
Article publié le : dimanche 18 décembre 2011 - Dernière modification le : dimanche 18 décembre 2011
Par RFI
Les audiences précédant le procès de Bradley Manning, accusé d’avoir été la « taupe » de WikiLeaks, se sont poursuivies hier samedi 17 décembre 2011 à Fort Meade, une base militaire américaine du Maryland. Ses avocats ont interrogé des témoins sur les éléments à charge contre le soldat Manning, et mis en avant son homosexualité pour expliquer ses actions.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Bradley Manning sera-t-il sauvé par son homosexualité ? C’est l’argument qu’essaient d’utiliser ses avocats pour lui éviter la cour martiale et en cas de condamnation, la prison à vie pour « diffusion de renseignements militaires » et « collusion avec l’ennemi ». La défense veut montrer que Manning souffrait de « troubles d’identité sexuelle » dans un environnement hostile, le «don’t ask, don’t tell» étant encore en vigueur au moment de son arrestation.
Le premier témoin interrogé par téléconférence a déclaré que l’homosexualité du garçon était connue quand l'armée avait commencé son enquête, précisant qu’elle n’avait pas prêté attention à cet aspect de sa vie. Un second témoin qui avait inspecté l’ordinateur portable de Manning a vu un message dans lequel il se disait perturbé par sa sexualité.
L’argument des avocats : si l’armée était consciente de son homosexualité, pourquoi l’avait-elle autorisé à avoir accès à des documents sensibles? L’accusation qui a objecté à ce genre de questions, a présenté pour sa part des preuves incriminant l’accusé.
Manning en treillis, lunettes à monture sombre, a suivi silencieusement le déroulement de l’audience, prenant parfois des notes. A l’entrée de la base, quelque 200 manifestants sont venus le soutenir chantant « bon anniversaire » et scandant « Libérez Bradley Manning » qui, à leurs yeux, est un héros.
Tags: Barack Obama - Etats-Unis
Monde, Hier à 0h00, Libé, extrait
WikiLeaks : le procès du GI taupe
Par Fabrice Rousselot Correspondant à New York
Accusé d’avoir divulgué des documents diplomatiques et militaires, l’Américain Bradley Manning comparaissait vendredi.
Parmi les nombreux mails dans lesquels il reconnaît avoir transmis des câbles diplomatiques confidentiels sur les guerres en Irak et en Afghanistan à WikiLeaks, Bradley Manning s’est justifié en écrivant qu’il voulait «que les gens sachent la vérité». Dix-huit mois après son arrestation, cela lui a valu de comparaître vendredi devant un tribunal militaire du Maryland, qui doit déterminer si le soldat et ancien analyste en renseignements sur une base proche de Bagdad va bientôt passer devant une cour martiale. Manning, qui fête ce samedi ses 24 ans, est sous le coup de 37 chefs d’inculpation, dont «collusion avec l’ennemi», «diffusion de renseignements militaires», «publications sur Internet de renseignements qui seront accessibles à l’ennemi» et «fraude et violation du règlement militaire». Il risque la prison à vie.
Inconnu. Au printemps 2010, Bradley Manning fut ainsi la principale victime collatérale du scandale WikiLeaks, quand le site de Julian Assange a commencé à publier des milliers de rapports sur les coulisses américaines de la guerre en Irak et en Afghanistan. Il est interpellé fin mai, accusé d’être à l’origine des fuites, notamment d’une vidéo montrant l’équipage d’un hélicoptère américain riant aux éclats après avoir abattu onze «combattants», dont on apprendra plus tard qu’ils comptaient en réalité un photographe de Reuters et son chauffeur. Le soldat, alors un illustre inconnu au visage d’adolescent, a eu le malheur de confier ce qu’il faisait sur le Net à un hacker du nom d’Adrian Lemo, qui l’a ensuite dénoncé au FBI.
Depuis, Manning est au cœur d’une vaste bataille d’opinion aux Etats-Unis. La suite sur Libé...
La France entre en récession
NDLR : Il faudrait en parler à Maître Agathe Cordelier, elle nous rassurera, nous assurera que, contrairement à tout ce qu'on nous raconte et qui peut être perçu, tout va très bien, dans le meilleur des mondes
ÉCONOMIE > ÉCO-BOURSE > Conjoncture
La France entre en récession
Mots clés : Récession, Croissance, France, Insee
Par Marie Visot Mis à jour le 15/12/2011 à 22:00 | publié le 15/12/2011 à 21:53, le Figaro, extrait
L'activité recule et continuera à reculer jusqu'au printemps 2012, selon les dernières prévisions de l'Insee.
La situation est le résultat d'un enchaînement d'événements: la pression accumulée depuis la crise financière s'est accompagnée cet été de «tensions croissantes» sur le financement des dettes publiques. Ces tensions se sont ensuite étendues au système financier, et les turbulences ont enfin contaminé l'économie réelle. Dans toute la zone euro, les conditions de financement des entreprises et des ménages «commencent à se durcir», souligne l'Insee.
[...] «Nous ne disons pas que l'économie ne va pas redémarrer, nous disons que cela va prendre du temps», conclut la chef du département de la conjoncture, Sandrine Duchêne.
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Emplois fictifs : Chirac ne fera pas appel de sa condamnation
ACTUALITÉ > Société
Emplois fictifs : Chirac ne fera pas appel de sa condamnation
Mots clés : Procès Chirac, Mairie de Paris, Emplois fictifs, Paris, Nanterre, Jacques Chirac
Par lefigaro.fr Mis à jour le 15/12/2011 à 19:42 | publié le 15/12/2011 à 11:50, extraits
Jacques Chirac ne fera pas appel même s'il «conteste catégoriquement le jugement sur le fond». Condamné jeudi à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, l'ancien président de la République a été reconnu coupable de «détournement de fonds public», «abus de confiance» et «prise illégale d'intérêt» dans les deux volets de l'affaire, instruits par les parquets de Paris et de Nanterre. Seuls deux des neufs autres prévenus ont été relaxés.
Jacques Chirac, 79 ans, justifie sa décision de ne pas faire appel par le fait qu'il n'a «plus hélas toutes les forces nécessaires pour mener par (lui-même), face à de nouveaux juges, le combat pour la vérité». L'ancien chef d'Etat ajoute également «avec honneur» qu'«aucune faute ne saurait (lui) être reprochée».
[...] L'ancien chef d'État était absent à la lecture du jugement, comme il l'a été tout au long du procès. Un rapport médical établissait que Jacques Chirac était atteint de troubles neurologiques «sévères» et «irréversibles». Dans une déclaration lue par l'un de ses avocats, il affirmait n'avoir «commis aucune faute pénale ou morale».
Le jugement du tribunal est un camouflet pour le ministère public qui avait requis en septembre la relaxe de tous les prévenus. Le parquet estimait que si «les procédures péchaient par un manque de rigueur administrative», «en tout cas, il n'y a pas de système frauduleux», et «encore moins mafieux». Le ministère public avait également appelé le tribunal à «réfléchir à (la) dimension internationale du maire de Paris» et au caractère «politique» de sa fonction.
[...] Son avocat craint néanmoins qu'«un certain nombre d'étrangers, peut-être même de Français, ne liront pas la décision en détail, et ne retiendront que la sanction de deux ans de prison avec sursis, sans comprendre que tout cela est ancien, contesté». Selon Me Veil, Jacques Chirac indiquera s'il souhaite faire ou non appel «le moment venu».