Voilà qu'on nous reparle de Roland Agret, cet « admirable emmerdeur »
J'adore le cynisme et l'humour de ces sphères, celles de la presse et des prétoires français. Il faut être un ancien champion d'athlétisme pour se lancer dans ces « marathons » ? Dans mes conclusions déposées ce 11 courant, à Versailles, je rappelais sommairement les difficultés auxquelles Roland Agret avait été confronté et je citais pour une seconde fois Lord Emerich Edward Dalberg Acton, les juges finiront bien un jour par m'entendre. Je sors, je veux évidemment ce France Soir, ainsi qu'un Parisien et un Monde daté du 30, un numéro spécial « justice chinoise ».
Ce 31, je note qu'il y aura encore une fois une grande fête dans Paris, cette ville dite « des lumières ». Justine avait beaucoup apprécié le feu d'artifice de l'an 2000, on avait passé la nuit dans Paris. Mais depuis, comme je l'expose dans mes plus récentes conclusions, j'ai le très net sentiment que sa justice a soufflé toutes les bougies.
La Tour Eiffel brillera de milliers de leds
AFP, 30/12/2009 | Mise à jour : 12:42, extrait
Pour célébrer ses 120 ans et saluer le passage à 2010, la Tour Eiffel brillera de milliers de leds au soir de la Saint-Sylvestre, avec un spectacle exceptionnel en lumière et musique. Le monument payant le plus visité au monde (près de 7 millions de visiteurs par an) s'est toujours voulu pionnier en matière d'éclairage: gaz à sa naissance, puis électricité, incandescence, néon, sodium et aujourd'hui leds (diodes électroluminescentes). Dès 23h30 le 31 décembre, la face nord de la tour parisienne, tournée vers la Seine et le Trocadéro, offrira un show annoncé par la ville comme "unique et féerique", grâce à un nouveau dispositif de projecteurs multipliant "couleurs, nuances et animations".
Un innocent condamné en 2006 par les assises de l’Ardèche ?
France Soir, Bastien Bonnefous, le mercredi 30 décembre 2009 à 04:00, extrait
Accusé d’avoir violé sa petite nièce, Taïbi Dakia a écopé de sept ans de prison en 2006. La commission de révision des condamnations pénales vient de rouvrir son dossier.
Les juges des enfants, « objets d'une suspicion permanente » ?
Depuis quelques temps, je me dis que 2010 va démarrer sur les chapeaux de roues. Je pense que d'ici peu, je vais à nouveau faire parvenir quelque chose au Président de la chambre des créatures inférieures de Versailles.
Nouvel Obs semble avoir réactualisé aujourd'hui un article qui a été publié il y a 15 jours. Pourrait-il s'agir d'un bug ?
Libertés sous pression
Les magistrats se mobilisent face à la paupérisation de la Justice
NOUVELOBS.COM | 30.12.2009 | 16:14, extraits
Huit syndicats et associations font front commun pour dénoncer "le malaise plus intense que jamais dans les juridictions". "Depuis deux ans, les atteintes à l’indépendance de l’autorité judiciaire se sont multipliées", insistent-ils. [...] Ils dénoncent encore la situation des juges de l'application des peines "stigmatisés", des juges des enfants "objets d'une suspicion permanente", des juges d'instance "confrontés à une réforme non préparée de la carte judiciaire", des "magistrats du parquet, de plus en plus encadrés et contrôlés", des "juges civils, comme des juges pénaux, soumis à la pression des statistiques". (Nouvelobs.com)
D'un « communiqué » publié par Nouvel Obs
2010, « année de renouveau »
Je veux bien y croire, cette année sera celle d'un « renouveau », j'y travaille, depuis l'été 2007.
Sarkozy: 2010, "année de renouveau"
AFP, 31/12/2009 | Mise à jour : 20:08
Nicolas Sarkozy a promis ce soir que 2010 serait une "année de renouveau" sur le front économique et social et que, malgré les "épreuves", les efforts consentis allaient "porter leur fruits", à l'occasion des rituels voeux de la Saint-Sylvestre. "Même si les épreuves ne sont pas terminées, 2010 sera une année de renouveau. Les efforts que nous faisons depuis deux ans et demi vont porter leurs fruits", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté"
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 31.12.09 | 20h34 • Mis à jour le 31.12.09 | 20h52, extrait
Deux jours après l'invalidation, par le Conseil constitutionnel, de la contribution carbone, Nicolas Sarkozy était attendu au tournant sur la fiscalité écologique, jeudi 31 décembre, pour les traditionnels vœux de la Saint-Sylvestre. Le chef de l'Etat ne s'est pas étendu sur le sujet. "Je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté", a-t-il simplement déclaré, rappelant qu'un nouveau texte sera présenté en conseil des ministres le 20 janvier. Comme le soulignait l'un de ses conseillers au Figaro, "il ne [voulait] pas utiliser les vœux aux Français pour répondre de façon juridique au Conseil constitutionnel".
