Catégorie: La justice de qualité
PJJ : la fin des illusions
01/11/2008 / PJJ : la fin des illusions
Suite prévisible des lois du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance et la prévention de la délinquance, l’exception française qui autorisait le juge à confier à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des mineurs en danger et des jeunes majeurs, devrait prochainement disparaître. En effet, sans attendre les conclusions de la commission Varinard chargée de proposer une réforme de l’ordonnance du 2 février 1945, une note budgétaire du 5 septembre, suivie de recommandations diverses, précise que l’activité au civil de la PJJ devra tendre vers un objectif de 0 % fin 2011. D’ailleurs dès à présent, on peut noter que dans le budget de la Justice pour 2009 les crédits consacrés aux mineurs délinquants sont en hausse de 18 %, tandis que l’enveloppe dévolue aux mineurs en danger est diminuée de 40 %. Bien évidemment, cette évolution suscite les plus vives protestations de la plupart des organisations syndicales et professionnelles de la Justice, soucieuses de préserver le rôle préventif et éducatif de leurs personnels. Cependant, le mouvement paraît irréversible, car personne ne peut ignorer que Bercy ne fait que décliner sur le plan budgétaire, le souci de clarification du législateur, confiant aux conseils généraux un monopole de fait en matière de protection de l’enfance.
De source Le Journal de L'action Sociale, NUMÉRO 131 / NOVEMBRE 08
LE MOIS DU SOCIAL
Mouvements de troupes • Obamania : gare aux contrefaçons ! • Bientraitance ? : changer de discours • ARS : quand trop de sanitaire tue la santé • PJJ : la fin des illusions • Décentralisation : le Jas brouille les cartes • Chiffre du mois • Carton vert • Carton rouge
01/11/2008 / Bientraitance : changer de discours
Valérie Létard, secrétaire d’État chargée de la Solidarité, devrait parler plus souvent. À la suite du reportage diffusé dans l’émission “Les infiltrés” sur France 2 le 23 octobre, elle n’a pas hésité à relever que l’établissement en cause était bien loti en moyens, et que le problème de la maltraitance aux personnes âgées relevait donc de causes multiples. D’ailleurs, depuis lors, ses préconisations mettent non seulement l’accent sur le contrôle de tous les établissements quelle que soit leur notoriété, mais aussi sur la formation à la bientraitance qui devra faire l’objet d’une attention particulière des organismes tutélaires. Une première étape dans un processus qui pourrait mener à une remise en cause de la prégnance de l’option gestionnaire sur l’option managériale dans les Ehpad. Ce qui pourrait aboutir à recentrer la question de la bientraitance non plus sur des ratios de personnel, mais sur la qualité du projet d’établissement, sur l’animation des ressources humaines, sur la capacité de l’ensemble de l’équipe à faire prévaloir la personne sur la chose.
Quelques manifestants à l'Assemblée
Plus d'infos sur http://avenir-des-enfants.forumactif.info
Une jeunesse à Guantanamo
LE MONDE | 13.12.08 | 12h24 • Mis à jour le 13.12.08 | 12h24, extrait
La saga de la famille Khadr, djihadiste de père en fils, n'en finit plus. Dernier épisode en date, Omar Khadr est apparu, vendredi 12 décembre en comparution initiale, devant le tribunal militaire de Guantanamo, la base américaine sur l'île de Cuba, où il croupit depuis six ans. Le jeune homme est accusé du meurtre, en 2002, d'un soldat américain en Afghanistan. Les circonstances sont loin d'être claires, le cas d'Omar Khadr (15 ans au moment des faits) peu commun. Mais les interventions de son réseau de soutien n'ont pas réussi, à ce jour, à le faire libérer ni, au moins, à le faire transférer au Canada.
Début décembre, Zakri, la fille aînée des enfants de la famille Khadr a certes lancé de Toronto un site Internet "familial" (www.thekhadrlegacy.com). Puis il a fait une grève de la faim devant la Chambre des communes à Ottawa durant la campagne électorale canadienne. En vain. Le gouvernement conservateur refuse de faire rapatrier son jeune frère.
