Catégorie: Polémique et société
Le rase-mottes des polémiques
Le rase-mottes des polémiques
Patrice Bertin - Hier, 20:18 - Un son ou un texte à lire sur France Info, extrait
A première vue, comme disait un vieux sage nommé Chirac qui soit dit en passant adorait passer Noel en Egypte, « les emmerdes ca vole toujours en escadrille ». Et l’actualité des vacances aéroportées de M Fillon et Mme Alliot Marie donne un relief singulier à cette boutade.
65% des Français derrière les magistrats
NDLR : Qu'est ce que ça doit faire mal....
65% des Français derrière les magistrats
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 18:42
Soixante-cinq pour cent des Français soutiennent le mouvement de protestation des magistrats provoqué par les déclarations de Nicolas Sarkozy mettant en cause la justice dans l'affaire Laetitia, selon un sondage BVA pour 20 Minutes à paraître demain.
Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes, tandis que la quasi-totalité des tribunaux a décidé de renvoyer les audiences non urgentes, dans un mouvement de colère sans précédent dans la magistrature.
Selon l'enquête BVA, 65% des Français trouvent "ces grèves et ces manifestations de magistrats" justifiées (39% "tout à fait justifiées", 26% "plutôt justifiées"). 34% estiment qu'elles ne sont pas justifiées (15% "pas du tout", 19% "pas vraiment"). 1% ne se prononce pas.
"Dans le bras de fer engagé avec les juges, et dans l'émotion suscitée par la mort" de Laetitia Perrais, "Nicolas Sarkozy pouvait espérer gagner la bataille de l'opinion. Il n'en est rien", commente l'institut BVA.
La presse satirique survit difficilement
170 tribunaux sur 195 votent le renvoi
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 12:32
La quasi totalité des tribunaux et cours d'appel français, soit 170 sur un total de 195, ont voté un renvoi des audiences non urgentes, a annoncé mercredi l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui appelle à une poursuite du mouvement jusqu'à lundi.
La presse satirique survit difficilement
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 11:35, extrait
Zélium, mensuel dont le premier numéro sort vendredi, espère s'imposer et vivre de la veine satirique : un pari osé dans un genre où après de nombreuses disparitions, les plus courageux tiennent le coup grâce au bénévolat et en s'appuyant sur de petites communautés de lecteurs. Récemment, plusieurs titres ont mis la clé sous la porte - Le Plan B, Siné Hebdo, La Mèche et Kamikaze -, incapables de se faire une place aux côtés des deux "historiques" de la presse satirique, Le Canard Enchaîné et Charlie Hebdo, journaux installés avec des dizaines de salariés.
Sarkozy demande aux ministres de «privilégier la France» pour leurs vacances
AFP, 9/02/2011 | Mise à jour : 10:50
Nicolas Sarkozy a demandé aujourd'hui à ses ministres de désormais "privilégier la France" pour leurs vacances et de soumettre à l'approbation du premier ministre leurs invitations à l'étranger, selon un communiqué de l'Elysée.
"Les invitations à l'étranger seront autorisées par le premier ministre en accord avec la cellule diplomatique de la présidence de la République pour examiner leur compatibilité avec la politique étrangère de la France", a déclaré M. Sarkozy lors du Conseil des ministres. Les modalités de ces voyages à l'étranger "seront examinées par le secrétariat général du gouvernement, qui les autorisera ou les interdira", a ajouté le chef de l'Etat selon un communiqué de l'Elysée.
Le premier ministre François Fillon devait faire aujourd'hui devant le Conseil des ministres une communication sur la "prévention des conflits d'intérêt". Après la polémique sur les vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie, le premier ministre a été à son tour montré du doigt pour avoir utilisé un avion du gouvernement égyptien et avoir été hébergé aux frais du régime de Hosni Moubarak pendant ses vacances de Noël en Egypte. Le chef de l'Etat, qui a refusé lundi de s'exprimer depuis Varsovie sur la controverse visant Mme Alliot-Marie, doit participer jeudi soir à une émission sur TF1.
Tentative de suicide: décès du garçon
Le Figaro, 09/02/2011 | Mise à jour : 11:51
Le garçon de 11 ans qui a tenté de se suicider hier au domicile familial à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, et a été transporté dans un état critique à l'hôpital, est mort, révèle BFM TV.
Sa mère l'avait découvert pendu vers 18 heures, alors qu'elle rentrait à son domicile.
Transporté à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), il avait été plongé dans un coma artificiel.
La tentative de suicide pourrait être liée aux résultats scolaires de l'enfant, qui est fils unique, a rapporté la source préfectorale.
Son geste survient après la mort dramatique en janvier de deux enfants: une fillette de 9 ans par défenestration près de Lyon et un garçon de 11 ans par pendaison ans dans le Jura. Selon la famille de ce dernier, il ne s'agissait pas d'un suicide mais de la conséquence tragique du "jeu du foulard".
MAM : « La polémique, ça suffit ! »
NDLR : Que dire ou penser alors de quelques « erreurs de plume » dans des arrêts de cour d'appel ? Parlant de juges, j'ai fini par employer le mot mythographe. Aujourd'hui, et alors que Versailles a été cassé, on me répondra peut être encore que c'était sans grande importance, que ces arrêts semblaient probablement être très bien motivés.