J'attends
J'attends maintenant avec impatience le Nouveau Détective n° 1425 qui paraît ce 6 janvier 2010. Ah, quelle Dass...
De mes conclusions, déposées ce 11 décembre dernier, à Versailles : « Depuis le mois de septembre 2009, il y a très soudainement à nouveau le bordel dans cette histoire, le `' placement " ou ce fumeux `' sauvetage " de Justine. Au mois de septembre, M. KANT et sa compagne ont discuté avec Justine qui leurs a raccroché au nez. Depuis, selon l'ARSEA, Justine aurait changé de numéro de téléphone et tout retour de Justine à la maison serait à nouveau compromis. Si on se fie au plus récent rapport des services AEMO de l'ARSEA Ostwald, ce retour est même définitivement et à nouveau durablement compromis. Ces retrouvailles furent brèves, juste un été en famille, puis plus rien. »
IFrap, janvier 2005 : « Les rapts de l'administration » Un sapin de noël posé à l'ASE, | Le Nouveau Détective du 30 décembre 2009 |
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.
Une petite bafouille, à Versailles
Demain matin, je file à la Poste, puis je vais être encore être très occupé.
Bruno Kant 1, allée de la Madeleine 92220 Bagneux http://justice.cloppy.net | Monsieur le Président 7ième chambre spéciale des créatures inférieures Cour d’appel de Versailles 5, rue Carnot 78000 Versailles |
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures,
Ce 11 décembre 2009, je vous informais que j’avais été interpellé en novembre dernier, dans Paris (7-5), en marge de rassemblements et d’un colloque organisés dans le cadre des vingt ans de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant). Le parquet de Paris pouvait donner suite. Je suis convoqué, ce 8 janvier 2009, dans l’entresol du palais de justice de Paris. J’ai maintenant bon espoir de m’extraire bientôt du huis clos que m’imposent depuis plusieurs années déjà des professionnels de la justice de Nanterre et de Versailles.
Depuis quelques temps, j’avais moi-même une plainte à déposer, en raison d’injures publiques, sur Internet. J’aurai pu la porter dans le secteur. Mais par ici, souvent, des écrits se sont égarés, ici rien n’est jamais vraiment avéré, pas même l’état civil, ici tout n’est jamais qu’approximatif, tout est fréquemment très « différent » de ce que j’ai pu percevoir et de ce que j’ai vécu ou doit tout simplement être « oublié » ou « supprimé ». J’ai donc porté ma plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris.
D’autre part, comme je l’exposais dans mes conclusions déposées ce 11 décembre dernier, au cours de l’audience en chambre du conseil, je n’ai pas l’intention ni aucun intérêt à faire un jour une quelconque grosse « bêtise ». En novembre dernier, je rencontrais encore de nombreux élus, personnalités et divers acteurs ou responsables associatifs, comme la plupart du temps, lors de mes « sorties » dans des Cités de civilisés. Peu après, juste avant noël 2009, l’une de ces personnes a fait une très grosse « bêtise ». Vous trouverez ci-joint un tabloïde, le Nouveau Détective n° 1424 ; ses pages 16 et 17 vous renseigneront. Mais vous pourriez avoir entendu parler de l’enlèvement de Maître Pascaline Saint-Arroman Petrof, par une mère et par sa fille.
Par ailleurs, depuis plusieurs années déjà, des professionnels de la Dass, le pasteur d’Uhrwiller et sa sœur, le juge pour enfant de Nanterre et des juges de la cour d’appel de Versailles s’évertuent à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine. Je vous joins donc également une feuille de l’édition confidentielle du Parisien du Val de Marne(9-4) du 5 janvier 2009. En page IV vous lirez qu’un enfant d’Orly est depuis quelques temps entre la vie et la mort ; manifestement aucun professionnel de la Dass, ni aucun expert, ni aucun juge n’auront pu sauver la cervelle de cet enfant du 9-4. Je vous rappelle que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel m’avait reçu fin 2005, dans l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) de l’hôpital Paul-Giraud de Villejuif. J’ai le très net sentiment qu’au cours de ces dernières années, certains corbeaux, kapos, croyants, experts et juges ont pu manquer de clairvoyance, dans plus d’une affaire.
J’ai appris que ce 5 janvier 2009, Monsieur Jean-Amédée Lathoud, jusqu'ici procureur général près la cour d'appel de Versailles, précédemment quelque part dans le nord, a été nommé, en Conseil des ministres, à la tête de l'administration pénitentiaire.
Je vous informe encore que, peu après l’audience du 11 décembre dernier, en chambre du conseil, j’ai fait une liste au père noël à qui j’ai commandé une plume.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures, en mes plus cordiales salutations.
Pièces jointes :
• une convocation devant le délégué du procureur de la République
• le Nouveau Détective n° 1424 du 30 décembre 2009
• la feuille III – IV – V – VI du Parisien du 5 janvier 2010, édition du Val-de-Marne
Qu'est-ce que la mort d'un Cosaque ?
