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Procès Colonna : l'USM étonnée du « silence » de Dati
JUSTICE
Dati dénonce les "propos inadmissibles" des avocats de Colonna
NOUVELOBS.COM | 15.03.2009 | 18:26
Samedi, les avocats du berger corse ont dénoncé "une justice contaminée et polluée" et "un guet-apens judiciaire" mené par "un tribunal de l'Inquisition". "Intolérable", s'insurge la garde des Sceaux.
JUSTICE
Procès Colonna : l'USM étonnée du "silence" de Dati
NOUVELOBS.COM | 07.03.2009 | 10:06, extrait
Face aux "attaques" de la défense d'Yvan Colonna contre le président de la cour d'assises, les magistrats indignés appellent la ministre de la justice à prendre une position ferme.
Dati s'insurge contre [la défense de] Colonna
Dati s'insurge contre Colonna
AFP, 15/03/2009 | Mise à jour : 13:19
La ministre de la Justice Rachida Dati a dénoncé aujourd'hui les "propos inadmissibles" tenus la veille par les avocats d'Yvan Colonna lors d'une réunion publique à Ajaccio. Dans un communiqué, Mme Dati "s'insurge contre des propos inadmissibles" qui "mettent gravement en cause l'impartialité de la justice". "Ces propos, attribués (dans une dépêche de l'AFP) aux défenseurs d'une personne mise en cause devant la Cour d'assises de Paris, sont odieux et insultants à l'égard des magistrats", poursuit la Garde des Sceaux. "Quelle que soit la cause que l'on défend, il est intolérable de jeter d'une façon aussi outrancière le discrédit sur l'institution judiciaire et de bafouer de la sorte l'honneur des juges qui exercent leur office au nom du peuple français", conclut Mme Dati.
Ouverture de la pêche à la truite
Ouverture de la pêche à la truite
AFP, 14/03/2009 | Mise à jour : 09:09
La pêche à la truite et au saumon a ouvert ce matin dans 77 départements, à l'exception d'une quinzaine de départements en région parisienne et dans le nord.
Sur google, pêche à la truite... un total d'environ 308 000 pour pêche à la truite (0,23 secondes)
La Maison Blanche met fin au statut d''ennemi combattant" à Guantanamo
LEMONDE.FR avec AFP | 14.03.09 | 09h38 • Mis à jour le 14.03.09 | 09h42, extrait
L'administration Obama a annoncé vendredi 13 mars abandonner l'expression d'"ennemi combattant" pour justifier la détention de personnes soupçonnées de terrorisme à la prison américaine de Guantanamo (Cuba). Ce statut, mis en place par l'équipe du président George W. Bush pour désigner des individus soupçonnés d'avoir "soutenu" ou "participé" à des actes terroristes, a justifié jusqu'ici la détention illimitée de suspects à Guantanamo sans inculpation, parfois depuis sept ans.
Le procès Colonna continue annonce le procureur général
NDRL : A versailles aussi, le procès continue, depuis des mois...
Le procès Colonna "continue"(procureur)
AFP, 13/03/2009 | Mise à jour : 08:47, extrait
Le procureur général de Paris Laurent Le Mesle a assuré aujourd'hui que le procès en appel d'Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet Claude Erignac "continuera" malgré le refus de l'accusé et de sa défense de ne plus comparaître.
L'accusé ayant annoncé mercredi qu'il quittait l'audience, et ses avocats avec lui, pour dénoncer un "simulacre de justice", le procès devant la cour d'assises spéciale de Paris "continuera sans lui", a déclaré sur Europe 1 le chef du parquet général, dont les représentants soutiennent l'accusation au procès Colonna.
"Juridiquement, rien ne s'y oppose", a ajouté M. Le Mesle qui toutefois "espère et n'exclu(t) pas que l'accusé et la défense reviennent".