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Le Figaro 12/12/2008 | Mise à jour : 20:01, extraits
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
[..] Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
France Info - Hier, 19:30, extrait
Au terme de la garde à vue de la ravisseuse du petit Diango, une information judiciaire a été ouverte pour "enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans".
Et à l’issue d’une journée d’audition marathon, et d’une première expertise psychiatrique, le juge de la détention et des libertés a décidé de placer Dominique Delordi, 48 ans et mère de six enfants, sous un strict contrôle judiciaire, comportant notamment une obligation de se soigner "sous le régime de l’hospitalisation". Elle a aussitôt été conduite en unité psychiatrique. Des garanties jugées suffisantes pour le bon déroulement de l’instruction.
Le père du nourrison, Sébastien Delgado, estimait ce matin que "cette femme a plus besoin d’un accompagnement psychologique digne de ce nom que de quatre murs avec une gamelle tous les jours".
Le parquet, lui, avait requis le placement en détention, il dispose de dix jours pour faire appel.
Affaire Charlotte : la mère condamnée à du sursis
Créé le 12/12/08 - Dernière mise à jour à 22h31, Europe 1
Sophie Maumousseau, maman de Charlotte, une fillette franco-américaine de 8 ans, a été condamnée vendredi à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse pour ne pas avoir renvoyé l'enfant chez son père aux Etats-Unis. Les parents se disputent la garde de l'enfant.
Le cas de Charlotte était devenue emblématique des difficultés de règlement des divorces de couples bi-nationaux. En septembre 2004, le procureur de Draguignan, assisté de quatre policiers, était venu chercher l'enfant dans l'école maternelle du Var où elle était scolarisée, après qu'une décision de justice avait ordonné le retour de Charlotte aux Etats-Unis, auprès de son père. La magistrat avait dû battre en retraite face au barrage musclé du personnel et de proches de l'enfant.
La mère de Charlotte a été condamnée ce vendredi pour "complicité de non-représentation d'enfant" à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse. Elle était poursuivie pour ne pas avoir respecté la décision de justice de 2004.
La fillette a finalement quitté la France le 4 décembre 2004 pour rejoindre son père David Washington aux Etats-Unis. Depuis, une procédure de divorce introduite par la mère a abouti en avril 2007 à fixer "la résidence habituelle de Charlotte au domicile maternel avec droit de visite pour le père". Mais pour les Etats-Unis, seul le juge américain en charge du dossier peut statuer sur la garde de l'enfant. "Nous espérons que cette condamnation ne l'empêchera pas de se rendre aux Etats-Unis, seul moyen, désormais, de voir sa fille", a indiqué Me Christine Dallard-Chirez, avocate de Mme Maumousseau.
Philippe Marini retire son amendement
Un an de prison pour l'internaute qui avait aidé une adolescente à se suicider
LEMONDE.FR avec AFP | 08.12.08 | 18h42 • Mis à jour le 08.12.08 | 19h11, extraits
"J'ai pas envie que tu partes, et pourtant c'est moi qui te donne les clefs pour t'en aller", avait écrit Joël à Florence, 16 ans, peu avant qu'elle se suicide en 2005. Ce stagiaire expert-comptable a été condamné à un an de prison ferme et trois avec sursis par le tribunal correctionnel de Guingamp, lundi 8 décembre, pour "non-assistance à personne en danger". Le jeune homme, qui n'avait pas fait le déplacement pour entendre le verdict, a été relaxé du chef d'accusation de "provocation au suicide".
[...] A la barre, fin septembre, Joël avait expliqué très calmement l'empathie qu'il avait éprouvée pour cette adolescente aux pulsions suicidaires, au point de l'aider à passer à l'acte. "Je voulais créer un lien avec elle. J'avais un sentiment fort envers cette personne", a-t-il témoigné, affirmant qu'il ne pensait pas qu'elle réussirait à obtenir les médicaments mortels. Le jeune homme se remettait lui-même d'une dépression durant laquelle il avait envisagé de se tuer.
