Sarkozy au Japon vendredi
NDLR : Il va tous nous sauver ou nous rassurer, c'est assez certain...
Sarkozy au Japon vendredi
Mots clés : tsunami, JAPON, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par Charles Jaigu
Le Figaro, 28/03/2011 | Mise à jour : 17:52, extrait
Le président français resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan et la communauté française au Japon, quatre semaines après le tsunami.
Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Tokyo vendredi dans la foulée de son déplacement en Chine, où il se rend mercredi pour ouvrir un séminaire sur les désordres monétaires, à Nankin, dans le cadre de la présidence française du G20.
Après avoir été annoncé par la presse nippone, puis démenti par l'Elysée, le déplacement présidentiel serait finalement reconfirmé. L'Elysée attend encore une validation définitive du gouvernement japonais. Le président resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan.
Fukushima s'enfonce dans une crise à durée indéterminée
Par Elie Patrigeon - publié le 28/03/2011 à 18:02 - L'Expension, extrait
"La situation reste globalement extrêmement grave" a affirmé ce lundi 28 mars 2011 André-Claude Lacoste, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire. Tepco a d'ailleurs demandé, pour la première fois, l'aide d'Areva et d'Edf - cette aide avait été refusée il y a 7 jours - pour refroidir ses réacteurs. "L'opérateur électricien japonais a demandé à la France de l'aider et de trouver un certain nombre de spécialistes en matière de traitement d'eau radioactive, d'eau contaminée", a précisé Eric Besson, le ministre de l'Energie, en marge d'une réunion avec les grandes fédérations industrielles françaises.Signe supplémentaire, s'il en fallait, d'une situation difficilement contrôlable.
Le refroidissement d'urgence pourrait prendre des semaines
Le raccordement à l'électricité est effectif depuis plus d'une semaine. Le courant a été rétabli dans les salles de commandes des réacteurs. Mais "le branchement de certains appareillages va prendre au moins un mois" a dit André-Claude Lacoste, le président de l'ASN. "C'est une crise qui va durer des semaines" a-t-il ajouté. Un sentiment partagé par Tepco dont le vice-président a déclaré qu'il "n'avait pas de calendrier concret permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d'années la crise sera terminée."
Peut-on se fier aux mesures de Tepco ?
Télézapping... Peut-on se fier aux mesures de Tepco? par lemondefr
Unité de l'UMP : Sarkozy met en garde
NDLR : Surprennants, ces mots que l'AFP prête à Nicolas Sarkozy. « Il y a toujours des coups de pied de l'âne... » Ais-je bien lu ? Depuis quelques temps, pour plaire à des magistrats de ce pays, j'endosse volontiers le rôle du plus débile, sortant parfois avec un entonnoir... restant encore à la recherche d'un âne ou d'un quelconque médiateur. Y a-t-il vraiment un âne ou une bourrique à l'UMP ? Aurais-je un jour l'opportunité de discuter avec Estrosi, avec Baroin ou même avec Copé ? Ils ont chacun parfois marqué des distances avec le Parti, l'UMP, ou l'un de ses membres.
Lors de cette réunion qui se tient toutes les semaines autour de lui, Nicolas Sarkozy a ainsi regretté certaines critiques émises hier soir, notamment celles de son ancien ministre Christian Estrosi évoquant un "échec" de l'UMP lié selon lui à "une question de ligne et de stratégie". "C'est normal", a réagi le président, "il y a toujours des coups de pied de l'âne..." |
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Le débat sur la laïcité et l'islam divise la majorité
Le débat sur la laïcité et l'islam divise la majorité
Mots clés : Cantonales, FRANCE, Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa,
François Fillon, Claude Gueant, UMP
Par Flore Galaud
Le Figaro, 28/03/2011 | Mise à jour : 14:31, extrait
Lundi, Nicolas Sarkozy a tranché : le débat initié en début d'année par Jean-François Copé aura bien lieu. Une déclaration qui prend des allures de réponse à la demande de François Baroin de clore le débat.
Au lendemain d'une élection cantonale qui a vu le Front national s'affirmer politiquement, le débat sur la laïcité et l'islam revient une nouvelle fois sur la table. Lancée en grandes pompes par Jean-François Copé en début d'année, cette réflexion n'en finit pas de créer des divisions au sein de la majorité, qui, après l'échec du débat sur l'identité nationale, semble vouloir faire preuve de prudence.
