Mot(s) clef: Francis Szpiner
Les « barbares » seront-ils jugés à huis clos ?
NDLR : Le huis-clos, ça pose vraiment tant problème ?
Gang des barbares : huis clos ordonné
AFP, 25/10/2010 | Mise à jour : 16:43
La Cour d'assises des mineur du Val-de-Marne a ordonné le huis clos pour le procès en appel de 17 membres présumés du "Gang des barbares" qui comparaissent, en l'asbence de leur chef Youssouf Fofana, pour l'enlèvement et la séquestration d'Ilan Halimi, tué en 2006. Après délibération, le président de la Cour d'Assises, Olivier Leurent, a déclaré qu'il rejetait la demande de publicité des débats déposée par plusieurs avocats des parties civiles.
Le huis clos était de droit, 2 accusés étant mineur au moment des faits.
À la une > Europe - Culture - Les brèves
ALLEMAGNE • Un rapport accablant sur les diplomates nazis
25.10.2010, Courrier Internaltional
La commission d'historiens créée en 2005 à l'initiative de Joschka Fischer, alors ministre des Affaires étrangères du gouvernement Schröder, et présidée par Eckart Conze, présentera le 28 octobre son rapport sur l'implication de la diplomatie allemande dans les crimes du IIIe Reich. "Le résultat est effrayant, analyse le quotidien berlinois Die Tageszeitung, et ruine l'affirmation répétée à l'envi pendant des décennies selon laquelle la diplomatie était un lieu de résistance passive, tout au plus marginalement impliquée dans l'Holocauste. La vérité est à l'opposé : les diplomates bruns ont activement participé à l'extermination des Juifs." Au fil des 900 pages du rapport, l'historien Conze démontre que le ministère des Affaires étrangères a été, selon ses propres termes, "une organisation criminelle" et a "collaboré activement dès le début aux mesures de persécution, privation de droits, expulsion et extermination des Juifs".
Société
Publié le 25/10/2010 à 14:09 - Modifié le 25/10/2010 à 15:04 - Le Point.fr
JUSTICE
AFFAIRE HALIMI - Les "barbares" seront-ils jugés à huis clos ?
Par Jamila Aridj
[...] "Procès clandestin" ou audience publique ?
"Il sera difficile à la cour de déterminer le rôle de chacun dans cette histoire puisque le chef de toute cette entreprise est absent. La vérité n'en sera que tronquée", fulmine Me Romain Boulet, avocat de Christophe Soumbou, l'un des deux lieutenants de Fofana, condamné à 18 ans de prison lors du premier procès. "La parole des complices n'en sera que libérée", avance de son côté Me Xavier Filet, avocat de Stéphanie, la petite amie d'Ilan Halimi, fervent partisan de la publicité totale des débats.
Deux prévenus étant mineurs au moment des faits, le procès doit se dérouler sous le régime de la publicité restreinte. Sont autorisés à y participer les victimes, les témoins et les proches parents. Pas assez pour Me Francis Szpiner, avocat de la famille Halimi, qui demandera en début d'après-midi à la cour la levée de cette restriction. "Toute la polémique née autour de cette affaire est le résultat du huis clos, la justice ne doit pas continuer à revêtir un caractère clandestin", plaide le ténor du barreau. La cour doit trancher cette question aujourd'hui.
La directrice se jette par une fenêtre : vive émotion à la PJJ
NDLR : Elle serait donc tombée sur un buisson ? C'est rassurant ; elle n'a alors pas abimé un bus.
Double évasion à Nouméa
AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 16:58, extrait
Deux détenus se sont évadés dans la nuit du centre pénitentiaire de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le syndicat FO-Pénitentiaire, une information qu'a confirmée à l'AFP une source gouvernementale. "Ces deux détenus qui se trouvaient dans une cellule avec quatre autres personnes ont profité de l’état de vétusté de l’établissement en creusant un trou et leur permettant de se retrouver rapidement à l’extérieur", a précisé FO, deuxième organisation de surveillants, dans un communiqué.
L'"état de stress" des personnels de la Protection judiciaire de la jeunesse
LE MONDE | 18.09.09 | 13h52 • Mis à jour le 18.09.09 | 13h52, extrait
Dans la matinée de ce mardi 15 septembre, Catherine Kokoszka, directrice départementale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), se rend à une réunion où elle doit annoncer une réorganisation de ses services. Avant d'atteindre la salle, elle se jette par une fenêtre et fait une chute d'une dizaine de mètres, amortie par un buisson. Ses jours ne sont pas en danger. A une amie et collègue, qui l'a vue à l'hôpital, jeudi, elle a affirmé que les raisons de son geste étaient dues à un "état de stress". Elle lui a parlé de "maltraitance institutionnelle". "Elle se plaint de devoir appliquer tout très vite, de faire et de défaire en permanence, comme un petit soldat, comme un élève face à un maître d'école. Elle était au bout du rouleau, explique cette amie qui veut conserver l'anonymat. Elle avait un vrai conflit de loyauté. C'est une ancienne éducatrice et elle se demandait comment les éducateurs feraient pour s'occuper des mineurs, avec toutes leurs tâches." Catherine Kokoszka, qui n'est pas décrite comme une personne fragile, est devenue éducatrice en 1980. Elle a gravi les échelons de la PJJ pour devenir directrice en Corrèze et dans la Creuse, puis à Paris depuis mai 2006. Son geste a suscité une vive émotion chez les cadres et les éducateurs, dans la région parisienne, mais aussi au niveau national.