Philippe Marini retire son amendement sur l'aide fiscale aux victimes du krach
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.12.08 | 13h56 • Mis à jour le 08.12.08 | 19h46, extrait
Confronté à un tir de barrage, le sénateur UMP Philippe Marini a retiré, lundi 8 décembre, son amendement permettant aux petits porteurs de déduire une partie de leurs pertes en Bourse de leurs revenus imposables. Le rapporteur général de la commission des finances du Sénat a annoncé cette décision à l'issue d'un long débat, en séance, au cours duquel la ministre de l'économie, Christine Lagarde, lui a demandé de le retirer.
"Peut-être que mon amendement n'est pas dans le politiquement conforme du moment, peut-être que la cible aurait dû être plus précisément serrée, a déclaré le sénateur de l'Oise. "Je m'attendais à un débat, pas à être voué aux gémonies", après deux jours de critiques venues de personnalités politiques de tous bords.
Discriminations : les grandes entreprises peuvent encore progresser
LEMONDE.FR | 08.12.08 | 18h11 • Mis à jour le 08.12.08 | 20h46, extraits
Les grandes entreprises françaises ont fait des progrès pour lutter contre les discriminations, mais peuvent encore mieux faire. C'est le message délivré par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), qui a rendu publique, lundi 8 décembre, une étude qui analyse les réponses apportées par 194 grandes entreprises françaises sur 250 sollicitées sur les moyens qu'elles mettent en œuvre pour lutter contre les discriminations. La Haute Autorité précise cependant que cette étude ne prétend pas à "la dimension scientifique d'une enquête méthodique", la composition du panel n'étant pas représentative de l'économie française et la méthodologie de l'étude étant fondée sur des déclarations purement volontaires. "Mais elle permet de dégager de grandes tendances" , se défend Caroline Carré, chargée de mission à la Halde.
Si 85 % des entreprises déclarent avoir "signé des engagements en faveur de la promotion de l'égalité", seules 72 % "ont formalisé une politique" sur ce sujet "en lançant un plan d'action" ou en désignant une "instance dédiée", qui suive le sujet au sein de l'entreprise. Mais seulement 51 % d'entre elles ont mis en place "un suivi et une évalulation de ces actions". Preuve pour la Halde qu'il y a encore "une marge de progrès" pour que les entreprises concrétisent leurs engagements.
[...] Dans sa conclusion, la Halde recommande que, "pour aller plus loin", "l'implication des partenaires sociaux, la mise en place d'un dialogue et de procédures de suivi constituent la prochaine étape".
En Belgique, le procès d'une mère coupable d'un quintuple infanticide
LEMONDE.FR | 08.12.08 | 19h46 • Mis à jour le 08.12.08 | 20h06, extraits
Ce procès hors norme, qui suscite un énorme intérêt médiatique dans le royaume, va en fait comporter plusieurs volets. Il tentera d'élucider un acte qui apparaît à beaucoup comme incompréhensible. Mais il va également mettre au jour le système familial qui, selon sa défense, aurait eu raison de l'équilibre psychologique de l'accusée.
[...] Les avocats du médecin se préparent à contrer violemment les raisonnements qui font de la mère infanticide une victime, poussée à bout et souffrant d'une grave dépression qui l'aurait menée au pire. Les experts psychiatres qui l'ont examinée ont évoqué son souhait d'amener avec elle des enfants qu'elle aimait au-delà de tout. Un "suicide altruiste", selon une expression utilisée par les psychiatres. La mort serait apparue à la mère de famille comme la seule issue à sa vie ratée.
Enseignante poignardée : l'Etat condamné
Enseignante poignardée: l'Etat condamné
AFP, 08/12/2008 | Mise à jour : 12:49
Le tribunal administratif de Versailles a condamné récemment l'Etat à verser 15.000 euros à Karen Montet-Toutain, enseignante poignardée en plein cours par un élève le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne), a-t-on appris aujourd'hui auprès de son avocat.
