Catégorie: Les infiltrés
« Hausser les épaules »
NDLR : Une piste de réflexion intéressante, « laisser faire, laisser dire, et hausser les épaules ». C'est assez ce qui s'est passé début mars dernier, à la cour d'appel de Versailles. En effet, j'aurai un moment pu saisir une opportunité et reprendre à nouveau la parole pendant quelques minutes. Mais j'y ai très simplement renoncé, un peu comme quelques 6 mois plus tôt, en cassation. Pour ce que cela pouvait changer... J'aime bien La Croix du jour, ces idées d'« illusion du tout possible » quand il est question de « multiplicités de modèles » et alors que je me suis très longtemps plaint de lettres de cachets, m'intéressant par ailleurs à la diversité culturelle. Dans le Monde du 21, pas mal aussi : « Les chinois victimes d'une mémoire très sélective ». Le Canard du jour est une perle mais la palme du grotesque est certainement à décerner au Parisien pour ses feuilles consacrées aux maisons de retraite et au bien-être du 3ième âge. Je ne suis plus assez croyant, c'est évident.
Libé du 20 mai, « Le cri de lèse-majesté »
Aux assises : « j'ai donné beaucoup d'éléments à la police »
NDLR : Voir aussi L'avocat, le juge et la déontologie. J'avais moi même donné et communiqué beaucoup d'éléments aux travailleurs sociaux, à la police ainsi qu'aux juges de mon secteur, à certains ministères et « autorités » diverses aussi. Réponses d'alors : « la justice est saisie ». Réponse récente des juges de mon secteur : « oubliez, brûlez vos dossiers, changez de discours », « faites vous mieux conseiller ». Voir également La balance extérieure du commerce. Les feuilles que je ramasse ces derniers temps sont des plus éclairantes ; j'attends maintenant de découvrir le contenu du Canard de la semaine, il remet le couvert.
Le Parisien du 19 mai
Société
Plus d’un Français sur deux redoute la maison de retraite
Le Parisien | 20.05.2009, 07h00, extrait
L’image des maisons de retraite ne cesse de se dégrader. Selon un sondage exclusif, seuls 39 % des Français ont confiance dans ces établissements. De nouvelles solutions arrivent…
On a beau y installer des consoles de jeux, y promouvoir la bientraitance et y tourner de touchants documentaires sur « l’amour au grand âge », la sauce ne prend pas. L’image des maisons de retraite, en France, continue de se détériorer. Pis, selon le 5e baromètre TNS Sofres, « Les Français et le grand âge », présenté ce matin par la Fédération hospitalière de France et dont nous publions en exclusivité les principaux résultats, 39 % seulement des personnes sondées conservent leur confiance aux établissements pour personnes âgées dépendantes.
Elles étaient encore 53 % il y a cinq ans, pourtant juste après la canicule.
Que s’est-il passé pour que l’opinion bascule ainsi dans la défiance ? Des émissions en caméra cachée, telles que « les Infiltrés », diffusée le 22 octobre dernier, sont passées par là… Mais pas seulement. Après la prise de conscience horrifiée de la réalité du « grand âge », le temps de la réaction semble venu chez beaucoup de Français. Pour ceux qui sont encore épargnés, c’est « jamais je ne finirai mes jours comme ça ». Pour les autres deux Français sur trois ont un proche dépendant , c’est le poing sur la table. L’exigence d’une meilleure prise en charge, plus respectueuse, moins onéreuse.