Miss France 61 perd son procès
AP, 13/03/2009 | Mise à jour : 09:29, extrait
Luce Auger, 74 ans, Miss France 1961, a été déboutée aujourd'hui du procès pour "injure" qu'elle avait intenté à Geneviève de Fontenay. Le tribunal correctionnel de Marseille s'est déclaré territorialement incompétent. Il a estimé que la juridiction marseillaise ne pouvait être valablement saisie d'une procédure qui opposait la présidente du comité Miss France à l'une de ses anciennes élues, à la suite de propos tenus le 4 avril 2008 dans le média suisse "Le Matin online".
Des milliers de manifestants pour la paix en Irlande du Nord
"Coup de théâtre attendu" au procès Colonna
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 11.03.09 | 15h46 • Mis à jour le 11.03.09 | 17h36, extraits
Nouvelle suspension d'audience au procès Colonna : l'accusé a quitté les lieux et a appelé ses avocats à en faire autant. Ce coup d'éclat de la défense est intervenu après l'annonce, mercredi 11 mars, par la cour d'assises de Paris du rejet de la demande de reconstitution du scénario du meurtre du préfet Erignac, en 1998, à Ajaccio. [...] Le président de la cour d'assises a déclaré qu'il commettait d'office les avocats pour les forcer à assister à l'audience mais ils ont refusé et sont partis. Les proches de Colonna ont applaudi et le président a fait évacuer le public. Le parquet général de Paris a annoncé qu'il allait demander la poursuite du procès même en l'absence de l'accusé et de ses cinq avocats. [...] Pour Yves Bordenave, ce départ est un "coup de théâtre auquel on pouvait s'attendre".
Lettres de menaces : le corbeau donne signe de vie
Le Figaro avec AFP, 11/03/2009 | Mise à jour : 19:31, extrait
L'auteur des menaces de mort adressées à des élus de la majorité aurait adressé une lettre à l'avocate de l'homme interpellé la semaine dernière. Il demande la libération de Jean-Marc Rouillan, Julien Coupat ou encore Yvan Colonna.
Des milliers marchent pour la paix en Irlande du Nord
Constance Jamet (lefigaro.fr) avec AFP et AP
11/03/2009 | Mise à jour : 18:58, extrait
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de la province pour protester contre les assassinats commis par des dissidents de l'IRA, opposés au processus de paix.
La France se soucierait encore du respect du à la justice
La justice examine mercredi une plainte d'Yvan Colonna contre Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.09 | 12h17 • Mis à jour le 04.03.09 | 12h45, extrait
Un nouvel imbroglio se profilait, mercredi 4 mars, en marge du procès d'Yvan Colonna. Le tribunal de grande instance de Paris doit en effet examiner cet après-midi une plainte d'Yvan Colonna contre Nicolas Sarkozy pour atteinte à la présomption d'innocence. Il reproche au président de la République, alors ministre de l'intérieur et candidat à l'élection présidentielle, de l'avoir plusieurs fois publiquement présenté comme coupable et lui réclame 50 000 euros de dommages et intérêts.
En 2003, lors d'un meeting, M. Sarkozy s'était félicité de l'arrestation de "l'assassin du préfet Erignac", mais ces propos sont aujourd'hui prescrits. Le 5 janvier 2007, lors d'un déplacement à Sainte-Lucie de Tallano (Corse-du-Sud), M. Sarkozy avait répondu à un journaliste : "Vous le savez. Il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison."
[...] L'audience pourrait de toute façon tourner court, le ministère public ayant déjà demandé au tribunal de prononcer un sursis à statuer, dans l'attente de la fin du mandat présidentiel de M. Sarkozy, qui ne peut être poursuivi tant qu'il est à l'Elysée.
PARIS (Reuters), 04.03.09, 11h10 - La France examine les options possibles dans l'affaire Florence Cassez, une ressortissante française condamnée à 60 ans de prison en appel au Mexique, et Nicolas Sarkozy s'efforcera d'obtenir son rapatriement lors de sa visite officielle à Mexico le 9 mars.
