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Deux tweets « cachés » ? #FreeSpeech sur Twitter, c'est du passé ?
D'un Canard enchainé de 2012, par là |
Je continue d'étudier le shadow banning, sur Twitter, un réseau social qui me semble maintenant être très différent de ce qu'il était par le passé. Lorsqu'on y publiait un tweet qui ne plaisait pas à d'autres, il pouvait être « signalé », voire le compte pouvait être « signalé » puis « suspendu » ; tout le monde connait bien ces principes, qui ont souvent aussi été utilisé par des militants ou par des taquins, pour dégager des twittos et leurs productions.
Après suspension et lors du rétablissement du compte, on pouvait être prié de supprimer des tweets, ou l'on pouvait encore aller constater qu'il en manquait. Au passage, on pouvait parfois également constater quelques blocages supplémentaires, par des tiers, notamment parmi ceux avec lesquels on venait d'échanger directement ou simplement via hashtags et mots clefs. Au fil du temps, même s'il n'y avait pas de réactions particulières de la modération puis suspension de comptes, les blocages intempestifs ou non, parfois des blocages idéologiques, ces phénomènes était très susceptible de constituer des bulles ou filtres de réalités, sur Twitter...
Voici comment fonctionne l'algorithme de Twitter
Will Oremus — Traduit par Antoine Bourguilleau
10 mars 2017 à 11h09 — mis à jour le 18 juillet 2018 à 18h00, chez Slate, extrait :
« ... ceux qui cherchaient la vérité sur Twitter pouvaient encore la trouver. Mais pour bien d'autres, Twitter est devenu une machine à mentir -un lieu où les mensonges et les fausses nouvelles ont fleuri au sein de sous-communautés idéologiques isolées qui semblent habiter dans des réalités alternatives. »
Le shadow banning de comptes dans leur intégralité (sans jamais la moindre notification de la part de Twitter) est très concret et concerne bien plus qu'une petite poignée de twittos. shadowban.eu peut donc renseigner, une fenêtre de navigation privée également, pour y déceler des tweets manquants, ceux d'autres comme ses propres tweets. On peut y déceler des « QFD ban », des « thread ban » également, et beaucoup plus facilement et rapidement des « search ban ». Via les hashtags #ShadowBanned ou #ShadowBanning on peut vite repérer des comptes bannis (sauf si depuis, la censure a été levée ; parfois des twittos semblait s'y être trompés sur des états de comptes...). J'avais en tous cas très aisément pu repérer des comptes affectés par cette nouvelle forme de censure sournoise en utilisant le mot clefs @DisinfoEU, juste en suivant des sujets et des discussions souvent essentiellement d'ordre politique.
Company
Setting the record straight on shadow banning
By Vijaya Gadde and Kayvon Beykpour
Thursday, 26 July 2018, Twitter, le blog officiel, extrait, dont une petite phrase nuancée surlignée ici :
People are asking us if we shadow ban. We do not. But let’s start with, “what is shadow banning?”
The best definition we found is this: deliberately making someone’s content undiscoverable to everyone except the person who posted it, unbeknownst to the original poster.
We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology.
Par contre, trouver des tweets uniques qui auraient été « cachés » sournoisement, c'est un peu plus compliqué. J'ai moi même envoyé plus de 81 000 tweets depuis 2009 et je n'envisage pas d'aller vérifier parmi ceux-ci lesquels pourraient aujourd'hui être « cachés ». J'ai par contre trouvé deux de mes tweets récents qui n'apparaissent plus dans une fenêtre privée (un search, sans être authentifié sur Twitter). Ces deux tweets devraient toujours être retrouvables facilement par ceux qui me follow. Par contre, ceux qui ne me followent pas ne les retrouveront pas avec la recherche de Twitter, ceux-là devront connaitre leur URL ou le lien direct des tweets pour aller les lire. Trouver des tweets d'autres qui auraient été « cachés » ? Il faudrait fouiller un compte quelconque aux tweets bien piquants, vérifier parmi ceux-ci lesquels ont totalement disparus de résultats de recherche ; potentiellement un travail de quelques heures mais si mes divers constats sont bons, la pêche aux tweets censurés ou « shadowed » devrait être fructueuse.
Depuis mon interface (https://twitter.com/) et mon compte Twitter habituels, avec les mots clefs @bkant #DMCATakeDown, je retrouve immédiatement deux de mes tweets que j'ai envoyé vers les 17 et 18 août 2018 (01:14 - 18 août 2018 et 19:58 - 18 août 2018, heure de Paris). Dans une fenêtre privée et sans y être authentifié, comme déjà exposé plus haut, je ne les retrouve pas depuis un long moment, même si mon dernier « search ban » a bien été levé. J'ai fait chercher un inconnu, sur Twitter, il ne les a manifestement pas retrouvé non plus, il ne remarquait que trois autres tweets que j'avais posté plus tard, vers le 21 août, sur le même sujet ainsi que cette fois, sur « l'effet tweet ban » également. Est-ce temporaire ou définitif ? N'étant pas dans les confidences de Twitter, et comme @TwitterParis ne me répond jamais à rien, je ne saurais pas avant un moment si ces deux tweets réapparaitront un jour pour tous ou s'ils resteront ainsi marqués « shadowed » pour toujours.
Ces deux de mes tweets actuellement « cachés » ne sont pas anodins. Ils sont bien en rapport avec #DMCA ou une sorte de tentative de faire censurer sans débats #DMCATakeDown l'un de mes billets de blog sur Yael Mellul de juillet 2015. Le sujet #DMCATakeDown je connais assez bien déjà, je l'avais approfondi en 2016. Une requête de type DMCA à moins qu'une banale mais tout à fait confuse « demande de suppression » auprès d'un moteur de recherche ; « Defamation Complaint to Google » ; mais une requête #DroitOubli #CachezMoiCa qui n'aura manifestement pas été suivie d'effet pour ce qui concerne mon billet de blog d'alors. Le contenu de ces tweets ou plutôt de cette requête que j'ai repérée sur Lumen database est diffamatoire, à mon encontre. En Les tweetant, j'espérais qu'il allait me parvenir quelques explications de la part de cette militante féministe « omise du barreau », sinon de ces sphères là, pas mal de féministes, mais d'autres courants également ; mais mes envois ou ces deux tweets ont donc simplement été « cachés », censurés par les algorithmes ou par la team Twitter. #FreeSpeech sur Twitter, ou les débats, les échanges et les opportunités de lectures que nous avions pu y connaitre, c'est du passé...
En tous cas, dans mon billet de blog de juillet 2015, je n'avais pas écrit de conneries au sujet de Yael Mellul ou de ce qu'elle avait traversé ; je m'étais même bien abstenu d'y ajouter qu'elle aurait alors été radiée du barreau. J'avais juste bien perçu et noté qu'elle avait eu à éprouver quelques sérieuses difficultés et qu'elle avait alors posé sa robe. Ce qui a d'ailleurs été confirmé récemment, dans une interview ou présentation de la militante, par l'Express :
La femme qui voulait faire tomber Cantat
Par Benoist Fechner et Claire Hache,
publié le 26/06/2018 à 17:30, mis à jour à 19:46, l'Express, extrait
"Trouver du recul sur sa cause pour n'y puiser qu'un mieux-être" aura pris du temps et lui aura sans doute coûté sa carrière. Omise du barreau de Paris à sa demande, en février 2015, après vingt ans d'exercice, Yael Mellul confie un "burn-out", une "descente aux enfers" dans laquelle les difficultés personnelles et les coups reçus dans le débat public s'entremêlent. Elle suit depuis une psychanalyse.
#DMCATAkeDown #Shadowban @TwitterParis Ta baleine se porte pas très bien? pic.twitter.com/DGoqljFv0A
— Bruno Kant (@bkant) 21 août 2018
Bertrand Cantat et Yael Mellul, ça chauffe https://t.co/uMv0DZdids#DMCATakeDown @YaelMellul si vous avez un commentaire à formuler, dites le pic.twitter.com/pgSFswkW5w
— Bruno Kant (@bkant) 17 août 2018
Bertrand Cantat et Yael Mellul, ça chauffe
Le premier a porté plainte contre la seconde, cette « omise du barreau ». Ont suivi des threads croustillants :
Et il en est de même de votre action qui n’a pas encore été définitivement qualifiée de ridicule pour choisir un terme mesuré
— François De Castro (@CastroFrancois) 9 août 2018
Par ailleurs, je me demande ce qui s'est passé encore. Il y a un petit moment, sur Lumen database, j'ai remarqué que quelqu'un semble avoir demandé la « suppression » ou la censure d'un article de mon blog ; auprès de Google, sinon auprès d'un organisme de type #DMCATakeDown où on s'arrange avec une carte bleue. Si quelqu'un avait souhaité censurer ou cacher mon billet Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?, il ne s'y serait peut-être pas pris autrement :
#Cantat contre Mellul, et inversement, ça va prendre des années encore. En attentant, est-ce que @yaelmellul et ces sphères peuvent expliquer ce qu'est ceci? pic.twitter.com/Sd9tqa0tA1
— Bruno Kant (@bkant) 5 août 2018
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Passionnant, ce moteur, et ce qui s'en dit
C'est vraiment plus passionnant que les difficultés de l'INPI et les soucis de l'AFNOR. D'après tout le monde, dont Wikipedia (le monde tel qu'il est connu), dont des experts en horlogerie et en électro-mécanique aussi, ce moteur de type Lavet ne pourrait tourner que dans un seul sens. En raison de la dissymétrie de son stator. C'est ce qui semble être raconté depuis 1936, chez Dunod et probablement entre les professeurs de l'ENSEM de Vandoeuvre-Lès-Nancy également. L'ouvrage des professeurs de l'ENSEM (Ecole Nationale Superieure d'Electricité et de Mécanique) paru chez Dunod en février 2017, je le découvre, son contenu repéré via Google books me parait être assez explicite.
J'ai très probablement perdu 30€ avec ces bricolages de janvier, par l'INPI. Un peu plus que 30€, avec l'achat de mécanismes de pendules pour des tests, tout ça, puis ma seconde e-Soleau. Il doit s'agir du prix à payer pour troller des professeurs dont un émérite de l'ENSEM, et même des maîtres d'ailleurs, vu les contributeurs de l'ouvrage
https://t.co/9cMBgEnRCV @ENSEM_UL On dirait que ce bouquin a été rédigé par quatre de vos professeurs, dont un émérite. Elle est toujours d'actualité, cette page? @Dunod Une nouvelle édition va paraitre bientôt? pic.twitter.com/hdpNrmOSLb
— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018
Resterait à savoir maintenant qui raconte n'importe quoi, entre @Dunod #Wikipedia et @espacenet https://t.co/UwGq3cAsB1
— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018
#Wikipedia nous raconte la même chose dans sa version anglaise: "Like other single-phase motors, the Lavet motor is only able to turn in one direction, which depends on the geometry of its stator." https://t.co/PQcklVng0H
Cependant... pic.twitter.com/lw1tBHKdkF— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018
Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Je pense que pour moi, ce sujet est clos. J'ai répondu à l'AFNOR, où j'avais écrit, en leurs suggérant de se débrouiller avec l'INPI, c'est à la suite. Va y avoir du boulot pour l'audit #ISO9001 à suivre et sa préparation. Et perdre davantage de temps avec cela ne m'intéresse pas. Pourvu qu'on ne m'en reparle plus.
J'ai bien inventé quelque chose, tout début janvier, en tous cas réalisé quelque chose qui n'existait manifestement pas, selon des recherches déjà bien approfondies, sur Internet. J'ai donc tenté de déposer une première e-Soleau, le 7. Puis en cherchant encore (des recherches d'antériorité), je me suis aperçu que je contrefaisais un brevet Chinois, décroché en 2016 par Fujian Wide Plus Precision Instruments Co., Ltd (http://en.wideplus.com/) :
https://patents.google.com/patent/CN105334717B/en
https://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/biblio?CC=CN&NR=105334717B&KC=B&FT=D#
Puis le 12 janvier, j'ai déposé une seconde e-Soleau, décrivant des méthodes qui contournent ce même brevet Chinois. Les deux e-Soleau décrivaient mes progressions, des méthodes et des prototypes fonctionnels. Sauf que ça a été un peu foiré par l'INPI, qui n'a trouvé et enregistré ma première e-Soleau que bien après ma seconde e-Soleau du 12.
Sinon, le moteur pas à pas inventé par Marius Lavet en 1936 et réputé depuis n'être qu'unidirectionnel peut-il tourner dans les deux sens ? La réponse est oui, deux ou trois types de signaux peuvent être utilisés pour faire fonctionner une montre banale assez bien à l'envers, comme dans le sens horaire, en mode pas à pas, ou pour piloter un moteur de type Lavet d'horlogerie en mode bidirectionnel. Sans modification mécanique, tic tac, les aiguilles d'une montre avancent, tic tac, le même moteur et les aiguilles tournent à l'envers, pour des applications particulières.