Exclusif : pour Me Szpiner, la lettre de Treiber n'apporte rien!
Philippe Cohen - Marianne | Vendredi 18 Septembre 2009 à 16:54, extrait
Maître Francis Szpiner, l'avocat des familles de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, les deux jeunes femmes assassinées pour lesquelles Treiber a été mis en examen, estime que le comportement de son avocat Maître Dupond-Moretti durant toute la procédure contredit les propos de Treiber sur l'instruction «à charge».
Marianne2 : Quel est votre commentaire sur la lettre de Jean-Pierre Treiber, publiée par Marianne2.fr ?
Me Szpiner : Dans la lettre publiée par Marianne, Jean-Pierre Treiber remet en cause l'instruction et ses méthodes. Pourtant, je tiens à rappeler les éléments de la procédure. Le 13 octobre 2008, Jean-Pierre Treiber s'est vu signifier une ordonnance de mise en accusation devant la Cour d'assise. Le 14 octobre, il a fait appel. Le dossier est donc venu devant la chambre d'instruction. Comme le prévoit la législation, toutes les parties disposent alors de la possibilité de faire un mémoire demandant des investigations complémentaires. Or la défense Jean-Pierre Treiber n'a pas jugé utile de le faire. Les juges on rend un arrêt motivé détaillé de 36 pages qui détaille les charges pesant contre Jean-Pierre Treiber. Son avocat n'a répondu à aucune de ces charges.
Ses biens saisis, le milliardaire ne peut plus s'offrir d'avocat
Ses biens saisis, le milliardaire Stanford ne peut plus s'offrir d'avocat
LEMONDE.FR avec AFP | 21.08.09 | 20h11, extraits
Le financier milliardaire Allen Stanford, surnommé le "Madoff texan", ne peut plus s'offrir les services d'un avocat parce que tous ses actifs financiers ont été saisis par un administrateur judiciaire. [...] Quand ces accusations ont fait surface, plusieurs gouvernements sont intervenus pour bloquer des comptes d'Allen Stanford, craignant que l'escroquerie dont il est accusé puisse avoir un impact sur des investissements d'un montant total de cinquante milliards de dollars, entre les mains d'environ cinquante mille clients, dans cent quarante pays.
Actu-match | Vendredi 21 Août 2009, Paris Match, extrait
Philippe Bilger, torero dans l’arène
Ils ou elles ont marqué l’année. Personnalités hyperpubliques, leurs lieux privés restent ultrasecrets. Des maisons de leur enfance à leurs musées de prédilection, de leurs bistros préférés à leurs promenades privées, ils dévoilent pour Paris Match leurs univers privilégiés, qui en disent finalement plus long sur eux que tout le reste. Ceux où ils se protègent des tumultes du monde.
Jamais Philippe Bilger n’avait vécu telle issue de procès. A 65 ans, l’avocat général à la cour d’appel a pourtant fait résonner maintes fois ses réquisitoires aux assises. Il fut la voix de la société dans de grandes affaires pénales, faisant face à Bob Denard, François Besse, Guy Georges... Les deux mois et demi de procès du « gang des barbares » se sont conclus, selon lui, par un « arrêt exemplaire ». Mais l’avocat de la famille Halimi, Me Francis Szpiner, a dénoncé l’indulgence des peines infligées aux complices de Youssouf Fofana et obtenu que le parquet fasse appel. Il a même qualifié Philippe Bilger de « traître génétique ». Une expression aussitôt interprétée – même si Francis Spziner le réfute – comme une référence au père du magistrat, Joseph Bilger, condamné, à la Libération, à dix années de travaux forcés pour collaboration. Affecté, l’avocat général se dit « très heureux » qu’une enquête disciplinaire soit diligentée contre Francis Szpiner et vit pleinement ses vacances. A Annecy d’abord, où vit sa belle-famille, celle de Pascale, sa femme depuis six ans, rencontrée au tribunal lorsque cette journaliste fut appelée à être jurée. Dans les Cévennes, ensuite. Il prévient : « Je n’attache aucune importance aux lieux. C’est leur âme qui m’importe. »
« Cette vision est-elle raciste ? », Israël magazine, juillet 2009
« Pas en mon nom »
«Un intellectuel épris du pouvoir n'en sera plus un»
Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 03 Août 2009 à 15:49 | Lu 5713 fois, sur Marianne2, extrait
Un intellectuel a-t-il le droit de s'exprimer sur tout, même sur ce qu'il ne connaît pas? Devant les réactions autour de l'affaire Fofana et de ses suites, Philippe Bilger s'interroge. Et pose le problème, plus large, de la posture des intellectuels face au pouvoir.