Société
D’autres solutions se développent
Le Parisien | 20.05.2009, 07h00, extrait
Cohabiter sans se gêner. Prendre chez soi son parent âgé ne sera probablement jamais facile à Paris, faute de place, mais ailleurs, cela peut redevenir une solution. A condition de l’organiser et de le combiner avec des accueils de jour en institution (pour souffler). La secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, a annoncé un crédit d’impôts pour financer les travaux de transformation d’une pièce de sa maison en studio indépendant adapté. Certains offices HLM (Batigère en Lorraine) repensent aussi leurs immeubles pour favoriser cohabitation intergénérationnelle et échanges. On commence à voir des personnes âgées se regrouper d’elles-mêmes, entre amis, comme les Babayagas à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Vieillir en Tunisie. C’est très nouveau mais l’idée est là : pourquoi finir ses jours enfermé sous la pluie alors qu’on peut se faire bichonner au soleil pour pas cher ? Sont ainsi en train de naître, en Tunisie ou au Maroc, des hôtels médicalisés prêts à accueillir toute l’année des seniors un peu fatigués. « On vise une population qui peut encore prendre l’avion, des pionniers qui n’ont pas trop d’attaches en France », explique le docteur Jean-Pierre Delestang, qui vient d’ouvrir le premier « resort » médical à Hammamet, dans l’aile d’un grand hôtel. « Il y a la plus-value du cadre, du soleil, du service hôtelier, avec un modèle de soin à la française. » Gériatres ou dentistes formés en France, l’hôpital de Tunis pas loin en cas de pépin, massages et thalasso comme spécialité locale… Et ça ne coûte « que » 1 380 € par mois, 1 710 € si la personne est dépendante.
Saint-Angeau : le personnel des jonquilles s'estime « sali »
Voir également Le travail social contre qui ?
Revoir aussi Le procès Megel ou l'anti-Outreau ainsi que Le merveilleux de l'assistance éducative
Côtes-d'Armor
Protection de l'enfance. Les associations seront plus écoutées
8 avril 2009 - Le Télégramme
Huit associations du département contribuant à la protection de l'enfance ont signé, lundi, une charte avec le conseil général des Côtes-d'Armor. L'institution reconnaît ainsi «leur contribution au traitement des besoins sociaux et médico-sociaux.» S'il ne s'agit que d'une déclaration de principes et de valeurs communes, cette charte fait de chaque association oeuvrant auprès des enfants en difficulté un interlocuteur à part entière du conseil général, responsable du dispositif deprévention et protection de l'enfance. «Les associations sont porteuses des problèmes que peuvent rencontrer les enfants, estime Guillaume Rouxel, président du centre éducatif Beauvallon. Nous avons une légitimité et souhaitons être plus impliqués dans la réflexion.» La fondation d'Auteuil Bretagne, la maison d'enfance L'Envol, l'Association pour la réalisation d'actions sociales spécialisées (Arass), Cap Aventures, Émeraude ID, Extra Balle et les Enfants du Manoir ont également signé cette charte. Ils s'engagent ainsi à respecter une transparence totale du fonctionnement de leurs établissements, en particulier par rapport aux risques de maltraitance.
Département, Rodez
La gauche critique sur la protection de l'enfance
Midi Libre, vendredi 10 avril 2009
Une attaque en règle en suit une autre, en ce moment, du côté de l'opposition du conseil général. Après Stéphane Bultel et sa découpe au couteau du bilan de Jean-Claude Luche après un an de, présidence, puis la montée au créneau de conseillers contre la politique menée dans le domaine de l'accueil de malades Alzheimer, c'est à présent le fonctionnement de l'aide sociale à l'enfance qui est dans la ligne de tir.
Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite
de William Rejault, éditions Privé (9 avril 2009)
Les faits du jour en région
SAINT-ANGEAU: LE PERSONNEL DES JONQUILLES S’ESTIME «SALI»
Charente Libre, le 7 avril 2009
Ils n’ont pas du tout la même histoire à raconter. Et tiennent à le faire savoir. Une vingtaine d’employés sur les quarante-quatre de la maison de retraite Les Jonquilles de Saint-Angeau se sont réunis hier après-midi au sein de l’établissement. Parce qu’ils se sentent «salis» par la plainte déposée pour harcèlement moral par six anciens membres des Jonquilles contre l’établissement et le directeur-fondateur Jacky Préau-Guilloteau (lire CL d’hier).