-------- Courriel original --------
Objet: Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Date: 2018-03-18 15:46
De: Bruno Kant <bkant@cloppy.net>
À: reclamationcertification <reclamationcertification@afnor.org>
Répondre à: bkant@cloppy.net
Bonjour,
Votre message et demande me sont bien parvenus. Mais j'ai déjà perdu bien assez de temps avec le site Internet, les services et la hotline de l'INPI, je n'en ai pas davantage à consacrer gracieusement à ces sujets.
Mais l'INPI devrait pouvoir vous retrouver l'intégralité des mails échangés avec leurs divers services et personnels, notamment le dernier que je leurs envoyais le 4 février 2018 à 19h18, avec leur référence n° 3204737. Sinon, tant pis, et ce sera un sujet à prendre en compte également lors du prochain audit de l'INPI.
Cordiales salutations,
Bruno KANT
Le 2018-03-06 11:56, reclamationcertification a écrit :
> Monsieur Kant,
>
> Nous accusons bonne réception de votre courriel en date du 1er février
> nous relatant votre différend avec l'INPI. Nous vous prions de nous
> excuser pour le délai de reponse.
>
> Nous vous remercions de la confiance que vous nous accordez et soyez
> assuré qu’AFNOR Certification réserve sa meilleure écoute autant aux
> entreprises certifiées qu’à leurs clients. En effet, nous portons une
> attention particulière aux plaintes que peuvent formuler les clients
> des entreprises certifiées car il s’agit de la crédibilité de notre
> certificat. Aussi, nous transmettons votre réclamation à l'INPI, afin
> qu’ils y réagissent selon leurs engagements ISO 9001. Elle sera,
> naturellement, prise en compte lors de leur prochain audit et fera
> l’objet d’un examen particulier par notre auditeur. Si vous souhaitez
> être informé des constatations de l’audit en ce qui concerne le
> processus de traitement des réclamations dans l’entreprise, nous vous
> remercions de nous le faire savoir.
> Pouvez-vous nous transmettre les echanges que vous avez eu avec l'INPI
> ? Nous les transmettrons à l'auditeur afin qu'il ait un dossier
> complet.
>
> Lors de cet audit notre auditeur vérifiera la bonne application des
> exigences de l’ISO 9001. Ces exigences imposent à l’entreprise de
> prendre les mesures correctives utiles afin que ces défauts ne se
> reproduisent pas. Les défaillances éventuelles qui nous sont signalées
> sont ainsi comparées aux actions de progrès engagées par l’entreprise.
Un bug ou des bouchons
Il doit y avoir un bug, un gros, ou des bouchons dans des tuyaux. Depuis l'an passé, je n'ai plus aucune nouvelle de personne. Ni de l'IGPN, ni des #avocats de Paris, ni de personne d'autre d'ailleurs, malgré mes relances et tentatives.
Bientôt un an. @MagDecideurs #avocats @BasileAder Il a un gros bug, mon Google? pic.twitter.com/L6DJHx8wW6
— Bruno Kant (@bkant) 15 juillet 2017
« Droit de suite »
J'ajoute ce billet « Droit de suite » sans qu'on ne m'ait rien demandé. On ne me parle quasi jamais.
#Fillon ou ce marin qui essuie une tempête inédite, qu'il espère très passagère, m'amuse évidemment, comme tout le monde. « Droit de suite », ai-je lu dans un entrefilet, peut-être en faveur de notre Batman national... On en retiendra que tweeter #cacagate très fatigué, à pas d'heures ou à 13h43, pourrait valoir l’indulgence de la cour d'appel de Versailles.
Oo #avocats les #journaux du pays #presse juste un bref "droit de suite" https://t.co/Yf6TpQAP3K pic.twitter.com/WFylDaaJi3
— Bruno Kant (@bkant) 1 février 2017
Ajout du 7 février, tard... « Droit de suite », dira-t-on. Selon Valeurs Actuelles et ce qui s'apparente à une tribune en faveur de l'IPJ (j’omets ce lien, pour faire un peu plaisir), Eolas se serait pourvu en cassation ; patience ; « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy, Justice. D'après François Fillon, qu'il faut croire malgré ses silences, ses excès ou ceux de son camp, leurs approximations puis des excuses publiques, le Canard ne ferait que nous mentir... « Tout est légal ». Si ce journal satirique disait si grotesque, faux ou mensonger, le candidat investit par les Républicains n'aurait pas à multiplier gesticulations, répliques et déclarations pour se maintenir à flots ? Restent attendus : les éclaircissements de Pénélope, littéraire et avocate, en personne, les plaintes de François contre tous ces médias qui « calomnient », l'opinion du PNF, qui serait incompétent, selon les avocats du couple. « Opération reconquête » alors qu'il s'est « sauvé », « c’était inespéré », les bruits seraient enfin étouffés : #Fillon « est arrivé à #Troyes (Aube) sans dire un mot et a pris soin de ne pas rencontrer les #habitants, restés derrière les grilles »... « #Fillon pronostic vital réservé », risquaient Coignard et le Point.
Ajout du 8. Me Bernard Ripert est à nouveau libre d'exercer. En juin 2016, nous pouvions lire un très bref « ouch » : la cour d'appel de Grenoble le condamnait à 3 ans de d'interdiction, dont 2 fermes. Selon France 3 Alpes, « la Cour de cassation a jugé que l'appel du procureur général de Grenoble contre sa relaxe n'avait pas été régulièrement déposé. »
Ajout du 8 au soir... « Affaire #Fillon : les zones d'ombre de la procédure judiciaire [sont à l'étude] », voir challenges.fr. « Les neuf failles de la défense de François Fillon », c'est chez les Décodeurs du Monde... Pour cinq phrases de #Fillon en personne qui le massacrent lui-même, lire Libé. Pour le reste, ou nombre de petites phrases du passé comme du moment, et qui font depuis peu bien rire ou grincer également, lire @FrancoisFillon. « Affaire Fillon. L'`' ex-collègue'' de Penelope Fillon gagnait 607 € » peut être lu chez Ouest-France. « `'Le Postillon” écope d'une amende avec sursis », à Grenoble encore : 1500 euros de dommages et intérêts en appel, « sans nous couler, ça nous plombe le budget ». « Ethique et leadership, ce que l’affaire Fillon nous apprend » : Les Echos, rubrique idées/débats, rien que des vacheries encore ; « Le candidat à la présidentielle semble avoir oublié que les pratiques managériales d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui. Désormais, les règles que l'on impose aux autres s'appliquent aussi à soi-même. »
Ajout du 9. Les Echos nous apprend que deux enfants du couple Fillon ont été entendus pendant plus de 7 heures par le PNF. Je suppose qu'ils ont du passer tout ce temps à lancer « incompétents » aux enquêteurs, ainsi qu'à leurs rabâcher « séparation des pouvoirs ! » Les avocats du couple demandent maintenant au PNF de se dessaisir. Une opinion amusante à ces sujets : « François Fillon : la revendication de l'immunité », sur libertescheries.blogspot.fr... Après ceux qui ont pu paraitre dans un Figaro, on trouve encore quelques indices utiles dans un des blogs de Mediapart.
Du 10. Tandis qu'une certaine droite et des anonymes s'en prennent encore aux « merdias », Capital nous éclairait sur « la maison » des époux Fillon, une bâtisse et des dépendances susceptibles d'avoir engloutit une grosse somme. « Affaire Fillon : pourquoi les avocats s’en prennent au parquet national financier ? » « Comment s’explique la vigoureuse contre-attaque des avocats de François Fillon ? » Le Monde nous renseigne : « Si le PNF n’est pas compétent pour enquêter sur l’affaire, il est étrange que les Fillon aient demandé à être entendus `'rapidement'. Ils l’ont d’ailleurs été en présence de leurs avocats, qui n’ont ni souligné l’incompétence » [...] « Sans pouvoir agir sur la procédure en cours, les avocats agissent sur le terrain politique. `'On n’a jamais vu une situation comme celle-ci où un candidat investi par 4,4 millions d’électeurs dans le cadre de la primaire se retrouve à ce point suspendu à la décision d’un juge", ont-ils déclaré lors de la conférence de presse. Tout en admettant qu’ils n’avaient `'aucun pouvoir, aucun recours dans le cadre d’une enquête préliminaire'. `'C’est un geste désespéré, un rideau de fumée", estime un magistrat, faute d’avoir les moyens d’agir sur l’enquête, sauf par une mise en scène médiatique. » Ce 6 février, le PNF prévenait que : « L’enquête se déroule dans le strict respect de l’article 11 du code de procédure pénale, avec la célérité et la sérénité appropriées. » (...) « Il serait hasardeux de préjuger dès à présent de leur issue. » Ce 10 février, Europe 1 confirmait que le PNF « ne devrait pas prendre de décision avant d'avoir terminé ses investigations ».
Ce 10 au soir, après brefs rappels et courts développements, le « tract » ajoute une touche : « Dans cette dernière hypothèse », d'une « pause accordée en vertu d’une vieille tradition républicaine », « la magistrate acterait alors le fait qu’un classement sans suite est inenvisageable à terme. Une décision qui offrirait un peu d’air judiciaire au candidat Fillon. Mais ne manquerait pas de le plomber encore un peu plus politiquement. »
Les rumeurs de la nuit du 11 au 12 février sont reprises par le Parisien, alimentées par le JDD : « [EXCLUSIF #JDD] Le parquet national financier pourrait opter pour des poursuites contre les époux Fillon », lisait-on sur Twitter. Ce 12, Les Echos tweete et publie : « "Aucune décision n'est prise à ce stade de l'enquête" sur des soupçons d'emplois fictifs de l'épouse du candidat à la présidentielle François Fillon et "aucun calendrier n'est fixé à ce jour", a affirmé dimanche le parquet national financier, après les afirmations du Journal du dimanche. » « On ne s’attend à rien de particulier », lâche un des proches du candidat, selon 20 Minutes, « Pour nous, l’enquête du PNF est illégale ». La mise en examen ? « Le pire scénario ». « C’est le pire scénario, poursuit un de ses proches. On ne l’envisage clairement pas ! »
Du 13, tard. Selon Paris Match, François Fillon est indifférent aux « rumeurs parisiennes ». Le JDD confirme : « Quand on l'interroge, il hausse les épaules : "En trente-six ans, ce n'est pas la première fois que j'ai des opposants qui viennent manifester; ça ne m'impressionne pas." Derrière les barrières et le cordon de gendarmes, il déguste donc, imperturbable, citron et fruit de la passion et s'offre un bain de foule avec ses partisans sans un regard pour les manifestants. » François Fillon voit dans sa candidature « un train qui ne s'arrêtera pas », c'est à lire sur le Figaro ; « ... il s'estime victime d'"une injustice profonde" [...] Et pourquoi diable avoir attendu quinze jours pour mettre en cause la compétence du parquet national financier, s'il était vraiment convaincu que son auto-saisine constituait "une atteinte à la séparation des pouvoirs"? "Parce qu'on ne l'avait pas vu avant", lâche-t-il, en plaidant "une certaine naïveté". [...] Convaincu d'être la cible d'une opération politique, il n'imagine pas que les manifestations d'hostilité contre lui puissent être spontanées. "Vous me prenez pour un con ?, s'offusque-t-il. Bien sûr que c'est coordonné !" [...] "Le temps va faire son œuvre", François Fillon en est persuadé. Sa candidature est "un train qui ne s'arrêtera pas" et la victoire lui paraît toujours à sa portée. [...] François Fillon ne s'est pas laissé d'autre choix que de "tenir". Il a déjà prévu de faire "L'Émission politique" sur France 2, le 23 mars. Dans cinq semaines, autant dire une éternité. » D'après le Figaro encore, une « petite vingtaine » d'élus LR réclameront des explications à François Fillon ; « Beaucoup se montrent en effet inquiets des conséquences des affaires touchant François Fillon sur le résultat de la présidentielle et ne se sentent pas entendus par le candidat. [...] "Il faut que nous trouvions une solution politique à la hauteur des enjeux car nous pouvons très bien nous retrouver dans le cas de figure absolument incroyable où notre famille politique se retrouverait absente du second tour de la présidentielle et ce n'est pas acceptable." [...] Les conjurés ont donc préparé le message qu'ils ont l'intention d'adresser au candidat. Il prendra la forme d'une "déclaration" dont les organisateurs réservent la primeur à l'ancien premier ministre. » On perçoit là un peu plus que cris, bruits de sifflets et casseroles bien contenus par des barrières et les services du maintien de l'ordre.
Puis, ce 15... « Devant les députés LR, François Fillon a reconnu que la campagne était difficile mais a affirmé qu'il ne se retirerait pas. » « Fillon démine le début de fronde parlementaire », à lire sur le Figaro... François Fillon dénonce un « harcèlement parlementaire », nous rapporte France Info. C'est une première, un « complot » de cette envergure ?
Avec le Canard de demain, 15 février, nous apprendrons que « Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, [est] soupçonné de fraude fiscale » ; pour en savoir plus, lire le Monde... Il « fait l’objet d’une enquête préliminaire » ? « Thierry Solère, qui affirme avoir toujours déclaré ses revenus et être à jour de ses impôts, a annoncé son intention de porter plainte en diffamation contre l’hebdomadaire satirique », ajoute déjà LCI.
