Catégorie: Le nez cassé
Plus d'un million d'entrées pour «Entre les murs» qui divise
NDLR : Des trous dans la tête, une fiction, diviserait peut être moins selon de premières critiques...
Loisirs & Spectacles
Cinéma/Fréquentation
Plus d'un million d'entrées pour «Entre les murs»
leparisien.fr | 15.10.2008, 20h30
INFO LE PARISIEN. Trois semaines après sa sortie en salles, Entre les murs, le film du réalisateur Laurent Cantet - Palme d'Or du dernier Festival de Cannes - a déjà franchi la barre du million d'entrées en France. En effet, il totalise depuis mardi soir, 1 039 096 spectateurs dans l'Hexagone (dans 512 salles). Ce long métrage inspiré d'un récit écrit par l'ex-professeur de français, François Bégaudeau, qui joue son propre role à l'écran, raconte le quotidien d'une classe de quatrième dans un collège sensible du XXe arrondissement de Paris.
Vingt-quatre jeunes élèves de cet établissement en sont les interprètes. Le bouche à oreille, très favorable à Entre les murs, pourrait lui permettre d'atteindre 1,5 millions d'entrées au début du mois de novembre. Une belle carrière pour ce film dont le budget n'est que de 2,4 millions d'euros, vendu dans une cinquantaine de pays, et qui a été choisi pour représenter la France à l'Oscar du meilleur film étranger.
Entre les murs de la classe politique
L'Express, mis à jour le 15/10/2008
Ecole mais aussi intégration en échec : la palme d'or de Cannes gêne les responsables de droite... et de gauche.
Entre les murs divise le monde enseignant. La classe de quatrième du collège Françoise-Dolto, observée par Laurent Cantet, met aussi mal à l'aise la classe... politique. On aurait pu imaginer que, dans la majorité comme dans l'opposition, on tente de récupérer un film sur l'expérience -vécue- d'un professeur, récompensé par la palme d'or à Cannes; qu'on s'enthousiasme devant des ados venus de ZEP et devenus acteurs, allant jusqu'à New York pour faire la promotion du film. Pourtant, il n'en a rien été.
Abdel, 7 mois, victime d'un « barbare » de 5 ans ?
NDLR : La justice pourrait avoir trouvé un coupable : un barbare de 5 ans... Mais il subsisterait tout de même la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement gardien.
Abdel, victime de la violence d'un autre enfant ?
Le nourrisson de 7 mois avait été retrouvé mort le 19 septembre dans un foyer de l'enfance en Seine-et-Marne.
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 18h11
Le 19 septembre dernier, Abdel, un nourrisson de sept mois, était retrouvé mort par une puéricultrice. L'enfant, placé au foyer de l'enfance de Rubelles, près de Melun, en Seine-et-Marne, gisait au pied de son lit. L'autopsie devait révéler qu'il avait succombé à un traumatisme crânien. L'enfant n'ayant, a priori, pas pu tomber seul de son lit, le parquet de Melun avait ouvert une information judiciaire et le Conseil général avait ordonné la fermeture temporaire de l'établissement, ainsi que le placement des 45 autres enfants dans d'autres structures d'accueil.
Selon nos informations, la première piste envisagée, celle d'une erreur ou d'une maladresse de la part d'un personnel de l'établissement, n'a pu, pour l'heure être démontrée. "Les auditions n'ont pas montré de faille", selon une source proche de l'enquête. Une autre piste est, en revanche, sérieusement évoquée : Abdel pourrait avoir été victime de la violence d'un autre enfant placé au centre. Selon nos informations, un enfant de cinq ans, placé au foyer en raison de son comportement agressif envers les autres et envers lui-même, aurait été aperçu en train de rôder autour du lit d'Abdel peu de temps avant sa mort.
"Rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre"
"Le nourrisson présentait des traces de morsure ou de suçon sur une joue, nous attendons toujours les résultats des analyses et des prélèvements médicaux. Sans ces résultats, rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre. Nous sommes toujours dans l'expectative, sans savoir ce qui s'est passé au centre", précise prudemment sur LCI.fr le procureur de la République Serge Dintroz. S'il s'avère qu'Abdel a été mordu, il sera notamment ordonné la prise d'une empreinte dentaire de l'enfant suspecté.