Il ne faudrait pas que le silence sur l’affaire Fofana et ses suites me soit rendu trop insupportable par ceux qui continuent d’écrire et de parler comme s’ils les connaissaient. Ainsi, Alexandre Adler, un grand esprit pourtant, qui dans sa chronique du Figaro croit être habilité à nous dire « ce que révèle l’affaire Fofana ». D’emblée, une erreur grave. Adler affirme que Fofana aurait « peut-être pu être condamné plus lourdement » si on avait tenu compte de son comportement et de ses propos à l’audience. Or Fofana a été condamné à la peine maximale et à la mesure de sûreté la plus longue que la loi permettait au regard des crimes qui lui étaient reprochés. Une telle inexactitude manifeste qu’on veut faire passer ce qu’on pense avant ce qu’on a l’obligation de savoir. L’intellectuel a-t-il par principe le droit de s’exprimer sur tout ? Et même dans son champ de compétence ! [...] L’artiste, l’intellectuel. Au fond, il y a une solitude de l’un quand l’autre n’a pas le droit de penser sans avoir tous les hommes dans sa tête.
Société, 03/08/2009 à 06h52, Libé, extraits
Pas en mon nom
Par VANESSA RATIGNIER journaliste
Lu la semaine dernière dans le Nouvel Obs : Me Francis Szpiner, pénaliste de renom qui représente la famille Halimi dans le procès Fofana, qualifie Philippe Bilger, l’avocat général, de «traître héréditaire». J’ai du mal comprendre. Alors, je relis. Et je m’étrangle. Une seconde fois.
La première fois, c’était en découvrant l’interview accordée à Mediapart le 17 juillet par Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Répondant à une question sur le «passé trouble» du père de Philippe Bilger, Richard Prasquier répondait qu’il ne voulait pas «s’exprimer sur [son] passé collaborationniste». Et déjà, lecture et relecture. Richard Prasquier aurait pu s’indigner, refuser de s’engager sur ce terrain-là et centrer sa réponse sur les réels enjeux de l’affaire. Mais non. Il a choisi cette réponse. Dire une telle chose, quand bien même il précise ne pas vouloir en parler, c’est déjà le faire.
Je m’étais alors réjouie que personne n’ait relayé ces propos. Je m’en étais réjouie, et en même temps j’en étais désolée. Personne n’avait réagi. Comme si ça n’avait rien de choquant. Pourtant, de si viles attaques ont de quoi scandaliser. Depuis quand les fils doivent-ils expier les fautes de leur père ?
Richard Prasquier, pourtant, n’est pas n’importe qui. C’est le président du Crif.
[...] Déjà, en décembre 2008, quand j’avais entendu Richard Prasquier affirmer que «95 % de la communauté juive de France [était] en accord avec la politique d’Israël et avec ce [qu’entreprenait] son armée», j’avais bondi. Ainsi donc, contrairement à mes convictions, je soutenais la guerre menée contre Gaza ? Enfin, guerre, lui-même n’osait prononcer le mot. Pourtant, c’est bien de cela dont il s’agissait. Une guerre préparée depuis plusieurs mois. On s’appropriait ma voix. Pourtant, je n’ai pas bougé.
J’ai à nouveau tressailli quand, il y a quinze jours, Richard Prasquier affirmait que «le Crif [attendait] le verdict [dans le procès Fofana] avec inquiétude», redoutant «l’absence d’exemplarité dans les peines requises envers les inculpés». Il a d’ailleurs écrit à Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, pour s’étonner du réquisitoire de Philippe Bilger, qualifié d’«indulgent».
Szpiner-Fofana : dérapage non contrôlé
Szpiner-Fofana : dérapage non contrôlé
Philippe Cohen - Marianne | Mercredi 29 Juillet 2009 à 18:09 | Lu 8047 fois, extrait
L'avocat de la famille d'Ilan Halimi, non content d'avoir bataillé dur pour obtenir l'appel du Parquet, a traité Philippe Bilger, qui avait requis la peine maximale pour Fofana, de traître génétique. Une insulte inacceptable.
Francis Szpiner est connu pour son attachement aux valeurs de la République et sa fréquentation de ses cercles les plus éclairés. C’est pourquoi je suis tombé de ma chaise en lisant, dans le Nouvel Observateur, qu’il avait apparemment (1) traité Philippe Bilger de « traître génétique », faisant référence aux antécédents familiaux du procureur, par ailleurs « blogueur associé » de Marianne2. Je n'ai pas été le seul indigné par cette vindicte puisque Jean-Marie Bockel a aussitôt réagi et que le parquet a demandé une enquête au Batonnier de Paris, lequel a dit tout le mal qu'il pensait de cette déclaration.
