Mot(s) clef: tripet maria
Encore un petit bilan
Deux suspects confrontés au chien de la victime
Par Cyrille Louis
Publié le 10/09/2008 à 16:36,
Mis à jour le 10/09/2008 à 16:37, le Figaro, extrait
Un magistrat de Nanterre a décidé de faire appel à ce dalmatien, seul témoin du décès de sa maîtresse en 2005. Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Là, comme l'a révélé hier France Info, l'animal a dû se plier quatre heures durant à une opération de « tapissage» plutôt originale. «Tour à tour, il a été sommé de renifler le greffier, les enquêteurs de la police judiciaire, les gendarmes qui assuraient l'escorte ainsi que deux suspects...
« Les curieux soutiens… » auront donc fini par relever des journalistes : des conspis, des antisémites, des décalés et jusqu'à des courants sectaires. Hormis quelques cas particuliers, parfois des familles, occasionnellement des familles d’accueil, ou des mères telles que Rachel, qui bénéficient de soutiens que l’on qualifiera de « plus pertinents », depuis quelques années maintenant, il n’y a plus que les « dérangés » qui s’intéressent, suivent et relayent très volontiers les discours de parents se plaignant de « placements abusifs ». Il ne me parait donc absolument pas anormal que Karine Trapp ait fini soutenue de façon improbable, par Osez Le Féminisme, Christian Cotten, Patric Jean, le docteur Labrèze, Causette le mag, les Wanted Pedo, Ciryl Hanouna, des gilets jaunes, j’en passe, soutenue ainsi et portée aussi par les bonnes caisses de résonance que constituent Facebook, Youtube, les réseaux sociaux. Une catastrophe, avais-je publié en 2019, après avoir lu les auditions pour les parents par Perrine Goulet pour son rapport d’information sur l’Aise Sociale à l’Enfance. Par le passé, pour soutenir et représenter les parents, et vraiment plus pertinent, il aurait existé Le Fil d’Ariane, l’association de Catherine Gadot ; mais celle-ci a coulée, leurs subventions ayant été sucrées vers 2016. Aujourd’hui, il existerait bien Me Michel Amas et le député Jean Lassalle, mais eux-mêmes surfent également sur la vague de ces « curieux soutiens ». Si tout devait être savamment organisé pour discréditer les parents, qui qu’ils soient et quoi qu’ils racontent, on ne ferait pas autrement ?
Entre ce 9 et ce 11, sur Twitter, quelques-uns semblent avoir souhaité m’expliquer ce qu’est la scientologie, la CCDH, m’apprendre ce que sont les dérives, les sectes, les décalés, ou me décrire peut-être plus généralement la diversité qui s’agite sur les réseaux ainsi que parfois jusqu’à bruyamment devant des tribunaux. Comme si j’étais tombé de la dernière pluie. Ca fait 30 ans et davantage que je lis et écoute de tout, absolument de tout, en discutant fréquemment avec tout le monde - si l’on ne me bloque pas vite fait. L'audience surréaliste de l'avocat de Dieudonné au Barreau de Paris, c’était un bordel rare et je ne découvrirais que aujourd’hui ? Quand j’avais décidé puis témoigné en faveur de Chantal Clos, la faune était partout, très calme, mais tout de même présente jusque devant la cour d’assises. Avec l’affaire dite d’Outreau, la faune était partout également, sur plusieurs saisons, au rythme de l’affaire… Et aujourd’hui, après avoir entendu absolument de tout, j’aurais encore quelque chose à comprendre et à découvrir ? Il faut qu’on me propose quelques documentaires de Serge Garde ou de Karl Zero, sinon, encore des précisions sur Hold-Up et le covid ? On se souvient de ce qu’avait pu raconter Mallaury Nataf au retour de la rue, nous parlant de ses « attaques », puis de justice, de protection de l’enfance, de ses enfants à elle, de son fils « placé » ? « Attention, scientologie, et aussi pédophilie, et soutiens curieux », me dit-on, d’accord, je vais donc faire attention, mais je doute que ce soit le sujet, le fond ; pour France 3 Occitanie, le procureur de Nîmes précisait banalement que « Des enquêtes sociales ont été menées. Les personnes présentent des difficultés comportementales qui justifient le placement des enfants ». Ce 11, j’ai pu discuter une petite heure avec Karine Trapp, elle ne m’a pas l’air si déséquilibrée que cela, bien au contraire ; elle n’avait d’ailleurs pas l’air de passer pour une désaxée chez TPMP non plus. Elle n'est manifestement ni perdue ni aux abois, elle pourrait plutôt avoir trouvé de bonnes branches auxquelles se raccrocher ? Son avocate, Me Khadija Aoudia, est depuis peu bâtonnière à Nîmes ? Si une telle avocate peut la représenter, pourquoi m’a-t-on suggéré de m'abstenir, de me désintéresser de cette affaire de « sauvetage » d’enfants dont se plaint Karine Trapp ? Ce 11, j’ai également pu prendre le temps de lire quelques centaines de commentaires et échanges sur les réseaux sociaux, ainsi que de retrouver et de lire de vieilles traces perdues sur Internet ; instructif ; aussi très rigolo lorsqu'on constate comment beaucoup se sont interrogés autour de #TPMP « mais quelles activités parisienne ?? »
Puis bien sûr, du côté des papas, notamment sur une chaine YT, dans les commentaires, ça divise, ça s'oppose.
Son avocate et Karine Trapp se sont engagées au pénal pour contester des décisions, un avis d'un expert également, il me semble. Mais comme elles le précisent, ce sont des procédures longues, complètement incompatibles avec le temps de l’enfance autant qu’avec le rythme des audiences d’un juge pour enfant. L’appel, je crois qu’elles ont perçu également que c’est illusoire, et elles ont remarqué que la cassation, c’est onéreux. Qui me rappelle à présent les difficultés de Mireille Millet au pénal, elle avait fait enlever Sébastien, avait eu pour idée de le faire disparaitre en Suisse comme ça pouvait encore se faire jusqu'en 2000 environ ; en appel, la grand-mère avait fini condamnée pour des faits commis par sa fille, la mère, les juges s’étaient trompés de casier judiciaire ou de personnalité ; Mireille Millet n’avait pas eu d’autre choix que de se pourvoir en cassation… Ou qui me rappelle bien évidemment aussi l’histoire de Valérie Dubois, elle avait été internée en psychiatrie par son mari et avait ainsi vite perdu la garde de ses enfants ; Valérie Dubois avait ensuite dû batailler des années au pénal ; Martial Corlouer, c'était un peu la même histoire, un « divorce », mais interné par sa femme : « Alors qu'étant alors "engagé dans une procédure de divorce conflictuelle, il s'est vu privé en raison de cette mesure d'un droit de visite et d'hébergement sur ses enfants pendant plusieurs années". »
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
Publié le 12 juin 2013 à 22h02 - Mis à jour le 12 juin 2013 à 22h02
Le Monde avec AFP, extrait... Selon l'époux, Valérie Dubois, qui fréquente l'église évangélique Charisma, souffrait de délires mystiques qui risquaient de mettre en danger sa vie et celle des deux enfants du couple. Internée en juin 2010 à l'hôpital de Fleury-les-Aubrais (Loiret) sur décision préfectorale, elle en était sortie un mois plus tard grâce à une mainlevée du juge des libertés et de la détention, décision confirmée en appel. Elle a ensuite fait réaliser une expertise qui ne relève aucun trouble psychiatrique. Mais la garde de ses enfants âgés de 9 et 13 ans lui a été refusée, et elle ne peut les rencontrer que deux heures par semaine dans un cadre neutre.
Eliminer les gens, c’est très facile, je trouve, au « civil ». Des lettres, des rapports, des avis, des « expertises » dans lesquels picorent les juges... et voilà. « Trouvez un avocat, retournez voir les juges, faites appel ? » Dans mon histoire, c’était différent, les juges avaient « placé » mon ainée au presbytère protestant d’Urhwiller, la pasteure s’était empressée de lui faire dispenser des cours d’éducation religieuses, de la faire participer également aux activités de la paroisse. « Ah non, aucun prosélytisme religieux », avait un moment osé conclure la cour d’appel de Versailles.
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« ils n'ont pas mis obstacle à la reprise des relations entre l'intéressé et Justine,
notamment lorsque Justine en a manifesté le souhait ; »
Le pénal ainsi que du disciplinaire, je n’y resonge que depuis peu. Je l'avais déjà envisagé en 2013, mais suite à mes propres « activités Parisiennes » pour y sensibiliser les médias dont le Parisien, les autorités m'avaient fait longtemps enfermer et droguer, en psychiatrie... Par le passé, de 2003 à 2011, j’agissais essentiellement au civil - tandis que le parquet classait ou foirait absolument toutes mes plaintes, sur des années, même celle qui m’avait été suggérée par le juge des tutelles, au motif de recel successoral, de la succession de la mère de mon ainée. Il y a des mois, j’ai eu à porter plainte au motif de dénonciations calomnieuses, je n’en ai pas de nouvelles. Cet été, à deux reprises, la police m’a refusé un dépôt de plainte pourtant très sérieux - rapt de mineur, détention arbitraire, faux en écriture(s) publique(s). La suite s’annonce donc pour moi encore « compliquée », comme depuis 20 ans ; mais comme précisé ici, plus tôt, ma cadette est maintenant majeure aussi, elle ne risque plus d’être utilisée par des juges pour exercer des pressions sur moi et pour espérer obtenir ainsi du silence ou une abstention de ma part. On dira plus tard de la justice qu’elle n’avait aucun moyen, ou peut-être que le parquet, indivisible, droit dans ses bottes sur 20 à 30 ans, ne traitait volontiers que les dénonciations dirigées contre moi. Puis entre temps, comme par le passé, je m’occupe, et je vais suivre un peu également cette histoire dans laquelle Karine Trapp et ses enfants et même ses ex ont été happés. A Frontenaud, sinon, pas de progrès majeurs ; après de très longs préliminaires, sur des années, depuis au moins 2015, une instruction suivrait son cours ; tandis qu’on attend un délibéré de la cour d’appel de Dijon, pour des diffamations ou de bonnes vérités lâchées dans des blogs de Mediapart...
« "On entend les enfants placés d'hier, jamais ceux d'aujourd'hui" : à 26 ans, il donne la parole à ces mineurs », titrait le JDD il y près d’un mois déjà… l’étudiant « a recueilli la parole de 1.500 jeunes en foyer ou en famille d'accueil ». Je profite de ce moment pour noter que je ne trouve toujours pas cette exceptionnelle production pour Adrien Taquet et avec Gautier Arnaud-Melchiorre. « Placé », je commence à vraiment détester ce mot. Quant à la pénibilité de ces silences et chapes de plombs, dont sur la parole des enfants autant que sur celle « d’ex-placés », n’en parlons plus.
Ces semaines passées, j’avais envoyé des mails et des lettres comme ça me prenait, un peu plus d’une vingtaine. Bilan :
• vite, après mes premiers envois, il m’est parvenu un dessin de bite... une signature pour l'OSE m’a en tous cas heurté
• la Poste a égaré un envoi qui aurait dû arriver au Conseil Supérieur de la Magistrature, tant pis
• selon le service de suivi de la Poste, le CNAEMO tarderait à réceptionner ou à récupérer ses lettres AR
• mes billets d’octobre pourraient avoir été beaucoup lus, à ce jour, un compteur affiche déjà plus de 6200 vues
• Paul Guiraud, son service « relations avec les usagers » m’a répondu, ceux-là m'ont outré, énervé
• la Grande Chancellerie de la Legion d’Honneur que j’avais saisie semble avoir pris une décision, de classer
• …
• je n’ai pas encore de nouvelles ou réponses de la MIVILUDES ni du Défenseur des droits que j’avais saisis également
Internet est formidable. Quelqu'un a republié Faits Divers, le mag, de juin 2008, sur France 2, que le parquet voulait que j'interdise - la première partie du reportage, des journalistes m'avaient suivi jusqu'au tribunal de Nanterre, pour l'audience de la fin mai 2008. Une vidéo aussi partagée sur Facebook, où elle totalise 144k vues et plus de réactions :
Familles déchirées : "Rendez-moi mon enfant" • 7 855 vues depuis le 29 avril 2021 • France 2, juin 2008
Par une lettre du 16 novembre, Paul Guiraud pour le Directeur m’a répondu que « toute mesure d’hospitalisation sous contrainte est contrôlée systématiquement par le juge des libertés et de la détention (JLD) et ce, afin d’éviter une hospitalisation abusive. » Un contrôle extrêmement curieux, donc, car suite à trois torchons rendus par des experts psychiatres missionnés par le JLD, il ne levait pas la mesure d’hospitalisation sous contrainte ; puis je finissais tout à fait libre quelques jours plus tard, suite à un ultime avis d’un psychiatre, Anne-Sylvie Caillat : après 5 semaines de détention, elle reconnaissait enfin qu’il n’y avait rien du tout à « traiter » ou à faire « soigner » chez moi.
Par bienveillante, Paul Guiraud ajoutait encore que si je le souhaite, j’ai le droit de porter plainte… merci ; comme si un tel éclairage m'était d'une utilité. Puis Paul Guiraud m’assurait aussi que « l’établissement et les équipes de soins sont attentifs à la Qualité (sic) des soins et au respect des Droits des Patients (sic) » ; qui pourrait en douter ? Dans cette lettre pour le Directeur, pour le Directeur adjoint et par délégation, Sophie Guigue m’ajoutait également l’adresse du CMP de Fresnes, « en cas de besoin », « les équipes soignantes restent à votre écoute » ; Depuis son univers, Sophie Guigue m'ajoutait qu’il me serait possible de me rapprocher de l’UNAFAM, « Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques », qui « a pour mission d’accompagner dans la durée et d’améliorer la vie des familles touchées par les conséquences des troubles psychiques d’un proche. » Mes proches vont très bien. Quoi faire de telles « informations » ou de cette « communication » de Paul Guiraud ? Les jours passent, j'en reste encore outré.
Assez vite après avoir lu cette lettre ref. PM/SG/CC n° 540/2021 de la « Chargée de Relations avec les usagers », je réécrivais au Directeur de Paul Guiraud, un envoi qui pourrait être qualifié d’injurieux. « Connasse – familier, femme idiote et désagréable » lui ai-je ajouté après avoir découvert également le profil LinkedIn de Sophie Guigue, aujourd’hui à Paul Guiraud, de 2006 à 2009, assistante à la cour d’appel de Versailles. Qu’est-ce que ce monde et ces gens sont petits.
Mentir ainsi est un art, du grand. Relire Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, 1864, par Maurice Joly. On lit Sophie Guigue pour Paul Guiraud, et on croirait lire le Conseil général des Hauts de Seine, Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, en 2003, pour qui l'Aide Sociale à l'enfance, c'était « nécessairement » fabuleux, idéal :
Pour la Grande Chancellerie de la Legion d’Honneur, il m’est parvenu une réponse du chef de cabinet référencée 2021/GB/105 qui m’a étonné. D’abord car je n’aurais saisi leur service discipline que « par courrier recommandé daté du 8 novembre 2021 » ? Je pensais pourtant l’avoir saisi en octobre déjà, par voie électronique, ce qu'un mail puis un coup de téléphone m'avaient confirmé… Si je leurs réécris, ce sera donc uniquement à l’ancienne, par lettre recommandée AR.
Ils semblent avoir compris ou simplement retenu qu’un « différend » m’oppose à « un membre de l’ordre National du Mérite ». Il peut y avoir un malentendu. Je leurs avais notamment exposé comment Richard Josefsberg, un théoricien de la Ddass, avait pratiqué sur son terrain, de la protection de l’enfance : en trichant, en trompant, en mentant... Puis effectivement, les juges avaient très volontiers tout gobé et la cour d’appel de Versailles avait machinalement tout validé.
Ils ajoutaient : « les résultats de la procédure judiciaire que vous indiquez devoir engager prochainement seront suivis avec l’attention requise par ces sujets, afin d’en tirer toutes les conséquences au regard de la discipline des membres des ordres nationaux. » M’auraient-ils confondu, moi, ou Richard Josefsberg, avec un Nicolas Hulot ? Ce dernier devrait conserver sa décoration à moins que, un jour, la justice ne se prononce vraiment défavorablement, tel qu'en reconnaissant ou en confirmant des allégations de plusieurs femmes qui se sont plaintes d’avoir été, il y a des années, agressées sexuellement ou davantage ; le sexe, une matière où la « preuve » peut être difficile à produire. Ce que j’ai exposé à la Grande Chancellerie est assez différent et se fonde sur des éléments très simple autant que sur quantités voire même un grand nombre d’écrits, dont des décisions dites « de justice » rendues sur 2002 à 2015 ; sinon je n’aurais jamais pu me permettre d’écrire ni de publier comme j’ai pu le faire depuis 2005 et même depuis plus tôt, car j'aurais fini condamné.
Je n’ai pas l’impression de « devoir » prochainement engager des procédures judiciaires pour valider ce que j’ai réexposé dans mon blog, ces semaines passées. Lorsqu’on publie comme je l’ai fait, il faut un minimum d’éléments probants… Mais cette réponse de la Grande Chancellerie ainsi formulée, écrite et signée me convient parfaitement ; ils vont attendre et « suivre », avec « l’attention requise ». En novembre 2009, je rencontrais Jean-François Guthmann, de l’OSE France, qui m’en avait fait une tout à fait similaire, en off ; lui m’avait assuré qu’il « suivait » mais « d’assez loin » cette histoire de « placement » de ma fille ainée. Je suis ainsi un peu mieux renseigné, sur les grands esprits des membres des ordres nationaux. Jean-François Guthmann avait lui-même été élevé en novembre 2012 au rang d’Officier de la Légion d’Honneur. Fouillant, je constate que Roger Fajnzylberg, longtemps Directeur général de l'OSE, a décroché son hochet en 2010. Un autre monde, très différent, où les intimes et les proches finissent décorés. « Félicitations à tous les promus ! »
La légion d’honneur du 11 novembre 2012 attribuée à Jean-François Guthmann, président de l’OSE
pour récupérer la garde de ses enfants • #TPMP • il y a 8 mois
Un sujet tabou : l'éthique à Nanterre, à l'OSE France, à l'ARSEA
En résumé : Comment Richard Josefberg, docteur, une référence et un expert adulé partout, un grand théoricien, avec aujourd'hui plus de 40 ans d'expérience qu'il partage, comment accomplit-il son travail de séparation en internat ? Entre autres, il écrit au juge pour enfant. Il envoie Choukroun, le référent familial, causer à la psychologue. Puis tout peut avancer, les juges valideront tout, et ce sera avéré, indiscutable - pas de débats. En lisant l'avis de Mme Claire Davidson, astrologue, et des juges, dont de Versailles, de courtes portions accablantes que j'ai publiées, certains ont pu se dire qu'effectivement, tout était parfaitement motivé, ces juges avaient d'ailleurs machinalement tout confirmé.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Le tout publié ici, ce mois d'octobre 2021, est un peu long, désolé. Ca porte sur 1996 à 2015, beaucoup sur « l’assistance éducative », la prétendue « protection de l’enfance », de « l’aide » par des juges et par des travailleurs sociaux, de 2003 à 2011.... Et sur des errements, la cécité, puis trop vite des obstinations coupables, puis pour tout cacher, de grosses boulettes, dont par la « justice », jusqu’à encore des faux en écriture(s) publique(s) produits par elle. Plus synthétique ou court, c’est compliqué. Peut être lire un PDF, ma récente lettre de 4 pages à Macron ? Sinon, juste en me survolant ici, et en s’arrêtant sur quelques images ou paragraphes, ce que je viens d'ajouter dans ce blog pourrait retenir l’attention.
« Navré, on manquait de moyens, souhaiteront expliquer les professionnels de la protection de l’enfance, on pouvait pas y voir plus clair que cela. » Je ne vais pas être d’accord du tout avec cela, les ours ou les juges pour enfants ainsi que la cour d'appel de Versailles s’étaient donné absolument tous les moyens pour à chaque fois m’envoyer me faire psychothérapeutiser mieux tandis que ce que j’exprimais en public, chez la police et dans leurs prétoires était toujours suffisamment clair. « Il fallait sauver la fillette, on a fait comme on a pu ! » Je connais la rengaine, pour sa mère, c'est un service d'urgences qui avait fait ce qu'il a pu...
Si je me suis trop trompé, ou si j’ai été excessif en retour, après des années à devoir encaisser les coups bas, mesquins, suivront les menaces, des tentatives d‘intimidations encore, peut-être même des droits de réponse, je me ferais un plaisir de les insérer. « Ne le lisez pas, on a tous jugé qu’il relève de la psychiatrie ! ».
C’est maintenant assez long, ici, pour octobre 2021 et après quelques ajouts, ces dix derniers jours. Presque un livre, et même les liens vers 150 pages de mes conclusions ; depuis qu’il existe, il y en a davantage dans mon blog, un blog que les autorités et d’autres auraient voulu que je « supprime »... Tout le monde ne me lira pas, ou ne lira pas tout, et je préfère, car certains paragraphes plus bas pourraient faire bondir. Ceux qui l’ont fait, qui m’ont lu ou qui le feront pourront comprendre pourquoi je protestais depuis 2003, plus encore depuis 2005 et 2008, pourquoi je tweetais souvent depuis, et pourquoi je réfléchis encore à une suite, au pénal, aux assises.
Il y a des choses plus bas qui dérangent de trop ? Vraiment ? Faut aller en causer avec d’autres que moi. Un psy, un analyste, un lacaniste ou quelqu'un qui va tout pouvoir interpréter en arrangeant mieux les choses ? On est en novembre, maintenant... et je vais laisser ce billet en l'état, après des envois probablement assez clairs ?
Dans les 8 jours, je vais me rendre dans un commissariat, insister, si ça passe pas, je m'adresse au parquet puis à un juge d'instruction. Porter plainte contre Anne-Sylvie Caillat et X, pour ma détention arbitraire, en 2013, à Paul Guiraud... Je crois que ce n'est pas prescrit, et qu'on pourra en reparler aux assises, les yeux dans les yeux. Circonstances accablante pour la « psychiatre » : cette « dévouée » dame souhaitait me convaincre de m'abstenir de me plaindre de crimes de faux en écritures publiques, de rapports et avis bidons, d'un rapt de mineure, et même de violences et de tortures physiques et morales infligées à la mineure et à nous, sa famille. Pour témoins, Mme Caillat pourra convier Richard, un certain parquet général, Davidson, Bodon-Brruzel, Anne Valentini, Reveneau, un chien quelconque, des collèges de Versailles, un ivrogne suspecté d'avoir renversé un cycliste et de m'avoir descendu de Beaubourg, l'ARSEA, des tatas et Xavier Serrier : « c'était nécessaire ! »
Si je me trompe, de trop ou même un peu, il va falloir que le parquet m'écrase vite et me fasse taire.
Et le soucis pour le parquet, c'est que après 20 ans de ses avis chelou ou limités, étriqués, j'y crois plus.
En 2013, des « décisions anciennes (sic) », selon Mme Caillat, psychiatre... et l'on vient encore de me reparler au téléphone de « décisions défavorables » ! Comme exposé plus bas, de 2014 à 2015, je retournais dans un tribunal, à Metz, dans le prolongement de ces mêmes « décisions anciennes », toujours à me les trainer, comme un boulet ! Sous peu, je vais insister, déposer plainte au motif de détention arbitraire, en 2013, ainsi qu’au motif de faux en écritures publiques, de 2007 à 2011. Du fait de la loi de février 2017 qui allongeait des délais de prescription, ces « décisions anciennes (sic) » ne devraient pas toutes être prescrites… Pourquoi des plaintes maintenant ? Comme exposé plus bas aussi, j’ai depuis attendu un peu, que ma cadette soit majeure.
Puis si tout était prescrit... on va peut être pouvoir discuter un peu d'éthique et de déontologie quand même ?
Début 2013. Je parlais, voulais parler de faits criminels non prescrits.
« Discours centré sur ses (sic) multiples procédures judiciaires anciennes (sic)...
absence de trouble du comportement et de dangerosité psychiatrique (sic)...
la prise en charge demeure adaptée (sic) ... maintient des soins psychiatriques (sic) »
#ShutUp/Silence ! A faire taire ! Sade : « Français, encore un effort. »
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
« La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique. » • CEDH, arrêté Handyside, 7 décembre 1976
Sur la caricature et plus, même les provocations, partir fouiller ailleurs. Aller lire Libé, 22 janvier 1999, Pan sur le bec de la France ? « Le gouvernement français a toujours prétendu qu'il n'était nullement reproché au Canard d'avoir révélé le montant du salaire de Jacques Calvet, mais d'en avoir publié la preuve c'est pour «recel de violation du secret fiscal» que l'hebdomadaire a été condamné en 1993 par la cour d'appel de Paris. Or, pour la Cour européenne des droits de l'homme, c'est bel et bien la liberté d'expression qui est en cause. [...] Les juges ajoutent, à toutes fins utiles, que «la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation» »
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
« La correctionnelle, c'en est où ? » Euh... ça aurait été des débats publics ? Il n'y a jamais rien eu de tel.
En tous cas, j'assume. J'accuse ? Dans mes récents envois par la Poste et par mes dernières publications, je provoque des juges, les époux Clementz, tata Carole, l'OSE, l'ASE (92), les Josefsberg, le parquet, deux cours d'appel et leurs parquet général, dont Paris, l'ARSEA, des experts psys, etc... et je suis tout à fait seul, isolé. Pour me répondre énergiquement, il leur suffira de brandir des expertises, des arrêts et de bons jugements des années passées... Pardons, devais-je ajouter ? Mouzin, Bamberski ou Agret ne les ont jamais exprimés.
Pardon ? Eux tous, etc, ou moi... Quand ils en auront envie, comme dirait Jean Genet, on s'assoit, on discute. En tous cas, oui, pardon, car là, je fais du journalisme à la Plenel aussi, en modifiant et en ajoutant des trucs jours après jours... mais comme un Péan, et sans que personne ne sache ce que je pourrais ajouter encore.
Pardon ? Mon avocat m'avait un moment dit de tout exposer, de ne rien cacher. L'aurais-je mal compris ?
« La Shoah, c'est grave ! » Mais oui, je le sais, et ces gens de l'OSE le savent également... je crois.
Vous voulez « aider », vous aussi ? Pour les dons à l'OSE France, c'est par ici que ça se passe...
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
« Assieds-toi sur ma bite et causons » • Jean Genet, dans Pompes funèbres, je crois
« Seul les morts pardonnent » • Lu chez l'OSE France, à l'une de leurs belles expositions #Mémoire
« Ce sont les juges qui choisissent ou décident du destin » • Michèle Alliot-Marie
« N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? » • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Quelqu'un pourrait être tenté de « signaler » un contenu illicite, un abus, pour faire « supprimer » ici des choses embarrassantes ? Ca m'est déjà arrivé, en 2016... une experte Parisienne en droit de la presse avait voulu jouer, et ça s'est très mal passé. Il fallait que j'efface à la demande de cette avocate des informations relatives à du proxénétisme, à de la prostitution, dont d'une mineure, et puis quoi encore, tout effacer, tant qu'on y est ? Pour faire plaisir à des pédocriminels, même ? Par ailleurs, l’article 6 de la loi n°2004-575 dispose que « le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes [un hébergeur] un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Mon email est dans les mentions légales. Vous croyez que je vous ai oublié ? Rassurez vous, pas du tout.
Todo list au 31/10,
ce soir #Halloween on va voir des monstres et en rire partout,
et ensuite suivra #Toussaint on ira voir les morts, et chialer sur leurs tombes,
je m’amuse, et si des gens sont pas contents, des avocats ou le parquet vont vite me le faire savoir :
• Continuer d'éditer et d'étendre ce billet, peut-être me relire un peu, à peine
• Le problème est que dès que je me relis, il me prend l'envie d'ajouter des choses...
• Faire un signalement à l’ONU, pour le Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances (WGEID)
• Ecrire à Macron, à Dupond-Moretti mais je crois qu'ils sont occupés, par la modernisation de la justice
• Saisir la grande chancellerie de la légion d’honneur pour contester l'attribution d'une médaille à Richard
• Sur Twitter, mentionner @CSMagistrature @Courdecassation et @These_Synthese
• Saisir le Défenseur des droits qui va me répondre encore d'aller voir un avocat
• Ecrire un peu partout, dès qu’une mouche me pique
• Saisir la MIVILUDES
• Informer l'IGAS et le grand rabbin de France
• Ecrire à @/OSE_France ou au spécialiste en rillettes pas fraiches
• Ignorer qu'il existerait la LDH ; je l'ai oubliée ; depuis quelques temps, elle est affairée par le sort de nos islamistes
• Et même ignorer qu'il aurait un jour existé autre chose encore que la LDH
• Se souvenir de dire aux gens que dans ces genres de situations, ils ne doivent pas déraper, jamais, c'est mal...
• Ecrire à Taverny, à la maison Elie Wiesel, sa Direction
• Envoyer un truc quelconque à Uhrwiller, rue de la Mairie
• Ecrire à un ordre des médecins, faire un signalement ? Serait-ce utile, et alors quand ?
• Réfléchir, à comment et où je pourrais écrire encore, pour m'amuser plus
• Cogiter, préparer des plaintes très simple, pour qu'elles soient accessibles, compréhensibles par le parquet aussi
• Faire réaliser un constat d'huissier de ce que j'ai publié, ici, « c'est juste virtuel », en envoyer des copies ?
• Ecrire à l'ARSEA, envoyer « merci beaucoup, bisous »
• Se rappeler que envoyer des choses, des lettres, ça ne sert à rien, en faire le moins possible
• Pourquoi pas, un RAR aux DNA, leur rédaction de Haguenau, ce journal qui ouvre et ferme les processions du pasteur
• Me rendre à la police, leurs remettre une copie du constat d'huissier, leurs avouer que j'ai commis le crime d'écrire partout
• Ecrire à l'avocate qui représentait Chantal Clos, je crois que cette dernière est encore sous contrôle judiciaire
• Réfléchir à ce que je pourrais ajouter ce 31, et Halloween, mais j'ai peut-être déjà assez remué les monstres
• Ecrire à Paul Guiraud, leurs faire exploser un pétard dans la tête, avec en PJ, un livret de famille de Boches et plus
• Pour le fun, à l'occasion, écrire à l'Institut Français de l'Education. C'est qui ? Une Ecole normale supérieure, c'est quoi ?