Les petits braquages prospèrent dans l’ombre des gros « casses »
REGIONS
La violence policière gratuite en procès
GENEVE. Un sous-brigadier de la gendarmerie conteste s'être défoulé sans raison sur un suspect menotté et docile. Il est pourtant mis en cause par plusieurs autres policiers qui ont assisté à la scène.
Lundi 8 décembre 2008, Le Temps(.ch), extraits
Un cas emblématique de la violence policière ordinaire. Celle qui s'exerce dans les salles d'audition, à l'abri des regards, et dont l'éventuelle dénonciation finit rarement devant un juge. Pour une fois, un sous-brigadier genevois ne bénéficiera pas de l'omerta qui protège ceux qui frappent inutilement, trop vite ou trop fort. Ce gendarme doit ainsi répondre des coups qu'il a assénés à un requérant d'asile africain alors que ce dernier était menotté dans le dos. Son procès s'ouvre vendredi prochain devant le Tribunal de police.
[...] Défendu par Me Robert Assaël, le policier a fait opposition à cette décision – il a aussi recouru contre sa révocation – et entend plaider son acquittement. «S'il a donné un coup, c'était pour déstabiliser un individu agité», résume son avocat. Appelés à témoigner, d'autres policiers viendront dire le contraire à une audience qui s'annonce déjà animée.
Les petits braquages prospèrent dans l’ombre des gros "casses"
France Info - 06:04, extraits
Le “casse du siècle” - 85 millions d’euros de bijoux dérobés la semaine dernière chez le joailler Harry Winston, à Paris - s’inscrit dans un contexte d’augmentation générale des braquages dans la capitale et aux alentours : plus 20% rien que chez les bijoutiers en 2008. La hausse atteint 80% pour l’ensemble des commerces, quelque fois simplement pour 50 euros.
Ouverture du procès en Israël sur la mort de la petite Rose
ISRAEL
Ouverture du procès en Israël sur la mort de la petite Rose
NOUVELOBS.COM | 07.12.2008 | 14:40
Le grand-père et la mère de la petite Rose comparaissent pour le meurtre de la fillette devant le tribunal de Petah-Tikva.
Le grand-père et la mère de la petite Rose comparaissent pour le meurtre de la fillette à partir de dimanche 7 décembre devant le tribunal de Petah-Tikva, près de Tel-Aviv. Ils ont été inculpés après que le corps de la petite Française a été retrouvé le 11 septembre dernier dans une valise jetée dans le fleuve Yarkon (Israël).
L'acte d'accusation affirme qu'il s'est agi d'une "décision conjointe et préméditée de tuer Rose", sans préciser ce qui a provoqué la mort de la fillette.
Laborieuses recherches
La petite fille, âgée de 4 ans, avait disparu en Israël en mai dernier, provoquant l'émotion dans le pays ainsi qu'en France. Son corps n'avait pu être retrouvé que quatre mois plus tard, après de laborieuses recherches dans ce fleuve pollué à l'eau opaque.
Le grand-père paternel israélien, Ronny Ron, âgé de 45 ans, avait avoué juste après son arrestation en août dernier, reconnaissant avoir battu l'enfant à mort avant de mettre son corps dans une valise qu'il avait jetée dans le fleuve près de Tel-Aviv.
La mère, Marie-Charlotte Renaud, qui vivait avec Ronny Ron, nie aujourd'hui encore toute implication dans le meurtre de sa fille. Elle avait précédemment été mariée au fils de Ronny Ron avec lequel elle avait eu Rose. Le père de la fillette vit en France et avait la garde de l'enfant.
"Les accusés ou l'un d'eux ont mis Rose dans le sac après sa mort, ou alors qu'elle était encore en vie", ainsi que des habits et quelques objets appartenant à la fillette, stipule l'acte d'accusation.
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Publié le 06/12/2008 08:54, ladepeche.fr
Lourdes. Un an de prison avec sursis pour le père Raymond Zambelli
L'ex-recteur des Sanctuaires de Lourdes devant le tribunal de Tarbes pour abus de confiance, dans le cadre de la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.
