Mot(s) clef: urne p�cresse
Requête CEDH, Mouzin c. France, 15 février 2021, 15353/19
Ce samedi 7 janvier, comme plusieurs fois par le passé, je me suis rendu à Guermantes pour suivre un peu des exposés et des débats au cours de l'assemblée générale de l'association Estelle. Ainsi que pour me joindre à nouveau à la marche pour rallier la place du Temps Perdu et s'y arrêter devant le cerisier du Japon. Un arbre devenu grand.
De source actu.fr, daté de ce 6 courant, de propos de Monsieur Mouzin « Le 9 janvier 2023, cela fera 20 ans qu’Estelle Mouzin, 9 ans, a disparu à Guermantes, en Seine-et-Marne, par une froide journée enneigée alors qu’elle rentrait de l’école. [...] Aux côtés de l’association Estelle, à force de démarches, d’interventions médiatiques, il est parvenu à faire avancer cette enquête engluée dans un dédale judiciaire. [...] Je suis encore sidéré par ce criminel du mal absolu, sidéré par les errements de la justice, sidéré par l’écart temporel. [...] Dès le début, j’avais un sentiment d’urgence. [...] J’étais allé patrouiller avec des policiers et je leur avais demandé en combien de temps ils retrouvaient les enfants disparus. Il y avait eu un blanc dans la conversation. [...] Pour nous, c’était incompréhensible. On parle beaucoup de progrès aujourd’hui, là, on avait une problématique fondamentale, une absence d’efficacité grave et rien ne bougeait. [...] Oui, le temps est un sujet délicat. La disparition d’Estelle, c’est 20 ans d’attente, de questions, d’incertitudes… [...] En attente d’avancées, en attente du dessaisissement du tribunal de Meaux, d’un nouveau juge, puis en attente des résultats des fouilles, maintenant en attente du procès… » Toujours sur actu.fr mais de l'an passé, du 8 janvier, des propos plusieurs fois repris et répétés : « Pendant de longues années, Eric Mouzin, appuyé par l’association Estelle et ses avocats, ont dénoncé les manquements, les lenteurs et les erreurs. »
C'était un moment particulièrement difficile encore pour Eric Mouzin et ses proches. Vu sur le Parisien et un peu comme annoncé ce samedi, à Guermantes : « Michel Fourniret, condamné à la perpétuité incompressible en 2008 pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, est mort il y a un an et demi avec ses informations, tout en reconnaissant à demi-mot en mars 2020 la séquestration, le meurtre et peut-être le viol d’Estelle. [...] En conséquence, Estelle a été déclarée morte le 10 janvier 2003. « Le certificat a été établi le 14 juin dernier, le livret de famille a été modifié, explique Éric Mouzin la voix tremblante. Oui, c’est assez brutal. »
Après l'assemblé générale et lors d'échanges avec le public, après quelques mots sur l'intérêt commun ou général, j'ai posé une question qui semble avoir embarrassé voire même fâché. Après avoir présenté tout mon respect pour ce que Monsieur Mouzin, ses proches, son association, ses soutiens et ses avocats ont pu accomplir et accompliront encore, j'ai demandé comment les droits de la partie civile ont évolués sur 20 ans, parlant d'accès au dossier, de demandes d'actes ou de compléments d'informations. Il me semble qu'il y a eu quelques évolutions sur la période. Le cabinet Seban a répondu, expliquant d'abord qu'il ne pourrait rien dire à ce sujet et concernant le dossier Mouzin. L'affaire reste en cours tandis que en son nom, Monsieur Mouzin a déposé une plainte de plus contre l'Etat, il attend également une décision de la CEDH, manifestement à ces mêmes sujets, je le découvre après avoir lu sa requête 15353/19.
Ce samedi, j'avais voulu rester discret, bien en retrait dans le fond, dans la salle ainsi qu'au cours de la marche. C'est raté. J'arrivais à moto avec mon coupe vent rouge, j'ai fini incrusté dans les JT de 20h de France 2 ainsi que de TF1.
Il y a presque 15 ans déjà, j'avais perçu comme une brouille avec Monsieur Mouzin, mais de mon point de vue, nos rapports sont restés très cordiaux. Il m'est un peu compliqué de discuter avec lui et ses proches et avocats, mais c'est normal et courant, dans ce genre de situations, les gens sont toujours comme aux abois, tout ce qu'on pourrait vouloir leurs dire ou exposer étant susceptibles d'être perçu tel des attaques... Vers mi 2010, je lui avais parlé d'accès au dossier, de sa lecture par la partie civile, pour y rechercher où l'enquête et les juges avaient pu pécher. Ce qui avait agacé Monsieur Mouzin, il me répondait alors qu'il s'en remettait entièrement aux enquêteurs et à la justice, qu'il fallait faire confiance, et qu'il n'envisageait pas une alternative et risquer ainsi une lecture farfelue du dossier alors déjà épais.
Les plus farfelus apportant des éclairages complémentaires, de « meilleures lectures », on les repère assez facilement. Il n'y a qu'à voir l'ultime production récente de Karl Zéro avec Selim Fourniret, le fils Fourniret, une production conspirationniste qui a eu un excellent écho via C8 avec TPMP, cette émission qui se repaît de tout et de rien. Le réseau pédocriminel, avec Outreau, Dutroux, Monique et Fourniret, des prédateurs, les notables et juges complices... on est à deux doigts d'analyser encore les fichiers de Zandvoort et de redonner du crédit aux théories les plus folles.
En 2010, au sortir d'une audience à la cour d'appel de Versailles ainsi que après mon retour d'un rassemblement devant l'hôtel de ville de Paris, je publiais ici Vers une théorie des dysfonctionnements acceptés. A l'époque, en mai 2010, les juges ainsi que d'autres m'intimaient de tout accepter, le plus inacceptable aussi, tout m'intimait de me résigner : « je pense m'être brouillé avec Monsieur Eric Mouzin. Après son propre échange sous les caméras, avec Madame la Ministre, une mère s'est plainte auprès d'elle, puis j'ai haranguée Nadine Morano, à mon tour. Je pense que nos si courageux journalistes nationaux n'auront pas la moindre difficulté à couper cette séquence, mon intervention, au cours de laquelle un proche de Morano - à moins qu'un élu de la mairie de Paris - m'a répondu qu'ils ne pouvaient pas commenter des décisions de justice. Foutaise, mauvaise foi et langue de bois ! »
25 mai 2010... Les enfants disparus, c'est sérieux, ou c'est juste une corvée, en prévision de 2012 ?
Il fallait faire confiance à la justice, mais non, je le percevais déjà très bien depuis la fin 2004, plus encore depuis 2005 et encore plus depuis 2008, après mes sommations de juger adressées à Nanterre, à Monsieur Xavier Serrier, alors un juge pour enfant. Suivaient des décisions en cassation, une première fin 2008, puis une seconde fin 2010, qui confirmaient, que dans mes affaires, les investigations autant que la justice avaient été parfaitement indignes de confiance. Ce sans compter que à la mi-2008, la justice m'informait qu'elle avait égaré, altéré ou détruit un scellé essentiel suite à un décès suspect en milieu hospitalier...
Via doctrine.fr, j'ai trouvé ce qui devrait être la requête de Monsieur Mouzin à la CEDH, elle éclaire. Il nous reste maintenant à attendre de lire ce que lui répondra l'Etat français ainsi que comment cette cour va statuer :
Communiquée le 15 février 2021
Publié le 8 mars 2021
CINQUIÈME SECTION
Requête no 15353/19
Eric MOUZIN
contre la France
introduite le 14 mars 2019
OBJET DE L’AFFAIRE
1. La requête concerne l’effectivité de l’enquête relative à la disparition, le 9 janvier 2003, de la fille du requérant, Estelle, âgée de neuf ans. Le corps de l’enfant n’a pas été retrouvé.
2. Le 20 janvier 2003, une information judiciaire a été ouverte contre X des chefs d’arrestation, enlèvement et séquestration ou détention arbitraire d’un mineur de moins de 15 ans devant le juge d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Meaux. Elle a été ensuite étendue, le 17 janvier 2008, aux chefs d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration suivies de la mort de la victime, d’obstacle à la manifestation de la vérité par modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit de recel de cadavre. En 2003 et 2004, l’enquête menée par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles a porté sur un prêtre polonais et son cousin, hébergés pendant quatre jours par la mère d’Estelle peu avant sa disparition. Au cours de ces années, les investigations ont également porté sur M. Fourniret, tueur en série auteur de crimes commis principalement sur des jeunes filles en Belgique et en France.
3. Au cours de l’instruction, le requérant, partie civile dès le début de la procédure, a présenté, par l’intermédiaire de son conseil, plusieurs requêtes aux fins d’investigations ou d’expertises. Il ressort d’un tableau récapitulatif fourni par le requérant qu’il a fait, à compter de 2006 et jusqu’à sa demande de dessaisissement du SPRJ de Versailles (paragraphe 6 ci-dessous), des demandes régulières auprès du juge d’instruction pour que l’attention soit portée sur M. Fourniret.
4. Deux demandes d’actes adressées au juge d’instruction et les procédures qui ont suivi font l’objet de la présente requête.
5. En premier lieu, le 13 décembre 2012, le requérant a saisi le juge d’instruction d’une demande d’actes tendant principalement à ce qu’il soit procédé à l’exploitation complète du volet d’enquête relatif aux pèlerins polonais. Par une ordonnance du 30 décembre 2015, notifiée au requérant le 29 avril 2016, le juge d’instruction du TGI de Meaux a rejeté la demande d’actes au motif qu’elle apparaissait non fondée et hypothétique. Le 9 mai 2016, le requérant a interjeté appel de cette ordonnance.
6. En second lieu, le 9 juin 2017, après que le conseil du requérant s’est entretenu avec le juge d’instruction nouvellement saisi de l’affaire et qu’il a constaté, notamment, qu’aucun procès-verbal de synthèse d’une procédure de quatre-vingt-dix tomes et plus de 37 000 cotes n’avait été rédigé par les services d’enquête, pas même s’agissant de leur activité au cours de l’année écoulée, qu’aucune relecture du dossier n’avait été faite par un policier extérieur à ces services, que seulement à peine la moitié du dossier était enregistrée dans les fichiers de police et que la plupart des demandes formulées par la partie civile n’avait été suivie d’aucun effet du point de vue de l’enquête policière, la mettant dans l’obligation vis-à-vis de ce juge de compiler plus de dix ans de demandes, il le saisit d’une requête aux fins de dessaisissement des services d’enquête de Versailles. Par une ordonnance du 7 juillet 2017, notifiée au requérant le 2 août 2017, le juge d’instruction a rejeté cette demande au motif qu’un dessaisissement du SRPJ de Versailles serait préjudiciable à la bonne continuation de l’information, au vu de la connaissance acquise des tenants et aboutissants du dossier particulièrement volumineux par les enquêteurs et de leur investissement. Le 11 août 2017, le requérant a interjeté appel de cette ordonnance.
7. Après deux reports d’audience, le second au motif que « la copie numérisée transmise [du dossier], si elle est complète au jour de changement de juge d’instruction début 2017, ne comporte pas certaines pièces, en cours de cotation et que dans l’ignorance de la nature de ces pièces, il n’est pas possible de dire si elles sont de nature à influer sur la décision ou non », la chambre de l’instruction a décidé d’évoquer les deux appels au cours de la même audience fixée au 22 mars 2018. Préalablement à la tenue de cette audience, dans un mémoire du 20 mars, le conseil du requérant a demandé que ce dernier comparaisse personnellement devant la chambre de l’instruction. Il a également renouvelé l’ensemble des demandes déjà formulées devant le juge d’instruction et a, en outre, demandé le dessaisissement de ce dernier au profit de la doyenne des juges d’instruction de Paris en charge de dossiers mettant en cause M. Fourniret. Il a souligné qu’en dépit des éléments fournis aux enquêteurs pendant des années, l’implication de M. Fourniret n’avait jamais été prise au sérieux par le SPJR de Versailles, et que son dessaisissement était urgent.
