Archives pour: Mai 2013
Mariage gay : Ayrault appelle à « l'apaisement »
NDLR : Les autres lois que #MariagePourTous, vont-elles être enfin appliquées aussi ? J'ai pour ma part d'assez gros doutes. Comment s'en sort Isabelle, « maman de coeur », depuis que les #LGBT sont enfin égaux à tous en France, revoit-elle maintenant Lucas, Noémie et le petit Auguste ?
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Mariage gay: Ayrault appelle à "l'apaisement" avant la manifestation du 26 mai
Le Parisien | Publié le 22.05.2013, 21h27
Jean-Marc Ayrault appelle, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Normandie, à "l'apaisement" avant la manifestation dimanche des opposants au mariage homosexuel. "J'appelle à l'apaisement. Je ne doute pas que ce temps viendra. Je souhaite en tout cas que la manifestation de dimanche se déroule dans le calme.", indique le Premier ministre. Selon lui, "c'est la responsabilité des organisateurs d'y veiller". "L'Etat, quant à lui, prendra toutes les siennes", assure-t-il. "Je rappelle le cadre républicain, qui est celui de nos institutions, celui qui fonde notre démocratie", poursuit-il. "Une loi, une fois qu'elle est votée et promulguée, s'applique à tous, elle est la loi de la République", fait valoir M. Ayrault. "On peut comprendre que certains ne soient pas d'accord et je respecte leur point de vue. Mais le débat a eu lieu, dans la société et au Parlement", souligne-t-il.
« Connaissez vous l'histoire » ?
« Connaissez vous l'histoire », m'a-t-on demandé, sur Facebook, sous un lien vers un coupon de presse. C'est ce qu'on entend à chaque fois, « connaissez vous l'histoire ». Quoi qu'on expose, de toute façon, les gens finissent par s'en détourner. Alors autant passer outre les détails. Même lorsque je raconte simplement et sobrement la façon dont la mère de mon ainée est morte, aux urgences, abandonnée sans soins, et comment la justice a ensuite perdu ou détruit ce dossier médical, foiré l'affaire, les gens s'en désintéressent. « Connaissez vous l'histoire »... même des magistrats feront plus un fromage d'une simple voiture volée plutôt que d'un décès suspect dans un service d'urgence.
« Connaissez vous l'histoire », mon interlocuteur a insisté, malgré ces premières explications ! Comptez sur la presse, sur les avocats des parties adverses et sur nos procureurs pour répondre, lorsque les placements d'enfants ou ces situations sont réellement motivés, justifiés. Au lieu de mettre systématiquement en doute tous les parents qui s'expriment ou parlent aux journalistes, taquinez un peu plus la justice ou ses professionnels pour qu'ils répondent plus fréquemment de façon intelligente et pertinente, non ? Le 8 mars dernier, je me suis plaint au coeur de Paris, du haut de Beaubourg, plaint du « placement » de mon ainée, ainsi que du décès suspect de sa mère, du traitement par la justice de ces affaires. Le ministère public et ceux que mes discours accusaient n'ont pas daigné répondre... demandez leurs, à ces couillons, pourquoi ils se taisent, et ne me font pas fait poursuivre, au motif de diffamation publique
Encore Nanterre dans le journal ?
Ce TGI nous a déjà fait bien rire, revoilà Nanterre dans le journal, avec le dépot d'une plainte de parents contre une association de la protection de l'enfance (dont on retrouve assez facilement le nom sur les réseaux sociaux). La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles...
Ma propre démarche a été un peu différente. Tout en étudiant de nombreux travaux de la protection de l'enfance, dont ceux des professionnels auxquels j'ai été confronté, j'ai fait cracher un maximum de papier à Nanterre, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'aux travailleurs sociaux qui se sont occupés de mon ainée. L'ensemble m'a permis de bien documenter comment Nanterre a pu travailler habituellement, au cours des 10 années passées, avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis avec l'ARSEA Alsace. Dans mon propre blog, ces parents trouveront un peu de matière pour mieux élaborer leurs propres critiques ; eux-même dénoncent donc une association des Hauts de Seine, mais celle-ci travaille cul et chemise avec le TGI, son parquet et ses juges pour enfants, ainsi que certainement cul et chemise avec le Conseil Général. Ce sont bien les autorités qui délivrent ou renouvellent les agréments et qui effectuent les contrôles de ces associations de la protection de l'enfance.