Si les investigations venaient à confirmer la thèse selon laquelle un autre enfant aurait violenté Abdel, restera la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement. Il s'agira alors de déterminer si ce défaut de surveillance est lié à un membre du personnel ou à un problème plus général de fonctionnement au sein de l'établissement, dont les portes sont toujours fermées depuis la nuit du drame.
Abdel avait été placé dans l'établissement de Rubelles depuis juin suite à des "difficultés conjugales". "On l'avait placé là pour qu'il soit protégé, et c'est là bas qu'il est mort !", racontait en colère le jeune papa, Moktar, sur LCI.fr quelques jours après l'annonce du décès de son fils. Ce drame est d'autant plus traumatisant pour le jeune couple que Hayat, la mère d'Abdel, avait accouché de triplés. De grands prématurés nés à cinq mois et demi. L'un était mort-né. Le deuxième est décédé un mois et deux jours après. Et puis Abdel. Ironie du sort, le jour où Hayat et Moktar apprenaient la mort de leur bébé, ils recevaient une lettre leur annonçant qu'ils pouvaient le récupérer le week-end.
Rambla : "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans"
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 16h33
Pour sa défense, ce meurtre ne peut s'expliquer sans évoquer un contexte dévastateur qui, depuis plus de trente ans, hante l'accusé : celui de l'affaire Ranucci. Jean-Baptiste Rambla est en effet le frère de Marie-Dolores Rambla, retrouvée morte le 4 juin 1974 à l'âge de 8 ans, un crime pour lequel Christian Ranucci a été condamné à mort et exécuté le 28 juillet 1976. "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans, je suis transparent. Corinne ne méritait pas de mourir, tout ça c'est à cause de moi, mon mal-être, je vais le vivre jusqu'à la fin de mes jours", a également déclaré l'accusé. "Quand on a vécu ce qu'il a vécu, on ne peut pas fonctionner normalement", avait expliqué avant l'audience l'un des avocats de l'accusé, Me Jean-Michel Pesenti.
Marseillaise sifflée : 80 % des Français choqués
Sports
Marseillaise sifflée : 80 % des Français choqués
leparisien.fr | 15.10.2008, 19h59 | Mise à jour : 21h20, extrait
SONDAGE EXCLUSIF. 80 % des Français ont été choqués par les sifflets qui ont accompagné la Marseillaise, mardi au Stade de France, lors du match France - Tunisie, selon notre sondage exclusif CSA.
Faits divers
Délinquance : les violences gratuites en hausse
leparisien.fr | 15.10.2008, 16h40 | Mise à jour : 17h26, extrait
La délinquance générale en France a baissé d'environ 2,3% entre octobre 2007 et septembre 2008, par rapport aux douze mois précédents, mais les violences gratuites ont continué d'augmenter de 5,3% dans le même temps : c'est ce que révèle le bilan mensuel de l'Observatoire national de la délinquance (OND) publié mercredi.
"Le stade, c'est un des rares endroits où l'on peut encore manifester publiquement"
LEMONDE.FR | 15.10.08 | 21h11 • Mis à jour le 15.10.08 | 21h58, extrait
Pour Williams Nuytens, sociologue spécialisé dans les comportements des supporters à l'université d'Artois, il faut "refroidir" le débat entourant les sifflets qui ont accompagné la Marseillaise, mardi au Stade de France, et ne pas y voir systématiquement une dimension politique
Manifestation à Bruxelles, devant le SPF Justice
Plus d'infos devraient suivre sur http://www.sosraptsparentaux.org/
Dès 6 ans, ils jouent les caïds à l’école
PROFS ET PARENTS TRÈS INQUIETS
Dès 6 ans, ils jouent les caïds à l’école
lefigaro.fr | 15.10.2008, 07h00
En France, des milliers d’enfants commettent des actes très violents dès l’entrée au CP. Face à l’impuissance des enseignants et des parents, une association de prévention de la délinquance demande à Nicolas Sarkozy d’enrayer ce phénomène.