"L'Elysée prend acte de la condamnation en appel de Florence Cassez", précise mercredi un communiqué de la présidence française au lendemain du jugement à l'encontre de cette Française de 34 ans, interpellée dans le cadre d'une affaire d'enlèvements au Mexique.
"Il examine les options possibles dans le respect de l'indépendance de la justice mexicaine et des conventions internationales qui nous lient au Mexique", poursuit la présidence.
Au procès Colonna, « il y a des limites » ?
Voir aussi La place Vendôme et des ballons rouges
Nouvel incident au procès Colonna
AFP, 27/02/2009 | Mise à jour : 14:52
La défense d'Yvan Colonna a jugé aujourd'hui le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Didier Wacogne, "indigne de mener les débats" et lui a demandé "de partir", provoquant un incident et une suspension de l'audience.
Le problème portait sur le retard qu'aurait mis le président à communiquer à la défense un certificat médical d'absence d'un acteur important de l'enquête sur l'assassinet du préfet Erignac, le policier Georges Lebbos.
"Vous nous cachez des choses, vous êtes en cause. Vous êtes indigne de mener ces débats. Vous devez partir", a explosé Me Antoine Sollacaro, sous les applaudissement d'une partie du public.
Le président Wacogne a suspendu immédiatement l'audience qui venait de reprendre, déclarant: "il y a des limites!".
PARIS (Reuters), 27.02.09, 18h00 - Le procès d'Yvan Colonna a été troublé vendredi par un incident provoqué par une vive mise en cause par la défense du président de la cour d'assises spéciale, Didier Wacogne.
Comparant la juridiction à celle d'une dictature, les avocats de l'assassin présumé du préfet de Corse Claude Erignac en 1998 ont reproché au président Wacogne d'avoir tardé à leur communiquer un certificat médical envoyé le 9 février par un policier appelé à témoigner.
Procès Colonna : deux témoins sèment le trouble
Corse
Procès Colonna : deux témoins sèment le trouble
Le Parisien avec AFP | 26.02.2009, 12h03 | Mise à jour : 18h20, extraits
Nouveaux rebondissements au procès d'Yvan Colonna. Mercredi puis jeudi, deux témoins de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac ont décrit avec précision la scène de ce crime commis à Ajaccio le 6 février 1998. Ils assurent avec force qu'ils ne reconnaissaent pas Yvan Colonna comme le tueur.
Epidémie de défections de témoins au procès Colonna
NDLR : Bizarre, en effet.
Colonna : les témoins du crime ne reconnaissent pas l'accusé
Le Figaro, 25/02/2009 | Mise à jour : 22:04, extrait
Présents sur les lieux de l'assassinat du préfet Érignac, ils décrivent un homme plus grand que le berger de Cargèse. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Sur un trottoir, en se rendant à une soirée musicale où leur épouse les attend, dans la lueur glauque d'un néon, le crâne fracassé par trois balles tirées dans la nuque ? C'est ainsi, en tout cas, qu'est tombé Claude Érignac, préfet de Corse, le 6 février 1998 à 21 h 05, dans une rue d'Ajaccio. La cour d'assises de Paris examine les circonstances du crime dont Yvan Colonna se dit innocent.
PARIS (Reuters), extrait - Six témoins oculaires de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998 font défaut au procès en appel d'Yvan Colonna à Paris, ce qui a amené la cour d'assises spéciale à ordonner plusieurs mesures pour permettre leur audition.
Un autre témoin, Joseph Colombani, est en revanche venu à la barre décrire le déroulement du crime sans esquiver les détails les plus douloureux. Comme à l'instruction et au premier procès, il a dit que, selon son souvenir, l'assassin ne lui semblait pas être Yvan Colonna, condamné à perpétuité en première instance en 2007.