• Se souvenir que le nihilisme est un des maux absolus, aller relire ces auteurs et penseurs assez lucides...
A mes todo, donc... Ces prochains temps, ou années, tandis qu'elles passeront, on va très éventuellement me répondre ; peut-être devrais-je attendre, longtemps ? A moins que je n'aille déjà m'occuper autrement, et un peu relire puis actualiser Caraco ? J'aurais écrit ce qui suit différemment. Les premiers, dont les morts et les Onanistes, resteront heureux, les seconds vont juste risquer d'avoir un jour des travailleurs sociaux sur le dos, des gens de robe autour d'eux, ou vont constater comment leur progéniture disparaitra dans un lointain village qui se goinfrera des allocations et des subventions pour s'occuper mieux d'elle... L'humain n'étant inutile que pour qui n'y verrait aucune opportunité, dont, pour commencer, de prétendre aider ou sauver en se trémoussant devant des pairs ébahis :
« Heureux les morts ! et malheureux trois fois ceux qui, pris de folie, engendrent !
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, coll. « Le Bruit du Temps », mais qui date déjà, 1982
« Nous sommes ici bas les dupes de nos écorcheurs et quand nous croyons obéir à Dieu, nous obéissons à des hommes, des hommes qui nous mènent au chaos... » En tous cas, relire Caraco. Ou encore Cioran... et Mestavic : « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » En relire de temps en temps, en découvrir également d'autres. Et rire. Voir aussi un jour plus en détails ce qui se disait dans la bible et dans l'ancien testament du mensonge. Je n'arriverais pas à lire la thora, c'est en hébreux, mais la littérature ne manque pas.
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Sinon, je lirais juste de temps en temps les journaux ou encore des archives. Le 20 novembre 2008, avec le Parisien, je comprennais que « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Légume qui restait très vivace, n'avait fait que m'en ajouter.
Variante, pour partir vite d'ici, où « c'est carrément cra cra, et même rédigé par un cas soc psychiatrique », pour aller lire d'autres choses plus rigolotes, qui pourraient résumer aussi, en moins gore : « Un conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe ». Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe [...] Arrive alors le jour de la procession, où le roi doit parader dans ses habits neufs : nul ne peut rien voir, et chacun fait semblant de voir, et chacun craint que l’on ne remarque qu’il ne peut rien voir, et tous de s’extasier... » De source Cairn, dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2003/4
Sinon, pour juste se distraire, rire sans avoir d'efforts tel que de lecture à faire, s'installer devant un écran #Netflix savourer I care a lot, une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
La où le point de départ est le plus fou, le résultat est souvent le plus original... • Henrik Ibsen
Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise.
« Vous avez une maison magnifique, Madame »,
ha ha, un service d'AEMO ou d'orientation en aurait dit autant !
« Dans très peu de temps, vous n’aurez rien de tout ceci, rien du tout »
« Mais j’vous préviens, avec les doses qu’on lui a administré, elle risque de planer un peu »
« Je suis la plus grosse bêtise que vous ayez commise »
« On ne peut plus sûr, putain », une Josefsberg, de l'OSE France ?
« Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. », un magistrat
« Vous voulez un donut ? »
« Elle, c’est une araignée qui va nous prendre dans sa toile »
#StopTeasing
« Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film
« Il faut bien savoir qui on est, et surtour en tirer avantage »
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 |
Sinon, la réalité serait celle des romans pour les enfants, ou des fictions 7+ qui s'en inspirent, avec les méchants qui finissent punis, pour une fin toujours très heureuse. Et les choses cash, trash et gores, c'est juste à la télé qu'on les voit... D'un Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » |
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
En France, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou sous curatelle. Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. Peut-être parce que le système, tel qu'il est, le permet. La cellule investigation de Radio France a mené l'enquête.
Détournements d’assurances-vie, pratique courante de comptes-pivots, mise sous tutelle abusive... En France, près d'un million de personnes sont placées sous protection juridique (tutelle, curatelle ou mesure de sauvegarde judiciaire). Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. La tutelle est pourtant destinée à protéger les intérêts d’une personne dite "vulnérable", c’est-à-dire dont les facultés mentales ou corporelles sont altérées et qui ne peut gérer seule ses biens.
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Assemblée nationale
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998...
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Manquerait encore une citation de Kafka, son Château, inaccessible, ou d'Asterix, de ses douze travaux et de la maison qui rend fou ? J'en suis pas sûr. « Ce village appartient au Château ; y habiter ou y passer la nuit c’est en quelque sorte habiter ou passer la nuit au Château. Personne n’en a le droit sans la permission du comte. Cette permission vous ne l’avez pas ou du moins vous ne l’avez pas montrée. » Dans mon histoire, tout appartenait au Château, mais les permissions, je crois ne jamais les avoir eues, je n’ai donc jamais rien pu montrer. Sauf vers 2008 et jusqu’à l’été 2009, on avait alors eu des permissions, mais elles n'avaient pas été simple à obtenir, ou nous les avions obtenues par hasard, un ours plus conciliant était arrivé en octobre 2008. Hors et même en cette période, jusqu'à l'été 2009, plus contrastée, il me manquait même la permission de penser, j'aurais dû faire soigner cela, le Château attendait que ce soit convenablement traité, puis qu'on en parle plus. Cette permission, je ne l'ai jamais eue, le Château m'avait d'ailleurs fait enfermer en 2013, en un lieu où l'on me droguait, pour que j'arrête enfin de penser et de m'exprimer.
Écrans & TV • Télévision
Françoise Zonabend : “A La Hague, je suis repérée…”
Propos recueillis par Samuel Gontier
Publié le 12/10/09 mis à jour le 08/12/20, Télérama, extraits
L’usine de retraitement de La Hague est un des lieux clés de l’enquête “Déchets, le cauchemar du nucléaire”, diffusée ce soir sur Arte. Un site et une région explorés dès les années 1980 par Françoise Zonabend. A l’époque, l'ethnologue avait entrepris d’étudier comment les habitants se “dépatouillaient” avec les sites nucléaires de la région. Une démarche inédite, fruit du hasard… qui ne lui valut pas que des amitiés.
[...] De mon côté, j'ai accepté de participer, en 2006, à la Commission nationale du débat public sur la construction des réacteurs EPR. Certains de mes amis me l'ont reproché, mais j'espérais, par ma présence, convaincre les associatifs de s'y joindre – ce fut un échec. Tout a été mis en place au niveau politique pour occulter ce débat public. Malgré tout, nous avons obtenu un certain nombre d'avancées, notamment sur la levée du secret défense. Pour moi, il s'agissait de montrer que le nucléaire n'est pas seulement un problème de physiciens, d'ingénieurs.
Les groupes d'intérêt, Guillaume Courty, La Découverte, juin 2006, P.90 • Le répertoire bureaucratique, du cabinet (ou encore appelé du couloir), est beaucoup moins travaillé par la science politique. La principale raison est le secret qui l'entoure ou la réticence des acteurs à se laisser observer. En dehors des réunions publiques de travail et de consultation instaurées par la Commission européenne, l'extrême opacité des réunions, des rencontres et des séances de travail entre ces catégories d'agents favorise le silence de la recherche ou l'affabulation des commentateurs.
Récemment, j'ai téléphoné et écrit à des journalistes. Je n'ai ensuite plus eu le moindre retour. Ah, si, de Marie Vaton, qui m'a bloqué sur Twitter. Pour moi, ils n'existent maintenant plus. J'ai d'autres choses à faire que de perdre mon temps, à parler, à leurs écrire pour rien. Après avoir saisi la grande chancellerie de la légion d'honneur, j'ai encore fait des trucs. Une lettre parvient au Président de l'OSE France. J'ai également refait un signalement à la MIVILUDES, leur rappelant qu'ils m'avaient répondu en avril 2006. Avec la Direction de l'OSE France, si c'est bien toujours Jean-François Guthmann, on va peut être pouvoir rediscuter de rillettes pas fraiches... « bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. »
Je me suis trompé à l'e-Poste, c'est pas toutes des lettres AR que j'ai envoyées ces jours-ci, certaines ne sont que de simples LR. Mais je m'en fous. Ca semble arriver à destination contre signature quand même, ces lettres arrivent... Si j'ai envie, je renvoie, ou autre chose. Parfois, une mouche me pique, j'écris, je file à l'e-Poste, j'envoie.
Edit… moi-même, j’envoie un peu n’importe quoi, donc, et comme une mouche me pique. Je viens de passer commande, les n°923394492 du 28/10 et n°922634543 du 27/10, pour deux e-RAR. Puis par email, comme pour confirmer, il m’est parvenu quatre numéros de suivi. Ou j'ai encore mal coché des cases ? Je ne crois pas, des commandes à 7,75€ et 9,72€. Du coup, je n’ai aucune idée de ce qui va parvenir à ces deux destinations, en mon nom. Au pire, on me condamnera pour avoir harcelé, par ces commandes et un bug : deux victimes, un an de prison
Edit parmi d'autres depuis ce 21... Je ne sais même plus ce que j'ai envoyé à l'OSE, à ce Président, mais je m'en cogne, ce serait arrivé, selon l'e-Poste. En retour, je reçois pour commencer ou en finir, un dessin d'une bite, on dirait :
J'ai écrit à l'IGAS aussi, pourquoi pas ? Une page, quelques lignes avec à la suite, une belle photo. L'inspecteur en fera ce qu'il voudra. Par le passé, en 2005, vers octobre, je crois, j'avais écrit à l'IGAS pour leurs signaler quelque chose de précis. En fouillant, je pourrais retrouver des dates précises. Je n'avais jamais obtenu de réponse. Des contrôleurs, des évaluateurs, des auditeurs, des experts, mais ce n'est pas un service qu'un simple citoyen peut interpeller ou saisir. Par contre, quelque chose pourrait avoir fonctionné quand même, mais ce n'était que purement fortuit ; peu de temps après ma lettre à l'IGAS, Nanterre a convoqué, l'OSE France a lâché un rapport, et mon ainée allait disparaitre.
Je pouvais saisir un ordre, ou la MIVILUDES, téléphoner et écrire un peu partout, comme je l'ai fait ? Probablement. « La dénonciation d'un fait que l'on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (art. 226-10 du Code pénal). » L'univers carcéral, de l'intérieur, j'ai pas encore découvert. Mais est-ce qu'on va me faire chier car je proteste encore, en raison de lettres, rapports et expertises bidons que d'autres avaient expédiées ou lâchés par le passé ? Aucune idée, on va bien voir. « C'est plus la procédure ! »
Puis si je me trompe de trop, Fresnes, c'est à côté. J'y foutrais le bordel comme à Paul Guiraud, comme avec l'OSE ou l'ARSEA, et avec des juges, ou sinon, juste en discutant avec des détenus ; j'y discuterais des juges, des encadrants, du personnel, de méthodes, de stratégies, et de comment faire vraiment chier. Restera normalement ce que j'ai publié ici, qui sera utile quand même. Les parents pourront ainsi lire et constater que lorsque des « professionnels » insistent, s’obstinent, même si de la lumière a déjà été faite, pas la peine d’espérer quoi que ce soit, même pas avec un avocat. L'avocat vous assure qu'il faut faire appel ? Si vous n'êtes pas à l'AJ, si vous avez quelque chose dans les poches, évitez, fuyez. Ce genre de « combats » est tout à fait vain, voué à l’échec. Au mieux, au final, vous aurez du papier inutile, c'est tout. Un ou des enfants ne sont plus là, très loin, trop loin ? Il faut les oublier. Quelque chose se passe mal dans un lieu d’accueil ? Ou du fait d’un « professionnel » ? Il ne faut rien dire du tout, il fait son travail.
Les parents ou même les avocats pas convaincus liront Donzelot, La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! » Mais chacun est libre, et peut évidemment vouloir insister. Si une requête est reçue, s'il doit suivre une audience. Sinon, il faut attendre, six mois, deux ans, trois ans, que ça remue, puis l'appel, enfin, après les renvois. Mais dans ces situations, il faut toujours espérer ! Pour ma part, dans mes affaires, diverses, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire, même avec un ours plus conciliant. Cioran nous disait que l'espoir est une vertu d'esclave, quand on l'a intégré, ça se passe déjà vraiment mieux. Si on ne retient plus que un seul des 10 commandements, tu ne tueras point, et qu'on le dévoie, ça se passe encore mieux.
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Les parents ou même les avocats, et qui qu'ils soient, je précise. La #Ddass c'est des abrutis, des demeurés. On a beau leurs causer ou leur écrire, répéter, ils comprennent rien. En tous cas, j'avais essayé, de début 2003 et jusque 2011. Même les juges, les petits, ou leurs barons, de la cour d'appel, ces espèces de parlements, ça comprend que dalle, jamais ça percute. Enfin, avec un peu de chance #loto il est possible de tomber sur un ours différent des autres.
« Il faut un élément nouveau ! » Ha ha, l’argument massue ! Avec l’ours arrivé en octobre 2008, tout semblait se dérouler plus simplement, même passé l’été 2009. Sinon, comment renvoyer des éléments qui figurent déjà à son dossier et dont il était interdit de rediscuter ? Ou comment envoyer à l’ours des pièces présentées et discutées à la cour d’appel, mais renvoyées chez moi car elles avaient été égarées par les couloirs ? « M. KANT, ci-joint vos pièces, trouvées au greffe du JAF de Nanterre. Bien cordialement » Et quoi renvoyer ou envoyer au juste, même connaissant les pièces au dossier de l’ours, et qui ne serait de suite écarté, sinon, encore retenu à charge ? Kafkaïen, ou la maison qui rend fou. Le fumeux « élément nouveau » voire même le sujet de la révision pourrait être un thème pour un ultime long billet. Daté/vérifié du 25 juin 2020, vu sur www.service-public.fr, j’adore : « La révision d'une décision de justice civile est uniquement possible quand une fraude est à son origine ou qu'une pièce décisive est retrouvée après le procès. La demande de révision est examinée par la même juridiction que celle à l'origine du jugement contesté. Après examen, la condamnation peut être partiellement ou totalement révisée. » Un dépaysement, mais pour où, ce n'est pas envisageable ? « Une révision, mais pourquoi donc ? On l'a sauvée ! Une fraude ? Mais où cela ? »
Ecrire ou téléphoner et longuement insister ne suffisait plus,
fallait un fax... machine que j'avais eu du mal à trouver
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Aux avocats : surtout pas trop de droit, jamais, ou alors très simple, que ce soit accessible #loto Pas de droit, de droit comparé, pas de sociologie du droit, pas d'histoire du droit, ne rien faire de tout cela, ni critiquer, c'est mal perçu. Pas d'approches pluridisciplinaire non plus, c'est beaucoup trop, ils ont juste des bases, après observations de quelques canards et de comment on les agite, pour choisir le moment de leur envol, et les bases de comment ça doit s’interpréter. Et hors de question de les observer, d'agir en les étudiant lorsqu'ils travaillent, parlent ou écrivent.
Des canards ? Est-on bien plus ? Pour le juge pour enfant Thierry Reveneau, « les larmes de l’enfant versées à l’audience » en octobre 2005 démontraient à elles seules que la relation père-enfant de mon ainée devait être rompue. Est-ce que Versailles a tout confirmé ? Oui, absolulent tout. Machinalement. A cette audience, elle avait 12 ans, mon ainée n’avait pas dit un mot. Aucune question ne lui avait été posée. Le juge y avait lu un rapport de dernière minute de l’OSE France dans lequel ces « professionnels » exprimaient leurs « grandes inquiétudes » pour sa petite soeur, comme une sorte de menace qu’elle finisse à son tour « sauvée ». Mais je crois que « s'occuper durablement » de cette dernière aurait été plus compliqué, sa famille maternelle à elle est très différente, a des tempéraments et des racines vers le sud, ainsi que des amitiés jusqu'en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle s’était tout de suite mise à parler d’un fusil. Des traques, des balles, des bombes... Heureusement, donc, et pour tous, même les ours et les « sauveurs », mon avocat avait pu produire une note en délibéré pour qu'on puisse avec sa mère protéger ma cadette.
On était juste des canards, on nous faisait taire, ou on ne parlait pas, ou si l'on parlait, c'était pareil. Si on m'avait prévenu, j'aurais pu apporter le hamster pour l'audience de M. l'ours Thierry Reveneau. En tous cas, plus tard, en 2008, tandis que je lisais du Foucault, Les mots et les choses, que je m'interrogeais sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter un flash d'Europe 1. Je suppose que c'est à l'ENM que nos magistrats ont été formatés de cette façon, pour traiter les gens comme des canards, et en les méprisant, quoi qu'ils expriment. Formatés avec le concours de Anne Valentini, experte pour l'ENM en psychiatrisation. Mais avec une garantie tout de même, une cour d'appel, qui n'a toujours que confirmé, rejeté, ou jugé sans objet.
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
Justice et psychiatrie ;
Normes, responsabilité, éthique
Sous la direction de Claude Louzon et Denis Salas
Erés, 1998
Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).
Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »
Comme tweeté ces jours passés, je vais essayer de porter plainte prochainement pour faux en écriture(s) publique(s), au minimum pour critiquer encore le jugement délité rendu en juin 2008, par M. Xavier Serrier, les arrêts rendus en mai 2009 puis un 1er avril 2011, par la cour d’appel de Versailles. Et critiquer encore le « travail de séparation » par les « professionnels » de l’OSE France. Je devrais pouvoir critiquer aussi l’arrêt rendu en 2007, par Versailles, il va falloir que je le relise, ça commence à dater. Il faut que j’y réfléchisse, à déposer une bonne plainte, contre X. Pour également critiquer à nouveau ce qui a été pondu par la première présidence de la cour d’appel de Versailles, au cours de l’été 2008. En tous cas, je devrais pouvoir critiquer longtemps encore, même ce qui sera couvert par la prescription. En 2011, « b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années ; » de l’article 35 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a été abrogé, ça m’a fait sourire. Qui m’interdirait aujourd’hui de reparler du passé, de tout ce passé, des psychiatres et un avis lapidaire ou une obstruction du parquet encore ?
Une bonne plainte contre X pour faux en écriture(s) publique(s), mais pas seulement.
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Ah... J'ai oublié de rappeler qu'en sa jeunesse, le pasteur avait été séquestrée et violentée. De 2003 à 2011, elle voyait des monstres chez moi, à 500km de chez elle... Mais c'est donc moi que les juges ont envoyé chez le psychiatre. Ce rappel sera pour une autre fois. De toutes façons, mes récents billets étaient déjà trop long, et assez exhaustifs. En Alsace, sinon, tout va bien. Ce 16 courant, selon les DNA, pendant que j'écrivais, c'était encore la fête. « Un culte dominical spécial marqué par un baptême et une surprise en l’honneur de la pasteure Isabelle Clementz. »
Mes publications, mes « écritures », ça a souvent posé un « problème ». A partir de 2009, j'ai fini par n'utiliser le plus fréquemment que des tampons taillés dans une patate, y compris pour produire des écrits pour dans des tribunaux. Le jour où l'on me demandera d'écrire mieux, plus sérieux et rigoureux, d'être moins brouillon, plus clair moi-même, je serais au rendez-vous, peut-être ; mais fraudra d'abord que les magistrats eux-même soient plus dignes. D'un PDF, 47 pages, depuis publié sur Internet ; j'avais peut-être parfois de 20 à 30 minutes à Versailles quand même, en tous cas, personne ne pourra dire que je n'ai jamais prévenu, essayé ; après ça, Versailles, sa chambre des créatures inférieures, m'avait encore envoyé bouler ; je me relis, des détails, des faits, des dates me reviennent à l'esprit, j'en rattrape des boutons. Et si je m'étais trop trompé, des juges vont se faire un plaisir de sèchement me rabrouer encore :
Alain Soral condamné définitivement pour contestation de crimes contre l’humanité
Le Parisien avec AFP, 27 octobre 2021, extrait... L’idéologue d’extrême-droite avait publié sur son site des conclusions de son avocat au sujet d’une autre affaire, ainsi que des propos minimisant la Shoah.
47 pages... C'est beaucoup, fallait pas ? Dans mon foutoir, j'ai même un PDF de 100 pages, dense, avec plein de pièces, pour un appel à la fin 2010, d'une décision du juge des tutelles ou de l'application des peines.
Sauf erreur, selon d'anciennes de mes notes, début 2010, par un arrêt, la Cour m'envoyait ensuite : « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus ». Voilà, balayé, pas de débats, ce n'était jamais le temps de débattre de quoi que ce soit, ni sur le moment, ni plus tard. Tout était définitif, figé, puis confirmé, ou dans le désordre. Je me demande ce que penseront les juges, je compte prochainement porter plainte au motif de faux en écriture(s) publique(s), et entre autres, dénoncer encore le jugement rendu en juin 2008, par Xavier Serrier. « Fallait faire appel ! » Et je vais encore critiquer le travail de l'OSE France, ainsi que des expertises, j'ai d'ailleurs entrepris de le faire... Quel serait le problème, qu'est-ce qui me l'interdirait ? L'autorité de choses viciées par les juges, de 2003 à 2011 ?D'un peu de papier noirci d'encre rendu le 15 janvier 2010
« Aviez vous un avocat ? » Amusante, en tous cas, la machine à s'écrire. L'été 2008, la première présidence de Versailles estimait qu'après ma première sommation de juger parvenue à Nanterre, j'aurais dû me contenter en retour d'une simple lettre de Xavier Serrier. Il y a quoi de pas clair pour un magistrat professionnel dans les mots « sommation » et « juger » ? Puis en 2010, les juges de Versailles ou de la maison qui rend fou m'informaient qu'un « courrier » n'est selon eux pas un jugement... un débat initié ou une analyse qui avait été un moment faite par Michel Huyette. Je faisais ainsi appel d'une lettre postérieure à un jugement, pour la joindre, et pour que la cour d'appel se place un peu mieux pour statuer, qu'elle prenne mieux en compte l'histoire et les évolutions de la situation, c'est « irrecevable ! » Avait plus tard suivi l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, « merci les juges de la cour d'appel de Versailles, de vous placer mieux lorsque vous jugez ! ». Olivier Echappé, un expert en droit Canon... Balayant mon exposé à l'oral ainsi que mes écrits, tout en confirmant encore, la Cour me renvoyait sans gène chez mon psychothérapeute ! On ne peut pas luter indéfiniment contre des magistrats limités, des bornés, des butés.
Dans un monde normal, il pourrait s'agir de vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats. Pouvait-on faire appel à Versailles, et comment alors ? Puisque ce n’est même que après des passages à la cour d’appel puis aussi après cassation qu’on réalise enfin vraiment mieux comment le dossier avait été bidonné… Mais mal ficelé et déjà amoral, puis franchement bidonné, je savais bien que ce dossier l'était ; il me fallait des preuves, un minimum, que la machine à s'écrire finissait par me régurgiter. En assistance éducative, le rôle d’une cour d’appel est-il de protéger les juges du siège et les décisions qu’ils ont rendues, de protéger les travailleurs sociaux, de toujours confirmer, ou sa mission est-elle de protéger l’enfant, d’évaluer la situation ainsi que son évolution au moment où elle reçoit puis statue, puis de rendre un arrêt en fonction de celles-ci ? Puis peut-on ou non faire appel d'une lettre, c'est depuis tranché ? Mais les avocats qui font de l’assistance éducative n’en seraient pas encore rendu là, ils en sont encore à envoyer des requêtes, et à ne jamais obtenir de réponses. Ah, le parquet, qui lui aussi gagne toujours... « Confirmez, merci ! »
De vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats, et pour des articles dans des revues de la protection de l'enfance, voire même dans de plus prestigieuses #doctrine qui change à coups de #dogmes qui s'entrechoquent. Mais sur le terrain, et si c'était bien possible, ou si ça le serait un jour, on se demanderait encore, comment faire appel d'une décision avec une perception parcellaire de ce qui motive ou ficèle un dossier ? Cependant, plus haut, j'écrivais qu'il ne faut pas faire appel, que l'appel est un privilège des spécialistes, eux seuls sont habilités à demander des changements tel que du statut de l'enfant, ou même des modifications des droits des parents. Par ailleurs faire appel est bien la preuve qu'on n'adhère pas à la mesure telle qu'elle a été infligée par l'ours pour enfant, et cela renforce la disqualification, et même la certitude pour tous que l'appelant doit être traité en services psychiatriques.
Encore par la machine à s'écrire, du 15 janvier 2010
« Un appel d'une lettre ? Irrecevable ! »
Ils sont grotesques, de A à Z, ou devrais-je juste dire rigolos, les ours et les sociaux trouvailleurs, les tiers dit « dignes de confiance » aussi. En mai 2008, à l'audience, le pasteur Clementz disait qu'il réfléchissait à faire « supprimer » mon blog... il est pourtant très bien, dont pour me souvenir mieux. « Ouin ouin, M. KANT utilise du droit et s'exprime en public, dont pour des journalistes, et dans son blog, et nous envoie ses écritures en chambre du conseil ! » Si je n'avais pas fait un peu de droit, et particulièrement à partir de 2008, jamais nous n'aurions pu renouer avec mon ainée, jamais nous n'aurions pu passer l'été 2009 tranquilles, en famille. Un jour, il faudra peut-être expliquer aussi aux juges et aux travailleurs sociaux qu'un dossier d'assistance éducative n'est pas l'endroit où l'on s'épanche, où l'on déverse sa bille pour des images et des discours à la télévision, pour des écrits dans le magazine Maxi ou sur Internet ; malheureusement, je ne peux ajouter ici où ils pourraient aller geindre et gesticuler plus sérieusement, c'est fermé :
Les adieux à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris
Par Paule Gonzalès, le Figaro, extrait
Publié le 15/04/2018 à 18:23, Mis à jour le 16/04/2018 à 14:59
Ils étaient tous là. Le ban et l'arrière-ban des avocats et des magistrats du droit de la presse, autrement dit de la liberté d'expression. Vendredi soir, avant qu'elle ne ferme ses portes sur l'île de la Cité, ils voulaient rendre hommage à la 17e chambre créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. On en finissait alors avec les années sombres et l'on réinstallait, sous le buste légèrement incliné de Marianne, la loi de 1881.
Je crois qu'on va m'offir encore un séjour en psychiatrie, juste pour avoir mentionné Michel Huyette et son guide. Et je pense que l'extrait qui suit est de l'introduction de sa 4ième édition, d'avril 2009, d'un PDF que je viens de trouver sur le net, chez les autistes. Les autistes, qui sont-ils ? « Un système qui aurait fonctionné si mal, mais où cela ? » Ces années passées, tout m'a souvent fait rire, pas qu'un peu... Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
En France, la Ddass - « l’ASE faut-il dire ! » - s’occupe d’environ 500 000 mineurs d’une classe d’âge. Il y a ceux qu’ils placent, suivent ou écrasent, environ 320 000 par an, sinon davantage aujourd’hui. Et ceux tels que Marina et beaucoup d’autres pour lesquels la Ddass n’avait malheureusement rien pu faire... Depuis le temps que je proteste, depuis 2003, la Ddass a pu s’occuper ou passer à côté de la situation de plus d’un million de mineurs. Ca m’avait souvent consterné, constatant par ailleurs le déluge de forces, de complaisances ou de moyens que cette même Ddass avait alloué au « sauvetage » de mon ainée. « Il n’y a pas de fumée sans feu, si les juges ont tout confirmé, c’est qu’il fallait l’aider ! »
Pour m’avancer plus aisément, ces années passées, de la fin 2008 à 2010, j’ai été pourrit sur Internet, du harcèlement, des calomnies, et même des plaintes farfelues, mais toujours très bien reçues par les autorités. Pourrit pendant des mois par une association de déviants de Puteaux, je crois que ça a été apprécié par le parquet, pas mal de mes soutiens s’étaient vite désolidarisés, et ma compagne d’alors, la mère de ma cadette, avait été affectée… Mais une période instructive tout de même. En stratégies et tactiques, pour détruire des choses sur Internet. J’ai fait supprimer un blog du Nouvel Obs, puis un blog en Suisse, plus un blog aux USA, ce pays #FirstAmendment où tout est pourtant possible. Pendant tout ce temps, mon blog restait hébergé à Paris, hier, par Online, aujourd’hui, repris par Scaleway. Il faudra que je pense à mettre à jour mes mentions légales. Mais on s’en cogne. Mon blog et cloppy.net sont « bien connus », la police doit avoir mon email et mon 06 quelque part. Sinon, ce sont les RG qui ont tout un dossier, probablement même une fiche S avec tous les renseignements utiles. Quelqu’un souhaite encore me « dénoncer » ? Ce sera aisé : composez le 17, prenez rendez-vous, ou écrivez, même n’importe quoi, au procureur, ce sera pris très au sérieux, ça va l’occuper.