Lundi, Nicolas Sarkozy a tenu à clarifier les choses. Le débat, qui débutera réellement le 5 avril (voir l'agenda de l'UMP), aura bien lieu, a-t-il indiqué au cours d'une réunion avec les responsables de l'UMP. Une déclaration qui semble répondre à la demande de François Baroin adressée à la majorité de clore le débat une bonne fois pour toutes.
Invité lundi matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement a en effet déclaré qu'il fallait «s'écarter de tout ce qui peut de près ou de loin donner l'impression de stigmatiser». «Je crois qu'il faut se concentrer en matière d'emploi, en matière de (lutte contre les) déficits». La majorité doit «revenir sur des valeurs profondément républicaines», a-t-il estimé.
Musulmans: appel à porter "l'étoile verte"
AFP, 28/03/2011 | Mise à jour : 13:31
L'ex-conseiller à l'Elysée chargé de la Diversité Abderahmane Dahmane a appelé aujourd'hui les musulmans à porter une "étoile verte" pour protester contre le débat sur la laïcité voulu par l'UMP.
"L'étoile verte est le signe vestimentaire que les musulmans de France ont décidé de porter pour demander l'annulation du débat sur l'islam et la fin de l'islamophobie de l'UMP de M. Copé (Jean-François)", selon un communiqué signé de M. Dahmane et Hassan Ben M'Barek, porte-parole de Banlieues Respect, qui se présente comme un collectif d'associations mais dont l'infleunce semble limitée.
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé lundi, lors d'une réunion avec les dirigeants de l'UMP, qu'il fallait que le débat sur la laïcité "ait lieu", ont rapporté des participants.
La magistrature mobilisée pour un « plan d'urgence »
Manifestation nationale interprofessionnelle du monde judiciaire, à Paris, pour réclamer "un plan d'urgence pour la Justice" à l'appel de la coordination nationale des organisations de professionnels de la justice.
[JUSTICE-DIVERS JUSTICE]
* 14h00 : rassemblement devant le Palais de Justice pour se diriger vers l'Assemblée nationale. * Remise à la Chancellerie de l'état des lieux des difficultés rencontrées par toutes les juridictions du territoire. * Appel des syndicats à tous les citoyens de les rejoindre. * Appel à la grève de l'organisation membre de la coordination nationale. * Annonce probable par le garde des Sceaux Michel Mercier de créations de postes pour faire face à trois réformes : la psychiatrie, les jurés populaires et la justice des mineurs. * 18h30 : université populaire participative sur la justice, avec Ségolène Royal (Mairie du 4ème arrondissement).
De source France Info
27/03/11 | 09:50, Les Echos, extrait
La magistrature mobilisée pour un "plan d'urgence"
La magistrature et le monde judiciaire français s'engagent en début de semaine dans un mouvement national de protestation pour demander un plan d'urgence afin de remettre à flot le système. Après des rencontres locales avec la presse et les élus lundi, lors desquelles les juges entendent faire la lumière tribunal par tribunal sur la crise de la justice, une manifestation nationale sera organisée mardi à Paris à l'appel des trois syndicats de magistrats et d'une vingtaine d'organisations.
Magistrats, greffiers, avocats, agents de probation et personnels pénitentiaires défileront entre la place Saint-Michel, près du palais de justice de Paris, et l'Assemblée. Ils entendent ainsi prolonger le mouvement sans précédent de "grève" des audiences non urgentes mené en février dans la quasi totalité des juridictions après la mise en cause publique de magistrats par Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat avait évoqué des "fautes" dans le suivi de Tony Meilhon, repris de justice et principal suspect du meurtre d'une jeune fille, Laëtitia Perrais, mi-janvier près de Nantes. Finalement, seul le directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes a été déplacé, mais il n'y a eu aucune autre sanction. Des rapports d'inspection ont montré que les services de probation et les juges d'application des peines locaux étaient noyés sous les dossiers et donc contraints d'en délaisser une partie, avec l'accord de leur hiérarchie. Les syndicats de magistrats sont ulcérés par les attaques présidentielles visant un système, selon eux, qui est dans un état matériel désespéré.
Fukushima : du combustible a fondu, forte radioactivité mesurée en mer
Fukushima : du combustible a fondu, forte radioactivité mesurée en mer
France Info - 08:16, extraits
Une si forte radioactivité que l’employé de Tepco chargé de la mesurer est parti en courant, entraînant l’évacuation immédiate de tout le personnel de la centrale.
[...] Longue crise nucléaire. Un peu plus de deux semaines après l’accident nucléaire qui a suivi le tsunami au Japon, la situation est considérée comme stabilisée dans deux des six réacteurs de la centrale endommagée. Mais elle demeure instable dans les quatre autres, d’où les dégagements de vapeur et de fumée contaminées.