Il aura évité le crépitement des flashs à sa sortie du palais de justice. C'est à l'abri des regards et surtout loin de la presse, que l'ex-recteur des Sanctuaires de Lourdes a comparu hier devant le tribunal.
Ruinés par la crise, les cowboys laissent mourir leurs chevaux
Ruinés par la crise, les cowboys laissent mourir leurs chevaux
Rue89 | Journaliste | 04/12/2008 | 11H45, extrait
Confrontés à la crise économique, des Américains appauvris abandonnent ou affament leurs chevaux. Dans tout le pays, l’épidémie se propage. Les mêmes scènes lugubres se reproduisent: des bêtes amaigries à l’extrême errent sans but sur d’anciens pâturages rendus stériles par la sécheresse. Ne pouvant plus ni les nourrir ni payer des soins vétérinaires devenus trop coûteux, leurs propriétaires les déposent loin de chez eux. Ou les laissent dépérir dans des étables.
Certains succombent à la famine, d’autres sont secourus par des organisations comme la Unwanted horse coalition (Coalition des chevaux non désirés) ou des particuliers comme l’épouse du magnat du pétrole T. Boone Pickens, Madeleine. Celle-ci vient d’annoncer un plan de sauvetage de 30 000 mustangs et ânes sauvages vivant sur des terres fédérales du Nevada (le Bureau of Land Management avait planifié d’abattre 2000 d’entre eux prochainement). Les raisons de cette tragédie sont multiples. Elles sont d’une part liées à une économie en déroute et d’autre part à la fermeture, l’an dernier, des trois derniers abattoirs spécialisés (qui “traitaient” une moyenne de 100 000 chevaux par an, d’après l’American Veterinary Medical Association), suite à la décision de plusieurs tribunaux d’interdire la tuerie des chevaux destinés à la consommation humaine. Comme l’explique la directrice du Dreamcatchers Equine Sanctuary, Julie DeMuesy, qui vient de sauver 101 chevaux d’une mort certaine : "Nous sommes confrontés à de nombreux cas de chevaux âgés ou malades qui seraient normalement envoyés à l’abattoir. Mais en leur absence, les gens les laissent dépérir. Ils n’ont malheureusement pas d’autre choix."
John Chaffee, un cowboy du Montana qui transporte régulièrement des chevaux vers les abattoirs du Canada ou du Mexique, a confié au magazine TIME : "Les militants de la cause animale qui ont réussi à obtenir la fermeture des abattoirs devraient avoir des chevaux mourant de faim dans leurs jardins. Peut-être qu’ils réaliseraient l’absurdité de leur position."
An Epidemic of Abandoned Horses
TIME w. CNN, May. 28, 2008, excerpt
The global food and fuel crisis is resulting in more than just people going hungry. Rising grain and gas prices, as well as the closure of American slaughterhouses, have contributed to a virtual stampede of horses being abandoned — some starving — and turned loose into the deserts and plains of the West to die cruel and lonesome deaths. Horse rescue projects, which are mostly small, volunteer operations with limited land and resources, are feeling the consequences of this convergence of events. In the meantime, many now unaffordable horses are being sold to abbatoirs south of the border where inhumane methods of slaughter are practiced.
Sur la piste de Bébé J.
Monde 5 déc. 6h51, Libé, extrait
Sur la piste de Bébé J.
Grand angle • Cédé sur le Net avant sa naissance, le 3 juillet en Belgique, le petit Jayden vivait chez ses parents adoptifs en Hollande, jusqu’à l’irruption d’un journaliste obstiné. Retour aux sources de l’enquête.
