Catégorie: L'enfant séquestré
Youtube supprime les vidéos d'Anonymous
NDLR : Ailleurs qu'ici où je n'ai jamais été censuré ni sanctionné, j'ai été sensuré ou censuré plusieurs fois. L'an dernier, j'ai été censuré dans le forum de Wordpress.com, des américains, qui se prétendront cependant chantres de la liberté d'expression. Une vidéo au moins que j'avais publié sur Dailymotion a aussi été « supprimée », en 2009 ; j'avais alors un peu raillé des pros, le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, les pros de la Dass ainsi que des journalistes de TF1.
Youtube supprime les vidéos d'Anonymous
Publiée par Audrey Oeillet, le Vendredi 22 Avril 2011, sur Clubic, extrait
Interrogé par CBR, Youtube a expliqué avoir agit dans cette direction suite à des plaintes de ses utilisateurs qui ont signalé ces vidéos comme étant non-conformes. « Youtube a une politique claire qui interdit les contenus inappropriés sur le site. Notre communauté comprend les règles et la politique du site en matière de contenus inappropriés » a déclaré le service, qui s'est déjà retrouvé dans différentes postures concernant les demandes de suppression de vidéos, allant jusqu'à réhabiliter des vidéos polémiques supprimées auparavant, ce qui lui vaut d'ailleurs d'être censuré totalement ou partiellement dans certains pays, comme en Turquie.
A priori, ici, ce ne sera pas le cas puisque le service laisse entendre que le compte lui-même pourrait être banni si la désormais célèbre communauté d'hacktivistes continue d'y proposer du « contenu inapproprié ». Anonymous fait beaucoup parler de lui sur la Toile en ce moment, en grande partie de sa lutte à coups d'attaques DDOS contre les organismes défenseurs du droit d'auteur.
Le petit Dylan scolarisé en secret
Le petit Dylan scolarisé en secret
lefigaro.fr, 07/09/2009 | Mise à jour : 11:58
Selon RTL, Dylan, l'enfant de sept ans maltraité par ses parents pendant plusieurs années à Millau, est désormais scolarisé en secret. Le garçon de 7 ans vivait enfermé dans une chambre-prison sans toilettes et aux volets toujours clos. Ses parents, sa grand-mère et l'un de ses voisins ont été mis en examen. Le procès devrait s'ouvrir en octobre.
Iran : ElBaradei rejette les accusations
AFP, 07/09/2009 | Mise à jour : 12:05
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei a rejeté aujourd'hui à Vienne les accusations d'avoir dissimulé des preuves contre l'Iran ajoutant qu'elles ont été "motivées politiquement".
Israël ignore les pressions et autorise de nouvelles colonies
S.L. (lefigaro.fr) avec agences
07/09/2009 | Mise à jour : 13:35, extrait
Vendredi, le premier ministre israélien avait prévenu qu'il comptait accélérer la colonisation en Cisjordanie et dans Jérusalem-est, avant de devoir céder dans un second temps à la pression américaine, en imposant un gel de plusieurs nouvelles implantations, durant neuf mois, selon des sources gouvernementales israéliennes. Une décision qui visait à satisfaire aux exigences de l'allié privilégié d'Israël, tout en donnant des gages à l'aile droite de la coalition qui a porté Nétanyahou au pouvoir.
Mais ce louvoiement n'a pas convaincu les colons. Yesha, l'une des principales organisations pro-colonisation, estime que les constructions annoncées par le premier ministre sont des projets «déjà autorisés par le gouvernement Olmert». Selon cette organisation, qui se dit «extrêmement déçue», l'annonce de ces nouveaux logements est une «insulte à l'intelligence».
La grand-mère de Dylan mise en examen
Faits divers
Maltraitance
La grand-mère de Dylan mise en examen
Le Parisien | 09.08.2009, 07h00
Cinq mois après la découverte du calvaire de Dylan, un enfant de 7 ans maltraité par ses parents à Millau (Aveyron), la grand-mère du petit garçon vient d’être mise en examen pour non-assistance à personne en danger sans contrôle judiciaire. Victime de violences de la part de son père, un maçon de 42 ans, le garçonnet a vécu un martyre des années durant, enfermé la nuit dans une pièce sordide, sans lumière, aux volets constamment fermés, ressemblant à une « cellule de prison », avec pour tout mobilier un sommier et un matelas imbibé d’urine. Décrit par ses parents comme un enfant « agité », Dylan n’avait par ailleurs jamais été scolarisé.