Arrêté pour avoir jeté le discrédit sur la justice
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Arrêté pour avoir jeté le discrédit sur la justice
Publié le mardi 24 février 2009 à 11H46, La Provence
Un homme de 50 ans a été interpellé en fin de semaine pour avoir difusé plus de 2 000 tracts dans les rues de Marseille. Il y désignait plusieurs magistrats comme corrompus à la suite du retrait qui lui a notifié de voir ses filles. Son avocate a obtenu hier soir sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Il sera jugé sur le fond le 6 avril.
Société 24/02/2009 - 12:38 - Le JDD
2000 tracts diffamatoires à Marseille
Un homme de 50 est soupçonné d'avoir diffusé plus de 2000 tracts diffamatoires dans les rues de Marseille. Il y dénonçait la "corrution des juges" de la ville. Cet homme, qui signait ses prospectus, a été placé sous contrôle judiciaire. Il aurait agi par vengeance à l'encontre des juges qui lui ont retiré la garde de ses filles âgées respectivement de 13 et 16 ans.
Poursuivi pour incitation à la haine raciale, Siné est relaxé
LEMONDE.FR avec AFP | 24.02.09 | 15h00 • Mis à jour le 24.02.09 | 17h35, extrait
Le dessinateur Siné, poursuivi pour "incitation à la haine raciale" après avoir ironisé dans Charlie Hebdo sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, a été relaxé mardi 24 février par le tribunal correctionnel de Lyon. Il faisait l'objet d'une plainte de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).
"Le tribunal considère que (Siné) s'est autorisé à railler sur le mode satirique l'opportunisme et l'arrivisme d'un homme jeune, engagé sur la scène politique et médiatique", a déclaré le président du tribunal, Fernand Schir, au rendu du délibéré. "Il ne creuse pas le préjugé antisémitisme", a-t-il ajouté. "La lecture de ces chroniques, on ne peut pas la faire en faisant abstraction de l'hebdomadaire dans lequel elles ont été publiées. Charlie Hebdo est un journal satirique, on est sur le terrain de la provocation", avait déclaré le 28 janvier le procureur Bernard Reynaud dans son réquisitoire, à l'issue duquel il avait demandé la relaxe.
PARIS (Reuters), extrait - Repoussant une nouvelle demande de supplément d'enquête de la défense, la cour d'assises de Paris a décidé mardi de continuer le procès d'Yvan Colonna, qui devrait désormais aller à son terme. L'hypothèse de l'existence de deux protagonistes supplémentaires dans l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998 a été très affaiblie par le simple examen du dossier de la procédure.
Mardi 24 Février 2009
Guantanamo: Les Français relaxés
Par R.D. (avec Reuters), leJDD.fr, extrait
La cour d'appel de Paris a relaxé mardi les cinq anciens détenus français de Guantanamo, jugeant la procédure à leur encontre irrégulière. La Cour a pointé du doigt le rôle ambigu de la DST, à la fois service de renseignement et unité de police judiciaire. Un problème de droit majeur qui pourrait remettre en cause le fonctionnement même du service de contre-espionnage.
Incertitudes sur le procès Colonna
Incertitudes sur le procès Colonna
LEMONDE.FR | 23.02.09 | 18h21 • Mis à jour le 23.02.09 | 18h36, extrait
Que peut-on attendre de la suite des débats ? Dans ce procès, on va de rebondissements en rebondissements. On ne sait désormais pas ce que la suite peut réserver : les avocats de la défense comme des parties civiles ont maintenant jusqu'à mardi après-midi pour consulter ces procès verbaux et décider de la stratégie à suivre. Côté défense, ils ne savaient pas encore s'ils allaient demander à ce que les deux personnes citées par M. Vinolas soient entendues. Il semble difficile qu'elles ne le soient pas puisque ce sont des éléments nouveaux dans la procédure. Les débats qui doivent reprennent mardi à 13 heures sont donc plongés dans une incertitude la plus totale quant à leurs issues et à la poursuite du procès.