Et Tepco se résigne à faire face à une longue crise atomique. Le numéro deux de Tepco évoque une opération longue et incertaine pour empêcher la surchauffe des barres de combustible, et la fonte de l’uranium. "C’est regrettable, mais nous n’avons pas de calendrier concret nous permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d’années" la crise sera terminée, lâche Sakae Muto.
Bien au-delà de la zone d’évacuation en vigueur (30 km autour de la centrale), de la radioactivité a été mesurée dans l’eau du robinet de Tokyo, déclarée impropre à la consommation. Et de l’iode radioactif a également été décelé dans l’eau de pluie de l’Etat du Massachussets, sur la côte est des Etats-Unis.
Actualité > Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
Centrale de Fukushima : l'opérateur Tepco sollicite l'aide d'experts français
Le Parisien |Publié le 28.03.2011, 00h50 | Mise à jour : 11h34, extraits
La situation est loin de s'être stabilisée au Japon. Dimanche, un séisme de magnitude 6,5 s'est encore produit à 7h24 locale, au large des côtes du nord-est, et une mise en garde au tsunami a été lancée pour la côte de la préfecture de Miyagi, déjà la plus éprouvée par la catastrophe du 11 mars.
Le danger d'une catastrophe nucléaire est loin d'être écarté à la centrale de Fukushima, où des fuites beaucoup plus radioactives que la veille ont été relevées. La situation très dégradée des réacteurs a entraîné un écoulement d’eau contaminée vers la mer, ce qui explique les très forts niveaux relevés. Ces quantités importantes d’eau contaminée ralentissent la progression des travaux. Selon l'IRSN, l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, cette situation précaire pourrait durer plusieurs semaines.Toujours selon l'RSN, l’alimentation d’eau douce pour le refroidissement des réacteurs est cependant un point positif.
Par ailleurs, la population s'est émue de l'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité «10 millions de fois plus élevé» que la normale dans de l'eau échappée de la centrale. Le gouvernement a qualifié lundi cette erreur d'&nbps;«inacceptable», par la voix de Yukio Edano, son porte-parole. Face à la complexité de la situation Tepco, a demandé l'appui de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site&nbps;: EDF, Areva et le CEA.
[...] Face à la complexité de la situation, l'exploitant Tepco, a demandé «l'appui» de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site, a déclaré lundi le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, pour qui la situation est «critique». Interrogés, ni EDF, ni Areva, n'étaient en mesure de préciser dans l'immédiat la nature exacte de cet appui, qui n'a pas été détaillé non plus par le ministre.
Les atomes crochus des politiques avec le nucléaire
Les atomes crochus des politiques avec le nucléaire
Lundi 14 mars 2011 - Slate.fr, extrait
En France, le nucléaire civil bénéficie d'un large consensus, et surtout d'un large réseau politique tout acquis à sa cause.
L'occasion est trop belle: sur l'air du «on vous l'avait bien dit», les Amis de la Terre, Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire appellent les responsables politiques à en finir avec l'atome. Jusqu'à Daniel Cohn-Bendit qui demande un référendum sur la sortie du nucléaire.
En France, Fukushima pourrait d'ailleurs signer le retour en grâce des énergies renouvelables, aujourd'hui bloquées, après avoir été portées aux nues par le Grenelle de l'environnement. Mais rien n'est moins sûr. L'opinion publique est globalement favorable à l'énergie nucléaire, et EDF figure de longue date parmi les entreprises préférées des Français.
Surtout, le nucléaire civil bénéficie d'un large consensus politique. Voulue par le général de Gaulle, la construction d'un parc garantissant environ 80% des besoins du pays en électricité n'a depuis jamais été remise en cause, quels que soient les gouvernements au pouvoir. A l'exception des écologistes, anti-nucléaires historiques, à droite comme à gauche, l'unanimité est la règle.
Les antinucléaires, un lobby à quatre voies
Samedi 19 mars 2011, Slate.fr, extraits
La catastrophe nucléaire qui frappe le Japon leur a redonné de la voix. Télé, journaux, web, manifs… : les opposants de l’atome sont scientifiques, journalistes, politiques, agitateurs et nombreux.
Y a-t-il un lobby des antis comme il existe un lobby du nucléaire? Non au sens où ce lobby disposerait d’un important relais politique qui lui permettrait d’infléchir la politique énergétique française. Oui au sens où le réseau ou plutôt la nébuleuse des antis est incontestablement actif. Mais il reste divisé, donc peu structuré.