Certains de ces enfants extrêmement violents sont capables de renverser des tables en plein cours, d’insulter et de mordre le maître, de tenter d’étrangler un camarade pendant la récré. Ou de donner des coups de pied et des gifles à l’institutrice, à l’image de cet élève de CM 1 qui, il y a deux semaines, a roué de coups sa maîtresse à Persan (Val-d’Oise). Ultra-fragiles socialement et psychologiquement, ces éléments « hautement perturbateurs », aux « conduites éruptives durables », ont entre 6 ans et 11 ans. Face à ce phénomène croissant, Sonia Imloul, membre du Conseil économique et social et à la tête de Respect 93, association de prévention de la délinquance en Seine-Saint-Denis, a décidé aujourd’hui de tirer la sonnette d’alarme en adressant au président de la République un manifeste signé par les députés Delphine Batho et Julien Dray (PS), Hervé Mariton (UMP) ou Jean-Christophe Lagarde (NC). Celle qui a publié cette année « Enfants bandits ? » demande au chef de l’Etat d’engager une « véritable politique de prévention ».
Instituteurs et parents ne savent souvent que faire de ces caïds en culottes courtes traumatisés par l’absence d’un père, une agression sexuelle… dont un seul suffit à paralyser une classe. Les psychologues scolaires et les réseaux d’aide sont débordés.
Une situation inquiétante
En banlieue, là où les « cas lourds » sont courants, l'offre en soins psychiatriques est largement insuffisante. Parmi les 37 000 écoles élémentaires de l’Hexagone, rares sont celles qui ne comptent pas, dans leurs effectifs, un élève ingérable et incasable. Au moins 30 000 enfants seraient violents à l’école. Au ministère de l’Education nationale, on minimise la gravité de la situation. « On ne la conteste pas mais c’est marginal. On recense environ un incident pour 1 000 élèves. Aucun rapport ne nous dit que l’on doit mettre en place un plan national », martèle-t-on dans l’entourage de Xavier Darcos.
Pédopornographie : un proviseur inculpé
Benoît XVI souhaite la béatification de Pie XII, malgré son attitude face à la Shoah
LEMONDE.FR avec AFP | 09.10.08 | Extrait
Lors d'une messe au Vatican célébrant le cinquantième anniversaire de la mort de Pie XII, jeudi 9 octobre, Benoît XVI a souhaité la poursuite du procès en béatification de ce pape qui fait l'objet d'une controverse pour son attitude jugée trop passive et silencieuse face à la Shoah. Benoît XVI a estimé que Pie XII s'était dépensé sans compter "pour la défense des persécutés sans aucune distinction de religion, d'ethnie, de nationalité et d'appartenance politique", notamment pour les juifs menacés d'extermination, et déploré que le débat historique à son sujet n'ait "pas toujours été serein".
Pédopornographie:un proviseur inculpé
Source : AFP, 09/10/2008 | Mise à jour : 19:19
Le proviseur du lycée d'enseignement catholique Notre-Dame du Grandchamp à Versailles a été mis en examen le 19 septembre pour détention d'images pornographiques mettant en scène des mineurs et pour atteinte à l'intimité de la vie privée, a-t-on appris de source proche du dossier.
Girl fed school staff hash cakes
Girl fed school staff hash cakes
10:46 GMT, Monday, 6 October 2008 11:46 UK, BBC news
Two teaching assistants at a school in Leeds were taken to hospital after eating cannabis in "hash cakes" given to them by a 15-year-old pupil. The schoolgirl was suspended from Wortley High School after she took the cakes to school on 10 September. A spokesman for Leeds City Council said the girl had since been moved to a different school. No police action was taken over the matter. Leeds City Council said neither staff members made formal complaints. The council spokesman added: "Wortley High School does not condone drugs and was disappointed this incident took place. "The school works hard to educate its pupils about the dangers and implications of drug abuse and will not tolerate any behaviour of this kind."
DRAME
Une mère soupçonnée d'infanticide
leparisien.fr | 08.10.2008, 20h26
Une mère de famille soupçonnée d'avoir étouffé son nourrisson, retrouvé mort, après une grossesse clandestine, à Montréal (Aude) près de Carcassonne, a été placée en garde à vue mardi à Castelnaudary. Une information judiciaire pour homicide volontaire aggravé sera ouverte à l'encontre de cette femme, qui sera présentée jeudi matin à un juge d'instruction à Narbonne pour être mise en examen. [...] L'affaire a été découverte fortuitement dans le cadre d'une procédure judiciaire pour viol au cours de laquelle un homme connaissant la famille a révélé aux enquêteurs la grossesse clandestine de cette mère de famille. Cet individu a été mis en examen et écroué en juin pour le viol présumé de la fille, âgée de 13 ans, de la mère soupçonnée d'infanticide.