Un peu plus et j'oubliais notre Batman national, l'avocat de l’apaisement. « Ceux de 12 ans pourraient aller en prison. Voici la proposition que l'on lance à l'opinion ! » Son sujet de ce 1er décembre 2008 était la responsabilité des enfants. J'étais depuis des mois plongé dans des questions portant sur le statut et la responsabilité des magistrats. D'accord, je l'avais énervé ; pour Maître Eolas qui était et reste d'ailleurs, son monde, celui des gens de robes, est juste, bon, irréprochable, incompris, parfait, d'une utilité inimaginable. S'il s'était passé quelque chose chez nous, ou dans mes affaires, même si l'été 2008 j'apprennais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, tout n'était que de ma faute - relire Hobbes, son Leviathan, Claire Davidson, Richard Josefsberg, la cour d'appel de Versailles... téléphoner au pasteur d'Uhrwiller, elle va pouvoir vite résumer, dire et confirmer combien tout, absolument tout avait été de ma faute. Autour de la réplique qu'Eolas m'envoyait, le lendemain, si mes notes et souvenirs sont bons, j'allais en audience, à la cour de cassation, puis elle me rendait un premier arrêt. Mais moi, « amer », j'étais mûr pour la psychothérapie, la famille d'Ilan Halimi également d'ailleurs. Fallait pas faire appel. Sur un point, il pouvait avoir raison ? « Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. » C'est le mot « boutique » qui l'a fait bondir ? Inapproprié. J'aurais pu ou dû utiliser « palais ? » Ou je repensais sur l'instant aux prestations de Delphine Roughol ; en réponse, tout de suite, les « soins » :
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud
Publié le 15/07/2009, l'Express, extrait
Pour ma part, je suis plus l'avocat de l'apaisement. J'aurais expliqué à la famille d'Ilan Halimi que la justice n'est pas la vengeance, que les peines prononcées sont quasiment identiques aux réquisitions et qu'elles restent importantes, et surtout que ce ne sont pas des peines plus lourdes qui pourront les consoler. Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. Je leur aurais expliqué qu'un procès n'est pas une psychothérapie. Mais c'est probablement pour ces raisons que je n'aurais jamais été pris comme avocat par la famille Halimi.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits choisis alors... « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. »
Il fallait que je me remette en cause, bien sûr, et que j'aille me faire psychothérapeutiser autre part, au 1er décembre 2008, tout était perdu, depuis longtemps, puis j'allais d'ailleurs perdre « le procès » pendant longtemps encore... Et je devais réfléchir plus, à l'éventuel contenu du dossier secret « d'assistance éducatives », ainsi qu'à ce que je faisais et disais ?
Suite à mes sommations de juger, au printemps 2008, une simple lettre, puis l'audience en mai, un rapport réalisé à cette période, le jugement rendu par Xavier Serrier, en juin 2008, l'arrêt rendu par la première présidence, l'été 2008, mon référé suspension, évidemment rejeté par Versailles, vu le mémoire produit par Xavier Serrier pour sa défense, en cassation, la cassation, en décembre 2008, l'appel du jugement de juin 2008, en 2009, la cassation, en octobre 2010, l'arrêt rendu un 1er avril 2011, trompeur, un faux, je réfléchis à comment faire inscrire le jugement de juin 2008 en faux, ce qui devrait être assez simple. Un procès à lui seul susceptible de relever des assises, en raison d'un faux en écriture publique pondu par un magistrat professionnel. Bien évidemment, « amer », j'exprimais et faisais n'importe quoi autour du 1er décembre 2008.
Ils ne voulaient rien entendre, les juges, les travailleurs sociaux, Roughol, ce ramas qui se comportait en bourreau. Passé l’audience de fin mai 2008, rapidement, on renouait clandestinement avec mon ainée, à son initiative, par des correspondances et des appels téléphoniques. Puis vers la fin 2008, elle nous écrivait encore… Par l'arrêt de cassation rendu en octobre 2010, on me confirmait qu'il s'agissait bien de torture : « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
« Un cas psychiatrique ! Le courage fait les vainqueurs, la concorde en cognant tous fort en retour fait les invincibles. » Au pire, que pourrait-il suivre encore ? Je finirais condamné comme un Soral ou un Faurisson, pour n’avoir pas cru les juges.
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
Ilan Halimi, le gang des barbares, une cave de Bagneux... « On peut pas s'épanouir dans un endroit pareil ! » Il y avait eu cette affaire, très médiatique, ainsi qu'en 2005, la banlieue en feu, tous les soirs, à la télé. C'était un véritable enfer, Bagneux, la région, Paris, vu de la télé et des journaux. Et du point de vue de mon ainée, passé l'été 2009, on ne pouvait pas y faire d'études, je crois que c'était l'une de ses principales préoccupations, elle avait alors donc choisi de rester « placée »... ou plutôt « déplacée », en internat, car à l'époque, ses relations avec les époux Clementz avaient finies un peu trop tendues. Pour une option théatre, à Bagneux, ou dans cet enfer, la banlieue, je crois qu'il y aurait eu le lycée Maurice Genevoix, à Montrouge, à 10 minutes à vélo, sinon, des possibilités à peine plus loin, 12 minutes. Tant pis. Passé l'été 2009, on m'accusait encore de tout, puis les époux Clementz avec l'ARSEA allaient pouvoir achever l'oeuvre.
Mais d’une certaine façon, mon ainée pouvait avoir raison ? A Strasbourg, tout allait être différent ? L’été 2009, elle avait retrouvé une « sauvée » par l’OSE France, qu’elle avait connue à Taverny, puis avait même passé une nuit chez elle. A son retour, elle a parlé de drogue, du hach, et de ce qu’était alors la vie de sa pote. Ces années passées, ma cadette m’a souvent parlé de ses potes lycéens qui fumaient dans une pièce tandis que les autres passaient la soirée dans la pièce d’à côté. Les autorités ont beau s’en plaindre, je crois que c’est assez commun dans le pays, depuis des lustres. Ma cadette n’a jamais été contenue dans l’appart, ni d’aucune façon suivie pour contrôler ses fréquentations, bien au contraire. Et on discutait. Dans un monde normal, on fait avec, on discute avec les enfants, de la drogue aussi, pour qu’ils ne s’y enlisent pas. Dans un univers parallèle, fantasque, qui cherche ses attendus pour motiver mieux, on ne discute pas librement de tout avec les ados, on exclue donc ce coupable de père… « Ca s’est mal passé, cet été 2009, à Bagneux ! »
Ma cadette et ses potes... dès ses 12 ans, peut-être même plus tôt, avec sa carte de transport, ma cadette courait partout. Vers cet âge là, 12 ou 13 ans, elle est allé voir un concert des One D, devait rentrer pour 18h00. Coup de fil, vers 19h00 : « papa, j'ai gagné un ticket pour l'after, je rentre plus tard ! j'ai presque plus de batterie, je raccroche, j'éteins le téléphone . » Coup de fil, vers minuit : « papa, l'after est fini, je suis à Pigale, je sais pas comment rentrer et j'ai plus de batterie. » Les One D avec une fille, une expérience. En Belgique, à l'un de leurs concerts, elle avait disparue dans la foule. Introuvable. J'avais difficilement fini par la localiser, après le concert, aux urgences, où elle avait été évacuée, comme beaucoup d'autres filles. Elle s'était évanouie au premier morceau. « La banlieue, Pigale, la Belgique, un cauchemar ! »
« Un cas psychiatrique ! » Ces années passées, très souvent exposé à des haines, au mépris, à des jalousies, à des illetrés ou des incomphéhensions, à l’indifférence ou à des complaisances coupables, à de grands imbéciles aussi, et vu le traitement qu’on m’a infligé en 2013, cinq très longues semaines de détention arbitraire, que ma cadette avait eu du mal à supporter également, j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant d’agir bien à nouveau. Et m’occuper d’elle, avec sa mère. Aujourd’hui, ma cadette est majeure, elle ne risque plus d’être « sauvé » par la Ddass pour nous faire chier plus. Je viens d'en rediscuter avec elle, qui m'a demandé qu'est ce que je risquais maintenant : « avec ce que je viens de faire, cinq ans de prison mais si ça arrive, je pourrais visiter et connaitre cet endroit aussi. Ou sinon, un an avec un bracelet et confiné à la maison. » Elle a éclaté de rire : « de toute façon #covid tu télétravailles, ça va pas te changer tant que ça ! »
Des soutiens ? Oui, j’en ai eu, j’en ai parfois parlé. Je dois en avoir encore. Par le passé, vu ce qui paraissait en Suisse puis aux USA, vu même ce que je faisais dans les prétoires, vers 2008, j'avais moi même pris des distances de certains, pour leurs épargner des difficultés. Je pourrais les remercier, ici, dans ce billet. Je ne les ai pas oubliés. Mais je vais m’abstenir, pour leur éviter d’être « dénoncés » pour m’avoir aidé ou avancé, d’une façon ou d’une autre, parfois beaucoup. Oh, merde, Chantal Clos, cette autre souillée ou souillure, et moi, à ses côtés, parmi même d'autres féministes... je l'avais soutenue, on avait souvent papoté, elle m'avait elle-même soutenu... je le rappelle dans ce billet, pourvu que ça passe inaperçu, et quelle ne soit pas prochainement convoquée pour en répondre ; revoir plus haut, cet extrait de La totalité.
Qu’est-ce que je foutais, souvent, parmi des féministes, dans leurs manifs, et à discuter aussi avec elles ? Euh… pour commencer, je dirais que j’avais deux filles, c’est de sexe féminin, j’avais ma compagne, une femme, et la mère de mon ainée était une femme, elle également. Et aucune de ces féministes ne m’avait jamais chassé de là
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Vers fin 2011 ou début 2012, j'ai eu un coup de fil : « où est passé mon père, avec qui je faisais plein de choses ? » S'il a existé, ni Nanterre ni sa cour d'appel ou de confirmation n'en reconnaissaient quoi que ce soit, il a été tué, écarté par des tantes, des juges, une avocate, l'OSE France, l'ARSEA, et de l'indifférence, beaucoup, malgré mes vives et récurrentes protestations. Un cri, « où est passé mon père ! » Et très vite, encore des récriminations à mon endroit, pour tout ce passé que j’expose ici. Comme si j’avais eu le choix, comme si j’avais décidé de tout, comme si j’avais été l’unique, le « principal responsable » de ce qu’avait eu à endurer mon ainée. 2012 était l'année du centenaire de l'OSE France, en grandes pompes, avec la contribution du château, de François Hollande. Ca ne s'invente pas, c'est un pan de l'histoire, extrait de source www.ose-france.org, « après la rafle... trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls » :
Jean-François Guthmann, président de l’OSE, tient à remercier personnellement François Hollande qui « a rendu un hommage solennel à l’association et à tous nos grands anciens dont le courage et l’abnégation sont ainsi reconnus par la Nation ». « Qu’ils continuent, par leur exemple, à guider nos pas ! « , a-t-il poursuivi.
Après la rafle, l’OSE s’est beaucoup mobilisée avec le comité de la rue Amelot pour trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls. L’équipe du professeur Eugène Minkowski et le dispensaire de la rue des Francs-Bourgeois ont joué un rôle actif.
L’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) a 100 ans cette année. Le Centenaire de l’OSE est d’ailleurs placé sous le haut patronage du président de la République.
« souvent en grande souffrance, jusqu'à martyrisée sous des pluies d'hiver, dans des bois ! »
C'est vers l'été 2002 qu'elle a dû déccrocher son galop 1, un stage... « une semaine abandonnée à Conches ! »
« Mais c'est terriblement inquiétant, dangereux, tout ce que M. KANT faisait aussi avec ses filles ! »
Il faudrait que je retrouve une photo sur laquelle on voit très bien comment j'abandonnais et maltraitais ma cadette aussi, une photo prise vers ses 9 ans, avec elle et juste un âne pour lui tenir compagnie, perdue dans les bois des Cévènes... Ou encore, une photo qui avait été difficile à faire, j'avais eu du mal à la convaincre de s'allonger sur une voie de chemin de fer pas désafectée du tout, et de m'en faire un grand sourir pour se souvenir. « Comment a-t-elle pu vivre, et survivre ? »
Elle est maintenant grande. Récemment, je lui ai appris à conduire une auto, gaz, embrayage, patinage, frein à main et démarrage en côte, etc. Puis elle a passé le code et le permis. Après même pas 10 heures de leçons, elle a pris l’initiative de louer une petite voiture sans permis, est allée circuler seule dans Paris. « Arrivée sur les champs, vers l’arc de triomphe, tous autour de moi klaxonnaient ! » Puis avec son permis en poche, elle m'a promené, on a bien rit encore.
« Un papa ou un ingénieur totalement subversif, même qu'il fait tourner des montres pas faites pour dans le désordre ! » Entre deux audiences, c'est la vie, on travaille, on jardine ou on bricole. Parfois un bug par ci, parfois un phénomène curieux par là... En janvier 2018, c'est un serveur de l'INPI qui avait mal fonctionné, puis leur hotline ne comprennait rien à mes demandes. L'INPI avait mis un temps fou à réaliser, « non, on a rien vu du tout. » Comme j'ai insisté, l'INPI est allé vérifier à sa compta, a trouvé trace d'un payement CB... Avec Lisa de la Poste, ça se passe toujours plus simplement.
sort of Miyota 2035 movement with a basic
asymmetrical stator and single coil Lavet motor.
« C'est impossible ! » diront tous les horlogers et ingénieurs en mécanique de France
A la suite, une vidéo « accablante » qui démontrera aux ours, à Versailles, à l’OSE France ainsi qu’aux tatas et tontons de mon ainée à quel point je pouvais être abandonnique, terriblement ignoble avec mes deux filles. « Mais quel père ! Il aurait fallu tout faire pour leurs épargner cela ! » Ma cadette avait alors environ 5 ou 6 ans. En découvrant cette vidéo, sa mère elle-même était à deux doigts de me signaler aux services sociaux « mais pourquoi il ne l’aide pas mieux à se relever ? » On ne m’entend pas lui parler, on n’entend pas ce que je lui disais, la musique était trop forte... Bien avant qu’elle soit lâchée toute seule dans les rues de la région, je lui avais appris à se débrouiller sur la glace. Mais débutante, de temps en temps, elle tombait encore. Une fois étalée, jamais très loin de moi, elle était malgré tout en danger, d’autres pouvaient lui passer par-dessus. J’attendais ici d’elle qu’elle se relève, qu’elle apprenne, je l'encourageais pour qu’elle essaye de se relever toute seule, ce qu’elle avait réussi à faire à peine plus tard, puis qu'elle avait fini par maitriser aussi, se relever :
Pour les ours, le parquet et pour Versailles, pour les travailleurs sociaux, pour ses tontons et ses tatas, pour tous ces « sauveurs » et tant « dévoué.e.s », mon ainée devait pour sa part et jusqu’à sa majorité révolue rester allongée, applatie, et étiquetée #Ddass « maman morte, papa débille, pauv’gamine, on va pas pouvoir faire quoi ? » « On l’a élevée comme on pouvait, mais on aurait pu mieux faire si son père n’avait pas été à ce point chiant avec nous. » Ok, d'accord...
de Paul Arcand, qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ
« C'est pas du tout chez nous, c'est d'ailleurs ! »
Puis en mars 2013, donc, j'ai été enfermé à Paul Guiraud, en psychiatrie, coupé de deux journalistes du Parisien, et traité, drogué, détenu arbitrairement, intimidé, pour que je ne parle plus de ce que j'expose ici. Le moins qu'on puisse en dire est que ce traitement là n'a pas fait effet non plus. « N’a pas conscience des troubles qu’il crée ! » Avec ce que j’ai publié ici et là, ainsi que envoyé par l'e-Poste, ces jours passés, et ce qui va arriver encore, les téléphones vont sonner partout
La psychiatrie, une expérience enrichissante tout de même. J’en connaissais des rayons avant qu’on m’y pousse, ainsi que des rayons sur d’autres thèmes. Là bas, en cinq semaines et en y découvrant le milieu depuis l’intérieur, j’ai pas trop chômé non plus. J’y avais appris aux « bénéficiaires » et à certains habitués même comment protester, comment lire la façon dont ils y étaient traités, des fois mal. « Va te laver ! », lancé à un redressé par le service... mais dans le service, depuis un moment, on n'avait plus de chausses propres. « Allez vous laver ! Pourquoi devrais-je vous en donner, vous avez pas de savon ? Débrouillez vous. » J’y avais été enfermé sans rien ni aucune autorisation de sortie. « M. KANT, vous êtes un voleur, vous nous avez volé un marqueur pour écrire dans tout Paul Guiraud ! » Non, pas du tout, j’avais passé outre l’interdiction de sortie, je l’avais trouvé et acheté en ville. Je leurs ai également appris comme saisir le JLD. Une mère avait été « admise » peu après son accouchement, et depuis des jours, les psychiatres lui interdisaient toutes relations avec sa famille, même son nourrisson ; une interdiction qui aurait pu durer des semaines ; elle a donc fait saisir le JLD qui l’a levée, elle a pu ensuite retrouver son enfant. Rompre les relations parents-enfant en si bas âge, c’est pas bon du tout, ni pour la mère, ni surtout pour l’enfant. Curieusement, et comme par le passé aussi, lorsque je pouvais donner un petit coup de pouce, ce que d’autres faisaient à partir de mes connaissances ou éclairages, ça fonctionnait souvent assez bien.
Je ne vois aujourd'hui plus 36 solutions pour me faire taire. Bientôt, je serais en UMD ou à l'isolement, en prison ?
La psychiatrie, on y est poussé, c'est vite fait, puis on ne sait jamais trop comment s’en extraire, ni quand ca va suivre, ni d'ailleurs dans quel état on en resortira, et « si refus, injection ! » De là bas, j'avais un moment téléphoné à la LDH : « trouvez un avocat, et bon courage. » Ok... ce qui ne me changeait pas du climat des années passées. Mais j’avais les bagages pour m’en dépatouiller tout de même. C’est encore aux archives du Parisien : « Paris (IVe), Centre Pompidou, hier. « Je veux parler ». » C’était pas assez simple et clair, faudrait que je publie un jour roman pour que quelque chose percute dans des consciences ? Plus tard, j’étais hilare en apprenant que le commissaire de police du IVe, Dominique Dague, celui qui m’aurait convaincu de descendre du sommet de Beaubourg pouvait être un ivrogne notoire... Il a raconté quoi, et à qui ? A jeun ? Je ne descendais pas de Beaubourg pour faire mousser ce commissaire, mais car Christophe Girard, le maire de Paris IV m’avait proposé un entretient. J’ai ce très net sentiment d’avoir été régulièrement confronté à des imbéciles ou à des bouchés, et donc, peut-être même à un ivrogne aussi. Mais ça va, et ça pouvait aller pour moi.
Paris: Le chef de la police du IVe visé par deux enquêtes pour conduite en état d'ivresse présumée
Bérénice Dubuc, publié le 24/05/12, 20 Minutes, extrait
FAITS-DIVERS Début mai, le «commissaire fêtard» a été arrêté en pleine nuit, alors qu'il remontait une voie de bus en brûlant des feux rouges. En août 2011, il avait déjà renversé un cycliste au pont d'Austerlitz... Deux affaires qui font désordre. Le commissaire central de police du IVe arrondissement de Paris, Dominique Dague, 49 ans, est visé par deux enquêtes, ouvertes par le parquet de Paris et l'Inspection générale des service (IGS, la police des polices), dans le cadre d’affaires de conduite en état d'ivresse présumée, révèle Le Parisien ce jeudi.
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Guiraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Mais faites le enfin taire pour tous ! »
Entre la fin 2012 et début 2013, j’avais fini bloqué par des multitudes, par les anti #MariagePourTous autant que par les pro #MêmesDroitsPourTous. Bloqué par beaucoup, moins lu par la faune de Twitter, c’est reposant. Aux premiers, je lançais « des tatas, un tonton ! », aux autres, « vous voulez vous marier, et même avoir des enfants ? mais vous êtes fous, vous ne savez pas ce qui suit après le mariage : le divorce, les robes noires et les sachant mieux ! »
Sur Internet, en mars 2013, j'ai été pourrit plus, par des féministes. « On l'a vu perché sur Beaubourg ! » Mais de ça aussi, je m’en fous. Une fois bloqué par des multitudes, j’ai moins de mentions, d'injures dans mes mentions. C’est reposant. Tandis que la Ddass continue à travailler encore comme en 1977, voire même comme depuis 1538... Si on me posait un jour des questions, je répondrais la même chose : c’est plus mon problème, j’avais prévenu, essayé, et ça a échoué. Il n'avait pas été possible de parler dans les prétoires, ou rien y avait percuté, j'avais essayé autrement :
En 2014, pour le JAF, alors qu'il y représentait mon ainée, Cedric Giancecchi, avocat du secteur de Metz envoyait : « fustige l’Etat, des représentants de l’Etat. » Et alors, qui ça peut déranger autant, mes discours et mes écritures ? J'ai pas prêté de serment d'inféodation, je ne suis pas soumis à l'obligation de réserve non plus. Je ne sais pas si cet avocat ni si celle qui lui a ensuite succédé m'a mieux lu, ni s'ils ont pris connaissance de ce que j'avais alors retourné, dont un documentaire #LMEF (Le Monde En Face) de septembre 2014, « Enfants en souffrance, la honte ! » Soit on ne m'a jamais lu ni entendu, de début 2003 et jusqu'en 2015. Ou il fallait effectivement toujours tout laisser faire, se taire et plier...
Oui, 2013, en psychiatrie, pour du silence, puis en 2014, à Metz, une sorte de mayonnaise allait peut-être reprendre.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Ah, nos féministes, pourvu que ça lutte, et que ça avance, ou ça se défile, comme ça peut, et peu importent les dommages. En 2016, suivait le procès de Chantal Clos, en appel, aux assises, pour avoir avec sa fille brutalisé une avocate en droit de la famille. Une grosse bêtise. 15 ans pour la mère. Ca m’avait intéressé, j’y constatais combien Françoise Sironi pouvait avoir raison. J’y avais témoigné, en faveur de Chantal Clos, et je ne le regretterais jamais. Nos féministes et militantes étaient partout à ce procès, une chercheuse du CNRS avait même dû être trainée à la barre. Avait suivi juste une brève… Françoise Sironi, de la sphère de l'ethno psychiatrie, psychologue, psychothérapeute, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, spécialiste en barbaries de tous genres n’est pas mauvaise. Je l’avais bien lue, entendue et perçu, je l’avais bien perçu aussi au cours d’une soirée avec Stéphane Guillon, l’écoutant, lui avait été viré de France Inter pour deux sketchs pas très appréciés. Les effets secondaires de la torture et similaire ou juste et simplement de brutalités politiques, c’est moche. En 2009, pour Versailles, je citais Lord Emerich Edward Dalberg, sur des libertés et comment se protéger, ainsi que Georges Sand. Soupirs... Quelques temps plus tôt, nous avions reçu une courte lettre de mon ainée, un mot, elle nous avait envoyé : « j'aurais tellement voulu passer Noël avec vous... » Bref, pour Nanterre autant que pour Versailles, tout était de ma faute, de même, selon tous les « professionnels » de l'OSE, de l'ARSEA, ainsi que pour le couple Clementz, s'il y avait un coupable à conspuer, c'était moi, toujours et seulement moi.
Pour Versailles, en 2009, je citais George Sand à Mme Dupin, 31 mai 1831 :
« Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d'agir est le premier des biens. »
Ainsi que Acton, ce catho « atypique »... Lord Emerich Edward Dalberg Acton, 1834-1902 • « La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »
« Et c'est pourquoi ceux qui sont sujets d'un monarque ne peuvent pas, sans son autorisation, renier la monarchie et retourner à la confusion d'une multitude désunie, ni transférer leur personne de celui qui en tient le rôle à un autre homme, ou une autre assemblée d'hommes […] D'ailleurs, si celui qui tente de déposer son souverain est tué ou puni par celui-ci, il est l'auteur de sa propre punition, en tant qu'il est, par institution, l'auteur de tout ce que son souverain fera ; » Thomas Hobbes, 1651, Leviathan, Traduction de P. Folliot, 2004
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » • Thierry Lévy, Eloge de la barbarie judiciaire
2019, suivait Frontenaud, 4 mômes arrachés, rempotés plus loin. On attend impatiemment d'en savoir un jour plus.
Vers la mi 2006, sans nouvelles de mon ainée depuis des mois, je découvrais un magnifique texte de Lucie Poirier, sur sisyphe.org, La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, un extrait, trois lignes, qui résume :
disparaissait à jamais. Dorénavant, on voit le nez en l’air de
la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
Le plus souvent, je crois, ce sont des femmes, seules, isolées, mamans solo ou suite à un divorce, une rupture, sinon, ce sont des familles de l'Unterschicht, des cas soc, dira Marie Vaton, qui sont confrontés à ces faunes. Dans mon histoire, c'est un peu différent, la mère était morte, et il s'agissait de se débarrasser du père, Carole Bulow, la sociale travailleuse, calomniait partout, puis c'est sa soeur, Isabelle Clementz, pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, qui est partie du tribunal de Nanterre, en 2005, le nez en l'air, avec mon ainée à sa main, elle a disparue pour toujours. « Cas soc ? On ne peut pas dire cela des parents ou des familles, ça enferme dans des représentations dépassées ! »
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
En 2006, je publiais ici Le Code noir. Moi, j'étais excessif ? Plus récemment, Me Michel Amas découvrait la matière :
« Lassé [NDLR : déjà ? Il en dira quoi dans dix ans, l'avocat ou missionnaire ? Il a fait appel ? Et ? Lassé ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assurait-il à France Info, en juillet 2019, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Article 30 - 1685, qui a depuis quelque peu évolué tout de même - Ne pourront les esclaves les parents être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres leurs ours pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tirer aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.
Moi, excessif ? L’article 30 de 1685 est ancien, mais parait crument d’actualité, l’était aussi en psychiatrie, en mars 2013 : un expert missionné par le juge des libertés et de la détention (JLD) arrive, vous toise 10 secondes, pas plus, vous ouvrez à peine la bouche puis il vous annonce déjà sèchement que vous resterez enfermé, il disparait pour pondre un « avis » qui ne correspondra en rien à votre personnalité. Le JLD avait accepté son torchon, mais après débats, malgré tout, il avait accepté également une demande de contre-expertise… Ce premier psychiatre était parti s’éclairer d’ailleurs pour éclairer le JLD, mais parti s’éclairer d’où ? Auprès de Anne Sylvie Caillat, la psychiatre du service où j’allais rester détenu ? Auprès d’un agent d’entretien ? D’autres « usagers » du service ? Parti s’éclairer par la plante verte ou par la préfecture ? S’éclairer par les animaux de dehors aurait été compliqué, par la fenêtre de ma chambre, on y voyait pas grand-chose :
2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre »,
et l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes, en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
En chambre de contention, à Paul Guiraud, où l’on m’avait installé d’abord, faute de place ailleurs, c’était pire. La ventilation était en panne, faisait du bruit H24. « On peut vous aider, vous voulez plus de cachets pour dormir mieux ? » « Dans quelques jours, vous pourrez intégrer votre service, ici, ce n’est que provisoire. Là bas, vous pourrez discuter avec le psychiatre. » Une fois là bas, des semaines, c’est long, j’ai pu discuter plusieurs fois avec elle... Mon dernier entretien avec le docteur Anne Sylvie Caillat avait été très court, elle m’y attendait : un doigt passé par la porte entre-ouverte de son bureau, mon regard plongé dans le sien. Une fois libre, elle m’assurait : « restez, vous le pouvez, librement, on va vous aider, on peut ! » J’ai fait mon sac et j’ai détalé. Depuis là bas, en 2013, j'avais ajouté plusieurs billets ici, comme chez les Chinois, avec mon smartphone ; c'était pas simple, fastidieux, mais j'avais mes journées et mes nuits, ça m'occupait.
En 2003, les travailleurs sociaux de l’ASE (92), je sais très exactement où ils sont allés s’éclairer, ils me l’avaient écrit ; les juges de Versailles l’avaient reconnu vers 2007 environ, quatre ans pour que ça percute ! Ceux de l’OSE, de 2003 à 2005, et pour 2006 en appel, c’est évident aussi, j’ai très bien perçu où étaient leurs accointances et leurs intérêts personnels. Ca par contre, à Nanterre comme à Versailles, ça n'a jamais pu percuter ; faute de temps ? Tous étaient toujours partis s’éclairer d’ailleurs, pour renseigner les juges. J’avais beau protester, la vérité était et restait figée ainsi au dossier de l’ASE puis à celui de l’ours pour enfant. Pour l’ARSEA, de 2006 à 2011, tout était limpide également, entre les jugements rendus par Nanterre comme par Versailles, et leur proximité géographique voire idéologique avec le pasteur d’Uhrwiller, ils s’éclairaient d’ailleurs. On est des canards, comme déjà décrit plus haut, les autres, entre eux, papotent, rient, ragotent, médisent, définissent et figent qui vous êtes, ce qu’il s’est passé, qui vous avez été, qui vous pourriez être demain, quel pourrait être le futur, évidemment, des plus sombres. Même s’ils n’en savaient absolument rien, quelques étaient les propos ou écrits de gens, ces tantes maternelles, qui résidaient à 400 et 500km de chez moi, en Lorraine, en Alsace, étaient systématiquement mieux reçus que les miens pour dépeindre ma famille, ce qu’était notre vie, notre foyer en région parisienne, le vécu et le quotidien de nos enfants. Aucun de nos amis ou proches, même pas celle qui avait longtemps été la nounou de mon ainée n’ont été entendus. Le dossier qui m’avait été retourné, en 2006, car égaré, retrouvé chez un greffe à Nanterre, contenait aussi quelques témoignages d’amis et proches. Ces derniers restaient estomaqués.
L’avocate de l’enfant, Maître Delphine Roughol ? Une sorte de feuille morte, suivant péniblement les vents, se couchant au gré d'évolutions de dires, une quiche, une tarte, parfois mal à l’aise, un peu pâle, ou rouge de honte, mais dans sa belle robe noire, toujours d'une grande prestance, même l'ayant enfilée sans mandat, pour réclamer un renvoi. Je ne me souviens pas l’avoir entendu dire quoi que ce soit lorsque mon ainée parlait de l’ambiance à Taverny, en 2005, ni d’ailleurs en 2007, lorsque mon ainée en avait reparlé encore. Rien jamais non plus au sujet de sa santé ou de sa scolarité. Comme les autres, partie s’éclairer d’ailleurs ? Je regrette qu'elle ne soit plus là, on aurait pu rediscuder. Elle même s'était plainte d'un de mes billets de blog, qui m'avait valu un petit entretien chez la police ; et sa plainte était au dossier « d'assistance éducative », mais pourquoi donc ? Mais sur le fond, je suis d’accord, un avocat pour l’enfant pourrait avoir du sens.