Historiquement, l’opposition au nucléaire est un mouvement pacifiste résultant des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, qui s’élargit ensuite au refus du nucléaire civil. En France, ce mouvement émerge dans les années 1970, avec des marches de protestation contre les centrales du Bugey, de Fessenheim, à Creys-Malville (Superphénix, 1976-1977) et, surtout, à Plogoff. Dans cette commune du Finistère, une importante mobilisation (100 à 150.000 manifestants en mai 1980) conduira l’année suivante le gouvernement de François Mitterrand à abandonner le projet. Un fait sans précédent — ni suite.
Depuis cette victoire historique, l’opposition au nucléaire a perdu en visibilité, la France s’accoutumant à vivre avec. Mais les «antis» savent mettre à profit incidents et accidents pour retrouver de la visibilité médiatique. L’accident de Tchernobyl (1986) et le drame japonais de mars 2011 en donnent la preuve. Mais si ces accidents coïncident avec l’acmé protestataire, les antis mènent régulièrement des actions destinées à alerter populations et médias; le blocage des trains transportant des déchets nucléaires est devenu un rituel.
[...] L’accident de Fukushima Dai-ichi, occasion inespérée de réclamer la fin du nucléaire. enthousiasme, au moins dans les premières heures, les a conduits à reléguer au second plan le drame vécu par la population japonaise, d’où l’intervention assassine de Ségolène Royal: «Je pense qu'il y a un délai de décence et de respect», déclare-t-elle au micro de France Inter le 14 mars. Sur Twitter, une de ses proches, Delphine Batho, enfonce le clou: «Ne pas croire à la langue de bois du lobby nucléaire, ni céder à une récup' indécente des Verts.»
Immédiatement, Cécile Duflot lui répond via un tweet qui énonce la ligne de défense: «Ce qui est monstrueusement indécent madame ce sont ces propos. Les Verts alertent sur le risque depuis 30 ans!!!!!!!»
[...] Impossible de terminer ce tour de piste sans parler des «CSP ++». Dans les opposants au nucléaire, on compte aussi des juristes, des consultants, des journalistes... Des juristes parce que les combats se mènent au prétoire plus souvent qu’à la télé. France nature environnement anime un important réseau de juristes spécialisés en droit de l’environnement. Benoist Busson est l’avocat de Sortir du nucléaire, Alexandre Faro celui de Greenpeace, tandis que Corinne Lepage s’implique davantage dans des dossiers locaux, tel celui de Stop Fessenheim. Dans tous les cas, il s’agit de défendre des clients par conviction ou pour son image de marque de marque: «Plaider contre le nucléaire, ça ne rapporte rien…», soupire un avocat du secteur.
Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
NDLR : Bientôt sur nos écrans, le ballet du largage de sacs de sables, puis la construction du sarcophage de Fukushima...
La crise nucléaire au Japon
27 mars 2011, 11h32, France Soir
Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
Des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été enregistrés près du réacteur n°2 de Fukushima. Des travailleurs ont été évacués de la centrale. Une nouvelle qui prouve que le scénario catastrophe ne peut plus être exclu.
Les employés de Tepco qui restaient sur place pour relancer le processus de refroidissement ont été évacués ce dimanche et pour cause : des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été détectés dans une nappe d'eau en sous-sol du réacteur n°2. La preuve que le combustible a été largement endommagé et que la centrale est de plus en plus poreuse. Le taux mesuré aux alentours du réacteur est désormais de 1000 milliSievert par heure.
Au large de Fukushima, le nouveau d'iode 131 augmente lui aussi considérablement : il était, ce dimanche, 1850 fois supérieur au niveau habituel, selon l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle. Mais, selon un de ses responsables, Hidehiko Nishiyama, « il n'y a pas à craindre pour la santé », ni pour la vie marine. Néanmoins, cette évolution de la situation montre que le spectre du scénario catastrophe refait surface.
Plus loin de la centrale, à Tokyo, la dose de radioactivité ambiante atteignait 0,22 milliSievert par heure. C'est six fois le taux habituel pour la capitale nippone mais cela reste dans la fourchette de la moyenne mondiale de radioactivité naturelle (entre 0,17 et 0,39 milliSievert/heure).
Par Actu France Soir
Fukushima, silences coupables
LEMONDE | 26.03.11 | 13h40 • Mis à jour le 26.03.11 | 13h59, extrait
Tokyo Correspondants - Sous-informés par les autorités, de plus en plus conscients du risque d'une catastrophe dont ils sont, pour la plupart, dans l'incapacité d'évaluer la gravité, les Japonais sont désormais d'autant plus inquiets que fait aujourd'hui surface, à la lecture de la presse et grâce aux témoignages d'experts nucléaires diffusés sur des chaînes privées de télévision ou sur des blogs, l'arrière-plan nauséabond de ce drame : la puissance de ce que, par pudeur, on nomme le "lobby nucléaire".