Philippe Bilger avait déjà été « trollé » par Richard Prasquier , le patron du CRIF, d'une façon inacceptable, surtout de la part d'une personnalité qui ne connaissait pas grand chose du dossier puisque le procès s'était, rappelons-le, déroulé à huit-clos. Mais la saillie de Szpiner, si elle est bien confirmée, est indigne.
(1) Stéphane Arteta auteur, avec Marie Guichoux, de l'article publié par le Nouvel Observateur, nous a confirmé les propos de l'avocat et l'expression « traître générique ». Notons que l'association des« bobos de gauche » n'a pas protesté alors que Francis Szpiner les a traité de connards.
MOT-CLÉS : bilger, collaboration, fofana, halimi, justice, szpiner
Procès Fofana
Me Szpiner: "L'avocat général a failli à sa mission"
Par Elise Brissaud, Julie Saulnier, publié le 22/07/2009 18:53 - mis à jour le 22/07/2009 19:41
L'Express, extraits
Francis Szpiner, avocat de la famille Halimi, réagit aux déclarations de Me Eolas sur LEXPRESS.fr et aux mises en cause des avocats de la défense. Il revient également sur le futur procès en appel de dix-neuf membres du gang des barbares.
[...] Et si le procès en appel ne donne pas satisfaction à la famille Halimi?
La cour d'assise d'appel statuera en toute indépendance. Les jurés sont souverains et libres, la seule chose que nous souhaitons c'est que les jurés rendent leur verdict après un débat public et avec un ministère public qui soutienne l'accusation, ce qui n'a pas été le cas en première instance. Personne ne s'est interrogé sur la loyauté de l'avocat général, qui n'a pas hésité à s'épancher partout dans les médias. Quand le ton donné par le ministère public est très bas, il y a de fortes chances pour que les jurés le suivent et ne dépasse pas ses réquisitions. En l'occurrence, le réquisitoire de Philippe Bilger a été, dans cette affaire, non seulement faible dans le quantum des peines mais également dans l'explication de ces peines. L'avocat général a failli à sa mission, ce qui, je l'espère, ne sera pas le cas de son successeur. Eclairés différement et dans un autre contexte, les jurés peuvent changer d'avis. Si ce n'est pas le cas et que les peines sont identiques ou plus "légères", je m'inclinerai.
[...] Compte tenu de vos antécédents politiques (candidat pour l'UMP aux élections legislatives de 2002), ne redoutez-vous pas d'entretenir la polémique sur une connivence présumée entre justice et politique?
J'ai le sentiment que la loi est mauvaise et qu'il faut la changer. J'ai demandé l'aide de François Baroin parce que je le connais bien, et celle de Jack Lang car c'est un homme de liberté, d'indépendance d'esprit et de gauche. Je me doutais que l'on me ferait cette critique, raison pour laquelle je suis allé voir l'ancien ministre de la Culture. Les deux députés partagent le même sentiment que moi au sujet du huis-clos et je m'en réjouis. Cette demande n'a rien de choquant: je l'ai faite en toute transparence, puis j'ai passé le flambeau à deux parlementaires qualifiés.
Sursis pour des policiers incendiaires
Sursis pour des policiers incendiaires
AFP, 27/07/2009 | Mise à jour : 21:37, extrait
Deux policiers de 25 et 26 ans ont été condamnés aujourd'hui à 12 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Reims pour avoir incendié le 2 juillet près de Reims, alors qu'ils étaient en état d'ivresse, une caravane à cause d'une querelle de voisinage. L'agent de sécurité âgé de 25 ans et le gardien de la paix de 26 ans ont également été condamnés à indemniser leur victime à hauteur de 4.000 euros et ne pourront pas exercer un emploi public en lien avec la sécurité pendant cinq ans.
Un troisième fonctionnaire de police, un brigadier de 48 ans présent au moment des faits, a quant à lui été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie. Sa réintégration dans la police dépendra de la décision d'une commission disciplinaire.
Procès Fofana : le parquet général demande une enquête sur Me Szpiner
LEMONDE.FR avec AFP | 27.07.09 | 19h56 • Mis à jour le 27.07.09 | 21h47, extraits
Le procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, a demandé au bâtonnier de Paris d'ouvrir une enquête sur des propos qu'aurait tenus Francis Szpiner, avocat de la famille d'Ilan Halimi, après le procès du "gang des barbares", a-t-on appris lundi 27 juillet auprès du bâtonnier.
[...] Le bâtonnier Christian Charrière-Bournazel, à qui il revient d'engager d'éventuelles poursuites disciplinaires contre un avocat, a déclaré n'avoir "pas encore pris [s]a décision". Interrogé lundi par le Nouvel Obs.com, il a fait part de sa stupeur face aux déclarations qui sont imputées à Me Szpiner : "Je ne peux pas penser que Me Szpiner ait dit des choses pareilles [...]. Faire ainsi référence à une filiation est un propos qu'à titre personnel je trouve inacceptable. L'idée d'une prédestination génétique me choque profondément, en tant que vice-président de la Licra. Car c'est déjà une forme de racisme".