De temps en temps, le juge pour enfant convoque, l’audience débute, à l'écoute, on a toujours l’impression de s’être trompé de bureau... Puis l’on peut faire appel. Le résultat est au final pénalisant, quoiqu’il se soit dit en appel, le jugement contesté est confirmé. Au fil du temps, d'autant plus que tout est machinalement confirmé, des vérités s’accumulent, toutes définitivement indiscutables, incontestables, puis rappelées, rabâchées... On fini par s’accoutumer à ce climat, un loto où les avis et discours des autres s'imposent toujours. Vous êtes un harceleur, selon Taverny ? Ce sera vite débattu, imposé, puis confirmé par Versailles, vous resterez ce harceleur pour toujours. Veuf, dépressif mais pas divorcé, en 2011, pour la cour d'appel, un 1er avril, je l'étais encore... merci, l'OSE France. Quérulent ? Merci Bodon-Bruzel. Etc. « Il n'y a pas de problème de santé, on y veille bien. La scolarité ? On discute de l'orientation en 1ère. Il ne nous recontacte pas. » Elle m'aurait énervé, l'audience de juin 2010, je n'y suis plus retourné, pour celle-ci, j'avais juste envoyé une lettre au juge.
Faut l'avoir entendu, le pasteur d'Urwhiller, jeter ses anathèmes contre moi à certaines audiences, une érudite, experte en improvisation... régulièrement reçue 5/5 quoi qu'elle y envoyait. Tantôt des anathèmes en présence de mon ainée, à d'autres instants, à jurer qu'elle préservait l'image de son père. Moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus. Fin 2003, j'avais fini par déprimer comme rarement, après près d'un an déjà de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j'abandonne mon ainée à ces femmes. J'avais été dans le bureau du juge en juin, puis à l'OSE, rue du Temple, vers septembre, j'avais aussi eu quelques échanges avec Mme Josefsberg. Celle là m'expliquait entre autres qu'il fallait que je divorce, que je n'avais jamais divorcé... je n'avais jamais été marié, la mère de mon ainée était morte en 1999, et avant cela, un JAF était intervenu, de façon ponctuelle, vers 1997, pour les DVH, pour la ponsion alimentaire, puis jamais aucun soucis de NRE ou d'impayé ! Tout fout le camp lorsque ce genre de « justice » s'empare de vous, même l'état civil, même le cadastre. C'est suite à une conversation téléphonique avec cette dernière, en novembre 2003, que je me suis rendu chez le juge, à Nanterre, puis qu'il a décidé de placer mon ainée, chez M. Josefsberg. Agnès Josefsberg, aux investigations qui avaient précédées ce « placement », est depuis morte, d'une maladie longue, celle-ci ne peut plus nuire à d'autres familles, mères ou pères et même enfants comme elle l'avait fait chez nous.
Oui, j'écris « ponsion ». C'est un avocat d'Alsace, sur Twitter, qui me l'a inspiré. Je veux être lisible de là bas aussi. C'est comme #Ddass au lieu du plus pompeux Aide Sociale à l'octroit d'Enfances. On s'inspire, pour être mieux lu et compris.
Très bonne en impro, le pasteur d'Uhrwiller. Tout en renouant avec mon ainée, entre 2008 et 2009, discutant avec elle de ses résultats scolaires et de ses capacités, je l’avais convaincue de ne pas se laisser orienter vers une filière pro, ce qu’envisageait l’ARSEA Alsace. Ca n’a pas loupé, à la cour d’appel de Versailles, en 2010, très fière, Mme Clementz a annoncé qu’elle était en seconde, à Strasbourg, puis qu’elle irait faire des études de théâtre… Puis ma gamine avait donc ensuite fini orientée, puis déscolarisée ; ce n'était pas ce qui avait été affirmé, assuré par le pasteur, en 2005, à Nanterre...
En même temps, vers mi 2009, chez un juge, à Nanterre, vers les 15 à 16 ans de mon ainée, le pasteur commençait à se plaindre car mon ainée devenait plus difficile à gérer. « Oui, on avait finalement dû l’orienter quand même. C'est comme ça, courant avec les enfants placés, aux parents gravement carencés. Mais nous connaissons le coupable ! Elle avait renouée avec son père, preuve que cette relation était bien toxique, impensable ! On l’a donc rompue à nouveau. » Les professionnels de la protection de l’enfance n’ont-ils jamais entendu parler de l’adolescence et de rébellion, à ces âges là ? C’est comme les conflits de loyauté, j’imagine qu’ils en ont encore tout à découvrir. Je garde cependant le sentiment que le bouchon avait été poussé bien loin ici, « dans l’intérêt de la mineure ». C’est vers 2006 peut-être que la cour d’appel avait relevé qu’en cas de relations « même épistolaires » avec sa famille maternelle, mon ainée exprimait des « récriminations » à mon endroit. « Pour son équilibre », il fallait donc absolument « protéger » cette enfant de mon « psychisme », c’était la seule issue envisageable, la contenir durablement dans un univers fantasque qui cultivait et ruminait la haine de son père.
Et les juges, ces menteurs, tout un troupeau, pendant sept ans : « il était dépressif, délaissait sa fille ! » On pourrait à mon avis s'écrouler pour moins que cela. J'étais comme absent fin 2003 ; mais il y avait, entre autres, ma compagne pour s'occuper des filles, elles n'étaient pas délaissées ! On m’avait également reproché de ne plus être en capacité de protéger mon ainée… Je la protège comment, de juges ou d’intervenants du social ainsi que de tiers, les tatas, protégées par des ours ? Pour secouer la machine, pour lui écrire, pour extraire des mots, des lignes, j’avais juste une carotte, ou parfois, j’utilisais des tampons taillés dans une patate. En retour, systématiquement ou quasi, des coups bas et du mépris...
« Que le combat soit loyal »
De source revue Quasimodo,
voir aussi Que peut-on faire avec une carotte ?
J'avais une compagne et un second enfant, ma cadette, née quand ils nous sont tous tombés dessus, mais dont l'existence avait très longtemps été ignorée, niée par les juges ; ce n'est que vers la fin 2005 qu'ils ont enfin admis ou réalisé qu'elles existaient ! Absent fin 2003, au fond du trou, après un véritable harcèlement, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que j'abandonne ma fille à ses tantes maternelles... Ayant ensuite rapidement récupéré, repris pied, mais pas récupéré mon ainée, Nanterre l'avait placée à Taverny, j'allais discerner mieux quelle était la perception biaisée, l'éthique et la morale, le niveau des juges et des travailleurs sociaux de l'OSE. J'allais discerner, les entendre mieux, tout en commençant à approfondir le droit ainsi que d'autres matières. « La cour d'appel ne m'a jamais désavouée ! », m'avait un moment lancé le juge Anne Valentini, je suppose que c'est exact, et que les « professionnels » de l'OSE sont parfaits aussi, pour Nanterre autant que pour le parquet et Versailles, la cour d'appel, le parquet général. C'est curieux, ou c'est juste une farce ? Le rappel des faits par la cour d'appel, daté d'un 1er avril, ne reprend rien du tout de ce que je raconte ici ; j'ai le très net sentiment que c'est un faux en écriture publique pondu par une magistrate, à moins que c'était une légèreté, un éventuel copier/coller et problème de relecture, les juges n'ont pas que ça à faire, ou c'est pas mon arrêt :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
J'aurais aimé lire ici au minimum : « A la suite de la séparation du couple en 1996, en 1997, le JAF de Sarreguemines (57) rendait un jugement attribuant la garde à la mère, accordant des DVH au père, le condamnait à verser la ponsion ». Mais non, pour les juges, la cour d'appel et pour l'OSE France, j'allais rester veuf, abandonnique, pas divorcé, dépressif, jusqu'en avril 2011. Bien qu'en novembre 2005 ils avaient enfin réalisé que ma cadette et ma compagne existaient. J'avais insisté, signalé qu'elles existaient. Tombait alors en audience, à Nanterre, un rapport inattendu des travailleurs sociaux de l'OSE ; faisant part de leurs « grandes inquiétudes » pour ma cadette ! Mon avocat avait alors eu à y répondre, par note en délibéré. A côté des bureaux de Nanterre, manque une salle pour les parents, où aller apprendre comment ça fonctionne.
« En cas de verglas, ne marchez qu'où nous avons sablé ! »
Edit... après de multiples ajouts, depuis ce 21 courant et une première version de ce billet ; je brodais dedans. Je ne vais pas tout relire, ni rectifier les coquilles, les erreurs matérielles mineures que j'aurais pu produire. Ici, subsistera une trame, que je vais maintenir, qui constitue ainsi un terrain miné, piégé, un bourbier comme un certain Pierre Péan, journaliste d'investiguation, aurait pu produire, terrain mouvant ou glissant, comme annoncé également via mon compte Twitter : « ACHTUNG ! Bei Glatteis dürfen nur die bestreuten Wege begangen werden. » Ce n'est pas en 1997 que je « divorçais », mais en novembre 1996. Puis en novembre 2003, Mme Josefsberg de l'OSE, qui investiguait, allait lourdement insister : « vous allez devoir divorcer, vous n'avez jamais divorcé ! » Elle était pétrie de certitudes, était pour son avis pour Nanterre partie s'éclairer d'ailleurs... peut-être une pratique #educspé #psy courante, s'éclairer d'autre part.
De source le Monde, la campagne en direct
« Y a le divorce, est (sic) le divorce c'est toujours une épreuve »
« Mais c'est pas parce que la famille a changé qu'on tient moins à sa famille »
Est-il utile que je précise que ces deux tatas, Carole Bulow, sociale travailleuse, d'une nature de corbeau, ni Isabelle Clementz, religieuse au nez en l'air, celle qui avait pourtant déjà bien vu les monstres dans sa jeunesse, n'ont jamais saisi un JAF pour demander des DVH ? Ce n’est pas la voie qu’elles ont choisies, une voie de civilisés, elles auront préféré la voie d'outre tombe de l'assistance publique, et de me pourrir via l’ASE, puis en insistant jusqu’à ce que soit bien saisi un ours, elles auront préféré me pourrir via l’OSE, la rue du Temple et ensuite avec Taverny, fermant les yeux sur tout, dont sur ce qu'endurait leur nièce au foyer… même lorsqu'elle en parlait elle-même ! Elles auront préféré me pourrir, pendant des années, via Nanterre, via la cour d'appel aussi, pour « sauver » mon ainée de son père « incurable ». « Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny. [...] Par jugement du 9 novembre 2005, le Juge des Enfants confiait J. à ses oncle et tante maternels, M et Mme A... en qualité de tiers digne de confiance, et maintenait la suspension de tous les droits du père. » Basta. Un pâle plagiat de Kutzner c/Allemagne, doublé d'un plagiat pas plus reluisant de l'affaire Finaly. J'avais pourtant prévenu.
Novembre 1996, un « divorce », pour des DVH et la ponsion alimentaire
Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p.70 : « ces puissances subalternes (...) doivent s'ériger en
petites souverainetés indépendantes, comparables à des seigneuries féodales... »
L'ours ou le juge pour enfant, c'est spécial. Par la loi, il a tous pouvoirs pour ne pas le limiter, afin qu'il puisse efficacement protéger les enfants. C'est la théorie. En pratique, et c'est curieux également, il a tout fait pour protéger les tantes de ma fille, les travailleurs sociaux de l'OSE aussi... Avec le résultat qu'on connait, je l'ai détaillé dans mes précédents billets d'octobre, ici, ainsi que de façon plus synthétique dans ma récente lettre au Président de la République. Comment c'est possible, comment cet ours et ces « professionnels » ont-ils pu bricoler cela ? Avec des lettres puis des expertises !
J'aurais apprécié que le juge Anne Valentini puis les professionnels de l'OSE soient très vite plus sincères que cela. Dès juin 2003 même, le juge Anne Valentini aurait pu offrir directement mon ainée à ces tantes maternelles, elles n'attendaient que cela, une OPP pour la « déplacer » vite chez l'une d'elle, puis on en parlait plus. Puis je pouvais aller revoir Valentini, faire appel aussi, aller chez Bodon-Bruzel, à l'UMD, etc... Mais ça n'aurait pas semblé ni très légal ni vraiment moral, et assez brutal. Pour une apparence acceptable, il fallait d'abord que ma fille reste en foyer quelques temps, et que le juge poursuive ses investigations, n'envisageant pas autre chose, construisant très soigneusement un dossier, amassant des pièces, pour qu'il puisse motiver le rapt de mon ainée. La machine à s'écrire régurgitait donc un moment ces choses :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Tout parait ainsi clair, évident pour tout le monde, parfaitement justifié. J'étais veuf, jamais divorcé, au fond du trou, etc, puis j'avais juste fait chier les travailleurs sociaux. Et comme il ne fallait pas que je fasse autant chier le pasteur, tous mes droits ont été suspendus. En 2005, ma fille finissait « placée » en un endroit même tenu « secret », un presbytère d'Urwiller. Mon ainée était enfin « sauvée » de son père indigne. Ils en ont fait une orpheline, « dans son intérêt supérieur. »
Ils ont vraiment fait des études supérieures, nos magistrats, et ils sont recrutés parmi nos élites, la crème de la crème ? Après l'astrologue Davidson, était arrivée Magalie Bodon-Bruzel, encore une experte pour la troupe, dont les ours et leurs comparses, experte également très appréciée, et d'où ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Je crois me souvenir qu'en son avis, de charlatan, Bodon-Bruzel ajoutait quérulent, processif, « s'empare et use du droit, c'est pénible » ; sur Twitter, tout ne tient pas dans une bio ; ou c'est sobrement contenu dans « troubles que je crée ».
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240. « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais, s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité ? » • Jean-Paul Sartre, l'origine de Huis clos. « L'enfer, nous dit-il, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous. » ? Sade, moraliste, et le crime parfait, pour l'éternel...
« Mais nous, on ne lit jamais les journaux. »
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
Variantes...
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter • Coluche
Orpheline ? Avec Taverny, l'OSE France, je pouvais rapidement constater que ma fille n'avait plus ni père ni mère, qu'elle l'était déjà. En 2010, écrivant à l’ours, je demandais à être déchu de l’autorité parentale, mais ça n’a pas suivi ; enfin me déchoir aurait été plus conforme à ce qui s’était déroulé depuis la fin 2003 et jusqu'à sa majorité. Indigne, abject, révulsant, pour autant, pas du tout déchu, ni de l'autorité parentale, ni d'ailleurs du droit de surveillance ? Surveiller, un crime ?
Orpheline ou sous tutelle, comme le fils à Fourniret et Monique, et il ne fallait pas protester. En janvier 2005, il me parvenait même la lettre, plus bas. « Nous prendrons toujours soin d’elle. Si t’es pas content, écris à l’ours. Bisoux. » La Direction faisait systématiquement ce qu’elle voulait, sans me solliciter ni même m'informer dans les temps. Par une autre lettre, Taverny m’apprenait cependant que j’allais rester le « principal responsable », ce qui m’a donc bien été reconfirmé, par l’arrêt en appel rendu en 2009 autant que par l’arrêt de la cour de cassation de 2010, puis encore en 2011...
« Les documents que vous nous demandez sont transmis au juge pour enfant qui a mandaté notre établissement... » Vers février 2005, et comme j’étais toujours détenteur de l’autorité parentale, j’avais pris rendez-vous au collège, avec le prof principal de mon ainée, c’est lui qui m’a remis copie du document en page 2 : ni père ni mère, un tuteur. Ma fille allait partir avec sa classe, au Chambon, ce haut lieu de la Mémoire. Pourquoi Josefsberg avait-il refusé de partager quoi que ce soit de ces informations ou de ce dossier avec moi ? « La Shoah, faut en parler et faut jamais oublier ! »
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Avant de pouvoir lire des jugements, des arrêts, ce que m'envoyait la machine à s'écrire, lire du Josefsberg ou des lettres de son établissement était déjà très instructif. « L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. » Josefsberg et la troupe étaient à lire :
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
« L’attachement »... Taverny était à 65km de mon lieu de travail, à 40km de notre domicile. J'y allais tous les 15 jours, pour récupérer ou y raccompagner mon ainée, des heures et des heures de trajet en auto en IDF, pour ces DVH. J'aurais bien pu m'en lasser ; ma fille ne s'en était pas lassée non plus. Mais je crois qu'elle ne faisait pas tant confiance que cela à Richard et son petit personnel - qui remarquera au passage que je ne les ai pas tous égratignés ou nommés ici. Dans son établissement, d'autres enfants lui tapaient fréquemment dessus, tout le monde s'en foutait, tandis que les poux, les rhumes et autres problèmes de santé dont des vertiges, c'est moi qui devait m'en occuper. Récupérer un enfant blessé ou même grincheux car fiévreux un vendredi soir, « c'est la vie »... « Ca s'est bien passé, le week-end, chez ton papa ? » « Le médecin passe tous les mardi, pour consultations, s'il y avait un jour un soucis, on vous le dirait. » « Les lentes mortes tombent toutes seules », m'a-t-on un jour répondu après que j'ai traité ma fille pour les poux... « les pressions sur sa fille », c'était mon écoute ainsi que les examens et soins médicaux dont je lui faisais profiter ? Une coupe, chez un coiffeur, de trop ? L'attachement de mes filles, entre elles, fallait absolument couper pour que mon ainée fasse enfin « confiance » ?
Quand l'enfant lui même en a ras le cul, des trajets, des coups, des poux, des griffures, des entorses, des privations de soin et de sommeil, de tensions, de conflits, de pressions, lorsqu'on lui annonce qu'il sera très prochainement privé de celui qui pouvait le faire soigner, et surtout de sa famille, il cesse enfin de s'agripper ? Elle était ravie de partir pour Uhrwiller ? Elle se séparait enfin pour aller renaitre mieux autre part ? Peu avant l'audience de l'été 2005, ma fille m'avait encore appelé paniquée « Richard m'a dit que si je veux pas partir, je vais en psychiatrie ! » J'avais eu connaissance déjà de l'affaire Sébastien traité lui aussi par Valentini, l'OSE France et Delphine Roughol. Je lui ai donc dit d'écouter les adultes autour d'elle... puis en juillet 2005, mon ainée est alors partie, joyeuse, enchantée, avec les époux Clementz.
Libé, publié le 27 octobre 2004, extraits... «J'en ai marre !» Sébastien, 14 ans, est perdu dans un maelström de procédures judiciaires. Il le dit avec ses mots et ses fautes, celles d'un adolescent perturbé dont père et grands-parents se disputent la résidence depuis octobre 2002. Pour le moment, il est placé en famille d'accueil dans la région parisienne. La situation ne profite à personne. Surtout pas à Sébastien, victime d'un «conflit de loyauté», selon la justice, et pour lequel une expertise récente préconise un suivi psychiatrique. [...] Et Sébastien ? Autrefois bon élève, il a désormais un an de retard. En juin, une juge des enfants de Nanterre a renouvelé pour un an la mesure de placement dont il fait l'objet. Les grands-parents ont fait appel, et le dossier sera examiné demain devant la cour de Versailles. «Le contact ne passe pas entre Mireille Millet et la juge des enfants, qui fait tout pour que Sébastien aille chez son père», affirme Me Dollé. [...] Lors des visites de ses grands-parents, Sébastien s'arrange pour leur remettre des lettres : «Mémé, j'en ai marre. Chaque jour qui passe me sépare de ma vraie vie (sic)», a-t-il griffonné en août au dos d'un emballage de cadeau, entre deux mots d'amour. «Il est tout maigre, il ne grandit plus. Il a 14 ans et il pèse 30 kilos. Voilà l'état dans lequel ils me l'ont mis», soupire Mireille Millet en montrant les photos d'un adolescent efflanqué.
Portrait
Môme pas peur
par Stéphanie Binet, publié le 23 novembre 2007, Libé, extrait
Après le décès de son beau-père, sa mère déménage régulièrement, et Keny [NDLR: Keny Arkana] fait ses premières fugues à 9 ans. Au début, un après-midi, puis deux, trois jours : «Je me revois dans des cages d'escalier en train de me faire mon petit nid douillet, à trouver des trucs dehors pour faire ma chambre. Et puis finalement, une fois que la colère s'était estompée, je rentrais chez moi, vers ma mère. Ce n'était pas à cause d'elle que je partais.» A cause de quoi, alors ? Elle refuse de le dire. A 11 ans, un juge pour enfants décide de la placer en foyer.«C'est là que j'ai compris l'hypocrisie du système. On te parle de droits de l'homme alors qu'on ne respecte pas les droits de l'enfance. Ils nous disaient : Tu ne prends pas tes gouttes, tu as une piqûre dans le cul. Forcément, c'est plus facile de surveiller trente légumes que trente agités.» A l'école, elle n'aime que les maths, «bien carrées», mais se fait virer régulièrement à force de sortir des cours intempestivement. A 12 ans, elle est déscolarisée. A 15, les foyers, là où elle a commencé à rapper pour «les copains», ne déclarent plus ses fugues. Elle vit dans la rue, fait des «restos baskets» [part sans payer, ndlr], se sert dans les invendus au marché, vole ses vêtements : «Au bout de deux jours, je les donnais. Il manquerait plus que j'ai à me trimballer une valise.»
Une lettre de l'enfant, Sébastien, et Minou, c'était un énorme chat.
« Il ne faut pas aller contre la justice et l'OSE »... la justice ?
Keny Arkana - Eh connard • 14 juil. 2007
« Le placement de la mineure ... mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? L'OSE France me repprochait quoi, là ? D'avoir parfois porté plainte ou déposé des mains courantes en raison de violences ou de violences en réunion dans leur établissement de Taverny ? En décembre 2004, mon ainée m'a appelé en larmes, j'ai ensuite téléphoné au 119, elle avait décrit un passage à tabac, fallait pas réagir ainsi ? C'est la raison de la teneur de la lettre de janvier 2005 de la Direction, puis de ces très petites phrases et tournures dans les arrêts ainsi que dans « l'expertise » de Claire Davidson ? Rompre les liens père-enfant, alors qu'au cours de débats, début 2005, la cour d'appel avait elle-même un instant envisagé d'extraire ma fille de Taverny du fait des mauvais traitements qu'elle y subissait ? Faire inscrire mon ainée au fichier des mineurs disparus lorsque la Direction organisait des sorties clandestines, c’était intolérable ? Si tel avait été le cas, je suppose que la police et la gendarmerie nationale n’auraient jamais enregistré ni réagit à ces signalements là ? On peut « signaler » les parents, mais pas les travailleurs sociaux ?
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
En 2013, lisant un Républicain Lorrain, un portrait, j'apprennais par voie de presse qu'elle vivait, qu'elle était d'un petit village, non plus de chez moi ou ce cette région. Ce petit village à 15 minutes de chez sa tata Carole ? Excellent ! Puis en 2014, donc, elle m'a assignée, a réclamé la ponsion alimentaire. « Un droit absolu ! » J'ai été rude avec deux avocats de Metz, on ne parlait pas la même langue, j'imagine, mes écritures étaient pour eux illisibles... « Je vous suggère une fois encore de relire, de mieux lire mes observations et pièces qui vous sont parvenues... » Une expérience intéressante, avec des renvois, ce qui m’a permis de sonder le JAF aux audiences, de comprendre ce qu’il voulait et ce qu’il ne recevrait pas. Une affaire de famille encore, mais avec des écrits à s'échanger, assignation, observations, piques et répliques, etc. Cependant, curieusement les familles et des enfants défilaient dans la salle, les débats étaient publics, pour des ponsions réclamées à des pères indignes, une liste des noms étant placardée sur la salle d'audience. Saloperies de pères.
Mars 2013, paraissait ce portrait, et quel portrait ! Le 8, j’étais donc sur Beaubourg, puis reçu par Christophe Girard, ensuite on m’enfermait en psychiatrie, pour que je me taise. Ce 7 mars 2013, mon ainée était pour sa part reçue au Sénat, avec d’autres Meilleurs Apprentis de France. J’en avais un jour discuté avec un éducateur. « Mais c’est formidable ! » Je n’ai jamais douté des capacités de cette enfant. Je dis juste quelle a été « orientée ». Ce passage au Sénat, avec la Ddass au balcon, en train d’applaudir, de s'applaudir… de la comm’ politique, pour valoriser, promouvoir les filières professionnalisantes. Mon ainée avait fini par décrocher un BEP, tardivement, en 2015. L'éducateur a baissé les yeux.
Passé mai 2008, discuter avec des journalistes, c’était juste y perdre du temps. Quoi que je leurs racontais. En 2013, l’article du Parisien était limite, tandis que « une source policière » avec l’AFP m’avaient fait passer pour l’un de ces pères pas contents qui réclamaient la garde. Ces « pères grues » avaient eux-même récupéré mon action, sans même me contacter, ils se l’étaient appropriée comme s’ils l’avaient organisée, pour communiquer. « Bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi… » ai-je plus tard découvert sur Internet. En 2014, déambulant dans les rues de Metz, alors que j’y étais convié par le JAF, j’en avais profité pour pousser la porte d’un grand quotidien régional. Après avoir discuté avec l'agence, un journaliste ou deux, j’ai été mis en relation avec l’un de leurs grands reporters. « C’est de la diffamation, revenez nous voir avec la décision du JAF. » Le JAF a jugé, je n’ai plus jamais rappelé ce journal.
Par le passé, en 2006, pour prévenir, essayer de prévenir, j’avais de tels éléments en main à la cour d’appel de Versailles, du Josefsberg, des lettres, déjà du papier de la machine à s'écrire, Bulles n°40... saisissant alors déjà la MIVILUDES. Avec également en main, Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. Pour ce billet, ça suffira. Puis j'apprenais que Claire Davidson est experte en cadre, « une histoire de respect », selon Dialogue numéro 165, chez Eres, 2004, rubrique « Les sciences humaines et les pratiques qui s'en inspirent » ; L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial. J'aurai souhaité que mes enfants et ma famille soient protégées de toutes ces « interférences », mais ça n'a donc pas été possible. En mai 2008, à l’audience, un substitut de Nanterre m’avait dit que : « la diffamation, pour le moment, ça va. »
Je crois que ça allait, en 2006 comme en 2008. J'avais même diverses versions et proses de Richard Josefsberg ou de ce « praticien » entre mes mains. Des versions ou des éditions de Internat et séparations, je crois en avoir repéré plusieures, ces années passées. Dont une de 2013, je crois, un PDF, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Qu’est ce que ce « professionnel » a fait de mon ainée, il l’a utilisée pour finir de développer ou valider ses théories ? « L'une des attributions les plus fondamentales et les plus controversées de l'internat est d'organiser la séparation. Comment les professionnels de l'enfance peuvent-ils utiliser la séparation comme outil éducatif ? » Mais la grande interrogation ou mystère, en lisant ce théoricien, porte sur sa pratique, sur la pratique, en utilisant l’internat, comment peut-on faire pour « organiser une séparation », pour y aboutir ? Dans ses livres et ouvrages, il n'en dit rien. Le niveau des gens « neutres », irréprochables, selon les juges, qui eux même vous traitent comme des canards. D'après des bruits qui courent, Didier Raoult aurait mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose sur des humains, dont un mineur, ça va scandaliser... Sur France 3, daté de ce 22 octobre, on apprend que « Les informations de Mediapart viennent... s'ajouter à des révélations publiées pendant l'été par l'Express selon lequel de nombreuses études menées à l'IHU s'affranchissaient depuis des années des règles encadrant les expériences impliquant des êtres humains. » Tout va bien, dans le meilleur des mondes, tant que nous n'en discutons pas trop. Rien que cela pourrait être un sujet tabou :
« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg
Respecter le cadre, tel que voulu par les ours et les tantes maternelles, un cadre imaginé par Claire Davidson, experte ? D'accord. Un univers fantasque, absurde et désolant, où mon ainée allait être immergée à nouveau, fin 2009. Cet arrêt du 1er avril 2011 par Versailles est une farce. Pourquoi recontacter le service AEMO ? Pour qu’il parasite ou « interfère » plus ? En leur point rencontre, de ces mouroirs, de ces étouffoirs de relations parents-enfants ? « Elle a perdu sa mère, et chez son père, c’est impossible, on l’a bien vu, elle ne veut plus revenir ! » Dès que je l’avais reçue chez moi, l’été 2009, je l’emmenais chez un toubib, pour un second problème de santé chronique et différent des vertiges, des douleurs vives… Pour la santé, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». D’accord. J’avais bien essayé de prévenir, d’alerter, mais ceci n’avait donc pas fonctionné non plus. Une « attention régulière y était portée », ok. L’ARSEA avait recruté Sara Choukron, la communiquante ou référent familial de l’OSE France ? L’ARSEA « faisait le point sur l'orientation », oui, j’ai vu, fleuriste un temps, puis l’armée. « Orientée », fini la 1ère. Elle attendait une « réponse affective » en juin 2010 ? En 2010, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur expliquait qu’après l’été 2009, il avait vite résilié ou changé le 06 de mon ainée.
Ces problèmes chroniques de santé, puis cette orientation, en CAP fleuriste, puis à l’armé, puis un BEP, tardivement, en 2015, j’ai un peu du mal à comprendre. Je sais bien que Thomas Resch de l’ARSEA a écrit un beau papier éthique sur l’orientation appropriée des jeunes filles inadaptées ou en échec, ainsi que même sur la médiation, sûrement très éthique aussi, avec les familles... « Orientée », pourtant en 2005, chez l’ours, à Nanterre, les époux Clementz assuraient qu’ils feraient tout pour leur nièce, avançant même que tonton Pascal est le parrain, religieux, dont le rôle est de se substituer quand les parents ont disparus ou sont incapables. Pascal est médecin généraliste, il n’a jamais bien entendu ni rien perçu non plus des problèmes de santé de mon ainée ? Elle n’était pas deux jours chez nous, l’été 2009, qu'assez vite, elle se plaignait de douleurs… Pourquoi mon ainée a ainsi fait fleuriste, et pas théâtre ? Passé l'été 2009, la gamine était curieusement persuadée qu'à Paris, elle ne pourrait pas faire d'études... Elle aurait eu parfois besoin d’être un peu motivée, rassurée, voire d’un peu de soutien scolaire pour poursuivre ses études ? Autre chose que des cours d’éducation religieuse, où elle était brillante. La fille aux Clementz semblait avoir eu une chance un peu différente, la mienne déscolarisée, ou « orientée », en filière très longue, professionnalisante, tandis que la leur allait intégrer une école privée de Strasbourg, à 8 000€ l’année... Un chiffre et différence de « traitement » que j'avais appris tout à fait par hasard, en juillet 2018, via Facebook ; l'une écrasée par la Ddass, son père pourrit par les prétoires, l'autre élevée, le tout, sans compter. En même temps, si mon ainée avait fait des études supérieures, elle ne se serait probablement jamais installée dans un trou perdu, à côté de chez tata Carole, la marraine. Sinon, tout simplement, et pour ne pas trop abuser, les professionnels de la Ddass, ceux de l’ARSEA, se sont imposés pour faire ce qu’ils ont pour habitude de faire, orienter mais éthiquement les enfants, et les époux Clementz n’auront pas trouvé la voie pour le signaler, ni à Nanterre, ni à la cour d’appel.