Du 17, très tard. François Fillon a encore changé d'avis. Après s'y être précipité pour lui répondre, il s'était donc ensuite mis en tête que le PNF est incompétent. Puis après avoir avoir affirmé qu'il se retirerait s'il était mis en examen (voire trop sérieusement mis en cause ?), après avoir demandé à ses plus proches d'attendre 15 jours et que le PNF lâche enfin ces affaires, Fillon a décidé qu'il s'en remettrait au suffrage à suivre plutôt qu'à la justice. « J'irai jusqu'à la victoire », lit-on sur le Figaro... François Fillon : « J'avais souhaité que la justice agisse vite dans cette période particulière qu'est la campagne présidentielle. Mais la justice n'a pas pris de décision. L'enquête se poursuit et l'horloge tourne. Plus on s'approche de la date de l'élection présidentielle, plus il serait scandaleux de priver la droite et le centre d'un candidat. Je m'en remets désormais au suffrage universel. Ma décision est claire: je suis candidat et j'irai jusqu'à la victoire. » Ce 16 février, le PNF nous informait que « les nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d'envisager, en l'état, un classement sans suite de la procédure. Les investigations vont se poursuivre... »
#Sécurité #Fillon #LR à #Tourcoing « Tout ça [NDLR : cages d'escalier, la drogue, etc, on comprend très bien] ne donne lieu à aucune sanction parce que c'est trop compliqué, donc je propose qu'ils soient sanctionnés par une contravention... on paye, on paye tout de suite... et on ne passe plus devant le tribunal ». La vidéo n'en dit pas plus, Fillon n'ajoutait pas si lui-même, Pénélope et ses enfants allaient prochainement payer pour tout simplifier enfin.
Du 19, tard, #Rediff rapporté par le Figaro : « Ne nous laissons pas intimider ni par les attaques ni par les quelques manifestants qui voudraient nous empêcher de parler. Ils font du bruit ? Nous, nous défendons un projet pour la France et, en démocratie, c'est le suffrage universel qui décide, et lui seul », explique l'ancien premier ministre
Du 21, vite vu sur le Monde : « François Fillon veut tourner la page de l’affaire Penelope »
Puis du 21 très tard... Juste dire, et ne rien ajouter, c'est ce que nous apprend aussi le Canard qui parait ce mecredi 22.
J'étais aujourd'hui à #Tourcoing aux cotés de @GDarmanin. Ce fut l'occasion d'échanger sur mes propositions en matière de #sécurité. pic.twitter.com/HJvnGM2mYS
— François Fillon (@FrancoisFillon) 17 février 2017
Ajout du 24 au soir. Après ce que j'ai tweeté et publié, ici, moi-même, à ces sujets, je note que secouer un journaliste, c'est effectivement plutôt mal perçu. « Le directeur de Nigloland condamné pour violences volontaires avec préméditation », lire l'Est-Eclair... Je note également qu'autour de François Fillon et des Républicains, la situation se corse un peu également : « l'enquête confiée à un juge d'instruction » ; pour des réactions, voir sur le Parisien... ou lire Mediapart.
Ce 25, en lisant Europe 1, j’apprends que François Fillon et ses proches pouvaient être mieux informés. « Nous allons, mes amis, contrer les attaques. Nous allons traverser les tempêtes ! Nous allons franchir les ponts ! », a-t-il lancé au cours de son meeting à Maisons-Alfort.
Du 1er mars. Fillon annule sa visite au Salon de l'agriculture, et s'exprimera à la mi-journée. Le Parisien... A 12h01, @KoliaDelesalle tweetait : « Toutes les sirènes des casernes de pompier annoncent l'allocution de Fillon, c'est plus une campagne, c'est un film de Sergio Leone. » A 12h34, @lemondefr tweetait : « Je serai convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen », confirme François #Fillon A 12h38, @catherinegaste ajoute : « #Fillon "je vous demande de résister " "seul le peuple peut décider" "oui je serai candidat" »
Twitté le 11 mars, par @Valdiguie ou Laurent Valdiguié, rédacteur en chef : « JDD demain : Gérard Larcher a été mis en cause vendredi dans le bureau du juge Cros dans l'affaire des détournements de fonds au Sénat ». Dans un autre tweet, il ajoutait : « Entendu vendredi par le juge Cros, un ex du Sénat a reconnu avoir distribué des espèces à des élus. Les noms à découvrir demain dans le #JDD ». Avec des journaux, dont le Parisien, nous apprenions aussi que « Charles Hourcade, assistant parlementaire d'une députée FN au Parlement européen, a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs. L'enquête visant les assistants du Front national au Parlement européen est passée à la vitesse supérieure. » Puis ajouté ce 12, par France Info : « François Fillon s'est fait offrir pour près de 48 500 euros de costumes par un "ami généreux", selon le "JDD" ». Sur le site du Dauphiné, nous lisons que « Dans une interview publiée sur le site des Echos ce dimanche, François Fillon confie "ne pas se faire beaucoup d'illusions" sur sa mise en examen mercredi, "compte tenu de la précipitation avec laquelle cette procédure est conduite". » Le 12 au soir, sur Twitter, nous lisons : « #Macron : "- le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler". #Fillon (rires). »
En lisant @VDNLille on apprend que @maitre_eolas a été relaxé?@OBerruyer Formidable. @JYMoyart @Alexis_Ridray #decodex #PQR #fakenews pic.twitter.com/wfnEnwFbW2
— Bruno Kant (@bkant) 20 février 2017
.@bkant Le @Protocole_ZATAZ doit-il être responsable du mutisme d'une association/forum ? Ils ne réagissent pas, c'est leur problème !
— Protocole_ZATAZ (@Protocole_ZATAZ) 21 février 2017
Du 12 mars, tard. En mai 2013, je revoyais Nanterre dans le Parisien, et je souriais. Selon le journal, quelques parents ou l'un d'eux déposaient alors bruyamment plainte contre une association de la protection de l'enfance. Ironisant quelque peu, je leurs souhaitais bonne chance : « La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles... [...] Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir. » Sur Facebook ainsi qu'ailleurs, sur Internet, j'avais depuis encore remarqué quelques rumeurs et cris. Ce 12 mars au soir, Google a fini par me déterrer un communiqué de l'association Olga Spitzer ainsi qu'un jugement de début 2016 pour un mail datant de 2012, des éléments qui renseignent, notamment sur la bonne foi, la légitimité, les preuves, l'animosité, ou en gros, sur ce qu'il faudrait s'abstenir de faire, surtout lorsqu'on y a pas réfléchit assez. Leur communiqué de mai 2016 précise que « La prévenue ayant fait appel de ce jugement, ce dernier n’est donc pas définitif » et commence par « Depuis plus de trois ans, l’Association Olga Spitzer est la cible de propos qui atteignent gravement à sa réputation et mettent en péril ses missions d’utilité publique. » Reste à attendre, l'issue de l'appel et d'autres éventuelles suites.
Je me posais des questions en mai 2013. Je pense avoir trouvé quelques réponses. https://t.co/tMBfvRqXto pic.twitter.com/IXxkkbEjcO
— Bruno Kant (@bkant) 12 mars 2017
Ce 14 mars 2017, 15h26 (maj. 15h33), le Parisien nous annonce que François Fillon a été mis en examen. Plus loin, RTL confirme, « mis en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs », précisant que « François Fillon a été mis en examen, mardi 14 mars au matin, par les juges chargés d'instruire le dossier des soupçons d'emplois fictifs dont auraient bénéficié son épouse Penelope ainsi que ses enfants. » « Fillon placed under formal investigation »...
Vu sur Sud-Ouest, ce 18 mars : « Dans l’affaire Fillon et le volet des costumes Arnys, il dit se tenir à disposition des enquêteurs. "Mais pourquoi voulez-vous que j’ai peur ? J’agis en mon nom propre", disait en 2011 Robert Bourgi. Jeudi, selon Le Parisien, un dégât des eaux a endommagé des ordinateurs et téléphones de son cabinet. »
« Le pôle financier du tribunal de Paris a été évacué ce lundi après une alerte à la bombe, assure l'AFP qui cite une source proche de l'enquête. » Ouest-France, le 20 mars... « Les locaux abritent les juges d’instruction et le parquet national financier, chargé d’enquêter sur la grande délinquance économique et financière. Créé à la fin de 2013 à la suite du scandale du compte bancaire caché de l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac, le parquet national financier est actuellement chargé des investigations concernant le candidat de droite à la présidentielle François Fillon. Des juges financiers instruisent aussi l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs au Front national. », lit-on sur Le Monde... Puis sur Twitter, à 12h36, nous lisons : « Fin de l'alerte au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, 5 rue des Italiens. "Levée de doute. Rien à signaler" (police). »
De source Le Parisien, 21 mars... encore un très sale coup de méchants juges rouges : « Le volet politique de l'affaire aura duré moins de 24 heures. Suite aux révélations lundi soir de l'émission Quotidien sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale lorsqu'il était député, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a démissionné, ce mardi après-midi. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire peu avant. » On comprend mieux pourquoi le pays et nos élus sont à la dérive, des pré-ados, des surchargés et des débutants pourrissent la doc parlementaire
Du 21, encore. « Affaire Fillon : l’enquête élargie à des faits d’"escroquerie aggravée", `'de faux et usage de faux", le Monde... qui nous précise que : « Contacté, l’avocat de Mme Fillon, Pierre Cornut-Gentille, s’"indigne des fuites dans la presse" et réaffirme que sa cliente entend réserver ses premières déclarations aux magistrats instructeurs. Le conseil de M. Fillon, Antonin Lévy, n’a pas donné suite à nos demandes. »
Du 22 mars...Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon ironise sur son patrimoine à près d'un million d'euros, le Parisien... « Et comme vous n’aurez pas de première dame, puisque je suis célibataire, au total, je serai un président moins cher. Cela vous fera donc faire des économies ».
Qui date un peu, déjà : La première Femen condamnée pour « exhibition sexuelle » relaxée en appel, le Monde...
Le 26 mars, le Monde ou le JDD nous expose le « système de défense » développé par Mme Fillon... extrait : « "Je n’y suis jamais allée." "Vous avez effectué pendant vingt mois une mission de réflexion stratégique sur la Revue des deux mondes sans jamais y aller, ni rencontrer le directeur, ni les employés et auteurs de cette revue ?", insiste le policier, étonné par la réponse de Penelope Fillon. "J’ai été déçue de ne pas être plus sollicitée", réplique-t-elle en guise d’explication. » A lire sur 20 Minutes : « Costumes, montres, vacances… Les jolis cadeaux reçus par François Fillon »
Vu sur Closer... « A peine sorti, le livre Bienvenue Place Beauvau ne finit pas de faire parler de lui. Après François Fillon, qui s'appuie sur l'ouvrage pour dénoncer un "cabinet noir" à l'Elysée, c'est une autre politique qui l'a lu bien attentivement. Valérie Pécresse se dit "frappée de stupeur" après la lecture du livre écrit par trois journalistes et compte porter plainte. »
Tapie, sur Fillon, dans le JDD du 1er ou du 2 avril : « Il est dans la peau de ceux, mis en examen, qu’il a tant critiqués. Lui comme sa femme doivent souffrir le martyre. S’il n’a pas renoncé, c’est pour conjurer sa souffrance ou pour prouver sa bonne foi. Mais il a pris un risque énorme, s’il est battu, il va porter sur ses épaules la responsabilité d’avoir empêché l’alternance à droite. Cela sera terrible à vivre. »
Fillon placed under formal investigation https://t.co/OzQFAlaQYW
— BBC News (World) (@BBCWorld) 14 mars 2017
Cette mise en examen de François Fillon, ça me donne envie de citer du François Fillon. (25/11/2016) https://t.co/2utPPSy5oz pic.twitter.com/YXew8C8QUW
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 14 mars 2017
Du 23 avril, tard le soir, vu sur le Figaro... extrait : « Le candidat de la droite et du centre a indiqué «assumer» sa «reponsabilité» et que «l'extrémisme ne peut apporter que malheur et division à la France». François Fillon a reconnu, dimanche, sa défaite au premier tour de l'élection présidentielle. Avec près de 20% des voix, l'ancien premier ministre a échoué à se qualifier pour le second tour. «Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels… Le moment venu, la vérité de cette élection sera écrite», a-t-il dit devant ses militants rassemblés au QG de campagne. »
"Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels" @FrancoisFillon#Elections2017 https://t.co/2EuL7CwaCb pic.twitter.com/TLtWJpTU22
— Europe 1 (@Europe1) 23 avril 2017
A Meaux, dans la ville de Jean-François Copé, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête. Fillon n'est que 4e https://t.co/kw731gghtV pic.twitter.com/QIyHpdXkWb
— Le Lab (@leLab_E1) 23 avril 2017
Fillon maintient sa candidature au second tour : « je refuse qu’on vole cette élection au peuple français » https://t.co/xQDZagnwPg
— Le Gorafi (@le_gorafi) 23 avril 2017
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Un 20 novembre, en plein procès « des parents » de Fiona
Je m'occupe, de diverses manières. Par hasard, en cliquant rien que sur « J'ai de la chance » et en m'intéressant ensuite plus aux résultats Google et Doodle du moment, je me suis aperçu que nous sommes le 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant. Par le passé, ici, le sujet était très souvent ces sujets, ces droits, des droits, dont de la famille, ainsi que l'assistance éducative. Puis je m'apercevais que cette journée du 20 novembre était surtout une opportunité pour des personnalités et des ministères, pour des institutions, pour des ONG et des travailleurs sociaux.
