Catégorie: L'erreur de plume
MAM : « La polémique, ça suffit ! »
NDLR : Que dire ou penser alors de quelques « erreurs de plume » dans des arrêts de cour d'appel ? Parlant de juges, j'ai fini par employer le mot mythographe. Aujourd'hui, et alors que Versailles a été cassé, on me répondra peut être encore que c'était sans grande importance, que ces arrêts semblaient probablement être très bien motivés.
Infos > Politique
"Un acte réel de déstabilisation de l'Etat"
Par Europe1.fr
Publié le 8 février 2011 à 15h56
Mis à jour le 8 février 2011 à 15h56
Lors de la séance des questions au gouvernement mardi à l'Assemblée nationale, plusieurs députés PS ont violemment interpellé le chef de l'Etat et le gouvernement sur les suites données à l'affaire Laëtitia. "Vous n'êtes pas comptable, Monsieur Le premier ministre, de l'émotion ressentie lors du meurtre de Laëtitia" a lancé Jean-Yves Le Bouillonnec , député PS du val-de Marne, ajoutant que les propos du président (sur la justice nldr) "ont constitué aux yeux de de tous ceux qui les visaient un acte réel de déstabilisation de l'Etat".
Le premier ministre n'étant plus présent dans l'hémicycle, c'est le ministre de la Justice Michel Mercier qui a répondu. "Le président est le garant de du fonctionnement régulier des institutions de la République. Lorsqu'il porte l'émotion du pays face à un meurtre affreux est dans son rôle", a-t-il souligné face aux députés.
Infos > France
Pas de mandat d’arrêt contre Tony Meilhon
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 8 février 2011 à 13h11
Mis à jour le 8 février 2011 à 15h46, extrait
La mention d’un mandat d’arrêt dans le PV du meurtrier présumé de Laëtitia résulte d’une erreur.
Nouveau rebondissement concernant le cas de Tony Meilhon, le meurtrier présumé de Laëtitia. Selon le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, le rédacteur ayant rédigé le procès-verbal de gendarmerie, avant l'enlèvement de la jeune fille, a fourni une mauvaise information, en mentionnant l'existence d'un mandat d'arrêt contre lui.
"Une simple erreur de plume"
"L'évocation erronée dans un procès verbal de synthèse (...) établi le 19 janvier 2011" par la section de recherche de la région des pays de Loire, "de l'existence 'd'un mandat d'arrêt en date du 13 décembre 2010 délivré par le TGI de Nantes' résulte d'une simple erreur de plume du rédacteur, sans aucune incidence dommageable sur le plan de la procédure", a assuré Xavier Ronsin dans un communiqué.
"Des dysfonctionnements"
Une révélation supplémentaire qui met en cause les propos de l’avocat de la famille biologique de Laetitia. Me Olivier Metzner évoquait lundi l'existence d'un mandat d'arrêt. Mardi, il a dénoncé des "dysfonctionnements". "Monsieur le procureur entend-il par là qu'un procès-verbal officiel figurant dans une procédure pourrait ne pas correspondre à la vérité et qu'ainsi toute la procédure pourrait être remise en cause?" s'est interrogé Me Metzner dans un communiqué. "C'est dire la grande qualité de l'enquête", déplore-t-il. Selon lui, "la famille biologique attend avec impatience les mesures qu'entend prendre le procureur suite à ces dysfonctionnements".
MAM: "La polémique, ça suffit!"
Par LEXPRESS.fr, publié le 08/02/2011 à 16:19, mis à jour à 16:38, extrait
Michèle Alliot-Marie s'est à nouveau défendue sur ses vacances tunisiennes à l'Assemblée ce mardi. François Fillon a par ailleurs reconnu avoir utilisé un avion du gouvernement égyptien.
Nicolas Sarkozy en appelle au jugement des Français
A la Une > Planète
Neuf cents accidents médicaux par jour dans les hôpitaux français
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.10 | 07h38 • Mis à jour le 26.11.10 | 08h13, extraits
Neuf cents accidents médicaux, en moyenne, surviennent chaque jour dans les hôpitaux et cliniques français, révèle la deuxième enquête nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins (Eneis), publiée par le ministère du travail et de la santé. Sur ce total, quatre cents seraient "évitables" estime le rapport. Ce résultat élevé est proche de celui de 2004.
Chaque année, ce sont donc entre 275 000 et 395 000 "événements indésirables graves" (EIG) qui surviendraient dans les établissements hospitaliers français, estime l'étude. "Globalement, ça n'est pas brillant", convient Philippe Michel, directeur du Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA), coauteur de l'étude réalisée avec la Drees (évaluation et statistique). "Mais cela ne doit pas masquer les progrès qui ont été faits, par exemple en anesthésie-réanimation ou contre les infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées à l'hôpital", tempère-t-il.
Les EIG évitables (de 160 000 à 290 000 par an) sont ceux "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de leur survenue". "Vingt pour cent des EIG évitables survenus à l'hôpital ou en clinique sont associés à des médicaments (...). Ils sont en cause dans quasiment la moitié des cas d'EIG ayant entraîné une hospitalisation", ajoute Philippe Michel.
[...] Comme en 2004, l'étude pointe des "défaillances humaines des professionnels", moins souvent en lien avec des défauts de connaissances qu'avec des conditions de travail dégradées, "une supervision insuffisante des collaborateurs" ou encore une "mauvaise organisation" ou un "déficit de communication entre professionnels", note le Dr Michel.
[...] Le plus souvent, l'événement indésirable entraîne un prolongement d'hospitalisation, mais le pronostic vital ou une incapacité à la sortie de l'hôpital peuvent être en jeu, voire, plus rarement, la mort.
Orléans (45000)
Loiret
Cinq trafiquants présumés remis en liberté par erreur
Le Parisien | 25.11.2010, 21h15 | Mise à jour : 23h44, extrait
Une simple erreur de date leur a ouvert les portes de la prison. Cinq trafiquants de stupéfiants présumés ont été remis en liberté par le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance d'Orléans (Loiret). Tous ont bénéficié d'une erreur de date lors de la convocation de leurs avocats, révèle le quotidien la République du Centre, dans son édition de vendredi.
Le Garde des Sceaux, Michel Mercier, « a immédiatement diligenté l'Inspection générale des services judiciaires afin de faire toute la lumière sur cette affaire», selon un communiqué.
Les cinq prévenus, impliqués dans trois trafics distincts d'héroïne et de cocaïne sur la région d'Orléans - et suivis par trois juges d'instruction différents - avaient déjà effectué un an de détention préventive.
Le juge des libertés devait décider le 16 novembre dernier de leur maintien en prison, mais le courrier, adressé le 10 novembre à leurs avocats ne respectait pas le délai obligatoire de cinq jours ouvrables avant la date de l'audience. En cause : le 11 novembre, jour férié, n'avait pas été pris en compte par le magistrat.
Nicolas Sarkozy en appelle au jugement des Français
Reuters, Emmanuel Jarry, édité par Patrick Vignal, Hier, 15h51, extraits
Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy a fait appel jeudi au jugement des Français contre les commentateurs et la presse, à moins de 18 mois de l'élection présidentielle.
Confronté à des polémiques à répétition et aux remous provoqués dans sa majorité par un remaniement gouvernemental qui a fait la part belle au noyau dur néo-gaulliste, le président français effectuait son septième déplacement en province sur le thème de la ruralité et de l'agriculture en huit mois.
A l'issue d'une table ronde sur les dossiers agricoles, qui a pris rapidement une allure de meeting électoral, il s'en est pris à ses détracteurs, qui l'accusent d'être allé trop vite pour la réforme des retraites, votée cet automne, et pas assez pour celle de l'aide aux personnes âgées dépendantes.
"Le matin, quand je me lève, il me faut un moral fantastique parce que, franchement, quand je lis les journaux, à la première page je vais trop vite et à la seconde je vais trop lentement", a-t-il dit devant un millier de personnes réunies dans le gymnase d'une bourgade de l'Allier, Le Mayet-de-Montagne.
"Moi je vais vous dire ce qui m'intéresse", a poursuivi le chef de l'Etat en s'adressant à l'assistance: "C'est votre jugement à vous parce que les Français sont des gens de bon sens et, en définitive, ils savent qui est au travail et qui parle."
Parler est un "sport national" dans lequel les Français sont "sans doute champions du monde" alors que "faire, c'est un poil plus compliqué", a-t-il poursuivi.
UBS : une bourde informatique à 36 milliards de francs
Injures et menaces : les employés de banque face à la montée des incivilités
LE MONDE | 24.02.09 | 14h08 • Mis à jour le 24.02.09 | 17h41, extrait
La crise financière a-t-elle envenimé les relations que les Français nouent avec leur banque ? "Ils sont à peine dans la file qu'ils commencent à g..., raconte Sylvie (les prénoms des personnes interrogées ont été modifiés), employée d'une agence de la Société générale à Paris. Hier, je me suis fait traiter de connasse. Dix minutes après, une personne âgée a brandi son parapluie contre moi."
Olivier, au guichet d'une agence de la BNP à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), tempère : "La violence verbale éclate tout de suite, reconnaît-il, mais la pharmacienne à côté affronte les mêmes difficultés."
Les motifs de colère ont été répertoriés par les syndicats : refus de sortir de l'argent, refus de chèque, frais jugés exagérés, erreur de la banque, attente au guichet, saisie arrêt sur le compte...
Hausse sans précédent du nombre de chômeurs
B.H. (lefigaro.fr) avec agences, 25/02/2009 | Mise à jour : 21:05, extrait
Le pire n'était donc pas derrière nous : la hausse record du nombre de chômeurs enregistrée en novembre a été battue en janvier. Avec 90.200 demandeurs d'emplois en catégorie 1 supplémentaires en janvier, Pôle emploi enregistre une hausse du chômage de 4,3% par rapport au mois de décembre. Une hausse sans précédent, qui bat largement le «record» atteint en novembre dernier (+64.000). En augmentation de 15,4% par rapport à janvier 2008, le nombre de demandeurs d'emplois s'établit désormais à 2,204 millions.
Entreprises / Banque
Erreur boursière
UBS fait une erreur à la Bourse de Tokyo de... 31 milliards de dollars !
La Tribune.fr - 25/02/2009 à 10:59 - 154 mots, extrait
Du coup, comme la loi boursière japonaise l'y autorisé, UBS a demandé aux autorités financières nipponnes d'annuler ces ordres. Le Tokyo Stock Exchange (TSE) a annoncé etudier ce dossier pour voir si la législation s'applique dans ce cas précis.
Super-contribuable, par Chappatte
chez Globe Cartoon, 12/2008
Economie
UBS: une bourde informatique à 36 milliards de francs
LeMatin.ch & les agences, le 25 février 2009, 13h55
Les courtiers ont donné mardi des ordres erronés (achat et vente) pour des emprunts convertibles de Capcom Co, un groupe nippon de jeux vidéo, a indiqué mercredi la Bourse de Tokyo. Capcom produit la célèbre série de jeux de combat "Street Fighter".
Le Tokyo Stock Exchange (TSE) a reçu de l'UBS une demande d'annulation, qu'il va examiner. Selon un porte-parole du TSE, cet incident chiffré à 3000 milliards de yens aura en principe peu d'impact, car l'opération a été faite hors Bourse.
Le producteur de jeux a reçu des excuses de la part du Tokyo Stock Exchange pour les éventuels désagréments. De son côté, la grande banque a expliqué que le placement non désiré avait pour origine un problème technique de programmation.
Faute de frappe
Un meurtrier présumé remis en liberté après une erreur d'écriture
Faits divers
Un meurtrier présumé remis en liberté après une erreur d'écriture
Le Parisien | 19.02.2009, 10h44 | Mise à jour : 11h09
Un homme de 30 ans, en détention provisoire pour le meurtre de l'amant de sa femme en 2007, a été remis en liberté à Caen à la suite d'une «erreur de procédure» à la cour d'appel.
La mère des octuplés expulsée ?
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 18:41
La femme ayant donné naissance à des octuplés fin janvier en Californie (ouest) est menacée de perdre la maison qu'elle occupe, en raison de défauts de paiement sur un emprunt, selon des documents judiciaires disponibles jeudi. Nadya Suleman, mère de six autres enfants de moins de sept ans, également conçus par insémination artificielle, est célibataire et habite avec sa mère Angela dans une maison de quatre pièces à Whittier (est de Los Angeles).
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Le violeur présumé Jorge Montes reste en prison
lefigaro.fr avec AFP , 17/02/2009 | Mise à jour : 17:55, extraits
Libéré fin octobre à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris, l'homme avait été réincarcéré. La cour de cassation vient de décider qu'il resterait en prison jusqu'à son procès.
[...] L'affaire, aussitôt révélée par la presse, avait fait grand bruit.
[...] Le 5 février pourtant, son avocate, Me Hélène Farge, avait rappelé qu'en droit français, on ne pouvait revenir sur une décision de remise en liberté. Elle décide de déposer un renvoi pour obtenir la libération de son client. «La malheureuse interversion apparue dans le dispositif est manifestement erronée» et «relève de la pure coquille», lui avait alors répondu Me Didier Bouthors, avocat de l'un des victimes. L'avocat général Louis Di Guardia lui avait aussitôt emboîté le pas, en rappelant qu'il était «nécessaire» de maintenir Jorge Montes en détention, «unique moyen d'éviter le renouvellement de toute infraction». La Cour de cassation a fini par leur donner raison, puisqu'elle a estimé qu'un «défaut de concordance entre le dispositif et les motifs» pouvait être réparé lorsqu'il était «seulement le résultat d'une erreur purement matérielle».
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
L'histoire a de quoi choquer.
LibéréS par une faute de frappe, le retour...
LibéréS par une faute de frappe, le retour...
Par Gascogne, vendredi 30 janvier 2009 à 16:00 :: Commensaux :: permalien #1303, extraits
Si le législateur, tel l'éminent député Lefebvre, a pu en son temps s'offusquer de la libération d'un individu peu recommandable du fait d'une faute de frappe dans un arrêt de Cour d'Appel, je ne doute pas que dans les jours à venir, la faute de frappe du législateur qui est en train de conduire dans beaucoup de juridictions de France et de Navarre à la libération de tout un tas de personnes tout aussi peu recommandables, va conduire à des réactions de ces mêmes députés en recherche de responsabilité.
[...] Résultat des courses, la trainée de poudre est partie de la Cour d'Appel de Versailles pour se répandre à très grande vitesse, particulièrement dans deux matières : le droit des étrangers, et les comparutions immédiates, où les présentations découlent quasi-systématiquement de procédures flagrantes. Les avocats de la défense ont soulevé sur la base de l'article 67 que l'audition en garde à vue aurait dû être filmée, ce qui ne fut pas le cas puisque la loi de 2007 ne le prévoyait pas, et plusieurs Cours d'Appel ont suivi, ordonnant dés lors la libération immédiate des prévenus suite à l'annulation de la procédure.
D'autres, comme Lyon et Nîmes, ont statué en sens contraire, faisant prévaloir l'esprit de la loi sur sa lettre. On attend donc les décisions de la Cour de Cassation pour harmoniser le droit, décisions qui devraient intervenir assez rapidement, vu l'urgence.
Il y avait déjà eu il y a quelques temps des difficultés liées à la rédaction des textes sur les réductions de peine, qui avaient donné des sueurs froides au Ministère. Aujourd'hui, ce problème. Et demain ?
Pierre Truche avait pu dire que l'on ne saurait juger que la main tremblante. Il me semble qu'il faudrait légiférer de la même manière. Les empilements de textes, pris dans l'urgence et sans étude d'impact, ne peuvent que mener à d'autres catastrophes.
Avec bien d’autres, je fais notamment référence à MONTESQUIEU pour penser "qu’il ne faut jamais toucher aux lois que d’une main tremblante" et je suis bien loin de ceux qui envient la justice américaine ou la justice anglaise, l’une et l’autre me semblant totalement inadaptées à nos moeurs et à nos structures judiciaires.
Du rapport Truche,
rapport de la Commission de réflexion sur la justice, juillet 1997
également consultable à la Documentation Française
Libération d'un suspect dans l'affaire Kitty
14 décembre 2008, le JDD
Ils vont faire l'actualité cette semaine
Mardi 16/12: Eric de Montgolfier
Le procureur de Nice, 62 ans, est jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour "atteinte à la liberté individuelle". Il est suspecté, avec l'ex-directeur de la maison d'arrêt de Nice, d'avoir omis de libérer, début 2003, à la suite d'un imbroglio procédural, un voleur de bijoux qui se suicidera en prison quatre ans plus tard.
justice
Libération d'un suspect dans l'affaire Kitty
Mis en ligne le 14/12/2008, La Libre(.be)
Cette décision est dûe à une erreur de la justice.