8. Par deux arrêts (nos 1 et 3) du 15 mai 2018, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de paris a confirmé les ordonnances des 30 décembre 2015 et 7 juillet 2017. Elle a considéré en particulier que le choix de la désignation d’un service d’enquête ne pouvait s’assimiler à un acte nécessaire à la manifestation de la vérité au sens de l’article 82-1 du code de procédure pénale et que, dès lors, en présence d’une demande non pas d’accomplir des actes mais de choisir des enquêteurs la demande du requérant du 9 juin 2017 était irrecevable. Elle a considéré également que la demande en dessaisissement du juge d’instruction était irrecevable car elle ne reposait sur aucun texte juridique.
9. Le 17 mai 2018, le requérant a formé deux pourvois en cassation contre les arrêts du 15 mai 2018. Dans son mémoire, le requérant a fait valoir que si la faculté d’ordonner un supplément d’information ne relevait pas classiquement du contrôle de la Cour de cassation, et que l’article 570 du code de procédure pénale soustrayait à un examen immédiat le pourvoi formé contre un arrêt statuant sur appel d’une ordonnance du juge d’instruction s’étant prononcée sur une demande d’acte présentée en application de l’article 82-1 du CPP, il existait des exceptions jurisprudentielles à ces principes qui devaient s’appliquer dans le cas d’une procédure concernant un enlèvement suivi de mort d’un enfant et marquée par une inertie de l’enquête. Invoquant l’obligation procédurale mise à la charge des États au titre de l’article 2 de la Convention, il a soutenu qu’en cas d’inertie de l’enquête, la bonne administration de la justice imposait l’examen immédiat du pourvoi, sans attendre un hypothétique règlement de l’information judiciaire, sauf à priver la partie civile de toute possibilité d’obtenir une enquête sérieuse sur l’atteinte à la vie concernée.
10. Par deux arrêts du 14 septembre 2018, la chambre criminelle de la Cour de cassation a considéré que les pourvois ne pouvaient donner lieu à un examen immédiat en application des articles 570 et 571 du code de procédure pénale et ordonné le retour de la procédure à la juridiction saisie.
11. Selon les informations récentes à la disposition de la Cour, la Cour de cassation, sur requête du procureur général près de la cour d’appel de Paris, a dessaisi le juge d’instruction du TGI de Meaux de la procédure en juillet 2019 et a renvoyé l’affaire à la juridiction d’instruction du TGI de Paris. En novembre 2019, M. Fourniret a été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. En mars 2020, il aurait reconnu le meurtre de la fille du requérant.
12. Invoquant l’article 2 de la Convention, le requérant se plaint de l’ineffectivité de l’enquête judiciaire visant à déterminer les circonstances de la disparition et de la mort de sa fille. Il dénonce l’inertie de l’enquête, et en particulier du service d’enquête qui n’aurait pas mis en œuvre toutes les diligences nécessaires au bon déroulement de l’information judiciaire. Il estime que ces défaillances ont fait perdre un temps considérable au cours de l’enquête ainsi que nombreux indices. Il dénonce en particulier la durée de la procédure relative à sa demande d’acte formée le 13 décembre 2012. Il estime enfin qu’il n’a pas été suffisamment associé à la procédure. Invoquant également l’article 6 § 1 de la Convention, le requérant se plaint de la durée de la procédure relative à sa demande d’acte formée le 13 décembre 2012 et de l’inertie des autorités judiciaires à l’égard des dysfonctionnements du service d’enquête. Invoquant l’article 13 de la Convention, le requérant se plaint de n’avoir bénéficié d’aucun recours effectif.
QUESTION AUX PARTIES
Eu égard à la protection procédurale du droit à la vie (Nicolae Virgiliu Tănase c. Roumanie [GC], no 41720/13, § 137, 25 juin 2019), l’enquête menée en l’espèce par les autorités internes a-t-elle satisfait aux exigences de l’article 2 de la Convention ? »
CEDH, 15 févr. 2021, n° 15353/19.
Lire en ligne : https://www.doctrine.fr/d/CEDH/HFCOM/COMMUNICATEDCASES/2021/CEDH001-208717
La journée de la gentillesse ?
Pas fait exprès du tout, je savais pas.... Anne-Sylvie Caillat a reçu quelques pages, dont ceci. #psychiatrie #bisous
Un nouveau gadget pour faire chier les juges, l'article 221-12 ?
En 2008, je sommais donc le juge pour enfant de Nanterre de juger, et mes affaires, au point mort, reprenaient. Ou plutôt, nous allions enfin pouvoir renouer avec ma fille ainée, elle avait disparue. Suite à cela, et contre la volonté farouche d'un troupeau de juges, de travailleurs sociaux ainsi que de tiers, nous avions même pu passer l'été 2009 réunis, en famille.
Evidemment, ce genre de procédés auxquels les juges ne s'attendent pas les fait chier - et ces ours vous le rendent bien.
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
A l'audience, en mai 2008, le juge Xavier Serrier m'intimait de cesser de parler d'un rapt de mineur. Cela semble être un crime passible de la perpétuité lorsqu'il est commis en bande organisée et que la victime est un mineur de 15 ans. Mon ainée ayant disparue à l’automne 2005, je crois qu'il ne devrait pas y avoir prescription avant 2025. Mais je ne vais pas m'obstiner ; de toutes les façons, pour les choses un peu sérieuses, je ne suis pas autorisé à porter plainte dans ce pays, le parquet classe tout, et sinon, ce sont les juges qui bloquent ou débloquent, ou alors, un dossier essentiel se perd...
Edit... Ou c'était 10 ans, à compter du jour où la séquestration cessait, alors en septembre. Mais je m'en cogne.
Edit... C'est toujours un casse tête, la prescription, ainsi que l'interruption. « La loi du 27 février 2017 vient allonger les délais en matière délictuelle et criminelle... de source cabinet-fabre.avocat.fr... 2ème exemple : Un meurtre est commis en mars 2015. À cette date, la prescription de l’action pénale est de 10 ans. Dès lors, ce crime n’est pas prescrit au mois de mars 2017. Aussi, l’action de ce crime ne sera pas prescrite en 2025 mais bien en mars 2035. » Ainsi donc, je devrais pouvoir saisir saisir un tribunal jusqu'en septembre 2031, mon ainée ayant été séquestrée jusqu'en 2011, sa majorité. Et ces faits ayant évidemment porté préjudice à ma famille, une telle plainte au pénal, de ma part, devrait être recevable. Mais avec des criminels et un parquet lui même complice ou complaisant pendant des années, ça risque d'être compliqué.
« Nous sommes navrés, nous avons perdu ou détruit le dossier médical »
Voir également La disparition subite de la maman...
Mais jouer cette carte d'un dépôt de plainte au motif d'un rapt de mineur de 15 ans devrait être envisageable vu la façon dont les juges de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles ont construit ce qui aurait été une banale affaire « d'assistance éducative ». A mon avis en tous cas, on ne détourne pas ce genre de procédure en la parant des atours d'une mesure de protection et pour prélever un enfant d'une famille, pour en faire cadeau à des tiers qui le réclamaient ; ce en cognant au possible et régulièrement, pendant plusieurs mois puis années, sur le parent qui tente de s'en défendre, pour préserver ses enfants, sa famille. « ... les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé », avais-je un moment bien lu et même exposé à Versailles... les ours s'en étaient torché, comme de quantités d'autres choses encore, dont sur des pressions exercées sur l'enfant lui-même, aux mêmes fins, aboutir à la séparation. « C'est tout mon travail, en internat », expliquera Richard Josefsberg, de l'OSE France ; me resterait à reexposer comment ce type peut le penser et procéder.
J'en profite pour glisser ici des mots vus lors d'une exposition de l'OSE France : « seul les morts pardonnent ».
En lisant, j'ai découvert l'article 221-12. On dirait que le crime également assez grave qu'il dépeint ne se prescrit que par 30 ans. Malheureusement, il n'a été crée qu'en 2013. Mais selon des bricolages commis par des juges et des travailleurs sociaux, l'article devrait offrir de quoi pousser une requête au parquet, puis ensuite même très facilement jusqu'à la CEDH :
Titre II : Des atteintes à la personne humaine (Articles 221-1 à 227-33)
Chapitre Ier bis : Des atteintes à la personne constituées par les disparitions forcées (Articles 221-12 à 221-17)
Création : LOI n°2013-711 du 5 août 2013 - art. 15, Chapitre X : Dispositions portant adaptation du droit pénal et de la procédure pénale à la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée à New York le 20 décembre 2006 (Articles 15 à 16)
Article 221-12
Version en vigueur depuis le 07 août 2013
Constitue une disparition forcée l'arrestation, la détention, l'enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté d'une personne, dans des conditions la soustrayant à la protection de la loi, par un ou plusieurs agents de l'Etat ou par une personne ou un groupe de personnes agissant avec l'autorisation, l'appui ou l'acquiescement des autorités de l'Etat, lorsque ces agissements sont suivis de sa disparition et accompagnés soit du déni de la reconnaissance de la privation de liberté, soit de la dissimulation du sort qui lui a été réservé ou de l'endroit où elle se trouve.
La disparition forcée est punie de la réclusion criminelle à perpétuité.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23, relatifs à la période de sûreté, sont applicables au crime prévu par le présent article.
Contribution à l'étude du délit de manipulation mentale préjudiciable
Guillaume Xavier Bourin, 1/2005, Presses Universitaires d'Aix-Marseille
Me voila médaillé par @UK_CAGE
Je viens d'être RT par @UK_CAGE, l'un des nombreux gros relais « anti-laïcité à-la-Française », un twittos qui compte également parmi les soutiens majeurs de Barakacity, un compte UK qui relaye très volontiers des journalistes, des intellos et des militants très engagés, mais pas du tout engagés comme je le suis moi-même. J'ai l'impression que personne ne me lit ni ne réfléchit même à ce que j’envoie sur Twitter. Je ne suis même pas sûr que mes billets d'ici ont été lus, ils ont tous pu n'être que parcourus par des robots... Depuis ce RT, certains sont allé voir mon profil Twitter.
@UK_CAGE aurait dû mieux me lire, je n'abondais pas, j'étais cynique, ironique. Eux nous suggèrent de nous détourner des « charlatans », il en existe, qui se prétendent experts en terrorisme. J'ai suggéré qu'on lise davantage le milieu de @ikalin1, ce dernier n'étant autre que Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence Turque. En quelque sorte, écoutons à la lettre et soumettons nous aux organes officiels et religieux de Recep Tayyip Erdogan, des sources acceptable car irradiées par le bon sens, un sens conforme aux préceptes du Coran ainsi que à la volonté de Allah.
En réponse à Debra et en nous parlant de « fabrique du consentement », CAGE (compte officiel, Working to empower communities impacted by the War on Terror) nous suggérait-il de relire Noam Chomsky et Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, paru en 2000 chez EcoSociété ? Je connais bien ces sujets. Pour un petit aperçu, lire Le Monde Diplomatique, un article de août 2007, Le lavage de cerveaux en liberté, des propos de Noam Chomsky.
Le Community Manager de CAGE ou de @UK_CAGE ne serait-il autre que le frère ou un proche cousin de Ben Laden ?
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
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Censuré sournoisement, encore ?
Edit de 16h30 : Après avoir encore un peu approfondi le sujet, ce que je décris dans ce billet, sous l'extrait infact, est finalement bien connu et ne correspondrait pas à une défaillance de la baleine ou de ma vue. Mots clefs : Shadow Banning ; « une technique de modération plutôt ignoble mais très utilisée par Twitter, Reddit, et d'autres ». Pour 8 jours, ça fait beaucoup. Fiché par @DisinfoEU, conspué par @mounir, on s'en plaignait trop... alors que sur ces mêmes périodes et probablement durant #Benalla aussi, @TwitterFrance @TwitterParis me censurait les tweets
infact, www.independent.co.uk, extrait
What is 'shadow banning', and what is Trump accusing Twitter of?