RTL info | 27 juil. 2009 | Màj 19h23, extrait
Malaise de Nicolas Sarkozy : l'Elysée a-t-il été vraiment transparent ?
Depuis dimanche après-midi, l'Élysée essaie de verrouiller la communication autour du malaise de Nicolas Sarkozy Chaque mot est pesé, chaque image calibrée. Les proches du Président n'auraient pas beaucoup apprécié l'interview donnée en exclusivité sur RTL par son ami Patrick Balkany. Nouveau couac lundi : c'est le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui a parlé d'un accident cardiaque. Il a dû publier dans la foulée un communiqué pour corriger ses propos.
Francis Szpiner dans le viseur du procureur général de Paris
Actualités Challenges < Toute l'actu 27.07.2009 | 18:36, extrait
ILAN HALIMI
Szpiner dans le viseur du procureur général de Paris
L’avocat de la famille Halimi pourrait faire l’objet de poursuites disciplinaires à la suite de propos "inacceptables" prononcés à l'encontre de ses confrères de la défense, "connards d’avocats bobos de gauche", ainsi que vis-à-vis de l’avocat général, Philippe Bilger, qu’il qualifie de "traître génétique".
Le procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, a saisi vendredi 24 juillet le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, Christian Charrière-Bournazel, d’une demande d’enquête à l’encontre de l’avocat Francis Szpiner. Le conseil de la mère et des sœurs d’Ilan Halimi pourrait ainsi faire l’objet de poursuites disciplinaires, concernant certains propos tenus dans un article publié le jeudi 23 juillet par le Nouvel Observateur.
NouvelObs nº 2333, extrait
Semaine du jeudi 23 Juillet 2009
Enquête sur un appel controversé.
«Gang des barbares» la botte de Szpiner
Me Szpiner a réussi son coup. Il a gagné contre Bilger, ce «traître génétique» (sic), contre ces «connards d'avocats bobos de gauche» qui regardent la banlieue «avec angélisme». Il ne dit pas comme Mme Halimi que «la Shoah recommence en 2009», mais il ne rejoint pas non plus Théo Klein qui trouve que, dans cette affaire, l'antisémitisme est second au regard de la «pauvreté morale» des coupables. Mais en gagnant, il a ouvert la boîte de Pandore. «Il n'est pas certain qu'un second procès satisfera ceux qui l'exigent, dit le bâtonnier de Paris, Christian Charrière-Bournazel. Je suis membre de la Licra et sensible à beaucoup d'arguments de Szpiner. Il veut de bonne foi faire de ce procès l'emblème de l'antisémitisme, mais c'est une erreur.» Et si les tensions communautaires s'en trouvaient exacerbées ? Si la partie civile, comme le dit Me Thierry Lévy, avait «fait le jeu de l'assassin», qui ne manquera pas de voir dans cet appel la preuve du «pouvoir des juifs» ? Dans son bureau de l'Odéon, où s'empilent les 45 volumes du premier procès, Francis Szpiner gonfle la voix contre les «muni-chois» :«Notre pays serait-il si faible qu'il ne puisse résister à la parole de M.Fofana ?» Ce dernier, en écho, vient de faire appel.
"Scandale" après le vol de la voiture de fonction d'une ministre allemande en Espagne
LEMONDE.FR avec AFP | 27.07.09 | 15h21 • Mis à jour le 27.07.09 | 18h21, extrait
A deux mois jour pour jour des législatives allemandes, et en pleine torpeur estivale, le vol de la limousine de fonction de la ministre de la santé en Espagne, où elle passait ses vacances, prend, lundi 27 juillet, la dimension d'une "affaire".
"Pourquoi la ministre de la santé a-t-elle besoin de sa Mercedes de fonction en vacances ?", s'interrogeait le quotidien Bild, résumant la perplexité générale dans un pays très attaché à la bonne gestion des deniers publics. L'"affaire Ulla Schmidt", du nom de la ministre social-démocrate du gouvernement de coalition d'Angela Merkel, faisait la "une" de plusieurs grands quotidiens, et les critiques fusaient dans l'opposition mais aussi chez les conservateurs, qui gouvernent avec le SPD.
Sarah Palin quitte son poste de gouverneur de l'Alaska
Reuters 27.07.09 | 08h00
Le procès Fofana suscite le débat « sur le huis clos »
NDLR : François Baroin ? Voir aussi un Extrait d'une séance à l'assemblée nationale de 1998, à propos de « la loi du silence » ou d'affaires étouffées. « Selon que vous soyez doté de puissants réseaux »...
Proposition n° 1816, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 8 juillet 2009, présentée par Messieurs François BAROIN et Jack LANG, extrait... Le droit au procès public a toujours été gage d’un bon fonctionnement de la justice, de sa transparence, de la garantie des droits de la défense, du respect dû aux victimes, et de la nécessaire dose de pédagogie que comporte toute procédure judiciaire vis-à-vis de la société.