Sans les RASED, vers une augmentation des faits de violence ?
Les RASED plus que jamais menacés
mardi 07.10.2008, 05:01 - La Voix du Nord
La suppression de six mille postes à la prochaine rentrée devrait sonner le glas des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficultés (RASED). En Flandre, des enseignants inquiets et en colère se mobiliseront aujourd'hui, jour de grève nationale.
Comme souvent dans l'Éducation nationale, par peur de représailles, c'est en toute discrétion que des enseignants, inquiets de la très probable disparition des RASED à la rentrée prochaine, manifestent leur mécontentement. « Sur les six mille postes supprimés, trois mille seront des maîtres chargés de l'aide pédagogique et des rééducateurs, s'indigne un enseignant. Les RASED ont du plomb dans l'aile car seuls les psychologues subsisteront. D'une part les aides apportées aux élèves n'auront plus lieu, d'autre part les enseignants chargés de classe seront de plus en plus seuls face aux difficultés. »
Et les enfants perturbés ?
L'annonce des suppressions de postes vient s'ajouter à une difficile mise en place de l'aide personnalisée, qui, selon une enseignante, « n'est jamais qu'un cours de soutien ». L'Éducation nationale dissocie les deux : l'aide personnalisée est un soutien pédagogique permettant une reprise, en petits groupes, du travail fait en classe quand l'aide spécialisée du RASED est un travail approfondi avec un élève.
« Mais l'aide personnalisée ne pourra pas remplacer le travail auprès d'enfants qui ont d'autres problèmes. Les enseignants membres du RASED font un travail global, avec l'élève et avec sa famille. Ils travaillent sous différentes formes pour permettre à l'enfant de s'exprimer. Dans une classe avec des effectifs en augmentation constante, cette aide ne pourra pas être apportée. » Par manque de temps, mais également de compétences, car le réseau est composé de personnels spécialisés « pour assister un enfant handicapé par exemple, ou un autre qui a des difficultés sociales, ou encore un autre qui n'aime pas aller à l'école. » « Sans les RADED, poursuit l'enseignante, les enfants perturbés auront de plus en plus de mal à s'en sortir. On peut s'attendre à une augmentation des faits de violence... »
Accueil » Grand Sud » Tarn
Publié le 07/10/2008 à 10:08 - Modifié le 07/10/2008 à 11:15 | ladepeche.fr, extrait
Castres. Il verse du white-spirit dans la bouteille du prof
Les enseignants de la Borde-Basse ont manifesté leur colère hier juste avant que le coupable ne se dénonce.
C'est un geste inconsidéré et surtout une très mauvaise blague de potache qui a mis en émoi tout le lycée de la Borde-Basse à Castres. Vendredi après-midi pendant les cours de travaux pratiques à l'atelier de « maintenance industrielle », un élève de classe Terminale bac-pro âgé de 17 ans s'est discrètement glissé dans le bureau de son professeur et a mélangé une petite quantité de white-spirit, dans la bouteille d'eau de l'enseignant.
Le proviseur du lycée Louise-Michel roué de coups
EXCLUSIF - GRENOBLE
Le proviseur du lycée Louise-Michel roué de coups
par La Rédaction du DL | le 07/10/08 à 21h07
Le proviseur du lycée technique Louise-Michel de Grenoble a dû être transporté ce mardi soir par les sapeurs-pompiers au service des urgences du CHU de Grenoble-La Tronche après avoir été molesté dans l'enceinte de l'établissement par un groupe de jeunes gens.
De l’autre côté de l’école, des enfants, heureux de rentrer chez eux
Société 7 oct. 6h51 • Libé
«On tolère moins que les enseignants soient défaillants»
Interview • Christophe Hélou, sociologue et auteur d’une enquête sur la souffrance des enseignants
Christophe Hélou, auteur avec Françoise Lantheaume de l’enquête sociologique la Souffrance des enseignants (PUF, 2008), analyse pour Libération les difficultés grandissantes du métier d’enseignant.