Elle accable sa fille
Placés en détention provisoire depuis la révélation de ce drame, début mars, les parents ont vu leur demande de libération refusée début juillet. Le père a été mis en examen pour violences habituelles et la mère, âgée de 35 ans, pour non-empêchement d’un délit. Tous deux sont également poursuivis pour privation de soins par ascendant et non-respect de l’obligation scolaire.
Début mai, un voisin avait été mis en examen pour non-assistance à personne en danger dans le cadre des investigations lancées pour déterminer qui, dans l’entourage de cette famille, connaissait la situation de Dylan et qui ne l’avait pas signalée. Jeudi dernier, c’était au tour de Marie-Françoise, la grand-mère maternelle de Dylan, qui vit dans la Nièvre, d’être entendue par le juge d’instruction.
« De toute évidence, cette personne avait connaissance des conditions de vie difficiles de l’enfant, elle avait accès à l’appartement, et elle n’a pas fait ce qu’une grand-mère aurait dû faire », a indiqué hier Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau. Sitôt l’affaire révélée au grand jour, cette septuagénaire s’était déclarée « outrée » et affirmait qu’elle « ne comprenait pas ». Dans le même temps, elle accablait son gendre « coléreux et violent » et reprochait à sa fille de ne pas s’occuper de ses enfants. « Je veux qu’elle aille en prison, pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle a fait », lançait-elle. « Elle a été très accusatrice vis-à-vis de sa fille et de son gendre en oubliant sa propre responsabilité », lui reproche le procureur. Devant les enquêteurs, Marie-Françoise s’est défendue d’être restée passive : « Je pensais qu’en ne l’aidant plus, ma fille s’améliorerait. Je ne pouvais pas faire plus. »
Dylan et son frère, Matthias, aujourd’hui âgé de 2 ans, ont été placés dans des familles d’accueil. D’après les expertises psychiatriques, Dylan pourrait garder des séquelles. Cette affaire avait déclenché une polémique sur le rôle des services sociaux. La non-scolarisation de Dylan avait fait l’objet d’un signalement au tribunal de Rodez en 2008. Mais les parents n’ayant pas répondu aux convocations, ce n’est que six mois plus tard que l’intervention de la protection judiciaire de la jeunesse avait permis de mettre fin au calvaire de l’enfant.
Un prêtre attaqué pour ses travaux sur la Shoah
Cécilia Gabizon
Le Figaro, 07/08/2009 | Mise à jour : 07:54, extrait
En 2007, cet homme d'église fait connaître au grand public ce qu'il appelle «la Shoah par balles» dans un livre traduit dans plusieurs pays. Salué de toute part, fait chevalier de la Légion d'honneur en 2008, le voilà maintenant dans la tourmente.
«Je suis sidéré de rencontrer autant de haine en France, quand soixante ans après la Shoah, on déterre des morts juifs», se lamente le prêtre, qui refuse de pointer un doigt vers de possibles auteurs de ce document truffé de références religieuses catholiques. «C'est un symbole que l'on vise », insiste son avocat Me Patrick Klugman. Alertée, la Conférence des évêques a publié sur son site un communiqué de soutien au religieux. Tandis qu'au secrétariat de l'enseignement catholique, on se demande «qui en veut au père Desbois» ?
Maltraitance : une grand-mère en examen
Maltraitance: une grand-mère en examen
AP, 08/08/2009 | Mise à jour : 17:15
La grand-mère maternelle de Dylan, ce petit garçon de sept ans maltraité et séquestré dans une chambre du domicile familial à Millau, dans l'Aveyron, a été mise en examen cette semaine pour "non assistance à personne en danger". A l'issue de son audition jeudi, elle a été mise en examen puis libérée, sans être placée sous contrôle judiciaire.