Faits divers
Le procès Fofana suscite le débat sur le huis clos
Le Parisien | 22.07.2009, 07h00, extrait
La polémique sur le procès en appel du « gang des barbares » fait rage. En première instance, les débats s’étaient déroulés à huis clos. La nouvelle audience sera-t-elle publique?
C’est un baroud d’honneur, mais le nouveau combat est ailleurs. Hier, la majorité des avocats de la défense du procès du « gang des barbares » ont publiquement protesté contre la décision de la ministre de la Justice de faire appel d’un verdict qu’ils ont qualifié, comme l’avait également fait l’avocat général, d’« exemplaire ».
Dénonçant une décision « politique prise sous la pression des parties civiles », ils ont demandé à Michèle Alliot-Marie de renoncer à l’appel. Tous savent que cette démarche n’a quasiment aucune chance d’aboutir, mais une nouvelle bataille se profile déjà : celle du huis clos.
Une proposition de loi
Après avoir obtenu l’appel qu’ils réclamaient trouvant que les peines prononcées étaient trop « indulgentes », les parties civiles espèrent désormais obtenir une modification de la loi pour que le prochain procès soit public. « On ne peut pas étouffer comme cela l’opinion publique. On est en droit de savoir ce qui se passe », estime ainsi Ruth Halimi, la mère d’Ilan. « Un dossier aussi exceptionnel méritait la publicité », renchérit Me Xavier Filet, l’avocat de l’ancienne petite amie d’Ilan Halimi. Les organisations juives et SOS Racisme militent aussi en ce sens.
Cette demande est largement portée par Me Francis Szpiner, l’avocat de la famille Halimi. Doté de puissants réseaux, l’avocat revendique d’avoir alerté les parlementaires sur le sujet. De fait, le 8 juillet, soit deux jours avant le verdict, une proposition de loi a été enregistrée. Signée par François Baroin (UMP), ancien collaborateur de Me Szpiner, et Jack Lang (PS), elle vise à modifier la règle du huis clos : pour les procès où comparaissent des mineurs devenus majeurs, la décision reviendrait à la cour. « Me Szpiner était fier de nous montrer ce texte à l’audience », se remémore un avocat de la défense. « Comment admettre (qu’il) se soit targué pendant tout le procès du fait qu’il ferait changer la loi », interpelle la déclaration commune des avocats lue hier par Me Didier Seban.
Fofana: l'appel qui ne passe pas
Mardi 21 Juillet 2009
Fofana: L'appel qui ne passe pas
leJDD.fr
L'appel du parquet dans le procès du meurtre d'Ilan Halimi a provoqué la colère des avocats de la défense. Ceux-ci ont demandé mardi à Michèle Alliot-Marie, lors d'une conférence de presse, de réclamer un retrait de ce recours. C'est la ministre de la Justice qui avait pris cette initiative. Les conseils des accusés ont dénoncé une "ingérence" du pouvoir politique.
Les avocats du "gang des barbares" mettent en cause Francis Szpiner
LEMONDE.FR Avec AFP | 21.07.09 | 17h24, extrait
Les avocats des dix-huit personnes appelées à être rejugées dans le dossier de l'assassinat du jeune juif Ilan Halimi accusent l'avocat de la mère de la victime, Francis Szpiner, d'avoir politisé l'affaire. Ils demandent à Michèle Alliot-Marie de renoncer à l'appel qu'elle a suscité.
"Comment admettre qu'au moment où la cour se retirait pour délibérer, Me Francis Szpiner ait annoncé que, quel que soit le verdict, il obtiendrait du garde des Sceaux un appel ? Comment admettre que ce même avocat se soit targué pendant toute l'audience et lors de sa plaidoirie du fait qu'il ferait changer la loi, pour imposer une audience publique ?", ont demandé mardi 21 juillet la vingtaine d'avocats qui ont défendu les dix-huit personnes jugées pour l'enlèvement et le meurtre d'Ilan Halimi.
Maître Eolas : « Faire appel était une grosse erreur »
NDLR : La famille Halimi, des « pas contents » à faire soigner ?
Appel du procès Fofana
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud, publié le 15/07/2009 17:10 - mis à jour le 15/07/2009 23:32, l'Express
Quatorze accusés seront rejugés dans l'affaire du "gang des barbares", après que la ministre de la Justice a demandé au parquet de faire appel. L'avocat blogueur Me Eolas explique pourquoi il désapprouve la décision de la garde des Sceaux.
La garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie a demandé au parquet de faire appel des condamnations inférieures aux réquisitions de l'avocat général, que pensez-vous de cette démarche?