Je n'ai pas vérifié. Ces jours-ci, quelques uns ont forcément organisé des sorties, rassemblements, baroufs ou réunions pour propager leur paroles et promouvoir leurs services. Comme autour du 20 mai, journée des enfant « qu'on les trouve... ou on les retrouve pas »... Fiona, « introuvable depuis mai 2013 », forcément, ça ne laisse pas indifférent ; on le constate bien via la presse ou ces médias d'antan, du temps de l'ORTF ou par là, comme via les réseaux sociaux.
Je m'occupe, tout en lisant encore beaucoup de choses. Dans ce billet, j'ajoute encore des liens, comme depuis toujours, dans mon blog. Cet été, une mise en demeure par une Parisienne m'avait fait voir et revoir de la jurisprudence, dont sur les liens ; notamment le rapport Talabardon, puis ce que rendait ensuite la cour de cassation. Ce 2 novembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation nous apportait un nouvel éclairage, encore quelques précisions à ces sujets : « en statuant ainsi, alors que le texte incriminé avait été rendu à nouveau accessible par son auteur au moyen d’un lien hypertexte, y renvoyant directement, inséré dans un contexte éditorial nouveau, la cour d’appel a méconnu le texte susvisé et le principe ci-dessus énoncé ; D’où il suit que la cassation est encourue ; ».
C'est bien avec une assez bonne connaissance de tous ces concepts, des textes et de la jurisprudence ou leur interprétation, que je m'exprime ici et là, dans mon blog comme ailleurs. Et beaucoup sur Twitter, où je ne me suis pas gêné, ces jours-ci, tout y en employant également délibérément le hashtag #Fiona... Au printemps dernier, on m'avait très fortement reproché un court tweet ou deux envoyés peu avant l'ouverture d'un procès aux assises ; on m'avait alors fait remarquer que tout le tribunal, y compris les jurés, aurait pu les lire. D'après mes statistiques Twitter, depuis peu, je suis à nouveau beaucoup lu alors que j'y envoie toutes sortes de piques et railleries autour des thèmes assises, preuve, aveux, avocats et médiums, protection de l'enfance, déontologie et stupéfiants, j'en passe.
Publier, et l'on peut être poursuivi, tout le monde devrait le savoir, de nos jours. Publier ou re-publier un lien vers des informations anciennes, et le délais de prescription est donc maintenant d'office renouvelé. Ca m'arrange, comme ça semble bien arranger des toiletteurs, des nettoyeurs de réputations ; mais dans un sens assez différent : de nouvelles publications peuvent ainsi effectivement redonner une nouvelle force et vigueur à des publications pourtant déjà très anciennes. Le Sénat semble avoir eu l'intention de m'arranger encore plus que vient de le refaire la cour de cassation, il souhaiterait manifestement créer un crime de presse continu, une sorte d'infraction qui va perdurer aussi longtemps que des informations supposées délictuelles resteront accessibles au public, lisibles, sur Internet :
Enregistré à la Présidence du Sénat le 14 septembre 2016
Projet de loi N° 828, relatif à l'égalité et à la citoyenneté
7° bis (nouveau) Le premier alinéa de l'article 65 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Lorsque les infractions ont été commises par l'intermédiaire d'un service de communication au public en ligne, sauf en cas de reproduction du contenu d'une publication diffusée sur support papier, l'action publique et l'action civile se prescrivent par trois mois révolus, à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public du message susceptible de déclencher l'une de ces actions. » ;
Vraiment, ça m'arrange. Plus tard, lorsque je republierais un article tel que sur l'OSE France et la bêtise, sur les écritures et pratiques de Richard Josefsberg, ou encore, lorsque je taquinerais à nouveau quelques magistrats, dont Xavier Serrier, mes écrits auront encore une toute autre force. On trouve et retrouve de tout en suivant ces quelques liens, beaucoup d'informations utiles en matière d'assistance prétendue éducative. Même Nicolas Sarkozy et ses entourages d'alors comme d'aujourd'hui pourraient en avoir une résurgence de boutons. Ces principes du crime par l'écriture et pour l'éternité avaient été théorisés il y a longtemps déjà, par Sade, par Sartre... Pour des théories plus récentes, lire ou relire également Le net, c'est du chinois.
Fiona, j'y arrive. Comme d'habitude, dans ces affaires glauques, tout peut faire rire ou enrager, sinon peut consterner et amuser les plus cyniques. Il y a peu, on nous annonçait une grosse surprise, que Fiona allait enfin être retrouvée ! Peu après, une médium s’effondrait aux assises ; Eric Mouzin a pu en grincer ; le parquet nous a assuré qu'il allait étudier les suites à donner à ce spectacle (comme à son annonce, via tous nos médias, je suppose). Ont suivis l'instit et les ATSEM, ainsi que le toubib, un élu local, du front de gauche. Hormis un bandeau jaune « moche », L'instit n'avait rien remarqué d'anormal ou de très exceptionnel, « une famille suffisamment bonne », nous a-t-elle expliqué. Le toubib a pour sa part ouvert le parapluie du « secret professionnel » tout en nous assurant qu'il n'avait pas produit de « certificat médical », juste un « document administratif » ; un document depuis égaré ! Une ATSEM et une guichetière de cinéma ont pu voir quelque chose ; cela a ensuite été contredit, dont par des proches, des voisins, des amis, des drogués ou des sevrés. On évolue dans le brouillard, on psychote, avec peu de certitudes suite à l'instruction et avec des avocats des parties civiles qui attendent aujourd'hui manifestement que la mère et le beau père de Fiona crachent enfin un bon morceau, « une vérité » qui suffirait à leurs infliger 30 ans. Nous redonnons du crédit aux idées de Thierry Levy :
Fiona et l'assistance éducative, c'est concret. Au moins pour sa petite soeur et pour son frère, né depuis. Le père de Fiona, lui-même sevré, puis réinséré, a eu à batailler seulement quelques temps pour récupérer la garde de E., la soeur. Connaissant les pratiques très longtemps promues par la magistratüre, à Paris comme dans les Hauts de Seine et dans les Yvelines, ou encore en Alsace et en Lorraine, par des travailleurs sociaux, de l'épuration sociale sur fond d'une outrancière culture de présomption de culpabilité, de présomptions de défaillances comme de carences incurables, sinon génétiques, d'une culture aussi de « l'orientation » ou de la déscolarisation, d'une culture et même de l'apologie de sauvageries, du délaissement et de la privation de soins, je crois encore rêver. Olivier Echappé et Jean-Amédée Lathoud, ces hauts magistrats, pourraient nous en glisser deux mots, Lise ou Madame Geraud-Charvet très probablement aussi.
La semaine passée, nous avons appris que Fiona n'avait pas été maltraitée et délaissée durant des semaines ou des mois, que contrairement à ce qui nous avait été affirmé par voie de presse, ses « parents », Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, tout seuls au box des accusés, n'avait pas été si « monstrueux » que cela. Semaine à suivre, le tribunal va s'efforcer de compenser encore quelques lacunes de l'instruction, et tenter de déterminer enfin ce qui a pu arriver à Fiona, ainsi que où elle a pu disparaitre... Pour le reste de mes opinions à ces sujets, voir mes tweets récents, dont avec le hashtag #Fiona ; plus d'un y était tout à fait explicite et compréhensible, et tous également et parfaitement assumés.
#Fiona #ASE #educspé @FullNoonHope La drogue, partout. Le père (ancien toxico) a récupéré la garde de Eva https://t.co/BHWppRh6Md pic.twitter.com/x6jjgtI8fH
— Bruno Kant (@bkant) 18 novembre 2016
#Fiona "la drogue était partout", même chez les amis? @FullNoonHope @MaxPCaufield @HautSavoyarde Je rigole :-) https://t.co/nVZpH1qNwp pic.twitter.com/jeUJYDzWft
— Bruno Kant (@bkant) 19 novembre 2016
« Oups ! Une erreur », nous lâche maintenant le Parisien
Je n'ai pour le moment aucune nouvelle de personne après ce qui s'est tramé au cours de cet été ; il m'avait semblé qu'il y en aurait en septembre, qui s'est écoulé. Rien n'a suivi. Le mois d'octobre fini de s'écouler, lui aussi... Une Parisienne s'était manifestée début juillet, intimidante et déterminée, car mon blog « divulguait » alors des informations précises, les mêmes genres d'informations qui étaient pourtant « divulguées » depuis toujours par d'autres sites, dont des sites Internet de journaux Français et Belges. Ensuite, et autour de juillet dernier, le contenu de Internet ou celui proposé à la consultation par Google avait un peu évolué... voir ou revoir mes derniers billets de blog, la plupart à ces sujets précis.
Depuis peu, ce qui peut être consulté, sur Internet, a encore un peu changé. Pour la recherche via Google avec les mots clefs « Maria Antonietta Bertolini », il apparait toujours quelques liens et des informations en rapport avec mon ancien billet, dont des liens vers le site du journal le Parisien et vers celui du Huffington Post. Mais depuis quelques jours, en cliquant sur le lien Google vers le site du Parisien, ce journal nous lâche « 404, La page que vous demandez n'existe plus. » Que s'est-il passé, là bas, avec ce journal et même avec ses avocats ? Je n'en ai pas la moindre idée.
S'il s'agissait bien d'une opération #ereputation de nettoyage du web, ça me semble avoir été assez mal fait ; j'avais déjà ce même sentiment, cet été, que quelque chose était très mal fait. Mal fait, avec le renfort d'une avocate du cabinet Ader et Jolibois, avec le concours d'une #DMCA Take Down team, ainsi que avec le concours d'une Google team. Aujourd'hui, plus de trois mois après la mise en demeure qui me parvenait, le net est toujours truffé d'informations qui étaient probablement supposées disparaitre discrètement, et vite, comme suite à des envois, suite à coup de sifflet, ou comme suite à quelques jappements au téléphone. Mais je peux me tromper ; personne ne m'a répondu à ces sujets non plus.
J'en profite pour noter que autour de Jean-Marc Morandini, ça chauffe. A iTELE, en pleine crise, une grève est reconduite à 81% des voix. Sur Europe 1 et NRJ12, tout semble plus calme ; Morandini serait suspendu à ces antennes. Des histoires de production, de casting et de cul, dont avec un mineur, nous a-t-on expliqué ; dénouement à suivre.
« Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou, aujourd'hui, « Oups ! Une erreur ... »
Nigloland : le patron du parc d’attractions rivalise avec les plus grands
« Nigloland rivalise avec les plus grands parcs de loisirs français et n’a pas à rougir de ses attractions face à Disneyland Paris ou au Parc Astérix », c'est à lire sur le Figaro... Leur patron rivalise également avec des experts en médias.
Cet été, constatant qu'un article sur une « folle rumeur » était soudainement référencé par Google, Philippe Gélis, le patron du parc, s'est introduit dans les locaux de « L’Est éclair ». Accompagné de deux gros bras, il y aurait violemment agressé un journaliste. Objectif atteint, ou presque. Alors que le patron de Nigloland exigeait la « suppression » ou le déréférencement d'un article sur la rumeur, il s'y est substitué de nombreuses nouvelles références d'articles qui nous rapportent l'intrusion et ses suites ! Google est comme nettoyé, bravo à Philippe Gélis et à ses deux gros bras !
Philippe Gélis avait été vite placé en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit de s'approcher des bureaux ou de journalistes de « L’Est éclair » d'ici à son procès, qui devrait suivre en janvier. Philippe Gélis pourrait encourir jusqu'à trois ans de prison pour cette opération #ereputation de toilettage musclé et sauvage du net...
Moi, j'attends donc tranquillement septembre et d'éventuelles suites ou un retour, après avoir été également agressé cet été. Par une avocate Parisienne, un talent, par une Google team et une DMCA TakeDown team, des experts en coups de ciseaux. Car par le passé, j'avais publié un billet et quelques coupons de presse... Il me semble que cette autre opération de censure d'informations a échouée aussi. Aucun journal ne nous en a rapporté quoi que ce soit, peut être par frilosité, encore, ou plus probablement par indifférence. Mais par contre et vu d'ici, Google a bien évolué également : de nouvelles références d'articles et des informations se sont substituées à d'anciennes qui devaient toutes disparaitre.