"De toute évidence, elle avait connaissance des conditions de vie de Dylan", a déclaré le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, précisant que la grand-mère avait "accès à l'appartement" dans lequel vivaient l'enfant et ses parents. "Elle n'a pas fait ce qu'elle devait faire", a-t-il ajouté.
Enfant « séquestré » à millau : un voisin mis en examen
Enfant maltraité: voisin mis en examen
AFP, 26/05/2009 | Mise à jour : 20:16, extrait
Un voisin de la famille de Dylan, enfant de 7 ans maltraité par ses parents pendant plusieurs années à Millau, a été mis en examen pour non assistance à personne en danger, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, Me Eric Mouysset. Ce voisin immédiat, âgé de 30 ans, a été interrogé par la police puis relâché, selon l'avocat.
Millau
Martyre du petit Dylan : un voisin mis en examen pour non assistance à personne en danger
Édition du mardi 26 mai 2009, Midi Libre, extrait
L'affaire dite du petit Dylan, révélée en mars dernier par Midi Libre, vient de connaître son premier rebondissement Cet hiver, le calvaire de Dylan avait ému tout le pays. Avant de passer aux oubliettes de l'actualité. Hier, il a ressurgi avec l'annonce de la mise en examen d'un Millavois âgé de 30 ans, pour non assistance à personne en danger.
Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Accident d'acrobranche : la fillette va mieux
Le Parisien avec AFP | 26.05.2009, 18h23 | Mise à jour : 18h25, extraits
La fillette de 7 ans, blessée après une chute jeudi à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) sur un parcours d'acrobranche, «va mieux». Hospitalisée jeudi dans un état sérieux à l'hôpital Necker, à Paris, la petite fille «peut sortir soit mardi après-midi soit mercredi matin», a précisé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). [...] «Installations, procédures, formations des personnels vont être vérifiées», précisait la préfecture.
Agriculture : Fillon annonce le versement anticipé des aides
A lire sur Le Figaro
Médias & pouvoirs
Mediapart comparaît devant le tribunal correctionnel
NOUVELOBS.COM | 26.05.2009 | 18:33, extrait
Le site internet d'informations est mis en examen à la suite de la publication d'une série d'articles mettant en cause la Caisse d'épargne. Le tribunal doit trancher l'ordre et la durée des audiences.
Le procès de l'affaire des Caisses d'Epargne aura lieu du 24 au 27 novembre
26 Mai 2009, par Edwy Plenel, sur Mediapart
Denis Robert perd trois procès en diffamation contre Clearstream
Article publié le 16 Octobre 2008
Source : LE MONDE.FR avec AFP
Taille de l'article : 285 mots
Extrait : La cour d'appel de Paris a estimé que le journaliste Denis Robert avait bien diffamé la société financière luxembourgeoise Clearstream en l'accusant de blanchir de l'argent sale dans ses ouvrages "Révélations" et "La Boîte noire". La cour d'appel de Paris a estimé, jeudi 16 octobre, que le journaliste Denis Robert avait bien diffamé la société financière luxembourgeoise Clearstream en l'accusant de blanchir de l'argent sale dans ses ouvrages Révélations et La Boîte noire, publiés en 2001 et 2002.Dans son arrêt infirmatif sur La Boîte noire, la 11e chambre a estimé que l'auteur "ne disposait pas d'éléments suffisants l'autorisant à énoncer les graves accusations proférées à l'encontre de Clearstream Banking".
FINANCE Le nom de l'institution spécialisée dans le règlement de titres a été mêlé à plusieurs affaires
« Pour Clearstream, dont le travail a été sali sans raison, une page se tourne »
LES « AFFAIRES »
Article paru dans l'édition du Monde du 05.08.08
A Banyuls-sur-Mer comme à Millau, un « écran de fumée » ?
L'affaire des enfants de Banyuls met en lumière
les dysfonctionnements des procédures de signalement
Créé le 15.04.09 à 19h29 | Mis à jour le 15.04.09 à 19h37, 20 minutes, extrait
MALTRAITANCE - L'obstruction de la famille a mis les services sociaux en échec...
Un non-lieu. C'est la décision qu'a rendue un juge pour enfants en 2004 après une enquête sociale sur les enfants de Banyuls-sur-Mer. Le Docteur Isabelle Lemoine, directrice Enfance-Famille au Conseil général des Pyrénées orientales, décrit à 20minutes.fr «l'écran de fumée» mis en place par la mère de cette famille pourtant «connue des services sociaux». Un exemple qui illustre bien les difficultés à faire aboutir la lourde procédure des «informations préoccupantes» concernant l'enfance en danger.
Depuis la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance, chaque conseil général doit se doter d'une Cellule centralisée des informations préoccupantes (CCIP). Ce service est chargé de recueillir les informations sur des cas de maltraitance et d'évaluer la situation. Les CCIP peuvent être contactées par les institutions (Education nationale, services communaux, médecins) ou des particuliers, notamment par le numéro vert 119.
Encore faut-il que la maltraitance soit détectée.
Le père des huit enfants maltraités est un "illuminé"
Créé le 14/04/09 - Dernière mise à jour le 15/04/09 à 20h38 - Europe 1, extrait et un son
Huit frères et sœurs de 7 à 17 ans étaient maltraités et privés de soins par leurs parents, à Banuyls, près de Perpignan. Le procureur a qualifié "d'illuminé" le père des enfants.
Violences : « ne pas signaler un enfant maltraité, c'est être complice »
Violences - "Ne pas signaler un enfant maltraité, c'est être complice"
TF1-LCI - le 09/03/2009 - 14h42, extrait d'une interview de Gisèle Doutreligne, responsable du 119
LCI.fr : Si une personne a des doutes sur un enfant, qu'il soit de sa famille ou de son immeuble par exemple, que doit-elle faire ?
G.D : Il faut qu'elle appelle ! Signaler ce n'est pas dénoncer, c'est protéger. La personne qui appelle va dire ce qu'elle a vu ou entendu. Avec les éléments qu'on nous donnera on sera capable de savoir rapidement s'il s'agit d'un voisin qui veut se venger (mais c'est très rare), ou s'il y a peut-être un vrai problème et que la personne qui appelle a peur d'en parler directement avec les parents concernés. Je rappelle au passage que ne pas dénoncer, quand on a un sérieux doute, c'est devenir complice et c'est passible de sanction par la loi.
Politique
Dati : «Nicolas Sarkozy ne m'a jamais rien imposé»
Le Parisien | 09.03.2009, 08h50 | Mise à jour : 20h53, extrait
Alors qu'elle se lance dans la campagne pour les élections européennes aux côtés de Michel Barnier, la ministre de la justice Rachida Dati a une nouvelle fois assuré lundi matin sur Europe 1 qu'elle était maître de son destin... sans pour autant pouvoir donner précisément la date de son départ du gouvernement. «Nicolas Sarkozy ne m'a jamais rien imposé», affime Rachida Dati tout en précisant un peu après : «C'est lui qui décide.»
A Millau : un père « rustre, agressif et méchant »
Les avocats des parents de Dylan tentent d'atténuer leur responsabilité
Créé le 06/03/09 - Dernière mise à jour le 07/03/09 à 18h56 - Europe 1... d'autres extraits
Un délai de près de 8 mois s'est écoulé entre le signalement et l'arrestation des parents du petit Dylan, retrouvé séquestré à Millau, dans l'Aveyron. Le procureur de la République de Millau a écarté, à ce stade de l'enquête, un dysfonctionnement des services sociaux, mettant en cause "le nuage de fumée" autour des parents. Le couple a été mis en examen et écroués.
[...] Son casier judiciaire ne fait pas état de violences. Depuis plusieurs années, la famille était identifiée comme en difficultés financières par les services sociaux du Conseil général qui se rendaient de manière régulière à son domicile et avaient rencontré Dylan qui ne présentait pas de traces évidentes de maltraitances. L'intervention de la police mardi a permis de mettre au jour la maltraitance dont Dylan a été victime, son enfermement fréquent dans une chambre aux volets toujours fermés et meublée d'un seul matelas souillé.
Comment le séquestation du petit Dylan a-t-elle pu durer aussi longtemps ? Le procureur de la République de Millau a mis sur le compte des parents les "retards" enregistrés entre les premiers signalements et l'intervention de la police.