Je comprends cette décision mais ne l'approuve pas. Le parquet est soumis au garde des Sceaux et il est donc tout à fait légitime que Michèle Alliot-Marie demande à l'avocat général de faire appel, mais c'est à mon avis une grosse erreur. La ministre de la Justice a cédé à une demande des parties civiles et s'est comportée ainsi en valet des victimes et non en garde des Sceaux. Elle aurait dû expliquer que la justice n'est pas la vengeance et que les peines prononcées par le peuple souverain ne regardent pas les victimes.
Gang des Barbares : polémique autour du verdict
Faits divers
Gang des Barbares : polémique autour du verdict
Le Parisien | 12.07.2009, 08h05 | Mise à jour : 11h44, extrait
Des peines jugées «indulgentes». Depuis la condamnation du Gang des Barbares, vendredi soir, pour la séquestration et l'assassinat d'Ilan Halimi en 2006 en région parisienne, la polémique monte autour du verdict. L'avocat de la famille de la victime a, dès l'issue du procès, salué la condamnation de Youssouf Fofana à la peine maximale, mais regretté «une particulière indulgence» pour ses coaccusés.
Plusieurs organisations juives réclament à leur tour un nouveau procès.
L'affaire à connotation antisémite avait bouleversé toute la France. Ilan Halimi, 23 ans, enlevé dans la nuit du 20 au 21 janvier 2006 dans le but d'obtenir une rançon, avait été séquestré et torturé pendant trois semaines dans une cité HLM de Bagneux (Hauts-de-Seine). Retrouvé agonisant au bord d'une voie ferrée de l'Essonne le 13 février, il était mort lors de son transfert à l'hôpital.
Procès du "gang des barbares" : le CRIF et des associations juives critiquent le verdict
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.07.09 | 09h11 • Mis à jour le 12.07.09 | 10h55, extrait
Le Conseil représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) vient en effet se joindre à celle de l'avocat de la mère de la victime, Francis Szpiner qui a exhorté la ministre de la justice Michèle Alliot-Marie à susciter un appel du parquet général.
Le CRIF se dit "inquiet" du verdict dans le procès du "gang des barbares", en constatant que pour nombre d'accusés les condamnations étaient "en dessous des peines requises". Dans un communiqué publié samedi 11 juillet, au lendemain du verdict, le CRIF se dit "inquiet, comme l'est la communauté juive de France" et "espère que, s'il y a appel, la législation permettra à ce nouveau procès d'être public". "Cette tragédie a été aggravée par le huis-clos qui a entouré ce procès et qui lui a retiré la valeur exemplaire et pédagogique qu'il aurait dû avoir", est-il ajouté.
Près de chez moi
Essonne (91)
Evry - Ballainvilliers
L’auteur de parodies de Tintin condamné pour « parasitisme »
Le Parisien | 10.07.2009, 07h00, extrait
Saint-Tin va-t-il continuer ses aventures ? Hier, la petite maison d’édition parisienne qui publie des parodies des albums de Tintin, mettant en scène le jeune reporteur Saint-Tin accompagné de Lou, son ami perroquet, a été condamnée pour « parasitisme ». « La recherche d’un lien de filiation entre les aventures de Saint-Tin et Tintin procède d’un comportement fautif à des fins lucratives », estime le tribunal d’Evry.
Faits divers
HAUTS-DE-SEINE
Le terroriste antiradars écroué
Le Parisien | 11.07.2009, 14h53 | Mise à jour : 23h21, extrait
Frédéric Rabiller, déjà poursuivi pour des attentats contre des radars commis en 2007, a été mis en examen samedi soir à Paris par le juge d'instruction antiterroriste Gilbert Thiel pour «fabrication et détention de substances entrant dans la fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste». Il a été aussitôt placé en détention provisoire.
Le jeune homme âgé de 29 ans, grièvement blessé en mai 2008 par une explosion accidentelle à son domicile des Hauts-de-Seine, a été interpellé mercredi au domicile de sa mère, à Nantes, après avoir tenté d'acheter sur Internet des matériaux pour fabriquer une bombe et menacé de «tout faire péter». C'est sa mère qui a alerté les policiers.
La photo en une de Choc diffusée par le passé, par M6 ?
NDLR : Il me semblait bien avoir déjà vu cette photo parue récemment, en une de Choc.
Le Monde du 22 mai 2009
Fofana-médias : colère des avocats
Voir ou revoir les émissions Mots croisés, de France 2
Lundi 12 janvier, Gaza : sans espoir de paix ?
Lundi 2 mars, Peut-on rire de tout ?
Lundi 27 avril, Outreau : et maintenant l'affaire Burgaud
Edgar Morin : "On devrait instaurer une année propédeutique de culture générale obligatoire"
LE MONDE | 12.05.09 | 20h23 • Mis à jour le 12.05.09 | 20h35, extrait
Opposé au cloisonnement des savoirs, le sociologue et philosophe Edgar Morin, qui a élaboré la théorie de la "pensée complexe", défend ici l'idée d'une culture qui relie nos connaissances éparses.