Infos > Politique
"Un acte réel de déstabilisation de l'Etat"
Par Europe1.fr
Publié le 8 février 2011 à 15h56
Mis à jour le 8 février 2011 à 15h56
Lors de la séance des questions au gouvernement mardi à l'Assemblée nationale, plusieurs députés PS ont violemment interpellé le chef de l'Etat et le gouvernement sur les suites données à l'affaire Laëtitia. "Vous n'êtes pas comptable, Monsieur Le premier ministre, de l'émotion ressentie lors du meurtre de Laëtitia" a lancé Jean-Yves Le Bouillonnec , député PS du val-de Marne, ajoutant que les propos du président (sur la justice nldr) "ont constitué aux yeux de de tous ceux qui les visaient un acte réel de déstabilisation de l'Etat".
Le premier ministre n'étant plus présent dans l'hémicycle, c'est le ministre de la Justice Michel Mercier qui a répondu. "Le président est le garant de du fonctionnement régulier des institutions de la République. Lorsqu'il porte l'émotion du pays face à un meurtre affreux est dans son rôle", a-t-il souligné face aux députés.
Infos > France
Pas de mandat d’arrêt contre Tony Meilhon
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 8 février 2011 à 13h11
Mis à jour le 8 février 2011 à 15h46, extrait
La mention d’un mandat d’arrêt dans le PV du meurtrier présumé de Laëtitia résulte d’une erreur.
Nouveau rebondissement concernant le cas de Tony Meilhon, le meurtrier présumé de Laëtitia. Selon le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, le rédacteur ayant rédigé le procès-verbal de gendarmerie, avant l'enlèvement de la jeune fille, a fourni une mauvaise information, en mentionnant l'existence d'un mandat d'arrêt contre lui.
"Une simple erreur de plume"
"L'évocation erronée dans un procès verbal de synthèse (...) établi le 19 janvier 2011" par la section de recherche de la région des pays de Loire, "de l'existence 'd'un mandat d'arrêt en date du 13 décembre 2010 délivré par le TGI de Nantes' résulte d'une simple erreur de plume du rédacteur, sans aucune incidence dommageable sur le plan de la procédure", a assuré Xavier Ronsin dans un communiqué.
"Des dysfonctionnements"
Une révélation supplémentaire qui met en cause les propos de l’avocat de la famille biologique de Laetitia. Me Olivier Metzner évoquait lundi l'existence d'un mandat d'arrêt. Mardi, il a dénoncé des "dysfonctionnements". "Monsieur le procureur entend-il par là qu'un procès-verbal officiel figurant dans une procédure pourrait ne pas correspondre à la vérité et qu'ainsi toute la procédure pourrait être remise en cause?" s'est interrogé Me Metzner dans un communiqué. "C'est dire la grande qualité de l'enquête", déplore-t-il. Selon lui, "la famille biologique attend avec impatience les mesures qu'entend prendre le procureur suite à ces dysfonctionnements".
MAM: "La polémique, ça suffit!"
Par LEXPRESS.fr, publié le 08/02/2011 à 16:19, mis à jour à 16:38, extrait
Michèle Alliot-Marie s'est à nouveau défendue sur ses vacances tunisiennes à l'Assemblée ce mardi. François Fillon a par ailleurs reconnu avoir utilisé un avion du gouvernement égyptien.
Magistrats : Sarkozy a le soutien des UMP
NDLR : Oui, qu'en aurait-on pensé, s'il avait pudiquement tourné la tête ?
Magistrats: Sarkozy a le soutien des UMP
AFP, 08/02/2011 | Mise à jour : 15:00
Le patron des députés UMP Christian Jacob a indiqué aujourd'huique le groupe UMP à l'Assemblée nationale avait exprimé son "soutien unanime" au président Nicolas Sarkozy dans la polémique qui l'oppose aux magistrats sur l'affaire Laetitia. Lors de leur réunion hebdomadaire, à huis clos, les députés UMP ont été nombreux à prendre la parole pour appuyer la position du chef de l'Etat et exprimer leur "soutien unanime", a déclaré M. Jacob à la presse.
"Il faut revenir aux faits. Les faits, c'est qu'on a une jeune fille de 18 ans qui a été assassinée, qui a vraisemblablement été violée, qui a été dépecée dans des conditions abominables. On peut aussi attendre de la part des magistrats un peu de compassion pour les parents et pour la famille !", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, qu'est-ce que l'on aurait dit si le président de la République avait pudiquement tourné la tête et fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre (...) Le président de la République est parfaitement dans son rôle. Ce n'est pas une attaque en règle contre les magistrats", dont "l'attitude n'est pas comprise par l'opinion publique", a poursuivi M. Jacob.
Pendant la réunion de groupe, le Premier ministre François Fillon a de nouveau qualifié de "réaction excessive" la protestation des magistrats. Plusieurs députés UMP ont pris la parole, dont Yves Nicolin qui a affirmé que, dans le courrier adressé par les lecteurs au quotidien Le Progrès, "neuf lettres sur dix sont favorables à Nicolas Sarkozy".
Fillon juge la réaction des magistrats « excessive »
NDLR : Je suis assez d'accord avec Marc Trévidic. 959 réactions, déjà ? C'est rare, tout à fait exceptionnel.