Carla, sa « comme sa soeur » dans cet univers fantasque, est froide, depuis un moment. D'autres aussi sont froids, et davantage. J'attends toujours de pouvoir causer avec des adultes, comme je le disais déjà lors d'une audience de 2010... En tous cas, j'avais trouvé curieux de retirer mon ainée de chez nous, en région Parisienne, où elle était même née, pour la remettre au monde à Uhrwiller, un village, où elle allait trouver une autre soeur pour s'épanouir avec la paroisse et le pasteur. Mais moi, et les psy-lacanistes de l'OSE, on se comprennait pas trop, eux, ils savaient tout telllement mieux...
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Le projet d’établissement, un cadre de formalisation de la prise en charge en Institut de Rééducation
Thomas RESCH - Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique – 2003
De source documentation.ehesp.fr/memoires/2003, extraits…
Le sujet de ce mémoire aborde au moyen d’un travail relatif au projet d’établissement, une problématique qui a trait à la cohérence et à la formalisation de l’action sociale en faveur des enfants et adolescents en échec scolaire, dont les symptômes repérés rendent nécessaires un recours à une éducation spécialisée, mise en œuvre dans un cadre mobilisant moyens éducatifs et thérapeutiques.
[…] Dans une seconde partie, centrée sur la démarche de projet elle même, j’examinerai dans un premier temps, les contraintes spécifiques d’une méthodologie de projet, puis j’explorerai dans un second temps, les voies possibles d’une déclinaison éthique des droits de la personne tels qu’ils sont garantis par la loi du 2 janvier 2002…
[…] La troisième partie du mémoire me permettra d’aborder sous l’angle d’une éthique de communication, la question clé de l’actualité et de la pertinence de démarche globale de prise en compte des familles, en imaginant une expérimentation de pratiques de médiation. J’aborderai également pour conclure les questions des projets transversaux, de la réintégration scolaire, du partenariat et des évolutions possibles en terme de prise en charge.
La séparation en internat de l'OSE, ou par les Josefsberg, « disposer, placer, préparer, produire, inventer, créer et mettre au monde »… Et rien du tout du passé de ma famille, de mes enfants, de ma compagne, de nos amis et proches, de moi-même, de ce que nous avions pu vivre ou percevoir, ni de ce que j’exprimais dans les tribunaux de 2003 à 2011 n’avait existé ou ne pouvait être crédible… D’anciennes de mes notes et lectures, vu en préface d’un travail de Joseph de La Martinière, sur les N.N., et une procédure d’exception aussi : Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoutait que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirmait que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrivait pour cet avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Tout supprimer, ici...
La prose et le travail des Josefsberg qui cachaient bien tout de leurs pratiques sauvages semblent avoir inspiré du monde :
Au cours de l’histoire, les missions affichées des différentes institutions séparatrices ont évoluées au fil du temps, avec en premier lieu la fonction d’une suppléance familiale, mais avec des références diverses, qu’elles soient religieuses, politiques philosophiques, médicales, sécuritaires....
D’ailleurs, il est intéressant de voir le vocabulaire utilisé: séparer pour faire vivre, pour survivre, dresser, redresser, élever, convertir, contrôler, éduquer, rééduquer, punir, soigner, sauver, protéger, transformer afin de former, quelquefois de fabriquer des hommes intégrés non seulement au monde environnant, mais aussi au monde souhaité par les acteurs de l’institution.
En tout cas, il existe toujours une idéologie sous-jacente(2).Les internats d’excellence, enjeux et spécificités Lyon, 23 et 24mai 2011
Internat et processus de séparation
Communication – Dr Thierry ROCHET - 24 mai
Extrait et note de bas de page de source http://ife.ens-lyon.fr, à l'Institut Français de l'Education... 2) Richard Josefsberg, « De la stigmatisation à l’innovation : quel avenir pour l’internat ? » Les Cahiers de l'Actif - N°306/307
« La langue ne ment pas », nous disait Victor Klemperer. LTI... Lingua Tertii Imperii, est-ce le moment de reparler cela ?
Dans ce que je raconte doit y avoir de tout, pour faire attraper des boutons à tout le monde. Mais curieusement, ça laisse comme depuis toujours indifférent. En 2014, paraissait un cahier, je dois l’avoir quelque part, à moins qu'au format PDF. Sinon, il devrait encore être en tête de gondole, dans tout bon IRTS. Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social, d’une école de formation psycho pédagogique, avec au CA, Richard Joserfsberg, Directeur de MECS, de l’OSE. Leur monde est petit, pourrait-on parfois penser. Discuter d'éthique et même de bientraitance était un moment très en vue :
Qui était de source efpp.info
Dans le rapport de juin 2010, il figurait aussi que ma fille attendait une réponse autre que « uniquement judiciaire et procédurière » ? Pour juin 2010, le juge pour enfant avait convoqué, pas moi, ni d’ailleurs à mon initiative. Je ne m'étais même pas rendu à cette audience ; si l'ARSEA s'était donnée la peine de m'écrire ou de me téléphoner, j'aurais pu leurs faire savoir. Personne à l’ARSEA n’avait pu expliquer cela à ma fille, que le juge avait convoqué, pas moi ? Par le passé, j’avais acheté un bouquin de droit, sur l’assistance éducative, d’occasion. Guide de la protection judiciaire de l'enfant - Cadre juridique. Une vrai affaire, il m’est arrivé tout à fait neuf, jamais feuilleté, avec un tampon d’un IRTS dessus.
En mars 2011, la Cour était pâle. Développant, je demandais juste un constat d'échec. Puis rien d’autre. De toute façon, à chaque fois, mes demandes, là-bas, ne me permettaient toujours que d’obtenir simplement du papier en plus, des confirmations ou des rejets, en tous les cas, des vacheries sur le papier. Particulièrement pâle, embarrassée, grimaçante, lorsque j'exposais vite fait - on a jamais qu'environ 5 à 10 minutes, là bas - quels étaient les problèmes de santé chroniques de ma fille ainée. Ok, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». A l'oral, le parquet avait ensuite lui même conclu à un échec. Deux problèmes de santé chroniques ignorés ? Je ne suis pas surpris par la déscolarisation. « Si vous saviez c'qu'elle avait comme père et dont on a essayé de la sauver ! Mais on peut pas parler, c'est secret professionnel ! » Si tout est si secret, il va falloir anonymiser mieux mon nom et même des ours dans les #opendata #freebar de justice.gouv
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Arrêt du
01 AVRIL 2011
Les débats ont eu lieu en Chambre du Conseil le 04 Mars 2011 devant :
- Présidente : Madame GERAUD-CHARVET
- Conseillers : Madame MAUGENDRE,
Madame DEMARTEL
En présence de Monsieur AUFERIL, Substitut Général, assistés de Madame BABILLON Dania, greffier,
...
SAISINE :
Par déclaration au greffe de Monsieur Bruno Y..., le 11 janvier 2011, après arrêt rendu le 20 octobre 2010 par la Cour de Cassation, cassant l'arrêt de la Cour d'Appel du 22 mai 2009, qui a statué sur l'appel d'un jugement rendu le 30 juin 2008 par Monsieur SERRIER, Juge des Enfants du Tribunal pour Enfants de NANTERRE, dont le dispositif suit :
...
Toutefois après les vacances d'été 2009 passées chez son père, J. refusait de se rendre chez lui ; de son côté M. KANT ne reprenait pas contact avec le service d'AEMO ce qui ne permettait pas de mener un travail éducatif de nature à favoriser l'évolution des relations père/fille.
Dans son rapport du 8 juin 2010 (dernier rapport figurant au dossier ), le service d' AEMO :
-répondait aux interrogations de M. Y... sur l' état de santé de sa fille en affirmant qu'une attention régulière y était portée et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ;
- faisait le point sur l'orientation scolaire de J. en 1ère ; .
- indiquait que J. ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ;
- rappelait que M. Y... ne contactait pas le service ;
...
DEVANT LA COUR :
M. Bruno Y... se présente, sans avocat ; il dépose des conclusions. En substance il indique que depuis la fin de l' été 2009 il ne fait plus appel de la mesure de placement de sa fille J. Il remet en cause plus en amont le travail de séparation mené par l'institution l'OSE. Il demande par ailleurs que soit dressé un constat d'échec de la mesure d'action éducative en milieu ouvert qui était censée faciliter les relations père/fille ce qui n'a pas été le cas. Il souligne aussi que J. voulait faire une filière littéraire puis faire du théâtre alors qu' elle a été orientée vers un CAP de fleuriste ; il remarque que malgré ses avertissements, personne ne prend en compte les problèmes de santé de sa fille (vertiges) ; il estime qu'il conviendrait à tout le moins de désigner d'autres professionnels de l' action éducative, tout en admettant que c'est difficilement envisageable compte tenu de l' approche de la majorité de J. (3 septembre 2011). Il ne formule aucune demande.
...
DIT cet appel devenu sans objet ;
« On ne lit pas sur place, juste ce qui est à emporter »
« Ne lisez pas Serge Paugam, La disqualification sociale, soyez analytique », m’avait un jour répondu un travailleur social, dans un forum. Ou sinon, être psychanalytique, lire du Claire Davidson, ce serait acceptable ? On arrive dans le champ de la maltraitance psychologique alors, du sectaire ainsi que de la torture, où l’on impute toutes les responsabilités à la « rigidité absolue » et au « psychisme » du père, à la nature de la relation père enfant, qui « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (sans préciser lesquelles) peut représenter un grave danger pour le « psychisme de sa fille »... J’ai eu le malheur d’être resté trop proche de mon ainée, j’aimais ma fille, comme le publiait Maxi en mars 2008, ce qui était réciproque, et nous restions même également très proches dans un moment difficile, son placement dans un cloaque de la Ddass. « Cloaque, c'est méchant ! » Pour plus policé et romancé, lire Sa majesté les mouches, de William Golding, on comprend mieux ce qu'était la période Taverny, en foyer de l'OSE france. Un cloaque, déstructuré par la violence, une ile aux enfants sans les parents, sans Casimir non plus, une ile comme dans le roman de William Golding. Et en cas de « difficultés », comme l’écrivait Donzelot en 1977, seul le « spécialiste » pouvait écrire et être bien reçu par les ours, dont pour faire changer à sa guise l’enfant d’un statut ou d’un lieu d’accueil à un autre… J’avais même commis l’ignominie de dénoncer des ordures, dont un « professionnel » de la rééducation en internat, par les coups et des privations d’examens et de soins, « professionnel » aussi de la séparation par les juges, à l’aide de rapports et de lettres, d’allégations diffamatoires, calomnieuses… Pour Richard Josefsberg, pour tous les juges, ainsi que pour Claire Davidson, tout était limpide, ma fille se mettait en difficultés à Taverny pour que je puisse ensuite cracher sur des travailleurs sociaux, ces nuisibles, ces parasites, inacceptable, il fallait que ça ait un terme ! Mon ainée a disparue. Mais j'ai pu faire appel...
Je suis désolé, malgré ma psychothérapie, par le passé, d'abord pour me rétablir en quelques semaines, comme on le fait chez les civilisés, puis pour une écoute, du soutien sur la durée, pour tout pouvoir endurer, j’ai toujours eu et ai encore une lecture totalement différente des faits, de 1996 à 2005, puis même au delà. Et particulièrement une lecture différente de ce qui nous avait été infligé par les prétendus professionnels de l’OSE France, de la torture, morale, psychologique et même physique, longuement, à Taverny, subie par mon ainée, puis un rapt de mineur, je n’ai pas d’autres mots que torture. Une mère qui avait subit quelque chose de similaire avait fini par se suicider, d'autres parents s'écroulent au bout de quelques semaines ou mois, s'enfoncent, parfois finissent totalement désocialisés ; c'est probablement le but de ce genre de pratiques « professionnelles », rafler l'enfant, écraser les parents, pour avoir enfin la paix, en tous cas, du silence sur toutes les ondes. « Une mère s'est suicidée ? C'est cra cra chez les cas soc. Heureusement, on s'occupait déjà de sa fille. » Marie Vaton, une journaliste qui m'a récemment bloqué sur Twitter n'aimait pas mes questions, j'ai l'impression...
La suite ne sera plus mon problème. Il sera celui de Richard Josefsberg et de l'OSE France ? Ou il sera celui d'autres aussi, de tous ceux qui investiguaient, ou qui prétendaient juger ou agir pour « sauver » mon ainée... voire même ma cadette. Et que surtout, tout se passe en silence, pour que personne ne s'y intéresse jamais. « C'est d'ordre privé, tout à fait secret ! » De A à Z, tout est tordu, vicié, nauséabond dans cette histoire. Et parmi les vérités avérées, martelées, toujours celles d'un même bord, volontiers reconnues et durablement retenues par les juges, celles d'un Richard Josefsberg. En tous cas, je rigole, il fallait en 2003 confier toutes les missions à l'OSE France, puis toujours les croire, jusqu'en 2011. Et se taire, pour faire plaiz à tous, ou pour s'épargner les coups bas en retour. Ha ha, Richard, qui va pouvoir sauver sa médaille : « si, si, voyez, je vous assure, fallait que je les traite comme ça ! » Je suis d'accord, c'est ainsi une présentation surprenante à atterrante, mais mon avocat m'avait un jour bien dit de ne rien cacher, de tout exposer.
« Etre né quelque part... » C'est en 2004, avec le collège, j'imagine, qu'elle allait découvrir, approfondir ce qu'avait été la Shoah. Ou c'était en regardant Le pianiste, de Polanski, au foyer de l'OSE ? Mais selon ce que mon ainée m'avait raconté, en décembre 2004, elle n'avait pas pu voir ce film jusqu'au bout... « partie vomir des cornichons. » C’est vers cette période, l’automne puis l’hiver 2004, que je cessais définitivement de faire confiance au juge pour enfant de Nanterre ainsi même qu’à son parquet. La suite, dont avec des appels, à Versailles, ne m’aura pas donné tort. Tout allait être vain.
Mais amusants, les éducateurs de l’OSE, à chaque fois, je me contenais… « Ca s’est bien passé, chez papa, ce week-end ? » Une fois, j'ai râlé, j'aurais pas dû non plus. « Noël à la maison, c'était bien ? » 2004 avait été le dernier.
Un « problème » après de précédents, fin 2004, à Taverny, au foyer de l'OSE. Allait donc ensuite suivre une lettre de la Direction au juge pour enfant, celle plus bas, suivaient d’autres « problèmes » encore, puis l’avis de Mme Davidson, le tout indiscutable, et mon ainée disparaissait… « dans son intérêt supérieur », à la main des époux Clementz.
puis comme en réponse, allait arriver plus tard la lettre de Richard Josefsberg, plus bas
« La #Mémoire et se souvenir ou visiter Chambon, c'est autrement que ça s'utilise ! »
« Ca s'arrête au périph'. » Charlie hebdo du 20/1/2010 et un livret de famille de Boches délivré par la ville de Paris
« On ne se souvient pas du tout de cela. On a un métier difficile, dont à cause des parents, des cas soc.
On travaille dur, à aider, neutres, on traite, mais on n'écoute ni ne lit jamais rien, on interprête. »
La correspondance a la suite est affligeante de la part d’un postulant ou docteur en sciences de l’éducation, d'un Directeur et expert de la protection de l'enfance, d’un sachant qui avait déjà 20 ans d’expérience avec les enfants et leur accompagnement, ainsi que très certainement une excellente expérience des tribunaux, ceux des ours pour enfants.
A partir de la fin 2004, tandis que ma fille était donc placée dans son établissement, elle s'est mise à se plaindre de vertiges. Elle n'avait alors que 11 ans, faisait à tort un rapport de causalité avec une intoxication alimentaire, au château de Vaucelles, Taverny. « C’est la seule qui aurait depuis des vertiges ! » Après examens par un médecin ORL, ainsi que à partir d'une radiographie, il s'est avéré que ces vertiges étaient liés à une autre cause, physiologique, et probablement liée à sa croissance. Mais c'était soignable, traitable, l'ORL lui avait en tous cas prescrit un traitement.
La radiographie, je me demande encore pour quelle raison précise Richard Josefsberg l’avait faite réaliser. Pour répondre au 119, où j’avais signalé le passage à tabac, fin 2004? Il me l’avait ensuite lui-même remise en mains propres alors que je passais à Taverny, pour les DVH. Puis j'avais contacté le docteur Babin pour mieux comprendre... « Inacceptable ! » Ma fille, manifestement paniquée et en pleurs, fraichement passée à tabac : « puis j’ai vomi, l'éducateur m’a dit que c’était les cornichons. » Ce coup de fil au 119, je n'aurais probablement pas dû le passer. Ca s'est aussi retourné contre nous.
Mais à l'époque, donc, au lieu de faire examiner décemment ma fille, ainsi que de la faire soigner, monsieur Josefsberg, expert en séparations, s'était emparé de ces faits, de mes écrits, de mes signalements, et de la médecine pour me salir auprès du juge pour enfants, comme il avait pris coutume de le faire. On était au XXIe siècle, on estime que le texte originale du serment d’Hypocrate a été rédigé au IVe siècle… « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » « Après plusieurs avis auprès de plusieurs médecins... » Jusqu'à du nomadisme médical même, pour se blanchir ; aucun de ces médecins qu'il est allé consulter ne lui avait dit de présenter ma fille à un médecin ORL ? En multipliant ainsi les diffamations et calomnies à mon encontre auprès du juge des enfants, puis même à Versailles, cet « expert » aura contribué à motiver le rapt de ma fille... il en est probablement même l’un des principaux acteurs ou responsables, avec sa femme.
Récupérant ma fille et la radio, ma fille m’expliquant qu’elle avait été examinée mais qu’elle avait pourtant toujours ses vertiges, soupirant, devant accepter encore, j’avais pris après l’initiative de l’accompagner chez un ORL, à Taverny (encore des kilomètres à parcourir…). Puis est arrivé cette lettre, plus bas, de Taverny, de janvier 2005, « copie au juge pour enfant ». Il est certain que cette lettre, quelques lignes parfaites, aura figuré jusqu'au bout au dossier de l'ours. « Les vertiges dont nous n’avons jamais été témoins sont peut-être à rechercher ailleurs » ? Plions, il le faut, soyons alors psychanalytiques, si ma fille parlait de vertiges depuis des semaines, c’était à imputer à la relation père-enfant. Plus tard, j’apprenais que pour pondre son « expertise », Mme Davidson avait reçu les travailleurs sociaux de l’OSE France, très bien reçus ai-je pu constater, avec tous les écrits dont je dispose depuis des années maintenant - « il faut tout rompre, il nous a démasqué, mis à nu, il nous a abattu, Anne, lis bien Claire, on va lui parler, fais quelque chose pour nous encore ! »
« Nous prendrons toujours soin d'elle comme nous le ferions pour nos propres enfants », il fallait y croire. De 2005 et certainement même avant, de 2004 puis jusqu'à 2011, de telles allégations au dossier « d’assistance éducative » de mon ainée, et interdit par les ours d’en débattre, merci beaucoup pour elle, et pour toutes ces bonnes attentions.
(…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société
Les lettres de cachet pour affaires de famille en Franche-Comté au XVIIIe siècle
Thèses de l'Ecole nationale des chartes
Thèse soutenue en 2008, Jeanne-Marie Jandeaux, extrait...
L’arbitraire des ordres du roi tant dénoncé à l’approche de la Révolution est un exutoire commode pour stigmatiser les insuffisances du vieux régime dans son entier. Pourtant s’il est question d’un arbitraire dans la procédure des lettres de cachet de famille, c’est bien plus de celui des pères, des époux, voire de la famille dans son ensemble que de celui du roi qu’il s’agit. Les affaires de famille sont donc un bourbier dans lequel s’enlise l’administration royale en y laissant beaucoup de forces. Mais l’enjeu est de taille : contrôler la famille est un défi que l’État monarchique s’est attelé à relever ; s’il n’en a retiré que peu de profit, il a eu le mérite d’inaugurer une politique sociale en direction des familles que les régimes qui lui succèdent ont soin de continuer.
La protection de l'enfance, elle n'intéresse pas beaucoup les journalistes, ni Macron ?
« Cette distinction vient couronner toute une carrière d’éducateur mise au service de l’OSE depuis 40 ans »
La République des camarades, Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Souvent, je publie un billet, puis je le reédite pendant quelques jours.
« On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, ce sont nos petits secrets professionnels ! » Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi c’est placardé dans les couloirs de tribunaux et de cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses, arrêter aussi la machine à s'écrire, ou éviter d'écrire trop d'âneries.
Renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
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Cyberharcèlement contre Zineb El Rhazoui : relaxe d'Idriss Sihamedi
Idriss Sihamedi relaxé, logique. Ce qui l'est moins est que l'audience aurait duré des heures ?
Zineb El Rhazou ne tweete pas, Thibault de Montbrial, son avocat, en reste simplement « songeur »...
Cyberharcèlement contre Zineb El Rhazoui : la Justice prononce la relaxe d'Idriss Sihamedi
Par Magazine Marianne, publié le 15/01/2021 à 15:41, extraits... « M. Driss a proféré des paroles qui étaient éventuellement constituées d’injures, quelques jours avant de publier les messages en questions », a d’abord avancé le tribunal dans la motivation de son jugement. Pour justifier cette salve de messages [NDLR : 80 tweets], Idriss Sihamedi s’était prévalu d’une qualité de journaliste, que lui dénie le tribunal [...] Toutefois le harcèlement en ligne doit, selon le Code pénal, avoir pour effet d'altérer la santé d’autrui pour être qualifié comme tel. Or le tribunal a estimé qu’il « n’a été apporté aucune preuve de la dégradation effective des conditions de vie de Zineb El Rhazoui », convoquant notamment un mail, envoyé par la plaignante, « dans lequel elle disait qu'elle n’était pas du tout déstabilisée par les insultes et invectives qui lui étaient adressées et était signé ‘votre amie Zineb’ », conclut le président.
« La tromper est acceptable », critiquait Idriss Sihamedi
L'audience du jour m'a fait regarder vite fait ce qu'il subsiste du passé. Idriss n'a jamais envisagé que des femmes aient pu être intriguées par les pubs et campagnes tel que de Gleeden ? Mais c'est bien connu, seul les hommes « fantasment ».
Les tweets de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques ont moins la cote que ceux de Idriss ?
Il الله dit : « Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! » [S17 V32]
Catéchisme de l'Église Catholique, de source www.vatican.va... Les offenses à la chasteté 2351 « La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonnée, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union. »
Septième parole : ''Tu ne commettras pas d'adultère''
Société
Le site qui pousse à l'adultère
Le 30 septembre 2009 à 07h00, le Parisien, extrait...
« L'adultère technologiquement assisté et revendiqué lève l'hypocrisie des sites qui vendent de la romance. Il consacre les pratiques des réseaux sociaux comme Facebook, où les membres se livrent à l'infidélité, observe Pascal Lardellier, sociologue spécialiste du couple. Le site confirme une vie de couple plus flexible. On passe de la monogamie au polygaming... »
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« Pour la paix, il faut en finir avec l'éducation à l'occidentale »
Edit... à lire sur Marianne, plus intéressant que certaines menaces et salades sur Twitter : « Idriss Sihamedi, agitateur controversé à la tête de cette ONG proche du salafisme, doit répondre ce vendredi 18 décembre devant le tribunal correctionnel de 80 tweets véhéments qu'il a expédiés à Zineb El Rhazoui, exposant des éléments sur sa vie privée. » « Des messages souvent accompagnés du hashtag #BalanceZinebElRhazoui, ensuite repris ensuite en masse par sa communauté de plus de 41 000 abonnés qui, à leur tour, composaient des missives, pour certaines injurieuses. »
Edit... A l'instant, TV5Monde tweete : « Nigéria : Libération d'élèves kidnappés (conseiller présidentiel) »
Edit... l'agence Anadolu en ajoute : « Nigeria: 344 élèves kidnappés par Boko Haram, la semaine dernière, libérés »
Plus tard encore, Ouest-France publiait : « Je comprends pourquoi on les tue » : Une mère d’élève condamnée à trois mois de prison avec sursis ». Laxisme, diront les uns, encore de l'islamophobie d'Etat, s'indigneront les autres.
Edit du 18. Selon le Point, Arash Derambarsh viendrait de perdre une bataille devant le CNESER ; un article réservé aux abonnés. Mais peu importe, la vérité #AltFacts est déjà parue sur France Soir : « Arash Derambarsh a de son côté interjeté appel devant le Conseil National de l’enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) et a assorti cet appel d’une requête dite « sursis à statuer ». [...] Ce sursis à statuer a été rejeté car le CNESER a considéré que le dépôt de la requête du sursis à statuer a été fait hors du délai de deux mois. Cette irrecevabilité est contestée par les avocats d’Arash... » Pas grand chose de neuf, donc, sinon que ces procédures avancent bien.
Edit du 18, qui a bien sa place dans ce billet également… Entendu au journal de 17H17 d’hier, ou sur France Inter : « Macron, il a choppé le covid, vous avez vu ça ou pas ? […] et c’est une bonne nouvelle.. oui, car cela fait trois ans et demie que nous attendions quelque chose de positif chez Emmanuel Macron ». Hier également, SITE rapportait : « Jihadists Joyous for Macron Testing Positive for COVID-19 ». Soit enfin un sujet qui peut amuser tout le monde.
Pourquoi nos islamistes n'y ont-ils pas déjà pensé, juste enlever et cacher des élèves d'un lycée ou d'un collège public pour répondre plus énergiquement à Gérald, qui de son côté, fait fermer et liquider des écoles ou des associations qu'il estime trop hors les clous ? « Nigeria : ce que l'on sait de l'enlèvement par Boko Haram... les détails sont sur France TV Info... On est encore sans nouvelles de plusieurs centaines élèves du lycée de Kankara... Dans un message audio de propagande, celui-ci explique : "Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière les enlèvements de Katsina." [...] "Ce qu'il s'est passé en Katsina a pour but de décourager les pratiques anti-musulmanes comme l'éducation occidentale qui n'est pas ce que permet Allah et son Prophète", a déclaré Abubakar Shekau. » C'est plutôt à ces pratiques au lieu de la situation des noirs dans les USA des années 60, des Ouïghours en Chine ou des réfugiés Rohingyas que Idriss Sihamedi et Marwan Muhammad devraient se référer lorsqu'ils nous parlent d'une islamophobie d'Etat anti-Islamistes ? Ce serait inaudible en France, et pourrait expliquer que Idriss a supprimé son tweet « Allah akbar, kouffar, vous moquez pas ! » ?
Sur Twitter, plusieurs univers s'agitent, je n'en publie pas tout, inutile, les intéressés sont déjà au parfum, sont abonnés les uns aux autres. Pour le CCIF, CAGE était ou resterait une association comme une autre, sans problème, pour CAGE, la France est le problème, « join us », logique, ça coule de source. Marwan, pour sa part, s'étonnera évidemment encore de voir son portrait associé à des publications de journaux en France... Pour Mediapart et Marwan, le problème est à situer chez Gérald, ce qui est simplement normal également. Autour des mots clefs Baraka City et Idriss Sihamedi, c'est devenu un peu chiant, dès lors qu'on y oppose un peu de résistance, des répliques et arguments pertinents, on y fini accusé de « cyber-harcèlement » puis rapidement menacé d'une plainte auprès de la police ; ça ne me semble pas si anormal non plus venant de partisans d'une liberté d'expression totale, mais d'une géométrie qui leurs conviendrait beaucoup mieux.
Vox Société
Georges Bensoussan relaxé: une victoire pour la liberté d’expression
Par Barbara Lefebvre
Publié le 19/09/2019 à 16:48, Mis à jour le 19/09/2019 à 17:17, le Figaro, la chute
Cette affaire illustre, enfin et c’est le plus grave, le problème de la judiciarisation croissante du débat d’idées en France, sous l’effet d’une perversion de l’esprit démocratique. La loi ne doit pas être faite pour incriminer l’esprit critique mais pour le protéger. Or, depuis la loi Pleven de 1972 extrapolant sur la loi sur la presse de 1881, des groupes autoproclamés défenseurs de telle ou telle minorité - opprimée par principe - disposent du pouvoir de déclencher seuls l’action pénale. Ceux que Philippe Muray appelait les «groupes d’oppression» prouvent qu’il existe aujourd’hui une privatisation de l’action publique et que, le plus souvent, cela se fait au service de la censure. Il serait temps que le pouvoir politique prenne la mesure du danger démocratique que représente cette inflation de lois visant à réprimer les opinions «déviantes». D’abord parce que cela ne les fait pas disparaître de l’expression publique, ensuite parce qu’une démocratie est précisément ce régime de liberté qui s’oppose à la police de la pensée.
Un 12 décembre Stop #islamophobie
Edit du 13... J'apprends que LFI saisit le CSA pour se plaindre de cette diffusion de Complément d'enquête. Je ne sais pas si une action est en cours pour faire supprimer le replay normalement en ligne pendant 12 mois encore. Leur documentaire ou accusation de « proximité / complicité » avec un « courant religieux extrémiste » serait une reproduction « à partir » de « la propagande d'une autre courant politique (sic), celui de l'extrême droite » ; « A ce niveau de manipulation à l'encontre d'une force d'opposition, il s'agit de militantisme politique, non pas de journalisme », accuse La France Insoumise, demandant au CSA de rétablir leur droits. Reste à attendre, la réponse du CSA. « Contactée par Le HuffPost, la rédaction en chef de “Complément d’enquête” “maintient l’intégralité de (ses) informations. » Ce 3 décembre, pour Twitter, Mélenchon était encore islamiste, il a depuis changé ?