Roelof Bosma, silhouette élancée et sourire aux lèvres, ouvre la porte de son pavillon de brique rouge, dans la petite ville d’Amersfoort. Ce journaliste de 29 ans vient d’avoir une grosse semaine. Sur la table du séjour, les journaux du matin sont étalés. L’affaire Bébé J. a éclaté le 24 novembre, le jour de la diffusion de son enquête sur une adoption illégale, dans le magazine Netwerk, diffusé, tous les soirs à 20 h 25, sur la chaîne publique Nederland 2. Le scoop concerne le petit Jayden, acheté sur Internet avant sa naissance par un couple de Néerlandais.
Placement en urgence
L’enfant est né le 3 juillet, en Belgique, sous une fausse identité. Sa mère biologique, une Belge de 24 ans, s’est fait passer pour une femme néerlandaise dont elle a présenté la carte de Sécurité sociale, à l’entrée de l’hôpital public Jan-Palfijn, à Gand. A sa sortie, sur le parking, elle a remis le nouveau-né à Gideon et Tamara Stegeman, âgés de 26 ans, comme convenu quelques mois plus tôt, après un contact noué sur la Toile. Gideon Stegeman avait déjà déclaré la naissance à l’état-civil de Gand.
«Tout va très vite, remarque Roelof Bosma, sans états d’âme. En moins d’une semaine, la situation a totalement changé.» Trois jours après la diffusion du reportage, Jayden a été retiré aux Stegeman par la justice néerlandaise, et placé en urgence dans une famille d’accueil. Un tribunal de Zwolle a ordonné une enquête sur la manière dont Gideon et Tamara, également poursuivis par la justice belge, ont obtenu cet enfant. Jayden devra attendre qu’on tranche sur son sort. Ses parents belges, pris de remords et sans doute soumis à une certaine pression, ont déclaré vouloir le récupérer. Ses parents néerlandais ont exprimé leur «repentir», mais souhaitent le garder. Après tout, n’y a-t-il pas eu un précédent aux Pays-Bas ? Donna, née le 26 février 2005 en Belgique, est restée auprès de ses parents adoptifs, des Néerlandais qui avaient déboursé 15 000 euros pour l’avoir. Après huit mois de vie commune, la justice a estimé que «la vie de famille» était installée : ils en ont obtenu la garde et le père biologique un droit de visite.
Mariés, pacsés, concubins : qu'est-ce que cela change ?
Les notaires à la rencontre des particuliers
Le Figaro, 05/12/2008 | Mise à jour : 22:34
À Paris et en province, les notaires donnent samedi des consultations gratuites et anonymes.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir. Tout ce que vous avez mal compris, ou pas compris du tout. Aujourd'hui, les notaires sont prêts à répondre à toutes les questions que vous vous posez sur le droit de la famille, le couple, les contrats de mariage, le pacs, le concubinage, le divorce ou la succession. Vaste sujet.
Quinze ans de prison ferme pour O.J. Simpson
USA
Quinze ans de prison ferme pour O.J. Simpson
L´ancienne star du football américain O.J. Simpson a été condamné vendredi à 15 ans de prison ferme à Las Vegas pour enlèvement et vol à main armée. Il risquait un minimum de six ans de prison et jusqu´à la réclusion à perpétuité.
Le Matin Online & les agences - le 06 décembre 2008, 10h51, extrait
Nerveux, le visage marqué, menotté et vêtu d´un uniforme bleu de prisonnier, l´homme de 61 ans, n´a pas particulièrement réagi à l´énoncé de sa peine.
Simpson a été condamné à deux peines cumulées de 15 ans, respectivement pour vol à main armée enlèvement, et plusieurs autres plus légères. Complexe, le verdict de la juge Jackie Glass a ensuite été expliqué par le tribunal: par le jeu d´éventuelles remises de peine, l´ancien sportif va passer au moins neuf ans et au maximum 33 ans sous les verrous.
Son coaccusé a été un peu moins sévèrement condamné, étant éligible à une liberté conditionnelle dans sept ans et demi.
Larmes aux yeux
Avant sa condamnation, Simpson, célèbre pour avoir été acquitté il y a 13 ans du meurtre de son ex-épouse et de l´ami de celle-ci, avait présenté ses excuses. La voix brisée et les yeux humides, alors qu´il n´avait jamais pris la parole depuis le début de son procès, il avait affirmé qu´il n´avait jamais "eu l´intention de faire du mal à qui que ce soit".