Je pense avoir lu une sorte d'ébauche de réponse à quelques questions que je me posais encore lorsque je constatais quel traitement spécifique puis médiatique avait été réservé à cet enfant de quatre ans, récemment jeté par une fenêtre, à Orly. Je viens de regarder le dernier coup de gueule de Philipe Seguin, une vidéo republiée ce 7 janvier, par Europe 1. Dans la dernière partie de cette vidéo, vers 8'45", il invoquait son devoir de réserve lorsque le journaliste lui demandait si le débat sur l'identité nationale lui semblait utile. Philipe Seguin nous a simplement suggéré de tapoter « nation » sur un moteur de recherche, supposant qu'il ferait apparaitre le nom Ernest Renan. D'un clic à l'autre, mon butineur a fini par échouer sur un extrait de « L'avenir de la science ». Qu'est-ce qu'ensuite l'enfant du « dérangé », en France, en 2010 ?
Ce soir, à la Maison de la recherche, Luc Boltanski m'a convaincu ; je lirais un jour son ouvrage qu'il nous a amplement présenté, De la critique. Didier Lapeyronnie était présent lors de cette conférence, mais je n'ai pas pu discuter avec lui ; je me posais de nombreuses questions après sa propre conférence, début décembre dernier, à l'un des rendez-vous du groupe de l'ACAT Paris V.
Depuis hier et en raison de mouvements sociaux, je n'arrive pas à trouver France Soir. Aujourd'hui, un encart de Direct matin plus m'a surpris. Le juge est bientôt mort ? Je savais que le juge pour enfant - l'assistance éducative - était condamné depuis mars 2007 et que tout ce que j'écris depuis sur lui sera certainement sans le moindre effet sur ce monde ou cette « fiction sociale ». Je conserve ce Direct matin plus pour un article du Courrier Internationnal, « Il faut sauver la République islamique », ainsi que pour une caricature... « You vote, god decides ».
L'avenir de la science, Pensées de 1848, édition 8, 1848 page 522
Un simple rappel à la loi
Aujourd'hui, j'étais convoqué au palais de justice de Paris, dans son entresol, suite à mes sorties de novembre 2009 ; je l'exposais fin décembre dernier. Un peu comme Julien Dray, j'ai eu droit à un simple rappel à la loi : « s'il vous plait, ne recommencez pas ou nous allons devoir nous fâcher, c'est quand même le chef de l'Etat ». Mais la loi, je la connais à peu près, je pense que c'est ce qui se dégage du contenu du dossier du procureur de Paris et, probablement même, de tout ce qui s'est passé depuis novembre dernier, y compris en public, dans Paris. Je pense que c'est aussi ce qui se dégage de mes divers billets et notes : « la loi », je la connais assez bien ; j'avais même remarqué que Hervé Eon avait été condamné malgré tous ses soutiens, une condamnation confirmée ensuite, par une cour d'appel - « ça ne se fait pas, on ne dit pas des trucs comme ça ». Dans ce dossier du procureur de Paris, il apparait aussi que ce 21 novembre dernier, j'estimais avoir de très bonnes raisons de manifester devant le barreau de Paris.
J'ai essayé de discuter un peu avec ce délégué ou médiateur du procureur de la République, mais ça n'a pas été possible ; j'ai évidemment eu droit au laïus usuel concernant ces voies de justice et de recours... J'ai donc choisi de signer son papier car j'en voulais une photocopie. Je me demande si ce délégué n'aurait pas pour habitude de recevoir des mineurs, des ivrognes ou d'admonester des multirécidivistes, j'ai eu le sentiment qu'il n'y comprenait pas grand chose lorsque je lui ai parlé très simplement d'assistance éducative et de cassation. De mes échange avec ce délégué, je retiendrais qu'au cours de ces six prochains mois, il me suffira, si j'en ai envie, de tirer la langue à quelques fonctionnaires de la RATP, le parquet de Paris pourrait alors se décider à déclencher l'action publique quand même. A mon avis, Nicolas Sarkozy et le parquet de Paris ont aujourd'hui tout intérêt à ce que je me tienne tranquille... et pourvu qu'aucun fonctionnaire ne fasse la moindre « bavure » dans un proche avenir, ce qui pourrait également déclencher l'action publique ?
Je ne suis donc finalement ni enfermé ni interné suite à mes sorties des 20 et 21 novembre dernier, dans Paris, pour les 20 ans de la CIDE, malgré cette banderole « fuck you - sarkozy - very much ». Je ne suis même pas prié d'aller me faire « soigner » ni d'ailleurs d'aller me faire « mieux » conseiller. Ce n'est donc vraiment qu'à huis-clos, dans le secret des chambres du conseil de Nanterre et de Versailles que je suis « fou ». J'en profite alors pour faire un pied de nez à Maître Eolas ainsi que, tant qu'à faire, à l'UMP et au Docteur Pascal Clementz, le mari du pasteur d'Uhrwiller.