L'UMP vole au secours de MAM
AFP, 07/02/2011 | Mise à jour : 19:52 Réactions (25), extrait
La direction nationale de l'UMP a apporté aujourd'hui son soutien à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, face aux appels à la démission de la gauche et à l'embarras de la droite, sur fond de polémique autour de ses vacances privées en Tunisie. "Jean-François Copé et l'UMP soutiennent la ministre des Affaires étrangères dans la tourmente qu'elle affronte", a déclaré l'entourage du secrétaire général Jean-François Copé, interrogé par l'AFP sur les difficultés de la chef de la diplomatie française qui embarrassent la droite et l'exécutif.
Fillon juge la réaction des magistrats «excessive»
Mots clés : Justice, Magistrats, grève, France, Nantes, Nicolas Sarkozy, Michel Mercier, François Chérèque, USM, SM
Par Flore Galaud
Le Figaro, 07/02/2011 | Mise à jour : 19:22 Réactions (959), extrait
La haute hiérarchie est même sortie de sa réserve habituelle : la conférence des premiers présidents des cours d'appel (qui regroupe les 35 chefs de cour) a en effet mis en garde vendredi contre la tentation «de reporter sur les magistrats et les fonctionnaires (…) la responsabilité» du fonctionnement des tribunaux.
Fillon reste ferme
Car pour les professionnels de la justice, les seules défaillances dans le suivi de Tony Meilhon sont liées au manque de moyens de la juridiction nantaise, dont les responsables avaient à plusieurs reprises informé qu'ils avaient des dizaines de dossiers en attente. Sur France Info, lundi matin, Marc Trévidic, le juge antiterroriste qui préside l'Association française des magistrats instructeurs a estimé que Nicolas Sarkozy était un «multirécidiviste» dans ses attaques contre les magistrats et que sa politique en matière de justice n'était «que du pipeau». Interrogé dans Libération, le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, a de son côté expliqué voir dans cette mise en cause présidentielle «une espèce de point d'orgue à toutes les attaques dont le corps judiciaire a fait l'objet au cours de ces dernières années».
La révolte est assez inédite. Si les tensions entre les magistrats et Nicolas Sarkozy ne datent pas d'hier, jamais la mobilisation n'a semblé aussi forte. D'autant que l'exécutif ne semble pas prêt à lâcher du lest. A l'issue d'une réunion avec Michel Mercier et Brice Hortefeux, François Fillon a estimé lundi en fin d'après-midi que la réaction des magistrats était «excessive» et qu'elle risquait d'être mal comprise des Français. Le premier ministre a lui aussi promis de sanctionner les juges qui se seraient rendus coupables de négligence dans le suivi du meurtrier présumé de Laëtitia. «Il était prévu qu'il (Tony Meilhon) soit suivi par un service de probation. Il ne l'a pas été. C'est un dysfonctionnement et ce dysfonctionnement est suffisamment grave dans ses conséquences pour le gouvernement ne puisse accepter de s'en tenir là», a jugé François Fillon.
Laetitia : la LDH accable Sarkozy
Le réseau informatique du Nasdaq infiltré
AFP, 05/02/2011 | Mise à jour : 22:53, extrait
La Bourse électronique américaine Nasdaq a reconnu aujourd'hui que son système informatique avait été infiltré et que cette intrusion faisait l'objet d'une enquête des autorités américaines.
"Dans le cadre de nos contrôles de sécurité routiniers, nous avons détecté des fichiers suspects sur nos serveurs aux Etats-Unis [...] et nous avons conclu que notre logiciel en ligne Directors Desk avait été potentiellement touché", indique la société Nasdaq OMX dans un communiqué.
Laetitia: la LDH accable Sarkozy
AFP, 05/02/2011 | Mise à jour : 16:03
La Ligue des droits de l'homme, indignée par les récentes déclarations du président Nicolas Sarkozy violant le principe de la présomption d'innocence dans l'affaire Laetitia, demande dans un communiqué que soit mis fin à "l'impunité présidentielle en la matière".
"Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s'assurer qu'il sera suivi par un conseiller d'insertion, c'est une faute", avait déclaré jeudi Nicolas Sarkozy à Orléans.
"Il vient de qualifier la personne arrêtée dans l'affaire du meurtre de la jeune Laetitia de 'présumé coupable', en répétant volontairement cette qualification qui annule toute différence entre interrogatoire policier et condamnation judiciaire", relève la LDH. Le président de la République "viole délibérément l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui garantit constitutionnellement la présomption d'innocence, c'est-à-dire le droit à être jugé dans des conditions conformes à l'état de droit et non désigné publiquement à la vindicte populaire", écrit la LDH.
"Dans toute autre démocratie, un tel comportement serait considéré comme incompatible avec l'exercice de responsabilités politiques au plus haut niveau de l'Etat", poursuit la LDH dans ce communiqué intitué "un délinquant constitutionnel récidiviste", en référence notamment aux affaires Colonna/Erignac et Villepin/Clearstream.
Laëtitia : l'USM appelle à un report des audiences dans toute la France
Editorial du "Monde"
La récidive : émotion, urgence, impuissance
LEMONDE | 02.02.11 | 13h32, extrait
Les faits divers dramatiques marquent l'opinion et soulèvent l'indignation, surtout quand ils sont commis par des récidivistes dont la société n'a pas su se protéger. La mort de Laetitia Perrais, 18 ans, disparue à Pornic (Loire-Atlantique) le 18 janvier et dont le corps démembré a été retrouvé le 1er février l'a, une nouvelle fois, confirmé.