Les enseignants seraient-ils de plus en plus en souffrance ?
Depuis une vingtaine d’années, avec l’effet du collège unique et du lycée de masse dans les années 80, les conditions d’enseignement sont devenues plus dures. Il est plus difficile aujourd’hui d’intéresser les élèves au savoir et de tenir sa classe. A partir de 1995, on a vu apparaître dans les rectorats des dispositifs spécifiques pour les enseignants en difficulté, des cellules d’écoute ou une direction des ressources humaines avec des psychologues, des médecins du travail. C’est maintenant la norme. Mais il est difficile de dire si la souffrance est devenue plus forte ou si on l’a rendue plus réelle en mettant en place ces dispositifs. Sans doute y a-t-il un peu des deux.
Suicide
Une enseignante se pend dans une salle d’école
leparisien | 07.10.2008, extrait
Trois collègues sortent de l’établissement [de Massy] pendant la récréation. Elles sont en pleurs, sous le choc : « Je savais qu’elle n’allait pas bien », répète sans cesse l’une d’elles. Dépressive, Muriel était en arrêt maladie l’année dernière. Elle n’avait repris les cours que depuis la rentrée de septembre. Les institutrices n’ont rien dit à leurs élèves, leur parlant d’un simple malaise pour les épargner. A 16 h 35, un fourgon gris pénètre dans l’établissement pour emmener le corps de Muriel, par un accès dérobé. De l’autre côté de l’école, on entend les cris insouciants des enfants, heureux de rentrer chez eux.
Incendie criminel Collège Elsa Triolet dans le 13ème
02/10/2006, www.paris.fr, extrait
Suite à un incendie criminel perpétré dans la nuit de samedi à dimanche et qui n’a heureusement fait aucune victime, le collège Elsa Triolet situé dans le 13e arrondissement sera partiellement fermé pendant une semaine.
Le feu s’est déclaré dans le bureau des surveillants et a atteint plusieurs locaux, condamnant provisoirement l’accès des élèves à une partie de l’établissement. Ce collège, d’habitude très paisible, accueille 536 élèves et n’a connu aucune tension depuis le début de l’année.
Lutte Ouvrière n°1684 du 20 octobre 2000
Dans les entreprises
Collège Elsa Triolet Saint-Denis (93) : un avertissement
Mardi 10 octobre, la moitié des enseignants, la totalité des surveillants, des aides-éducateurs, soutenus par le personnel ouvrier étaient en grève au collège Elsa Triolet de Saint-Denis
A l'origine de ce mouvement, les phénomènes classiques de violence que connaissent les établissements des « banlieues » populaires. Nous avons voulu manifester notre solidarité avec plusieurs collègues aides-éducateurs agressés dans l'exercice de leur fonction et réclamer des moyens et un changement de politique pour faire face à une situation que tout le monde juge préoccupante. C'était aussi une grève pour manifester notre mécontentement par rapport à la façon dont l'Education nationale essaye d'étouffer les problèmes qui se posent en permanence.
Lorsque les médias avaient braqué leurs projecteurs sur les phénomènes de violence au printemps dernier, les ministres de l'Education nationale de l'époque Allègre et Royal et les médias avaient essayé de répandre l'idée que les personnels faisaient peser une chape de plomb sur les faits de violence qui se produisaient dans les établissements, et il avait fallu quelque temps pour qu'il apparaisse que le ministère exerçait des pressions sur les chefs d'établissements pour cacher ces faits.
Alors que dans le collège, la situation va en se dégradant au fil des années, on retrouve curieusement chez nos chefs d'établissements successifs le même discours d'adeptes de la méthode Coué : c'est toujours « Tout va bien », et au pire, « Tout ne va pas si mal », l'important étant sans doute de ne pas faire de vagues auprès de leurs supérieurs hiérarchiques
Quand des élèves particulièrement violents posent des problèmes, consigne leur est donnée de les garder à tout prix, car il y a très peu de places dans des structures spécialisées susceptibles de pouvoir les accueillir. De fait, quand des élèves sont renvoyés d'un établissement, on impose aux chefs d'établissements de recevoir en contrepartie des élèves renvoyés d'autres établissements. C'est ce que certains appellent se refiler le mistigri.