#Nigloland Mécontent d'un
article, le patron d'un parc
d'attractions se rend à
"L'Est-Eclair" pour
y agresser un journaliste
Publié le 18/08/16 à 16:44, l'Obs
https://t.co/yRYmTLY9OB pic.twitter.com/jKx3oeNxnR
— l'est-éclair (@lesteclair) 17 août 2016
Le directeur du parc d'attractions Nigloland, situé à 50 km de Troyes, comparaîtra en janvier au tribunal pour avoir agressé mardi le rédacteur en chef de "L'Est-Éclair". Lundi, le quotidien publiait un article titré "Folle rumeur à Nigloland", y évoquant - pour les démentir - des rumeurs d'attentat sur le parc. Son directeur a téléphoné mardi à la rédaction pour lui demander de retirer l'article du référencement de Google, ce qui n'est pas techniquement possible pour un média.
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A suivre, en septembre
NDLR : Copié/collé d'un de mes vieux billets... « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • De source Wikipedia, Albert Londres, Terre d’ébène (La Traite des Noirs), récit, Paris, Albin Michel, 1929
Je le savais bien, et l'on vient de me le confirmer. Quasi tout le monde est parti. Restent des stagiaires qui s'occupent des journaux et quelques robes noires pour des urgences, pour nos stars, pour les terroristes et le stock estival...
J'ai donc répondu à une mise en demeure #ereputation #DroitOubli qui m'est parvenue ce 11 juillet. On m'intimait alors de supprimer quelques signes dans mon blog, des « données personnelles », une information, puis de les faire déréférencer auprès de Google. Il pouvait ne s'agir que de bluff, de vent, d'une tentative d'intimidation, mais je l'ai prise très au sérieux, j'y ai répondu, mais sans changer grand chose, ici. J'attends, une éventuelle réaction en retour, des commentaires, des compléments, ce qui me permettrait alors de poursuivre des réflexions... Puis après avoir répondu à Me TRIPET, j'ai donc également écrit deux fois au Bâtonnier de Paris. Suite à ma première correspondance au Bâtonnier, il me parvenait déjà une référence de la forme « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien », ce journal.
On vient de me renseigner sur ce qui va suivre. Peut être pas grand chose ; ping, pong, ping, fin du jeu, déjà ? D'ici quelques temps, en réponse à mes envois au Bâtonnier, Me TRIPET aura communiqué des observations à l'Ordre des avocats, au Service de la Déontologie. Puis ce service prendra une décision ; très probablement en septembre, donc.
Mes « difficultés personnelles » sont insignifiantes, sans intérêts, presque ; mais je rassure mes lecteurs, celles-ci se sont déjà résorbées. Si j'étais syndicaliste, avocat, en partance pour la Syrie, fonctionnaire, journaliste ou conseiller municipal, il aurait bien sûr rapidement suivi un gros bordel partout, peut-être même une pétition, sinon pire, des lancers de tongs ? N'étant qu'un individu comme un autre, voire n'appartenant comme toujours qu'à l'Unterschicht ou à des strates n’émettant jamais que des grommellements insensés, ce qui s'est produit n'a pas intéressé grand monde. Et pourtant...
De la DUDH, sur un.org, Article 19. « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, sur legifrance.gouv.fr... Article 11. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Voir également sur eur-lex.europa.eu... le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit). La Charte, l'article 11, peut être lu sur eur-lex.europa.eu ainsi que via coe.int
Evidemment, j'ai un peu tweeté et publié, raillé et rigolé, comme toujours, j'ai même été parfois un peu fâché. Quelqu'un s'est approché de mon blog avec de gros ciseaux... et suite à DMCA TakeDown, une information d'ici ne porte plus ! Ce qui était en premier très instructif. Ca m'a permis d'étudier de l'intérieur ces outils et méthodes de nettoyeurs de réputation, ça m'a permis de jouer même avec. J'ai peut-être abusé, au mois de juillet ? Si tel est le cas, on me l'apprendra bientôt. Car tout ce qui s'est produit et tramé a laissé des marques, des traces, ainsi que deux constats d'Huissier de justice...
Mais que nous racontent également ces textes qui nous arrivent de si loin et qui tomberont encore pour un moment de tout là haut ? Que nous dévoilent la référence retenue par l'Ordre des avocats ainsi que ce que je communiquais moi-même au Bâtonnier de Paris ? Qu'il y a un éventuel et sérieux problème, avec le journal le Parisien, ou plutôt, avec l'une de leurs avocats ? Pour moi, les textes comme les faits de ce mois de juillet 2016 sont assez limpides. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme ». Les textes nous parlent d'un droit qui implique « celui de chercher, de recevoir [...], sans considérations de frontières, les informations ». La Charte des droits fondamentaux des Européens insiste également : « Ce droit comprend la liberté [...] de recevoir [...] des informations ».
Quel est le problème avec le journal le Parisien, que peut-on en penser ? Depuis peu, j'ai ce nouvel objet d'étude que m'ont fabriqué Maitre TRIPET et des teams de censeurs. Et j'observe, je réagis, je constate, je fais même constater et archiver... Nos journaux et nos talents à plumes, tout le monde ou presque savent ce que ça vaut. Mais là, c'est une fois encore tout à fait spécial. J'attends de découvrir comment et quand va évoluer enfin l'article « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou ces résultats de recherche Google. Plus jamais ? Cet ancien article du Parisien contient encore une information qui devait absolument disparaitre de Internet, Maitre TRIPET était très ferme, début juillet. Comment Maitre TRIPET ou le cabinet Ader et Jolibois vont-ils faire pour convaincre ou contraindre le Parisien, qui devra bien rapidement changer ou supprimer son propre article, car il contient lui également des « données personnelles » de Mme X ?
Cette situation m'intrigue et m’embarrasse. Va-t-elle évoluer vite, et en septembre seulement ? Car nos journaux comptent depuis toujours parmi mes références, quoi qu'ils contiennent ou aient contenu. Et car ce qui s'est tramé, ce mois de juillet, porte également atteinte à ce droit fondamental de recevoir des informations. En juillet, un phénomène bizarre est venu polluer l'une de mes sources, le journal le Parisien, qui pourrait être lui-même confronté depuis à des difficultés d'ordre déontologique décrites sur le site du Conseil National des Barreaux, dans un article de 2008... Du CNB et sur le thème « Droits et obligations de l'avocat », les deux points immédiatement à la suite de ce qui constituerait un « fondement » :
« Le serment constitue le fondement de la déontologie et rappelle les principes essentiels de la profession.
• Le principe d’indépendance garantit au citoyen ou à l’entreprise que les conseils qui leur sont donnés ne seront jamais guidés par un intérêt personnel ou une pression extérieure.
• Le principe de loyauté fait que l’avocat ne peut conseiller ou défendre deux parties dont les intérêts sont susceptibles de s’opposer (règle du conflit d’intérêts). »
"Supprimez moi ça!", m'a lancé l'avocate. Et puis quoi encore? Je dois attendre sa réaction, maintenant. #avocats pic.twitter.com/TV558obZvV
— Bruno Kant (@bkant) 16 juillet 2016
Juillet va sur sa fin
« Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. » • Platon, voir parmi mes diverses références, avec Juliette ou Sade...
Je citais Bossuet en octobre 2008, j'allais ensuite finir d'échanger avec un juge poussé de son siège. Ibsen, c'était encore autre part, dans mon foutoir en ligne ou ce blog de plus de 10 ans. Une de ses petites phrases avait bien une place à ce mois ci également. Celle que j'ai retenue, sur le destin, est « terrible », m'a-t-on fait savoir, et je ne le savais déjà que très bien. Ce 11 courant, une Parisienne qui pourrait être avocate experte en #ereputation technologies, littérature, arts et autres m'informait aussi qu'une donnée particulière et précise devait absolument disparaitre de Internet. Cette donnée finira bien par s'évaporer, bientôt, à moins qu'elle ne se soit à nouveau incrustée dans une histoire un peu singulière ?
Quelque chose s'est tramé, depuis ce 11, alors que sur Internet, il y avait eu des changements, puis qu'il allait en suivre encore quelques uns. Tout d'une information devait disparaitre, certainement dans la plus grande discrétion et vite ? J'ai le très net sentiment qu'il n'était pas du tout prévu qu'on puisse en débattre sereinement. Raté ; nous allons maintenant discuter bientôt de tout autre chose encore, autour de cette même donnée, toujours présente ici et là, sur Internet.
« Puisque vous insistez... » Oui, j'avais insisté, vers ce 12 et ce 13, puis encore ce 16 et vers le 19, par là. Dans la mise en demeure qui m'était parvenue, il était pourtant bien écrit que j'avais quelques huit jours devant moi, et je croyais même que, comme de coutume, dans pareilles situations, nous allions pouvoir échanger quelques mots. Mais non, ça n'a pas été possible, ce que j'avais d'ailleurs bien anticipé, dès ce 16 : « je tirerais des conclusions d’un silence de votre part. » Depuis ce 11, chacun plaçait ses marques ou envois, traçait ses voies, et j'observais. Et voilà le résultat #facepalm
Si Mme X revenait maintenant prochainement vers moi, je ne l'exclue pas, ma réponse sera alors courte et évidente. Je la renverrais bien sûr très cordialement vers qui était son conseil, ces temps ci, ainsi qu'au survol d'un vieux billet du blog de Batman : « L'hypothèse est simple : l'avocat a commis une faute et a causé un préjudice à son client. Il a... » Eolas y ajoutait aussi : « La question qui se pose alors est : que va-t-il advenir du client ? La réponse est simple : chaque ordre des avocats contracte une assurance. » Je ne sais pas si tout y est toujours d'actualité et exhaustif, je n'ai fait que survoler son billet sans aller voir et approfondir ailleurs. Et puis je me doute que Mme X a déjà songé à aller se faire mieux conseiller, elle s'est d'ailleurs peut être déjà précipitée autre part, y exposant ce qui se passait, ces ultimes difficultés...
Dans mon blog, je suis délibérément prolixe, c'est depuis toujours un espace truffé de digressions, mais aussi de pans entiers d’omissions et approximations. Pour des envois, plus c'est simplifié, exhaustif, bref et concis, davantage ça pique. Ma récente « réclamation » auprès du Bâtonnier n'était pas très courte. Il lui parvenait un exposé sur deux pages que je voulais assez clair mais qui chutait sur une bonne petite phrase. Ces jours passés, vu ce qui se tramait et les risques, vu ce que j'ai écrit et publié aussi, qui pourrait me revenir à la tronche comme un râteau que j'aurais moi-même laissé trainer, j'ai bien sûr lâché parfois ma butineuse favorite, un Huisser de justice. J'ai fait réaliser deux constats aux normes ; ainsi, je dispose d'un état antérieur et postérieur à quelque chose, et je vais pouvoir écrire à nouveau au Bâtonnier de Paris. Autour de 10 lignes, je pourrais lui décrire un peu mieux ce qui semble s'être passé, quelque chose d'autre que d'insignifiantes histoires de « copyrights », autre chose aussi que cris et enfantillages autour de « données perso dans un blog ».
Ca peut tenir en moins de 10 lignes ? « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse », c'est encore consultable par tout le monde, sur Internet. Deux articles, d'abord du Parisien, ainsi que des archives du Huffington Post (mais de source le Parisien), semblent être toujours normalement référencés sur Google. Le reste de ces informations ou « données personnelles » s'est évaporé, était parfois ou est à présent sans grand intérêt, sinon, est depuis toujours vraiment bidon... Mais cet état du moment reste tout de même assez conforme à ce que je pouvais souhaiter aux alentours du 11, puis plus fermement encore, dès ce 13 puis ce 16 courant : tout n'a pas disparu. Et nous en rediscuterons ?
En tous cas, on s'aperçoit ainsi qu'il n'y a jamais eu de réels problèmes de type « copyright », mais qu'une purge aux ciseaux, une opération de « neutralisation » et de « nettoyage d'e-réputation » semblait être en cours, visant probablement à faire bientôt disparaitre de Internet toutes ces « données personnelles » de Mme X. Et ça a donc échoué.
https://t.co/DxtGlNm6iA @MagDecideurs C'est à vous, ce mag et classement? #presse #avocats pic.twitter.com/C9YnuQOFxq
— Bruno Kant (@bkant) 27 juillet 2016
Qu'est-ce qu'il a, mon blog ?
Je répond tout de suite à cette question : mon blog n'a rien du tout, même pas d'audience particulière. Lorsqu'un Morandini publie un billet, suit une déferlante de 40 000 visites dans la journée, voire même dans l'heure. Ici... En plus, je m'aperçois que sur Internet, c'est en ce moment juste le bordel, même dans l'actu, et que les indexations des moteurs de recherche semblent évoluer, manifestement au gré de suppressions et de censures de données. Serait-il possible qu'en raison de changements récents, mon billet de blog avait soudainement gagné en pertinence puis en visibilité ? En ce cas, ce ne serait qu'en raison de ces changements, une purge en cours sur Internet et peut-être mal faite, que mon vieux billet de 2008 assez conforme à ce qui était alors paru dans la presse commençait à poser des problèmes... Ce sont des éléments et une hypothèse type #Streisand que je pourrais soumettre aussi à Me Amélie Tripet, si elle m'écrivait à nouveau.