Anthony Cuthbertson | @ADCuthbertson | Thursday 26 July 2018 14:22
The issue of online "shadow banning" has once again provoked a major debate about free speech and censorship, after US President Donald Trump accused Twitter of silencing Republicans.
Shadow banning essentially means that a user of Twitter or any other online forum is not actually banned outright. Instead, all of their posts are made only visible to themselves.
For example, if a Twitter user was shadow banned, they would still be able to see their tweets but no one else would. The idea is to limit the reach of a user without them being aware that they have been silenced – potentially preventing them from retaliating against the moderators responsible for the ban.
Edit de 18h50 : Dans un billet du 1er août 2018 du Blog Des Modérateurs... « Twitter détaille comment il classe les tweets dans les résultats de recherche ». Le shadow ban, ça n'y existe pas ? Mais il pourrait y avoir eu des bugs ? Un communiqué de Twitter du 26 juillet assurait : « People are asking us if we shadow ban. We do not. », « We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology. » Et je me demande encore pourquoi quelque chose de cette nature a pu se produire... Aux USA, il pourrait y avoir eu un gros bug. Twitter insiste : « And most accounts affected had nothing to do with politics at all. »
Mon compte Twitter a déjà été bloqué. Deux fois au moins, je crois, pas plus. Suite à des signalements par des faunes ou par des individus mécontents. Ou peut-être en raison de ce que j'envoyais. J'en avais alors à chaque fois été rapidement ou spontanément notifié par Twitter. Puis j'avais à chaque fois très vite et facilement pu le réactiver.
Des mécanismes de filtrages sans autre forme de notification de la part de Twitter, j'en avais déjà remarqué et étudié aussi ; quelques tweets avec hashtags et mentions puis avec hashtags peuvent perdre en visibilité, ce suite à un simple blocage par un tiers mentionné. Ce qui vient de se produire ce week-end est également sournois mais plus radical encore ; ou la baleine s'est échouée sans rien pouvoir en dire de plus. Ca a duré un petit moment, deux heures, sinon bien davantage. De tests que j'avais fait dans la nuit passée avec des navigateurs et un compte différents :
L'huma vient de publier un article #DisinfoEU tout frais.@lpenou @OBerruyer @gchampeau @reesmarc mais la gauche est partie à la plage ce dimanche soir. pic.twitter.com/A84t2zsaX6
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Il est vraiment curieux mon Twitter #DisinfoEUGate@TwitterFrance @TwitterSupport Vous avez une idée de ce qui se passe? En navigation privée ou sans être authentifié mes tweets n'existent plus. Même depuis un autre de mes comptes, je ne retrouve et vois plus rien de @bkant pic.twitter.com/x6nI5HAWOh
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Le buzz #DisinfoEUGate c'est déjà du passé. De 2 à 3 tweets et plus par minute le samedi, pas mal quand même aussi ce dimanche, ce lundi matin 8h50, je ne vois plus qu'un tweet toutes les 5 à 10 minutes... pas vraiment plus à 9h40. A 9h50, pour #DisinfoEU 30 minutes entre deux tweets. On va dire que les gens ont déjà tourné la page #DisinfoEU ou qu'ils dorment tous encore. Sinon, que les trois tweets de de notre Secrétaire @mounir qui conspuait les protestataires a finalement été très bien reçu #ShutUp
Cependant, par DM, on me dit : « Alors là non disponibilité de qq heures c'est lié à l'usage de noSql ». Faut donc voir.
Dès ce samedi, je remarquais déjà quelques grosses anomalies sur Twitter, avec mes propres tweets qui semblaient parfois s'évaporer, parfois ne plus apparaitre à mon écran PC (avec mon compte habituel et l'interface web de base, https://twitter.com/). Dès samedi, je vérifiais mon filtre de qualité (mes mentions), mes mots masqués également, et j'avais par moments le sentiment de ne plus trop être lu (pas de RT, peut-être moins d'engagements, pas de commentaires ou d'interpellations suite à mes tweets, hormis de la part de mes quelques followers...).
Tweeter dans le néant, dans l'indifférence, j'ai l'habitude ; personne ne réagit à des logorrhées ni à des banalités, ni ne réagit sur des sujets qui n'intéressent jamais, c'est normal. Ou tweeter tard la nuit et ne pas remarquer de réactions non plus, j'ai l'habitude aussi et c'est normal également ; la nuit, les autres dorment. Mais Tweeter dans un vide abyssal sur des sujets sensibles tels que #DisinfoEUGate et #RGPD, ça finissait par m'étonner un peu plus.
Je confirme
VOUS ETES CENSURE#BKANT OU BKANT TOUT COURT
Seules réponses qu'on vous fait apparaissent
Vous voulez une copie d'écran ? https://t.co/4iNHS3GmBf— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Ce samedi, c'était peut être autre chose, un bug, mon PC, mon Firefox, la baleine, ou j'y voyais parfois moins clair. C'est dans la soirée ou dans la nuit de dimanche à lundi que quelque chose a vraiment changé pour moi. Tandis que le bad buzz #DisinfoEUGate tendait à s’essouffler ; je remarquais de moins en moins de tweets à ces sujets. Est-ce que d'autres que moi ont été muselés ou beaucoup ont-ils simplement cessé de tweeter, ce week-enk? Ou sont-ils partis précipitamment, en vacances ? En tous cas, selon Twitter Analytics, les impressions organiques et engagements de mes quelques tweets pourraient avoir diminués, ce dimanche soir, peut-être bien même avant.
Dans la nuit de dimanche à lundi, je me suis ensuite aperçu que lors de recherches via fenêtre privée, je ne retrouvais plus le moindre de mes tweets. J'utilise assez fréquemment une fenêtre privée pour suivre tout ce qui se dit, pour y lire malgré tout aussi les twittos qui m'ont bloqué, des gens, des militants de tous bords, des journalistes, des excités ou des coincés mais intéressants ou à suivre tout de même, des avocats, des juges, des personnages et des élus aussi. Et c'est dans une fenêtre privée puis avec un autre navigateur que j'ai bien pu constater la bizarrerie. Aucun message de la part de Twitter ne m'a informé de quoi que ce soit, mais j'ai été encore une fois censuré ?
Un autre twittos qui ne comptait pas parmi mes followers m'a ensuite bien confirmé que mon compte était anormal, lui même ne trouvait aucun de mes 80 000 tweets ni le moindre au sujet de #DisinfoEUGate. Pour les recherches telles que @bkant ou @bkant #disinfoEUGate : aucun de mes tweets. A tout hasard, je me suis ensuite déconnecté puis réauthentifé, mais je n'ai pas vu de message ou sermon de la part de Twitter à ma reconnection.
Il existerait bien un nouveau mécanisme de censure de ce genre, qui tend à limiter la porté des tweets. Selon un article Tech de Numerama du 16 février 2017, sur mots clefs ou sur signalements, la team Twitter serait susceptible de limiter la portée d'un compte. Mais il y aurait alors un message d'avertissement. Ou les temps ont changés, et aujourd'hui, l'équipe ou les automates Twitter bâillonnent, basta ? De Numerama, de leur article de début 2017 :
Je n'ai donc pas été averti de quoi que ce soit ; je n'ai d'ailleurs pas pour habitude d'injurier les gens. « C'est lié à l'usage de noSql » ? J'ai plutôt pour coutume de tweeter juste comme tout le monde, sur l'actu, ou sur ce qui fait du bruit sur Twitter ; en ce moment, l'équipe DisinfoEU, ses méthodes, ses productions, ses cris et ses difficultés, dont avec 55 000 fichés diffamés, la CNIL et avec Olivier Berruyer. Je n'ai pas non plus le sentiment d'avoir harcelé qui que ce soit. J'ai bien mentionné fréquemment des comptes comme celui de @mounir, @matymen, @Nico_VanderB, @DisinfoEU ou encore @AAlaphilippe ; certainement pas plus que tout le monde. De surcroit, les comptes avec lesquels on n'échange pas sont protégés par des automatismes anti harcèlement de Twitter ; on pourrait y mentionner 36 fois @TotoLeNouveau, il ne remarquerait jamais plus d'un unique tweet.
Ai-je été signalé pour des tweets, voire pour un peu trop d'ironie mal perçue ? Ai-je été signalé pour avoir répondu et avoir échangé simplement avec d'autres, ou car ces échanges ont générés des notifications multiples mais non désirées ? La baleine supporte mal le réchauffement climatique ou les orages ? Faute d'informations de la part de Twitter, je n'en ai aucune idée.
#RGDP #DisinfoEUGate @AAlaphilippe: "On est pas obligé dès le début de donner accès à tout le monde pour fouiller dans Facebook... parce que ce serait très dangereux... Facebook doit absolument s'ouvrir" https://t.co/ORqVqbw9rs
— Bruno Kant (@bkant) 12 août 2018
Puis ce matin, 8h, j'ai pu constater que mon compte Twitter est manifestement à nouveau normal. Dans une fenêtre privée, je retrouve à nouveau tous mes tweets. Par contre, le big buzz semble être soudainement mort. Si « noSQL » a tué le buzz, c'est grave ? Bizarre, bizarre.
Cette situation ne me dérange pas plus que ça. D'autant moins que l'essentiel de la grosse vague #DisinfoEUGate semble être passée ; si elle n'a pas été étouffée par la censure de Twitter ou une panne... Et on me lira moins sur Twitter, je m'en fous. Ca ne m’empêchera pas non plus de tweeter encore, d'y alimenter mon micro blog. Et manifestement, ça ne m’empêche pas de lire et de discuter un peu des inconnus tout de même, ni d'échanger avec ceux qui me follow. Puis avec une fenêtre privée, je verrais bien comment ces choses évolueront encore.
J'irais même jusqu'à dire que la situation m'arrange. Etant de toute façon un peu dissuadé de tweeter depuis un moment, mais pour diverses autres raisons encore, sans rapport avec ce qui vient juste de se produire. Tandis que depuis quelques jours, je pense à extraire des billes de mon micro blog pour en faire un vrai billet de blog. Ici, les choses se perdent moins et seront certainement plus claires et lisibles qu'en restant éparpillées là bas.
Vous ne délirez pas, vous êtes censuré pic.twitter.com/mhltbU9KF4
— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Mon compte Twittter refonctionne. @sorin_emmanuel @CIndigne Bizarre, bizarre... #DisinfoEUGate On est beaucoup à avoir été muselés pendant un bon petit moment? Ou c'est juste moi? pic.twitter.com/7QaYNAPAdu
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique
Sur une opération de police au conseil municipal, voir plus bas, comment procède le maire FN de Cogolin.
Avant de pleurer ne ratez pas le dernier paragraphe de l'article de @FredericBianchi. https://t.co/uXrCfp4xjE
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 10 mars 2017
On m'a laissé entendre une fois de plus qu'il faudrait que je contribue ou que j'écrive un livre. Voire des livres ou des tomes, surtout au delà de cas particuliers ? Mais pourquoi, et pour qui donc faire de tels efforts ? Pour les naïf, en vulgarisant ? Pour railler les hauts perchés ? Pour faire frémir plus les illuminés ? Il doit y en exister bien assez déjà.