Quelque 150 bambins attendent une famille d'accueil
08/03/2009 15:32, LeVIF.be
En Communauté française, quelque 150 enfants de 0 à 6 ans dont les parents connaissent des difficultés ont été confiés à des pouponnières, faute de famille d'accueil. C'est ce qu'ont indiqué dimanche des responsables du secteur.
C'est l'une des raisons pour laquelle la Fédération des services de placement familial vient de lancer une petite campagne d'affichage destinée à sensibiliser le public et à recruter des bénévoles. Tant à la fédération qu'au ministère de l'Aide à la jeunesse, on souligne l'importance de l'accueil familial, un secteur qui, en moyenne, héberge simultanément 3.000 enfants et adolescents, soit un placement sur trois. (NLE)
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Faits divers
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00
« On se sent coupable. On se dit qu’on n’a pas aidé l’enfant. Mais, avec mon compagnon, on ne s’est aperçus de rien », répète Erika, visiblement très affectée. Elle décrit ses voisins comme un couple « gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux ». Pour autant, Erika n’a jamais été invitée à entrer chez eux. « Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas. Dylan, c’est un enfant joyeux qui nous envoyait des bisous. Il ne parlait pas très bien. Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif. »
C’est en tout cas, selon le procureur de la République Patrick Desjardins, « la présence d’un enfant vif au comportement imprécis qui a attiré l’attention des services sociaux en août 2008 lors d’une visite de routine, avant le signalement au parquet de Rodez ». En faisant intervenir la police seulement six mois plus tard, la justice a-t-elle tardé à réagir ? « Les délais ont été longs, mais la situation n’était pas alarmante. Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République.
Avocat commis d’office pour défendre le père, Me Christophe Bringer dénonce surtout dans ce dossier « une réponse inadaptée (NDLR : des services sociaux) pour un couple au bagage social et culturel moyen, dépassé par des difficultés réelles ». Il ajoute que son client « ne se voit pas comme un papa martyrisant ». Quant à la mère, « si elle n’a pas réagi plus et plus vite, c’est qu’elle était en état de dépendance psychologique et financière vis-à-vis de son compagnon », affirme pour sa part M e Jérôme Alirol, son conseil. Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement.
Dylan, l'enfant « séquestré » : la photo exclusive des parents
NDLR : Pour le maire de Millau, le responsable, c'est la carte judiciaire ? On aura tout entendu...
Vendredi 06 Mars 2009
Dylan: La photo exclusive des parents
Par la rédaction
leJDD.fr, extraits
Depuis de nombreuses années, il vivait cloîtré dans sa chambre, fermée de l'extérieur. Interrogé vendredi, le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, a toutefois estimé qu'il n'y avait pas eu de dysfonctionnement, précisant toutefois que l'enquête permettrait de mieux connaître le déroulement des événements.
Les parents, eux, Franck S. et Stéphanie M, dont le Journal du Dimanche s'est procuré la photo en exclusivité*, ont été incarcérés jeudi. [...] Selon le procureur de la République, le père aurait eu par ailleurs quatre enfants nés de relations antérieures. Une enquête avait été ouverte en 2002 pour violences présumées sur l'une des filles, mais celle-ci n'avait pas donné lieu à des poursuites.
*La photo du petit Dylan, en bas à droite du cliché, a été volontairement floutée.
Les avocats des parents de Dylan tentent d'atténuer leur responsabilité
Créé le 06/03/09 - Dernière mise à jour à 19h58, Europe 1, extrait
Un délai de près de 8 mois s'est écoulé entre le signalement et l'arrestation des parents du petit garçon retrouvé séquestré à Millau, dans l'Aveyron. Le procureur de la République de Millau a écarté vendredi, à ce stade de l'enquête, un dysfonctionnement des services sociaux, mettant en cause "le nuage de fumée" autour des parents. Pour défendre la mère de Dylan, son avocat a évoqué un "état de dépendance" par rapport à son concubin. De son côté, le père "a essayé de faire face à des difficultés d'éducation", a déclaré son avocat. Le couple a été mis en examen et écroués jeudi pour avoir maltraité leur fils de 7 ans.
Comment ce drame a-t-il été possible ? Les responsabilités semblent partagées. Le reportage de Pierre de Cossette.
En Aveyron : la cellule Enfance en danger est [enfin] mise en œuvre
Accueil / Côté pratique / Toute l'actualité / La cellule Enfance en danger est mise en œuvre /
La cellule Enfance en danger est mise en œuvre
De source www.cg12.fr, en naviguant dans le menu et les actualités
La signature entre le Conseil général, l’Etat et l’autorité judiciaire, mardi 9 février au Foyer départemental de l’enfance, du protocole pour la mise en œuvre de la cellule Office en danger officialise la structure.
En 2008 en Aveyron, 479 informations préoccupantes ont concerné 748 enfants en danger ou en risque de danger.
signature enfance en danger
Les missions de la cellule Enfance en danger sont : le recueil de toutes les informations préoccupantes concernant les enfants, l’évaluation de la situation qui permettra de décider des moyens d’aide les mieux adaptés aux besoins du mineur et de sa famille.
Cette structure constitue l’interface entre les divers services du département et l’ensemble des professionnels concernés par la protection de l’enfance.
En cette occasion, Jean-Claude Luche a rappelé l’effort du Conseil général dans le domaine de la famille et de l’enfance. 21,8 M€ y ont été consacrés en 2008.
L’action du Conseil général s’appuie sur la Protection maternelle et infantile (PMI) avec le suivi des familles, le suivi à domicile des enfants de moins de 6 ans, les bilans médico-sociaux dans les écoles.
En ce qui concerne les enfants en danger ou en risque de danger, le département propose 778 places d’accueil qui proposent des formules adaptées aux besoins : Foyer départemental de l’enfance, maisons d’enfants à caractère social à Villefranche-de-Rouergue, Rodez et Millau-Ségur, assistants familiaux, familles d’accueil.
Jean-Claude Luche a également confirmé le lancement de la réalisation du schéma départemental de la protection de l’enfance.
Millau : les réponses de Claude Halmos
NDLR : Ce matin, une autre chronique ou interview diffusée par France Info était plus virulente, probablement satyrique, je ne la retrouve pas sur le net. L'opinion de Claude Halmos, psychanalyste et auteur de « L'autorité expliquée aux parents » sera parfaite pour ces notes. On attend maintenant les résultats des investigations...
Séquestration et loi Bachelot
France Info - 12:40
Au carrefour de l’info la mise en examen des parents ayant séquestré leur enfant et la loi Bachelot.
Un enfant difficile. C’est la raison que les parents d’un petit garçon de sept ans ont évoqué pour justifier sa séquestration pendant des années. L’enfant vivait dans une chambre aux volets toujours fermés, sans jouet, dans des conditions d’hygiène déplorables et était battu quotidiennement par son père. Les parents ont été mis en examen et écroué à Millau et le garçon a été placé dans une famille d’accueil. Comment un tel drame a-t-il pu survenir ? Pourquoi les services sociaux n’ont-ils rien vu ? Quel est l’avenir de cet enfant ?
Jean-Pierre Gauffre - Hier, 07:30, France Info, Ecouter la chronique (2'03")
Politique
L'Affaire Pérol va rebondir à l'Assemblée
Le Parisien | 06.03.2009, 16h13 | Mise à jour : 17h13, extrait
La polémique au sujet de la nomination par Nicolas Sarkozy de François Pérol à la tête du groupe Caisses d'épargne-Banque Populaire a du mal à retomber. Le président de la commission de déontologie, Olivier Fouquet, sera auditionné jeudi matin par la commission des lois de l'Assemblée nationale, a-t-on appris vendredi de source parlementaire.
Près de chez moi
Essonne (91)
Le commissaire de Juvisy sera jugé le 30 mars
Le Parisien ave AFP | 06.03.2009, 16h27
Le commissaire de police de Juvisy-sur-Orge (Essonne), soupçonné de détournement de fonds, devait être déféré vendredi après-midi devant le parquet de Créteil (Val de Marne), désormais saisi du dossier, et sera jugé le 30 mars devant le tribunal correctionnel.