Le combat pour réformer la garde à vue
AFP, 08/01/2010 | Mise à jour : 15:48, extrait
Deux syndicats d'avocats et de magistrats, classés à gauche, ont affirmé aujourd'hui à Paris leur intention de mener ensemble la bataille pour une réforme des modalités de la garde à vue en France, "intolérables" selon eux. "Le combat pour mettre la France en conformité avec les standards européens en matière de garde à vue et de défense pénale est un combat commun d'avocat et de magistrat pour défendre les libertés publiques", a déclaré à la presse Jean-Louis Borie, président du Syndicat des avocats de France (SAF). Comme d'autres organisations d'avocats, le SAF prend appui sur des arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme pour réclamer une refonte de la garde à vue, en particulier l'implication d'un avocat dès le début et tout au long de la mesure, avec accès au dossier de la personne entendue.
Finalement, je m'en sors toujours assez bien, surtout peut-être lorsque je peux refuser « l'aide » d'un avocat ? Pour la plainte que je viens de porter, ce sera encore un peu différent ; si le parquet daigne s'en emparer, je pense que je me ferais assister par un bon juriste, pour me faciliter l'accès au dossier et afin de bien verrouiller la procédure. Il apparaitra encore les noms de Sarkozy, Nicolas et Jean ; il apparaitra encore l'UMP et Versailles ; ce ne sera pas mon problème.
Ce matin, je pense que nous étions encore une fois plusieurs, convoqués à la même heure, 10h30 ; il pourrait s'agir d'une sorte de préliminaire ou rituel « préparant » aux entretiens ; ça m'était déjà arrivé, par le passé, dans un commissariat, alors qu'on me convoquait car j'avais fait inscrire Justine au fichier des mineurs disparus, nous étions plusieurs à patienter alors que je lisais du Barella... Ce matin, en attendant d'être appelé à mon tour, je lisais tranquillement Les savants fous, d'Hananian Alain Amar. A la page 120, un court passage renvoie à la lecture des ouvrages écrits par l'Argentin Miguel Benasayag ; je pense avoir fait un bon choix avec Pouvoir et disparition. Dans Les savants fous, un paragraphe de la page 120 me fait beaucoup penser à quelques professionnels de la Dass auxquels j'ai été confronté au cours de ces dernières années : « Les théories scientifiques fumeuses et quelques applications non moins fumeuses ». Page 104 du même ouvrage, Les savants fous, sur le thème « Les scientifiques dans les anciens et les nouveaux conflits », « Nous nous interrogeons : `' (...) quels étaient les mobiles des scientifiques et les sources de leur empressement ? En premier lieu, bien entendu, la 'loyauté patriotique'. Cette noble raison devint, cependant, difficile à invoquer quand la guerre froide remplaça la loyauté envers l'Etat par la loyauté envers l'idéologie officielle. Un autre mobile, moins ouvertement évoqué mais non moins pressant, fut la recherche du pouvoir et du prestige (...) " » Dans Les savants fous, il est fréquemment question d'éthique et assez souvent de peines très légères, lorsqu'il y a eu poursuites, condamnation puis exécution des peines.
Point de vue
Pour la création d'un pôle "génocides et crimes contre l'humanité" au TGI de Paris,
par Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner
LEMONDE.FR | 06.01.10 | 11h53 • Mis à jour le 06.01.10 | 15h45, extrait
Le XXe siècle aura abandonné des millions de femmes, d'hommes et d'enfants à des "atrocités qui défient l'imagination et heurtent la conscience humaine" (préambule du statut de Rome de la Cour pénale internationale): génocides, massacres organisés, viols collectifs, transferts forcés de population dans des conflits qui, aujourd'hui encore, ensanglantent le monde.
Quel plus grand scandale que l'impunité des criminels contre l'humanité ? Quel plus grand outrage pour les victimes et, au-delà, pour l'humanité tout entière ? Le jugement des responsables des génocides et crimes contre l'humanité ne saurait se limiter au seul tribunal de l'Histoire. Les victimes de la barbarie humaine ont le droit de voir leurs bourreaux poursuivis et condamnés. Les sociétés meurtries par des crimes qui révoltent la conscience ont le droit de se voir offrir une possibilité de réconciliation. L'humanité a le droit de se défendre contre l'oubli.
Patrie des droits de l'homme, la France ne sera jamais un sanctuaire pour les auteurs de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. La création d'un pôle "génocides et crimes contre l'humanité" au tribunal de grande instance (TGI) de Paris réaffirme la volonté de la France de lutter sans faiblesse contre leur impunité.
Hier soir, à la Maison de la recherche, à l'issue de sa présentation, Luc Boltanski s'est adressé à l'assemblée, demandant à être mis en relation avec un avocat d'affaire. Il songeait au « papa » voire à un « tonton » de l'une ou l'autre des jeunes personnes présentes, probablement une majorité d'étudiants de la Maison. Luc Boltanski disait se demander comment ces avocats d'affaires pouvaient composer avec le foisonnement actuel du droit. Mais comme je l'exposais il y a peu, à la cour d'appel de Versailles, il me semble que les acteurs de telles sphères sont réticents à se laisser observer ou étudier.