L'émotion est d'autant plus vive que le chef de l'Etat a fait de ces affaires criminelles une affaire personnelle. Au ministère de l'intérieur, à partir de 2002, et plus encore à l'Elysée, depuis 2007, Nicolas Sarkozy n'a pas eu de gestes assez forts pour exprimer sa compassion envers les victimes et leurs familles, ni de mots assez durs ("des monstres en liberté") pour dénoncer ces criminels et promettre qu'il ferait tout pour les empêcher de nuire.
Laëtitia : l'USM appelle à un report des audiences dans toute la France
LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.11 | 16h27 • Mis à jour le 04.02.11 | 14h45, extrait
La colère des magistrats prend de l'ampleur. Alors qu'un mouvement de grève s'est lancé à Nantes, l'Union syndicale des magistrats (USM), syndicat majoritaire, appelle vendredi 4 février à un report de toutes les audiences en France jusqu'au 10 février, après les déclarations de Nicolas Sarkozy sur l'affaire Laëtitia, a indiqué à la presse Nicolas Léger, son secrétaire national.
Leur grief : les nouvelles mises en cause des magistrats et policiers formulées, jeudi, par Nicolas Sarkozy, qui a demandé des sanctions contre ceux qui avaient géré le dossier de Tony Meilhon, suspecté d'avoir tué cette jeune fille, retrouvée morte mardi.
Flammarion réplique aux sites qui diffusent le Goncourt
A la Une > Livres
Flammarion réplique aux sites qui diffusent le Goncourt
LEMONDE | 27.11.10 | 14h40 • Mis à jour le 27.11.10 | 14h40, extrait
Les éditions Flammarion ont annoncé, vendredi 26 novembre, qu'elles allaient engager des démarches juridiques contre les sites qui proposent en libre accès La Carte et le territoire, de Michel Houellebecq. L'éditeur a précisé qu'il commencerait "par une mise en demeure". Cette action vise en particulier le blogueur Florent Gallaire, qui offre le livre en PDF. Teresa Cremisi, PDG de Flammarion, explique que "cette version est en ligne depuis un mois, mais, récemment, il a fait de la publicité sur son blog".
Redevance TV: ordinateurs et tablettes numériques finalement épargnées
Le 26 novembre 2010 à 11:27, Silicon.fr, extrait
Faute de préparations abouties, l'amendement de Philippe Marini visant à taxer les ordinateurs et tablettes capables de capter les programmes de télévision n'a pas été retenu. Pour le moment.
Google s'offre un spot de publicité sur TF1
Mots clés : google, bienvenue chez les chtis, publicité, FRANCE
Par Paule Gonzales
Le Figaro, 26/11/2010 | Mise à jour : 22:32, extrait
Le moteur de recherche a dépensé 300.000 euros pour être présent avant la diffusion des «Ch'tis» dimanche soir.
Votre semaine d'actu: Sarkozy off, Pulvar out et préservatif pour le pape
Par LEXPRESS.fr, publié le 27/11/2010 à 09:00, extrait
Trois sujets d'actualité en trois commentaires: le président s'agace, Audrey Pulvar quitte son émission parce qu'elle est la compagne d'Arnaud Montebourg et Benoît XVI parle préservatif.
Lapsus : Sarah Palin répond sur Facebook
International
12 points de suture pour Obama, blessé lors d'une partie de basket
Le Parisien | 26.11.2010, 21h30 | Mise à jour : 22h05, extrait
Mais où le président des Etats-Unis avait-il la tête ? Vendredi, Barack Obama s'est laissé surprendre par le coude d'un adversaire lors d'une partie de basket. Résultat : une blessure à la lèvre et 12 points de suture pour guérir la plaie.
L'incident s'est produit en matinée alors que le président des Etats-Unis s'adonnait à une partie de son sport favori avec des amis et des membres de sa famille à Fort McNair, une base militaire de la banlieue de Washington où Obama se rend souvent le week-end pour jouer au basket.
Médias et People
Houellebecq gratuit sur Internet, Flammarion attaque
Le Parisien | 26.11.2010, 22h35 | Mise à jour : 23h02, extrait
Le lauréat du dernier prix Goncourt victime d'un attentat numérique ? C'est ce que semble penser Flammarion, la maison d'édition de Michel Houellebecq qui s'insurge contre l'initiative de Florian Gallaire, un blogueur-juriste spécialiste des logiciels libres. Sur son blog, le mordu de droit numérique a en effet mis en ligne gratuitement «la Carte et le territoire», opus pour lequel l'auteur a décroché le prestigieux prix littéraire.
NEWS TV
Geneviève de Fontenay : "J'ai le soutien du peuple !"
Télé Loisir - dimanche 21 novembre 2010 à 13h55, extrait
A deux semaines de son élection de Miss Nationale, Geneviève de Fontenay est confiante. Le mastodonte Endemol ne lui fait pas peur puisqu'elle reste convaincue d'avoir le soutien des Français. Cette semaine, c'est confessions sur le divan pour Geneviève de Fontenay ! Le magazine Télé Loisirs a rencontré la dame au chapeau à quelques jours de son élection Miss Nationale. Rendez-vous fixé au 5 décembre, lendemain de l'élection Miss France qui appartient aujourd'hui à Endemol. Geneviève fait de la résistance, persuadée d'avoir choisi la bonne voie. Mais elle n'est certainement pas la plus facile...