En attendant, et parce qu'il faut bien se distraire aussi entre des réflexions, je vais essayer de trouver plus que la courte minute « Prostitution : escort girl à 15 ans », par 66 minutes, encore diffusé par M6... « Zoé et Manon, deux adolescentes, plongent dans le monde de la prostitution à seulement 15 ans. Obsédées par le luxe et l'argent facile, les deux jeunes filles opèrent en tant qu'escort girl. Après 3 mois de rendez-vous tarifés avec de riches clients, elles sont finalement dénoncées par leur propre mère. » « On disait plutôt de l'escort ». « Si les relations sexuelles avec mineures sont fortement réprimandées par la loi, la police traque surtout les éventuels proxénètes ou systèmes de réseaux », peut-on lire chez M6 Enquêtes Exclusives. Des documentaires, mais récents et pour les français. Plus loin, j'ai trouvé « Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc sur les `'escort girl" », encore récent, déconseillé aux moins de 16 ans... « la prostitution, en France, est libre. C'est le proxénétisme qui est interdit. » « `'Escort" : le mot s'est banalisé dans notre vocabulaire. Il suffit de faire une recherche sur Internet pour réaliser à quel point cette activité a explosé et surtout qu'elle touche et s'adresse à toutes les catégories sociales et professionnelles. »
Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc
Ce 11 juillet, j'ai donc été mis en demeure et j'ai même été mis en cause par une avocate, rien que ça. Très probablement par une nettoyeuse de #ereputation ou faisant fonction, pour un billet de 2008. Dans mon billet, il ne figurait pourtant que des coupons de presse et des extraits, des informations qu'on peut aujourd'hui toujours retrouver et aller lire ailleurs, sur Internet, en tout premier dans des articles de journaux en ligne (le Parisien, le Soir, ...). Et il m'est reproché de m'être moi-même référé à nos principaux journaux français, ce sans même les avoir commenté, sans avoir dénaturé quoi que ce soit, ou il m'est depuis peu strictement interdit de me référer encore en ligne à des informations elles-mêmes pourtant toujours en ligne, mais ailleurs, et accessibles à tous via Google, Bing, etc, quelque chose de cet ordre #ShutUp
Dans ma rubrique Notes, sur la droite, il figure depuis toujours un petit avertissement qui peut avoir échappé à plus d'un visiteur : « L'actualité, au fil des mois... Les extraits proposés dans cet espace sont loin d'être exhaustifs. Pour la contradiction et pour plus consensuel, ne pas hésiter à suivre les liens pour lire l'intégralité des articles référencés. Ne pas hésiter non plus à compléter ces lectures par des recherches, sur le net, les sites officiels, ainsi que dans les bibliothèques ou les archives de médias traditionnels. » C'est ce qu'on nous apprend au plus tard dès le collège.
A l'époque, vers 2006, au moment d'un tournage d'un film, il y avait eu scandale, notamment sexuel. Contrairement à la Suisse, la France est depuis longtemps traversée par de forts courants abolitionnistes, par divers courants féministes, des courants récemment renforcés par le militantisme des FEMEN et autres anti-masculinistes. En France comme autre part, le sujet de la pédophilie ou de sexe avec des mineurs est également sensible, depuis des décennies. Vers 2006 puis fin 2008, nous discutions beaucoup de prostitution, de drogue et même de proxénétisme (une activité professionnelle quasi comme une autre, en Suisse, à la période des faits, puis également à la période du procès qui allait suivre).
Dans cette histoire, le journal le Parisien avait fini condamné pour avoir publié des informations erronées ou fausses. Je n'avais rien repris de tel, des choses trop erronées ; ma propre publication était postérieure, portait sur l'ouverture, donc, sur des éléments retenus par l'instruction, ainsi que sur des faits du déroulement du procès. Il m'est également reproché d'avoir pris note ou d'avoir publié trois coupons et extraits de journaux, j'avais un peu croisé des sources... A toutes ces périodes, de 2006 à 2008, je fréquentais moi-même assidument des prétoires, au civil, chez les sauvages, et les faits tels que rapportés fin 2008, par la presse, divers grands quotidiens français, ne m'avaient pas laissé indifférent ; j'en avais d'ailleurs pris ces « notes ». Il faut souvent un certain temps, des fois des années, même des débats dans des prétoires avant que des vérités puissent émerger... Plus tard, à un procès « Drogue et sexe chez Astérix », quelques faits et responsabilités avaient été établis, et des accusations telles que de chantage et d'extorsions allaient s'effondrer. Malgré ces histoires d'héroïne ou de coke et de cul, du sexe tarifé, de violences conjugales aussi, Thomas Langmann ne s'en porte manifestement pas plus mal ; The Artist, de 2011, a même été très bien reçu ; Astérix, on s'en souviendra.
Cinéma : comment Thomas Langmann a bâti son empire
Entreprendre.fr, publié le 10 sep 2015, extrait
« Avant le succès de The Artist, Thomas Langmann a, en effet, essuyé quelques plâtres, celui d’Astérix aux Jeux Olympiques (janvier 2008) et son budget de 78 M€ (film le plus cher de l’histoire du cinéma français), qu’il a lui-même réalisé, et qui n’a engendré «que» 6,8 millions d’entrées en France. »
Thomas Langmann, le nouveau nabab
M le magazine du Monde | 25.02.2012 à 14h23
« M le style, l'époque, l'actu », 2012, extrait : « sur le tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, 50 000 euros sont dépensés en coke et escort girls. Quand l'affaire s'ébruite, Langmann s'en tire d'un " consommation personnelle ". »
Il y a fréquemment reécritures des histoires entre le moment du scandale, au gré des remous judiciaires et des temps médiatiques, puis à l'issue de ces procès. Il n'y a que chez les juges pour enfant, aux affaires familiales ou des tutelles qu'on ne reécrit jamais ou quasi jamais rien ; ces juges là lisent le passé et écrivent le présent comme le futur avec une précision telle qu'il n'y a jamais rien à reécrire... ceux là voient si clair, avec les travailleurs sociaux et les psys, que je ne comprend toujours pas pourquoi nous ne leurs confions pas Renseignement, anti-terrorisme et chasse aux radicalisés.
Aujourd'hui, une histoire de castings, de tournages et de scènes d'une web série fait beaucoup de bruit. Je pense qu'on peut raisonnablement affirmer que tout le monde s'exprime à ces sujets, parfois imprudemment. Il y a eu divulgations, communications, contestations, décisions prises et annonces de dépôts de plaintes. Nous lisons et voyons défiler absolument de tout, jusque sur les réseaux sociaux. Dans cette « affaire Morandini », d'ici quelques années, la justice aura établi des faits et responsabilités. Vais-je être un jour aussi accusé, mis en demeure, dénoncé aux Google et DMCA teams, voire même assigné pour avoir tweeté ou publié parfois, comme tout le monde, avec le hashtag #Morandini ?
Il faut que j'y réfléchisse. Et que j'envisage très sérieusement de supprimer presque l'intégralité de mon blog, notes et bavardages, la quasi intégralité de mes tweets, et 90% de mon Facebook, ou pour simplifier la tâche, que je songe à supprimer le tout. Que j'envisage également de faire supprimer quantité de mes lignes dans des forums ou dans des commentaires d'articles de journaux, sur des périodes même très antérieures à l'ère des réseaux sociaux.
#ereputation 0 results #DMCA [Redacted]
Edit, de la nuit du 23 au 24... Ce qui suit, dans ce billet, était déjà assez prudent, je crois. Je poursuis mes réflexions, mes recherches et mes investigations, en attendant la ou les suites. Il est maintenant très probable que je sois confronté moi même à différents fronts : une avocate, de chez Ader et Jolibois, de Paris, la team Google, localisée on ne sait où, mais également une team DMCA, d'ailleurs, qui pourrait être intervenue quasi en même temps que la team Google. Mais moi, ça va, les Tchernobyl ou Fukushima en live, j'ai l'habitude. Suite à mes réactions et quelques envois, le cabinet Ader et Jolibois et/ou Maître Amélie Tripet pourraient depuis peu être eux même confrontés à l'Ordre, à Me Amélie Tripet, au journal le Parisien, ainsi qu'à une cliente, mais également encore à moi, pour un moment... A suivre.
Edit de la même nuit. Ca fini par me fâcher. Après une Parisienne tout à fait déterminée, je commence à avoir le sentiment d'être confronté aussi à quelques offshores spécialistes en coups de ciseaux, qui reçoivent, survolent, cliquent et valident en étant aux ordres d'on ne sait quoi. Derrière tout cela, très probablement, également des hiérarchies qui imaginent qu'en cas de litiges ou dommages, des tribunaux finiront saisis, puis qu'alors, tout le monde pourra montrer ses voisins du doigt ou sinon, se soustraire... Super services, que proposent DCMA.com : « We are Internet experts - not legal experts », « you can extend your reach as a lawyer », just ask ! Et puis jusqu'à du DIY flate rate, accessibles à tous, dig and ask there. Ca fini par me fâcher, mais ce qui s'est produit et tramé ne m'étonne qu'à moitié ; par le passé, le personnage, dans le fond, auquel je m'oppose, s'était déjà fait conseiller par un « rayé du barreau ».
Ce qui s'est tramé, ces jours-ci, me permet de décortiquer un peu le fonctionnement d'outils de censure disponibles sur Internet. Depuis ce 21 juillet, pour une recherche très précise, sur Google, l'un de mes billets de blog n'apparait plus parmi les résultats. Et depuis ce 21 juillet, pour une recherche encore plus précise, il apparait la mention : « En réponse à une réclamation reçue dans le cadre de la loi Digital Millennium Copyright Act (DMCA, loi de protection des droits d'auteur aux États-Unis), nous avons supprimé 1 résultat(s) sur cette page. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre connaissance de la réclamation DMCA... » Manifestement, une information tout à fait particulière figurant dans mon blog ne doit plus jamais être affichée par Google. Pourtant, la même information figure encore dans des articles de journaux, et ces résultats là sont aujourd'hui toujours retrouvés puis proposés par Google. Dans le futur, tout sera peut être encore très différent... Pour le moment, seul mon blog pourrait faire l'objet d'un tel « traitement de données personnelles ». Pour les recherches les moins précises, Google affiche juste l'habituel message « Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données. » Ce n'est qu'en approfondissant qu'il fini par apparaitre aussi un avertissement de type « DMCA / Copyright Act ».
Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique... Version consolidée au 23 juillet 2016, de l'article 1, « Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre. » Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, version consolidée au 23 juillet 2016, article 1, « L'imprimerie et la librairie sont libres ».
Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (2000/C 364/01), article 11, « 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières. 2. La liberté des médias et leur pluralisme sont respectés. »
Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit).
Il faut que je vérifie ce qui s'affiche hors Europe, avec des VPN. S'agissant d'une censure avec ces outils DMCA, pourrait-elle avoir une portée globale ? Il s'agirait peut-être d'une piste de réflexion à soumettre à la CNIL, qui cherche encore comment faire appliquer légalement #DroitOubli Européen ou similaire à cette échelle, planétaire...
Il s'agit là de mes propres « données personnelles » aussi. Je suis identifiable et j'ai été identifié, voire même été dénoncé, par inconnu, donc, cela me concerne, m'intéresse également. Ce 22 juillet, il me parvenait d'ailleurs bien un message d'une Team Google me le confirmant, quelques unes de mes propres « données personnelles » font maintenant l'objet d'un traitement particulier : « Notification de suppression de la recherche Google conformément à la protection européenne des données », « À: Webmaster de http://justice.cloppy.net/ ». Comme j'avais pu deviner, constater qu'une censure pouvait rapidement suivre, une de plus, puis qu'elle était ensuite effectivement appliquée à mon blog, je n'avais donc pas été surpris de recevoir cette confirmation de la part de Google. J'ai réagit, répondu à Google, ses services en feront ce qu'ils voudront, je m'en fous, ou presque. « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. »
Ce 11 courant, je recevais donc une mise en demeure à laquelle je décidais vite de ne pas donner suite. Après une analyse plus fine de ce qui m'était parvenu, ainsi qu'après recherches, je ne changeais pas d'avis et je le faisais bien savoir, dès ce 13, puis surtout dès ce 16 juillet. J'ai répondu à Maître Amélie Tripet, chez Ader Jolibois (Paris), exposant des motivations et lui demandant un complément d'information afin de pouvoir, malgré tout, réfléchir encore. J'attends une réaction, son éventuelle réponse à ce qui lui parvenait, sa réplique ou ses commentaires.
D'une preuve de dépôt d'un e-RAR, le n° 1E00158271246, du 18, j'attends le récépissé |
Puis ce 20 juillet, je remarquais qu'une IP particulière s'était intéressée à ma publication de 2008... Bizarre. Et ensuite, fouillant autour de cette IP, puis chez Lumendatabase, j'ai rapidement compris qu'il pouvait suivre une censure. Qui n'a pas tardée ; dès ce 21, je remarquais bien que pour certains mots clef, les résultats de recherche de Google affichaient soudainement des choses très différentes. J'ai depuis essayé d'en savoir encore plus, mais en vain. Seul le message sibyllin de la Google Team m'en apprenait plus, m'apportait quelques précisions et confirmations utiles.