Les infiltrés, mouvements sectaires
Les infiltrés, mouvements sectaires
Mercredi 17 décembre à 22h45
Ces gourous qui nous manipulent
Manipulés, isolés, escroqués… En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient sous l’emprise de groupes sectaires. Ces multiples organisations promettent toujours la même chose : le bonheur absolu, un épanouissement de tous les instants, de nouveaux pouvoirs, une harmonie totale… En somme, une nouvelle vie. Derrière ces promesses se cachent souvent de bien douloureuses méthodes : Escroquerie, déstabilisation mentale, traitement douteux, abus de confiance… Autant de dérives sectaires qui, aujourd’hui, toucheraient de plein fouet plusieurs milieux dont le monde paramédical. Leur cible principale : les enfants. Plus troublant encore : ces thérapeutes qui inventent de faux traumatismes soit disant vécus dans l’enfance. Des psychothérapies sauvages aux conséquences souvent désastreuses. Il s’agit là du « syndrome des faux souvenirs induits », un nouveau phénomène qui touche de nombreux pays. Pour mener l’enquête, l’une de nos journalistes s’est infiltrée au sein de plusieurs mouvements à caractère sectaire. Pendant plusieurs mois, elle a évolué dans ces milieux clos, là où les caméras sont rarement les bienvenues.
Sur France 2, les vidéos intégrales.
PJJ : la fin des illusions
01/11/2008 / PJJ : la fin des illusions
Suite prévisible des lois du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance et la prévention de la délinquance, l’exception française qui autorisait le juge à confier à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des mineurs en danger et des jeunes majeurs, devrait prochainement disparaître. En effet, sans attendre les conclusions de la commission Varinard chargée de proposer une réforme de l’ordonnance du 2 février 1945, une note budgétaire du 5 septembre, suivie de recommandations diverses, précise que l’activité au civil de la PJJ devra tendre vers un objectif de 0 % fin 2011. D’ailleurs dès à présent, on peut noter que dans le budget de la Justice pour 2009 les crédits consacrés aux mineurs délinquants sont en hausse de 18 %, tandis que l’enveloppe dévolue aux mineurs en danger est diminuée de 40 %. Bien évidemment, cette évolution suscite les plus vives protestations de la plupart des organisations syndicales et professionnelles de la Justice, soucieuses de préserver le rôle préventif et éducatif de leurs personnels. Cependant, le mouvement paraît irréversible, car personne ne peut ignorer que Bercy ne fait que décliner sur le plan budgétaire, le souci de clarification du législateur, confiant aux conseils généraux un monopole de fait en matière de protection de l’enfance.
De source Le Journal de L'action Sociale, NUMÉRO 131 / NOVEMBRE 08
LE MOIS DU SOCIAL
Mouvements de troupes • Obamania : gare aux contrefaçons ! • Bientraitance ? : changer de discours • ARS : quand trop de sanitaire tue la santé • PJJ : la fin des illusions • Décentralisation : le Jas brouille les cartes • Chiffre du mois • Carton vert • Carton rouge
01/11/2008 / Bientraitance : changer de discours
Valérie Létard, secrétaire d’État chargée de la Solidarité, devrait parler plus souvent. À la suite du reportage diffusé dans l’émission “Les infiltrés” sur France 2 le 23 octobre, elle n’a pas hésité à relever que l’établissement en cause était bien loti en moyens, et que le problème de la maltraitance aux personnes âgées relevait donc de causes multiples. D’ailleurs, depuis lors, ses préconisations mettent non seulement l’accent sur le contrôle de tous les établissements quelle que soit leur notoriété, mais aussi sur la formation à la bientraitance qui devra faire l’objet d’une attention particulière des organismes tutélaires. Une première étape dans un processus qui pourrait mener à une remise en cause de la prégnance de l’option gestionnaire sur l’option managériale dans les Ehpad. Ce qui pourrait aboutir à recentrer la question de la bientraitance non plus sur des ratios de personnel, mais sur la qualité du projet d’établissement, sur l’animation des ressources humaines, sur la capacité de l’ensemble de l’équipe à faire prévaloir la personne sur la chose.
Maison de retraite épinglée : les explications du ministère
Maison de retraite épinglée : les explications du ministère
lefigaro.fr avec AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 15:04
L'établissement, filmé par France 2 en caméra cachée «allait bientôt fermer» assure Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité. Une enquête est ouverte pour «violences habituelles sur personnes vulnérables».