S'associer et porter plainte contre une telle association de la protection de l'enfance pourrait aboutir, à moins que le parquet de Nanterre ou ses magistrats ne la classent très rapidement, renvoyant chacun de ces parents à ses « difficultés individuelles, personnelles ou familiales », ce qui s'était produit au cours d'un colloque du Fil d'Ariane, pour ses 10 ans, en octobre 2008. Plusieurs parents s'étaient alors plaints de difficultés, d'anomalies, chacun d'eux a été renvoyé vers le juge pour enfant... ou je me défendais moi-même. A l'époque, je venais d'ailleurs de sommer le juge pour enfant de Nanterrre de juger, puis de le trainer jusqu'en cassation, où ce magistrat allait perdre contre moi.
Quelques temps plus tard, je retournais discuter avec un magistrat présent au colloque du Fil d'Ariane, en octobre 2008, pour lui présenter le résultat de mon travail, ou ces « difficultés individuelles » auxquelles j'ai été confronté, durant des années. « Il y a des voies de recours », soutenait alors Jean-Pierre Rosenzweig, le fameux juge de Bobigny, un expert de la protection de l'enfance. Il ne s'est jamais aventuré à commenter ce que je lui communiquais, en novembre 2010. En novembre 2012, je retournais interpeller son association, DEI-France, avec mes ultimes éléments glanés dans les prétoires de Nanterre et de sa cour d'appel, Versailles, pour leurs lâcher qu'en France, l'Etat n'est pas garant des normes de droit nationales et internationales, comme le prétendait alors Marie Derain, pour le Défenseur des droits. Après un court développement, mais très explicite, j'ai taxé l'Etat français « d'Etat fossoyeur » ; aucune voix ne s'est alors élevée pour me répondre... mes critiques devaient être insupportables pour les professionnels présents à cet ultime colloque de DEI-France.
Je souhaite bon courage à Violette Justice, cette association de parents qui vient maintenant de porter plainte contre des professionnels de la protection de l'enfance. Par le passé, ATD Quart Monde s'était déjà plaint du fonctionnement de la protection de l'enfance. En 2001, une association de magistrats, l'AFMJF, s'était alors élevée contre ces critiques, alléguant « qu'ils n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Restait alors à travailler la forme. » Dans un billet de novembre 2012, je répondais moi-même encore à l'AFMJF... Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir.
Le Parisien du jeudi 23 mai 2013, édition des Hauts de Seine
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Pussy Riot member, Maria Alekhina, denied parole
NDLR : « The musician would appeal against the ruling. » Voilà
News > World > Europe
Pussy Riot member, Maria Alekhina, denied parole
AP, Moscow, Thursday 23 May 2013
A court has denied parole to a member of the Pussy Riot punk group.
The ruling came despite letters from the musicians Sir Paul McCartney, Peter Gabriel and Patti Smith urging the court to free Maria Alekhina and the other Pussy Riot member still in prison, Nadezhda Tolokonnikova. In its ruling, a court in Perm province accepted a claim by prosecutors that Alekhina had systematically disobeyed prison authorities and failed to repent for her crime, Russian media reported.
Alekhina went on a hunger strike on Wednesday after being barred from the hearing, even though the court is across the street from the prison where she is serving her sentence for “hooliganism motivated by religious hatred”. She also ordered her defence not to participate. Band members Alekhina, Tolokonnikova, and Yekaterina Samutsevich gained worldwide fame last year when a Moscow court jailed them for two years for conducting a punk protest in Moscow’s main cathedral. Samtusevich was later released on appeal.
A lawyer for Alekhina said the musician would appeal against the ruling.
Des journalistes interdits de conseil municipal à Corbeil
NDLR : Voir également « Interdit de conseil municipal ». On ne doit pas approcher des élus pour évoquer publiquement des sujets embarrassants. Voir aussi 2011, un journaliste expulsé d'un conseil municipal. Ces expulsions et interdictions semblent être assez fréquentes dans le pays. Le PCF n'était-il pas au parfum ?
Actualité > Essonne
Info le Parisien
Des journalistes interdits de conseil municipal à Corbeil
Le Parisien | Marie D’ornellas | Publié le 27.05.2013, 21h36 | Mise à jour : 21h48
Ils avaient déjà tenté d’interviewer le maire de Corbeil (Essonne), Jean-Pierre Bechter (UMP), le 8 mai lors de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais l’élu leur avait répondu par des doigts d’honneur.
Ce lundi soir, deux journalistes d’une société de production qui préparent un reportage pour Canal + sur les affaires politico-judiciaires en cours à Corbeil ont tout simplement été interdits de conseil municipal.
Alors qu’ils voulaient rentrer à l’hôtel de ville, des hommes de la sécurité leur ont barré la route.
Des élus d’opposition, qui envisagent de porter plainte aujourd’hui pour entrave à la liberté, ont refusé de siéger au conseil, qui a malgré tout eu lieu. « Je n’ai jamais vu ça », tonne Bruno Piriou (PC).
