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Les Antilles se préparent à une rude sortie de crise
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Les Antilles se préparent à une rude sortie de crise
LE MONDE | 28.02.09 | 11h04 • Mis à jour le 28.02.09 | 11h39, extrait
Pointe-à-Pitre, Fort-de-France (Envoyés spéciaux)
Cette grève? "Celle des dockers, il y a six ans, c'était bien pire. Elle avait duré trois mois; là on avait eu de graves difficultés", assure Sylvère, 47 ans, ce vendredi 27 février dans la proche banlieue de Pointe-à-Pitre, après six semaines de gel de l'activité économique. Le chauffeur-livreur de la Saba, qui fournit en matières premières les boulangeries, les pâtisseries et les restaurants, explique qu'on peut stocker de l'essence, limiter les déplacements, grouper les commandes. "Un mauvais moment à passer pour la bonne cause", résume-t-il.
Beaucoup sont loin de partager son optimisme. Selon une note établie par un cabinet de consultants de Pointe-à-Pitre, la destruction nette d'emplois pour l'année 2009 pourrait s'élever à 17000 personnes en Guadeloupe, portant le taux de chômage de 23,5% à 33, 5%. Plus de 900 entreprises pourraient être mises en redressement judiciaire et 543 liquidées. Pour l'instant, le greffe du tribunal de commerce est fermé, interdisant toute vérification, mais les chefs d'entreprise ne cachent pas leur inquiétude. Même si la grève engagée par le LKP peut produire un "effet canicule", accélérant la disparition d'entreprises vouées à sombrer.
Le « gang des barbares » sera jugé en avril
Procès du "gang des barbares" le 29/04
AFP, 25/02/2009 | Mise à jour : 15:04, extrait
Le "gang des Barbares" et son chef Youssouf Fofana, accusés d'avoir séquestré et torturé à mort un jeune Français de confession juive Ilan Halimi, seront jugés à Paris à partir du 29 avril, plus de trois ans après un drame qui avait suscité une grande émotion en France.
JUSTICE
France 2, 25/02/2009 | 09:43
Le "gang des barbares" sera jugé en avril
En février 2006, le jeune juif Ilan Halimi avait été séquesté et torturé à mort à Bagneux, en banlieue parisienne
Youssouf Fofana et 27 autres membres présumés du "gang des Barbares" seront jugés du 29 avril au 3 juillet par la cour d'assises des mineurs de Paris. Deux accusés étaient mineurs au moment des faits mais cette cour est compétente pour juger des majeurs ayant agi aux côtés de mineurs. Elle jugera à huis clos l'ensemble des accusés. Ilan Halimi avait 23 ans et était Français de confession juive. Il était tombé dans le piège d'un gang de la ville de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. Il avait été appâté par des jeunes femmes puis séquestré et torturé par ses geôliers avant d'être laissé pour mort trois semaines plus tard, le 13 février 2006. Le groupe n'avait pas obtenu la rançon escomptée de sa famille, qu'il pensait riche parce que juive. Ce crime sauvage avait provoqué l'indignation de l'ensemble de la classe politique, l'angoisse et la consternation de la communauté juive, ainsi que plusieurs manifestations.
Reportage
Auschwitz, lieu de mémoire en péril
LE MONDE | 25.02.09 | 14h24 • Mis à jour le 25.02.09 | 20h23, extrait
AUSCHWITZ, VARSOVIE (POLOGNE) ENVOYÉE SPÉCIALE
Une inscription sur une dalle noire se détache sur l'épais tapis de neige. "Que ce lieu où les nazis ont assassiné un million et demi d'hommes, de femmes et d'enfants, en majorité des juifs de divers pays d'Europe, soit à jamais pour l'humanité un cri de désespoir et un avertissement." Cette résolution, écrite dans vingt et une langues, est gravée au pied du mémorial sur le site d'Auschwitz-II-Birkenau.
Sur le même sujet
Bientôt, la neige fondra et la terre dégèlera. Les ruines des baraques en bois et des chambres à gaz et crématoires seront alors, une fois de plus, soumises aux mouvements du sol. Il faut les protéger pour éviter, à terme, qu'elles ne s'effondrent.