Cette semaine dans "Télé top matin"
Jean-Luc Delarue pourra-t-il revenir à la télé?
le 26 novembre 2010, 09h55 - Télé top matin
Jean-Luc Delarue critiqué par les fabricants de camping-car
Jeudi 18 Nov 2010 - 12:11 - Voici
Lapsus: Sarah Palin répond sur Facebook
AFP, 26/11/2010 | Mise à jour : 19:36
Sarah Palin, figure des ultra-conservateurs américains, a lancé une contre-attaque sur sa page Facebook visant ceux qui ont stigmatisé ses récents lapsus et erreurs de langage, et où elle affirme que le président Barack Obama lui-même est coutumier du fait.
"Ils ne peuvent résister à la tentation de faire les gros titres sur une simple erreur de mot", lance sur le réseau social Sarah Palin, récemment épinglée pour un lapsus où elle a affirmé que les Etats-Unis devaient "être du côté des Nord-Coréens", alors qu'elle voulait dire "Sud-Coréens".
«Barack Obama a affirmé que les Etats-Unis comptaient '57 Etats'»
Les policiers mal dans leur peau faisaient de la publicité
Accueil » Actu » People
Publié le 26/11/2010 08:42 - Modifié le 26/11/2010 à 17:15 | LaDepeche.fr
Phrase de Carla Bruni : "Mais qu'ils sont cons, ces journalistes !"
La première dame de France, qui assistait à l'émission dans les coulisses, en compagnie de "professionnels de télévision" comme Bertrand Méheut et Rodolphe Belmer de Canal+, Nonce Paolini et Catherine Nayl de TF1. Selon Le Parisien, Carla Bruni-Sarkozy était "irritée par les questions des journalistes", elle aurait même "levé les yeux au ciel en entendant parler des écoutes téléphoniques."
Emmanuel Berretta du Point.fr explique que Carla Bruni-Sarkozy s'est énervée quand David Pujadas a abordé les sujets des ordinateurs volés dans les rédactions et des écoutes téléphoniques. Elle se serait exclamée : "Mais qu'ils sont cons ces journalistes !".
Relations difficiles avec les médias
Les relations du couple présidentiel avec les médias sont de plus en plus difficiles. ...
Angers
Inauguration du tramway : le budget passe de 400 000 €... à 150 000 € !
Transports samedi 27 novembre 2010, Ouest-France
Devant la polémique qu’a suscitée une inauguration du tramway à 400 000 €, Jean-Claude Antonini a décidé de retirer ce projet. Le tramway sera bien inauguré. Mais le président d’Angers Loire Métropole proposera, à la prochaine réunion du conseil d’agglo, un budget à 150 000 €. Plus question de faire appel à des professionnels de l’événement. La fête sera organisée par les services de l’agglo, en partenariat avec les associations, les maisons de quartier et autres salles de spectacle. Exit également la réception des personnes ayant participé au chantier. Le centre de maintenance du tramway sera seulement prêté aux entreprises, si elles souhaitent organiser une réception. Ouest-France avait notamment révélé dans son édition du 19 novembre qu'un repas de gala avec 1 500 personnes était programmé, à la stupéfaction des élus qui n'étaient pas au courant. L'explications de Jean-Claude Antonini est à découvrir dans notre édition papier de samedi.
Les policiers mal dans leur peau faisaient de la publicité
L'Express, publié le 26/11/2010 à 19:50, extrait
La dernière des quatre vidéos, "Epilogue", postée le 25 novembre, lève le voile. Les énigmatiques lettres "FPC" sont l'acronyme de Flic, c'est pas du cinoche, le nouveau livre de Marc Louboutin. Cet ex-inspecteur de police est un récidiviste: en 2007, il avait publié Métier de chien, Lettre à Nicolas, un livre sur la police rédigé au vitriol.
Cette démarche promotionnelle, si elle a tenu en haleine les internautes, n'est pas du goût des syndicats de police. Mohamed Douhane, membre du bureau national de Synergie officiers, dénonce une manipulation. "Des policiers [ceux que l'on voit dans les vidéos, ndlr] ont été instrumentalisés pour faire la promotion d'un livre." Selon Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance, ce sont "les journalistes qui ont été manipulés": "Les livres sur la police génèrent autant de recettes que les couvertures de journaux sur la franc-maçonnerie!"
Mettre en scène des policiers pour dénoncer le fonctionnement de la police est "immoral", estime Mohamed Douhane. Pis, "c'est un viol du devoir de réserve: seuls les délégués syndicaux sont autorisés à s'exprimer publiquement".
Nicolas Sarkozy en appelle au jugement des Français
A la Une > Planète
Neuf cents accidents médicaux par jour dans les hôpitaux français
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.10 | 07h38 • Mis à jour le 26.11.10 | 08h13, extraits
Neuf cents accidents médicaux, en moyenne, surviennent chaque jour dans les hôpitaux et cliniques français, révèle la deuxième enquête nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins (Eneis), publiée par le ministère du travail et de la santé. Sur ce total, quatre cents seraient "évitables" estime le rapport. Ce résultat élevé est proche de celui de 2004.