J'avais déjà évoqué des problèmes de « copyright », notamment dans une correspondance parvenue ce 19 juillet à l'Ordre des avocats de Paris. Il n'y a là aucun problème de type « copyright » non plus, pas à mon avis. J'ai le sentiment que ces outils ou cette censure là qui s’appuie sur les automatismes DMCA existants permet de cacher au public certaines informations ou des sources. La FAQ DMCA nous renseigne ou peut faire sourire : « In other words, the fact the content is yours, or in the case of a photo or video the subject is you, can be sufficient enough to request a takedown. » Quelqu'un a estimé que mon billet de blog de 2008 et les informations qu'il contient aujourd'hui encore lui appartiennent, ou sinon, il s'est reconnu sur la photo ou la vidéo... Il n'y avait rien que du texte dans mon vieux billet de 2008, quelques coupons et des extraits choisis, non commentés, de très précis coupons de presse, des notes.
Vu chez Lumen, « Found 0 results » ? |
L'à propos de Lumen database peut faire rire également : « Our database contains millions of notices, some of them with valid legal basis, some of them without, and some on the murky border. » « On the murky border » ou « à la frontière sombre », selon traduction.orange.fr. Je pensais que j'allais être très rapidement entrainé ou emporté dans un processus judiciaire loyal et bordé par du vrai droit, puis ainsi avoir l'opportunité de débattre sereinement ; mais il n'aura peut-être suivi qu'une censure pure et simple d'un billet de mon blog avec ces outils Google et une moulinette DMCA ? On verra. J’attends, je ne sais pas ce qui pourrait se tramer encore ou non au cours des prochains jours et puis des mois qui suivront. Je ne suis pas devin. J'ai fait rire aussi chez mon hébergeur, où j'ai déjà cité John Galsworthy : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. »
Dans la base de Lumen, de nombreuses notices sont dites et marquées « Redacted », elles sont partiellement ou totalement anonymisées, vides, parfois sans le moindre renseignement. Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui me concernerait, pour la lire et ainsi pouvoir mieux comprendre encore pourquoi ce traitement spécifique est appliqué à mes « données personnelles » ; je n'ai rien trouvé, ni avec des mots clefs simples, ni autour de la date du 21 juillet. Mais les quelques notices partiellement expurgées de données renseignent sur ce que sont supposées être les notices dites « Redacted ». Quelque part, dans ce fouillis DMCA, il devrait figurer ma propre notice car j'ai moi même « divulgué » des informations parues par le passé, dans la presse, et que la presse « divulgue » aujourd'hui toujours...
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Toujours aussi ennuyeux, Internet
En ce moment, des choses semblent changer, sur Internet... un espace réputé très « volatile ». Heureusement qu'il nous reste les services d'archives des journaux, où il est aujourd'hui de plus en plus facile de vérifier et d'approfondir des informations. J'ai moi-même reçu il y a peu une « mise en demeure » #ereputation de la part d'une avocate Parisienne m'intimant de « faire disparaitre » ainsi que de « faire déréférencer » #DroitOubli quelques mots et lignes dures qui figurent depuis des années au fond de mon blog. Comme s'il n'y avait que cela à faire aujourd'hui, du ménage par chez moi.
Edit du 15, tard le soir : Nathalie Karsenti (MCE TV et Télésud) semble avoir pris la mouche...
Edit du 16 : J'ai envoyé un mail à cette avocate, pour obtenir des compléments d'infos et ses commentaires. D'ici à un éventuel retour, prochaine étape, pour moi : écrire à @FrSicard pour me plaindre de l'avocate de @le_Parisien
Edit du 17. Je vais aussi écrire au Parisien, où j'ai déjà téléphoné, ils ne seront pas trop surpris par l'envoi. « Messieurs, lorsque votre propre avocate vous suggèrera de déréférencer un contenu de votre journal, demandez vous bien d’abord à qui pourrait porter préjudice mais également à qui ferait plaisir tout empressement. » Pour ceux de mes lecteurs qui souhaiteraient approfondir ces sujets, voir l'ordonnance de référé du 13 mai 2016, sur Legalis, commenté sur NextInpact ainsi que sur Silicon. « Le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Google de déréférencer un lien vers un contenu litigieux apparaissant lors d’une recherche effectuée sur les nom et prénom du plaignant. » Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou la Charte, article 11, et la Convention, article 10) qui accordera encore une place à la liberté d'expression et d'information, « y compris le traitement à des fins journalistiques et à des fins d'expression universitaire, artistique ou littéraire ».
Du 17 encore. J'ai donc déjà envoyé un mail à cette avocate. Ainsi que, maintenant, une lettre à l'Ordre, au Bâtonnier, une autre au Parisien, à leur Direction Générale et à leur Direction des Rédactions. Il ne me reste maintenant plus qu'à patienter puis à découvrir d'éventuels retours ou réactions. On me demande de supprimer/censurer une information, dans mon blog. Mais la demande comme sa forme et son contenu me posaient déjà de sérieuses difficultés... ce que j'ai lu et vu depuis la réception de cette demande m'a aussi profondément embarrasé, j'ai donc réagit.
Récépissé, de mon e-RAR 1E00158243120 à l'Ordre |
Du 20. Je ne comprend toujours pas la démarche de cette avocate Parisienne, pourtant une spécialiste, qui est donc venue frapper fort chez moi. Je lui ai d'ailleurs retourné des questions pour tenter de clarifier aussi cela. J'ai également fait réaliser un constat d'huissier dans lequel il apparait clairement que les informations « litigieuses » dont il est aujourd'hui question sont toujours « divulguées » par le Parisien, en premier, ainsi que par le Huffington Post et par Le Soir, un journal Belge. Voir également « Peut-on faire supprimer son nom des archives des journaux ? », un billet du 1er juin, sur le blog SOS conso, sur le cas des frères D., d'un article publié le 8 novembre 2006 par les Echos, et sur des faits jugés qui semblent être antérieurs à avril 2003. « La cour d’appel de Paris les a déboutés, en notant que `'ni le titre ni l’article ne contenaient la moindre inexactitude", que les frères D. "n’ont d’ailleurs pas été blanchis comme ils le prétendent", la sanction qui les frappait ayant seulement été réduite, et que `'leurs difficultés ne pouvaient être imputées à l’article même, mais à la lecture qu’en font les professionnels" », peut-on lire sur SOS conso, qui poursuit, un peu plus loin... « Les deux frères se sont pourvus en cassation, en faisant valoir que l’exactitude d’un article ne pouvait être opposée au droit à l’oubli numérique. La Cour de cassation a validé l’arrêt d’appel, au nom de la liberté de la presse, le 12 mai. »
Du 20, plus tard le soir... Un médecin a bien eu gain de cause, en Belgique ; mais pour des faits et un article très anciens, de 1994, des faits sans rapports très évidents avec son activité professionnelle. Sur cet arrêt de la cour de cassation du 12 mai 2016, favorable à « la presse », voir également ces articles sur Arrêt sur Images, puis sur LexTimes, ou encore sur NextInpact. Dans son article, NextInpact rappelle « quelques grands principes » qui avait été énoncés par la CJUE, en 2014. LexTimes me plait aussi beaucoup, dès son titre : « Données personnelles : Primauté de la liberté d'information sur le droit à l'oubli ». Si Me Amélie Tripet revenait à la charge, je pense que j'aurais maintenant suffisamment d'arguments encore très pertinents à lui opposer, jusque dans des prétoires. J'ai tout de même contacté deux cabinets d'avocats, mais pour d'autres raisons, pour une plainte ou une citation directe ; j'attends leurs réponses, s'il n'en suit aucune, et alors que rien ne presse vraiment, je les relance début septembre ; ces jours-ci, tout le monde part en vacances.
Du 20, encore plus tard. Il faut que j'arrête de fouiller toutes ces sources et archives, toutes à trois clics. « Sur la bonne foi, Me Tripet soutient que `'l'information rapportée est exacte. Un propos virulent c'est le propre d'un billet d'humeur. C'est la liberté du droit de critique". Enfin, elle estime que si le maire n'a pas fait paraître de droit de réponse `'c'est parce que la révélation du parking payant est exacte. Et c'est ce qui gêne le maire" »... vu sur La Dépèche. Je la retiens
Edit du 22. Depuis hier, mon billet de blog de 2008 n'apparait plus parmi les résultats de recherche, pour certains mots clefs. Il y a eu déréférencement, par les services de Google. C'était une solution que j'avais très rapidement suggérée à Me Tripet, car un très simple et bon compromis : je n'avais rien à changer, chez moi, et pour des requêtes Google précises, mon billet de 2008 n'était plus jamais affiché. J'ai cependant soumis en retour une demande à Google, qui sera donc ainsi arbitre, une solution imparfaite, qui a déjà suscité de vifs débats et controverses : « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. » Par le passé, en 2014 et en 2015, d'autres URL de mon blog ont été déréférencées par Google, pour des requêtes ou des « données personnelles » très précises ; je n'y avais pas réagit. A contre coeur, j'ai aujourd'hui également modifié, raccourci, abrégé, élagué mon billet de 2008, pour simplifier toute suite. Détruire quelques notes, même très anciennes, c'est toujours désagréable ; mais il m'en reste des copies, dont une figurant au constat d'huissier que je viens de faire réaliser. Malgré cet élagage, le fond comme la forme de mon billet de septembre 2008 restent assez inchangés : juste quelques notes... En supprimer encore dans ce billet de 2008 me pèserait sur la conscience. A mes notes, datées du 29 septembre 2008, de mes diverses références : « Faut-il se fier à ce que disent les gens, ou à ce qu'ils font ? A ce que l'on entend, ou à ce que l'on voit d'eux ? Tout dépend de la qualité de votre interlocuteur. S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas. Observez le. » • Chapitre 3, Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, paru chez Denoël (2006)
Du 22, tard. Probablement dernière des choses, pour ce billet dèja trop long. La mise en demeure me parvenait donc via mon hébergeur, me reprochant en premier de « divulguer » une information également parue sur le site du Parisien, en septembre 2008. L'information est toujours en ligne sur le site du journal et reste manifestement encore normalement indexée par Google. Rechercher et lire « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse ». Or la mise en demeure qui me parvenait visait à faire « disparaitre » des « données personnelles » d'un tiers qui sont également dans cet article. Je me demande comment le cabinet Ader Jolibois va faire pour obtenir ensuite la « purge » du site Internet et des archives du Parisien. Car vérifications faites, d'abord par téléphone, puis ensuite sur la toile, il m'était rapidement apparu que le cabinet Ader Jolibois, qui m'a mis en demeure, est aussi le conseil « historique » du journal le Parisien... Pour lire « Drogue et sexe chez Astérix », Tribune de Genève du 10-11 janvier 2009, il faut aller consulter les archives des journaux Suisses.
Enlèvement de l'avocate de son ex-mari : juste une brève
Cette semaine, la presse française a brillée à l'audience. Un journaliste était convoqué aux assises de Melun, en appel, où il a été un peu chahuté par les parties civiles. La presse y brillait également par son absence, je n'y ai remarqué aucun autre journaliste. Il est possible que les directions des journaux avaient estimé que la couverture de cette affaire de divorce houleux puis d'enlèvement et de séquestration d'une avocate avait déjà été suffisamment couverte, ou qu'il était inutile de nous rappeler encore qu'on ne doit pas toucher aux gens de robe... Depuis hier, sur Internet, je n'ai repéré qu'une unique brève AFP, diffusée seulement par BFMTV, le service d'information réduit à son minimum, pudique, retenu. De Google :
Enlèvement de l'avocate de son ex-mari: 15 ans de réclusion en appel
BFMTV.COM - 16 avr. 2016
Chantal Clos, une femme de 58 ans qui avait enlevé en compagnie de sa fille l'avocate
de son ex-mari fin 2009, a été condamnée vendredi à 15 ans de ...
Il y a 15 jours, j’apprenais par hasard que suivrait ce procès en appel. Puis je recherchais et contactais l'avocate qui allait défendre Chantal Clos. Je lui expliquais déjà un peu qui j'étais, et que Chantal m'avait soutenu par le passé, dans un moment délicat : un service d'ordre ainsi qu'une foule s'étaient précipités sur moi pour m'arracher une banderole. Chantal Clos avait été des tous premiers à s'interposer, je ne l'ai pas oublié. Puis après discussions dans la foule, j'avais pu rester sur place et conserver ma banderole, déployée. Le contenu de ma banderole était injurieux envers le chef de l'Etat, inspiré par l'actualité d'alors et Lily Allen, j'avais pu préciser pourquoi : « Fuck You - Sarkozy - Very Much ». Cette banderole était restée déployée au cours de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, dans Paris, pour les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant. C'était fin 2009, où ce procès en appel à Melun nous renvoyait. En janvier 2010, pour l'avoir déployée aussi plus tard, devant le barreau de Paris, la banderole m'avait valu un rappel à loi que je connaissais déjà.