Ce n'est qu'un des nombreux travaux indispensables à la préservation de l'ancien camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. En janvier, le Musée d'Etat Auschwitz-Birkenau, qui gère les anciens camps, les visites et les expositions, a rendu publics ses besoins : 60 millions d'euros pour parer au plus urgent, 120 millions pour le financement total de la conservation. Si rien n'est fait, le site est tout simplement menacé de disparition.
Aline Lelièvre, jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Voir aussi Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Le Planning familial reste sceptique après les annonces de Hortefeux
LEMONDE.FR | 09.02.09 | 18h41 • Mis à jour le 09.02.09 | 18h45, extrait
La direction du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) n'est pas convaincue par les déclarations de Brice Hortefeux. Le ministre du travail et de la famille s'est engagé, mercredi 4 février, à "maintenir l'effort budgétaire" dédié au Planning familial. Depuis plusieurs semaines, le mouvement dénonce la diminution des aides de l'Etat, prévues dans le budget 2009. "Un tiers de nos 70 associations départementales risquent de disparaître", estimait Claire Ricciardi, présidente du Planning marseillais, lors d'une manifestation nationale le 27 janvier.
Faits divers
Jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Le Parisien | 10.02.2009, 07h00, extraits
Aline Lelièvre comparaît à partir de ce matin aux assises pour avoir tué son bébé. Elle avait fait croire à un enlèvement avant d’avouer.
[...] Le 31 octobre 2006, Aline Lelièvre signale à sa mère la disparition de son fils. Selon sa version, elle s’est absentée, la veille au soir, de l’appartement une dizaine de minutes pour descendre la poubelle et fumer. Son bébé dormait alors dans son lit. Le lendemain matin, il n’y était plus. La mère pense à un kidnapping. La gendarmerie lance d’importantes recherches. Mais la thèse de l’enlèvement ne tient pas. Le 2 novembre, le corps de l’enfant est repêché dans un lac de Redon, enveloppé dans un drap-housse lesté de bouteilles. Détail étrange : la victime ne porte pas de pyjama. Le comportement de la mère la nuit de la disparition présumée intrigue les enquêteurs.
Réentendue, Aline Lelièvre déclare qu’elle a en fait retrouvé son fils inerte dans la salle de bains. Puis, en garde à vue, la mère admet avoir étranglé et pendu son enfant dont elle ne supportait plus la charge. De tels aveux plongent tous les proches d’Aline Lelièvre dans la stupeur. La « mère aimante » était, semble-t-il, une jeune femme secrète qui aurait caché des aspects de sa vie à son entourage. Selon l’instruction, l’accusée s’est montrée au fil de l’enquête « très fuyante » pour admettre qu’en réalité elle délaissait son enfant depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Elle aurait laissé à plusieurs reprises son bébé seul pour se rendre à son travail ou pour aller s’amuser avec des amis. Mais les raisons de son geste restent floues. L’avocate, comme la mère de l’accusée, n’a pas souhaité s’exprimer avant ce procès qui s’achèvera jeudi.
Brûlée vive, Chahrazad retrouve son agresseur aux assises
Bastien Hugues (lefigaro.fr), 10/02/2009 | Mise à jour : 09:05, extrait
En 2005, la jeune femme avait été aspergée d'essence par l'homme qu'elle refusait d'épouser. Le procès d'Amer Mushtaq Butt, son agresseur, s'ouvre aujourd'hui aux assises de Seine-Saint-Denis.
Leur première rencontre remonte au printemps 2004 dans une boutique de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Etudiante en BTS comptabilité, Chahrazad, encore mineure à l'époque, y travaille comme stagiaire. Celui qui supervise son travail, Amer Mushtaq Butt, est âgé de 23 ans. Une relation amoureuse se noue quelques mois plus tard.
Obama : «la fête est finie»
Le Figaro, 10/02/2009 | Mise à jour : 07:31, extrait
Défense appuyée de son plan de relance et ouverture vers l'Iran ont été les grands thèmes de la première conférence de presse présidentielle de l'ère Obama.
«Si nous n'agissons pas, la crise pourrait tourner à la catastrophe». Ce n'était pas la première fois que Barack Obama prononçait ces paroles alarmistes au cours des derniers jours. Mais en les répétant lundi soir lors de sa première conférence de presse présidentielle, devant un «parterre de plus de 150 journalistes américains et étrangers réunis sous les lustres de cristal de la salle Est, à la Maison Blanche, le président a voulu rappeler en toute solennité la gravité de la situation à laquelle son plan de relance entend répondre.