La crise fait plonger le pétrole
La crise fait plonger le pétrole
Source : AFP, 06/10/2008 | Mise à jour : 20:57
Les prix du pétrole ont chuté sous les 90 dollars ce soir à New York, en raison de l'aggravation de la crise financière en Europe, qui fait craindre un fort ralentissement de la demande de brut dans les années à venir.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre a fini à 87,81 dollars, en baisse de 6,07 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Il est tombé en séance à 87,56 dollars, un niveau plus vu depuis début février, et affiche désormais une chute de près de 40% par rapport à son record, à 147 dollars, atteint le 11 juillet.
Une enseignante se suicide dans une école de l'Essonne
LEMONDE.FR | 06.10.08
Une enseignante de 45 ans, mère de deux enfants, a été retrouvée pendue, lundi 6 octobre, en début d'après-midi, dans l'école Gambetta du centre-ville de Massy (Essonne). Dépressive, l'institutrice spécialisée auprès d'enfants en difficultés scolaires, qui partageait son temps entre plusieurs établissements, "a souvent été en arrêt maladie l'année dernière" précise-t-on au rectorat de Versailles. Elle n'a pas laissé de mot pour expliquer son geste.
Une collégienne de 15 ans frappe sa directrice, « un geste terrible »
NDLR : Avec ce nez cassé, je pense qu'on parlera encore de « carences éducatives » et de la défaillance « des parents ». A la suite, un point de vue d'Eva Joly sur les espaces d'infra-droit sous contrôle de l'administration ou du secteur privé.
Une collégienne de 15 ans frappe sa directrice
LEMONDE.FR | 04.10.08
Après l'agression d'une enseignante par un élève de 11 ans, le 26 septembre, une nouvelle affaire de violence en milieu scolaire, révélée samedi 4 octobre par Le Parisien, risque de faire du bruit.
Le 24 septembre, écrit le quotidien, la directrice de la section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Elsa-Triolet, dans 13e arrondissement de Paris, a été violemment frappée par une élève à qui elle avait demandé d'aller en permanence à la suite d'un retard. "Apparemment calmée, la jeune fille de 15 ans attendait l'enseignante devant son bureau. Elle l'a frappée d'un coup de poing au visage, lui cassant le nez", raconte le journal, qui précise que les pompiers ont dû intrevenir pour calmer l'élève.
Une incapacité de travail de quinze jours a été prescrite à la directrice, qui a décidé de porter plainte. Vendredi, alors qu'elle était en train de se faire opérer pour ses blessures, ses collègues ont arrêté le travail entre 10 heures et midi pour alerter sur la situation des Segpa, des établissements spécialisés dans l'accueil de jeunes en grande difficulté scolaire. L'hypothèse d'une grève est aussi envisagée, indique Le Parisien.
L'agresseuse, qui avait déjà été exclue de deux établissements pour violences, sera exclue du collège jeudi, en attendant d'éventuelles poursuites.
Violences
Une directrice de collège agressée par une élève
leparisien.fr | 04.10.2008
HIER, alors que leur collègue directrice était en train de se faire opérer pour ses blessures, les soixante enseignants du collège Elsa-Triolet, dans le XIIIe arrondissement, ont tenu à lui manifester leur soutien en arrêtant le travail de 10 heures à midi. Le 24 septembre, Jacqueline Blondeau, directrice de la section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Elsa-Triolet (XIIIe), a été brutalement agressée par une élève à qui elle avait demandé d’aller en permanence à la suite d’un retard.
Apparemment calmée, la jeune fille de 15 ans attendait l’enseignante devant son bureau. Elle l’a frappée d’un coup de poing au visage, lui cassant le nez. Une incapacité de travail de quinze jours a été prescrite à Mme Blondeau, qui a porté plainte. En attendant d’éventuelles poursuites, la jeune fille sera exclue du collège jeudi prochain, à l’issue d’un conseil de discipline.