Ce sportif noir américain vedette des années 1970, a été reconnu coupable il y a deux mois par un jury de douze chefs d´accusation, dont vol à main armée et enlèvement.
Pour récolter des fonds, le Téléthon vend des pixels
Pour récolter des fonds, le Téléthon vend des pixels
LEMONDE.FR | 05.12.08 | 13h49 • Mis à jour le 05.12.08 | 20h21, extrait
Comment inciter aux dons en ligne et susciter du buzz autour du Téléthon, organisé du vendredi 5 décembre au samedi 6 décembre minuit par l'Association française contre les myopathies (AFM) ? En remettant au goût du jour une opération montée il y a trois ans par un blogueur américain devenu richissime grâce à son idée : alors étudiant, Alex Tew avait créé une page Internet au titre sans équivoque : milliondollarhomepage.com, où il mettait en vente un million de pixels (l'unité de surface des images numériques). Moyennant finances, chacun pouvait y faire apparaître un message (logo, texte....) accompagné d'un éventuel lien Internet. En quelques mois, l'étudiant avait réussi son pari : récolter 1 million de dollars.
L'AFM a décliné le concept en un site baptisé Un million pour le Téléthon, qui fonctionne exactement sur le même principe, mais affiche un objectif un peu plus modeste.
Fillon enterre la prison à 12 ans
Vendredi 05 Décembre 2008, leJDD.fr, extrait
Les mineurs de 12 ans ne pourront finalement pas être incarcérés. Souhaitée par Rachida Dati, qui s'inspirait du rapport de la commission Varinard, la mesure, hautement controversée, a été rejetée vendredi par François Fillon, qui s'y est déclaré "totalement hostile". La ministre de la Justice a ensuite tenté de sauver la face via un communiqué, mais c'est un nouveau camouflet pour elle.
"Charlie Hebdo" assigné en justice pour son numéro "Spécial pape"
LEMONDE.FR avec AFP | 05.12.08 | 19h27 • Mis à jour le 05.12.08 | 21h06, extrait
Charlie Hebdo a été assigné en justice par l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne pour son numéro "Spécial pape", a indiqué l'hebdomadaire satirique, vendredi 5 décembre. Le directeur de la publication de l'hebdomadaire, Philippe Val, a reçu, jeudi, une citation à paraître devant le tribunal correctionnel de Paris pour "provocation à la discrimination religieuse", selon le document que s'est procuré Rue89.
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:22, extrait
Les signataires de cet appel, dont Martine Aubry, François Bayrou, Noël Mamère, Hervé Bourges ou Michèle Cotta, "demandent au Parlement de renoncer à la loi qui permettrait au président de la République de nommer et de révoquer les présidents de France Télévisions et de Radio France".
La presse est sceptique sur le plan de relance de Nicolas Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:07
Les éditorialistes sont globalement déçus que la relance de 26 milliards par l'investissement ait été préférée à l'amélioration du pouvoir d'achat. Pour Jean-Marcel Bouguereau, le président privilégie "une fois de plus" les entreprises. "A côté de ça, le chèque de 200 euros destiné aux bénéficiaires de RSA fait figure d'aumône".
[...] Déficits publics [...] Sarkozy "s'arrête à mi-chemin" [...] Provocation
Et Daniel Ruiz d'ajouter en écho, dans La Montagne: "Les Français défavorisés, ceux qui souffrent, vivront comme une provocation la maigreur des dispositifs annoncés en leur faveur."
François Martin, dans le Midi-Libre considère lui aussi "qu'un grand absent a crevé l'écran, hier: le pouvoir d'achat. Les 200 euros à destination des titulaires du RSA ne sont pas à la mesure de la crise."