Qu'est-ce que la culture générale et à quoi sert-elle ? C'est ce qui, à partir des écrits, des arts, de la pensée, aide à s'orienter dans la vie et à affronter les problèmes de sa propre vie. La lecture de Montaigne, La Bruyère, Pascal, Diderot ou Rousseau nourrit notre esprit pour nous aider à résoudre nos problèmes de vie.
Autrement dit, c'est vital. Non seulement on ne peut pas s'en passer mais il faut la régénérer parce qu'elle est elle-même victime du mal principal qui frappe les connaissances, c'est-à-dire la compartimentation et la fermeture. Si, comme on l'a toujours fait, on veut réfléchir sur l'être humain, la nature, la réalité et l'univers, on a besoin d'incorporer les acquis qui viennent des sciences. Je crois qu'il faut régénérer la culture générale parce que chacun a besoin, pour savoir ce qu'il est en tant qu'être humain, de se référer à sa situation dans le monde.
Fofana-médias: colère des avocats
AP, 13/05/2009 | Mise à jour : 10:23, extrait
Une vingtaine d'avocats défendant plusieurs accusés de l'affaire Fofana ont dénoncé aujourd'hui "les tentatives de pression inadmissibles exercées sur l'opinion publique et les juges par médias interposés" et demandent dans un communiqué commun "à ce que soit respectée la publicité restreinte des débats" devant la Cour d'assises des mineurs.
PARIS (Reuters), 13.05.09 20h30, extrait - L'apparition dans une émission de télévision lundi de deux avocats du procès des 27 membres présumés du "gang des barbares", mis en cause pour l'enlèvement et l'assassinat d'Ilan Halimi en février 2006, a provoqué un nouvel incident au procès ouvert le 7 mai à Paris.
Une vingtaine d'avocats de la défense ont demandé mercredi à la justice de faire respecter le huis clos, sans public et sans presse, ordonné par la cour d'assises conformément à la loi, parce que deux accusés étaient mineurs au moment des faits.
Ils ont déploré le fait que, fait exceptionnel pour un procès en cours, Francis Szpiner, avocat de la famille d'Ilan Halimi, et Emmanuel Ludot, celui du principal accusé Youssouf Fofana, aient débattu de l'affaire lors de l'émission de France 2 "Mots croisés" diffusée lundi soir.
L'audience était alors en cours au palais de justice et Youssouf Fofana n'avait aucun avocat pour le représenter.
Cette émission et toutes les autres publications sur l'affaire depuis le début du procès "portent gravement atteinte à l'indépendance de la justice et à la présomption d'innocence", estiment les avocats des autres accusés dans un communiqué.
Politiques, 13/05/2009 à 17h11, Libé
Dieudonné bloqué par la police avant de déposer sa liste «antisioniste»
Reportage • Alors que son bus a été immobilisé sur les Champs-Elysées, le candidat controversé juge que «cette démonstration de force place sa liste au centre de la campagne» européenne.
Fofana veut torpiller son procès
Le JDD n° 3251, l'affaire Bettencourt
Samedi 02 Mai 2009
Fofana veut torpiller son procès
Par Michel DELEAN
Le Journal du Dimanche, extraits
Le procès à huis clos de Youssouf Fofana et des 26 membres présumés du "gang des barbares" semble bien mal parti. Jeudi, en fin d'après-midi, il aurait proféré des menaces de mort contre les jurés, sans que cela ne provoque de réaction de la présidente de la cour d'assises, Nadia Ajjan, ni de l'avocat général, Philippe Bilger.
Gang des barbares : la famille d'Ilan Halimi quitte l'audience
NDLR : Voir aussi Un colis ? Il n'y aura pas de réponse, la magistrature de mon secteur n'est pas assez propre.
JUSTICE
Gang des barbares : la famille d'Ilan Halimi quitte l'audience
NOUVELOBS.COM | 30.11.1999 | 00:00, extrait
Youssouf Fofana aurait proféré des menaces devant la cour d'assises a indiqué l'avocat des parties civiles. Devant le refus de la présidente de les consigner, la famille du jeune homme assassiné en février 2006 a quitté la salle.
La famille d'Ilan Halimi et ses avocats ont quitté jeudi après-midi 30 avril la cour d'assises de Paris, outrés par des menaces qu'aurait proféré Youssouf Fofana, le chef présumé du "gang des barbares". Il est jugé depuis mercredi à huis clos avec 26 autres personnes pour l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat en février 2006 du jeune homme de confession juive.
Selon Me Francis Szpiner, Youssouf Fofana aurait tenu des propos s'assimilant à des menaces et en raison du refus de la présidente de les consigner, la famille Halimi, suivie de ses avocats et d'autres parties civiles, ont quitté la salle d'audience. Aucun représentant du ministère public n'a confirmé les propos de l'accusé. Ni la presse, ni le public ne peuvent assister à un procès à huis clos.
La mère d'Ilan, Ruth Halimi (AP), sur NouvelObs
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