Un milieu riche et puissant dont le coeur bat au ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui a la haute main sur la politique nucléaire, et dont les ramifications comprennent la Fédération des compagnies d'électricité (FEPC), l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire (NISA), les groupes industriels qui construisent les centrales - Toshiba et Hitachi en tête - et les opérateurs.
Ce lobby, qui voit d'anciens hauts fonctionnaires des ministères et agences liés au nucléaire "pantoufler" dans des compagnies d'électricité, est passé maître dans l'art de verrouiller l'information. Il finance d'importantes campagnes publicitaires dans la presse et à la télévision pour assurer que le nucléaire est parfaitement sûr.
BHL s'en prend à un ministre allemand
NDLR : La Shoah, c'était grave, et ça ne doit pas se reproduire, l'antisémitisme, c'est pas bien non plus, on nous le rappelle assez souvent, et le reste, souvent on s'en cogne, on y répond parfois même pas. Je pense avoir été assez bien rééduqué par les travailleurs sociaux, le juge pour enfant, la cour d'appel et les parquets du coin, ceux de Paris, de Nanterre et de Versailles.
BHL s'en prend à un ministre allemand
AFP, 27/03/2011 | Mise à jour : 13:17
Bernard-Henri Lévy, avocat déclaré de l'opposition libyenne au colonel Kadhafi, a qualifié le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle de "catastrophe", dans un entretien au Spiegel paru aujourd'hui. "Angela Merkel a le pire ministre des Affaires étrangères depuis très longtemps. Guido Westerwelle est une catastrophe", explique l'écrivain, interrogé sur l'abstention allemande au Conseil de sécurité de l'ONU, lors du vote de la résolution autorisant l'intervention militaire en Libye. L'intellectuel français n'est pas tendre avec la chancelière allemande non plus, puisqu'il estime qu'elle a "balancé par dessus bord tous les principes qui soutenaient la politique extérieure allemande depuis la fin de la" seconde guerre mondiale. "Il y avait un principe [...] c'était d'empêcher que se reproduisent des) crimes contre l'humanité. Merkel et Westerwelle ont rompu ce pacte, c'est un acte extrêmement grave, pas une bagatelle", poursuit Bernard-Henri Lévy. "Westerwelle devrait démissionner, mais il ne semble même pas avoir honte de sa décision, de ce summum de la honte", ajoute-t-il encore. "Nous avons perdu beaucoup de temps à cause des Allemands et c'est une catastrophe avant tout pour les Libyens, mais aussi pour les Allemands, qui paieront cher leur abstention", estime-t-il.
Un chaos numérique est possible en 2015
Le FN suspend un candidat pour avoir fait le salut nazi
Mots clés : FN, Cantonales, FRANCE, Alexandre Gabriac, Marine Le Pen
Par Jim Jarrassé
Le Figaro, 25/03/2011 | Mise à jour : 20:59, extrait
Quelques heures plus tard, le secrétaire général du FN Steeve Briois, indiquait que le candidat était «suspendu du FN et d'ores et déjà, ne représente pas le FN au second tour des cantonales». Et d'ajouter qu'il y avait «de fortes chances pour que cette photo soit réelle» et qu'en conséquence, Alexandre Gabriac «sera exclu».
Contactée, la direction du parti assure ne pas connaître le jeune militant, qui serait plus proche de Bruno Gollnisch que des «marinistes». Membre du comité central du Front national et élu au conseil régional de Rhône-Alpes, Alexandre Gabriac n'est pourtant pas un «candidat fantôme». Condamné en 2009 pour pour «apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires», il a tout de même été investi par le FN pour les élections cantonales.
Réagissant à la publication de la photographie, SOS racisme a estimé dans un communiqué que le candidat du FN «montrait là le vrai visage du parti de Marine Le Pen, un parti viscéralement gangréné par le racisme et l'antisémitisme (...) nostalgique du nazisme et de ses méfaits».