J'ai remis ma carte de visite à Luc Boltanski, lui expliquant très sommairement ce qu'il pourrait découvrir ici. Sur une photo illustrant l'un de mes billets, il est susceptible de reconnaitre son ouvrage Rendre la réalité inacceptable ou La production de l'idéologie dominante. Son recueil De la critique devrait me parvenir au cours de la semaine prochaine.
« s'il vous plait, ne recommencez pas »
« Disparitions » : un nouveau « divertissement phare », sur TF1
Je lis que le père d'Estelle Mouzin a déclaré que « c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer ». En décembre dernier, au cours de l'audience, en chambre du conseil, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; je me disais cyniquement que c'est sûrement pour me rassurer. Il y a quelques temps de cela, je parlais moi même d'une sorte de peine ou d'une histoire sans fin. Mais c'est « un placement qui profite » à Justine, de « l'assistance éducative », la magistrature du coin semble en tous cas bien persuadée que c'en est... J'en suis à l'épilogue, j'ai tourné la page il y a quelques mois, lorsque j'ai perçu que tout repartait en vrille, comme après 42.
Aujourd'hui, le père d'Estelle Mouzin a surtout déclaré qu'il souhaiterait faire « bouger les lignes ». J'ai beaucoup écouté et discuté cet après midi, puis je suis rentré congelé. Demain, j'irais peut être me promener à Orly.
Ce 19 janvier, nous reverrons donc encore le père d'Estelle Mouzin, sur TF1, c'est ce que je lis sur Télé-Loisir. Dans la rubrique Divertissements, on peut également voir ou revoir Rachida Dati piégée devant la caméra de Karl Zéro. Comme d'autres, Eric Mouzin mène un combat un peu plus large. Cet après midi, à Guermantes, au cours de l'assemblée générale, tout en félicitant un proche ou un membre de son association qui avait questionné la Ministre de la justice, Eric Mouzin a affirmé qu'il n'a toujours pas d'informations statistiques concernant les mineurs disparus en France.
Ces temps ci, j'ai de très nombreux visiteurs dans mon blog. Je m'intéresse un peu à ces photos récemment parues dans la revue Entrevue et au dénouement de cette ultime affaire qui concerne une Miss et Mme de Fontenay. D'après les stats, j'ai le sentiment que ces visiteurs recherchent surtout la miss nue, ce serait assez conforme à ce que j'ai vu dans le Canard du 6 courant. Dans un Parisien récent, l'auteur de Où on va papa ?, Jean-Louis Fournier, disait se méfier de cette société, semblant considérer qu'il y avait bien trop de voyeurs. Il affirmait qu'il ne publierait jamais la photo de ses enfants.
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Disparitions : Un mag sur les personnes disparues
Extraits de source Télé-Loisir, mardi 29 décembre 2009 à 11h00
Emission phare de TF1 dans les années 90, Perdu de vue va en quelque sorte renaître de ses cendres... Pour son premier numéro, proposé le mardi 19 janvier à 23h15, le magazine animé par Magali Lunel (Enquêtes et révélations) mettra l'accent sur les disparitions d'enfants. "A travers le récit de trois affaires, enquêtes, témoignages et décryptages vous permettront de mieux comprendre l'enjeu de cette grande cause nationale : 48.000 enfants sont portés disparus en France chaque année," explique TF1. Pour être plus précis, Disparitions abordera dans un premier temps l'affaire Enis Kokakurt, petit garçon enlevé en août 2007 par le pédophile multirécidiviste Francis Evrard. Le magazine s'intéressera ensuite à l'affaire Estelle Mouzin, petite fille dont les parents n'ont plus de nouvelles depuis janvier 2003. "Enquêteurs et famille jouent peut-être leur dernière carte avec ce reportage grâce au portrait vieilli d'Estelle qui sera diffusé pour la première fois", avance la chaîne. Enfin, dernier thème abordé par Disparitions ce mardi 19 janvier : l'enlèvement parental.
Marche silencieuse pour Estelle Mouzin
AFP, 09/01/2010 | Mise à jour : 20:06, extrait
Près de 120 personnes ont participé cet après-midi à Guermantes (Seine-et-Marne) à une marche silencieuse, sept ans jour pour jour après la disparition d'Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans, le 9 janvier 2003. Le cortège - proches de la famille et membres de l'association "Estelle" - a quitté la place du Temps-Perdu pour rejoindre la place où a été planté en 2005 un arbre en mémoire de la fillette, à quelques dizaines de mètres du lieu de sa disparition. "Jamais je ne pensais que je serais encore là sept ans après", a déclaré le père d'Estelle, Eric Mouzin, déplorant l'absence d'avancées concrètes dans l'enquête pour retrouver son enfant : "Tout ça est un peu lourd à gérer et c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer, mais le combat continue et l'énergie est toujours là".
Le 9 janvier 2010, à Guermantes
RTL info | 09 janv. 2010 | Màj 12h57
Eric Mouzin : "Il n'y pas de nouveau dans l'enquête pour retrouver Estelle"
Depuis 7 ans, Eric Mouzin ne cesse de se battre pour que sa fille Estelle soit retrouvée. Elle a disparu en rentant de l'école le 9 janvier 2003 en Seine-et-Marne. Eric Mouzin était l'invité de RTL.