« Le maire est responsable de la tenue du conseil. Ils ont déjà fait preuve de troubles lors de la manifestation du 8 mai. S’ils tentent de revenir, ce sera le même tarif », annonce Jean-Pierre Bechter.
LeParisien.fr
France : Les disparitions d'enfants en « constante hausse »
NDLR : « Ne quittez pas, vous avez demandé le 116 000, un soutien moral » ! Comme je l'écrivais dans un billet du 24 mai, lorsqu'on a un problème avec la protection de l'enfance, tous vous renvoient à chaque fois vers le TGI, vers son parquet et le juge ou bourreau pour enfant... « Quand une victime à ce genre de problèmes on sait où la renvoyer. Il y a des structures, des associations. Pour les parents d'enfants placés, on ne sait pas, il n’y a rien ». Ou les temps seraient-ils aujourd'hui différents ? J'en doute.
Société
France: Les disparitions d'enfants en «constante hausse»
Créé le 24/05/2013 à 16h19 -- Mis à jour le 24/05/2013 à 16h52, 20 Minutes, extraits
SOCIETE - «C'est un sujet majeur», a estimé Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, à la veille de la journée internationale des enfants disparus...
Fugues d’adolescents, enlèvements parentaux, disparitions inquiétantes de mineurs… Les services de police, les associations et le Centre français de protection de l’enfance (CFPE) font le même constat. Chaque année, de plus en plus d’enfants disparaissent, ont-ils indiqué ce vendredi à l’occasion d’une conférence de presse commune, à la veille de la journée internationale des enfants disparus.
Les fugues [...]
Les enlèvements parentaux [...]
Les disparitions inquiétantes [...]
Le 116 000, un numéro unique européen
En place depuis 2007, «le dispositif de téléphonie sociale», le 116 000, n’est connu que de 4% des Français. «Il faut mieux le faire connaître. Qu’il devienne un réflexe», plaide Jean-Pierre Debuisson, président du CFPE, chargé de sa mise en place. Le 116 000 a pour mission d’écouter, de soutenir et d’orienter les familles d’enfants disparus.
Dès le mois de juin, le service d’appel sera fonctionnel 24h/24 et 7j/7. «Notre but est de voir augmenter le nombre d’appels traités, explique-t-on au CFPE. Les parents, quels que soient les motifs de la disparition, n’ont aucune idée de ce qu’ils doivent faire. Ils sont souvent sous l’influence des séries télé américaines et pensent que les policiers vont mobiliser de gros moyens pour retrouver leur enfant. Mais au final, ils ont l’impression d’avoir signalé le vol d’une mobylette. Au quotidien, nous avons un rôle de soutien moral.»
Le 116 000 est opérationnel dans 22 pays européens et en Suisse.
Manif anti-mariage gay : une condamnation, avec sursis
NDLR : Tout un fromage sur #prisonnierpolitique... puis peanuts, avec sursis ! Qu'aurions nous encore lu si le juge avait suivi le parquet, ici, peut-être un peu excessif ? Lorsqu'on se comporte très mal, voir sur Youtube, une vidéo du 25 mai, des Champs, on assume, on accepte de petits désagréments ; ceux-là, susceptibles d'appel, semblent être sans rapports avec le « caractère d'utilisation de la psychiatrie comme moyen de répression sur la contestation », et sans rapports avec une arrestation « sans fondement juridique » ou « pour convenances personnelles ».
Manif anti-mariage gay: 1 condamnation
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/05/2013 à 22:01
Publié le 28/05/2013 à 21:52
Un jeune opposant au mariage homosexuel a été condamné aujourd'hui à Paris à une amende de 200 euros avec sursis pour sa participation à une action surprise samedi sur les Champs-Elysées, quelques heures avant la manifestation parisienne de dimanche. La peine est inférieure aux réquisitions du ministère public (4 mois de prison avec sursis).
Cet étudiant de 23 ans était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris pour participation à un attroupement après sommation de dispersion, entrave à la circulation, et pour avoir donné une fausse identité lors de son interpellation. Il a été relaxé pour la première infraction au bénéfice du doute. Encore vêtu d'un sweat à capuche de la Manif pour tous, le prévenu au casier judiciaire vierge a exprimé sans détour ses convictions: "nous ne sommes pas là pour nous, mais pour les enfants des générations futures", a-t-il lancé en regardant ses amis venus en nombre. "Ce tribunal n'est pas une tribune publique", lui a opposé la procureure Anne Fournet.
Des atteintes à la liberté individuelle
NDLR : A qui ce genre d'articles peuvent-ils être utiles ? A quelques opposants du mariage gay ?
Article 432-4 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, agissant dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'ordonner ou d'accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende.
Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d'amende.
Article 432-5 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté illégale, de s'abstenir volontairement soit d'y mettre fin si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de provoquer l'intervention d'une autorité compétente, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Le fait, par une personne visée à l'alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté dont l'illégalité est alléguée, de s'abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s'est poursuivie.
Villeparisis : des salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
NDLR : C'est ce genre d'embarras, de soucis ou de très mauvaise publicité que le TGI de Nanterre, le Conseil général du Val d'Oise et la cour d'appel de Versailles ont souhaité épargner à l'OSE France, aux alentours de 2005 ? Solution radicale retenue alors par les autorités, pour éviter un scandale de plus : me faire passer pour un débile, notament avec une expertise de Magalie Bodon-Bruzel, et confier ma fille ainée au pasteur d'Uhrwiller
Actualité > Seine-et-Marne
Info le Parisien
Villeparisis : quatre salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
Le Parisien | Faustine Leo | Publié le 28.05.2013, 17h00
Le directeur du Domaine de Morfondé, un établissement de l’Armée du Salut accueillant près de 90 jeunes au titre de leur protection physique et morale, a été mis à pied il y a plusieurs jours, confirment aujourd’hui l’association humanitaire et le conseil général de Seine-et-Marne. Un chef de service et deux éducateurs ont été éloignés de l’établissement.
Ceux-ci sont soupçonnés de « maltraitance » à l’égard d’adolescents qui y sont placés par le conseil général ou la justice.
Les victimes de ces mauvais traitements, trois jeunes pensionnaires, ont été retirées de ce centre d’éducation et de formation professionnelle.
« Il s’agit d’une situation délicate », reconnaît un responsable de l’Armée du Salut qui assure « que ces mesures ont été prises dès le lendemain où nous avons eu connaissances des soupçons qui pesaient sur ces personnes ».
Ces mesures disciplinaires ont été prises à la suite d’une enquête menée de façon inopinée les 15 et 16 mai derniers au domaine de Morfondé par des agents de l’Aide sociale à l’enfance, un service du conseil général de Seine-et-Marne.
« Si le Département constatait un défaut d’exécution ou des insuffisances dans les propositions faites par la Fondation de l’Armée du Salut vis-à-vis des injonctions du Département, celui-ci se réserverait le droit de nommer un administrateur provisoire ou de procéder à la fermeture de l’établissement », avertit par voie de communiqué le conseil général de Seine-et-Marne.
LeParisien.fr
Les juges de l'affaire Bettencourt fatigués des attaques
NDLR : « Quand on a affaire avec des personnalités comme celles-là, on fait preuve d'une particulière attention dans tous nos actes », assure Cécile Ramonatxo. Quelle autre juge ou voix nous assurera maintenant que la justice est la même pour ceux d'en haut et pour ceux d'en bas ? La justice de Bordeaux n'a-t-elle pas prévu de foutre en l'air bientôt le dossier Bettencourt ? Ca arrangerait très certainement Nicolas Sarkozy et ses amis
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Les juges de l'affaire Bettencourt fatigués des attaques
Créé le 31-05-2013 à 11h00 - Mis à jour à 11h00, NouvelObs
Mots-clés : Justice, France, Tapie, OFRTP, 20130531
par Claude Canellas
BORDEAUX (Reuters) - Les trois juges d'instruction qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse de la milliardaire Liliane Bettencourt expriment, fait rarissime, leur exaspération devant le feu roulant d'attaques qu'ils subissent depuis des mois.
La révélation, jeudi, d'un lien entre le juge Jean-Michel Gentil et l'une des expertes ayant conclu à l'état de faiblesse de l'héritière de L'Oréal constitue la goutte d'eau qui a incité deux d'entre eux à sortir de leur silence médiatique.
Le Parisien a révélé jeudi que Sophie Gromb, un des cinq médecins ayant participé à l'expertise qui, en 2011, a décrété que Liliane Bettencourt était en état de démence sénile, avait été témoin lors du mariage du juge d'instruction.
Les avocats de la défense des 12 personnes mises en examen, dont Nicolas Sarkozy, soupçonné d'avoir profité de la faiblesse de l'héritière de L'Oréal pour lui soutirer de l'argent en 2007, se sont immédiatement engouffrés dans la brèche.
Ils mettent en cause l'impartialité du juge et la validité de l'expertise, clé de voûte du volet sur l'abus de faiblesse.
Ils s'en sont remis au procureur de la République de Bordeaux, attendant de lui qu'il tire "toutes les conséquences de ces atteintes aux droits de la défense et au droit au procès équitable, qui ont entravé la manifestation de la vérité".
LES JUGES CONTRE-ATTAQUENT