A la Une > Idées
Vivre et penser le temps des catastrophes
Un chaos numérique est possible en 2015
LEMONDE | 25.03.11 | 13h48 • Mis à jour le 25.03.11 | 13h48, extrait
Le cyberespace est fragile. Cet assemblage d'infrastructures, de logiciels et de données encourt le risque de chocs violents, trouvant son origine dans une série imprévue de pannes informatiques et de cybersattaques concomitantes, de grande ampleur. La catastrophe en dominos est plausible vers 2015, lorsque cette informatique, de conception ancienne et inadaptée, imprégnera la réalité physique et humaine, avec une force de frappe massive de calculs et de données.
L'hégémonie de standards techniques, la généralisation d'Internet et l'utilisation de modèles communs de gestion ont formaté cet univers numérique en un édifice perméable à tous les usages. Les télécommunications gomment les frontières, les distances et la durée. Les accidents et assauts en cascade peuvent donc surgir de n'importe où, sans que l'on puisse les endiguer.
Les pannes et attaques du monde numérique résultent d'une architecture en pièces rapportées : la géonavigation donne le lieu et l'heure, le Web fournit les applications, les téléphones portables stockent les données personnelles. Des agencements précaires (câbles sous-marins, points d'échange Internet entre fournisseurs d'accès), des logiciels opaques et des bases de données fragiles dévoilent une gouvernance déficiente. Les fautes et les intrusions se propagent par interopérabilité, du fait de l'uniformisation des logiciels de base et de la mutualisation imprudente avec des acteurs (opérateurs de télécommunications, fournisseurs de services) voyous.
Après le réacteur 3 de Fukushima, « inquiétudes » pour le réacteur 1
NDLR : Ces plus récentes informations ne vont pas rassurer « les français »... Quatre réacteurs de six « seraient » donc toujours « instables » ou dans un état « indéterminé », et deux bâtiments ou réacteurs au moins « pourraient » être très sérieusement endommagés. Tepco « ignore » la cause de cette radioactivité dans le bâtiment n° 1 ? Nous y verrons peut-être un peu plus clair dans les prochains jours, lorsque ces robots américains auront pu visiter les lieux.
Reuters - Publié le 25/03/2011 à 22:47, extrait
Après le réacteur 3 de Fukushima, inquiétudes pour le réacteur 1
par Yoko Kubota
TOKYO (Reuters) - De l'eau hautement radioactive a été découverte dans le réacteur 1 de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima accidentée à la suite du tremblement de terre du 11 mars suivi d'un tsunami, a annoncé l'exploitant.
Deux des six réacteurs de la centrale semblent stabilisés, mais l'exploitant Tokyo Electric Power Co (Tepco) et l'agence nationale japonaise de sûreté nucléaire ont annoncé vendredi soir que de l'eau hautement radioactive avait été découverte dans le bâtiment du réacteur n°1.
"Nous en ignorons la cause", a déclaré un responsable de Tepco lors d'une conférence de presse. Cette découverte a entraîné un nouveau retard dans les efforts déployés pour stabiliser les réacteurs, a dit un autre responsable.
Hidehiko Nishiyama, de l'agence japonaise de sûreté nucléaire, avait dit peu auparavant que le taux élevé de radioactivité signifiait que le réacteur était peut-être endommagé.
Mais il a déclaré par la suite à des journalistes: "Cela pourrait provenir d'opérations de décompression (de la vapeur) et il pourrait y avoir des fuites d'eau provenant de tuyaux et de valves, mais aucune donnée ne suggère qu'il y ait une fissure".
Rio-Paris: les recherches vont débuter
AFP, 25/03/2011 | Mise à jour : 21:38, extrait
Les recherches en mer de l'épave de l'Airbus A330 du vol Rio-Paris d'Air France, qui s'est abîmé en 2009 au large du Brésil, vont débuter après l'arrivée vendredi sur zone du navire américain Alucia, a indiqué le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) dans un communiqué.
Il s'agit de la quatrième tentative pour retrouver l'épave du vol AF 447, qui avait sombré en juin 2009 avec 228 personnes à bord sans faire de survivant. Les causes exactes de la tragédie restent à ce jour inexpliquées.
Japon : les Français n'ont pas confiance
NDLR : On peut déjà penser à une sorte de Deepwater Horizon bis, version nucléaire plutôt que marée noire, une sorte de Tchernobyl saison 2, surtout si le contenu de quelques cuves parvenait à les percer, si ce n'est pas déjà fait. Mais les pires hypothèses sont à mon avis très certainement déjà derrière nous ? Un navire de quelques milliers de tonnes aurait pu heurter les bâtiments de la centrale de Fukushima. Tepco aurait ensuite pu avoir à refroidir les cuves et contenus de piscines après les avoir retrouvés d'abord, éparpillés dans la nature... Peut-on faire confiance aux autorités françaises, s'agissant du désastre Fukushima ? A mon avis oui, car depuis le 11 mars, les médias nationaux et étrangers exercent tous suffisament de pressions.