Edit du 13, beaucoup plus tard. Marlène Schiappa... d'un entretien et article sur le Point : « Elle est remontée contre cette gauche persuadée de voir des racistes partout et des laïques nulle part, cette gauche submergée par une vague de relativisme culturel et compulsivement obsédée par la défense de minorités perçues comme des opprimés qu'il faudrait absolument protéger des forces réactionnaires. » « Il y a simplement un cheminement pour trouver le vocabulaire auquel adhèrent les Français, ce qui n'est pas forcément facile, car on n'a pas nommé ces sujets depuis longtemps. », considère-t-elle. Elle est vache avec le NPA et Marwan également, qu'elle pourrait avoir bien lus et écoutés aussi : « Ces idéologies d'extrême gauche procèdent à une inversion des valeurs et essaient de faire passer pour des révolutionnaires des gens qui défendent des coutumes moyenâgeuses. »
Politique
Régionales en Île de France, la bataille est lancée
par Élodie Forêt publié le 7 décembre 2020 à 18h13, France Inter
Hypocrites de la laïcité ! Avec cette loi : vous ciblez ENCORE l'Islam. Or nous ne combattons pas une religion mais le djihadisme politique terroriste. Il n’y a pas de guerre en France contre les musulmans. Il y a la laïcité qui s’applique à tous de la même manière. pic.twitter.com/Zj2GhF7sgq
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) December 3, 2020
D'après des tweets et un live interminable, c’était une ambiance très familiale, bon enfant. Ca s'était juste encore gâté sur la fin, place de la République, dont avec des canons à eau pour arroser les gens, puis des grenades, des fouilles... On va évidemment nous dire une fois encore qu' « il ne faut pas faire d'amalgames, et entendre les bonnes voix ! »
A la télé, hier soir, ou en replay, avec France 2 et Complément d'enquête, c'était plus intéressant ; pour plus neutre et vraiment objectif, ceux qui sont d'une gauche Plenel, Autain et Révolution Permantente préfèreront s'abonner à Fathi, à Dômes & Minarets, à Feïza et à Francois Burgat, au Monde, à Marwan, à Sihame ou encore à moonbee :
Complément d'enquête
Islamisme : la République a-t-elle fermé les yeux ?
diffusé le jeu. 10.12.20 à 23h09
disponible jusqu'au 11.12.21
magazines, 84 min, tous publics
Au sommaire :
Islamisme à l'école : le poids du silence
Invitée : Frédérique de La Morena, maître de conférences en droit public, membre du Conseil des sages de la laïcité.
Gauche : le piège du communautarisme
Invitée : Clémentine Autain, députée La France insoumise en Seine-Saint-Denis.
Erdogan : jeu d'influences sur l'islam de France
Invitée : Razika Adnani, philosophe, islamologue.
Édito
Laïcité : les masques tombent au Monde et à France Inter
Par Jacques Julliard, le 11/12/2020 à 8:21, Marianne, extraits...
"Habitués à traiter les sujets à fond, sans se laisser tromper par les apparences, les deux fleurons de notre parc médiatique ont su sans trembler aller au plus profond et dénoncer, en dépit de notre inconscience, les deux grands fléaux qui nous menacent à terme : le christianisme et la laïcité", souligne ironiquement Jacques Julliard, éditorialiste de "Marianne". [...] À peine avais-je déjeuné que, ouvrant le Monde je suis tombé sur une double page, avec dessin, consacrée à régler leur compte aux « laïcards » : « Islamisme, séparatisme, l’offensive payante des laïcards », tel était le titre d’un article qui ressemblait, à mesure que l’on avançait dans sa lecture...
🔴Forte mobilisation à #Paris pour la #MarcheDesLibertes (malgré l'absence de certains syndicats et organisations et la forte répression) pour dire :
➡️#StopLoiSecuriteGlobale
➡️#StopLoiSeparatisme
➡️Stop #islamophobie
➡️Stop #ViolencesPolicieres
📽 @davidchami75100 pic.twitter.com/dVpTGEWyTr— Peuple Révolté (@PeupleRevolte) December 12, 2020
Arrive Human Right Watch, rangé aux côtés des islamistes les plus radicaux
Encore un avis qui va plaire à nos grandes critiques, qui intiment la France et Macron, l'avis de HRW ou Human Right Watch, qui vient se ranger aux côtés de Erdogan, de Fathi Karakaya, du CCIF, d'Amnesty, de Feïza Ben Mohamed, de CAGE, de Idris Sihamedi, ainsi que de Malaisiens, d'Indonésiens, mais aussi aux côtés de TLP, qui depuis le Pakistan, nous a menacé d'un hiver thermonucléaire si nous ne renoncions pas à nous exprimer, à dessiner ou à blasphémer :
France : La dissolution d’une association antidiscrimination menace les droits humains
4 décembre 2020 11:15AM EST, www.hrw.org, extrait, de leur chute
En plus de porter atteinte à la protection des libertés d'opinion, d'expression et d'association, le fait de cibler une organisation comme le CCIF, qui travaille sur le sujet des discriminations, envoie le message que la France ne tolérera pas que des musulmans exercent leurs droits civiques et politiques pour exprimer leurs préoccupations et protester contre des injustices sur un pied d’égalité avec les autres populations du pays. Cela risque d’alimenter involontairement les groupes armés islamistes qui vilipendent les gouvernements occidentaux.
Accueil, Politique
Islamisme : dans les coulisses de la riposte
00h00, le 24 octobre 2020
Par Pascal Ceaux, David Revault d’Allonnes et Sarah Paillou, le JDD, extrait
En contrepoint de la sévérité réclamée par l'Elysée, le ministère de la Justice appelle cependant à la rigueur dans l'élaboration et la mise en œuvre des procédures. La mosquée de Pantin a déposé un recours contre sa fermeture et le CCIF fourbit ses armes pour contester une éventuelle dissolution. "Ils sont très habiles grâce à un double discours, souligne-t-on au ministère de l'Intérieur. Au premier abord, on peut penser qu'ils ne franchissent pas la ligne, on est en train de lister les moments où ils l'ont fait."
Sont recensées notamment les prises de position en faveur d'islamistes comme le caricaturiste brésilien Carlos Latuff, lauréat en 2006 d'un concours de caricatures sur la Shoah organisé par le régime iranien ; Aissam Aït-Yahya, un salafiste français présenté par le groupe Etat islamique comme un philosophe du djihadisme ; ou encore les dirigeants de l'école toulousaine Al-Badr, fermée en 2019 après un long combat judiciaire.
Le vrai du faux
Trois écoles hors contrat ont-elles été fermées en France depuis 2018 ?
Joanna Yakin franceinfo Radio France
Mis à jour le 06/10/2020 | 11:18
publié le 06/10/2020 | 11:18
Comment la gauche a perdu les voix des musulmans, hostiles au #mariagepourtous, selon Gilles Kepel in @lobs pic.twitter.com/QJAnUqcI2K
— RachelFleaux-M (@RachelFleaux) November 2, 2016
MDR!!! Bravo les DNA! Sens de l'humour implacable! #PEJ #dnainfos pic.twitter.com/579NUM3DvX
— PartiÉgalitéJustice (@PEJ_Officiel) February 23, 2015
https://t.co/Tqgr2FtaS7 pic.twitter.com/nSs8UQHTl0
— Bruno Kant (@bkant) December 4, 2020
Le #PEJ, nouveau parti musulman est né et veut mettre fin au #MariagePourTous. http://t.co/CrSuP2Yb0x
Les Guignols ! pic.twitter.com/udbDafDPSc— Nicolas (@NicoHikona) February 19, 2015
Enquête
Au Collectif contre l’islamophobie, de la suite dans les données
Par Sylvain Mouillard et Bernadette Sauvaget — 3 avril 2016 à 19:21, Libération, extraits
[...] Depuis longtemps, elle est dans le collimateur de l’extrême droite et de la mouvance identitaire. Samy Debah demande d’ailleurs à ses visiteurs de ne pas dévoiler l’adresse du CCIF à Paris. Depuis les attentats de novembre, le climat s’est encore alourdi. Les accusations politiques sont tombées dru sur le collectif, suspecté de promouvoir un islam politique. Le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco, s’est vu violemment reprocher par Manuel Valls d’avoir signé une tribune aux côtés du CCIF. Une organisation qui participerait, selon le Premier ministre, à la diffusion d’un «climat nauséabond» en France. [...] En 2014, l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui soutient que les enfants écoutant de la musique vont être «transformés en porcs», ou l’imam Abou Anas, une figure du salafisme francilien, étaient de la partie. Yasser Louati, nouveau porte-parole du CCIF, assume : «On peut ne pas être d’accord avec certains intervenants, mais ils n’ont pas enfreint la loi.» A ses détracteurs, il renvoie aux statuts de son association, qui promeuvent «le principe d’égalité entre les hommes et les femmes» et «le principe de laïcité, comme celui-ci a été compris par Aristide Briand et Jean Jaurès».
Population
Enquête sur les dérives des écoles hors contrat
02 oct. 2020 11:29 - La rédaction de LCI, extrait
De nombreux signalements concernent des écoles confessionnelles. A l'image du groupe scolaire Al-Badr à Toulouse qui a dû fermer ses portes en 2016 à la suite d'une décision du tribunal de grande instance. Les enseignements religieux y prenaient trop de place. D'autres mouvements interpellent. Comme la Fraternité Saint-Pie-X qui est un courant catholique traditionaliste. En France, il revendique 35 000 fidèles, et une trentaine d'écoles hors-contrat. Publiquement, il conteste les programmes officiels et des vérités scientifiques.
Accueil Religion
Contre l’islamophobie, les méthodes controversées du CCIF
Mélinée Le Priol, le 17/11/2020 à 17:06 Modifié le 18/11/2020 à 10:56
La Croix, extrait
« Les femmes voilées sont l’élément d’adhésion, le pivot de cette militance », analyse Isabelle Kersimon, autrice d’Islamophobie, la contre-enquête (1). « En revanche, le CCIF ne s’intéresse pas aux musulmanes qui ne souhaitent pas porter le voile et subiraient pour cela des mauvais traitements, par exemple. » Pour cette journaliste, attaquée en diffamation par le CCIF et relaxée en juin 2019, l’association n’assure donc pas tant la défense des musulmans que celle de « l’islamité visible ». Les lois de 2004 sur les signes religieux à l’école et de 2010 sur le voile intégral, jugées « liberticides », font d’ailleurs partie de ses combats historiques.
Le CCIF, qui avait fait appel de ma relaxe complète, a demandé un report de l'audience. https://t.co/z9QamSaiSj
— Isabelle Kersimon (@KersimonIsa) November 17, 2020
Evidemment, le message de HRW commence à circuler, tandis que en Angleterre, un soutien du CCIF a commenté la situation. « Le groupe CAGE, basé à Londres, a répondu que cette décision " expose l'hypocrisie effrontée de l'État français qui prône la "liberté d'expression" tout en refusant légalement aux musulmans la liberté de s'exprimer et de s'organiser ". CAGE est une organisation de défense qui fait campagne pour " des procès équitables, l'état de droit et la fin des injustices commises dans le cadre de la guerre contre le terrorisme ". », rapportait Anadolu Agency.
Notre force c'est VOUS!
Rendez-vous en 2020 pour les #Municipales!#HausseTaVoix #OseTaVoix #PEJ pic.twitter.com/xjSekCLtQQ— PartiÉgalitéJustice (@PEJ_Officiel) June 19, 2017
🔴Cibler une ONG comme le CCIF,qui travaille sur la discriminations, envoie le message que la France ne tolérera pas que des musulmans exercent leurs droits civiques et politiques pour s'exprimer,protester contre des injustices sur un pied d’égalité @hrw https://t.co/5VgxQDG8pp
— ADM (@ADM_Action) December 4, 2020
The French government’s decree dissolving CCIF, an anti-discrimination group, is a misguided move that threatens rights, and sits against a backdrop of a broader securitarian drift that endangers liberties https://t.co/MykTxHHBJh - latest from @hrw pic.twitter.com/u8vyToR5y1
— Kartik Raj (@Kartik__Raj) December 4, 2020
#ICYMI: Palestinian Islamic Scholar Issam Amira: Following A #MEMRI TV Clip, I Was Interrogated By Israeli Police For Praising The Beheading Of French Teacher Paty, Banned From Entering #AlAqsa For Six Months – Audio of report here https://t.co/gxj0grbvPQ pic.twitter.com/16iaqtnyqx
— MEMRI (@MEMRIReports) December 4, 2020
Bel hommage de nos amis musulmans pour le mariage pour tous #merci#mariagepourtous # pic.twitter.com/gnmNnXe9
— Vincent RICHARD (@vrparis) January 28, 2013
Méric : la dissolution d'organisations d'extrême droite validée par la CEDH
On savait la droite bête, elle a parfois été taxée de la plus bête du monde. On redécouvre une gauche pas plus futée.
La consternante histoire de « la droite la plus bête du monde », le 25/11/2019, Le Point.fr ; M. GUY MOLLET : la droite française est la plus bête du monde, 10 décembre 1957, le Monde ; «La droite la plus bête du monde», août 2013, Libération ; Législatives : La droite la plus bête du monde ? par Les Arvernes, le 12/06/2017, le Figaro
Méric : la dissolution d'organisations d'extrême droite validée par la CEDH
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 08/10/2020 à 12:22, Mis à jour le 08/10/2020 à 12:47, extraits
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a rejeté jeudi 8 octobre les recours introduits par plusieurs dirigeants de groupuscules d'extrême droite, dont Serge Ayoub, contre la dissolution de ces mouvements par le gouvernement après la mort du militant antifasciste Clément Méric en 2013.
Statuant sur la requête de Serge Ayoub, alias «Batskin», les juges de la cour ont estimé «à l'unanimité» qu'il y avait «non-violation de l'article 11» de la Convention européenne des droits de l'Homme sur la liberté de réunion et d'association au regard de ses dispositions sur la liberté d'expression.
[...] La dissolution de ces organisations d'extrême droite «visait à la protection de la sûreté publique et des droits d'autrui et à la défense de l'ordre, tous buts légitimes» au regard des restrictions à la liberté de réunion et d'association admises par la Convention européenne, a considéré la cour.
Il doit être inutile de faire un dessin à Polloni, à la LDH, à Amnesty, au NPA ou même à Bouhafs, ils vont approuver la dissolution de ces « ONG » d’extrême droite. Ils attendraient même impatiemment la dissolution de Génération Identitaire... Auraient-ils peur de dissolutions prochaines d'associations ou de journaux ayant soutenu des islamistes ?
Je pensais que les raisons qui nous ont amenées à envisager ou à dissoudre Baraka City, le CCIF ainsi que d'autres étaient assez claires pour tous. Inutile de faire un dessin, même en forçant le trait, le message ne passerait jamais partout. Et ce qui fait encore du bruit maintenant, ce sont les contrôles dans des mosquées. Pour se tenir bien informé, pas besoin de s'abonner à Mediapart ni même aux comptes de Amnesty ou du NPA, il suffit de suivre l'agence Anadolu :
🔴 DERNIERE MINUTE | France : Darmanin annonce une "action massive et inédite contre 76 mosquées dans les prochains jours"
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) December 2, 2020
Sur Twitter, Gérald a confirmé, « 76 mosquées soupçonnées de séparatisme vont être contrôlées dans les prochains jours et celles qui devront être fermées le seront. » « 18 vont même être visées par des « actions immédiates » », complète le Figaro. 76 visites de courtoisie et jusqu'à 18 contrôles plus renforcés - pour peut-être 2500 mosquées en France (il n'en existerait pas un recensement précis). Sauf à ne rien vouloir savoir du droit, il n'y a là en théorie rien de très alarmant ni anormal. En se renseignant, rapidement, on apprend que l'Intérieur ou Gérald a pour mission également la police des cultes (voire Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat, Titre V : Police des cultes). (Articles 25 à 36)), ce qui se trouve même confirmé sur le site du Conseil d'Etat, d'où cet extrait :
C'est en lisant de tout que j'ai appris que Bouhafs faisait saisir le CSA, qu'il va porter plainte contre CNEWS et Zemmour, il l'y avait taxé « d'islamiste indigéniste ». C'est aussi en survolant les sorties de Taha que j'ai repéré un tweet de Bernard Carayon ; aux smiley près : « Ce voyou islamiste #TahaBouhafs est la honte de sa profession. Le voilà, cet analphabète violent crasseux, qui porte plainte contre #Zemmour. Mais affronte- le en homme sur @CNEWS » Un voyoux ?
C'est en lisant de tout et de tout le monde que j'apprenais qu'un imam de Chambery avait été perquisitionné. A l'entendre, « pas à chaud », c'était courtois, mais évidemment ennuyeux pour lui, il a été visité à 6h00 du matin. Il affirme être bien connu et véhiculer « un islam de paix, un islam de vivre ensemble, un islam de juste milieu, loin des extrêmes ». Vu son profil Facebook, un soutien du CCIF, Directeur pédagogique et enseignant, à Association Al Andalous, La Maison Des Savoirs. Qui a ému le NPA de Savoie ; « Le NPA 73 s’indigne de la perquisition policière menée ce 1er décembre à 6h du matin au domicile de Farid Slim, responsable de l’association Al Andalous et figure respectée de l’islam à Chambéry. En s’attaquant par des opérations totalement arbitraires à des responsables musulmans du pays, le gouvernement cherche... » Gérald fait son travail, et s'il est contestable, il existe des tribunaux, où porter des litiges.
« Le président de l’institut Al Andalus dénonce une perquisition abusive »
Cette vidéo de Farid Slim ainsi que son profil Facebook sont susceptibles de nous renseigner mieux que pourraient ne le faire des documents administratifs non classés. C'est quoi, les problèmes ou les « injustices » dans le secteur médical ? Oui, d'accord, certains politiques en France ont tenu des discours irresponsables - un clin d'oeil à CNEWS, ainsi que à notre Gérald... Il y a un problème lorsqu'il y a ingérence de l'Etat dans le culte musulman alors qu'il n'y aurait pas ou jamais d'ingérences dans les autres cultes ? Il y a un problème lorsqu'on nous parle d'un « islam de France » ? Les institutions Musulmanes se construisent avec les diaspora étrangères, Marocaines, Algériennes, Turques ? « L'intéressé véhicule une idéologie affirmant la suprémacie islamique contre l'Etat français » ? Ca lui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, et il est encore libre, Farid Slim n'est même pas enfermé ni même condamné à se taire ?
« Il sera permis de dissoudre les associations dont il est établi qu'elles portent des messages qui contreviennent à nos lois et nos principes » #Macron
Bye bye LMPT, le printemps républicain et les assos anti-ivg...
Comment ça non ?— Pierre Schydlowski (@PSchydlowski) October 2, 2020
D'actualité, paru chez Dalloz, ce 18/11 : [DOCUMENT] Projet de loi séparatisme : le texte de l’avant-projet de loi
De chez Dalloz, extrait, en rubrique ADMINISTRATIF | EUROPÉEN | PÉNAL
Dalloz actualité publie l’avant-projet de loi « confortant les principes républicains », dans sa version transmise au Conseil d’État. Ce texte long, 57 articles, et foisonnant sera présenté en conseil des ministres le 9 décembre. Les débats parlementaires devraient être animés, ce texte touchant à de nombreuses libertés.
Sur Twitter, par ailleurs, Medhi Aifa, affublé d'un Charlie Vache qui rit, proteste vivement. « Un homo qui s’appelle Mehdi et qui dénonce les islamistes ne rentre pas dans leurs cases », ce dont je ne doute que peu. Medhi semble se dire outré par cette gauche qui soutiendrait jusqu'à n'importe qui. Je suis moi-même un fornicateur, un pécheur, rien que l'état civil confirmerait, jamais marié, j'ai deux enfants, de deux mères différentes, et par ailleurs, pas mieux que Yann Moix, je suis athée comme un singe. Ses discours et Farid Slim, depuis toujours, « loin des extrêmes », est-on en droit de douter ?
Société
Le mariage pour tous en débat au Sénat
Stéphanie Combe
Publié le 04/04/2013 à 17h58 I Mis à jour le 05/04/2013 à 09h52, la Vie, extrait... A Lyon, le collectif « Les musulmans pour l’enfance » et l’association « Alliance VITA » organisent un débat public le 5 avril sur le thème « Pourquoi s’engager ensemble contre le mariage pour tous ». Y participera notamment Farid Slim, Imam de Chambery.
Mariage pour tous : la mobilisation continue, les musulmans à l'offensive
Rédigé par Maria Magassa-Konaté | Jeudi 14 Mars 2013 à 06:00, Saphir News, extraits
[...] Aux yeux de la communauté, l'interprétation de M. Zahed est en contradiction avec la religion. « On ne peut pas nous demander de changer les règles, les principes de la religion » musulmane, déclarait M. Moussaoui lors de son audition devant les sénateurs. La vie sexuelle des musulmans homosexuels ne saurait être « conforme à la religion », martelait-il.
[...] Une nouvelle association baptisée « Les Musulmans pour l’enfance » vient de voir le jour à Décines, dans la région lyonnaise. Le collectif regroupe « des Français membres de la communauté musulmane. (...) soucieux de protéger l'institution républicaine du mariage pour assurer le droit de chaque enfant à grandir avec un père et une mère » et qui désire « mobiliser les réseaux musulmans contre ce projet que nous considérons comme dangereux pour toute la société », explique Abderrahmane Ait-Rabah, un de ses responsables.
Le premier collectif de musulmans contre le mariage gay est né à Lyon
13 mars 2013 A 17:19, par Christelle Monteagudo, Lyon Capitale, extrait
De son côté le conseil régional du culte musulman par la voix de son président indique "ni soutenir, ni s’opposer" à ce collectif. Si Benaissa Chana avait participé à la manifestation du 13 janvier dernier, il ne participera pas à la prochaine pour des raisons personnelles. Il tient cependant à préciser que "les musulmans qui manifestent le font avant tout par convictions et non contre un gouvernement ou François Hollande."
Société
Islam : les lourdes ambiguïtés du CCIF
12h00, le 1 novembre 2020, par Guillaume Dasquié, le JDD, extraits
[...] Ces derniers jours, passé l'étonnement chez les anciens cadres du CCIF, ses militants ou ses avocats, l'heure est au bilan. Celui-ci se révèle paradoxal et trahit de pesantes ambiguïtés. [...] A l'appui des griefs gouvernementaux, l'association a ouvert de larges espaces à d'authentiques fondamentalistes. Au printemps, elle a ainsi offert sur son site Internet deux tribunes à un intellectuel de la mouvance islamiste, Aïssam Aït-Yahya, un penseur hostile à la démocratie et à la république, invité régulier des réseaux religieux turcs de l'AKP - le parti islamiste du président Erdogan. Dans un de ses ouvrages,De l'idéologie islamique française (éditions Nawa, 2011), Aït-Yahya utilise d'ailleurs le thème de l'islamophobie pour encourager tous les musulmans à récuser les principes fondateurs de la société française. Sur le site du CCIF, il stigmatise un "despotisme de l'Egalité" qui selon lui prendrait "sa plus terrible dimension dans la démocratie française, qui n'hésite pas à user d'une laïcité dogmatique comme arme de restriction massive des libertés". [...] Pour leur défense, les responsables du CCIF mentionnent qu'Aïssam Aït-Yahya s'est déjà exprimé dans l'hebdomadaire Le Point (c'était toutefois dans le cadre d'une interview) et qu'ils ne se sentent nullement responsables de ses écrits. Un blanc-seing accordé aux figures islamistes qui verraient dans le CCIF un outil de propagande rêvé en direction des musulmans de France.
Société
Aïssam Aït-Yahya : "Au nom de ma foi, je ne suis pas républicain"
Publié le 16/09/2016 à 07:19 | Le Point
Islam & droits humains - Dossier
Brève introduction au droit musulman
www.humanrights.ch, extraits, au 4/12/2020
[...] La source principale à laquelle se réfère la charia est le Coran. Le texte sacré de l’Islam se compose de 114 sourates, composées de versets et réparties, non par ordre chronologique, mais selon la longueur. Une autre source fondamentale de la charia est la Sunna, à savoir le recueil des actions et du comportement que le Prophète Mahomet a eu durant sa vie; les communications orales du Prophète sont appelées Hadith.
[...] Entre la fin du IXe et le début du Xe siècle, le droit musulman classique s’était définitivement constitué. C’est avec l’expansion et les conquêtes européennes du XIXe siècle que le droit musulman fut largement substitué par des codifications inspirées du droit occidental, à l’exception du droit familial qui devenait par là un symbole de l’identité islamique. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, la séparation d’avec les anciennes puissances coloniales amena de nombreux États (entre autres l’Iran, la Lybie, le Pakistan et le Soudan) vers un processus de réislamisation de leurs législations et de leurs constitutions.
Islam & droits humains - Dossier
Déclarations islamiques des droits de l’homme
www.humanrights.ch, extraits, au 4/12/2020
[...] Déclaration islamique universelle des droits de l’homme (19 septembre 1981)
[...] Déclaration du Caire des droits de l’homme en Islam (5 août 1990)
[...] Charte arabe des droits de l’homme (15 septembre 1994 révisée en 2004)
Mardi à 6 heures, la PJ a perquisitionné le domicile de Farid Slim à Chambéry, sur instruction du parquet antiterroriste de Paris. L’ancien imam ne comprend pas et a reçu le soutien officiel du NPA 73.
Publiée par Le Dauphiné Libéré sur Mercredi 2 décembre 2020
L'#UE s'engage à lutter contre l'#antisémitisme "sous toutes ses formes" https://t.co/QjspGJnoY1
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) December 3, 2020
TRT : « Top US diplomat arrived in Istanbul for a controversial visit »
La pilule passe mal au pays d'Erdogan, candidat au Nobel de la paix ethnique et religieuse dans le monde.
US Secretary of State Mike Pompeo has arrived in Istanbul for a controversial visit to meet with religious leaders pic.twitter.com/9T3wg8clNI
— TRT World Now (@TRTWorldNow) November 17, 2020
L'agenda de Michael R. Pompeo, secrétaire d'Etat, avait été commenté, j'en avais pris des notes (non exhaustives). Il arrivait à Paris d'abord, où, selon son compte Twitter, il a commencé par rendre hommage aux victimes Françaises du terrorisme, ajoutant « The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. » Selon ses quelques tweets récents, les USA semblent rester nos alliés même si des sujets et débats courants divisent, comme on a pu le lire il y a peu encore, sur le New York Times. A moins que le monde n'aille déjà ou encore de l'avant malgré tout ce qui le fragmente...
Macron contre les médias américains
Nov. 15, 2020, The New York Times, by Ben Smith, extrait
Se battre avec les médias américains est aussi un sport de longue date en France, et il peut être difficile de savoir quand un débat sur les différences culturelles est authentique et quand il vise à cacher des réalités gênantes. Certains commentateurs français réactionnaires sont allés encore plus loin que M. Macron dans leurs attaques contre les médias américains, puisant leur énergie dans les guerres culturelles aux Etats-Unis. Un article incendiaire dans le magazine Marianne fustigeait la couverture médiatique américaine, et est ensuite paru en anglais dans Tablet avec l’ajout d’une touche américaine qui dénonçait “des effets de morale bien-pensante simpliste”.
Des morales de simplets et de décervelés, mais aussi de bricoleurs et de rabacheurs d'infox, j'adhère. « Après les attentats, Emmanuel Macron déplore une France isolée sur la scène internationale », publiait le Monde, ce 17 au matin. Je crois que c'est assez normal, la France étant unique au monde, très singulière, notamment du fait de ses Lumières et de sa conception de la laïcité, de la République, de sa conception des droits et des devoirs de chacun de ses citoyens.
Puis Pompeo a rencontré Jean-Yves Le Drian, « to reinvigorate our joint efforts toward global peace and security. There is no challenge we cannot conquer when the U.S.-France Transatlantic relationship is strong. » Il a également rencontré Macron. « Had productive conversations with @EmmanuelMacron and @JY_LeDrian, as we strengthened our bilateral relationship and discussed our efforts to promote global peace and security. »
Présidentielle américaine / Donald Trump
La visite de Mike Pompeo à Paris embarrasse l'Élysée
Mis à jour le 17/11/2020 | 12:35
publié le 17/11/2020 | 12:35, Anne Bourse, France Info, extraits
Pas de son, pas d’image du côté de l’Élysée. Les seules photos publiées sont l’œuvre de Mike Pompeo sur les réseaux sociaux. [...] L’entretien a duré une heure. Selon l’entourage du président français, Emmanuel Macron "a passé juste une tête à la fin de la réunion". [...] C’est une visite de travail qualifiée de courtoise. Cette rencontre, à la demande de Mike Pompeo, embarrasse Paris. C’est un fidèle de Donald Trump... [...] L’Élysée ne fait pas de commentaires. La France travaille déjà avec les équipes de Joe Biden.