Il y a longtemps, j'ai un peu contribué, le plus souvent pour des femmes et des enfants. Ca m'arrive encore, mais c'est devenu très rare ; pour Chantal Clos, c'était spécial ; pour d'autres aussi. Mais quoi qu'on dise, surtout si on a pas sa langue dans la poche, on finit toujours par se faire injurier ; j'ai donc arrêté de contribuer, ce qui en soi, repose. Il m'arrive encore fréquemment de lire des injures, des insultes, mais comme je ne contribue plus et n'ai plus l'intention de le faire, ce n'est plus gênant, pas pour moi. Lire des stupidités, lire des âneries ou des diatribes, parfois en masses, à mon sujet ou concernant mes discours, ça pouvait parfois perturber ceux qui m'étaient proches ou simplement intéressés ; tant pis pour ces derniers ; s'ils auraient souhaité en entendre ou en lire davantage, qu'ils aillent donc houspiller la faune si je ne réponds plus qu'en déclinant. Tu viens me visiter car t'as des soucis et tu voudrais quelques explications, des précisions, des compléments ? Va voir les #avocats et autres spécialistes tel qu'en stratégies ou en comm' si j'y suis.
On m'a aussi refait savoir que ma plume serait « vindicative » ; en quelque sorte, qu'elle châtie ? Faudrait-il que je cite à nouveau Sartre, sur l'origine de Huis-clos ? Ou encore une fois Sade moraliste, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, qui cerne « le meurtre moral auquel on parvient par l'écrit » ? Je m'exprime pour un lectorat quelconque, jamais pour des confrères ou consoeurs qui seraient à ménager.... « "Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de choeur, et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétale de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie"... martèlera-t-il sans relâche. Toujours ce même souci de rapporter sans travestir... de retranscrire, en ayant au préalable dompté ses émotions... Et surtout ne rien oublier, tout dire… » • Albert Londres, L'envers du bagne, de source France Inter... « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. » • Hugo, Choses vues, 1885.
Voir ou revoir aussi Le Net, c'est du chinois... Ainsi que ce que nous racontait Pierre Péan et Henri Haget, dont l'essentiel : « [...] "Mon instrument de travail, c'est le temps", revendique-t-il. Avec l'obstination d'un paysan, Péan creuse le sillon monomaniaque du noir destin des puissants. Jusqu'à s'entêter dans l'improbable. [...] Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, il a mis de côté, dit-il, 15 % de son enquête. En cas de représailles. »
J'ai découvert le tweet #Macron et les excuses de @LesRépublicains. Mais quels cons ! Comment ont-ils pu puiser ainsi dans ces imageries, pensées ou courants conspirationnistes, antisémites et anti faucille ? Il n'en resterait plus que des excuses si leur tweet litigieux n'avait pas été vite repris par d'autres. Un élu PS s'est mis à nous parler de « chambre à gaz »... Je n'ai plus prévu de me déplacer aux urnes et ce ne sont pas ces débats là qui me feront changer d'avis.
Concours d ignominies crasses Peillon pour sa comparaison sur les chambres à gaz ou Les Républicains pour avoir tweeté un dessin antisémite?
— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 10 mars 2017
@_BuffyMars a disparue. J'ai d'abord pensé que, victime encore, elle avait du changer de pseudo pour fuir des harceleurs. Puis j'ai repéré une publicité de @Orange France, La Fibre - Papa Cool, pub qui n'a pas cartonnée ; rien que 3 316 vues en une semaine. « On ne refuse rien à celui qui apporte la Fibre à la maison », pourquoi ça n'a fait ni rire ni crier personne ? Parce que @_BuffyMars n'en a pas parlé, a tweeté @jollyjoylavraie. J'ai fini par saisir pourquoi Sophie « X » n'existe plus nul part. Selon BuzzBeed, Buffy aurait proposé « une émasculation générale pour la journée de la femme », exposé « son souhait de voir les hommes cisgenres se castrer eux-mêmes pour l’occasion ». Des idées ultra-#RadFem lumineuses. « Je ne suis pas un monstre, je ne réaliserai aucune émasculation moi-même, et je n’encourage pas les femmes à le faire à leurs conjoints et amis. J’enjoins juste les hommes soucieux des droits des femmes à se couper eux-mêmes les couilles. » Ses comptes Twitter et Instagram ont disparus ou presque, son site web où elle se livrait depuis longtemps a également subit une purge. Son identité réelle et son visage étant maintenant bien connus par beaucoup, je doute que Buffy ou Sophie fasse reparler d'elle, de ses tracas du quotidien et de ses idées de si tôt...
@Guy_Delcourt (homme politique) semble avoir disparu également de Tweeter. Que s'est-il passé ? Je n'en ai pas la moindre idée. Ce personnage du Parti Socialiste se retirerait-il pour sa retraite ? Selon la Voix Du Nord, il y avait en tous cas quelques tensions et des changements bien en vue, là haut, courant février. « Son actuelle suppléante, Frédérique Masson, est candidate. Le député a assuré qu’il ne prendrait pas part à sa campagne. À l’image des précédentes élections municipales. `'En aucun cas, je n’ai participé ni à la constitution de la liste, ni à la campagne de Sylvain Robert." D’autant que Guy Delcourt ne fait pas mystère de ses rapports distendus avec son successeur. »
Mon billet Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne sur des voies de faits et la censure par des agents, des fonctionnaires, des employés de bureau, des officines, des organes, des prolongements du chef, @fhollande, des protubérances de l'exécutif, du gouvernement, la police nationale et deux préfectures, n'a pas inspiré, ou pas encore. Il semble avoir été lu, mais comme d'hab, il n'y a eu quasi aucune réaction. Entamer, un jour, la rédaction d'un premier chapitre d'un livre ? Pourquoi pas, mais pour qui ? Peut-être pour en offrir une version à Christophe Girard, maire de Paris 4 ; il m'avait reçu en 2013 et m'a encore RT hier. Peut-être pour en remettre également une copie à Dominique Versini ; on s'était un peu brouillé par le passé, avant mon second arrêt de cour de cassation, mais elle m'a follow hier.
Un tweet a fait un assez bon score, celui sur la « censure » ou « les interdictions de parole » à la mairie de Cogolin. En une grosse minute, nous constatons bien comment un maire peut exercer son autorité, faire librement et sereinement sa police au conseil municipal. Nous entendons très bien Marc Etienne Lansade dire au poulet de service d'aller arracher le micro à l'opposition qui insiste, probablement un peu de trop. « Rendez le micro... vous ne connaissez pas le droit » !
CENSURE : Le maire FN de Congolin interdit la parole à ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.pic.twitter.com/wmln8SY4R3
— Max (@MaximeHaes) 7 mars 2017
Pendant ce temps-là sur la BBC, le meilleur videobomb de tous les temps. pic.twitter.com/izaOrXXu1P
— Mashable FR (@MashableFR) 10 mars 2017
Humiliés, les Bleus quittent le Mondial par la petite porte
NDLR : Eolas a peut-être bien fait de claquer la porte. Qu'aurait-il pu tweeter, ce soir ?
Rugby > XV de France
Humiliés par les All Blacks, les Bleus quittent le Mondial par la petite porte
Par David Reyrat
Mis à jour le 17/10/2015 à 23h17 – Publié le 17/10/2015 à 23h11, le Figaro Sport
Le quart de finale de la Coupe du monde entre la Nouvelle-Zélande et la France a tourné à la démonstration en faveur des All Blacks (62-13).
De notre envoyé spécial à Cardiff
Une terrible humiliation. Une désastre d’une ampleur inédite. Honteuse. Le XV de France a sombré corps et âme samedi soir au Millennium de Cardiff, défait 62 à 13 par les All Blacks. Les Bleus ont été vaillants, se sont même procuré quelques ersatz d’occasions, mais ils ne pouvaient rien contre l’organisation huilée et les talents individuels des Néo-Zélandais, plus que jamais favoris au titre.
La démonstration avait commencé par un Kapa O Pango, le haka réservé aux grandes occasions. Dusautoir et ses partenaires étaient prévenus. La bande à... La suite sur le Figaro Sport
Recommandations à propos des sources primaires #Wikipedia
D'un échange, au bistro du 10... Ou quelques uns semblent réclamer le silence depuis la semaine passée
Personnellement je souhaiterai voir Notification Bkant : contribuer ailleurs que sur sa page personnelle et le bistro avant de nous asséner chaque jour la listes des articles manquants... au lieu de se plaindre, de gémir, et nous déverser ses pleurs il pourrait simplement contribuer. C'est une bonne idée, non? La prochaine fois que je vois de telles diatribes je demanderai un blocage pour trollage (ou simplement une interdiction de bistro). --GdGourou - Talk to °o° 10 août 2015 à 15:01 (CEST)
Je n'interviendrais maintenant plus, pas hors de l'espace principal. Notification Gdgourou : A l'instant, on vient de me renvoyer encore vers une de ces multiples règles dans lesquelles je m'inscrivais en arrivant dans l'espace principal. Je n'en ai enfreint aucune là bas, et n'en ai pas contesté une seule depuis que j'ai crée ce compte, bien au contraire. L'un des articles sur lequel j'avais souhaité contribuer n'existe plus. --Bkant (discuter) 10 août 2015 à 15:15 (CEST)
Là, ça me gonfle. Le même qui a fait disparaitre récemment l'article sur Maître Eolas, qui l'a déplacé, se plaint encore, et me balance toutes sortes de choses, aussi de me taire, le plus souvent, sans m'avoir lu, et manifestement même sans avoir remarqué que depuis qu'on discute, j'ai modifié l'article Journal d'un avocat... puis aussi l'article sur Christiane Taubira. Dernièrement, les recommandations sur les sources primaires, secondaires et tierces :
Recommandations à propos des sources primaires, de source WP
Les sources primaires publiées de manière fiable (par exemple, par un éditeur ou un journal reconnu) peuvent être utilisées dans Wikipédia, mais seulement avec précaution. Toute interprétation de source primaire doit être fondée sur une source secondaire fiable. En effet, les contributeurs anonymes de Wikipédia n'ont aucune légitimité à interpréter ou à valider une source primaire. Passer par le filtre de la source secondaire permet de faire reposer la fiabilité de Wikipédia sur le travail de vérification et de mise en perspective des sources primaires réalisé par des spécialistes, et non pas sur celle de ses contributeurs anonymes.
C'est pourtant clair. « Les sources primaires publiées de manière fiable peuvent être utilisées dans Wikipédia, mais seulement avec précaution. Toute interprétation de source primaire doit être fondée sur une source secondaire fiable. » C'est l'interprétation qui est sensible, elle est interdite, il ne doit pas y avoir de « travail inédit » sur Wikipedia.
Il était donc possible de mentionner très sobrement la simple existence de la question publié au JORF. Au JORF! Mais avec prudence, c'est ce qui m'ennuyait. Sur la page discussion de GuyDelcourt, début juillet, je ne faisais que mentionner l'existence de la question parue au JORF, sans aucune interprétation : « Il manque la mention de sa question au ministre de la justice publiée au JO le 10/03/2015 page 1639: Question N° 75404, rubrique droit pénal, délit d'outrage -- 10 juillet 2015 à 03:07 (CEST) / bkant ». Ou alors en mentionnant le JORF, puis pour complément, l’existence et les interprétations que NextInpact voire Contrepoints nous livraient. NextInpact, une source secondaire, « Le meilleur de l'actualité high-tech ». Or ca a été refusé. Mais je m'en fous, maintenant, j'ai tourné la page Guy Delcourt, j'ai le sentiment qu'il serait trop dur d'insérer quoi que ce soit, là bas, pour que son article ressemble au final à celui de André Vallini ou à celui d'autres personnalités politiques de ce niveau.