Harry Roselmack | 09 janv. 2010, un son... Il y a sept ans, Estelle Mouzin disparaissait en Seine-et-Marne. Depuis, l'enquête piétine. Son père continue de se battre, il était l'invité de RTL.
Quel Monde...
C'est dingue, si le parquet de Paris avait décidé de me poursuivre, notre chantre ou le chef de l'Etat français aurait pu se constituer partie civile, réclamer une quelconque « réparation symbolique » ? Notre chantre aurait-il pu se plaindre d'avoir reçu d'abord une carte de visite avec une clef USB, un son, puis d'avoir reçu aussi des suppositoires pour son cabinet ?
Ce 21 novembre 2009, la police m'avait bien fait sentir qu'il y avait eu toute une débauche de moyens pour m'interpeller, aux abords du barreau, sur l'île de la Cité, puis que ma banderole allait faire l'objet d'une procédure de « destruction administrative ». Ont encore suivis une garde à vue, une balade à l'Hôtel Dieu puis une convocation, dans l'entresol du Palais, juste pour une très sobre « admonestation ». Dans un Entrevue récent, cette revue spéciale Miss Paris 2009, j'ai pu avoir un aperçu des coûts de déplacements de nos forces de l'ordre, ils ne sont pas vraiment « symboliques ». L'indemnisation des services d'ordre constituerait même « un pactole » pour l'Etat. Mais je crois que ce n'est pas trop grave ; comme je l'écrivais il y a quelques temps, la République a les reins solides et des étouffoirs assez endurcis.
Ce soir, en rentrant de Guermante, je m'étais éternisé dans un point presse des Halles, pour m'y réchauffer. Un fonctionnaire de la RATP m'y a bousculé, ça m'a fait sourire. Puis on m'a prié de sortir car le point presse fermait ; dehors, j'ai constaté qu'il y avait trois groupes : deux de fonctionnaires de la RATP ainsi qu'un groupe de policiers qui retenait « deux jeunes pas vraiment de chez nous ». Il m'aurait donc suffit de tirer la langue. Mais je pense que le parquet « délocaliserait » immédiatement, à son tour, dans un quelconque tribunal d'instance de la Cité ; ça ne m'intéresse pas.
D'après le Monde du week-end, récemment, des juges de Nanterre et de Versailles auraient apporté un certain « soin » lors de la rédaction de deux décisions ; ces juridictions se sont prononcées sur « l'épineuse question » de la recevabilité de de la constitution de partie civile du chef de l'Etat. Il y a peu, je suggérais moi même à la chambre des créatures inférieures de Versailles d'être un peu moins « brouillon », de me lire, puis de motiver « vraiment mieux » ; elle doit rendre un délibéré ce 15 janvier prochain, j'ai maintenant assez hâte d'en prendre connaissance.
Le Monde du 10/11 janvier 2010, « pourquoi la météo s'affole »
Julien Dray, l’autre affaire
D'après les Bruits du Net du jour, sur France-Info, on lit ou on entend encore et encore parler de Mediapart et de Julien Dray. Je me demande où est le problème, quoi de plus naturel dans un Etat prétendu de droit que de ne plus avoir accès à un quelconque vrai juge, en public? De toute façon, ce dernier ne sert plus qu'à punir, à noircir, à enquiquiner où à débouter, à valider ce que dicte ou suppute le procureur, dans un entresol ou dans une chambre du conseil, quoi qu'il raconte? Même lorsqu'une de leurs décision s'avère finalement favorable, elle n'est plus réemployable, voire tout simplement inapplicable ou inappliquée. Autant donc ne plus rencontrer les juges, ce n'est qu'une perte de temps et de ressources.
Quant aux journaux, lorsque sa justice est saisie, bien empêtrée ou ennuyée, n'en parlons même pas, ils sont aussi inaccessibles. Dray et Plenel me font marrer. Le rappel à la loi « ne signifie pas l'absence totale d'infractions », c'est assez sûr ; mais évidemment, dans ce pays, rien n'est vraiment avéré tant qu'un juge n'a pas apposé son cachet
Aujourd'hui, j'ai encore pris des feuilles pour des gros titres et quelques articles, mais je les ai oubliées dans la voiture. C'est sans grande importance. J'attends plutôt les prochains Canards et peut être encore un ou deux tabloïdes.
Julien Dray, l’autre affaire
Edition : Les invités de Mediapart
28 Juin 2009, sur Mediapart, extrait
Il n’y aurait rien d’absurde à confier l’enquête au procureur s’il était indépendant avec un juge garant de l’impartialité de l’enquête. Mais dans l’affaire Dray, pardonnez moi c’est la totale, nous avons un procureur courroie de transmission du ministre et pas de juge du tout. C’est formidable le progrès. Les internautes doivent savoir que la Cour européenne des droits de l’homme a livré une appréciation sévère de l’organisation du parquet français qui ne serait ni vraiment indépendant ni complètement impartial, et certainement pas une autorité judiciaire, en raison de la subordination hiérarchique de ses membres à l’exécutif. Julien Dray est donc entre les mains du pouvoir politique. J’exagère ? Allons donc, ce dossier ne serait il pas signalé comme on dit dans le jargon des cabinets de la Chancellerie ? Et la Chancellerie, chacun le sait, comme les trois petits singes ne voit rien, ne dit rien n’entend rien. Elle chuchote.