« Une minorité d’élèves ingérables »
« C’est un geste terrible, condamne Michel Soussan, directeur de l’académie de Paris. Nous allons accompagner la directrice, y compris au niveau judiciaire. Et si elle ne se sent pas capable de revenir à Elsa-Triolet, nous lui trouverons un autre poste. »
Les enseignants, eux, ne comptent pas en rester là. Ils veulent rappeler qu’une Segpa « a pour but d’aider des élèves en grande difficulté scolaire. Pas des jeunes souffrant de graves troubles du comportement ». Pour Jérôme Anselmo, professeur d’histoire, « il y a une minorité d’élèves ingérables. L’agresseuse de Mme Blondeau avait déjà été exclue de deux établissements pour violences. Après son pétage de plombs, il a fallu l’intervention des pompiers pour qu’elle se calme… »
A l’issue d’une assemblée générale, la communauté enseignante a écrit au recteur pour demander de nouveaux effectifs et tirer la sonnette d’alarme sur la situation des Segpa à Paris. En cas de fin de non-recevoir, les professeurs d’Elsa-Triolet n’excluent pas de faire jouer leur droit de retrait ou de se mettre en grève. « Je recevrai les directeurs de Segpa la semaine prochaine », rassure le directeur d’académie. « Je suis le dossier de près et je vais demander à ce qu’on vérifie le parcours de tous les élèves inscrits en Segpa. »
Point de vue
Omerta sur les clandestins, par Eva Joly
LE MONDE | 03.10.08 | Extrait
Depuis 2003 avec l'instauration d'une politique chiffrée des expulsions, la Cimade a dû réagir. Le plus souvent dans l'indifférence générale, elle a tenté d'alerter l'opinion publique sur ce dont elle seule pouvait témoigner : la dégradation considérable de la situation des étrangers "retenus".
Mais aujourd'hui le rôle de cet organisme indépendant est menacé. En effet, cette mission répond à un marché public, qu'à l'occasion de son renouvellement, le gouvernement s'apprête à transformer en profondeur. Désormais, il n'y aura plus sur le territoire français un seul observateur à même de publier des rapports couvrant l'ensemble des sites de rétention, mais une multiplicité d'intervenants locaux.
Plus personne ne sera en mesure de relever les disparités de pratique administrative et judiciaire de la rétention sur le territoire ; et ce d'autant plus que les titulaires de ces marchés seront tenus par une clause de neutralité et de confidentialité. N'importe quelle "personne morale" pourra répondre, de l'organisme parapublic - à l'indépendance très relative à l'égard du gouvernement - à l'entreprise privée.
La rédaction de l'appel d'offres suscite le doute sur la nature de la nouvelle mission : alors que la Cimade aide activement les "retenus", les assiste pour rédiger des recours administratifs, le nouveau marché semble ne prévoir que la distribution d'un fascicule d'information "en vue de l'exercice de leurs droits". Soit un double feuillet en guise d'introduction au code des étrangers, voilà une touchante attention qui ne risque pas de rendre les retenus trop procéduriers.
Je ne veux pas prendre la défense de cette association à laquelle je ne suis liée en aucune manière, mais je veux témoigner de ce que la mission qu'elle occupait jusqu'à présent est d'une importance fondamentale. A ceux qui m'objectent qu'aucun pays européen n'est doté d'une telle structure, je réponds que la Chine et les Etats-Unis non plus ; et qu'il n'est en cette matière aucune norme supérieure à celle que nous dictent nos principes, dont le fondement doit demeurer la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Cette réforme mineure en apparence est emblématique de la perte de repères de notre pays et de sa dérive vers des pratiques toujours plus éloignées des idéaux qui l'ont fondé. Les étrangers sans papiers sont vulnérables et c'est l'honneur de notre pays que de leur garantir de pouvoir exercer réellement ce peu de droits que notre législation leur concède.
Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
Nuisances aériennes : des élus en colère au Trocadéro
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Des élus de 94 communes proches des aéroports de Roissy Charles-de-Gaulle et du Bourget ont tenu samedi matin place du Trocadéro un conseil municipal géant pour un vote solennel contre les vols de nuit.
«Avec cette manifestation d'un nouveau genre, c'est un signal fort que nous souhaitons faire passer aux pouvoirs publics afin qu'ils nous aident à réduire les nuisances sonores dans un premier temps et pour arriver à plus long terme à un arrêt total des vols de nuit», a expliqué Alain Péri, porte-parole de l'Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar).
Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Un professeur d'un collège de l'Aisne, placé quelques heures jeudi en garde à vue à la suite d'une plainte d'un de ses élèves qui l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, a été retrouvé pendu à son domicile vendredi, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.