D'ailleurs, il m'y arrive maintenant la réponse à la suite... il a pu interpréter quelque chose pour me répondre tout cela. Pratiquer, ça n'a pas été possible, que ce soit sur la page de Delcourt ou sur la page de Maître Eolas. La première a été purgée, la seconde n'est plus là, déplacée, le sujet n'est plus le Maître, mais surtout son journal
Il me répondait dans le prolongement d'un échange auquel il souhaitait qu'il y ait enfin un terme, extraits :
Vatekor (d · c · b)Passer mon chemin? Ce sont uniquement les toubibs et les infirmières qui sont autorisés à bricoler dans des articles tel que sur Guy Delcourt ou Eolas, sur Taubira ou sur André Vallini? Je comprends de moins en moins votre insistance à refuser des informations sourcées, dans certains articles, quel que soient les qualités du wikipedien qui les insèrerait. Et donc même, votre volonté, maintenant de chasser des contributeurs potentiels... Les règles, je ne les ai jamais contestées. Par contre, j'ai fréquemment contesté la façon dont certains les appliquaient. J'arrivais ici avec un nouveau compte, je souhaitais discuter, apporter des éléments, obtenir un consensus, évaluer les limites admissibles, et insérer ensuite seulement des éléments conformes aux règles dans des articles (manifestement sensibles). PS: Je n’inonde pas les gens, je discute, je me contente de répondre à certains. Mais vous me dites de me taire, et même de disparaitre. Je vais répondre maintenant à vos multiples insistances et rester calme, en retrait, un certain temps. Qu'ensuite, d'autres ne viennent pas se plaindre si je ne leurs réponds ou si je ne réagis même plus du tout (alors que je pense en avoir déjà suffisamment écrit maintenant, à tous ces sujets :-) / PS: gardez le sourire. Je reste détendu. Nous n'intervenons manifestement pas dans le même genre d'articles - qui existent! J'y peux rien s'ils existent, s'ils ont été jugés admissibles, selon les règles, et s'il est possible de travailler dessus. --Bkant (discuter) 10 août 2015 à 14:19 (CEST)
Vatekor (d · c · b) Je vous cite et vous réponds une toute dernière fois, ensuite, je vous oublie. Heureusement que je n'ai pas écrit tant de texte inutile entre deux modifs !, écriviez vous. Si on m'avait laisser faire, vers le 2 août, il est évident que les articles de Guy Delcourt, de Maître Eolas ainsi que d'autres (genre, la modif dans celui de Taubira) auraient aujourd'hui une toute autre allure. Je ne demandais pas mieux que de pouvoir travailler tranquille et sereinement, dans les clous, moi aussi. Et ça a coincé. Et je l'ai exposé. Possible que ça fasse un jour réfléchir, puis que d'autres pourront ensuite travailler plus sereinement aussi, y compris sur des sujets plus sensibles, sans être dissuadés, ou donc même chassés de WP. --Bkant (discuter) 10 août 2015 à 14:35 (CEST)
Voilà août, des pages sont tournées
Sur Twitter, Marie-Christine Gryson nous a annoncé qu'elle partait en vacances. Elle y militait encore ce samedi, manifestement persuadée que Outreau était un fiasco. Elle et ses soutiens ou l'inverse avaient trois opportunités pour nous faire de bonnes démonstrations : Saint-Omer, Paris, puis, très récemment, Rennes. A la rentrée et après son repos, Marie-Christine Gryson reconnaitra peut-être qu'elle et son monde ont échoué, que ce n'est pas l'institution judiciaire qui a faillie dans ses missions en décidant au final de ne pas condamner Daniel Legrand et Jean-Marc Couvelard ?
Sur Twitter, j'avais insisté, demandant parfois à Marie-Christine Gryson de commenter mon dernier billet sur Outreau, sur la 13ième victime. Tout en y rabâchant ses opinions et sources, comme le font tous militants, elle a refusé de le faire, louvoyant puis prétextant qu'elle n'est que psychologue, qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur le cas de Jean-Marc, qu'elle n'a pas examiné. Jean-Marc ne fait que grommeler ; ferait-il de beaux dessins qui permettraient à la psychologue de nous produire un avis convainquant ? Elle me répondait qu'elle ne peut commenter l'aspect juridique de ce que j'expose, qu'elle ne s'en tient qu'aux aspects psychologiques. Etrangement, Outreau, La vérité abusée, par Marie-Christine Gryson, est truffé de considérations qui débordent très largement du champ de la pshychologie... Mais elle n'est pas la seule qui n'a pas formulé de remarques suite à mes billets sur cette ultime affaire, Outreau 3, récemment jugée à Rennes. Cependant et contrairement à d'autres, Marie-Christine Gryson m'a beaucoup répondu sur Twitter, à plusieurs sujets.
Je vais moi aussi finir par prendre un peu de vacances ; je suis déjà détaché du flot de l'actu - facile, on n'y lit plus que les stagiaires et sujets d'été. Au cours des semaines voire des mois qui suivent, je ne vais plus ajouter grand chose en page d'accueil. Je n'y trouve plus d'intérêts, tandis qu'il me reste cette rubrique secondaire, Opinions, réflexions... dans laquelle il me sera toujours possible d'ajouter des billets, quelques notes. Ecrire ou publier encore, comme me le suggérait récemment une twittas intéressé par certaines de mes analyses ? Au printemps dernier, j'avais proposé mon blog ou journal aux sélections de The BoBs, the Best of Online activisme, un concours international organisé par la Deutche Welle ; ce jury comme le public ont pu me lire et semblent n'avoir perçu rien d'utile ou d'intéressant dans tout ce que j'avais déjà décrit ou ajoutais. C'était la seconde fois que je proposais le contenu de mon blog à ces lecteurs et jury.
En fouillant partout comme je le fais toujours, je me suis aperçu que nos #féministes anti-#masculinistes #RadFem sont passéEs à côté d'un truc. Je l'ai tweeté et n'en ajouterais pas davantage. Qu'ellEs et illEs se débrouillent. Si je leurs faisais part de mes trouvailles, je me ferais encore injurier, jusqu'à me faire traiter bientôt de CIS white man qui se mêle de sujets qui ne regardent que les femmes... cette qualification me pend au nez alors que je viens de me pencher un peu sur les faits, les phénomènes, les déclarations et discours qui ont fait chuter Tim Hunt, biologiste renommé, un prix Nobel. D'une façon ou d'une autre, si j’apportais des précisions à ce sujet, le truc que j'ai trouvé cette nuit, je finirais encore une fois acculé et calomnié, à devoir réagir une fois de plus. Priorité à mes vacances ainsi qu'à d'autres activités.
Il m'est aussi parvenu un commentaire, une très courte critique, sous mon billet sur Yael Mellul, d'un anonyme, via Tor et signé avec une adresse mail Russe : « mais pourquoi avez vous publié cela ? ... » Je modère les commentaires à priori, je l'ai déprécié. Il me parvient des commentaires, ici, tous les 3 à 6 mois, le plus souvent à la suite de très vieux billet. Je déprécie surtout les commentaires diffamatoires, les plus stériles ou dénués d'intérêts également ; c'est plus reposant.
J'ai survolé la présentation de Nabilla sur Wikipédia, l'introduction de la suite, le chapeau de l'article. Dans sa brièveté, je le trouve nettement plus exhaustif et fouillé que celui de Eolas. La présentation de Nabilla s'étend sur sa récente mise en examen et un procès, une audience à suivre ; ses auteurs oublient cependant de mentionner que malgré cela, des violences conjugales, cette star reste très entourée et soutenue - « s'pas grave, des coups de couteau ! »
Sur Wikipedia, après avoir ajouté une proposition sur la page discussion de Guy Delcourt (homme politique), j'ai ajouté aussi quelques mots sur la page discussion de Eolas ou du lolymous. Il y a déjà suivi une première réaction, hostile, de Durifon ; dans sa méprisante et lapidaire réplique, « petite croisade personnelle, partial, contraire, doit reigner, allez lire... », je perçois la rhétorique habituelle de ceux qui défendent Eolas, leur Maître, et pour ce cas, qui le défendraient au préjudice de Wikipedia, au détriment de la neutralité et de l'exhaustivité d'un contenu encyclopédique ? Si les plumes de Wikipedia ne souhaitent pas s'étendre mieux sur le personnage Eolas, s'ils ne s'accrochent qu'au mythe, à l'icône du barreau Parisien, un avertissement s'impose en introduction de leur article, qui serait alors exclusivement sur Batman :
O.Taris écrivait: "si cela apporte un éclairage sur sa personne, notamment dans le cas où elle serait également connu sous son vrai nom." Je trouve (c'est mon opinion, et j'apporte des précisions) que de nombreux articles sur Eolas ne sont pas neutres, sont élogieux, et occultent tout un pan de sa personne, ou plutôt, occultent tout un pan de ses compétences et qualités professionnelles; je rejoins et réouvre un débat précédent qui avait été initié par Bruno Roger-Petit: qui est Eolas, quelle est la légitimité de cet avocat anonyme et engagé qui intervient si fréquemment pour nous livrer ses éclairages juridiques et nous faire part de ses opinions personnelles (blog, commentaires et trolldetector ou censure en réplique, presse, twitter...)? Dans la partie controverses, ici, je trouverais normal qu'il y figure au minimum les affaires dans lesquelles Eolas s'est impliqué en tant qu'anonyme, puis ou ainsi qu'en tant qu'avocat. Ce fût notamment le cas dans l'affaire Magistrats Sans Twitter; Eolas ainsi que d'autres pourfendaient alors la presse, des journalistes du quotidien local qui avaient alors "dévoilés" les tweets, l'affaire; à ces sujets, une interview de Eolas pour France Inter, lors de la polémique, ou encore, une fois l'enquête ouverte, cet article du monde, ou nous lisions "Le journaliste de Sud Ouest se fait d'ailleurs étriller sur le réseau social"; autre article encore, sur Médiapart, "Les réseaux sociaux, l’anonymat et le droit à l’oubli", "sur l’utilisation des réseaux sociaux, l’anonymat, le droit à l’oubli et l’éthique des médias"; puis l'avocat a perdu, car il représentait ensuite l'un de ces deux magistrats auprès du CSM, cela avait été dévoilé incidemment par Arrêts sur Images; les deux magistrats ont été sanctionnés, et Eolas a perdu ce combat, l'avocat a fini désavoué, ce n'est pas anodin alors que les discutions portaient beaucoup sur l'éthique, la déontologie des uns et des autres; revoir les motivations des sanctions du CSM. Ce n'est manifestement pas la seule affaire ou débats plus ou moins controversés dans laquelle Eolas ou l'avocat s'est impliqué, mais c'est pudiquement voilé par son pseudonymat et parfois noyé dans le flot des tweets qui défilent et finissent enfouis aux archives (Eolas et l'IPJ, nous attendons le délibéré, en octobre prochain). Une fois quelques passages à ces sujets ajoutés, la section controverses ou une nouvelle section à de tels sujets dresserait un portrait d'un personnage encagoulé très différent encore. Sur Wikipedia, nous lirions probablement une page plus neutre, plus conforme, moins une présentation flatteuse, élogieuse, d'une personnalité notoire. Son identité est secondaire, il ne serait pas nécessaire de la mentionner. Plus tôt, O.Taris écrivait: "L'intérêt de l'information est faible, Eolas ne souhaite pas la rendre publique". Que Eolas assume sa triple casquette ou cagoule. Surtout lorsqu'il intervient vertement dans le champ médiatique, genre sur Twitter et dans son blog, plus posément, pour la presse, puis qu'il intervient aussi avec sa robe d'avocat, dans les prétoires. Non? Plus haut, je lis aussi: "Nous ne sommes pas présent sur Wikipedia pour l'utiliser à des fins de promotion ou selon les souhait de tout à chacun". Bkant (discuter) 2 août 2015 à 3:30 (CEST)
Wikipédia n'est pas l'endroit où vous pourrez mener votre petite croisade personnelle contre maitre Eolas. Vous semblez fort partial dans vos messages, ce qui est contraire à la neutralité qui doit régner à la rédaction d'un article encyclopédique. Je vous invite également à aller lire les discussions qui ont eu lieu concernant le fait de dévoiler ou non l'identité du journaliste Jean Quatremer, et qui ont abouti au fait de respecter cet anonymat.Durifon (discuter) 2 août 2015 à 12:02 (CEST)
Où ça, partial? Je ne mâche pas mes mots, je n'y vais pas par quatre chemins. Je n'ai rien ajouté à l'article, ce qui aurait été aisé. Je me suis inséré dans des discussions précédentes et j'apporte ici une opinion, ce que j'ai bien précisé, ainsi que des sources sur des sujets qui ne figurent pas dans l'article encyclopédique. PS: Pour mes croisades ou combats, il y en a, je n'utilise pas Wikipedia, ou j'y aurais déjà été remarqué. Bkant (discuter) 2 août 2015 à 13:16 (CEST)
Quelques tweets
Vacances, avais-je laissé entendre, il y a 15 jours. Après tout cela encore, j'aurais lu ou entendu suffisamment de conneries, de militants et d'idéologues, assez lu aussi de stagiaires et de journalistes pour cet été.