Actualités NouvelObs < Médias < Médias & pouvoirs
Edwy Plenel réplique à Julien Dray
NOUVELOBS.COM | 10.01.2010 | 12:04, extraits
"L'excessive contre-attaque de Julien Dray témoigne d'une méconnaissance profonde de ce qu'est le journalisme professionnel et de son nécessaire rôle en démocratie", déclare le président de Mediapart. [...] Samedi, lors de l'émission Parlons Net de France Info/ Rue89/ L'Express, Julien Dray avait déclaré: "Mediapart, c'est une campagne permanente, j'ai droit à un article tous les jours, sur n'importe quoi". Le député socialiste ajoute : "Ils ont même essayé de faire une analyse du document du procureur, ce qui va donner lieu à quelques poursuites encore, parce qu'ils ont continué, donc moi je vais continuer." [...] Edwy Plenel note cependant qu'"aucune nouvelle plainte n'a, à ce jour, été déposée contre Mediapart". Et de défendre sa rédaction : "Notre traitement fut à mille lieues de l'acharnement fantasmé par Julien Dray dans son propos", écrit-il. "Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, les journalistes concernés, n'ont rien à voir avec les vieux fantômes et vieilles querelles invoqués par Julien Dray. Ils enquêtent et informent, tout simplement." Et de poursuivre: "Nous avons régulièrement (mais en vain) proposé à Julien Dray de s'expliquer, des courriels témoignant de nos demandes de contact." Edwy Plenel rappelle également que le "rappel à la loi" prononcé à l'encontre de Julien Dray "ne signifie pas l'absence totale d'infractions, sinon le parquet aurait simplement classé sans suite".
Justice / Que fait le juge d'instruction ?
Jean-Amédée Lathoud : « Pas d’instructions »
Edition du mercredi 15 mars 2006, La Voix du Nord, extrait
Et des autres, il parle ensuite avec des élans émus, comme « d’hommes et de femmes honnêtes, équilibrés, travailleurs... » Des professionnels qui ont travaillé « en leur âme et conscience », des magistrats qui « croyaient en leur dossier ». Mais il est catégorique, « cette affaire d’Outreau a été catastrophique ». Et il faut bien en trouver les raisons. Alors, pour expliquer, par exemple, les décisions à répétition de la chambre de l’instruction, qui est allée jusqu’à refuser plus de cent demandes de mise en liberté de Dominique Wiel, par exemple, M. Lathoud sort un rapport datant de 2005, de « la commission de suivi de la détention provisoire ». Habitudes. Et il y trouve « le concept de mithridatisation des affaires », qui explique que « la répétition des demandes identiques ne favorise pas les analyses ». En un peu plus clair, il finit par dire que les juges et les procureurs auraient laissé échapper des choses « par habitude, voire par lassitude » d’entendre toujours les mêmes demandes.
« La meute » ?
Le lynchage de précaution, c'était l'idée de Philippe Bilger. Un lynchage, c'est ce qui arrive maintenant à cette furie de mère ; c'est une sorte de rituel dans ce pays, personne ne va s'en émouvoir. Valse avec les loups, c'était mon idée.
Yann Moix défend Roman Polanski
Le Figaro, 12/01/2010 | Mise à jour : 08:31
L’écrivain publiera en mars, chez Grasset, un livre de quatre-vingts pages où il prend la défense du cinéaste Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans. Son titre - provisoire - annonce la tonalité de l’ouvrage : La Meute.
Je me doutais qu'un pamphlet de moins de cent pages pouvait suffire à dépeindre une situation. Pauv' Romain. La meute, c'est une association, un « réseau international féministe engagé contre la publicité sexiste ».
Je viens de téléphoner à Necker, enfants malades, où j'ai demandé à être mis en relation avec un service presse ou communication, pour discuter du cas de cet enfant défenestré il y a quelques jours, à Orly. Necker m'a rapidement renvoyé vers les parents et vers le parquet des mineurs de Créteil. J'ai maintenant le numéro de fax de ce dernier, le magistrat de service n'était pas disponible. Dans 10 jours, je retourne à Orly, pour des lectures ; ce n'est pas très loin de Bagneux.
J'envoie un fax, au parquet des mineurs de Créteil
Je pense pouvoir l'expédier demain matin.
Madame, Monsieur,
Suite à une brève conversation avec un interlocuteur de votre parquet des mineurs, ce 12 janvier, j’ai été invité à vous faire parvenir un fax. J’étudie depuis plusieurs années déjà le dispositif français de la protection de l’enfance contre lequel je me défends moi-même, dans le cadre d’une affaire privée. Ces derniers jours, un fait divers rapporté par le Parisien a retenu mon attention, ce que j’exposais à votre parquet.