Chaque année, ce sont donc entre 275 000 et 395 000 "événements indésirables graves" (EIG) qui surviendraient dans les établissements hospitaliers français, estime l'étude. "Globalement, ça n'est pas brillant", convient Philippe Michel, directeur du Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA), coauteur de l'étude réalisée avec la Drees (évaluation et statistique). "Mais cela ne doit pas masquer les progrès qui ont été faits, par exemple en anesthésie-réanimation ou contre les infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées à l'hôpital", tempère-t-il.
Les EIG évitables (de 160 000 à 290 000 par an) sont ceux "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de leur survenue". "Vingt pour cent des EIG évitables survenus à l'hôpital ou en clinique sont associés à des médicaments (...). Ils sont en cause dans quasiment la moitié des cas d'EIG ayant entraîné une hospitalisation", ajoute Philippe Michel.
[...] Comme en 2004, l'étude pointe des "défaillances humaines des professionnels", moins souvent en lien avec des défauts de connaissances qu'avec des conditions de travail dégradées, "une supervision insuffisante des collaborateurs" ou encore une "mauvaise organisation" ou un "déficit de communication entre professionnels", note le Dr Michel.
[...] Le plus souvent, l'événement indésirable entraîne un prolongement d'hospitalisation, mais le pronostic vital ou une incapacité à la sortie de l'hôpital peuvent être en jeu, voire, plus rarement, la mort.
Orléans (45000)
Loiret
Cinq trafiquants présumés remis en liberté par erreur
Le Parisien | 25.11.2010, 21h15 | Mise à jour : 23h44, extrait
Une simple erreur de date leur a ouvert les portes de la prison. Cinq trafiquants de stupéfiants présumés ont été remis en liberté par le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance d'Orléans (Loiret). Tous ont bénéficié d'une erreur de date lors de la convocation de leurs avocats, révèle le quotidien la République du Centre, dans son édition de vendredi.
Le Garde des Sceaux, Michel Mercier, « a immédiatement diligenté l'Inspection générale des services judiciaires afin de faire toute la lumière sur cette affaire», selon un communiqué.
Les cinq prévenus, impliqués dans trois trafics distincts d'héroïne et de cocaïne sur la région d'Orléans - et suivis par trois juges d'instruction différents - avaient déjà effectué un an de détention préventive.
Le juge des libertés devait décider le 16 novembre dernier de leur maintien en prison, mais le courrier, adressé le 10 novembre à leurs avocats ne respectait pas le délai obligatoire de cinq jours ouvrables avant la date de l'audience. En cause : le 11 novembre, jour férié, n'avait pas été pris en compte par le magistrat.
Nicolas Sarkozy en appelle au jugement des Français
Reuters, Emmanuel Jarry, édité par Patrick Vignal, Hier, 15h51, extraits
Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy a fait appel jeudi au jugement des Français contre les commentateurs et la presse, à moins de 18 mois de l'élection présidentielle.
Confronté à des polémiques à répétition et aux remous provoqués dans sa majorité par un remaniement gouvernemental qui a fait la part belle au noyau dur néo-gaulliste, le président français effectuait son septième déplacement en province sur le thème de la ruralité et de l'agriculture en huit mois.
A l'issue d'une table ronde sur les dossiers agricoles, qui a pris rapidement une allure de meeting électoral, il s'en est pris à ses détracteurs, qui l'accusent d'être allé trop vite pour la réforme des retraites, votée cet automne, et pas assez pour celle de l'aide aux personnes âgées dépendantes.
"Le matin, quand je me lève, il me faut un moral fantastique parce que, franchement, quand je lis les journaux, à la première page je vais trop vite et à la seconde je vais trop lentement", a-t-il dit devant un millier de personnes réunies dans le gymnase d'une bourgade de l'Allier, Le Mayet-de-Montagne.
"Moi je vais vous dire ce qui m'intéresse", a poursuivi le chef de l'Etat en s'adressant à l'assistance: "C'est votre jugement à vous parce que les Français sont des gens de bon sens et, en définitive, ils savent qui est au travail et qui parle."
Parler est un "sport national" dans lequel les Français sont "sans doute champions du monde" alors que "faire, c'est un poil plus compliqué", a-t-il poursuivi.
Disney arrête les films de princesses - Moreau et Daho chantent Jean Genet
Disney arrête les films de princesses
23 novembre 2010 - 13:00 - TF1 avec excessif.com, extrait
Raiponce sera le dernier film de princesse de Disney, qui pense que le genre a fait son temps. Adieu les contes de fées.
Disney et les princesses, c'est de l'histoire ancienne. Et le studio vient de l'annoncer au magazine LA Times. Ainsi, Disney ne fera plus jamais de film où ce genre de personnage féminin tiendra le rôle titre. Les raisons ? Les garçons ne sont pas intéressés par les contes de fées tandis que les filles ne veulent plus être des princesses, « Elles veulent être sexys et cools. Elles ont clairement vu les valeurs de notre société actuelle. » Comme quoi, tout se perd.
Moreau et Daho chantent Jean Genet: entretien croisé
23/11/2010 | 18H33, Les Inrocks, extrait
Quel fut votre rapport à Jean Genet ?