Le procès Colonna encore suspendu
AP, 23/02/2009 | Mise à jour : 13:37
La cour d'assises d'appel de Paris a suspendu aujourd'hui l'audience du procès d'Yvan Colonna jusqu'à demain 13 heures afin que les différentes parties au procès, défense et partie civile, puissent prendre connaissance du supplément d'information ordonné jeudi dernier afin de vérifier les affirmations d'un ancien collaborateur de Claude Erignac sur l'existence de deux suspects liés à l'assassinat du préfet qui seraient "peut-être" encore en liberté.
Le ministre de la justice espagnol démissionne
LEMONDE.FR avec AFP | 23.02.09 | 13h49 • Mis à jour le 23.02.09 | 13h55
Le ministre de la justice espagnol , Mariano Fernandez Bermejo, a annoncé lundi 23 février sa démission après qu'il a été critiqué pour sa gestion d'un scandale de corruption et pour la récente grève des juges en Espagne.
Le ministre a été l'objet de vives critiques de la part de l'opposition pour avoir rencontré le juge Baltasar Garzon lors d'une partie de chasse, peu après le déclenchement par ce magistrat d'une opération anticorruption impliquant des élus du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP, droite). Le ministre avait également été attaqué pour ses maladresses dans la gestion du malaise des juges qui a débouché la semaine passée sur une grève inédite en Espagne, très largement suivie.
Le ministre socialiste a annoncé cette démission lors d'une conférence de presse, à une semaine de deux scrutins régionaux en Espagne, en Galice et au Pays basque.
Au procès Colonna, le président : « On va briser là ! »
Justice - Yvan Colonna : “Monsieur Sarkozy est sur le banc des parties civiles !”
Isabelle Horlans, France Soir, le mercredi 11 février 2009 à 04:00, extraits
Yvan Colonna s’en est violemment pris, hier, au président de la République qui le présente, « depuis des années, comme l’assassin du préfet Erignac ». Il estime que « M. Sarkozy s’est immiscé dans cette cour auprès des victimes ».
[...] Didier Wacogne, président placide, balaie l’insinuation : « Ce n’est pas M. Sarkozy qui vous juge, mais cette cour… » Las ! rien ne peut plus arrêter Yvan Colonna. Il évoque les récents limogeages de préfets, en Corse, dans la Manche, « et vous pensez que son discours n’a pas d’influence sur un procès politique ? Comment voulez-vous que je puisse avoir confiance dans une justice où le président de la République est aux côtés des victimes ? Dans cette enceinte, M. Sarkozy est au banc des parties civiles ! Il fait ce qu’il veut ! Est-ce qu’on peut avoir un débat serein, en dehors de toutes pressions ? »
« On va briser là ! »
Le président Wacogne a le rouge qui monte aux joues. Il se racle la gorge : « La cour ne connaît pas de pressions politiques, et je ne veux pas y revenir ! » Yvan Colonna, provocateur : « Si je n’ai plus le droit de m’exprimer, expulsez-moi… »
Didier Wacogne, dont la voix grimpe dangereusement dans les aigus : « Ce que vous dites est désobligeant, et on va briser là ! » L’accusé : « Le président de la République a bien dit que j’étais coupable, oui ou non ? » Le magistrat, piégé : « Oui, il l’a dit. Mais la cour d’assises n’est pas le président de la République ! »
Malin, Yvan Colonna hoche la tête, lâche un « bien… », comme un procédurier donnerait acte de ce qui vient d’être publiquement déclaré. L’audience reprend un cours normal, si l’on peut dire : les témoins qui devaient être entendus hier – la famille Colonna – ne se sont pas présentés. L’huissier a beau souvent vérifier, père, mère, sœur et frère du berger ont disparu du palais. « Je leur ai interdit de venir, car cela ne sert à rien, explique l’accusé. J’ai bien vu comme ça s’est passé en 2007 (NDLR : lors de son premier procès) : ce qu’on dit de bien sur moi, il n’en est pas tenu compte. » La cour ne peut que s’incliner. Yvan Colonna vient de gagner son premier bras de fer.