#TP Gérard Davet, journaliste du Monde: "et après, je n'ai plus travaillé sur cette histoire là, parce que c'était trop dur". #Chambon
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juillet 2015
#Outreau
@outreauvo @Pedopolis Lorsque je vous lis, je ne peux que rire. En attendant la suite... à la CEDH. pic.twitter.com/sSou3tSdSy
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juillet 2015
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Trois questions
J'ai rédigé une petite lettre, à l'attention de l'ordre des avocats de #Metz à qui je souhaite poser trois questions. Dans les prochains jours, je la poste. Demain, peut-être, si je n'ai pas la flemme ; ou lundi, selon la météo ; il fait chaud.
Je ne contacte plus de journalistes à ces divers sujets. Ceux-là m'avaient à nouveau suffisamment fatigué, franchement lassé encore. Le dernier avec qui j'avais pu sérieusement et longuement échanger sur ces thèmes jugeait mes discours beaucoup trop fermes, déterminés, et tellement trop « diffamatoires » ; ce journaliste semblait avoir la trouille et préférait attendre que le JAF de Metz rende un jugement... Il fallait donc encore attendre ; comme si je n'avais pas déjà ammassé assez de correspondances, d'écrits, de jugements et arrêts au cours des 15 à 20 années passées.
Qu'auraient d'ailleurs pondu les journalistes avec un tel jugement de JAF en main, d'ultimes articles débiles sur « les droits des pères » agrémentés de quelques lignes pour faire crier et chialer partout ? Quel intérêt ? Aucun, tandis que pour produire de tels papiers, ils leurs suffit d'évoluer le nez en l'air, sous des grues, ou d'arpenter les tribunaux, durant certaines audiences JAF du vendredi. Puis comment réagiront les journalistes en découvrant ce qui suit, sinon en estimant qu'il y a maintenant un ultime motif impérieux pour ne rien en dire encore : l'ordre des avocats de Metz me répondra peut-être.
Imprimé, prêt à poster
Edit du 5 juillet au soir : Depuis la fin mai et le procès Outreau, quelques haines et leurs relais se sont intéressées à mes tweets ; pour commencer, beaucoup une certaine Euterpe, qui a finie muselée par la modération de Twitter. Rien d'anormal, mes opinions leurs déplaisent ; particulièrement mes opinions sur les psys, sur les discours de « sachants » ? Je vais les ignorer, laisser ces haines à leurs luttes de caniveau, à leur militantisme de déviants - psycho ou sociopathes, pourraient vouloir rectifier des « sachants ». Je compte effectivement les ignorer, les laisser publier, tweeter, brailler, comme elles, ils ou illEs savent faire ; car certaines de ces haines pourraient être des mamans solo sous le seuil de pauvreté ; les haines s'exprimerait probablement encore plus fort si je sollicitais un talent spécialisé en droit des nouvelles technos, puis si le budget de l'une d'entre elles finissait un jour sérieusement amputé par une décision d'un tribunal... Je note également que Julie Bindel, journaliste, activiste féministe, a décidé de ne plus s'exprimer à certains sujets, redoutant manifestement d'ultimes campagnes MacCartistes à son encontre - the use of unfair investigatory or accusatory methods in order to suppress opposition. Un déluge de mensonges, des campagnes d'astroturfing, de la propagande, peuvent produire des effets difficiles à endurer. Moi, ça me fait juste rire ; MacCartisme et astroturfing, avec un soupçon de stratégies de communication soviétique, plus ces comèrEs seront nombreusEs et davantage elles-mêmes croiront à ce qu'elles ont tricoté, projeté et fantasmé ; pas mal des haines et relais qui se sont exprimées depuis la fin mai sont des femmes et leurs soutiens, des haines qui assureront en coeur qu'elles, les femmes, disent toutes et toujours la vérité !
Edit du 6 au soir : Je ne suis toujours pas passé à la Poste ; il fait moins chaud, mais j’ai encore la flemme, peu de temps et d’entrain pour ces choses là. Depuis des mois, je me demandais pourquoi un site avait disparu d’Internet, et pourquoi @mascuwatch n’exprimait plus jamais rien. Je pense avoir trouvé une réponse. Sur Facebook, « Stop patriarcat » affirme que deux pères ont déposé une plainte et renvoie à la lecture d’un article de l’Observateur du Cambresis. On les croyait pourtant tous bien abrités, anonymes et loin à l'étranger, hébergés sur des serveurs imperméables à toutes investigations... Sur Facebook, « Stop patriarcat », un collectif, ajoute : « le dépôt de plainte pénale est l'arme classique des masculinistes pour museler toute opposition et maintenir fermement la domination masculine. » ; d’autres que moi leurs suggéreraient d’en discuter avec un médecin psychiatre, il serait susceptible de diagnostiquer bouffées délirantes et psychoses paranoïaques ; je crois leurs avoir déjà lancé de prendre des cours de droit, d’apprendre au moins que la liberté d’expression connait des limites un peu partout sur la planète. Je lis de tout, ce qui peut être facilement constaté dans ce que je relaye ici et là, dans mon blog, sur Twitter, etc ; je n’adhère pas nécessairement à tout ce que je lis et relaye. C’est en lisant la nébuleuse que j’ai pu apprendre que Paul Bensussan, expert judiciaire, a été récemment remercié par une cour d’appel Suisse ; voir sur Google, mots clefs : Bensussan Romont Barillon. Depuis, j’ai également remarqué un tweet de SOS les Mamans, au sujet de plaintes formulées auprès de l’ordre des médecins… par des mères ? On pouvait imaginer que ces outils, ces « armes », saisines, plaintes et menaces de plaintes, étaient exclusivement réservées aux hommes, ces saloperies sur pattes, ces « bitards ». Il faut être prudent avec toutes ces affirmations, et surtout avec ces envois aux ordres, qu’ils soient ordre des avocats ou des médecins ; attention surtout aux effets boomerang : une plainte qui n'aboutit pas peut vous revenir sous la forme d'une condamnation pour des motifs tels que d'abus de droit ou de dénonciation calomnieuse. Sur Facebook, on peut également apprendre qu’aujourd’hui même, un médecin devait être rejugé en appel, par la chambre disciplinaire nationale des médecins, à Paris ; tout au départ, à l’initiative de Valérie Dubois, une femme, une mère « pas contente » ; l’information peut être fiable ; nous en saurons peut-être plus après avoir lu la presse de ces prochains jours. Ce qui suit est d'un échange entre l'ordre national des médecins et le syndicat CFE-CGC des médecins du travail, sur des pressions alléguées dans ces milieux, le pan du monde où les gens travaillent :
Trouvé dans le vaste foutoir d'Internet
Ajout du 7 : Maître Eolas, le bien connu de beaucoup, l'ardent défenseur du discours tout à fait libre sous « pseudonymat », le coutumier de l'injure, des outrances de toutes sortes et de la diffamation, sera jugé aujourd'hui, suite à un gros, douloureux et long clash avec l'IPJ, autour d'une vidéo, de l'affaire Censier et d'une pétition, un appel de l'IPJ aux présidentiables de 2012. La sphère qui vit au pays des bisounours - où tout le monde est gentil, où, manifestement, aucun discours ne produirait d'effets désagréables ni jamais très gênants non plus, mais où tout du droit et de normes, de règles reste souvent à apprendre - sera également de la partie, c'est à lire sur le Point : « un de ses followers [NDLR: d'Eolas] avait étudié le système de comptage et estimé qu'il était "peu fiable" ». A l'époque, l'IPJ avait remporté la bataille, avait finalement été reçu par ceux que cet « institut » ou association très à droite souhaitait interpeller. J'avais tout suivi, c'est aux archives de mon blog et de Twitter. La cour de Maître Eolas et l'IPJ : deux univers que tout et surtout les idéologies, les convictions, les cadres, des valeurs, les luttes, les dogmes opposent. Eolas outé, peut-on également lire dans la presse du moment ; mais Eolas avait déjà été outé par le Monde(*) lorsqu'il avait maladroitement défendu puis même vainement représenté l'un des deux magistrats qui tweetaient, c'est également à mes archives... Eolas, j'étais allé l'écouter au Conseil National des Barreaux, puis le rencontrer, en décembre 2012, pour lui remettre un document de la CNCDH sur la protection de l'enfance... ce ne fut que bref, très peu courtois : Eolas compte parmi ceux, nombreux, qui ne me supportent absolument pas. Sauf vice(s) ou couac(s) de procédure, Eolas sera aujourd'hui jugé également « pour des propos injurieux à caractère scatologiques visant l’IPJ lors d’échanges sur Twitter sur la pétition », c'est à lire sur 20minutes. Que Eloas soit condamné ; pas du tout par haine, pas du tout par rancoeur, même si quelques uns penseront évidemment à des dénégations lorsqu'ils me liront ; juste pour le principe, pour que des principes soient par la même occasion rappelés à toute la cour et aux soutiens de Maître Eolas ; ou que les tribunaux nous précisent un peu mieux comment tout un chacun peut balancer, tweeter, lâcher, publier impunément toutes sortes de conneries, de salades, de vacheries, d'insanités, jusqu'à de la merde, sans jamais avoir à répondre de rien, surtout pas devant ce qu'on appelle communément la justice. Ces procès peuvent être longs, peuvent parfois s'étaler sur des années ; courage, Eolas, entre deux audiences, les tempêtes finissent par passer, et le mot de la fin suivra ! #PopCorns
*) : Rectification, du 12 au soir. Il doit y avoir quelques boulettes dans mes billets ; mais de mon point de vue, le fond et leur trame tiennent assez globalement la route. Eolas avait été outé à cette occasion #magistratssanstwitter ce qui peut être lu entre les lignes du Monde, ce journal qui ne nous parle pas de tout, et en recoupant l'info avec un article de Arrêt sur Images. Des boulettes et coquilles, avec des milliers de billets de blog, il y en a, c'est certain ; mais une fois le contenu rectifié, bien vérifié et croisé, le contenu, ici, serait probablement pire ? Christian Ingrao, historien, a écrit Croire et détruire, un bon pavé paru chez Fayard ; son ouvrage a été jugé perfectible mais ne constitue pas moins une référence. Un contenu perfectible, ici, c'est probablement pour ça qu'on m’ennuie jamais trop. En 10 ans, j'ai reçu des demandes d'explications et 3 de corrections, de Dalloz (accepté, je regrette), de Areva (il s'agissait plus de railleries, rejeté) et de X. X formulait une demande d'anonymisation #DroitALOubli donc, silence à ce sujet. J'ai également subit diverses pressions, dont d'assez fortes, via la police et par un OPJ, manifestement aussi pour le ministère de l'intérieur, qui auraient souhaité que je supprime une photo, photo qui restait définitivement et pour toujours dans mon blog.
Edit du 7 au soir : IPJ contre Maître Eolas, Slate.fr et MetroNews, cités, délibéré le 6 octobre. Je conserve une petite collection de tweets de cette après-midi. Un grand merci à ceux, journalistes et avocats, qui nous ont permis de suivre l'audience. Demain devraient paraitre des collectors, des journaux avec des comptes rendus d'audience plus fidèles, beaucoup plus détaillés. Dans l'après midi, j'ai pu enchainer trop vite quelques RT et tweets avec le hashtag #EolasIPJ ; Twitter a en tous cas supposé que je pouvais être un robot et a bloqué mon compte ; pas pour la première fois, je crois ; aucun soucis, j'ai rapidement pu lire, RT et tweeter encore ; après avoir renseigné mon 06, il m'est parvenu un code de déblocage par SMS. Parmi les tweets que j'ai vu défiler au cours du LT, l'un de mes préférés est le suivant ; c'est beau, un avocat blogueur, Eolas, qui se vautre à ce point #loi1881 et qui ne savait pas qu'il aurait la charge de la preuve :
Goldnadel "vous êtes juriste, vous savez que vous avez la charge de la preuve" Eolas "Euh je suis prévenu..." Rires dans la salle #EolasIPJ
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 7 Juillet 2015
#EolasIPJ
@Maitre_Eolas : "je suis prévenu, je crois que la charge de la preuve repose sur vous."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 7 Juillet 2015
Ajout du 7, beaucoup plus tard encore, le soir... Rien d'autre que Rue89 pour le moment, dans les journaux ? Ce sera donc la surprise, demain ; nous pourrons découvrir d'autres comptes rendus et opinions. A l'époque #EolasIPJ j'avais discuté avec quelqu'un ; cette personne n'avait que regardé 20 secondes de la vidéo, même pas lu le pacte de l'IPJ, avait signé leur pétition et fait tourner. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas en faveur des victimes, de nos jours ? Avec une communication virale, le compteur pouvait virer fou. Il y en a qui sont peut-être encore surpris de me retrouver dans certains hashtags, se demandant pourquoi je m'intéresse tant à ces divers sujets... tous ces sujets sont instructifs, enrichissent. Mais aujourd'hui, j'ai pu abuser quand même, je crois que j'ai rarement été autant vu en moins d'un jour. D'après mes statistiques Twitter et même sans avoir envoyé tant de tweets ; 40 ou 50 tweets en plein buzz ? Même au cours du gros buzz #JeSuisParisienne je n'étais pas autant vu ? Heureusement qu'aujourd'hui, Twitter m'a ponctuellement bloqué mon compte, sinon... Mais comme mes tweets ou ce que je raconte ne compte pas, jamais, c'est sans importance ? Ca fait partie des lourds reproches que me faisait déjà Eolas, il y a encore plus longtemps, par le passé : « dégage de mon blog, on te voit ! » Des insultes ; en tous cas, me renvoyer début décembre 2008 vers un « psychothérapeute » et considérer « mon procès » comme étant alors « déjà perdu », je le prenais ainsi : une insulte. Je sortais tout juste d'une audience en cassation, les juges reconnaissaient ma bonne foi et la légitimité d'un recours, d'un combat, puis devaient me rendre un arrêt plutôt spécial, 8 jours plus tard.
Ajout du 8. Depuis hier, sur Twitter, et dans les journaux, on nous parle d'un mystérieux Hide, d'un « style un peu rude », d'un avocat sous « pseudonymat » qui éructe en pleine nuit, à 4 heure du matin, au sortir de gardes à vues. Mais quand je fouille les archives de Twitter, j'y trouve un tweet envoyé à 13h43, un mercredi, à @Anti_Nanti. Du coup, j'ai des doutes, sur ce qui nous a été rapporté, probablement trop court et concis, comme sur ce qui a été présenté et débattu dans le prétoire. Reste à attendre le délibéré d'octobre pour plus de détails et précisions.
@Anti_Nanti Que je me torcherais bien avec l'institut pour la Justice si je n'avais pas peur de salir mon caca.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Novembre 2011
Note pour plus tard, du 8 au soir. Un twittos a pointé le spectre du corporatisme, ajoutant « Rien à battre de la diva. Qu'il assume, comme tout citoyen. » Moi, j'aurais dit Nabilla, pas diva ; s'pas grave, les coups de couteaux. Les #avocats « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs » du débat [démocratique] de chiottes, c'est ce que m'a inspiré un tweet et un communiqué #presse de @BatonnierParis, Pierre-Olivier Sur. Je lui ai répondu que j'aurais peut-être l'opportunité de le glisser à l'ordre des avocats de Metz, « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs ». Bien évidemment, Maître Eolas, prévenu, comparu, puis suspendu jusqu'au 6 octobre prochain, relaye le communiqué du bâtonnier à ses 178 000 followers, qui retweetent. Dans ces eaux là, je lis : « C'est formidable. Après l'audience, mais formidable... » ; un autre ajoute : « Ahhhh, il est vif le bestiau!... Presque pas en retard... » et #Rantanplan à quoi j'adhère. Un soutien ou communiqué pareil en plein délibéré, quel délinquant, quelle victime ou quel politicien n'en a jamais rêvé ?
#EolasIPJ Non aux propos de chiottes sur Twitter et surtout NON à leur judiciarisation http://t.co/ridGSy3h4F cc @Maitre_Eolas #avocat - POS
— Bâtonnier de Paris (@BatonnierParis) 8 Juillet 2015
Le bâtonnier de Paris prend position sur le cacagate. http://t.co/aGEWvqu97g
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 8 Juillet 2015
Qui sont tous ces curieux qui passent par là et qui s'en vont? pic.twitter.com/36ib54MbFH
— Bruno Kant (@bkant) 8 Juillet 2015
Mais vite une loi, limitons l'usage de la citation directe. Un élu a ça dans ses cartons ? Pour nous épargner de nouveaux #cacagate drames. A propos de politiciens et de castes ou de construction de castes d'intouchables, je trouve que ça s'articule assez bizarrement, le communiqué #EolasIPJ de Pierre-Olivier Sur « NON à leur judiciarisation avocatparis » et la question 75404 au gouvernement ou à la justice de Guy Delcourt, député socialiste. La même justice pour tous ?
Quelqu'un peut modifier http://t.co/o7KTGpKzij, la fiche de @guy_delcourt? Pour ajouter sa question: http://t.co/l7NqRiGusY #censure
— Bruno Kant (@bkant) 31 Mars 2015
Ajout du 9. Je ne suis toujours pas passé à la Poste. Après la canicule et la flemme, j'attends d'être motivé ; pour faire fumer encore quelques euros, pour des envois par RAR, et un retour qui pourrait n'être que parfaitement silencieux. Par curiosité, j'ai parcouru le compte de @Xbebin où je n'ai rien vu sur le sujet #EolasIPJ. J'y ai cependant remarqué deux retweets sur les thèmes Outreau, les victimes, et prison. Petit monde, le monde est très petit... petit, très fréquemment irrespirable... mais petit, et sauf gros couac, toujours les mêmes, petit et facile à sonder, malgré des blocages qui rendraient des tweets illisibles. Plus loin, parmi les tweets et retweets de @institutjustice, je remarque une opinion de Philippe Bilger, sur l'influent blogueur et moqueur et le choix de ses cibles :
#Me Eolas, blogueur influent et très suivi, aurait dû choisir une autre cible que #l'IPJ On ne gagne rien à moquer 1 pétition indiscutable!
— Bilger Philippe (@BilgerPhilippe) 8 Juillet 2015
Ajout du 10. J’attends maintenant de découvrir si le syndicat USM (Union Syndicale des Magistrats) a réagit ou réagira à la communication #Rantaplan du bâtonnier de Paris. Sur Twitter, l’humour de Philippe Bilger qui répondait à Maitre Eolas a été souligné ; je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur les divers désaccords de ces deux là ? Un article sur Atlantico nous renseigne ; Philippe Bilger y critiquait déjà le meilleur du graveleux ou du plus « rude » des tweets de Maître Eolas. Eolas, l’avocat, ce #lolymous ou marque notoire, je vais lui consacrer un petit billet à part, sur son pédigrée et son pseudonymat ; sans quoi celui-ci finirait par être bien trop long. Encore sur Twitter... un journaliste, @S_Casteran, Simon Castéran, m’a lancé que sur ce genre de tweets, sujets et conneries, il faut absolument « communiquer sa pensée sans ambiguïté », surtout lorsqu'on retweete ou cite ; est-ce vraiment nécessaire ? Et oui, lorsqu'on fouille un peu les archives, on s'aperçoit que Maître Eolas sort de garde à vue à 4h du matin pour tweeter ensuite « rude » entre 13h00 et 14h00... Un coutumier, qui a pu se laisser prendre au jeu. Pas mal n'hésitent pas à fav, à RT, à propager ce style :
Nicolas B est introduit. Pas comme à Fleury, juste dans le prétoire. #LTPT
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Juillet 2013
Du 10 encore. Simon Castéran, une sorte de zoro aussi, insistait, « m'interpellait » car j'avais cité et commenté un tweet qui refaisait le portrait d'Eolas. Il s'agissait pour moi simplement d'illustrer, de documenter, de montrer comment d'autres encore « s'amusent », « militent » ou « combattent », avec des stratégies indignes ou sous la ceinture également. Si j'avais voulu outer Eolas ? Ce serait déjà fait ; j'étais donc au CNB, fin 2013 ; j'aurais pu y voler une photo, rien de plus facile. Ce journaliste aurait souhaité que je sois moins ambigu, plus explicite, probablement plus tranché aussi ; Eolas a 178 000 followers, ils sont bien assez nombreux pour se débrouiller seuls, réagir face à ce qui bruisse et ne leurs plait pas. Les FEMEN en connaissent un rayon, depuis toujours et par beaucoup, elles sont bassinées avec leurs physiques, leurs culs, leurs seins. L'anonymat du net, le pseudonymat et une PP quelconque, c'est beaucoup plus confortable :
@Maitre_Eolas le poisson d'avril fait mouche!
— C.Frc (@Carole_Franco) 8 Juillet 2015
Du 10 au soir, pour en finir avec ce billet. Plus j'approfondis le sujet, et davantage je renonce à parler encore d'un avocat ; dans son blog, ses mentions légales, lui insiste : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. » ; plus loin, il s'étend sur ce qui le poussait au choix du « pseudonymat ». Je ne parlerais plus que de Eolas, le lolymous ; d'autres peuvent toujours lui servir du Maître. C'est aussi ça, la liberté, la liberté d'expression. Hé oui, je lui arrache la robe ; et ce n'est certainement pas pour me torcher avec, beaucoup trop noires, ces robes là. En décembre 2013, Eolas nous parlait de son blog ; s'il lui arrivait un jour de parler de Twitter au Conseil National des Barreaux, j'espère avoir la chance d'y assister. J'aime toujours autant entendre Eloas nous parler d'une « cause principale », vers 2'43", « l'ignorance », nous parler « de l'ignorance du public à l'égard du droit » ; c'est à ce moment là de son discours que j'ai commencé à me tortiller dans le public, pour ne pas interrompre le lolymous ; nous étions tout de même au CNB, pour des débats organisés par l'association Droit et Démocratie, sur le thème « le désamour des français pour leur justice » ; d'autre part, je tenais à rester discret.
6-Maître EOLAS 17 12 2013 par droit-et-democratie
Sur la 13ième victime de l'affaire dite d'Outreau
Un certain Jacques Thomet, ancien journaliste de chez AFP, en aurait identifié jusqu’à 56... Quelques uns martèlent la vérité judiciaire, 12 victimes, et une psy, Marie-Christine Gryson, beaucoup ses opinion, son expertise ; autour ou parmi ceux-ci, gravitent des « révisionnistes » en demande de coupables, car 4 condamnés, ce n’est manifestement pas assez. A ces « révisionnistes », des journalistes répliqueront que l’une des 12 victimes s’est depuis rétractée et est retournée vivre chez ses parents ; que d’autres victimes pourraient un jour également se rétracter ? Que la justice s'est vautrée sur le nombre de victimes autant que sur le nombre d'accusés ? Je les laisse à ces débats improbables, dont ceux sur « les réseaux », les notables, les francs-maçons, les nettoyeurs. Je note que Jonathan Delay semble avoir été bien préparé ou modéré par son avocat, Maître Patrice Reviron ; probablement pour la sérénité des échanges avec le président, à Rennes.
.@outreauvo C'est ce que je soutiens, depuis plusieurs années. Que Eolas est avocat, mais indigne. Lisez juste ça :-) http://t.co/nf6Maw1cOQ
— Bruno Kant (@bkant) 30 Juin 2015
Je vais maintenant effectivement oublier #Outreau, toute cette faune, ses indignations et ses interrogations pic.twitter.com/W8S2HL8IkZ
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
En effet et vu les retranscriptions de débats récents dans la presse, Jonathan n'a pas pu s'exprimer à certains sujets ; à Rennes, lorsque le président lui demandait de dire par qui il avait été violé, Jonathan a répondu : « La loi ne me le permet pas. Ils ont été acquittés. » Tout était déjà dit ? Ce serait oublier les 4 condamnés et les faits qui ont été reprochés à ceux-ci ; ignorer aussi qu'à ces audiences, les pressions et répliques peuvent être fortes. Dans cette même retranscription, je remarque également la sincérité de Jonathan, si là encore, il n'avait pas aussi été bien préparé par son avocat. « Et Daniel Legrand, qui est présent dans ce box, fait partie des gens qui ont abusé de vous ? », poursuivait le président. Jonathan répondait : « Oui. Mais mes souvenirs ne me permettent pas d’en dire plus. Je sais qu’il était là. Je peux assurer qu’il était là. Je ne suis pas là devant vous pour mentir, si c’est la question qui se pose. » Jonathan pouvait-il en dire beaucoup plus, 15 ans après des faits ? Au risque de passer pour « menteur » ou pour « quelqu'un qui se trompe beaucoup » ? Il n'avait que 4 ans, à l'époque. A Rennes, Daniel Legrand a été jugé pour des faits qu'il aurait commis durant sa minorité. A l'issue d'Outreau 3, de ces ultimes débats, Daniel Legrand a donc été acquitté pour une seconde fois.
La retranscription la plus fidèle et exhaustive des échanges entre Jonathan et le président est probablement celle d'Eric Dussard, pour la Voix du Nord... Ailleurs, on en retrouve plutôt quelques extraits agrémentés de commentaires :
#Outreau @PatriceReviron 3 procès, 15 ans de procédures, puis ensuite, 20 ans de prison, pour ces déclarations? pic.twitter.com/2AcCdGEcef
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
Ce dimanche, j'ai téléphoné à Outreau. D'abord à une dame, un premier numéro qui apparaissait dans les pages blanches. Je me suis présenté, nous avons discuté. Elle disait avoir 66 ans, résider à l'opposée du secteur de la tour du Renard, semblait atterrée par les accusations et suspicions qui avaient pesées sur Jean-Marc Couvelard. Outreau est une petite ville, de 15 000 habitants ; je suppose qu'en 10 à 15 ans et avec tout ce bruit, autour de l'affaire et de ses protagonistes, les rumeurs alimentées depuis des années s'y sont toutes propagées. Cette dame n'était qu'une homonyme, elle m'a proposé le numéro de téléphone de la mère de Jean-Marc, elle le trouvait dans son bottin.
Puis j'ai téléphoné à Jacqueline Couvelard. Pourquoi pas ? Fidèle à elle-même, la dame. « Vous savez », m'a-t-elle un moment lâché, « ici, c'est le nord, Outreau, mais je suis éduquée. » Je n'en doutais même pas ; il n'y a qu'à l'entendre, pour la presse, les télévisions, et même pour la commission Outreau. « On peut être ici, Outreau, et être éduqué. ... On ne parle plus que de l'affaire, c'est dommage pour la ville. » De mon point de vue, le secteur d'Outreau, de Saint-Omer et de Boulogne-sur-Mer sont marqués pour plusieurs siècles. La dame est déjà âgée, j'avais longtemps réfléchi avant de l'appeler ; je l'ai surtout laisser parler. Elle a évidemment vite souhaité savoir qui je suis, pourquoi j'appelais, puis m'a rapidement parlé de son fils, aujourd'hui âgé de 56 ans, expliqué qu'elle aurait souhaité se rendre à Rennes pour y défendre encore son fils. Jacqueline Couvelard a environ 80 ans ; on tombait vite d'accord, qu'elle se repose plutôt que de s'engager encore dans ces débats, fréquemment stériles. Pour elle, comme pour beaucoup, Jean-Marc n'aurait jamais pu commettre les faits qui lui ont été reprochés. Et je suppose qu'en 10 à 15 ans, il y aurait eu enquêtes et contre-enquêtes assorties de multiples révélations si son fils avait effectivement pu faire mal à des mouches.
Jacqueline Couvelard me disait encore qu'elle ne souhaite plus parler à des journalistes. Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai discuté avec elle ; longtemps ; prolixe, la dame. Nous avons parlé un peu d'Internet aussi ; elle n'est pas connectée ; ainsi que de ce procès récent et de ces associations de la protection de l'enfance. Selon Mme Couvelard, ces associations feraient mieux d'oeuvrer à l'aide et à la réinsertion des enfants victimes. Mme Couvelard semble avoir été affligée par l'image d'aujourd'hui de Daniel Legrand, le fils ; 15 ans sur le banc des accusés, de temps en temps rappelé dans des prétoires, c'est long... « Non, bien fait, et ça ne suffit encore pas ! », pourrait réagir une certaine faune.
Je me suis posé pas mal de questions au cours des jours passés, au sujet de Jean-Marc et de sa mère. N'ont-ils jamais eu d'avocat ? « Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?.. », a réagit Eric Dussart, journaliste de la Voix du Nord. Pour une plainte et une constitution de partie civile, si Jean-Marc, manifestement une personne vulnérable, a été embarqué dans des étages. Ou pour répondre efficacement à toutes ces diffamations, écrits et discours concernant Jean-Marc.
@bkant Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Jean-Marc a encore été chargé récemment, à Rennes, par Maître Patrice Reviron. Jean-Marc nous a été présenté comme pouvant être une personne moins handicapée que cela nous a été dit. Il a été rappelé que Jean-Marc a été déclaré « pénalement irresponsable », en quelque sorte, fou, de ces trop fous pour être condamnés ; mais aussi qu'il aurait bien pu compter parmi les victimes de la tour du Renard, son 5ième étage. Depuis quelques jours, Maître Patrice Reviron nous propose sa plaidoirie récente, à Rennes, dans son intégralité ; j'y ai remarqué les pages 23 et suivante :
#Outreau L'intégrale de ma plaidoirie, prononcée le 4 juin 2015 aux assises de Rennes pour Jonathan Delay, est ici: http://t.co/0ReDezbNiy
— Patrice Reviron (@PatriceReviron) 25 Juin 2015
Maître Patrice Reviron s'y présente, précédemment infirmier - donc, « sachant ». Puis développe. Des propos malgré tout quelque peu modérés, étayés, argumentés... parfois imprudents, limite excessifs, parfois drôles. Inadmissibles pour beaucoup, d'où, très probablement, le tweet et les coupons de presse de Eric Dussart. Je suppose que Maître Reviron souhaitait nous démontrer que les enfants Delay n'avaient jamais « mentit » sur ce point, qu'effectivement, « l'anormal » a bien pu grimper les 5 étages, ou au moins, a pu être occasionnellement présent tout là haut. Mais dans ces deux pages, Maître Reviron charge finalement surtout « monsieur et madame Delay » ?
@bkant @PatriceReviron Mais cessez donc de vous interroger. J'ai jamais rien vu de plus dégueulasse que la mise en cause de ce pauvre gars..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Pour appuyer sa démonstration, Maître Patrice Reviron avance qu'un OPJ sous serment a entendu l'un de ses collègues déclarer que Jean-Marc a été lui-même « entendu » au 3ième étage d'un commissariat. J'ai une bonne expérience à ces sujets. Pour avoir été enlevé de la mairie de Fresnes par la police nationale et ensuite « retenu » au commissariat de l'Haÿ-les-Roses. Pour avoir vu arriver sur moi, rien que pour et sur moi, des véhicules et tout un troupeau d'agents ; ils m'ont ensuite déposé au commissariat des Halles. Pour avoir été soulevé par deux policiers, quai de Grenelle, afin d'être éloigné, déposé beaucoup plus loin, dans un commissariat parisien. Lorsqu'on n'oppose pas la moindre résistance, lorsqu'on est très docile, on flotte à travers la cité, on s'élèverait même dans les étages sans avoir à produire le moindre effort... puis on rentre chez soi parfaitement intact. Nos poulets sont balaises, mais ne sont pas tous des brutes
Je n'ajoute rien au sujet de mon expérience longue et vaste concernant « la psychiatrie », « la déficience », « le handicap », « la vulnérabilité » ou même « la dangerosité ». J'ajoute plutôt quelques lignes sur l'audition de Fabrice Burgaud par la commission Outreau. Seul le prononcé fait foi - le prononcé est encore pire que la retranscription. Un peu avant les propos qui suivent, André Vallini cafouille ou lâche un lapsus. « Pr... » Procureur ? Si Philippe Houillon avait été plus tendre avec ce juge, nous en saurions plus, Fabrice Burgaud se serait sentit beaucoup plus libre, moins sur le grill, face cette représentation ? Sur les filles victimes, Fabrice Burgaud a du répondant, le standard. Concernant Jean-Marc, tout se gâte... Plus tard, après le feu de M. Houillon, André Vallini poursuit l'interrogatoire l'audition. Fabrice Burgaux répondait enfin à Mme Couvelard ; cette dame ne comprenait pas pourquoi ce magistrat la renvoyait vers Roubaix, avait refusé de la recevoir avec son fils, dans son cabinet ; Fabrice Burgaud renvoyait vers les spécialistes, expliquait qu'il n'est pas médecin.
"Seul le prononcé fait foi"... http://t.co/ZvyhEhpi3L Pas mal conforme #Outreau pic.twitter.com/AQxaCZ91tL
— Bruno Kant (@bkant) 27 Juin 2015
Je vais finir par parler aussi de malcomprennants :-)
Justice et monde du handicap: l'incompréhension mutuelle http://t.co/yTbsxIjvxX
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juin 2015
Arrivé là, je rigole beaucoup trop pour lire la suite http://t.co/0tnn1VPeOa #Outreau pic.twitter.com/YAWXoSw9Bm
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
Encore un ?
Je parcoure toujours occasionnellement #Puteaux, comme d'autres hastags. Je viens d'y lire que Christophe Grébert est à nouveau convoqué pour un petit délit de presse, d'opinion ou d'opposition. Enfin, c'est ce qu'il est possible d'y saisir. Depuis le temps qu'on nous dit qu'on ne devrait ni bloguer, ni tweeter... ou que c'est parfois risqué
Publié sur Google drive, on trouve ce qui semble être des « conclusions participatives » pour l'audience à suivre, auprès de la 17ième du Palais de justice de Paris : « Cette plainte », voir l'extrait d'un document à la suite, « détourne par ailleurs de son objectif la loi sur la Presse, car au lieu de défendre la liberté d’expression, il s’agit ici de faire taire un opposant », Christophe Grébert, donc, « et de produire de la censure sur internet. » On dirait que certains n'ont toujours pas assimilé que la liberté d'expression a des limites, et qu'il vaut mieux ne pas s'aventurer trop autour des lignes jaunes... Selon l'un de ses tweets, il envisagerait même un « procès collaboratif ». Selon monputeaux.com, il envisagerait également de se défendre en personne. Bon courage ; et surtout, bonne chance, j'ai le sentiment qu'il lui en faudra.
Repéré via Twitter
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