Jeanne Moreau – J’étais amie avec lui, j’ai joué notamment dans un film dont il avait écrit le scénario, Mademoiselle, réalisé par Tony Richardson en 1966. Plus tard en 1982, j’ai tourné dans Querelle de Fassbinder, mais Jean n’était déjà plus là. Nous appartenions à des milieux très différents, mais notre amitié s’est très vite installée, il venait me chercher à la sortie du théâtre ou chez moi, rue de Douai. On ne parlait pas du tout de son œuvre, de son travail, on riait surtout comme des voyous. Je lui servais également d’appât pour les garçons…
Etienne Daho – Moi, je ne l’ai pas connu, mais dès 1997, j’ai commencé à interpréter sur scène Sur mon cou, qui fait partie du Condamné à mort. A l’origine, c’était à l’invitation d’Hélène Martin, qui a mis en musique le poème de Genet et qui m’a demandé d’en choisir un extrait pour l’interpréter dans le spectacle qu’elle montait à Paris. Mais très vite, la chanson est devenue partie intégrante de mes concerts et je la joue toujours depuis cette époque. J’ai toujours trouvé que c’était un moment précieux, hors du temps, surtout au milieu d’un répertoire comme celui de l’album Eden, qui était assez enlevé.
Jeanne Moreau – Oui, je me souviens avoir assisté à ton concert à l’Olympia, le public était galvanisé car tes chansons dans l’ensemble étaient très joyeuses, et tout à coup c’était comme si un ange passait…
Divertissement > Culture
Quand Moreau et Daho parlent de sexe
Par Europe1.fr avec Marc-Olivier Fogiel
Publié le 24 novembre 2010 à 13h27
Mis à jour le 24 novembre 2010 à 13h30, extrait
"C'est beau de parler d'une bite"
Même si le texte est cru, pas question pour Jeanne Moreau de parler de pornographie. "Il y a le cœur, le corps et l’esprit qui ont la même importance. C’est pur. C’est le sexe à l’état brut. Il n’y a pas de perversion", explique-telle. "C’est magnifique de parler d’une bite".
Les deux artistes n’ont pas eu en tout cas l’envie de monter ce spectacle pour choquer le public. "Ce n’est pas le scandale qui nous a poussé à le faire", assure l’actrice. "Et si ça choque, c’est à cause de l’homosexualité du poème. On a beau dire que l’homosexualité est acceptée, les gens veulent être politiquement correct. Mais profondément, ils sont choqués".
Jeanne Moreau et Etienne Daho ne donnent que deux représentations du Condamné à mort. Mais un CD du spectacle est sorti la semaine dernière.
Réécoutez l’intégralité de l’interview de Jeanne Moreau et Etienne Daho par Marc-Olivier Fogiel .
Découvrez Jeanne Moreau et Etienne Daho lisent
"élève-toi dans l'air" de Jean Genet sur Culturebox !
Sarkozy/pédophilie : une plaisanterie, selon Minc
NDLR : L'allusion à la pédophilie, une plaisanterie ? Je croyais que pour Sarkozy, c'est génétique...
Politique
LIVRE.
AUDIO. La confession d'Amine, l’« Auvergnat » d’Hortefeux
Le Parisien | Propos recueillis par Thibault Raisse | 24.11.2010, 07h00, extrait
Amine Bénalia-Brouch, le jeune militant UMP qui avait été victime d’une blague jugée raciste du ministre de l’Intérieur, se confie dans un livre explosif.
« Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes. » La petite phrase lâchée par Brice Hortefeux le 5 septembre 2009 a changé la vie d’Amine Bénalia-Brouch. Militant UMP anonyme, le jeune homme se retrouve alors au centre d’une polémique visant l’un des plus hauts personnages de l’Etat.
Après avoir soutenu le ministre de l’Intérieur, il décrit les « pressions et manipulations de l’UMP » dans un livre à paraître demain. Entretien avec l’« Auvergnat » le plus célèbre de France.
Vous avez d’abord soutenu Brice Hortefeux avant de vous raviser. Pourquoi ?
AMINE BÉNALIA-BROUCH. Une fois la polémique retombée, je me suis senti sale. J’ai toujours pensé que cette phrase était raciste. Mais la pression exercée sur moi par l’UMP était énorme. En protégeant Hortefeux, j’ai trahi mes convictions. J’ai aussi fait du mal à mes amis, à ma famille et aux milliers de Français qui se sont sentis visés par ces propos. Ecrire ce livre, c’est une façon de m’excuser.
France
Sarkozy. Journaliste "pédophile" : écoutez les véritables propos du président
24 novembre 2010 à 12h29 - Le Télégramme, extraits
Clearstream, Bettencourt et maintenant Karachi... Nicolas Sarkozy ne supporte plus le traitement médiatique de ces affaires. Il l'a fait savoir vendredi en marge du sommet de Lisbonne en prenant à partie un journaliste accrédité. "Il semblerait que vous soyez pédophile, j'en ai l'intime conviction", a-t-il lancé. Une accusation ? Non. Une allégation gratuite visant à démontrer par l'absurde qu'on ne peut mettre en cause quelqu'un sans preuve. C'était "off", ça ne l'est plus. Libération a publié un enregistrement audio de la conversation.
[...] La teneur exacte de l'échange rapporté par l'AFP : "Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction (...) Pouvez-vous vous justifier ?". Difficile, en effet. Le journaliste visé n'a d'ailleurs pas tenté de le faire. Visiblement satisfait de sa sortie, Nicolas Sarkozy emploiera deux ou trois fois le mot au cours du point presse avant de finir par un "Amis pédophiles, à demain ! ". Couvert sur l'enregistrement de Libération par le rire des journalistes.