En Turquie, l'agenda ainsi que le message de Pompeo ont été plutôt mal perçus par certains ? « This visit was to promote Washington strong stance on religion freedom », le gouvernement Turque n'a pas apprécié cette allégation, selon TRT, rappelant à Pompeo que : « religious freedom is protected in Turkey ». C'est la police, l'inspecteur ou peut-être le bureau des normes et des doléances de la planète, ce secrétaire d'Etat Américain ? Pompeo y a rencontré le patriache Bartholomée, chrétien orthodoxe, a visité une petite mais très ancienne et belle mosquée d'Istanbul, puis il y a rencontré également l'archevêque Paul Fitzpatrick Russell. Après quoi il a repris l'avion, pour la Georgie, se poser à Tbilisi. « The United States and Georgia have a strong relationship built upon our shared commitment to freedom and independence. We are committed to helping Georgia deepen its Euro-Atlantic ties and strengthen its democratic institutions. »
La Turquie commémore le 76e anniversaire de la déportation des Turcs Meskhètes
14.11.2020 ~ 17.11.2020, TRT
Bonjour l'Europe
La minorité orthodoxe turque, symbole des tensions entre la Turquie et la Grèce
Publié le : 12/12/2017 – 10:47, RFI
La Turquie réitère son appel à la Grèce pour un dialogue sans préconditions
02.11.2020 ~ 18.11.2020, TRT
La Turquie envisage d'envoyer ses militaires en Azerbaïdjan, Moscou réagit
3:33 16.11.2020(mis à jour 18:38 16.11.2020), Sputnik
Turquie : L'Assemblée nationale adopte le décret qui prévoit l'envoi de troupes en Azerbaïdjan
17.11.2020, AA
La CEDH valide définitivement la déchéance de nationalité de 5 hommes condamnés pour terrorisme
Le Monde avec AFP, publié ce 17, à 21h27, extraits
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait déjà estimé en première instance, en juin, que la France n’avait pas violé les droits fondamentaux de cinq hommes binationaux, quatre Franco-Marocains et un Franco-Turc, quand elle les avait déchus de leur nationalité. La Grande Chambre de la CEDH a annoncé, mardi 17 novembre, le rejet définitif de la requête déposée par ces cinq hommes déchus de leur nationalité française après leur condamnation dans un dossier terroriste. [...] Ils étaient notamment jugés pour leurs liens avec le Groupe islamique combattant marocain (GICM), responsable des attentats de Casablanca (Maroc) du 16 mai 2003, qui avaient fait 45 morts, dont trois Français, et une centaine de blessés. [...] L’avocat des requérants, William Bourdon, a souligné que les cinq hommes étaient selon lui « des modèles d’intégration ».
Accueil, Religion
Action en justice des orthodoxes pour éviter de transformer Sainte-Sophie en mosquée
La Croix, Claire Lesegretain, le 13/11/2020 à 06:23, Modifié le 13/11/2020 à 15:38, extrait
Selon « Orthodox Times », organe de presse du Patriarcat œcuménique de Constantinople, un groupe d’orthodoxes en Turquie engage une action en justice devant le Conseil d’État contre la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, considérant que celle-ci viole la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel.
We urge the Government of Turkey to continue to maintain the Hagia Sophia as a museum, as an exemplar of its commitment to respect Turkey’s diverse faith traditions and history, and to ensure it remains accessible to all.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) July 1, 2020
Quoi qu'on lise et où qu'on regarde dans ce secteur, la Turquie, la région, ses voisins, il semble y avoir eu très souvent le bordel avec des minorités sinon avec de grands nombres, jusqu'à récemment encore, avec Erdogan qui se prétendra garant de tout et tous, d'un avenir meilleur également. Avec pour pompon, donc, la façon dont la Turquie d'Erdogan s'est emparée du prophète ﷺ pour mieux vendre ses fromages, puis plus de fromage ainsi que des armes, et que sais-je encore. En tous cas, des façons surprenantes de garantir la stabilité, la tranquillité publique et planétaire, la paix pour les minorités, la sérénité des croyants ainsi que celle des athées, ou encore, celle des civils comme des déplacés.
Europe
L'Otan avertit qu'un retrait américain précipité d’Afghanistan aurait «un prix très élévé»
Publié le : 17/11/2020 - 19:57Modifié le : 17/11/2020 - 22:05, RFI, extrait
L’Otan « s’est engagée » à soutenir les forces afghanes « jusqu’en 2024 », souligne Jens Stoltenberg, et si elle part de manière précoce ou non coordonnée, « l’Afghanistan risque de redevenir une base pour les terroristes internationaux » et le groupe « État islamique pourrait reconstruire en Afghanistan le califat de terreur qu'il a perdu en Syrie et en Irak ».
Dans le monde parallèle, Sputnik a fait son travail de réinformation. Ce 17, ils publiaient que « Erdogan n'a pas trouvé de temps pour rencontrer Pompeo », qu'un haut responsable de la diplomatie américaine aurait, au cours d'un point de presse donné à Istanbul, « reconnu l'existence de désaccords entre Washington et Ankara », aurait aussi « insisté sur le fait que rien ne pouvait contrarier M.Erdogan et que le seul problème était son emploi du temps. »
Dans cette même presse alternative et avec un article du 28 octobre, nous apprenons que « Le Pakistan rappelle son ambassadeur en France, lequel n’y est plus depuis trois mois ». Un article de ce 17 courant et de l'Agence Anadolu, nous informe que suite à plusieurs manifestations de membres du parti « Tehreek-e-Labbaik Pakistan » (TLP) et leur détermination, « Islamabad prévoit d’expulser l'ambassadeur français d'ici deux ou trois mois et qu'elle ne compte pas désigner un titulaire pour le poste d'ambassadeur pakistanais à Paris. » Les caricatures de Charlie sont devenues « les déclarations d'Emmanuel Macron insultant l'Islam et le prophète Mohamed »... Il devrait suivre prochainement une décision parlementaire suite à un « accord signé entre le ministre de l'Intérieur, Ijaz Ahmed Shah et le ministre des Affaires religieuses et de l’Harmonie interconfessionnelle, Pir Nour-ul Haq Qadri Khadim. » L'accord puis les débats Pakistanais viseront à finir de rompre les relations diplomatiques entre le Pakistan et la France, à faire boycotter des produits Français par l'Etat Pakistanais ainsi que à faire libérer des membres du TLP qui ont été retenus en « garde à vue ».
It was a pleasure to meet Archbishop Paul Fitzpatrick Russell, the Apostolic Nuncio to Turkey, Turkmenistan, and Azerbaijan, to discuss how the United States can support interfaith peace efforts in this region. pic.twitter.com/jInbSSeDFs
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Moved by the breathtaking beauty of the Rustem Pasha Mosque. America’s commitment to religious freedom will not waver; all people must be permitted to practice their faith openly and freely, in places of worship like this. pic.twitter.com/eaGusNRqEP
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Honored to meet with His All-Holiness, Ecumenical Patriarch Bartholomew I, and to visit the Patriarchal Church of St. George today. As leader of the Orthodox world, the Ecumenical Patriarchate is a key partner as we continue to champion religious freedom around the globe. pic.twitter.com/1u96nPZwgV
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
A somber moment as I laid a wreath for France’s victims of terrorism. The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. pic.twitter.com/8crcrsnMUY
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 16, 2020
Twenty-two years ago, inspired by the vision of America’s founders, the U.S. enacted the International Religious Freedom Act, expanding our foreign policy toolset to advance religious freedom globally. Today, our commitment to defending this right has never been stronger. #IRFDay pic.twitter.com/TAojiXxRuG
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) October 27, 2020
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Eric Mettout, aujourd'hui cueilleur d'olives, découvre
On dirait qu'il découvre, que Amnesty International est rangé aux côtés de Erdogan et de l'AK Parti...
« ex-directeur adjoint de la rédaction @LExpress, cueilleur d'olives »
Gérald Darmanin proposera la dissolution du CCIF dans deux semaines
Par Le Parisien
Le 27 octobre 2020 à 10h21
Société
Menacé de dissolution en France, le Collectif contre l'islamophobie en France veut «s’internationaliser»
Par Le Parisien avec AFP
Le 26 octobre 2020 à 17h54
Nouvelles
France
Droits économiques, sociaux et culturels
La France n'est pas la championne de la liberté d'expression qu'elle affirme être
12 novembre 2020, 12:34 UTC, Amnesty, extraits
L'assassinat effroyable de Samuel Paty, enseignant français qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d'expression, a provoqué une onde de choc partout en France. Il a aussi déclenché un débat difficile sur la liberté d'expression et sur qui a le droit de l'exercer.
[...] Il est inquiétant de voir que, comme si l'histoire se répétait, le gouvernement français s'engage actuellement dans des procédures de dissolution d'associations et de fermeture de mosquées, sur la base de la notion ambiguë de « radicalisation ». Pendant toute la durée de l'état d'urgence, le terme « radicalisation » a souvent été appliqué à de simples musulmans fervents.
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a aussi annoncé son intention de dissoudre le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), une organisation qui combat la discrimination à l'égard des musulmans. Il a qualifié cette association d'« ennemie de la République » et d'« officine de l’islamisme », sans fournir aucune preuve permettant d'étayer ses accusations.
[...] Le discours des autorités françaises sur la liberté d'expression ne suffit pas à masquer leur hypocrisie éhontée. La liberté d'expression n'a pas de sens si elle ne s'applique pas à tout le monde.
Les USA, mi figue, mi raisin
De source www.whitehouse.gov : The First Amendment provides that Congress make no law respecting an establishment of religion or prohibiting its free exercise. It protects freedom of speech, the press, assembly, and the right to petition the Government for a redress of grievances.
Technology
Alex Jones and Infowars Content Is Removed From Apple, Facebook and YouTube
New York Times, by Jack Nicas, Aug. 6, 2018, excerpt
Top technology companies erased most of the posts and videos on their services from Alex Jones, the internet’s notorious conspiracy theorist, thrusting themselves into a fraught debate over their role in regulating what can be said online. Apple, Google, Facebook and Spotify severely restricted the reach of Mr. Jones and Infowars, his right-wing site that has been a leading peddler of false information online. Mr. Jones and Infowars have used social media for years to spread dark and bizarre theories, such as that the Sandy Hook school shooting was a hoax and that Democrats run a global child-sex ring. Apple made its move on Sunday and the others followed on Monday.
Health and Science
NY attorney general orders InfoWars’ Alex Jones to stop selling coronavirus ‘treatment’ products
Published Thu, Mar 12 20206:36 PM EDTUpdated Fri, Mar 13 20206:09 PM EDT
By Noah Higgins-Dunn, CNBC, excerpt, the key points
Key points. New York Attorney General Letitia James said Thursday that her office has ordered InfoWars’ Alex Jones to immediately stop selling and marketing products as a “cure” or “treatment” for the coronavirus. Jones has been selling toothpaste, creams and several other products that claim to treat or prevent and cure the coronavirus COVID-19. There are currently no FDA-approved vaccines or drugs to treat or prevent COVID-19.
Voilà maintenant @SecPompeo avec @StateDept tout contre les Talibans et les Pakistanais, les BarakaCity, Erdogan, les Malaisiens, les Indonésiens, et sous peu, à s'exprimer de ces mêmes bords et pour critiquer à leur tour la France ?
Ce matin, sur le Monde et avec AFP, nous lisons que, Emmanuel Macron, « Le président de la République fustige dans plusieurs journaux le manque de soutien international après l’assassinat de Samuel Paty. » « Dans un entretien publié par la revue en ligne Le Grand Continent, le chef de l’Etat relève que, `'il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures [dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo], le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits". »
Si on commence à changer le droit pour satisfaire tout ce monde, la planète, ça n'arrêtera plus, la laïcité à la Française heurte, le blasphème est insupportable pour quelques uns, puis la France dérangera encore, car l'IVG choque, le Mariage Pour Tous choque, l'homosexualité choque... même l'athéisme et l'apostasie choquent. De tels grands projets ou réclamations pour nous faire changer le droit en France étaient connus, depuis 2017 et 2015 au moins.
Entretiens - Politique
La doctrine Macron : une conversation avec le Président français
Le Grand Continent, 16 novembre 2020, extrait
Mais nous sommes aussi un pays où les droits de la République doivent être parfaitement respectés, parce qu’on est d’abord citoyen, et qu’on a un projet commun et une représentation commune du monde : nous ne sommes pas multiculturalistes, nous n’additionnons pas les façons de représenter le monde côte-à-côte, mais nous essayons d’en construire une ensemble, quelles que soient après les convictions qu’on porte dans ce qui est l’intime et le spirituel.
Forts de cela, nous avons des droits : la liberté d’expression, de caricature, qui a fait tant couler d’encre. Il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures, le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits. Là, nous avons eu un professeur égorgé, plusieurs personnes égorgées. Beaucoup de condoléances ont été pudiques et on a eu, de manière structurée, des dirigeants politiques et religieux d’une partie du monde musulman – qui a toutefois intimidé l’autre, je suis obligé de le reconnaitre – disant : « il n’ont qu’à changer leur droit ». Ceci me choque et en tant que dirigeant, je ne veux choquer personne, je suis pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu’il choque ailleurs. Et c’est précisément parce que la haine est interdite dans nos valeurs européennes, que la dignité de la personne humaine prévaut sur le reste, que je peux vous choquer, parce que vous pouvez me choquer en retour, nous pouvons en débattre et nous disputer parce que nous n’en viendrons jamais aux mains puisque c’est interdit et que la dignité humaine est supérieure à tout. Et nous sommes en train d’accepter que des dirigeants, des chefs religieux, mettent un système d’équivalence entre ce qui choque et une représentation, et la mort d’un homme et le fait terroriste – ils l’ont fait –, et que nous soyons suffisamment intimidés pour ne pas oser condamner cela.
Ceci pour moi dit une chose. Le combat de notre génération en Europe, ce sera un combat pour nos libertés. Parce qu’elles sont en train de basculer. Et donc, ce ne sera pas la réinvention des Lumières, mais il va falloir défendre les Lumières face à l’obscurantisme. Cela est sûr. Et ne nous laissons pas enfermer dans le camp de ceux qui ne respecteraient pas les différences. C’est un faux procès et une manipulation de l’histoire. Il n’y a de respect possible que si la dignité humaine se place au-dessus de tout, mais le respect ne doit pas se faire aux dépens de la liberté d’expression. Sinon, ce n’est pas du vrai respect, c’est l’abandon, au fond, de la discussion, de la conflictualité qu’il peut y avoir dans la discussion et le débat. C’est ce qu’ils veulent. Là, l’Europe a une responsabilité, donc pour moi le deuxième combat à mener, c’est ce combat pour nos valeurs. Ce mot paraît générique, mais c’est le combat pour les Lumières.
Michael R. Pompeo : « If we don’t defend religious freedom, no one else will » ?
Il est interdit de parler de « terrorisme islamique »
Du numéro 1 de la revue Ethnopsychiatrica
Par Georges Devereux, publié en 1978, extrait,
le texte peut être lu à cette adresse...
I. La Pathologie. Le terme « ethnopsychiatrie » contient trois racines grecques : ethnos, psyché et iatreia (traitement visant la guérison). Le troisième de ces termes implique les notions de « maladie » et « santé », et présuppose que le traitement d'une maladie peut la remplacer par la santé. L'idée du traitement implique, à son tour, que la maladie est un mal, la santé un bien et le traitement de la maladie un bien inconditionnel.
Ces suppositions mènent, en ligne droite, au problème focal d'une théorie morale, selon laquelle il est impossible de relier, d'une manière logiquement inattaquable, « ce qui est » à « ce qui devrait être » ; la notion de « valeur » et encore plus celle d'une « hiérarchie des valeurs » sont inséparables de ce problème.
Or, dès 1941, j'ai formulé une méthode très simple, qui exclut tout jugement de valeur aprioristique et permet de déceler par des moyens identiques, la pathologie tant au niveau de l'individu, qu'au niveau socio-culturel. Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le « sujet » (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le « sujet » est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.
Nous connaissons la posture de Erdogan, déterminé : Macron, les Français et leurs assemblées doivent renoncer à leur projet de loi visant à rassurer et à apaiser leur société. Très vite, j'avais eu le sentiment que ce chantre s'érigeait contre la souveraineté de la France. Les caricatures de Charlie ainsi que des débats internes, en France, dont sur CNEWS, ont pu lui être très utiles, pour subterfuge, pour duper, très au delà de la Turquie et de sa diaspora, pour soulever un large pan du monde Islamique contre Macron, ainsi que même contre la démocratie, aussi jugée tellement trop tolérante, à leurs yeux, indigne d'exister, on y est trop libre de parler, de débattre et de faire comme on veut... Jusqu'à 1,5 milliards de personnes outrées et en colère, tous aux côtés de la Turquie, appelant « pacifiquement » à la mise à mort de Macron, par lapidation ou par empalement, peu importera, tous vent debout contre le droit, les traités et les accords internationaux et déjà historiques, ça peut inquiéter. Où seront leurs limites, que se permettront encore tous ces gens ? Deux systèmes de pensées et de convictions en opposition, quelle en sera l'issue ? Je n'imagine pas qu'il suffirait de renoncer à dessiner.
Seul importe Allah, et pour punition, quelques uns plongeraient volontiers l'Humanité dans un hiver thermonucléaire... Des années à patienter avant que l'herbe ne repousse enfin plus verte, privés de télé autant que réseaux sociaux, nous pourrions relire et savourer des auteurs d'un temps révolu, tel que Pascal, pour ses pensées et notes parues en 1669 :
Les Chrétiens représenteraient 2,4 milliards d'individus dans le monde. Ceux-là ne protestent plus jamais tant, ni contre des dessins, ni contre les nations qui ont dépénalisé l'homosexualité, introduit le mariage pour tous, prôné l'égalité entre les femmes et les hommes, autorisé l'IVG, promu la capote, toléré les unions non religieuses, la fornication... Où en serions nous aujourd'hui, en occident, en Europe, aux USA et ailleurs, si nous n'avions jamais luté contre ni pu critiquer les supplices, les ecclésiastiques, l'inquisition, la chasse aux sorcières et le bannissement des hérétiques ? Mais bien sûr, chez nous, certains intégristes se sont encore scandalisés d'un sapin ou d'un plug anal exposé place Vendôme.
De source Midi Libre, octobre 2014 Un sapin ou un sex toy géant, crevé, il n'y a pas eu mort d'homme |
Erdogan a lui même été vexé par une caricature. On ne ternit pas la figure du sultan, c'est autant sacré qu'un prophète. Je n'ai pas souvenir avoir vu ou lu Poutine, Merkel, Ceausescu, Trump, ce clown, ou la dynastie Kim Jong s’offusquer à ce point de quelques coups de crayons. Les Kim Jong, c'est moins vrai, ils se sont obstinés sur la voie du développement de têtes nucléaires et de missiles balistiques. L'Iran a pu un moment se fâcher tout rouge ? Saddam Hussein ou Bouteflika ?
Il est facile d'exprimer quelques idées claires avec des dessins simples, et dont tout le monde ou presque peut rire.
Si les interdictions de cris, de signes divers, de réunions et de rassemblements telles que des Loups gris et les projets sur le séparatisme religieux comme politique se multiplient en Europe, selon les applications qui seront envisageables, la diaspora Turque telle que nous la connaissons actuellement pourrait y avoir disparue d'ici 30 à 50 ans ? Une diaspora qui s'exprime notamment dans les scrutins de Turquie, mais également dans des scrutins de pays Européens, jusqu'en y poussant des valeurs et idéologies de l'AK Parti... Quelques décennies, c’est le temps nécessaire pour que des lois aient produit des effets significatifs dans les consciences d’un grand nombre ; ne subsisteront plus que de plus imperméables, systématiquement exposés à la vindicte ainsi qu’aux poursuites et condamnations. En 20 à 30 ans, les Loups gris pourraient avoir fini de fondre comme neige et banquise sous les effets du réchauffement climatique. Serait-ce ce phénomène ou l'effet de répressions et de lois qui porteront chez nous, en France, puis en Europe, en Autriche, en Allemagne, mais lesquelles influeront aussi en Turquie qui inquiète et motive à ce point Erdogan et son AK Parti ?
Nous connaissions la position des fédérations Musulmanes et mosquées de France, je renvoie à la lecture de leur communication, de tout leur texte, leur déclaration récente... Dans leur conclusion, nous lisions : « Nous appelons donc à un retour au calme et nous encourageons notre jeunesse à ne pas se laisser entrainer vers de chemins sinueux qui n'ont d'autres issues sinon la destruction et l'autodestruction. » Nous y remarquions aussi : « Enfin, nous appelons les autorités de notre pays à prendre des mesures fortes pour que la composante musulmane de France, qui a largement condamné les récents actes terroristes, ne soit pas amalgamée avec les semeurs de haine. » Il devrait être assez aisé de ne pas les confondre tous avec des Pakistanais, des Malaisiens, des Afghans, des Indonésiens ni même avec les autorités religieuses et les communicants de la Présidence de Turquie appelant au coup d'Etat, à la destitution de Macron.
Aujourd'hui, nous découvrons ou redécouvrons la posture de Al-Azhra, la mosquée et une université islamique les plus anciennes, sunnites, au Caire, en Egypte. Leurs opinions n’ont pas toujours été bien accueillies, et inversement :
«Mais de quoi ils se mêlent», lâche Maïza Mehrezia Labidi, ancienne vice-présidente de l’Assemblée constituante en Tunisie. Révoltée par l’intrusion d’Al-Azhar dans les débats de société dans le pays, cette fille d’un imam note que discuter de l’héritage n’est plus une ligne rouge. «La Tunisie est différente aujourd’hui. On a inscrit la liberté dans notre Constitution. Ce langage agressif "qui est un bon musulman, et qui ne l’est pas", nous, on l’a dépassé, on est dans la discussion. J’ai vécu en France et j’ai appris à oser toutes les réflexions», poursuit celle qui s’est beaucoup investie dans la vie associative pendant ses études à la Sorbonne, notamment pour dissuader les femmes musulmanes de porter le niqab.
Extrait de source Libé, par Stéphane Gabriellini
19 septembre 2017 à 15:49 (mis à jour le 21 septembre 2017 à 10:53)
Islam. La haute autorité sunnite, Al-Azhar, perd de son prestige
Arrive le moment de convier d'abord Victor Klemperer dans nos débats. Aux ascendances Juives, écrivain, philosophe et décrypteur du langage totalitaire, il avait secrètement documenté l’appauvrissement du vocabulaire sous le Troisième Reich. Il nous avait déjà été utile à décoder le langage et les évolutions des discours sous les effets du Sarkozysme. Depuis des années, « racaille à karcheriser » synthétise tout et est limpide pour chacun en France.
J'utilise souvent les services de traduction de Google, et je m'en méfie. Selon ce qui est à traduire, trop court, voire imparfait, ou même un jargon, le résultat sera plus ou moins parfait, à interpréter et très sujet à caution. Mais il n'y a que avec du Japonais et des idéogrammes que j'ai rencontré de réelles et grosses difficultés, ça ne me produisait souvent que des bouts de phrases insensées. En voyant de premières réactions suite au passage récent de Le Drian au Caire, puis en lisant RFI, j'ai été consterné. Dans la langue de Al-Azhar, le mot « islamiste » ne peut pas exister, il est nécessairement traduit par « islamique » ? Comment discuter avec les gens si les mots viennent à manquer, et même à finir obligatoirement substitués par d'autres ? Macron aurait il eu raison de déclarer que « l'Islam est en crise » car nous mêmes sommes incapables de communiquer correctement, dont avec certains de leurs représentants, pourtant majeurs ?
La plus haute autorité morale de l’islam sunnite, l’institution d’Al-Azhar, a condamné le discours du président français Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et l’a notamment qualifié de « raciste ». Une réaction rarissime à l’égard d’un chef d’État étranger et notamment français de la part de la Mosquée-Université égyptienne.
[...] Les expressions « séparatisme islamiste » et « terrorisme islamiste » ont notamment été rejetées par Al-Azhar. Le mot « islamiste » n’existe pas en arabe et donne, à la traduction, « séparatisme et terrorisme islamique ».
«Séparatisme»: en Égypte, Al-Azhar qualifie de «racistes» les propos de Macron
Avec Alexandre Buccianti, correspondant au Caire
Publié le : 05/10/2020 - 08:14, RFI, extrait
« La théorie décoloniale ne constitue pas un repaire d’islamo-gauchistes »
Par Jean-Louis Laville, professeur du Cnam, titulaire de la Chaire « Economie solidaire »
Tribune, Le Monde, paru ce 9 novembre, extrait suffisant
Face à ces dangers, l’issue ne peut être aujourd’hui la fermeture sur un héritage national et l’exclusion des approches venues d’ailleurs. Loin du piège de la guerre des mondes dans lequel l’islamisme voudrait nous enfermer, il importe dans cette période troublée de s’attaquer à ce qui a limité la démocratie jusqu’ici, et en particulier le déficit de dialogue entre Sud et Nord. C’est ce à quoi contribue une partie de la pensée décoloniale.
Nous n'avons pas trouvé les mots, pas trouvé les bons, ils n'existent peut-être pas, nous n'avons même pas su ou pu engager un réel dialogue avec le monde, les gens d'ailleurs et d'une autre culture, mais déjà, par la voix du journal le Monde et de tribunes, on nous intimerait d'écouter enfin mieux ou encore beaucoup les « islamo-gauchistes »... Je n'ai malheureusement pas l'intégralité du communiqué récent de Al-Azhar et dans sa propre langue, dans un format informatique, je ne pourrais donc pas tenter de les comprendre vraiment mieux. Je vais cependant en retenir quelques tweets, qui semblent bien abonder, dans le parfait prolongement de discours d'octobre et des intentions de Macron.
Des traductions de ce qui suit, qui restera parcellaire, quelques tweets seulement, et des traductions par Google qui pourraient donc être de maladroites à très imparfaites : « Nous rejetons et condamnons la justification du terrorisme de quelque manière que ce soit, et quiconque justifie le terrorisme n’est pas moins dangereux que ses auteurs. » « Nous sommes prêts à fournir une plate-forme spéciale pour introduire l'islam et ses règles correctes afin de répandre la modération, la modération et la tolérance islamique. » « Nous sommes prêts à coopérer avec vous pour corriger les idées fausses sur l'islam et lutter contre l'idéologie extrémiste en France et en Europe. » « Les gens ne tiendront pas de dictionnaires tant qu'ils n'auront pas vérifié les différences entre les termes et leur signification. Les termes que vous utilisez blessent tous les musulmans, et ils sont inhumains et incompatibles avec la civilisation. » « J'ai de la place pour le dialogue et travailler avec vous et tout le monde. Mais je dis: l'insulte à Muhammad ﷺ est complètement rejetée. » « Est-il sage de jouer avec les sentiments de millions de personnes pour un article offensant ... Je ne comprends pas ce qu'est la liberté ?! » « Ici à Al-Azhar, dans le passé et dans le nouveau, nous affrontons le terrorisme dans la pensée et l’éducation, et nous avons élaboré de nouveaux programmes et programmes qui montrent à tous que les terroristes sont des criminels et que l’islam est innocent de leurs actes. » « Je suis le premier à protester contre la liberté d’expression si cette liberté offense une religion, pas seulement l’islam. » « La déclaration du ministre français des Affaires étrangères au cours de la crise a été respectée et appréciée par nous, et a été une voix de raison et de sagesse que nous encourageons. » « Nous refusons de qualifier le terrorisme d’islamique, et nous n’avons ni le temps ni le luxe d’entrer dans des termes qui ne nous intéressent pas, et tout le monde devrait arrêter ce terme immédiatement. Parce qu'il offense les sentiments des musulmans dans le monde, un terme qui contredit la vérité que tout le monde connaît. »
Ce n'est pas si virulent que cela, finalement. C'est différent, le sens est assez différent de ce qu'on pourrait avoir compris et retenu après avoir lu essentiellement la Turquie et ses tweets. Je n'y lis absolument rien qui justifierait que nous atomisions en priorité et en retour cette université là, du Caire. On nous demanderait quelques précisions et rectifications, ou d'être un plus clair et prudent à l'avenir. Pendant ce temps, Gérald, l'AK Parti, TRT (Türkiye Radyo ve Televizyon Kurumu, Société turque de radio et de télévision) et avec la diaspora continuaient à prêcher et à communiquer. Qu'est-ce que nous démontrent l'Agence Anadolu et et Fatih Karakaya, sinon, que la France fonctionne assez bien, et que même lorsqu'un ministre de l'Intérieur dérape, des associations telles que Amnesty et la presse sont là pour lui rabattre le caquet, rappeler à tous la limite de la décence et du dicible. On pourchasse même ceux qui taguent et cassent...
Quelqu'un s'est dument occupé du tweet de Serdar Çam, vice-ministre Turc de la Culture ? Pourquoi Yeni Şafak ont-ils tweeté en placardant « Islam = mort » ? L'AIJ, c'est qui ? The Turkey's International Jurists Union ? Les enfants, c'était « totalement illégal » ? Il va donc vite suivre une condamnation de l'Etat Français, il suffira à ces juristes de saisir un tribunal administratif à Ankara, qui va s'empresser de faire juger comme il faut.
France's foreign minister visited Cairo to meet with the grand imam of Al Azhar in the hopes of calming tensions between France and the Muslim world pic.twitter.com/aQu6w44dX7
— TRT World (@trtworld) November 9, 2020
Fransa'daki Türkiyeli Yurttaşlar Meclisi derneğinin duvarına 'İslam=Mort (ölüm)' yazılarak spreyle saldırı gerçekleştirildi.
— Yeni Şafak (@yenisafak) November 9, 2020
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Une vision pour 2053, d'un idéal démocratique, d'un droit et d'une justice
Edit du 31 au soir, tard, probablement un éclairage utile...
« Et bien pourquoi à cette époque là ; que s'est il passé à cette époque là ? Quel est le support de tout cela ? J'ai longtemps cherché et c'est tout simplement en me posant la question nietzschéenne : « Qui parle ? », qu'il semblait que l'on pouvait peut être être mis sur une piste. En effet, qui formule cette idée ? Où est-ce qu'on la retrouve ? » • De la leçon du 5 décembre 1973 au Collège de France, Le pouvoir psychiatrique, par Michel Foucault
Récemment, une première fois, puis en récidive, Recep Tayyip Erdoğan a mis en question la « santé mentale » de Emmanuel Macron, pour ses discours, je pense, à moins que ce ne soit pour tout ce Macron tolère en France ? J'ai le sentiment que des pouvoirs qu'il n'exerce pas ont été prêtés à Macron, il vient d'ailleurs de tweeter : « On m'a fait dire : « Je soutiens les caricatures humiliant le prophète ». Moi, je suis favorable à ce qu'on puisse écrire, penser, dessiner librement dans mon pays. C'est un droit, ce sont nos libertés. » J'aurais pu en faire autant et balayer d'un trait des tweets et des allégations de trolls, de l'AKP ansi que de ministères et de personnalités Turques, juste en les taxant de tarés, ou des textes et contenus de simplement débiles. Je pense être resté assez correct, même lorsque Serdar Çam a tweeté en lançant publiquement à Charlie : « vous êtes des bâtards.. des fils des chiennes.. » J'imaginais, mais je me trompais assez, cependant je renvoyais, entre autres, à la lecture des tweets de Ibrahim Kalin...