Un conducteur sur le toit d'une église
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Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social
LE MONDE | 26.01.09 | 14h40 • Mis à jour le 26.01.09 | 15h45, extrait
Que faire, face à l'augmentation inéluctable du chômage et à la désespérance qu'elle porte en germe ? Comment éviter que la détérioration du climat social ne se transforme, à l'occasion d'un dérapage ou d'un conflit local dur, en une de ces explosions dont la France a le secret ? Dans un pays qui s'enfonce dans la récession, ces questions taraudent les responsables politiques au plus haut niveau de l'Etat, dans la majorité comme dans l'opposition.
Un conducteur sur le toit d'une église
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 13:39
Un jeune conducteur allemand a fait le saut de l'ange hier soir, en venant encastrer sa voiture dans le toit d'une église après une malencontreuse sortie de route en Saxe.
Le jeune homme, qui conduisait probablement trop vite selon la police, a quitté la route et glissé en contrebas sur un talus qui a fait l'effet d'un tremplin, projetant à 35 mètres dans les airs le véhicule et son conducteur.
La course aérienne s'est terminée dans la toiture d'une église, à sept mètres de haut. La scène s'est produite sous les yeux médusés de soldats, qui attendaient à bord d'un camion de transport de troupes et qui ont vu passer dans le ciel nocturne l'objet volant non identifié.
Le conducteur, grièvement blessé, a été extrait du toit par les pompiers. Une analyse de sang devait clarifier aujourd'hui son taux d'alcoolémie. Quant à la voiture, elle a été délogée à l'aide d'une grue.
L'homme"dangereux" toujours recherché
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Un homme condamné pour meurtre, échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, restait introuvable aujourd'hui, tandis qu'une enquête administrative devrait être ouverte afin de déterminer les circonstances de son évasion, a-t-on appris de sources concordantes.
Le gouvernement islandais démissionne
LEMONDE.FR avec AFP | 26.01.09 | 14h29 • Mis à jour le 26.01.09 | 14h47, extrait
Le premier ministre islandais Geir Haarde a annoncé, lundi 26 janvier, la démission immédiate de son gouvernement, une conséquence de la crise économique qui secoue le pays depuis quatre mois. Le parti de l'indépendance, formation de centre-droit du premier ministre, se partageait le pouvoir avec le parti social-démocrate depuis mai 2007. Cette annonce intervient quelques jours après la décision d'organiser des élections anticipées en mai.
Sous la pression de la population qui multiplie les manifestations, Geir Haarde avait annoncé qu'il ne se présenterait pas aux élections anticipées, officiellement pour des raisons de santé. Mais cela n'avait pas suffi à calmer les esprits. Encore 5 000 personnes étaient dans la rue samedi pour réclamer une démission immédiate du gouvernement. Le même jour, un sondage montrait que la cote de popularité de la coalition était au plus bas.
NANTERRE (AFP) — Le parquet de Nanterre a déclaré lundi que les "investigations" dans l'enquête sur la mort d'un sans-papiers malien après sa garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine) en janvier 2005 ne permettaient "pas de valider les arguments" de la partie civile, qui n'est pas convaincue par la version policière.
"Les investigations poussées diligentées par la juge d'instruction, à la demande du parquet, n'ont pas permis de valider les arguments soulevés par la partie civile", l'oncle et le frère du Malien, a déclaré le parquet, sollicité par l'AFP sur cette affaire.
Le parquet a notamment réagi à une récente demande de réquisitoire supplétif de l'avocat de la famille, qui soupçonne un policier de faux témoignage.
L'étonnant dossier judiciaire d'un homme mort en garde à vue
Rachida Dati, l'icône déchue
LE MONDE | 24.01.09 | 14h53 • Mis à jour le 24.01.09 | 18h14, extrait
Ce sera donc Strasbourg. Et derrière Michel Barnier. On a beau le retourner dans tous les sens, expliquer que les élections européennes sont un enjeu important pour Nicolas Sarkozy et sa majorité. Que la seule bataille qui vaut pour un homme ou une femme politique, c'est l'onction du suffrage universel. Il n'empêche : pour Rachida Dati, numéro deux de la liste UMP aux élections européennes d'Ile-de-France, cela ne peut apparaître comme une promotion.
L'étonnant dossier judiciaire d'un homme mort en garde à vue
LE MONDE | 24.01.09 | 14h22 • Mis à jour le 24.01.09 | 18h18, extraits
Dossiers perdus, preuves disparues, déclarations contradictoires des policiers... Depuis la mort d'Abou Bakari Tandia, un Malien de 38 ans qui a sombré dans le coma au cours d'une garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 5 décembre 2004, mort un mois et demi plus tard, le 24 janvier 2005, l'enquête a connu une étonnante série d'incidents et de rebondissements. Quatre ans après, les conditions dans lesquelles s'est passée la garde à vue restent confuses. Plusieurs éléments font peser un doute sur la version officielle.
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Le récit originel, donné par les policiers, avait convaincu les premiers enquêteurs de l'Inspection générale des services (IGS). Ils avaient conclu à l'absence de faute des fonctionnaires présents ce soir-là au commissariat, validant leur thèse selon laquelle le Malien, interpellé car sans-papiers, se serait volontairement cogné la tête contre le mur de sa cellule. Des explications jugées convaincantes par le procureur de la République de Nanterre. Il avait classé l'affaire sans suite.
[...] L'hôpital a fouillé ses dossiers mais n'a rien trouvé. Pendant trois ans. Jusqu'à la demande, par l'avocat, fin 2008, d'une enquête pour "vol de documents" : en quelques semaines, l'administration a mis la main sur le dossier jusque-là introuvable.
Le parquet de Nanterre, qui avait lui-même conservé par erreur une autre partie du dossier médical sans que personne ne le sache, reconnaît ces "dysfonctionnements", mais souligne que les expertises n'invalident pas les déclarations des policiers.
[...] Les policiers, réinterrogés fin 2008, ne se souviennent plus.
Européennes : Barnier quittera le gouvernement début mai
Créé le 25/01/09 à 12h10, Europe 1, extrait
Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, qui sera la tête de liste UMP en Ile-de-France pour les élections européennes de juin, a indiqué dimanche matin sur Europe 1 qu’il quitterait le gouvernement en mai pour "être l'animateur de cette campagne". Selon la règle fixée par Nicolas Sarkozy, les ministres devront de toute façon quitter leurs fonctions gouvernementales s’ils sont élus au Parlement européen. Samedi, la n°2 sur la liste UMP, Rachida Dati, avait indiqué qu’elle était prête à se plier à cette consigne.
COURBEVOIE
Marche en soutien à un sans-papier mort après une garde-à-vue
NOUVELOBS.COM | 25.01.2009 | 17:22
Abou Bakari Tandia est mort le 25 janvier 2005, après sa garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine). Les parties civiles dénoncent une enquête "bâclée".
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
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Un «mini Madoff» en Floride ?
lefigaro.fr, 18/01/2009 | Mise à jour : 11:19, extrait
Les clients et les collaborateurs du gestionnaire de fonds Arthur Nadel craignent que les 350 millions de dollars qu'ils lui ont confiés se soient volatilisés avec lui. Le financier, introuvable depuis mercredi, a laissé derrière lui une lettre de suicide. Les journaux de Floride le surnomment déjà le «mini Madoff ». On est sans nouvelle depuis mercredi d'Arthur Nadel… et des 350 millions de dollars qu'il gérait. Les autorités comme les clients et les associés du gestionnaire de fonds de 75 ans craignent désormais d'avoir à faire à une gigantesque escroquerie. La disparition d'Arthur Nadel coïncide avec les premiers soupçons et plaintes à la police de ses investisseurs. Le gestionnaire de fonds a été vu pour la derrière fois par sa femme Peg, le mercredi 14 janvier.
18 janvier 2009, moreas.blog.lemonde.fr, extrait
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
L’information par la presse d’une nouvelle piste dans l’enquête sur la disparition de la petite Estelle Mouzin, avant même que les faits ne soient vérifiés, interpelle bon nombre de gens. Certains ont réagi violemment sur le site des journaux qui ont repris l’information. Ainsi dans Libération, on peut lire : « Cet article risque d’être la condamnation à mort d’Estelle - Bravo la télé et les journaux ! Que cette fille soit Estelle ou non vous signez son arrêt de mort en publiant cette photo. - Quel manque de professionnalisme ! C’est honteux. ». Ou encore sur Le Monde : « Si elle est encore vivante, cette information est scandaleuse… - Je suis ahuri de l’irresponsabilité de l’AFP à pondre une dépêche là-dessus. »
Garde à vue prolongée pour la mère d'Antoine
A la une
Le père d'Estelle confirme la piste estonienne
Le Parisien | 17.01.2009, 14h27 | Mise à jour : 14h59, extrait
Eric Mouzin, père de la fillette disparue a confirmé ce samedi la nouvelle piste des enquêteurs révélée par le Parisien dans son édition de ce samedi. Une photo sur un site pornographique estonien d'une adolescente présentant une certaine ressemblance avec Estelle Mouzin, la fillette disparue en 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), constitue une nouvelle piste pour l'enquête, a-t-il indiqué.
Il exprime toutefois la plus grande prudence sur les perspectives d'une telle piste.
DISPARITION D'ANTOINE
Garde à vue prolongée pour la mère d'Antoine pour conduite sans permis
NOUVELOBS.COM | 17.01.2009 | 17:44
La mère du garçon de 6 ans, disparu le 11 septembre dernier, a assuré lors d'un contrôle routier qu'elle avait oublié son permis, alors que, durant l'enquête sur la disparition d'Antoine, elle avait toujours affirmé ne pas conduire.
Monsieur le président, par Eva Joly
Point de vue
Monsieur le président, par Eva Joly
LE MONDE | 15.01.09 | 13h53 • Mis à jour le 15.01.09 | 17h31, extrait
Supprimer le juge d'instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice à l'égard du pouvoir politique. Votre discours ne mentionne aucune garantie d'indépendance pour les enquêtes. Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique.
Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu'un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu'un juge indépendant. Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de "rivalité" entre le politique et le judiciaire. La rivalité n'est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques.
Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c'est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s'empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs.
Monde 15 janv. 11h11, Libé, extrait
Un financier américain se fait passer pour mort pour échapper à des poursuites
L'homme de 38 ans a simulé sa disparition en Floride dans le crash de l'avion qu'il pilotait. Dimanche, il avait placé son appareil sur pilote automatique et lancé un message de détresse avant de sauter en parachute.
Un conseiller financier de l'Indiana, aux Etats-Unis, est accusé d'avoir simulé sa mort dans le crash de l'avion qu'il pilotait afin d'échapper à des poursuites dans plusieurs Etats.
L'homme de 38 ans est en garde à vue dans un hôpital de Tallahassee (Floride, sud-est), où il se remet de blessures aux poignets. Il avait été retrouvé mardi soir par les autorités alors qu'il se cachait dans un camping de l'Etat.
Ils se sont réunis pour Ophélie
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Faits divers
Ils se sont réunis pour Ophélie
Le Parisien | 11.01.2009, 18h24, extrait
Environ 500 personnes se sont rassemblées cet après-midi sur le Champ de Mars à Paris pour demander plus de coopération entre les polices française et hongroise, dans l'enquête sur la disparition début décembre d'une étudiante française en Hongrie, Ophélie Bretnacher.
Les manifestants se sont ensuite rendus à l'ambassade de Hongrie, où les parents de l'étudiante ainsi que la députée UMP Catherine Vautrin, ont été reçus par l'ambassadeur.
Au même moment à Budapest, 80 à 100 personnes, essentiellement des étudiants, ont participé à une marche silencieuse sur le parcours qu'avait emprunté Ophélie juste avant de disparaître au pied du pont Lanchid.
«Cette situation est assez symptomatique de ce qui se passe en Europe en matière juridique», a précisé Me François Gery, avocat de la famille. «Une plainte a été déposée au parquet de Budapest, et a été rejetée le 6 janvier. Une autre a été déposée en France, afin de demander une entraide judiciaire, et est en cours de traitement», a-t-il ajouté.
77 SEINE-ET-MARNE
Guermantes : 120 personnes pour Estelle
Le Parisien | 11.01.2009, 07h00, extrait
Bien qu’il y ait six ans qu’Estelle Mouzin a disparu… et qu’il faisait -5°C, il y avait 120 personnes, hier à 16 heures, place du Temps-Perdu à Guermantes. Cette marche de soutien permet de montrer à tous qu’il faut continuer à mener l’enquête. Avant cette marche, l’association Estelle avait tenu son assemblée générale.
Woerth assure que l’hôpital a « les moyens de fonctionner »
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Woerth assure que l’hôpital a "les moyens de fonctionner"
Créé le 04/01/09 - Dernière mise à jour à 13h03 - Europe 1
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Eric Woerth a assuré que l’hôpital français avait "les moyens de fonctionner" mais "a(vait) besoin d'une meilleure organisation". "La France est le pays qui dépense le plus pour son hôpital par habitant", a renchéri la ministre de la Santé. Des déclarations qui interviennent après une série de dysfonctionnements qui ont notamment coûté la vie à deux enfants.
"Quitte à être impopulaire, je pense que l'hôpital a les moyens de fonctionner (…) il a besoin d'une meilleure organisation", a assuré dimanche dans Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France Eric Woerth. Le ministre du Budget réagissait notamment à la mort d’un nourrisson de six mois à la suite d’une erreur lors d’un changement de perfusion, après la mort il y a quelques jours d’un enfant de 3 ans dans un autre hôpital lui aussi victime d’une erreur.
Déplorant des "faits très tristes et terribles pour les familles", Eric Woerth a assuré : "C'est toujours facile quand ça ne marche pas de dire qu'on n'a pas assez de moyens. La réponse n'est pas systématiquement dans des moyens supplémentaires". "Il y a des endroits où il n'y a pas assez de moyens comme l'hôpital psychiatrique", a-t-il reconnu, mais "il y a des endroits où les moyens sont terriblement mal affectés".
Bachelot : le décès du patient n'est pas lié au manque de lits
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Pour Bachelot, le décès du patient n'est pas lié au manque de lits
LEMONDE.FR avec AFP | 29.12.08 | 15h20 • Mis à jour le 30.12.08 | 09h38, extrait
D'après la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, il y avait un nombre suffisant de lits de réanimation disponibles en région parisienne pour accueillir le patient mort d'un malaise cardiaque dans la nuit de samedi à dimanche. "Nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de vingt minutes", a-t-elle affirmé lundi 29 décembre, jugeant qu'"il y avait toute possibilité d'accueillir" le malade. La ministre a refusé de se prononcer sur d'éventuelles responsabilités, renvoyant à l'enquête qu'elle a demandée auprès de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Hôpital : "Cela fait des années que la pénurie en personnels est organisée"
LE MONDE | 30.12.08 | 08h28 • Mis à jour le 30.12.08 | 10h50, extrait
Patients plus nombreux, 35 heures, nouvelles règles de gestion : les conditions de travail à l'hôpital ont changé ces dernières années. Trois professionnels témoignent d'une situation tendue.
DÉCÈS AUX URGENCES
Hôpital public : Bachelot appelle à la "confiance"
NOUVELOBS.COM | 30.12.2008 | 09:38, extrait
Après les critiques consécutives à la mort d'un patient en attente de soin, la ministre de la Santé souligne qu' "un effort financier considérable" est fait à la fois pour les urgences et le système de santé.
MARSEILLE
Le schizophrène échappé est toujours recherché
NOUVELOBS.COM | 30.12.2008 | 07:13, extrait
Le malade échappé d'une unité psychiatrique de Marseille ne sera pas mis en garde à vue s'il est interpellé, mais raccompagné à l'hôpital.
Joël Gaillard, le schizophrène échappé d'un hôpital psychiatrique de Marseille, a vraisemblablement provoqué une alarme incendie pour prendre la fuite vendredi soir sans violence ni dégradation.
Toujours recherché par plusieurs centaines de policiers et de gendarmes des Bouches-du-Rhône, cet homme de 39 ans, considéré comme dangereux, n'est pas sous le coup d'un délit d'évasion, a précisé lundi 29 décembre le procureur de la République de Marseille.
"Il était interné dans le cadre d'un placement d'office. Il n'y a pas de délit d'évasion. Le parquet a ouvert samedi une procédure pour disparition inquiétante, en raison de son état de santé mentale, mais nous n'avons pas d'infraction à lui reprocher", a dit Jacques Dallest lors d'une conférence de presse.
L'ancien maire d'Issoire a été retrouvé
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Dr Olivier Boitard, président du Comité d'action de la psychiatrie et chef du service de psychiatrie du CHI de Clermont-de-l'Oise
Hospitalisation de malades jugés dangereux : "La confiance est la meilleure des sécurités"
LEMONDE.FR | 29.12.08 | 14h37, extrait
Les fugues, ce week-end, de deux patients, dont l'un jugé dangereux, de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse de Marseille, ont relancé le débat sur les conditions d'hospitalisation de patients susceptibles de présenter un danger pour autrui. Olivier Boitard, président du Comité d'action syndical de la psychiatrie et cosignataire de l'"Appel des 39 : la nuit sécuritaire au crépuscule de la psychiatrie", revient sur les difficultés des hôpitaux psychiatriques et les mesures présentées début décembre par Nicolas Sarkozy pour les "sécuriser".
Les hôpitaux psychiatriques ne sont-ils pas tiraillés entre deux missions : offrir des soins aux malades mentaux et garantir la sécurité, à la fois des patients et de l'ensemble de la société ?
Olivier Boitard : Tout d'abord une précision sémantique. On a entendu parler ces derniers jours d'"évasions" de patients malades mentaux, or quand on quitte un hôpital psychiatrique sans autorisation, c'est une fugue. Le terme évasion est réservé aux détenus carcéraux.
Les sorties sans avis médical sont relativement fréquentes et généralement sans conséquences. Quelquefois, des patients se réfugient dans leur famille, mais en général, après discussion, ils sont réintégrés sans aucune difficulté. Pour les quelques rares cas de patients qui, dans le passé, ont eu des comportements dangereux, la meilleure prise en charge est de leur offrir les meilleurs soins, de façon à ce qu'ils n'aient pas envie de quitter le lieu d'hospitalisation.
Faits divers
Puy-de-Dôme
Disparu depuis 5 jours, l'ancien maire d'Issoire a été retrouvé
Le Parisien avec AFP | 28.12.2008, 20h18 | Mise à jour : 21h33
L'ancien maire UMP d'Issoire (Puy-de-Dôme), Pierre Pascallon, disparu de son domicile le mardi 23 décembre, a été retrouvé sain et sauf dimanche, a-t-on appris auprès des gendarmes, qui n'ont pas souhaité préciser où et comment il a été retrouvé.
Ingrid Betancourt lance une fondation
Garde à vue d'une esthéticienne épilatrice : la police accusée d'être allée un poil trop loin
LE MONDE | 12.12.08 | 15h31 • Mis à jour le 12.12.08 | 15h31, extrait
Esthéticienne de l'institut de beauté La Jouvence, à Beaumont, dans le Puy-de- Dôme, Joëlle Béchar, 58 ans, a passé plus de huit heures en garde à vue lundi 1er décembre. Pour une sombre histoire de... poils. Ancienne "meilleure ouvrière de France dans les années 1980", cette femme ne décolère pas d'avoir été "entièrement déshabillée", puis placée toute une journée "comme une criminelle" dans une pièce fleurant "l'urine et le vomi".
"Exercice illégal de la médecine", argue la police : un délit passible de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. La technique dépilatoire à "lumière pulsée" qu'il est reproché à Mme Béchar d'utiliser, comme nombre de professionnelles de la beauté, tient du miracle. Pour quatre à six séances indolores de "désagrégation du poil" et 2 500 euros, elle rend définitivement lisse : "jambes entières, maillot, aisselles..."
L'affaire s'inscrit dans le conflit qui oppose les esthéticiennes aux médecins dermato-vénérologues sur l'utilisation des lasers, réservés à ces derniers. Mais les moyens disproportionnés déployés pour obtenir de la commerçante des renseignements font débat. "Trop, c'est trop", tonne la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté (CNAIB) : "Que font nos parlementaires ?"
Société
L'affaire de Filippis a relancé le débat sur la suppression du juge d'instruction
AP | 12.12.2008 | 19:59, extrait
L'affaire de Filippis, du nom de l'ex-directeur de la publication de "Libération" interpellé dans une affaire de diffamation sur ordre d'un juge d'instruction parisien, a relancé le sempiternel débat sur la suppression de ce magistrat, qui traite moins de 4% des affaires pénales et dont les prérogatives et le nombre de dossiers n'ont cessé de décroître au fil de ces dernières années.
Dans une tribune publiée vendredi dans "Libération", 49 magistrats défendent le rôle du juge d'instruction et dénoncent une instrumentalisation de cette affaire qui n'a d'autre but que "d'asséner des contrevérités aux citoyens". "Nous sommes particulièrement inquiets de l'idée récurrente selon laquelle la disparition du juge d'instruction représenterait une avancée des libertés publiques", soutiennent-ils.
PARIS (AFP) — L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a lancé samedi une fondation destinée à promouvoir "le respect des droits humains", à l'occasion d'un sommet des prix Nobel de la Paix à Paris.
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
France Info - Hier, 19:30, extrait
Au terme de la garde à vue de la ravisseuse du petit Diango, une information judiciaire a été ouverte pour "enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans".
Et à l’issue d’une journée d’audition marathon, et d’une première expertise psychiatrique, le juge de la détention et des libertés a décidé de placer Dominique Delordi, 48 ans et mère de six enfants, sous un strict contrôle judiciaire, comportant notamment une obligation de se soigner "sous le régime de l’hospitalisation". Elle a aussitôt été conduite en unité psychiatrique. Des garanties jugées suffisantes pour le bon déroulement de l’instruction.
Le père du nourrison, Sébastien Delgado, estimait ce matin que "cette femme a plus besoin d’un accompagnement psychologique digne de ce nom que de quatre murs avec une gamelle tous les jours".
Le parquet, lui, avait requis le placement en détention, il dispose de dix jours pour faire appel.
Affaire Charlotte : la mère condamnée à du sursis
Créé le 12/12/08 - Dernière mise à jour à 22h31, Europe 1
Sophie Maumousseau, maman de Charlotte, une fillette franco-américaine de 8 ans, a été condamnée vendredi à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse pour ne pas avoir renvoyé l'enfant chez son père aux Etats-Unis. Les parents se disputent la garde de l'enfant.
Le cas de Charlotte était devenue emblématique des difficultés de règlement des divorces de couples bi-nationaux. En septembre 2004, le procureur de Draguignan, assisté de quatre policiers, était venu chercher l'enfant dans l'école maternelle du Var où elle était scolarisée, après qu'une décision de justice avait ordonné le retour de Charlotte aux Etats-Unis, auprès de son père. La magistrat avait dû battre en retraite face au barrage musclé du personnel et de proches de l'enfant.
La mère de Charlotte a été condamnée ce vendredi pour "complicité de non-représentation d'enfant" à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse. Elle était poursuivie pour ne pas avoir respecté la décision de justice de 2004.
La fillette a finalement quitté la France le 4 décembre 2004 pour rejoindre son père David Washington aux Etats-Unis. Depuis, une procédure de divorce introduite par la mère a abouti en avril 2007 à fixer "la résidence habituelle de Charlotte au domicile maternel avec droit de visite pour le père". Mais pour les Etats-Unis, seul le juge américain en charge du dossier peut statuer sur la garde de l'enfant. "Nous espérons que cette condamnation ne l'empêchera pas de se rendre aux Etats-Unis, seul moyen, désormais, de voir sa fille", a indiqué Me Christine Dallard-Chirez, avocate de Mme Maumousseau.
Report, à la demande des avocats de la défense
Athènes : le policier meurtrier arrêté
AFP, 07/12/2008 | Mise à jour : 15:22
Le policier, qui a tué le jeune Andreas Grigoropoulos samedi soir, a été arrêté dimanche et est poursuivi pour "homicide volontaire", a-t-on appris de source policière.
PETAH-TIKVA (AFP) — Le procès de la mère et du grand-père de la petite Rose, inculpés pour le meurtre de la fillette française dont le corps avait été retrouvé en septembre dans un fleuve en Israël, a été ajourné peu après son ouverture dimanche devant le tribunal de Petah-Tikva, près de Tel-Aviv.
Le tribunal a décidé de reporter d'un mois la reprise des audiences, à la demande des avocats de la défense qui ont déclaré n'avoir pas pris connaissance de toutes les pièces du dossier.
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