Sarkozy/pédophilie:une plaisanterie(Minc)
AFP, 24/11/2010 | Mise à jour : 14:55
L'essayiste Alain Minc, proche conseiller de Nicolas Sarkozy, a estimé aujourd'hui que l'emportement de Nicolas Sarkozy face à des journalistes et son allusion à la pédophilie étaient "une plaisanterie".
"Les journalistes, vous êtes tous pareils. Vous avez des peaux de jeunes filles, pardonnez-moi ce mot. Les journalistes, même à la plus légère plaisanterie, se sentent agressés!", a déclaré M. Minc, invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP.
"Qu'est-ce que (Nicolas Sarkozy) a dit? Il a fait une comparaison en disant: et vous, si je vous traitais de pédophile?, et il a dit en partant, je crois: salut les pédophiles ou un truc comme ça... Evidemment que c'est une plaisanterie!", a-t-il poursuivi.
Karachi : « Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu »
Karachi : procédures judiciaires (Juppé)
AP, 21/11/2010 | Mise à jour : 14:25, extrait
Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a affirmé sur Canal+ qu'"aucune preuve n'existe" attestant de l'existence d'un lien entre l'attentat de Karachi et "l'interruption décidée par le président de la République de l'époque, Jacques Chirac, du versement de commissions", en marge de la vente de trois sous-marins au Pakistan. Il a souligné qu'à Karachi, "il y avait des attentats contre les intérêts européens pratiquement tous les jours, parce que les extrémistes islamistes avaient décidé de mener cette politique terroriste".
Concernant le versement éventuel de rétro-commissions dans cette affaire, il a dit n'avoir "aucune preuve qui permette de le penser". Il a souligné que pour faire de telles allégations, il fallait "des preuves, et pour cela il y a des procédures judiciaires". "Il y a quatre juges d'instruction, c'est à eux de faire le travail", a-t-il ajouté.
Vendredi, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a déploré une "succession d'insinuations" et des "allégations calomnieuses" à l'encontre de Nicolas Sarkozy dans l'affaire liée à l'attentat de Karachi. Dans un communiqué, après l'intervention télévisée de l'ancien Premier ministre et secrétaire général de l'Elysée Dominique de Villepin, Claude Guéant a affirmé que l'affaire liée à l'attentat de Karachi "ne concerne en rien" le chef de l'Etat. "Le devoir de vérité auquel chacun doit contribuer dans cette affaire douloureuse ne doit pas favoriser pour autant les interprétations les plus fantaisistes", a ajouté Claude Guéant.
Faits divers
ENQUETE SUR LES RETROCOMMISSIONS
Karachi : «Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu»
Le Parisien | Propos recueillis par Nicolas Jacquard | 21.11.2010, 07h00, extraits
[...] Dans un livre qui vient de paraître*, deux filles de salariés décédés le 8 mai 2002, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, racontent la pression incessante des autorités, et ces petites mesquineries ou ces gros mensonges qui n’ont fait que renforcer leur détermination au fil de huit ans de combat pour la vérité. Entretien avec Magali Drouet.
[...] Avez-vous encore confiance dans les autorités françaises ? Non. Le divorce est consommé. Si nos dirigeants avaient été plus malins et plus respectueux, nous n’aurions pas développé le caractère que nous avons aujourd’hui. Ils nous ont méprisées, et ils sont tombés sur deux petites pestes qui ne lâcheront rien. Karachi a été pour nous comme une école de la vie. Ce combat, c’est le dernier cadeau que l’on puisse faire à nos pères et à nos mères.
[...] Le livre que vous venez de publier a des allures de réquisitoire contre la DCN ? Non, c’est juste un constat. Je raconte par exemple que c’est moi qui ai dû annoncer la mort de mon père à ma mère, ou comment la DCN a poussé pour la faire interner, et nous faire placer mes sœurs et moi.
* On nous appelle « les Karachi », de Magali Drouet et Sandrine Leclerc, Fleuve Noir, 250 p., 17,5 €
Chronique, le 30/06/2009, par Daniel Schneidermann, sur @SI
Magali Drouet, victime de deuxième zone
Dans n'importe quel pays, le visage de Magali Drouet vous serait familier. Vous auriez suivi dans les journaux télévisés, au jour le jour, son combat pour connaître la vérité sur la mort de son père, Claude Drouet, chef d'équipe, mort en 2002 dans l'attentat de Karachi. Mais nous sommes en France, et depuis 2002, les médias, pourtant si friands de victimes de toutes sortes, se sont soigneusement tenus à l'écart de ces hommes et de ces femmes-là. Comme si les victimes de Karachi n'...
Mots-clés : attentat, Birenbaum, Drouet, Karachi, Le Point, Ligne J@une, Mediapart, Sarkozy, secret d'état
Religion | 20 Novembre 2010 | Mise à jour le 21 Novembre 2010, le JDD
Préservatif: Le premier pas du pape
C'est une première dans l'histoire de l'Église catholique. Le pape Benoit XVI admet l'utilisation du préservatif "dans des cas particuliers", "pour réduire les risques de contamination" du virus du sida. C'est ce qu'on peut lire dans un livre d'entretiens à paraître mardi, dont les bonnes feuilles ont été publiées samedi. Jusqu'à présent, le Vatican s'était toujours fermement opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence.