Voilà l'heure des régionales, avec Valérie Pécresse
Je me demandais comment avançaient les affaires d'André Bamberski lorsque, surpris, mon attention a été retenue par un encart publicitaire de Valérie Pécresse, notre Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces jours-ci, j'ai bien lu que nos peopoliticiens envahiraient bientôt le web 2.0. La gauche arriverait, elle-aussi, avec « La coopole » ?
Hier matin, sur France Info et sans grand rapport avec Pécresse ou Bamberski, j'ai bien entendu que d'autres nous parlent déjà du « web² » ou nous vantent encore les mérites de « l'autorité de la chose écrite », sur du papier. L'information a été reprise par @SI. Des avis et un son pas vraiment avérés puisque diffusés à la radio puis propagés ensuite, sur le net :
En décembre prochain, à la cour d'appel de Versailles, je parlerais très certainement d'autorités - couardes ainsi que de choses écrites, parfois dites jugées, ou viciées - avec les magistrats de sa chambre des créatures inférieures. Les opinions de ces magistrats qui ont pourtant le statut de professionnels aussi, de vrais, me semblent de plus en plus bizarres.
Vu sur France Soir, ce 29/10, rubrique faits divers,
André Bamberski fustige les justices allemande et française
L'autorité de la chose « écrite » ?
C'est à ne rien y comprendre. Il y a peu, je demandais la « matérialisation » de quelques écrits publiés sur Internet. Je m'attendais à recevoir du papier tamponné et signé, un épais pavé certifié conforme. Mais voilà qu'un huissier de justice me communique à peine plus qu'un simple CD ROM tamponné ? A tout hasard, je vais le ranger avec ma paperasse.
Actualités générales
Incendie criminel au TGI de Bobigny
Créé le 30.10.09 à 04h00 | Mis à jour le 30.10.09 à 04h00, 20 minutes, extrait
C'est dans le bureau du greffe commun des juges Martine Mazé-Barthot et Claire Thépaut que les individus ont mis le feu à une armoire contenant plusieurs dossiers. L'incendie a facilement été maîtrisé par les pompiers, alertés par un agent de sécurité. Des tas de feuilles noircies étaient toujours, hier, étalés dans le couloir du bâtiment. D'après des sources judiciaires, aucun dossier sensible n'a été brûlé. Et pour cause, les incendiaires se seraient attaqués à la mauvaise armoire. « Les secrétaires des deux juges avaient changé de place dernièrement. A mon avis, ils ont pu se tromper de meuble », a confié à 20 Minutes une source proche de l'enquête. Les dossiers étaient pour la plupart numérisés. Mais leur perte devrait retarder le travail des juges d'instruction.
« La chose » écrite sur un CD ROM
Un grand corps schyzophrène ?
Ce matin, en ouvrant l'e-journal, je n'ai pu penser qu'à la schyzophrénie (pas sa forme torpide). Depuis, je m'interroge alors qu'on nous a souvent parlé d'un corps malade, d'un après Outreau, de petits pois aussi, tous fades, comme sortis d'un même moule ou de l'ENM. Je vais mettre ce billet à jour un peu plus tard. Pour le moment, je suis occupé.
Le Parisien du 5/11, édition de l'Oise
En Australie, les pensions « de la honte »
Par le passé, en Australie, une justice « d'hommes » condamnait les jeunes filles plutôt que leurs bourreaux ? Qu'en diraient aujourd'hui le cafard de ma fille ainée, une femme, le pasteur d'Uhrwiller, une femme, elle aussi, Richard Josefsberg, « un homme », Claire Davidson et le juge Anne Valentini, encore deux femmes ?
Soyons naïfs, incrédules, partiaux, hypocrites, cyniques ou loyaux, tels tous bons et vertueux professionnels de la justice, sous serment... En France, et surtout dans les maisons d'enfants de l'OSE France, tout a toujours été fabuleux, historiquement, même si certains écrits, faits ou des rapports tels que de l'Inserm tendraient à noircir le tableau ? Le juge Xavier Serrier, encore « un homme », ainsi que sa magistratüre de la cour d'appel de Versailles confirmeront.
Ceux qui en douteront pourront lire la revue Osmose n° 19 de février-mars 2009.
En Australie, les pensions de la honte
LE MONDE | 14.11.09 | 14h41 • Mis à jour le 14.11.09 | 14h41, extrait
Sydney Correspondance
De son arrivée à l'institution pour filles de Parramatta, dans la banlieue de Sydney, Bonney Djuric a gardé un souvenir encore vif. D'abord, le bâtiment d'allure gothique, puis le bruit de clés dans la serrure. "On m'a escortée jusqu'à la porte. Je suis rentrée, j'ai regardé autour de moi, et j'ai compris que j'étais enfermée", se souvient-t-elle, quarante ans plus tard. Comme des milliers d'autres enfants australiens, Bonney Djuric fut victime de mauvais traitements dans ces institutions pour enfants pauvres ou abandonnés, une page honteuse dans l'histoire du pays.
20 ans déjà, et tout est maintenant différent
Par le passé, Justine a compté parmi les enfants disparus. Depuis quelques temps, j'ai le sentiment que Justine compte parmi les enfants dits livrés à eux-même. En effet, certains enfants de la Dass sont en foyer ou en famille d'accueil, voire à la rue, tandis que d'autres sont en internats scolaires, comme elle. Mais d'après l'ARSEA avec qui j'ai pu discuter longuement au cours de ces dernières semaines, il me semble que tout est parfait ainsi pour Justine.
Ce matin, à l'occasion de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, dans Paris, l'accueil de ma dernière banderole a été mitigé, comme d'habitude lors de mes sorties. Mais j'ai été bien soutenu dans ma démarche qui vise à dénoncer que dans mon secteur, Nanterre et Versailles, il n'est pas possible de faire valoir de quelconques droits lorsque le juge pour enfant est saisi. C'est moins vrai depuis que le juge pour enfant Thierry Baranger est saisi du dossier de Justine.
Je ne pouvais qu'être sur cette place ce matin, à l'occasion de cette journée et cette inauguration symbolique. Quant à ma banderole, elle est bien assez précise et explicite : ce n'était pas vraiment à ces gens là, présents ce matin, élus et personnalités de la ville de Paris, que s'adressait mon message du moment. La ville de Paris pourrait cependant se sentir directement concernée, elle travaille très souvent avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France.
Des représentants de l'Unicef m'ont boudé, me reprochant d'avoir commis une offense au chef de l'Etat. Son cabinet semble encore faire l'autruche... L'Unicef pourrait fouiner dans mon blog et s'apercevoir que je n'en suis pas à mon coup d'essai. Je pense avoir marqué des esprits en 2007 aussi, devant l'Unesco. J'ai du en marquer également le 10 décembre dernier, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH.
La LDH était également sur place, comme à tous ces rassemblements. Elle était aussi là le 17 octobre dernier. Cette ligue fini par me faire penser aux socialistes et au PCF, toujours visibles au cours de certaines manifs ou grandes fêtes...
Plus tard, je suis passé tout à fait par hasard au barreau de Paris, il contribue également à l'occasion de cet anniversaire. Je ne m'y suis pas éternisé. Je n'attends plus grand chose de cette sphère là alors que je travaille souvent à désacraliser la justice. Devant ce barreau, un avocat a d'ailleurs été lui-même très franc et clair avec moi, m'expliquant qu'à son avis, ce genre de dispositif n'est que pour ceux qui y croient. Je lui ai répondu que je partage son sentiment.
Je file au palais Royal, la fête du jour se poursuivrait aux abords du Conseil d'Etat.
Ajout du 20 au soir... Entre le Conseil d'Etat et le musée du Louvre, tout s'est assez bien passé aussi. Le lieu est également hautement symbolique et surtout très touristique. Il faisait déjà nuit, j'ai fait crépiter les flashs. Je conserve cette banderole, en décembre, je la déploierais devant les juges et surtout sous le nez de l'avocat général.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
« Very much », c'est le plus important
De source France Info
Ah, si j'avais su ?
Je viens de lire un peu mieux le programme que j'ai fourré dans ma poche, aujourd'hui, alors que je déambulais dans le hall du barreau de Paris, avec ma banderole repliée. C'était un colloque spécial cafard ou avocat de l'enfant, je l'avais bien remarqué sur les affiches. Par contre, je découvre à l'instant que le juge Thierry Barranger devait intervenir aujourd'hui, à partir de 16 heures. Si je l'avais su, j'y serais peut être repassé avant de me rendre devant le Conseil d'Etat.
Je constate également que Mme Myriam El Khomri pourrait en fait très bien connaitre l'Oeuvre de Secours aux Enfants France. Cette association réagira-t-elle un jour à ce billet-ci à moins qu'à ce billet-la ? Des avocats pourraient réagir un peu partout dans mon blog, mais je crois qu'ils sont fermement tenus à certaines obligations, de part leur serment...
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
Du programme du colloque
Demain, 21/11...
Ma première garde à vue
Ce matin, de 9h00 à passé 9h30, je me suis planté sur un trottoir de l'ile de la cité, juste devant le bâtiment du barreau de Paris. J'ai déployé ma nouvelle banderole. J'ai encore pu discuter avec quelques personnes et bien expliquer à certaines d'entre elles pourquoi j'étais là (voir mon billet de la veille, Ah, si j'avais su ?). Juste après 9h00, on m'a proposé un café et de l'aide mais j'ai décliné cette offre car je souhaitais plutôt rester planté là, sur le trottoir. Je ne vois de toute façon pas trop quelle aide des personnes du barreau de Paris pourraient m'apporter... ni en quoi me suggérer de replier mes banderoles pourrait aujourd'hui faire avancer mes affaires dites privées.
J'ai cru voir arriver Mme Dominique Versini, ce monde est décidément petit. Elle a détourné son regard en secouant la tête. Ce que j'affichais encore là pouvait indigner ou heurter, j'en avais conscience et on me l'avais bien fait sentir dès la veille, sur la place des droits de l'enfant puis sur la place du palais Royal. Pour le moment, à de nombreuses occasions, je ne suis plus sur des terrains et dialogues consensuels. Au cours de ces dernières années, j'ai pu constater où ceux-ci menaient lorsque le juge pour enfant est saisi : l'enfant disparait, pour une durée indéterminée, parfois extrêmement longue. D'autre part, certains messages explicites pourraient parfois vraiment sembler faire avancer les choses. L'une de mes correspondances de juin 2006 tendrait à l'attester, peu de temps après, M. Jacques Chirac nommait précisément Mme Dominique Versini à son poste de Défenseure des Enfants. Une autre de mes correspondances d'octobre 2008 tendrait elle aussi à attester certaines choses. En effet, le 28, une de mes bafouilles arrivait à sa chancellerie et le jour même, un juge pour enfant m'écrivait. Je m'interroge encore à ce sujet... Et depuis, le Président de la République ou son cabinet ne m'ont pas donné le moindre élément de réponse, malgré mes diverses relances à ces sujets.
Ce matin, peu après 9h30, j'ai replié ma banderole et je suis entré dans le hall du barreau. J'aurai souhaité reparler à une personne, comme cela avait été convenu sur le trottoir. Mais la conférence du jour avait déjà commencée et cette personne n'était plus disponible, je suis donc ressorti. Je m'éloignais du barreau, m'apprêtant à quitter l'ile, lorsque qu'un gros panier à salade s'est arrêté à côté de moi. D'autres ont suivi. C'est à ces moments là qu'on souhaiterait se voir pousser des ailes ?
Je pense qu'il y a eu divers malentendus. Certaines autorités semblent avoir estimé que j'avais déployé ma banderole au voisinage du palais de justice... j'apparaissais dans le champ de caméras, je n'avais même pas conscience de leur présence. Mais pour moi, le palais de justice est de l'autre côté du pâté, bien éloigné du bâtiment du barreau. On m'a pris, puis déployé, photographié et enfin confisqué ma toute nouvelle banderole. Plus tard, au poste, j'ai appris qu'elle devrait faire l'objet d'une « destruction administrative ». J'ai d'abord été beaucoup ennuyé car je souhaitais emporter cette banderole pour la montrer dans la chambre des créatures inférieures. Changement de programme : j'ai maintenant une référence d'un dossier administratif ou judiciaire dont je pourrais parler, une affaire en cours qui pourrait faire l'objet d'une demande d'information complémentaire voire d'un classement sans suite. On m'a dit que j'en saurais plus d'ici 6 mois au plus tard.
La police a été surprise parce que je n'ai pas déjà eu de gros ennuis la veille, lorsque je sortais vraiment à l'occasion du 20 novembre, et non dans le prolongement de cette grande fête des 20 ans de la CIDE. Je pense qu'hier, j'ai été très bien entendu, même si j'ai heurté quelques sensibilités (avec lesquelles j'ai parfois pu discuter quand même).
Aujourd'hui, tout s'est encore très bien passé, même avec la police, ainsi qu'en garde à vue. Lorsqu'on m'a demandé si je voulais un avocat... j'ai répondu non. Comme je l'ai déjà expliqué dans un précédent billet, je n'ai pas de soucis avec de tels services, même si je suis maintenant bien « connu » de ceux-ci aussi, au fichier pour 20 ans, pour cette banderole.
Je pense que j'ai eu de la chance, nous n'étions que 3 à nous partager deux cellules très spacieuses ? Si nous avions été entassés à 20 par cellule, je n'aurai pas pu faire une petite sieste dans l'après-midi. Je n'ai pas eu à tousser trois fois... mais l'administration a un moment envisagé de me faire transférer au « dépôt », pour la nuit. Le « dépôt » n'a pas la meilleure des réputations. Un magistrat de service aurait pu souhaiter me demander un complément d'information. Je pense que c'est là bas qu'on aurait pu me faire tousser, juste avant de le rencontrer.
J'ai fait mes déclarations au poste. J'ai bien expliqué que peu m'importait le nom du Président et que j'en aurais fait tout autant en pareilles circonstances s'il s'appelait aujourd'hui Royal. Il se trouve que par l'effet des élections, c'est aujourd'hui un certain Sarkozy. J'ai très bien pu expliquer pourquoi j'étais précisément devant ce barreau là, ce matin, peu avant 9h30. Mon billet d'hier soir, Ah, si j'avais su ?, a été joint au dossier avec l'adresse de ce blog. Plutôt que de me retenir plus longtemps ou que de me faire transférer au « dépôt », on m'a laissé rentrer. D'autres magistrats du parquet examineront ce dossier un peu plus tard, c'est « politique » et « sensible », m'a-t-on fait comprendre, c'est « le chef de l'Etat ». Pour moi, il est aussi le garant du bon fonctionnement de nos diverses institutions, c'est à lui ainsi qu'à certaines de ces dernières que je comptais m'adresser à l'occasion de cette date anniversaire, je pense que c'est fait et que je peux tourner cette page aussi.
Je file au supermarché, je dois faire les courses, il faut des gouters pour la petite.
S'agirait-il de sauvagerie judiciaire ?
Si Onfray me lisait, il pourrait découvrir bien pire que ce que Camus avait pu imaginer, à savoir ce qu'est de la sauvagerie judiciaire en chambre du conseil, et même ce qu'est pire qu'un curé, un pasteur à la perception littéralement apocalyptique ? Je ne pensais pas non plus que cela pouvait exister, pas en France, au troisième millénaire.
Mais Onfray, comme d'autres, ne pourra que s'incliner devant sa magistratüre qui travaille donc très dur, depuis plusieurs années déjà, à sauver ma fille ainée. Elle aurait pu attraper la trisomie 21 de ma propre soeur ainée ? « Leur caractère est plutôt sournois ; leur éducabilité relative », peut-on lire dans un compte rendu de Désiré-Magloire Bourneville de 1902-1903. Cette même magistratüre pourrait aussi avoir sauvé une certaine M. Zakharova de l'autisme... ce qui serait un tout autre « dossier » même si j'y lis comme des signatures de professionnels du coin, un secteur un peu à l'ouest de Paris.
Ce 22 novembre, dans le Parisien, justement, j'ai lu un message à l'attention des parents d'enfants trisomiques, une « petite lueur d'espoir » dans un « vide thérapeutique sidéral ». Un traitement pourrait un jour améliorer les capacités d'apprentissages de ces enfants aussi ? Pour le moment, des recherches menées avec des souris génétiquement modifiées seraient en tous cas très prometteuses. Je suppose que contrairement à celles de Richard Josefsberg, de l'OSE France, ces recherches sont très bien encadrées, il s'agit de petites bêtes et non de créatures inférieures...
Justine a eu beaucoup de chance, comme M., elle aura donc échappé au pire ? Souvent, je me demande pourquoi cette même Dass ne s'est pas acharnée aussi sur ma fille cadette. Pourquoi sa magistratüre, l'ASE et l'OSE France n'ont-ils pas insisté pour la sauver également de la trisomie 21 de ma soeur ? Le Docteur Bodon-Bruzel a peut-être une bonne explication à fournir ? Comme il n'a pas été très précis dans son « expertise », il pourra toujours prétendre qu'il a été très mal compris par les tantes de Justine, les pros de la Dass et son parquet. A ma connaissance, ces derniers n'ont jamais fait appel, ils ne s'expriment jamais en public et certains tendent donc même à se défiler lorsqu'ils sont convoqués à Versailles. En février dernier, même le collège a eu comme un malaise, il m'a semblé qu'il a également préféré se défausser.
Ce samedi, j'ai été assez clair avec la police. Si le parquet de Paris décide de me poursuivre, il m'offrira une magnifique tribune en public. Si ce parquet classe ou renonce à me poursuivre, qu'en penseront les résidents du château, mes lecteurs, les élus, les associatifs, les professionnels ainsi que le peuple que j'ai croisé ces 20 et 21 novembre ?
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 25/11, par Michel Onfray,
« Monsieur le Président, devenez camusien ! »
Selon d'où soufflera le vent...
Evidemment, en chambre du conseil, des magistrats peuvent déblatérer à leur guise en se fondant sans la moindre honte ni aucune gène sur des opinions et toutes sortes d'expertises « psychologiques », y compris des « expertises » indignes même de femmes de ménage. Ces mêmes magistrats pourraient-ils se permettre de condamner quelqu'un à une sorte de peine sans fin ou même à une quelconque peine, tout simplement, sur la base de deux ou trois allégations lancées par un pasteur et appuyées par un corbeau ou des travailleurs sociaux ? J'en doute très fort mais une partie du public et certains professionnels ou associatifs pourrait apprécier ces nouveaux spectacles.
Je pense que le pasteur d'Uhrwiller n'y croira pas non plus ou il aurait mis en oeuvre ses menaces de la fin mai 2008 et il aurait très rapidement fait « supprimer » mon blog. Qu'en dira le cafard de mon aînée, Maître Delphine Roughol, aujourd'hui blanchie par la chambre des créatures inférieures ? Par le passé, elle s'était elle-même plainte deux fois au moins de mes paroles et écrits sur Internet, mais le ministère public avait alors classé sans suites. Par le passé toujours, Richard Josefsberg s'était lui aussi beaucoup plaint de mes opinions et critiques à son encontre, le plus souvent exprimées sur Internet et publiquement. Devant les juges, je l'avais invité à me poursuivre, s'il estimait ses complaintes fondées. Mais à ma connaissance, Richard Josefsberg ne s'est pas aventuré à se plaindre très officiellement, il n'a jamais fait plus que de geindre et d'affabuler en chambre du conseil. L'ARSEA, c'est encore différent. Il me semble que pour cette association là, Internet et même certaines cours ou prétoires n'existent même pas. En tous cas, depuis un certains temps, cette association là ne daigne même plus répondre aux convocations, lorsqu'il leurs en parvient.
Je connais déjà l'opinion de Nadine Morano à ces sujets. En effet, lorsque je me déplace et vais lui en parler, elle reste sans voix, parfaitement aphone.
J'entendais ma compagne glousser au loin, comme souvent, ces jours-ci. Elle vient de s'approcher et me lit encore du Stéphane Guillon. « Monstrueux et tellement vrai », conclue-t-elle.
Société
Violence conjugale : les magistrats sceptiques face aux mesures Fillon
Le Parisien | 25.11.2009, 14h16 | Mise à jour : 26.11.2009, 07h50, extrait
Création d'un délit de «violences psychologiques au sein du couple», expérimentation d'un bracelet électronique pour contrôler les conjoints violents, mesures d'éloignement applicables aux pacsés et concubins... François Fillon a annoncé mercredi à Matignon une série de mesures pour intensifier la lutte contre les violences conjugales, décrétée grande cause nationale 2010. En 2008, en France, 157 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint. Violences psychologiques «difficiles à prouver». Selon le Premier ministre, la création du délit de violences psychologiques «va permettre de prendre en compte les situations les plus sournoises, ces situations qui ne laissent pas de traces à l'oeil nu, mais qui mutilent l'être intérieur des victimes». Reste que les réactions divergent sur ce nouveau délit. Si Yael Mellul, avocate spécialiste du sujet, estime que c'est «l'aboutissement d'un long combat pour toutes ces femmes qui souffrent», l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) note que cela semble «plus relever d'un effet d'annonce que d'une réalité possible à mettre en oeuvre». «On a déjà bien du mal dans une entreprise à apporter les preuves du harcèlement moral et à prouver au sein du couple les violences physiques, alors on ne voit pas comment, concrètement, on va pouvoir définir les éléments constitutifs d'une telle infraction et en apporter la preuve», juge Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM.
Quelle cacophonie
Au cours de la matinée, j'ai entendu tout autre chose que ce que j'ai découvert pour le moment, sur la toile. En effet, sur France Info, j'ai cru entendre que Nadine Morano aurait reconnu qu'il serait très difficile d'apporter des preuves de violences « psychologiques ». Des brèves de la matinée, pourquoi avoir diffusé cela sur les ondes :
Mais à l'instant, sur la toile, j'ai lu tout l'inverse. Il serait au contraire extrèmement aisé d'en apporter des preuves ? Il faut que j'écoute encore l'intégralité des déclarations de Morano, c'est possible à partir du site de RMC... je les ai trouvées parmi des podcasts du moment.
Morano sait-elle ce qu'est de la diffamation, ce que sont des calomnies, des injures et des mensonges « éducatifs », des outils promus en chambre dite du conseil ? Peut-on parler de violence « psychologique » ou de pressions graves et réitérées lorsqu'il est possible de présenter une multitude de preuves, échelonnées sur plusieurs années ? Je suppose que d'après des juges, potentiellement les mêmes qui répondent aujourd'hui à Morano, même des décisions dites de Justice et des arrêts de chambres pour créatures inférieures ne prouveront pas grand chose non plus. Qu'est-ce que Morano souhaiterait alors prouver un jour avec de simples SMS voire même avec de très vulgaires « témoignages » ?
Affiché sur le site de RMC, ce jour, aux alentours de 13h00
Politique | 26/11/2009 - 10:08
Violences-couple: Morano répond à l'USM
La secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a affirmé jeudi sur RMC/BFM que le délit de "violences psychologiques" dans le couple, dont le gouvernement a annoncé la création mercredi, ne sera pas difficile à prouver. "Difficile à prouver, non, parce qu'il y a souvent aussi des éléments de preuves: je pense aux SMS, aux lettres, aux injures, aux témoignages, je pense à la détresse psychologique de la personne".
PARIS (AFP) — Le nouveau délit de "violences psychologiques" dans le couple, dont le gouvernement a annoncé la création mercredi, ne sera pas difficile à prouver, a estimé jeudi la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano sur RMC/BFM. A la question de savoir si ce délit ne risquait pas d'être difficile à établir, comme l'a affirmé l'Union Syndicale des magistrats (USM), Mme Morano a répondu: "Difficile à prouver, non, parce qu'il y a souvent aussi des éléments de preuves: je pense aux SMS, aux lettres, aux injures, aux témoignages, je pense à la détresse psychologique de la personne". Selon Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM (majoritaire), "on a déjà bien du mal dans une entreprise à apporter les preuves du harcèlement moral et à prouver au sein du couple les violences physiques, alors on ne voit pas comment, concrètement, on va pouvoir définir les éléments constitutifs d'une telle infraction et en apporter la preuve". Le Premier ministre François Fillon a annoncé mercredi une série de mesures destinées à mieux lutter contre les violences faites aux femmes, notamment la création d'un délit de "violences psychologiques" dans le couple ou l'expérimentation du bracelet électronique pour éloigner les conjoints violents.
Les « politiques » viennent « au secours » des femmes battues
Ces derniers jours, j'ai encore enregistré divers sons ou réponses de l'AFM à Pierre Berger. La politique et les soucis de l'AFM nous ont été très bien exposés. L'AFM dispose bien de fonds, ce qui semble être requis à cette échelle, afin de garantir le financement des projets et des recherches en cours. Une perte de dons se traduirait par une interruption de certaines recherches, à la fin 2010. Reste à présent à découvrir comment les français auront perçu ces débats, à l'initiative de Pierre Berger. Nous en saurons plus d'ici peu, après le Téléthon 2009 et ses prochains bilans.
Le dernier clip du secrétariat à la Solidarité pourrait nous amener à nous interroger plus lorsqu'on découvre à nouveau des enfants cette fois-ci réellement mis en scène, tandis que de nombreux adultes débattent ou se querellent encore. La personne qui a posté la vidéo ci-dessous sur Youtube semble également beaucoup s'interroger et même s'en indigner. Ce même clip peut être visionné sur le site officiel du gouvernement, www.stop-violences-femmes.gouv.fr. Cette critique pourrait bientôt disparaitre de Youtube. En effet, sur le site du gouvernement, on peut lire que lire que tous [les] droits de diffusion [de cette vidéo sont] réservés au Secrétariat d’Etat chargé de la Famille et de la Solidarité.
D'après Nadine Morano, la résolution des conflits « conjugaux » serait très aisée, il suffirait peut être même d'un simple texte permettant de punir des auteurs de violences « psychologiques ». En effet, selon certains discours, ces violences « verbales » précèderaient parfois des violences physiques, ce clip l'illustre parfaitement. Il s'agirait alors de prévention et non de répression arbitraire voire discrétionnaire (à la discrétion des magistrats saisis). Nadine Morano serait-elle si éloignée de la réalité de terrain ou connaitrait-elle également très bien les travaux d'Irène Théry ? J'imagine mal comment certaines pratiques des prétoires de la famille ou de l'enfance pourraient être transposées au pénal, en correctionnelle et en public. Mais certains procès ou de telles humiliations en présence d'une foule à apaiser pourraient être très drôle... Voyez, voyez la cervelle sauter, ou vive le roi Ubu, les humoristes et les plus voyeurs vont être enchantés.
Je vais conserver deux sons significatifs, diffusés par RTL Matin, ce 26 novembre. Les intervenants m'ont parus beaucoup plus lucides que certains politiciens et associatifs, peut être un peu plus au fait des pratiques possibles ou envisageables dans les prétoires publics ? Mais les volontés populistes aidant, de tels discours de juristes et de spécialistes pourraient encore évoluer puis s'infléchir au fil des prochains mois. Je crois qu'il suffira à l'AFP de tendre un porte voix au bon lobby, celui que désignera le gouvernement ? J'ai le sentiment que de telles politiques ne souffriront pas n'importe quelles critiques, ces sujets font l'objet de très larges consensus. Même le Monde d'hier soir en aurait fait son édito, j'attends d'en dénicher un exemplaire papier, à empiler avec mes collectors. Ce Monde serait à lui seul scandaleux pour avoir osé titrer « Loi du silence » alors qu'on parle depuis de longs mois déjà de toutes ces violences faites aux femmes. Dans le domaine de l'enfance, j'en ai découverte une autre qui concerne directement la presse. Cette loi pourrait à elle seule expliquer le mutisme ou le voile jeté sur certaines affaires dites privées. C'est assez comique que certaines critiques soient ainsi rendues impossibles, « dans l'intérêt » de la personne en souffrance.
Edito du Monde
Loi du silence
LE MONDE | 25.11.09 | 13h09 • Mis à jour le 25.11.09 | 13h09, extraits
Les violences faites aux femmes, souvent dans le huis clos conjugal - objet, mercredi 25 novembre, d'une journée internationale à l'initiative des Nations unies -, sont le plus souvent couvertes par une loi du silence qui offre aux agresseurs une relative impunité. Ainsi, en 2000, 48 000 viols auraient été perpétrés sur des femmes majeures, mais seuls 5 % ont fait l'objet de plaintes. Cette tolérance, aussi criminelle qu'irresponsable, a fini par s'installer dans la société, comme si ces violences relevaient d'une sorte de normalité. [...] Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, a promis, près de trente ans après la loi de 1980 qui avait défini le viol comme un crime, une adaptation du droit. En France, la cause est si consensuelle que 29 députés de l'UMP, du PS, du PCF et des Verts ont déposé une proposition de loi commune. En dehors de l'arsenal répressif, l'important est de développer la prévention en amont au même titre que l'éducation et la solidarité. Pour sortir, enfin, de l'indignité.
On nous a tout de même fait des promesses très fortes : l'année 2010 sera l'Année du changement, de la rupture annoncée. Il semblerait surtout que la France se distingue très tristement parmi les pays dits civilisés et industrialisés... et que notre gouvernement s'affaire à tromper bien plus de 600 000 femmes ? Libé, ce tract, verse également dans le consensuel avec un article à paraître demain, 27 novembre : Morano, bracelet en toc. Je pense qu'il faut surtout avoir bien entendu celles qui ont été confrontées à des difficultés réelles ainsi qu'aux dispositifs actuels, ces services auxquelles elles devront à mon avis se raccrocher longtemps encore, supposant qu'ils leurs épargneront le pire.
Le "Débat" avec Yaël Mellul, avocate au barreau de Paris,
à l'origine de la création du "délit de violences psychologiques"
Philippe Corbé | 26 nov. 2009
Vers la création d'un délit de "violences psychologiques au sein du couple"
Je crois que je comprends maintenant mieux pourquoi, ce matin, sur France Info, un journaliste a affirmé que Nadine Morano aurait reconnu qu'il serait difficile de produire des preuves de violences « psychologiques ». Le journaliste a pu faire un lapsus ou se mélanger les crayons après avoir entendu la contradiction ou les critiques auxquelles se confronte notre gouvernement. Je crois également que suivront très prochainement de nouvelles formes de bavures judiciaires.
Une loi du silence spéciale « protection » des mineurs
Ce document avec ces passages ainsi soulignés m'a été communiqué par Mme Mireille Millet. Elle est encore très active et toujours en relation avec des avocats ainsi qu'avec des journalistes. On entend souvent parler de la « loi du silence », d'omerta ou de complaisance coupable aussi. On pouvait penser qu'il ne s'agissait que de mythes, de constructions ou de simples vues de l'esprit. Mais ces textes ont bien pu faire l'objet de publications au tract officiel.
J'ai de plus en plus le très net sentiment que dans mon secteur, de nombreux professionnels de la protection de l'enfance - dont des magistrats professionnels - ne sont pas très vertueux et que certaines de leurs pratiques et usages sont tout à fait contestables pour ne pas dire très franchement abjectes. En effet, je crois que si je me trompais à ce point dans mes lectures et interprétations des faits et des textes ou même des écrits produits par ces mêmes professionnels, je pense que le ministère public ainsi que de nombreux tiers qui ont travaillé à « sauver » mon ainée se seraient depuis très longtemps empressés de me faire poursuivre. Fin juin 2006, Maître Delphine Roughol avait bien tenté de le faire. Le Ministère public ne semble pas avoir osé alors donner suite. Je crois aussi toujours autant, sinon plus, que le juge Thierry Baranger a été beaucoup moins naïf ou nettement plus lucide que certains de ses prédécesseurs.
Cependant, assez globalement les médias français me semblent le plus souvent être équilibrés. Même dans ce climat et ces campagnes qui dénoncent diverses violences faites « aux femmes », de nombreux encarts nous démontrent assez souvent qu'elles sont elles également capables de violences parfois inouïes. Je le remarquais encore dans un gratuit du 25 novembre courant. Bad girls just do it also ou seul des imbéciles pourraient encore nier aujourd'hui certaines évidences.
Une fille de 16 ans poursuivie pour viols
AP, 26/11/2009 | Mise à jour : 20:29
Une adolescente de 16 ans a été mise en examen aujourd'hui pour "viol en réunion sur mineurs, actes de torture et barbarie et violences volontaires en réunion", a-t-on appris jeudi de source policière. Jeudi dernier, cette jeune fille, accompagnée de deux copines, avait entraîné une autre adolescente de 17 ans dans un appartement de Villeurbanne (Rhône), où vit un homme de 37 ans sous curatelle. Après avoir bu du whisky, elle a imposé pendant plusieurs heures divers sévices et rapports sexuels à l'adolescente, l'a violée avec divers objets comme par exemple un couteau, dans un climat de menaces, de coups et d'injures. Cette soirée d'horreur aurait pu durer encore, mais la victime a réussi à s'enfuir et à prévenir la police. L'adolescente mise en examen a reconnu les faits, et d'après les enquêteurs, n'en était peut-être pas à son coup d'essai.
Metro France du 25/11 : « Deux jeunes filles déférées »
J'ai encore commis un délit ?
J'ai à nouveau fait un don, comme l'an dernier. C'est un signe, c'est indiscutable, il devrait d'ailleurs bientôt être placardé sur un nouveau mur de pixels. Coupable, je devais l'être aussi lorsque j'affichais mon soutien à Rue89. Je devais également être coupable lorsque je signais contre la présidence de Jean à l'EPAD ou même lorsque je signais en faveur du poste de Défenseur des Enfants... On devrait penser à s'abstenir voire même à s'effacer lorsque que certains prétoires, chambres et parquets sont saisis de la situation d'un enfant, la moindre opinion exprimée est susceptible de déplaire au prince.
Ajout du 28 au matin... Mon « logo » est placardé, sur le mur des particuliers. Je pense qu'il y a bien sa place. En effet, la maman de mon ainée a un jour « attrapé » le diabète puis, plus tard, cette affection semblerait en avoir occulté une autre, « rare », « difficilement diagnosticable », elle lui a d'ailleurs été fatale. Quant aux pathologies ou « tares » paternelles, n'en parlons même pas, son papa est lui-aussi classé parmi les incurables, sa soeur aînée est trisomique, ce qui prouve bien qu'il pourrait ou pouvait très hypothétiquement et dans des conditions non précisées représenter un terrible danger pour le « psychisme » de son ainée, Justine - et uniquement pour cette enfant là, la cadette, on s'en fout. Quel ramas de demeurés... mais certains d'entre eux portent donc « la robe », ce qui ne peut qu'inspirer un très profond respect.
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From: "AFM-Téléthon" <noreply@telethon.fr>
To: <bkant@cloppy.net>
Sent: Friday, November 27, 2009 1:29 AM
Subject: Confirmation de don - merci
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> Téléthon 2009 : "Tous ensemble plus forts que tout"
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« Bavures »
Ce matin, en raison d'un quelconque mouvement social, je n'ai pas trouvé la presse que j'affectionne. J'ai donc regardé autour de moi, me disant que j'allais bien trouver quelques distractions. Bingo. J'ai pris Management, pour son dossier spécial « emmerdeurs ». Jamais je n'aurai pensé que des pros de la Dass et de sa justice pouvaient faire tant chier, pas si longtemps non plus, bientôt sept très longues années, l'âge de ma cadette.
Ces feuilles dans Management sont vraiment très drôles, dès leur sommaire. « Test : et vous, quel genre de casse-pieds êtes vous ? » Ma compagne m'a donné une réponse, il y longtemps déjà, je crois qu'il est inutile que je me livre à cet exercice : « poil à gratter ». Et c'est bien ce que j'utilise depuis quelques temps, pour un champ, lorsque j'expédie mes (e)messages par l'intermédiaire du portail Internet de l'Elysée, « poil à gratter ». Une fois là bas, le détecteur de virus les fourre probablement direct dans la corbeille. « Ouin Ouin, c'était encore lui ».
« Bavures », avec tout ce qu'on peut apprendre dans nos médias, ce samedi, ma compagne a été effrayée. Elle m'en a voulu, beaucoup. Elle n'a eu qu'un appel, très administratif, cordial et bref : « il est en garde à vue ». Elle ne manque pas d'imagination or on sait que parfois, en garde à vue, on joue à cache cache.
Un « emmerdeur », c'est aussi ce que j'ai ressenti, ce samedi, en présence de la police. On venait de m'interpeller et de me faire remarquer que trois petits cars s'étaient déplacés, rien que pour moi. De gros moyens pour pas grand chose, j'étais tout seul et je rentrais paisiblement chez moi. Tandis que je geignais encore parce qu'ils me confisquaient ma banderole et car je souhaitais la montrer aux juges de Versailles, un quatrième véhicule arrivait pour m'emmener au poste... bref.
Une fois au poste, j'ai même réussi à m'emmerder moi même. En effet, j'avais demandé à voir un médecin. Or tel que tout cela s'est enchainé, la visite du médecin n'a été possible qu'au moment même où débutait mon audition. Elle a donc été abandonnée et on m'a emmené à l'Hôtel Dieu. Sans cette visite chez un médecin, j'aurais pu être libéré beaucoup plus tôt ! Ce n'est ensuite que plus tard que l'audition a enfin pu avoir lieu, non sans débats préalables.
Hier, j'ai lu l'édito du Monde et j'ai pu irriter encore, rien qu'en m'exprimant dans mon blog. Aujourd'hui, je découvre l'édito du Monde de demain et je crois que mon témoignage doit encore agacer. « Poil à gratter », le Docteur Bodon-Bruzel l'avait bien relevé : « M. KANT n'a pas conscience des troubles qu'il crée autours de lui », quelque chose de cet ordre.
Hier, je rentrais du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, j'étais à la conférence sur le thème de l'antisémitisme à gauche. Aujourd'hui, j'ai entendu Nadine Roudinesco, sur France Info. Il y a longtemps déjà, elle contribuait à l'occasion d'un colloque justice et psychiatrie, une réaction ainsi que diverses intervention m'avaient alors beaucoup amusé. Je crois que j'irrite, depuis très longtemps, le juge Xavier Serrier me l'avait bien fait sentir, le juge Anne Valentini, le pasteur d'Uhrwiller, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France très souvent aussi.
Je viens aussi de voir la réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib, sur rue89 : « dans un Etat de droit, on accuse pas la police, des CRS, sans preuve », « il n'y a ni plainte ni même saisine de l'Inspection générale ». Même s'il y a eu au minimum deux couacs au moins ce samedi, tous deux aux fichiers, c'est fréquent, je ne vois pas de quoi me plaindre ni pour quelle raison je saisirais l'Inspection générale. Tout s'est très bien passé. Un commissariat, un médecin, des témoins aux Halles, 3 mini cars de policiers ou de CRS, le barreau de Paris, un co-gardé à vue (le troisième était bourré) ainsi que les enregistrements des caméras du palais de justice de Paris devraient en attester. Je pense que ma déposition en attesterait aussi, car j'ai même le sentiment d'avoir été entendu. J'attends donc de découvrir ce qu'en fera ou non le parquet de Paris. J'en saurais plus d'ici six mois mais je pense à y écrire très prochainement, histoire de délocaliser.
Je ne vais pas parler de ce qui doit apparaitre sur certains enregistrements de caméras, je crois que j'ai bien assez irrité ainsi, ces 20 et 21 novembre, à l'occasion de cet anniversaire, les 20 ans de la CIDE.
Je me demande cependant si les autorités n'ont pas fait une « bavure » en m'interpellant car en ayant pris cette décision, la République se souviendra longtemps encore de cet anniversaire. Par le passé, alors que je distribuais des tracts et des chewing-gums parfum banane, j'ai été interpellé devant le TGI de Nanterre. On m'avait alors très rapidement relâché, après m'avoir retenu au poste ou j'ai très certainement été soigneusement inscrit sur les registres.
Par le passé encore, alors que je venais aussi de manifester tout seul, devant le mémorial de la Shoah, et qu'on aurait alors souhaité « m'offrir un petit déjeuner », j'avais écrit au Ministre de l'Intérieur, M. Nicolas Sarkozy. Je l'avais alors très chaleureusement remercié pour la contribution de ses services. En effet, la police était alors venue pour me demander des explications et avait bloqué la rue pendant près d'une demie-heure, peut-être plus. A l'époque, tout seul et sans avoir rien déclaré du tout en préfecture, je n'aurai jamais pu en faire autant, en toute légalité ou légitimité.
Ces jours-ci, j'ai lu que Chirac a encore une fois rencontré Poutine. Ca m'a fait sourire.
Ce 24, j'ai également bien lu que la CNDS allait bientôt disparaitre elle aussi, peut être un peu comme le Défenseur des Enfants, au profit du nouveau Défenseur des Droits. La CNDS avait cependant des pouvoirs particuliers, elle pouvait exercer de réels contrôles, produisant plus que de simples rapports et avis pas très contraignants.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 28, ou « Bavures », et Management n° 170, décembre 2009, spécial « emmerdeurs »
La réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib
Une inauguration, en toute discrétion
Depuis ce 20 novembre, sur le net, je recherche des communiqués, des informations, des images ou des vidéos qui nous rappelleront qu'à l'occasion des 20 ans de la CIDE, Paris a inauguré une place des droits de l'enfant. Or je ne trouve pas grand chose sur ce thème à moins que Google ne soit moins performant sur ce sujet.
La présence de M. Bertrand Delanoë avait été annoncée, mais il ne s'était finalement pas déplacé. Ce jour là, J'ai pris quelques photos sur lesquelles on distingue très bien les couleurs de la LDH ainsi que celles de l'UNICEF. J'en conserve aussi une petite vidéo avec des enfants qui chantent devant des adultes enthousiastes. Mes images et vidéos sont un peu floues, bougées, de mauvaise qualité, j'étais très gêné par ma banderole.
Par le passé, l'UNICEF avait publié un document intitulé « Behind closed doors ». Un rapport dénonçait la violence « domestique » dont sont victimes de nombreux enfants. A l'époque, je dénonçais déjà certaines violences habituelles que tout le monde tolère très biens dès lors qu'elles s'exercent derrière les hauts murs de structures et institutions supposées protéger les enfants. Peut-on parler d'hypocrisie et d'insouciance ou doit-on plutôt parler de cynisme et de complaisance ?
Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de complaisance, peut être un peu comme lorsque des évêques ou des personnalités défendent ou prennent le parti de prêtres, professionnels ou artistes pédophiles. Cela m'avait en tous cas fait un tel effet lorsqu'un pitre médaillé de la première présidence de la cour d'appel de Versailles m'avait débouté en me recommandant de me faire « mieux » conseiller. Six mois plus tard, en me débrouillant sans meilleurs conseils, cette même première présidence se retrouvait durablement ridiculisée et incrustée dans la jurisprudence de la cour de cassation. Depuis, Versailles n'a toujours pas voulu m'entendre. Mais j'y retourne donc encore, sans hésitations.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
L'inauguration de la place des droits de l'enfant, Paris, 14ième
Inauguration de la place des Droits de l’Enfant dans le 14e arrondissement
Adresse : rue de la Tombe Issoire 75014 Paris
De source www.evous.fr
A l’occasion du 20ème anniversaire de la convention Internationale des Droits de l’Enfant, Anne Hidalgo, première adjointe, Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée, Yamina Benguigui, adjointe chargée des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, et Pascal Cherki, maire du 14ème, ont inauguré ce matin, vendredi 20 novembre à 10h45, la place des Droits de l’Enfant, à l’intersection des rues de la Tombe Issoire, d’Alésia et Sarrette dans le 14ème arrondissement.
Paris considère le combat pour les droits de l’enfant comme une priorité quotidienne pour assurer à tous les enfants le respect de leur intégrité physique et morale, et garantir les conditions nécessaires à leur bien-être et à leur épanouissement
La Poste du coin, en panne ?
Ailleurs, certains pouvaient penser que la Poste de mon coin était tombée durablement en panne. Je les rassure, c'est mon propre service courrier qui était parti vaquer à d'autres occupations. De toute façon, je n'attends pas de réponse de la part du juge pour enfant ni d'ailleurs d'aucun autre service public. Je viens seulement d'expédier ma lettre ouverte du mois d'octobre. Je ne demandais pas grand chose, je me contenterais de pouvoir consulter bientôt le dossier d'assistance éducative, après le 23 novembre dernier, en prévision de la prochaine audience, à la cour d'appel de Versailles, ce 11 décembre. Dans deux jours, j'appelle le greffier du juge pour enfant pour convenir d'un rendez-vous.
J'allais simplement empaqueter et poster tout ce que j'avais téléchargé/copié/collé/imprimé vite fait lorsque quelques détails ont retenu mon attention. Je les ai surlignés puis j'ai à peu près posté le tout. Ce soir, en rentrant, j'ai constaté que j'ai oublié deux feuilles dans l'imprimante. Mais c'est sans grande importance, ces pages là, des pièces que je joignais à ma lettre ouverte, figurent déjà au dossier du juge pour enfant de Nanterre.
Un Cerfa, « Nous sommes là pour vous aider »
J'attendais depuis longtemps de dénicher un bel écran plat dans une benne, c'est enfin fait. La dalle TFT est dans un état impeccable. Ce n'est pas encore le livre électronique de mes rêves et son alimentation est en panne ce qui nécessite pour le moment deux grosses boites pour le faire fonctionner. Je vais ranger ce machin en attendant de trouver d'autres morceaux qui me manquent pour en faire un PC ou un grand cadre multimédia.
Etats-Unis: des enfants roux agressés
AFP, 01/12/2009 | Mise à jour : 21:00
Sept petits américains aux cheveux roux ont été agressés, physiquement ou verbalement via internet, dans un collège de Californie (ouest) par d'autres pré-adolescents, apparemment inspirés par une page de Facebook, a indiqué la police qui a arrêté trois garçons.