Japon : les Français n'ont pas confiance
Le Figaro, 25/03/2011 | Mise à jour : 20:06, extrait
Une majorité de Français n'a pas confiance dans le gouvernement pour dire la vérité sur les conséquences de l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, selon un sondage publié vendredi, et une courte majorité fait confiance à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Un total de 69% des sondés ne font pas confiance (35% "plutôt pas confiance" et 34% "pas confiance du tout") au gouvernement pour "dire la vérité sur les conséquences de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima", selon cette étude Opinionway réalisée pour le compte du cabinet de conseil en stratégie de communication Vae Solis Corporate et l’Observatoire des Risques Sanitaires. Ils sont 50% à avoir confiance (12% "tout à fait confiance" et 38% "plutôt confiance") dans l'ASN.
Détroit : une bombe reste 21 jours au FBI
NDLR : Alors là, chapeau. S'il souhaitait discréditer le FBI, c'est gagné.
Détroit: une bombe reste 21 jours au FBI
AFP, 25/03/2011 | Mise à jour : 16:22
Un Américain doit comparaître aujourd'hui à Chicago pour avoir déposé une bombe restée trois semaines au siège du FBI à Detroit sans que personne ne la remarque, a indiqué la police fédérale. Cet ingénieur, âgé de 42 ans, encourt jusqu'à 20 ans de prison. Le 25 février, un sac est retrouvé à l'extérieur du bâtiment qui abrite plusieurs administrations fédérales dont le FBI, par un agent de la police fédérale qui le signale à la sécurité, a expliqué le FBI dans un communiqué.
Un gardien rapporte le paquet dans le bâtiment mais le met de côté, sans le contrôler.
L'hypothèse du « pire » à Fukushima
Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 19:39 - Modifié le 25/03/2011 à 19:57, extraits
L'hypothèse du pire à Fukushima
La rupture de la cuve du réacteur n° 3 apparaît de moins en moins improbable. Plongée dans un scénario catastrophe.
"Il est possible que la cuve contenant les barres de combustible dans le réacteur n° 3 soit endommagée." L'information, lâchée vendredi à l'AFP par un responsable de Tepco, l'opérateur de la centrale japonaise, a de quoi inquiéter sur la situation à la centrale de Fukushima-Daiichi, dont les systèmes de refroidissement ne fonctionnent plus depuis le tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon le 11 mars. La rupture de la cuve du réacteur n° 3 pourrait en effet déclencher une réaction en chaîne catastrophique. "On n'avait pas eu de mauvaises nouvelles depuis plusieurs jours, aujourd'hui, on en a une", lâche Jean-Jacques Dumont, commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), pressé de réagir par la presse.
Pour l'heure, l'autorité du nucléaire refuse toutefois de commenter une information toujours non confirmée. Mais ce scénario est jugé suffisamment crédible par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) pour que ses experts aient déjà entrepris d'en évaluer l'impact en termes de rejets radioactifs. Les résultats de ces simulations devraient être publiés lundi.
[...] Au final, ces radioéléments pourraient augmenter de 30, 50 ou même 70 % par rapport au niveau actuel, estime l'IRSN. De là à parler d'un nouveau Tchernobyl, il y a une marge que Thierry Charles refuse de franchir. "Ça n'a rien à voir, estime-t-il, rappelant que le réacteur de la centrale ukrainienne "a brûlé pendant dix jours à pleine puissance", alors que les réacteurs n° 1, 2 et 3 se sont correctement arrêtés à Fukushima.
Japon: le réacteur 3 de Fukushima "peut-être endommagé"
Laïcité : Copé prend ses distances avec Guéant
NDLR : Copé prendrait-il aussi ses distances s'il lisait Maurice Berger, Voulons nous des enfants [maghrebins] barbares, ou s'il lisait Olivier Echappe, La laïcité de la République : entre consitution et passion ? Dans Les 50 ans de la Constitution de 1958, ce second auteur posait une question susceptible être aujourd'hui d'actualité : « ne faut-il pas craindre une certaine instrumentalisation de la laïcité dans laquelle celle-ci servirait de paravent aux inquiétudes de larges secteurs de la population française devant le phénomène de l'immigration, en particulier musulmane ? »
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Laïcité : Copé prend ses distances avec Guéant
Le Parisien | Publié le 24.03.2011, 15h03 | Mise à jour : 21h53, extrait
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, ne partage pas les propos de Claude Guéant, estimant qu'il n'était «pas question de remettre en cause» la possibilité de porter des signes religieux pour les usagers des services publics.