Après hésitations, de longues réflexions, je décidais de me présenter à l'ouverture du procès ainsi que de suivre ces audiences afin de soutenir Chantal Clos en retour, ce que je ne regretterais pas. Par le passé, mes propres soutiens ont le plus souvent été rares ou distants, lointains, ça ne s'oublie pas. Le lundi, les parties civiles ont été surprises par mon arrivée, étaient réticentes ; la présidente des assises n'excluait pas que je puisse témoigner. Plus tard, je suis allé glisser trois mots aux parties civiles, ensuite j'allais pouvoir être entendu par le tribunal, plus personne ne s'y opposait. Je ne connaissais pas Maître Pascaline Saint Arroman-Petroff, je n'avais jamais été confronté à elle, je n'allais à ce procès que pour y témoigner en faveur de Chantal Clos.
Ce sont des idéaux qui m'ont amené là bas, ce que j'ai précisé au tribunal. Fin 2009 et en 2013, à son premier procès, je n'avais lu que des papiers à charge contre Chantal Clos, et rien ou pas grand chose pour elle. Elle avait alors été présentée misandre, haineuse, encombrante aussi. Au cours des audiences en appel, avant mon témoignage, un portrait similaire avait été dressé d'elle. Chantal Clos, misandre, encombrante ? Juste avant mon propre témoignage, un homme expliquait devant le tribunal que Chantal Clos lui avait sauvé la vie, puis qu'ensuite, ils avaient noué des liens forts. Il avait été dit et décrit aussi que pour arrondir ses fins de mois, Chantal Clos entassait des encombrants chez elle et dans son immeuble, que cela avait agacé son voisinage. Après m'être présenté sommairement au tribunal, j'ai réagit à ces points, expliqué également comment Chantal Clos et moi même avions fraternisé malgré nos histoires et divergences d'opinions, malgré mes propres histoires, même si je suis un homme. Puis comment Chantal Clos m'avait soutenu lorsqu'une foule s'était précipité sur moi pour m'arracher ma banderole.
J'ai pu expliquer aussi au tribunal que certaines décisions de justice pouvaient être difficiles à lire, que pour y parvenir, j'avais moi-même beaucoup étudié, travaillé, et que pour luter, j'utilisais les tribunaux, où j'ai remporté des victoires. Que j'avais gardé des distances également des milieux associatifs qui m'ont toujours paru dangereux, que les tentations, les provocations, des incitations ou les dérives n'y sont pas rares. Puis j'ai précisé encore que fin 2009, Chantal Clos m'avait semblé isolée, seule, et que ce n'était pas le cas à d'autres périodes. J'avais fréquemment croisé Chantal Clos entre 2007 et 2009, au cours de manifestations et de rassemblements féministes ; j'y discutais beaucoup avec qui voulait de protection de l'enfance, des difficultés que ces « services publics » posaient à mes enfants, des filles, à ma famille, j'avais une compagne, une femme. Dans Paris, plus d'une féministe était réceptive et toutes étaient tolérantes, je n'y ai jamais été chassé ni même été pris à parti par aucune d'elles. Des misandres, des haines ? Mais mes discours dans Paris et ailleurs ne portaient pas souvent sur le divorce et sur la résidence alternée...
Le tribunal a reçu mes « renseignements » ; j'ai bien senti que j'allais devoir être bref et concis, j'ai pu me présenter, parler quelques minutes, puis j'ai été coupé. Ont suivi des questions. J'avais déjà insisté sur les encombrants, car il ne s'agissait pas « d'ordures » selon des descriptions qui en avaient été faites. Alors qu'elle avait été dépeinte misandre, j'ai encore rappelé, insistant, qu'elle et moi, nous avions fraternisé, puis qu'elle m'avait soutenu. La présidente a souhaité savoir si Chantal Clos m'avait parlé de ses projets, fin novembre 2009. J'ai répondu que je l'aurais dissuadée, que souvent, des gens m'ont par exemple parlé d'enlever des enfants, qu'à chaque fois je les avais dissuadé. Beaucoup plus tard, dans son réquisitoire, le ministère public n'a pas parlé d'ordures ou d’encombrants, mais simplement de « cartons », et il me semble que Chantal Clos n'a pas été qualifiée à nouveau de misandre.
Au cours des deux premiers jours d'audience, la présidente a fait un gros travail didactique. D'abord pour les jurés, je suppose, ainsi que pour discuter plus facilement avec Chantal Clos. La fille et les proches de Chantal suivaient les audiences, ils ont pu en profiter également. Il a rapidement été question de SAP, du Syndrome d'Aliénation Parentale, de non représentation d'enfants, de violences conjugales puis d'un divorce aux torts partagés, d'interprétation de faits anodins, de faux souvenirs, puis même de mensonges... On aurait pu se croire au plus récent procès de Daniel Legrand mais auquel la presse, les militants et militantEs, Serge Garde, Marie-Christine Gryson et Hélène Romano auraient été absents ! Le lundi, Chantal Clos acceptait une remarque, une affirmation de la présidente : elle avait pu se tromper et mal interpréter un unique « guili au minou » alors que l'enfant avait pris un bain, avait été lavée par son père.
Le mardi, une chercheuse engagée du CNRS ayant une parfaite connaissance du sens et du poids des mots est arrivée contrainte, sommée de comparaitre. J'ai sourit. Elle a assurée que personne dans son milieu ne contestait ses travaux, qu'elle était reconnue par ses pairs, et elle refusait d'entendre, était tout à fait imperméable aux critiques pourtant très bien fondées des avocats des parties civiles ! Implicitement, la militante du CNRS affichait un franc soutient de Chantal Clos. Pour elle, l'histoire telle que rapportée par Chantal Clos semble être emblématique et représentative des violences faites aux femmes, un ouvrage pourrait d'ailleurs un jour paraitre... Suite à son témoignage, Chantal Clos m'a parue reconnaissante et redynamisée, il m'avait même semblé que tout le travail didactique effectué jusqu'alors par la présidente des assises avait pu être balayé dans l'esprit de quelques uns.
Un journaliste d'une grande agence de presse - il en a tu le nom, on se bien demande pourquoi... - a également été convoqué. Face aux critiques de la partie civile, il a répondu qu'il vérifie toujours ses informations. J'ai encore sourit, je connais bien nos journaux et journalistes, je l'ai d'ailleurs bien évoqué lorsque je « renseignais » le tribunal.
Une militante était également convoquée. Elle expliquait qu'elles s'étaient éloignées de Chantal Clos, affirmant qu'en tant que présidente de son association « ICW collectif des mères », elle ne parlais plus et que trop de ses difficultés et affaires personnelles. Il devait s'agir de l'isolement de Chantal Clos que j'avais moi-même bien perçu, fin novembre 2009. Poursuivant, cette militante féministe a irrité l'avocat de Pascaline Saint Arroman-Petroff, provoquant un incident puis une suspension d'audience. La militante avait affirmé qu'elle même avait envisagée de s'en prendre à un avocat, un discours parfaitement inacceptable pour l'avocat de la partie civile. Entre militants, tout peut se discuter ; la présidente des assises avait pour sa part rappelé la liberté de parole à l'audience. Même si c'est inaudible pour certains, inacceptable, il arrive bien parfois que le sujet soit discuté.
#avocats @Pedopolis @JMucchielli Elle m'avait dit que lorsqu'un avocat ou un magistrat se ferait trouer la peau, il y aurait enfin débats.
— Bruno Kant (@bkant) 1 avril 2016
Longtemps (et encore...) soutenue par des militants et militantEs aux discours parfois radicaux, après avoir été déboutée par la justice, puis lâchée, isolée, et même indésirable puis expulsée de son logement, Chantal Clos, avec sa fille, s'en étaient donc prise à Maître Pascaline Saint Arroman-Pertroff, une figure ayant oeuvré en faveur de l'autorité parentale conjointe, une avocate intervenue dans sa propre procédure de divorce, aux cotés de son mari. Au cours de ce second procès, Chantal Clos n'a pas souhaité reconnaitre la préméditation, selon elle, en décembre 2009, tout se serait enfilé par pur hasard... Sur les échanges entre la victime et les auteurs à la période des faits, les déclarations de Chantal Clos m'ont parues fluctuantes, changeantes, aujourd'hui peu crédibles, sinon imprécises, aujourd'hui lointaines.
Chantal Clos qui masquait son identité lors des faits affirmait quelle parlait alors de ses dossiers et difficultés, de son divorce et davantage. Pascaline Saint Arroman-Pertroff affirmait qu'elle a été frappée, sonnée, ficelée, ballotée à l'arrière d'un utilitaire, par moments bâillonnée la tête enfuie dans une écharpe, houspillée pour ses engagements, qu'elle a bien senti quelques fois la mort de près, a fini attachée dans un bois, la nuit, dans la neige et par -4 à -12°C, avec un demi Temesta, abandonnée « entre les mains de dieu » après avoir été séquestrée pendant 30 heures. L'avocate finissait par ronger ses liens, par sortir du bois, par trouver par hasard une maison habitée, puis par faire appeler son conjoint. D'autres faits encore ont déjà du paraitre dans des journaux et la presse à sensations. Selon la police, le crime était presque parfait, les auteurs ne laissaient aucune trace, puis rien qu'un détail sur leur identité, un prénom peu commun.
En première instance, à Paris, Maître Patrick Maisonneuve plaidait l'irresponsabilité pénale. Le parquet avait requis 12 ans de prison, le tribunal avait condamné Chantal Clos à 15 ans qui ont donc été confirmés, ce vendredi, à Melun, avec encore pour circonstance aggravante que la victime est avocate. Les 15 ans sont assortis de 8 ans de contrôle judiciaire, ainsi que de 5 ans de prison en cas de non respect. Le parquet a estimé que Chantal Clos était accessible à une peine de prison car elle semblait avoir gardée suffisamment sa tête pour la préparation ainsi qu'au cours de la commission des faits... Seule Chantal Clos avait fait appel, sa fille n'ayant été condamnée qu'à 5 ans avec sursis en première instance - une chance qui pouvait être accordée à la jeune fille, selon Pascaline Saint Arroman Petroff, aujourd'hui toujours très inquiète par un risque de récidive de la part de Chantal Clos, du fait d'une de ses écritures de tout début 2010.
A Melun, Maître Aurélie Bousquet allait tenter de faire valoir les avancées psychologiques de Chantal Clos depuis son incarcération, elle accepte, adhère à ses soins sous contrainte, même si elle multiplie encore ses recours et plaintes en prison, dont pour s'en extraire. S'opposant, et après avoir rappelé quelques fois où étaient installées les victimes, les parties civiles, leurs trois avocats, ont finement argumenté, répondant que Chantal Clos tentait de manipuler le tribunal. Aux douleurs, aux difficultés anciennes et nouvelles, à l'histoire et au lent déclin décrit par Chantal Clos pour sensibiliser le tribunal, les parties civiles ont aussi opposé l'effondrement soudain, fin 2009, d'une avocate et de bien plus.
Je pense qu'il aurait été possible également de faire valoir aisément à Melun que Chantal Clos ne s'y est jamais élevée à nouveau contre « un membre actif de l'institution criminelle judiciaire ». Chantal Clos aurait aussi pu essayer de s'y souvenir mieux, d'en dire un peu plus sur ses motivations et le déroulement des faits, ce qu'attendaient et réclamaient les parties civiles. Je pense encore que la dimension politique, littéraire, associative, fantaisiste et médiatique dans laquelle Chantal Clos a très longtemps barbotée a été négligée ou ignorée à Melun. Peut-on aisément et durablement garder la tête sur les épaules lorsque tout autour de soi dérive, dérivait, prend toujours l'eau, chavirait, sombre et sombrera encore ?
J'aurais pu plusieurs fois bondir, réagir, parfois éclater de rire aussi au cours de ces audiences, car franchement amusé ou profondément agacé par des discours. Je me suis contenu, il n'était pas question pour moi de me faire expulser de la salle. Je n'arrivais pas là bas pour militer ou réagir, ce que j'avais d'ailleurs également expliqué en « renseignant » le tribunal.
« La cour a estimé qu'il s'agit d'une personne à mettre à l'abri d'elle-même et des autres », a commenté Maître Nathalie Roret... Après le délibéré, j'ai appris à Maître Bousquet qu'en 2013, j'avais interrompu une messe du porte parole de l'église catholique, puis qu'ensuite j'avais été arrêté perché sur le toit de Beaubourg, au coeur de Paris. Que j'avais suite à cela moi même été enfermé, où j'ai milité encore, contre et contre l'avis de ceux qui me retenaient. « Ah, vous êtes comme cela, vous ? », m'a-t-elle répondu... J'essayais de lui expliquer ensuite que le traitement que la préfecture de police de Paris, des psys et les tribunaux m'avaient infligé en 2013 aurait pu être appliqué à Chantal Clos, qu'elle aurait pu en profiter pleinement si elle en avait pu en bénéficier avant le mois de décembre 2009 et ses passages aux actes.