Soupçonné d'avoir détourné une somme de 3.000 euros saisie et placée sous scellés dans le cadre d'une procédure judiciaire, le policier avait été placé jeudi en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Il a reconnu les faits.
A Millau (Aveyron), le procureur est formel : « c'est pas nous ! »
MILLAU
Enfant séquestré : les services sociaux pas mis en cause
NOUVELOBS.COM | 06.03.2009 | 14:53, extrait
Le cas du petit Dylan a été signalé en août 2008, mais les parents n'ont pas répondu aux différentes convocations. Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau exclut, pour l'instant, un dysfonctionnement des services sociaux.
Maltraitance - Enfant séquestré : qu'ont fait les services sociaux ?
TF1/LCI - le 06/03/2009 - 14h58
Pour le procureur de la République de Millau il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan. Un couple a été mis en examen et écroué jeudi à Millau pour avoir séquestré et maltraité son fils de 7 ans vraisemblablement pendant plusieurs années.
Le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, est catégorique : il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan, un garçon de 7 ans dont les parents ont été écroués jeudi. Même son de cloche chez la vice-présidente du Conseil général de l'Aveyron, en charge de la mission enfance-famille, Renée-Claude Coussergues, pour qui "les services sociaux n'ont pas failli".
Protéger l'enfance : « nous sommes tous concernés »
NDLR : Selon France Info, il se pourrait que les équipes du Conseil général chargées de rassembler et de recouper les informations inquiétantes ne soient constituées et opérationnelles que depuis peu de temps. Récemment, la presse nous informait que la plupart des Conseils généraux avaient fait le nécessaire suite aux débats et travaux initiés en 2005, après l'appel des 100 en faveur du renouveau de la protection de l'enfance. Mais à ma connaissance, les Conseils généraux n'ont pas d'obligations particulières.
D'après le Post, l'enfant aurait passé la nuit dans une famille d'accueil et non dans un service de pédiatrie ou de pédopsychiatrie. On peut donc supposer qu'il y a plus de bruit et de rumeurs que de dégats avérés et que cet enfant s'en sortira bien.
Publié le 06/03/2009 08:01 - Modifié le 06/03/2009 à 11:41 | B.-H. S.-P., La Dépêche, extrait de la page
Millau. Dylan, 7 ans, séquestré et maltraité
Pouvait-on découvrir plus tôt cette situation? Y-a-t-il eu des dysfonctionnements?
Car c'est seulement à la faveur du suivi par les services sociaux, à la faveur de la naissance du deuxième enfant, qu'un signalement a été effectué auprès de la juge des enfants de Rodez, Amandine Abegg. «Les parents ont délibérément agi pour ne pas scolariser Dylan et ne pas répondre aux convocations des services sociaux. La situation est aujourd'hui figée. L'instruction montrera s'il y a eu des carences administratives», souligne le procureur. «Il n'y avait pas d'obligation de suivi par les services. Les parents avaient cependant l'obligation de scolariser leur enfant», précise pour sa part Amandine Abegg.
Comment va l'enfant ?
Il a passé la nuit dans une famille d'accueil de Millau, selon le maire de la commune.
"Il a toute chance de bien s'en sortir" affirme un pédopsychiatre sur RMC. "Il va nouer des liens affectifs, en mangeant, en dormant dans des conditions confortables. Il va abandonner rapidement le monde effrayant dans lequel il se débattait et la réinsertion devrait se passer au mieux.
Millau : le procureur écarte pour l'instant un dysfonctionnement
NDLR : « Circulez, y a rien à voir, c'est une affaire `'privée". Rentrez chez vous, allumez votre télévision. » Voir ce que me répondait Maître Eolas, début décembre 2008. Ne pas louper Emily a retrouvé ses maîtres.
MILLAU, Aveyron (AFP), il y 54 minutes — Le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, a écarté vendredi, à ce stade de l'enquête sur les mauvais traitements infligés à Dylan, un garçon de 7 ans dont les parents ont été écroués, un dysfonctionnement des services sociaux.
Il a en revanche mis sur le compte des parents les "retards" enregistrés entre les premiers signalements et l'intervention de la police.
:: Suivante >>