«Il va de soi évidemment qu'il n'est pas question de remettre en cause celles et ceux qui portent des signes religieux, y compris lorsqu'ils se rendent dans les services publics, dès lors qu'ils ne sont pas bien sûr fonctionnaires dans ces services publics», a déclaré Copé en marge d'un meeting électoral à Meaux, ville dont il est député-maire.
Après sa «croisade» pour qualifier l'intervention militaire en Libye, ayant provoqué un tollé retentissant, après avoir suscité l'émoi à gauche et amusé le FN en évoquant une «immigration incontrôlée», Claude Guéant a remis le couvert jeudi et déclenché une nouvelle polémique sur le terrain, cette fois, de la laïcité en estimant que «les usagers du service public» ne doivent pas porter de signes religieux, tout comme les agents.
Le Point.fr - Publié le 11/06/2008 à 09:07, extrait
Un musulman condamné pour avoir refusé qu'un homme accouche sa femme
Par Clément Daniez (avec agence)
La justice a donc donné raison à l'hôpital de Bourg-en-Bresse. La demande d'indemnité d'une famille imputant à l'établissement la naissance d'un enfant handicapé a été rejetée. Parce que le père de famille, musulman, avait refusé la présence de médecins hommes au moment de l'accouchement, il a été condamné à payer une amende de 1.000 euros. Dans un arrêt rendu mardi, la cour administrative d'appel de Lyon estime que "l'état de l'enfant est totalement imputable à l'attitude de M. Radouane Ijjou" et que le couple ne peut "rechercher la responsabilité [...] du centre hospitalier de Bourg-en-Bresse".
Trop tard pour une césarienne
Né le 8 novembre 1998, le petit Mohammed est handicapé à 100 % à la suite de complications neurologiques lors de sa naissance. Selon la cour administrative d'appel, le père de famille est responsable du handicap de son fils.
Politique, 24 mars 2011, 21h27, France Soir, extrait
Claude Guéant, "le ministre qui murmure à l'oreille du FN" ?
Les propos de Claude Guéant ont-ils été mal compris ou déformés ? Quoi qu'il en soit, c'est la troisième polémique en une semaine pour le ministre de l'Intérieur. Celle de trop ? L'UMP, Copé compris, commence en tout cas à se désolidariser.
Après la « croisade » en Libye et le « sentiment de ne plus être chez eux » des Français, le ministre de l'Intérieur a affirmé ce jeudi lors d'une interview que « les usagers du service public ne doivent pas porter de signes religieux ni manifester une quelconque préférence religieuse ».
Le principal intéressé s'est défendu ce jeudi soir, accusant le PS de « tronquer » et de « déformer » ses propos, rappelant au passage « qu'à l'exception du voile intégral, tout le monde en France peut porter des vêtements et des signes religieux qu'il souhaite en dehors de l'école ». Ses proches ont pour leur part tenu à préciser que le ministre parlait en particulier de l'hôpital - estimant qu'il n'est pas « admissible » que des personnes refusent, pour des raisons religieuses, que des femmes se voient prodiguer des soins par des hommes.
Mais l'explication ne convainc guère à gauche : pour le député PS Jean-Marie Le Guen, « en voulant enrôler l'hôpital public dans la croisade contre l'islam, Claude Guéant rend un mauvais service à tous les soignants et au fonctionnement de nos hôpitaux. »
Société - France - Justice - Religion
Un père musulman reconnu coupable du handicap de son enfant
Il se serait opposé à ce que des hommes médecins aident sa femme à accoucher
Mercredi 11 juin 2008 / par Habibou Bangré / Afrik.com, extrait
Parce qu’ils n’étaient pas accompagnés, Me Isabelle Damiano explique qu’ils n’ont pas pu collecter les preuves nécessaires pour démontrer que Redouane Ijjou ne s’est jamais, comme il le clame, opposé « à une quelconque intervention masculine que ce soit ».
« Faire intervenir la sécurité ou la police »
Elle souligne cependant que, même si opposition il y avait eu, « l’hôpital aurait dû faire intervenir la sécurité ou la police pour faire sortir M. Ijjou ». Lorsqu’on lui demande si l’hôpital aurait pu chercher à couvrir une faute en mettant en cause la foi de son client, l’avocate du barreau de Lyon répond : « C’est la parole de l’un contre l’autre. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je n’étais pas là. Mais je respecte la parole de M. Ijjou ».