Dépêches - International
La famille de Politkovskaïa ne va pas faire appel du verdict
Le Parisien / AP | 22.02.2009, 21h54
Les enfants de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, tuée en 2006 à Moscou, ne vont pas faire appel du verdict, après l'acquittement des quatre principaux suspects jeudi, a annoncé dimanche l'avocate de la famille Anna Stavitskaïa.
"Nous faisons entièrement confiance aux jurés et ne ferons appel de leur décision en aucun cas", a déclaré Mme Stavitskaïa à la radio Echo de Moscou.
Selon l'avocate, la déclaration faite vendredi par le fils de la journaliste, Ilia Politkovski, sur "l'implication" des suspects acquittés à ce meurtre, "n'a pas été bien comprise".
"A son avis, ces gens savent quelque chose sur ce crime, mais il ne peut pas affirmer qu'ils y sont impliqués", a expliqué Mme Stavitskaïa.
Les jurés ont acquitté jeudi les deux frères tchétchènes, Djabraïl et Ibraguim Makhmoudov, qui étaient soupçonnés d'avoir surveillé les déplacements de Politkovskaïa et d'avoir conduit sur les lieux du crimes le tueur présumé, leur frère Roustam qui n'a jamais été arrêté.
Le verdict d'acquittement concerne aussi l'ancien policier Sergueï Khadjikourbanov soupçonné d'avoir organisé la logistique de l'assassinat, et l'ex-agent des services spéciaux Pavel Riagouzov qui comparaissait pour des accusations d'extorsion qui n'étaient pas directement liées au meurtre.
Vendredi, un juge russe a demandé la reprise de l'enquête.
"J'espère qu'on nous donnera l'accès à l'enquête et qu'on tiendra compte (...) des preuves que nous présenterons. Si nous tous faisons des efforts, il sera possible de trouver les véritables tueurs", a déclaré Anna Stavitskaïa.
Procès Colonna : le suspens !
Procès Colonna: le suspens!
22.02.2009, chroniquesjudiciaires.blogs.nouvelobs.com, extrait
Demain, à treize heures, reprendra le deuxième procès d'Yvan Colonna, interrompu depuis jeudi après-midi. L'atmosphère promet d'être explosive après que les avocats du berger de Cargèse se soient vus refuser, vendredi, par la Cour d'appel, leur requête en récusation du président Didier Wacognes. Par ce biais, ces derniers voulaient dénoncer "l'impartialité" à leurs yeux du président de la Cour d'appel spéciale de Paris, accusé de ne pas avoir lu, ni jugé opportun de faire transmettre à la défense et aux parties civiles, une lettre de Didier Vinolas, datant de fin décembre dernier, dans laquelle ce commissaire divisionnaire, -déjà cité comme témoin au premier procès Colonna et resté muet à l'époque-, annonçait qu'il avait des éléments nouveaux à communiquer surs les faits.
EGLISE CATHOLIQUE
Le pape s'inquiète d'un eugénisme de l'apparence
NOUVELOBS.COM | 22.02.2009 | 13:42, extrait
"Cela tend à privilégier la capacité d'agir, l'efficacité, la perfection et la beauté physique aux dépens des autres types d'existence, jugés sans valeur", a lancé Benoît XVI.
Le pape Benoît XVI s'est inquiété, samedi 21 décembre, du développement d'un nouveau type d'idéologie eugéniste fondée sur des critères de perfection et de beauté physique.
"Il est certain que les idéologies eugénistes et raciales qui ont humilié l'homme par le passé et provoqué d'immenses souffrances ne sont pas de retour, mais une nouvelle mentalité se développe qui tend à justifier une conception différente de la vie et de la dignité de la personne", a dit le pape dans un discours à l'Académie pontificale pour la vie.