Les sorties, tweets et publications telles que celles de Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence Turque, sont assez faciles à lire. Des journaux, leurs ministères tel que celui de l'Intérieur ou de l'étranger, ça passe aussi. Pour un couplet de Uğur Işılak, de son dernier titre sur l'AKP, on m'a renseigné sur Twitter. Avec la Présidence des affaires religieuses ou Diyanet İşleri Başkanlığı, c'est plus compliqué, ils m'ont fait rire lorsque j'ai lu ce qui, pour eux, pourrait être qualifié de crime contre l'Humanité ; je ne vais pas commenter plus que cela leur « avis à l'attention de l'opinion publique » tweeté par eux même ainsi que par Dr. İsmail Hakkı Musa, en Français, ce 29 octobre. Caricaturer Erdogan ou l'injurier, un crime si grave, si terrible ? A lire les réactions de certains Turcs, c'est assez probable... Je me suis abstenu d'interpréter tout cela bien davantage, en tous cas, j'ai lu et n'en ai pas publié tant en retour.
Un article chez Courrier International et dans leur n°1565 du 29 octobre 2020 consacré à la nuit doit m'avoir fourni quelques clefs qui me manquaient pour mieux comprendre l'AKP, Erdogan et Serdar Çam ainsi que @diyanetbasin. « Analyse. Les dictatures du monde musulman ont entraîné l’islam dans leur faillite ». « La caution religieuse apportée aux dictatures du monde musulman a nourri une violence fascisante qui explose aujourd’hui en France et à travers le monde, estime ce site libanais. » L'article est réservé à leurs lecteurs ou abonnés, mais l'original peut être lu, au Liban : « جريمة فرنسا وإسـلامُ الـدولة الـفاشيّة » (Google, susceptible d'être très imparfait, me traduit ce titre là par : « Le crime de la France et l'islam de l'Etat fasciste »). Après lecture, j'en ai conclu que dans certains pays, le Président est une sorte d'Allah bis, le chef d'Etat, le chef qui représente tout le peuple, un père, une figure elle-même sacrée.
Je ne le souhaitais pas, mais j'ai malgré tout fini par multiplier mes billets de blog à ces sujets, le barouf, les fake new, les perles qui s'enfilent, les cerises sur le gâteau. Il me faut une petite vignette pour grouper mes billets. Un petit extrait de ce tract, plus bas, ce sera parfait. Ainsi, on ne m'accusera jamais, tout en écrivant au parquet d'Ankara ou d'Istanbul, d'avoir défiguré leur Président, d'avoir commis l'indicible. Et nous leurs donnons rendez-vous pour rediscuter, dans 33 ans ?
D'ici quelques temps, si ça n'a pas déjà été fait lors de scrutins de 2015, des cantonales, puis ceux de 2017, des législatives, où se présentaient des franco-turcs (Parti Egalité et Justice ou PEJ, une excroissance de l'AKP, le bon Parti, celui de Recep Tayyip Erdoğan), les #StopMacron qui se sont longuement évertués sur Twitter, et pour nous lâcher finalement un podcast, vont mettre leurs lunettes et constater que la France est assez spéciale, singulière, même historiquement maintenant différente... #SupportMacron L'une des cerises du soir étant l'avis de Trudeau sur le sacré et la liberté de parler ou de crayonner sans risquer une boutonnière. Hier, un organe de l'ONU, demain, l'opinion du Pape ?
Les #StopMacron n'y sont pas parvenus par les urnes, ils tentent leur chance avec des lamentations, des prêches, des cris, des tweets, nombreux, tout un shit show, des couteaux, des coups bas et dans le dos ici et là ? Sur un malentendu, il pourrait y avoir compromis ? Mais j'entame ainsi ce paragraphe et mon billet dans son intégralité en deviendrait excessif. J'ai bien remarqué quelques tweets, ce samedi, ne les ignorons pas, ils démontraient que nous n'en étions absolument pas ou plus à ces extrêmes. Nous devrions pouvoir distinguer facilement parmi ceux qui tweetaient, parmi ceux qui produisaient ou qui figuraient pour les nombreuses photos et vidéos partagées depuis 24 heures, y remarquant ceux plus susceptibles de lire ainsi que de s’adapter rapidement au réel, souvent dur, avec des morts et des blessés par centaines...
Un puissant séisme a frappé la Turquie et plusieurs îles grecques en mer Egée. Pleine solidarité avec les populations grecques et turques. Nous sommes à leurs côtés et prêts à nous mobiliser pour les aider.
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) October 30, 2020
Merci pour votre message de solidarité.@JY_LeDrian https://t.co/tf96dxoVFq
— Mevlüt Çavuşoğlu (@MevlutCavusoglu) October 30, 2020
Ankara has not refused French offer of assistance.
Please check your sources. All what we said there is no need for international aid for the time being. https://t.co/vKZKqiMpMg— Dr. İsmail Hakkı Musa (@ihakkimusa) October 30, 2020
Je crois qu'il n'existe pas beaucoup de pays comme la France, bâtie par les luttes et dans le sang, notamment de 1789 à 1905 en passant par 1881. On s'était séparé du Monarche, du Prince, des barons, des parlements de province, des seigneurs, ainsi que de l'Eglise. On doit peut-être pouvoir trouver deux ou trois pays de ce genre dans le monde. Allons nous réussir à résister aux protestations de DAESH et de Pakistanais, aux diatribes de Malaisiens, aux incantation des Services Religieux Turcs, aux appels à l’insurrection et à renverser Macron par le Directeur de la Propagande de l'AKP ?
À lire dans toutes les classes: « Musulmans, si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. » P. Jourde https://t.co/sB5HYaibP1
— Natacha Polony (@NPolony) October 22, 2020
« Si la France y arriverait », semblent se dire les #StopMacron dans leur son. Ca poserait un problème ? On dérange ? Je pense que nous avons essentiellement intérêt à calmer quelques récalcitrants, besoin d'en neutraliser d'autres qui souhaiteraient s'agiter vraiment de trop. Nous neutralisons bien toutes sortes de dérangés, qu'ils soient de droite ou de gauche et ce peu importe leur santé, leurs groupes sociaux ou origines supposés... enfin, nous essayons, nous tâtonnons, et je suis d'accord, parfois, on échoue, ça rate et ça fait un peu rouspéter ; puis on continue ; occasionnellement ou lorsque nécessaire, après de nouveaux débats. D'autres pays vont nous étudier attentivement et voir quelles ont été nos solutions déjà, et ce que nous pourrions imaginer encore dans les mois qui suivent et pour les prochaines décennies ?
Des policiers se trompent de porte et blessent la voisine des braqueurs
Le Parisien, le 14 août 2008 à 17h47, extraits
Ils pensaient interpeller des braqueurs, mais ils se sont trompés d'adresse. Des policiers, qui allaient interpeller jeudi des braqueurs présumés à leur domicile à Tourcoing (Nord), se sont trompés de porte, et ont légèrement blessé par balle à un pied une voisine et abattu son chien.
[...] Les policiers avaient reçu jeudi un renseignement qui leur a permis d'identifier l'adresse d'un des braqueurs. Ils se sont alors rendus à l'arrière de l'habitation indiquée, mais dans cette manoeuvre ils ont forcé par erreur la porte d'une voisine, a-t-on indiqué de source judiciaire.
«La présence d'un rotweiler, qui s'est manifesté de façon aggressive, a amené le policier qui était en première position à faire usage de son arme. Le chien a été tué, (...) les coups de feu occasionnant par ricochet une très légère blessure à la propriétaire des lieux», a expliqué la procureure adjointe de Lille, Dominique Moyal.
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes
Extrait de source Assemblée Nationale
"Tuer des millions de Français" : le message de l'ex-premier ministre malaisien supprimé par Twitter
France Inter, par Léa Guedj publié le 29 octobre 2020 à 18h47
L'ancien premier ministre de Malaisie a affirmé sur le réseau social que "les musulmans ont le droit d'être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé". Signalé des milliers de fois à la plateforme gouvernementale Pharos, le tweet a finalement été supprimé par Twitter.
Il présente 52 candidats aux législatives : le "Parti Égalité Justice" est-il une "officine" d'Erdogan ?
LCI, 08 juin 2017 18:38 - Matthieu Jublin, extraits
ÉLECTIONS - Le Parti Égalité Justice (PEJ), qui présente 52 candidats aux législatives, est accusé par certains médias et élus d'être une émanation de l'AKP, le parti d'Erdogan, au pouvoir en Turquie. Le programme du PEJ reprend en tout cas des thématiques semblables à l'AKP, et des membres éminents du PEJ ne cachent pas leur sympathie pour le président islamo-conservateur turc.
[...] S'opposer au "positionnement libertin de la société française pour pouvoir revenir à la cellule familiale traditionnelle", créer un "organe communautaire chargé de surveiller le processus législatif", s'opposer à "l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles", abolir la loi sur le mariage homosexuel. Toutes ces propositions figurent effectivement en toutes lettres dans le manifeste fondateur du PEJ. Mais pas de trace de ce document sur le site du parti.
Lors d'une conférence de presse sur Facebook, le président du PEJ reconnaît une "refonte complète du manifeste et du programme" et ajoute que "à la fondation du PEJ, il y a peut-être certaines personnes qui avaient une influence un peu sectaire concernant la société", rapporte Le Figaro.
Un statut Twitter de @RTErdogan - Le tract, un format lisible
#Trudeau : « La #liberté d’#expression n’est pas sans limites » https://t.co/IxAjxUUCWn
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 30, 2020
Ils font une sorte de shopping, 🍒 après 🍒 ils remplissent un panier. "Ne pas caricaturer @RTErdogan!" @JustinTrudeau: "la laïcité à Française, c'est le mal absolu!" On conserverait le droit de caricaturer @realDonaldTrump?#StopMacron #macron #erdogan https://t.co/gvg142nQOv
— Bruno Kant (@bkant) October 30, 2020
Bon. Ben ça fait deux infos au moins pour @Charlie_Hebdo_ et l'un ou l'autre de ses prochains numéros. pic.twitter.com/9t335cME5T
— Bruno Kant (@bkant) October 29, 2020
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Il manque les pétitions #FreeIdriss #BarakaCity #asile
Je me suis un peu amusé sur Twitter, je ne sais pas comment ça a pu être perçu. Mal ? Très mal ?
Un temps, Idriss Sihamedi a donc crié à l'injustice suite à la dissolution de Baraka City, ainsi qu'aux menaces de mort, ce tout en s'adressant à Recep Tayyip Erdogan en formulant officiellement une demande d'asile politique pour lui-même et l'équipe de Baraka City (47 employés a précisé Maître Vincent Brengarth). Un message bien recu par la sphère de l'AKP, l'Agence Anadolu et d'autres ont confirmé autour d'un tweet. Un compte officiel a répondu à Idriss, manifestement, la Direction générale de la gestion des migrations du ministère de l'Intérieur de Turquie.
Idriss attend avec une grande impatience de pouvoir enfin agir et s'exprimer tout à fait librement... Faut-il l'aider ?
Car @Gocidaresi a précisé que pour que leurs demandes d'asile soient recevables, ils leurs faudra également les pétitions qui les soutiennent sur cette voie, la fuite à l'étranger, en Turquie. J'ai cherché quelques minutes sur Internet, je n'en ai trouvé aucune. Et il n'y a pas eu le moindre écho à mes tweets #FreeIdriss tandis que nous pourrions être nombreux à avoir envie de signer pour faciliter leur départ, et surtout, pour qu'il ne leurs arrive aucun malheur en France. Les menaces de mort, c'est grave ! L'autre jour, quelqu'un de bien intentionné également a proposé de créer une cagnotte Leetchi pour faciliter des départs, ça n'a pas été suivi d'effets non plus. Si rien n'aboutit, pas de cagnotte, ni même les pétitions requises, ne resterait que la possibilité de la réouverture de Baraka City en France ?
Dans un autre temps ou rythme, voire dans un univers parallèle, Maître Vincent Brengarth nous informait qu'il avait bien déposé un référé devant le Conseil d'Etat pour laisser s'envoler Idriss. A-t-il joint copie de la demande d'asile politique en Turquie, ou Gérald, nôtre Ministre de l'Intérieur, va-t-il s'occuper de l'avancer avec les arguments qui motivaient déjà la dissolution de Baraka City ? Un arrêt pourrait suivre assez vite, il ne reste qu'à patienter quelques jours pour en savoir plus.
Puis il manquera les pétitions ou de tels gros fichiers de renseignements. Que personne ne se risquera de créer ?
Demain, 20:00 #StopMacron Twitter off et révision de concepts élémentaires tels que la séparation des pouvoirs...
Demain à 20:00 heure française plusieurs acteurs de la communauté,avocats,journalistes,organisations,défenseurs des droits d’Angleterre, d’USA,Australie et ailleurs appellent à une TweetStorm internationale contre la répression d’@EmmanuelMacron visant les musulmans.#StopMacron https://t.co/jV07taClbe
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 29, 2020
Dissolution de Barakacity : "Le décret est solidement motivé", selon deux avocats https://t.co/vw6jpt7sPL
— Marianne (@MarianneleMag) October 29, 2020
🔴 Référé liberté déposé avec @BourdonWilliam2 devant le Conseil d’Etat contre le décret de dissolution de l’association @Barakacity qui porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales dont la liberté d’association (article 11 de la Convention EDH).
Cc @IdrissSihamedi— Vincent Brengarth (@v_brengarth) October 28, 2020
Suite aux mensonges du gouvernement d’@EmmanuelMacron et la fermeture de l’ONG humanitaire et de défense des droits humains, je demande officiellement l’asile politique de @Barakacity au président @RTErdogan ainsi que celle de mon équipe et de moi même,qui subit menaces de mort.
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 28, 2020
Bonjour Sihamedi. Au cas où vous et vos collègues avez recours personnellement à notre institution avec votre nom, prénom, informations d'identité et les pétitions pour les demandes d'asile y compris les numéros de passeport votre demande sera évaluée.
— Göç İdaresi Genel Müdürlüğü (@Gocidaresi) October 29, 2020
A la suite de vos informations, notre équipe de l'aéroport d'Istanbul sera informée de la situation.
— Göç İdaresi Genel Müdürlüğü (@Gocidaresi) October 29, 2020
La dissolution de @Barakacity en France pourrait être une bonne chose.
Nous aurons ( enfin ) la liberté de parler sans limite dans un autre pays plus libre que la France.#soutienbarakacity https://t.co/1G7Zz6p6mz— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 27, 2020
Fatih Karakaya, franco-turc, femme voilée et certifié ?
Ces jours-ci, je découvrais ce profil Tweeter certifié #Journaliste Freelance #Strasbourg #Ecologie
Je n'ai pas pu savoir vraiment s'il a toujours les deux pieds en France, depuis, il a pu faire ses valises. Mais Fatih Karakaya redouterait peut être malgré tout une descente du RAID, comme chez idriss Sihamedi... Il pourrait en tous cas être encore bien connu dans l'Est de la France pour y avoir milité vers 2015, à la tête de la fédération Bas-Rhin du parti Egalité et Justice (PEJ). Un milieu alors déjà estimé assez proche ou cousin de l'AKP.
Ces jours passés, je l'ai essentiellement vu tweeter de la propagande du bon parti, celui d'Erdogan, ainsi que tweeter de temps en temps des fakenews, pas mal de news tronquées puis réinterprétées, sinon des bricolages conspirationnistes... pour mieux servir certains desseins, pourrir Macron tout en faisant la promotion de la Turquie, cette sorte de terre promise, notamment pour les femmes, particulièrement celles souhaitant librement se voiler. Assez globalement, des tweets tous plus improbables les uns que les autres pour qui connait la France et qui est un minimum éduqué, capable de lire les journaux et de se renseigner lorsqu'une information est des plus étonnantes ou consternantes.
Dans un premier tweet et réponse qu'il me faisait tout en l'adressant à @NPolony, je comprenais que pour lui, le terrorisme pouvait être tout à fait légitime, assez juste, ou qu'en tous cas, il y aurait une analyse à réaliser avant de conclure ; « Est-ce qu'il y aurait un terrorisme condamnable quand il touche un des nôtres et un terrorisme acceptable lorsqu'il touche les Arabes ou les Musulmans ? » ; j'en ai déduit que nous allions discuter de guerres, de guerres civiles, de répressions et agissements de grandes brutalités, de Sartre ainsi que de Chomsky ; mais non, il n'a ensuite plus réagit. Ses tweets et RT sur #boycott sont assez justes ? En général, il semble abonder, je ne me souviens pas vraiment l'avoir lu rectifier quoi que ce soit, même lorsque je lui exposais des éléments qui pouvaient le contredire ou clairement nuancer ses envois. Mais il n'est même pas sûr qu'il sache lire, je tweete AKP, il comprend PEJ puis lâche « extrémistes » :
ah tu me parles de l'AKP je croyais tu parlais de PEJ?
Et donc un français qui vie en Turquie doit obligatoirement devenir pro TURQUIE et prendre position contre la France?— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Je ne sais pas ce que vous essayez de prouver!
La Turquie est mon pays de naissance la France mon pays d'adoption!
On ne laissera pas les extrémistes comme vous casser cette amitié entre les deux peuples— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Bien sûr, les propos de notre Gérald, Ministre de l'Intérieur qui se dit gêné par les rayons halal ont fait un carton... de tels petits mots de personnalités sont évidemment exploités, même si d'autres en France ont pu s'en indigner. Peu importe en réalité. Dans de grandes tirades ou des coupons de presse, il n'en sera de toute façon retenu et détourné que les quelques mots utiles à accabler la France. Ces interpréteurs d'informations n’hésite d'ailleurs même pas à présenter la seconde vague du covid comme ayant été imputée à la communauté musulmane ; je me demande dans quel journal ils auraient pu picorer pareille ânerie, dans un commentaire sur Facebook, sur Twitter, sur Youtube ou dans un Gorafi d'extrème-droite ? Mais ce n'est peut-être que Fatih Karakaya qui invente et tweete ainsi #covid ce juste pour faire rire.
Les contrôles et visites telles que celui infligé il y a peu à Idriss Sihamedi « pour faire passer un message » auraient-ils été si mal perçus ? Pour un rien, ça vous embarquerait même dans un quartier de Paris pour vous relâcher à quelques kilomètres de là puis en vous expliquant : « vous pouvez partir, nous n'avions rien à vous reprocher. » J'en ai un tout petit peu l'expérience, l'Administration adore vous promener, contrôler les papiers et rassurer tout le monde, sinon, simplement satisfaire quelqu'un... On joue avec le chat et la souris, parfois, on est surpris, avec les doigts pris dans une tapette.
Départementales : un parti créé pour défendre «les valeurs des musulmans»
LE SCAN POLITIQUE - Le Parti Égalité-Justice prône l'abolition de la loi sur l'interdiction du voile à l'école et veut imposer l'Aïd-el-Kébir comme jour férié national. Il présente des candidats dans dix cantons de l'Est de la France.
Par Tristan Quinault-Maupoil, publié le 9 mars 2015 à 15:52, le Figaro, extrait
«Notre cœur de cible, ce sont les gens issus de la diversité. Longtemps ils ont prêté leurs voix aux partis traditionnels. Il est temps de les récupérer», insiste Mehmet Yamakoglu, candidat à Besançon, interrogé par l'Est-Républicain.
Pour Mine Günbay, adjointe PS au maire de Strasbourg, le PEJ est «à minima islamo-conservateur» et défend un programme «absolument abject». Beaucoup de responsables du PEJ ont également des responsabilités à la Cojep, une association d'éducation populaire proche de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir en Turquie.
Egalité et Justice, le parti islamo-turc qui se lance aux départementales
Par Alexandre Sulzer, publié le 06/03/2015 à 09:52 , mis à jour à 14:07, l'Express, extrait :
La présentation de ses candidats dans dix cantons à Strasbourg, Colmar, Belfort, Montbéliard, Pontarlier et Besançon aux départementales n'a pas créé la même polémique que pour l'Union des démocrates musulmans de France (UDMF). Le parti Egalité et Justice (PEJ) n'en est pas moins un parti communautaire, issu de la diaspora turque. Le président de sa fédération du Bas-Rhin, Fatih Karakaya, préfère le définir comme un "parti laïque qui défend les valeurs familiales et traditionnelles des musulmans et des minorités".
Les pieds on ne sais où, peut-être en Turquie, où comme un Ulcan alias Gregory Chelli, il ne risquera jamais grand chose. En le lisant, on constate rapidement qu'aujourd'hui sa tête franco est en fait franchement submergée par les idées et les desiderata d'Erdogan. A l'époque, et selon cet article de l'Express, il était de ceux qui souhaitaient faire reécrire nos textes de 1905 sur la laïcité, qui espéraient l'abrogation du Mariage pour Tous ainsi qu'un droit d’approbation de nos cours d’éducation morale et civique, soit une rectification de nos textes de 1881 également. Rien que cela...
Fatih Karakaya est donc encore sur le pont, toujours pour une reécriture de nos lois, encore celles sur la liberté d'expression, des droits que nous avons durement acquis, après des siècles de luttes et après je ne sais combien de morts, de mutilations et de condamnations à l'exil. Je pense que Fatih Karakaya exigera également un amendement pour faire taire nos avocats, dans nos prétoires, la parole est libre, plus libre encore que dans l'espace public. Certainement également quelques amendements sur nos lois et règlementations qui régissent les actions des renseignements et des forces de l'ordre Françaises, particulièrement celles utiles à identifier, cerner et neutraliser les plus radicalisés ? Puis il y aura certainement aussi à amender le projet de loi sur le séparatime, surtout s'il prévoyait la possibilité de déchoir les plus détraqués de leur nationalité Française ? Il y a de l'assignation à résidence qui plane pour ceux qui ne sont que Français, ou encore pour ceux que les pays d'origine ou d'attache alternative ne voudraient absolument pas revoir sur leurs propres territoires... Doit y avoir quantités d'autres raisons encore de tweeter ou de crier contre la France et pour Erdogan.
Sarkozy a dit « la France tu l'aimes ou tu la quittes ». Jetant de l'huile sur le feu, Erdogan et ses médias sont arrivés avec quasi le mème élément de langage, accusant la France d'être devenue parfaitement invivable pour tout musulman, leurs ouvrant la porte, ouvrant même la porte à tout musulman d'Europe souhaitant s'épanouir dans un véritable havre de paix... Puis ajoutant déjà plus d'huile sur le feux en affirmant que toute protestation en retour ne pourrait être qu'une marque de turcophobie. Ce après avoir taxé la France ou Macron de fasciste, puis en ayant interrogé depuis la « santé mentale » de Macron ? L'Elysée a fini par réagir en rappelant à Paris l'ambassadeur de France à Ankara :
Macron rappelle son ambassadeur en Turquie après une nouvelle attaque d'Erdogan
Par AFP , publié le 24/10/2020 à 20:27 , mis à jour à 22:35, l'Express, extrait
Paris - Le président français Emmanuel Macron a répliqué vertement samedi aux nouvelles attaques de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, et a rappelé à Paris l'ambassadeur de France, un acte diplomatique rare.
L'Elysée a dénoncé auprès de l'AFP les propos jugés "inacceptables" du président turc - qui avait mis en question "la santé mentale" d'Emmanuel Macron en raison de son attitude envers les musulmans -, mais aussi noté "l'absence de messages de condoléances et de soutien du Président turc après l'assassinat de Samuel Paty", une semaine après la décapitation de cet enseignant par un islamiste près de Paris.
Macron, l'idiot utile d'Erdogan et peu importera la suite ou même d'éventuelles représailles, un jour, peut-être d'autres têtes coupées ; la Turquie, ce beau pays, s'en cogne, la fin justifie les moyens ; « l'Europe toute entière va bientôt plier devant moi, le monde entier en aura été le témoin, allah akbar ! » Aucun mot de compassion d'Erdogan suite au récent acte terroriste #Conflans #CharlieHebdo #EMC juste des communications accusant la France d'opprimer ses musulmans, tous, ainsi que d'avoir tellement offensé l'intégralité de ceux de la planète. En riposte, ces derniers seront privés de Kiri et de Vache qui rit... il avait rapidement suivi un appel au boycott des produits Français. J'ai lu que des vols touristiques vers la France avaient également été suspendus, qui n'est pas un problème avec le covid ; pas un problème, bien au contraire, sauf peut-être pour ceux qui souhaitaient prochainement retrouver des membres de leurs familles #RestezChezVous
Pourquoi certains pays musulmans appellent au boycott des produits français ?
Ouest-France avec AFP. Publié le 24/10/2020 à 23h42, extrait
De hashtags en arabe publiés sur les réseaux sociaux aux prises de positions de certains médias et gouvernements du Proche-Orient, l’émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron au sujet des caricatures du Prophète Mahomet ne faiblit pas. Certains pays, comme le Qatar, ont même décidé de retirer les produits français de leurs magasins.
A la suite et page 2, quelques pépites glanées juste en lisant Fatih Karakaya et à peine plus loin, les sources qui l'inspirent. Pas mal d'articles sont en français ou peuvent être assez bien traduits par Google, certaines vidéos sont sous-titrées ou sont en anglais. A la suite également, la référence d'un bel ouvrage de morale à destination des écoles et des familles de 1872, relu et approuvé par des ecclésiastiques. En première partie, ce n'est pas « tu ne tuera point », mais « devoirs de l'homme envers dieu ». Supprimons donc ces verrous des textes de 1905 et de 1881, des étrangers en grand nombre attendent mantenant de la France qu'elle se soumette à nouveau aux religieux, les ecclésiastiques, les imams et les rabbins (car ils vont chacun vouloir relire et corriger avant que l'ouvrage ne soit imprimé et imposé à tous).
Ce billet ne se veut pas exhaustif, pour davantage de lectures, parcourir ou tout simplement s'abonner à @GundemFransa voire même à #SoutienCCIF #SoutienBarakacity @FeizaBM qui sont à deux clics de Fatih Karakaya. Depuis sa dernière garde à vue et les procédure #BarakaCity @IdrissSihamedi est devenu inintéressant, presque comme aphone.
Pour la première fois un journal turc met à la une Macron alors que les médias français le font tous les jours. pic.twitter.com/4wuEcI0bPe
— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 22, 2020
Je suis quand triste de la tournure que cela prends entre la Turquie et la France.
Je suis consterné par l'attitude de notre président Macron qui cible régulièrement la Turquie et les musulmans.
Il utilise la laïcité pour sa campagne de guerre populiste— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 24, 2020
De source Google books où l'ouvrage peut être téléchargé au format PDF
[Vidéo] #Erdogan : l'#islamophobie et la #turcophobie portent le masque de la liberté et de la #laïcité en #Europe
lisez l'article: https://t.co/LbWDxuAz96 pic.twitter.com/YLDf3nqC4G— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Twitter supprime 32 000 comptes diffusant de la propagande chinoise, russe et turque https://t.co/5ojPEK5NAV Les comptes bannis diffusaient de la propagande au profit des pouvoirs locaux sur le réseau social.
cc @GundemFransa #islam #Erdogan #islamophobie #FakeNews #propaganda— Bruno Kant (@bkant) October 24, 2020
Température à Istanbul, au voisinage de la place Taksim: chaud :-) pic.twitter.com/VNh6pjI0ve
— Bruno Kant (@bkant) May 15, 2014
#ÖzelRöportaj #AHaber
Fransız Gazeteci Selma Ajam: Fransa'nın Türkiye algısı yalandan ibaret pic.twitter.com/Lxx1bmg1iI— A Haber (@Ahaber) October 22, 2020
À lire dans toutes les classes: « Musulmans, si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. » P. Jourde https://t.co/sB5HYaibP1
— Natacha Polony (@NPolony) October 22, 2020
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l'arrestation de deux de ses journalistes https://t.co/rk8Bho5BVV
— Antoine Brisson (@abrisson69) May 21, 2017
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l’arrestation de deux de ses journalistes
Rédaction Paris Match Belgique | Publié le 20 mai 2017 | Mis à jour le 20 mai 2017, extrait
Des mandats d’arrêt ont été émis vendredi en Turquie contre le propriétaire et d’autres responsables de Sozcu, accusés d’avoir des liens avec le mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, dont Ankara réclame aux États-Unis l’extradition pour son implication – qu’il nie – dans le coup d’Etat avorté de juillet.
Les deux journalistes interpellés sont Mediha Olgun, chargée du site internet du quotidien, et Gokmen Ulu, correspondant à Izmir, a précisé l’agence de presse privée Dogan. Selon cette source, les poursuites sont en rapport avec un article publié sur internet le jour-même de la tentative de putsch donnant des détails sur l’endroit où M. Erdogan passait ses vacances sur la mer Egée, « facilitant » ainsi une « attaque » contre le chef de l’Etat.
President @RTErdogan: “If the European countries want to preserve their positions in the global system which is being restructured, they must at once tackle the affliction of Islamophobia in their systems.” pic.twitter.com/99S4YkjYF7
— Turkish Presidency (@trpresidency) October 24, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | #Erdogan conseille à #Macron de faire contrôler sa santé mentale, pour ses agissements contre les millions de ses concitoyens qui partagent une autre foi.
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Je connais des centaines de musulmans brillants dans leur domaine (médecine, enseignement, finance, ingé, IT...) qui quittent la France avec le même message: « Je suis attaché à notre pays mais je vais pas passer ma vie à me justifier d’être musulman. Je vais où on me respecte. » pic.twitter.com/KmiElrM4Op
— Marwan Muhammad (@_MarwanMuhammad) October 23, 2020
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