Maltraitance : l'AD-PA demande « une analyse sérieuse de la situation » ?
Maltraitance personnes âgées: l'AD-PA "solidaire" des personnels et résidents
LEMONDE.FR avec AFP 23.10.08 | 16h40
L'AD-PA (directeurs d'établissements pour personnes âgées et services) témoigne "sa solidarité au personnel et aux résidents" de l'établissement filmé à son insu dans un reportage sur France 2 montrant des actes de maltraitance, a affirmé son président à l'AFP.
Sans nier la gravité des situations de maltraitance, le président de l'association Pascal Champvert affirme que "c'est trop facile de jeter en pâture un établissement sans avoir fait une analyse sérieuse de la situation".
Après l'émission "les infiltrés" diffusée sur France 2 mercredi, la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard a annoncé jeudi que "les services de l'Etat avaient identifié la maison de retraite" mise en cause, au sujet de laquelle elle envisage l'ouverture d'une enquête judiciaire et administrative.
Le SNJ demande l'arrêt de l'émission « Les Infiltrés »
PARIS (AFP) — Le syndicat de journalistes SNJ de France 2 demande mercredi dans un communiqué l'arrêt de l'émission "Les infiltrés", dont le principe consiste à envoyer un journaliste incognito sur un lieu d'enquête pour mieux l'observer.
Le syndicat réagissait ainsi à la polémique déclenchée par le premier numéro du magazine, dans lequel les journalistes de France 2 ont filmé en caméra caché les abus dont sont victimes les résidents d'une maison de retraite.
Tout en reconnaissant qu'"il est possible de recueillir des informations par des moyens détournés quand il n'y a aucune possibilité de faire autrement", le syndicat estime qu'il ne peut s'agir que d'"exceptions".
"Bâtir un concept d'émission sur des exceptions est à la fois dangereux et choquant", écrit le SNJ.
Le syndicat souligne notamment que "de nombreux contentieux peuvent surgir du fait que les personnes mises en cause, même +floutées+ peuvent être reconnues dans leur entreprise, leur entourage et ainsi se retrouver dans des situations très préjudiciables".
"Pour toutes ces raisons, le SNJ demande à la direction de France 2 de cesser ces émissions", conclut le communiqué.
Le Synerpa (syndicat national de maisons de retraite privées) s'est insurgé mardi contre les "dérives journalistiques tendant à faire croire que les pratiques de maltraitance sont une généralité dans les maisons de retraite", à propos de l'émission "Les infiltrés" (France 2).
L'émission, qui doit être diffusée mercredi à 22H35, est consacrée à la maltraitance en maisons de retraite et présente en caméra cachée des images de "maltraitance passive", telles celles de soignants qui brusquent les résidents et menacent de les attacher, des personnes âgées laissées nues dans leur chambre, d'autres qui n'ont pas reçu de soin depuis deux semaines, ou encore abandonnés devant la télévision.
"La maltraitance existe, certes, nous le savons et nous la condamnons au quotidien", réagit le Synerpa dans un communiqué, "mais il est important de rappeler les efforts importants entrepris depuis plus de dix ans par les professionnels, afin que les ratios d'encadrement soient améliorés, le personnel formé et les pratiques de soins encadrées".
Caméra cachée : la fin justifie-t-elle les moyens ?
Caméra cachée : la fin justifie-t-elle les moyens ?
LEMONDE.FR | 15.10.08 | Extrait
Un nouveau type d'émission va débarquer sur les écrans de France 2 mercredi 22 octobre. Diffusée en deuxième partie de soirée, "Les infiltrés", présentée par David Pujadas, traite d'un sujet de société en caméra cachée afin de "montrer ce qui est censé rester secret. Secret parce qu'interdit, malhonnête ou moralement discutable", selon la société de production Capa qui réalise les sujets. Sept numéros sont prévus : le premier sera consacré à la "maltraitance ordinaire" en maison de retraite, le second au travail dissimulé en France. Quant aux autres, motus et bouche cousue.