"Aussi cela tend à privilégier la capacité d'agir, l'efficacité, la perfection et la beauté physique aux dépens des autres types d'existence, jugés sans valeur", a-t-il ajouté.
Les avocats de Colonna mobilisent les corses
Faits divers
Les avocats d'Yvan Colonna appellent les Corses à se mobiliser
Le Parisien | 21.02.2009, 21h39 | Mise à jour : 22h04
Des juges qualifiés de «tricheurs» et de «faussaires». Une foule de quelque 600 personnes qui répond «Liberta». Ce samedi soir, près de 600 personnes ont participé à Ajaccio à une réunion de soutien à Yvan Colonna, écoutant trois des avocats du berger de Cargese appeler à la mobilisation face une justice qu'ils considèrent comme tronquée.
«C'est un tribunal inquisitoire : il est corse, il est de Cargèse, coupons-lui la tête, Dieu reconnaîtra les siens», s'est emporté Me Gilles Simeoni, l'un des avocats de l'accusé dont le procès a été suspendu pour un complément d'information et doit reprendre lundi.
Salués par des applaudissements nourris, les trois avocats étaient venus expliquer le déroulement du procès, en présence de Christine Colonna, la soeur de l'accusé qui a remercié «tous ceux qui soutiennent Yvan depuis 11 ans» et mis en cause «une machine de guerre» judiciaire.
Avec Me Simeoni, ses confrères Antoine Sollacaro et Pascal Garbarini ont dénoncé une «instruction à charge», «la partialité et la déloyauté du président de la cour d'assises» (Didier Wacogne, ndlr), ainsi que «les amitiés» de certains protagonistes du procès, magistrats comme témoins, avec le président de la République, Nicolas Sarkozy.
«En 33 ans de barreau, jamais je n'ai connu autant de mépris, d'humiliations», a renchéri Me Sollacaro.
L'ancien bâtonnier d'Ajaccio a volontiers usé de comparaisons guerrières.
«Nous sommes déterminés comme jamais, comme des soldats, nous savions que nous devions ensemble faire la guerre», a-t-il tonné affirmant avoir abandonné «les pantoufles pour la côte de maille» depuis les révélations de Didier Vinolas qui avait affirmé que deux membres présumés du commando nationaliste à l'origine du crime n'auraient jamais été inquiétés.
Chacune des interventions a été écoutée dans un silence religieux, seulement entrecoupé d'huées au moment où étaient évoqués le président de la République ou Roger Marion, ex-chef de la Division nationale anti-terroriste (DNAT).
«Le jeu est pipé, les juges sont des faussaires, des tricheurs et nous allons malgré tout continuer à les affronter», a tonné Me Sollacaro invitant les Corses à «investir la salle (d'audience) et protester chaque fois que le président nous insulte».
Les orateurs ont appelé à la mobilisation des Corses à l'image d'Edmond Simeoni, père de l'avocat et militant nationaliste de la première heure.
«Vous devez être présents», a-t-il lancé, «soutenir cette quête de la vérité et inlassablement dire que nous ne demandons pas un passe-droit mais que nous sommes convaincus qu'Yvan Colonna n'a pas tué le préfet Erignac».
Colonna : récusation du président rejetée
Colonna: récusation du président rejetée
Stéphane DURAND SOUFFLAND
20/02/2009 | Mise à jour : 15:49 | Ajouter à ma sélection
INFO LE FIGARO - Le premier président de la cour d’appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a rejeté, aujourd'hui, la demande de récusation du président de la cour d’assises, Didier Wacogne, déposée jeudi après-midi par les avocats d’Yvan Colonna. Le procès reprendra donc comme prévu, lundi à 13h.
Procès Colonna - L'accusé signe une requête en récusation du président Wacogne
Isabelle Horlans, le vendredi 20 février 2009 à 04:00, France Soir
Evénement rare et humiliant : Yvan Colonna et sa défense ont déposé, jeudi après-midi, une requête aux fins de récusation du président de la cour d’assises.