Enfin, il y a ceux qui ne sont pas déçus, car ils n'attendaient guère plus. Tel Jacques Camus, de la République du Centre. Pour lui, "le plan de relance dévoilé hier par Nicolas Sarkozy à Douai ne mérite ni excès d'honneur ni indignité. Nicolas Sarkozy a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il a, c'est-à-dire pas grand chose."
Un avis partagé par Patrick Fluckiger, dans les colonnes de L'Alsace: "C'est peu, mais le gouvernement pouvait difficilement faire plus."
ETATS-UNIS
La famille de l'homme écrasé poursuit Wal-Mart
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 10:35, extraits
Les plaignants relèvent que le magasin n'avait pas prévu de mesures de sécurité suffisantes pour drainer les quelques 2.000 personnes qui se pressaient devant ses portes. Jdimytai Damour est mort asphyxié et piétiné par les acheteurs hystériques lors du premier jour des soldes, vendredi dernier.
[...] Wal-Mart s'est "engagé dans un marketing spécifique et a utilisé des techniques publicitaires destinées spécifiquement à attirer une large foule, en créant une atmosphère de folie et un désordre qui constitue un manque de précaution et une négligence" précise le texte de la plainte.
Jdimytai Damour, 34 ans, avait été recruté par une agence d'intérim pour le magasin, et il était à son poste depuis une semaine, a précisé son avocat, Jordan Hecht. Malgré ses 1,96 m et 123 kilos, il est mort asphyxié après avoir été écrasé par les acheteurs impatients un vendredi matin. La foule avait détruit les portes électroniques pour arriver plus vite aux rayons. Quatre autres personnes ont du être hospitalisées à la suite de cet événement commercial, au lendemain de Thanksgiving. (avec AP)
La prison à 12 ans, une mesure de « bon sens », pour Rachida Dati
La prison à 12 ans, une mesure de "bon sens", pour Rachida Dati
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 03.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 03.12.08 | 16h10, extrait
Le principal syndicat de magistrats, l'USM, et le syndicat d'éducateurs UNSA-PJJ, ont immédiatement fait savoir, dans un communiqué commun diffusé lundi, que l'incarcération en matière criminelle n'est possible qu'à partir de 14 ans "dans la quasi totalité des pays européens". Le Syndicat de la magistrature a dénoncé "une vision réactionnaire et répressive de l'enfance" alors que l'ancienne ministre de la justice socialiste Marylise Lebranchu a estimé qu'il était "idiot" de prôner le passage à 12 ans et que cela allait "braquer tout le monde". Elle a en outre contredit Mme Dati sur les conclusion de l'ONU en la matière, l'accusant de ne pas avoir lu le rapport jusqu'au bout. "Il faut tout lire. Pourquoi on met 12 ans à l'ONU ? Parce que des pays incarcèrent avant".
Un jeune essaie de casser un bout de mur.
OPERATION ANTI-DROGUE
Contrôle dans un collège "à la demande expresse du principal"
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 10:23
L'opération menée le 19 novembre dans un collège de Marciac, avec gendarmes et chiens, "a eu lieu sur la foi de renseignements recueillis par le chef d'établissement", explique la procureure d'Auch. "Le contrôle a été négatif", précise-t-elle.
GERS
Opération antidrogue : le principal du collège se sent "trompé"
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 11:00, extraits
"Ce contrôle s'est passé dans des conditions qui ont dérapé", déclare le principal du collège de Marciac, où les gendarmes ont procédé à une opération de contrôle antidrogue. La ministre de l'Intérieur juge pour sa part que "le mélange des genres entre prévention et répression n'est pas acceptable" et demande une enquête interne.
[...] La réaction des autorités satisfait pour l'instant les parents d'élèves. La FCPE du Gers a annoncé jeudi qu'elle annulait la manifestation prévue vendredi devant le collège.
Nouveaux départs au cabinet de Rachida Dati
LEMONDE.FR | 04.12.08 | 17h56 • Mis à jour le 04.12.08 | 18h16, extrait
Plus de vingt conseillers ont quitté le cabinet en dix-neuf mois. D'autres départs devraient intervenir après la fin de l'année.