« Promotion Outreau », un Canard pour rien
Le Canard du jour me déçoit, d'habitude ses plumes font plus d'efforts ? Mais par le passé, j'ai déjà été déçu par d'autres feuilles également. Pour le moment, je ne m'étais pas aventuré non plus à commenter la récente « promotion » du procureur général de Versailles à la tête de la pénitentiaire, j'en ai juste pris bonne note.
Publié le 06/01/2010 à 13:18 - Modifié le 06/01/2010 à 17:22 Le Point.fr, extrait
ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE
Une tête tombe au ministère de la Justice
Si Claude d'Harcourt apparaît aujourd'hui comme le lampiste, il n'en demeure pas moins que c'est, dès octobre, que Michèle Alliot-Marie avait fait part de ses intentions de changer de directeur à la tête de l'administration pénitentiaire.
Depuis quelques temps, je me dis que je devrais cesser d'empiler des journaux, des quotidiens, des hebdos, des mensuels et des hors séries, ça encombre, et qu'il faudrait plutôt que je m'abonne, mais à quoi ? Actuellement, mes préférences vont au Canard et au Nouveau Détective. Le premier semble être une bonne sonde de nos hautes sphères, une entrée en matière. Quant au second, lorsqu'on survole le cas Clos, on peut raisonnablement se dire qu'il vaut assez un Monde bien consensuel ou même d'autres feuilles plus teigneuses. Cette histoire, à Gouvieux, me fait beaucoup penser à ce cas des Chedru ; c'est dramatique, c'est affreux... ah, quelle Dass - oui, je sais, il faut parler de l'ASE, avec deux D. Je trouve que le Nouveau Détective illustre aussi assez bien ce pour quoi la France et ses médias peuvent se passionner. Ces deux hebdos, en plus de reportages comme ceux des guignols ou de Guillon, ça ma paraitrait pas mal.
Je souhaitais aussi acquérir à l'occasion une sorte de bible, un bon guide de la protection judiciaire de l'enfant dont on m'avait dit beaucoup de bien. J'avais le temps, il ne m'était plus utile, j'étais parti combattre sur d'autres territoires pour mieux progresser ; je n'en recherchais pas la dernière édition, j'attendais plutôt un ouvrage de seconde main, moins onéreux, qui pouvait amplement suffire pour mes travaux. En effet, pour me permettre un jour de mieux restituer ce que j'ai encore à décrire, il me fallait une bible de tout début 2003. Sur le ouèb, l'annonce était assez claire : « excellent état général... réservé à la consultation sur place, très peu servi ». En effet, personne ne semble s'être déchiré l'ouvrage, ce qui m'est parvenu aujourd'hui même est comme neuf. Je note que cet ouvrage de Michel Huyette, pourtant paru en février 2003, n'a été reçu qu'en juillet de cette même année... période à laquelle mes relations avec l'ASE ainsi qu'avec le juge Anne Valentini étaient déjà très tendues. A l'époque, cette même Dass refusait déjà de me lire. Par le passé, vers 2003, Michel Huyette avait un site Internet très bien conçu, très accessible, même à des débutants.
Aujourd'hui, alors que je regardais d'un peu plus près des machins en panne, on m'a proposé un truc cassé en plus. J'ai décarcassé le truc et j'ai démonté d'avantage l'autre, ça s'adapte et ça fait un 19" assez plat qui fonctionne plutôt bien.
Sciences Humaines vient de m'écrire, me proposant d'acheter un livre de Jean-François Dortier : « Nouveauté : Les Humains, mode d'emploi »... « Sociologie, économie, psychologie, neurosciences, anthropologie, philosophie ont contribué à renouvelé en profondeur nos savoirs sur l'être humain, son esprit et ses comportements. » ... « les humains apparaissent sous un nouveau visage, contrasté et passionnant. » Ah bon ?
Le Canard et le Nouveau Détective du jour... « Une équipe qui gagne »
Le guide de la protection de l'enfant, l'édition de février 2003, comme neuve
Cadre juridique, Pratiques éducatives, Enjeux pour les familles
Le guide de la protection de l'enfant, page 279... ou « un autre aspect de la question »
Les dés devraient être jetés
Ce matin, la chambre des créatures inférieures devrait rendre son délibéré. Mais je ne vais pas à Versailles, j'ai maintenant perdu bien assez de temps à ces jeux du cirque à huis clos. Je reverrais peut-être ces magistrats là d'ici quelques 8 à 12 mois, la quille, ce n'est que dans deux ans ; en effet, en juillet prochain, le juge pour enfant de Nanterre devra encore rendre une décision. Je crois que le corbeau de cette histoire profitera encore longtemps de cette situation imposée par les autorités françaises. Je vais tranquillement attendre que cet ultime arrêt de Versailles me parvienne par la Poste.
De source www.wochenspiegelonline.de