Selon nos informations exclusives, le Ministre de la Justice ou son cabinet sont intervenus en catastrophe samedi soir pour empecher la libération d'un des assassins présumé de la policière Kitty Van Nieuwenhuysen.
Tuée à Lot (Beersel) en décembre 2007, la libération est survenue après une faute imputable à la justice bruxelloise, soit à l'administration de la prison de Forest soit au parquet de Bruxelles.
Ce suspect, Iasir Hassan, qui devait être libéré au plus tard vendredi soir à minuit, est en détention illégale depuis 0h00 et une seconde samedi, ce que reconnait le procureur du Roi de Bruxelles Bruno Bulthé.
Une audience exceptionnelle de la Chambre du Conseil de Bruxelles est prévue lundi matin.
La Libre.be > Nouvelles dépêches
Affaire Madoff: BNP Paribas pourrait perdre 350 millions d'euros
Mis en ligne le 14/12/2008 à 21:10, PARIS (AFP), extrait
La banque française BNP Paribas a annoncé dimanche dans un communiqué qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros dans l'escroquerie du gérant de fonds américain Bernard Madoff. La première banque espagnole Santander a annoncé de son côté que les clients de son fonds spéculatif Optimal étaient exposés à hauteur de 2,33 milliards d'euros à la fraude présumée du courtier américain Bernard Madoff.
Un an ferme requis contre Jorge Montes
Un an ferme requis contre Jorge Montes
Source : AP, 18/11/2008 | Mise à jour : 13:16
"Une affaire montée de toutes pièces". L'avocat de Jorge Montes, ce violeur présumé libéré par erreur en octobre, s'en est donné à coeur joie devant le tribunal correctionnel de Paris où un an d'emprisonnement a été requis contre son client pour violences volontaires avec arme, dans une affaire datant du mois de juin qui avait "miraculeusement" refait surface lors de sa libération.
Le jugement a été mis en délibéré au 2 décembre. Venu raconter l'incident qui l'a opposé à son colocataire, Mario Rivas, un professeur en sociologie d'origine argentine, grand amateur de salsa, a assuré que le coup de couteau "ne (lui) était pas destiné". "Je suis rentré dans la cuisine et Jorge a fait un geste avec un couteau, puis il m'a reconnu et m'a dit 'ah c'est toi'", a-t-il raconté avec un fort accent espagnol, tout en mimant le geste.
"Il était destiné à qui ce coup de couteau", s'impatiente le président Francis Bruty. "Allez savoir à qui", rétorque le plaignant. "Vous demandez quoi"? "Je ne demande rien du tout". "Vous vous constituez partie civile", veut encore savoir le magistrat. "Non". "Mais le délit, ce sont des menaces de mort contre vous", rappelle M. Bruty. "Le délit, il faut le prouver", s'écrie le plaignant.
L'annulation d'un mariage pour non-virginité de l'épouse rejetée en appel
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.11.08 | 15h36 • Mis à jour le 18.11.08 | 09h13, extrait
La cour d'appel de Douai (Nord) a infirmé, lundi 17 novembre, l'annulation d'un mariage prononcée le 1er avril à Lille et motivée par le fait que l'épouse avait menti sur sa virginité. Cette décision du tribunal de grande instance de Lille avait à l'époque provoqué de vives réactions du monde politique et associatif.
"Ils sont toujours mariés à l'heure qu'il est", a réagi Me Xavier Labbée, l'avocat de l'époux, après avoir pris connaissance du jugement. "Cet arrêt m'apparaît très inquiétant", a-t-il poursuivi, estimant que les libertés individuelles étaient "gravement menacées".
Compte rendu
Une décision en faveur de l'homoparentalité
LE MONDE | 18.11.08 | 14h14, extrait
Cet homme, Christophe, a donné son sperme, il a promis qu'il rencontrerait l'enfant s'il le souhaitait et il l'a reconnu peu après sa naissance. Il est cependant toujours resté dans l'ombre : il n'a jamais rencontré Camille et il ne verse aucune pension alimentaire. Parce qu'il est, aux yeux de la justice, le père de la petite fille, il exerce pourtant l'autorité parentale. Hélène, qui élève Camille depuis sa naissance, n'a en revanche aucun lien juridique avec l'enfant.
Pour pallier cette difficulté, Sylvia et Christophe, les deux "parents" officiels de Camille, se sont adressés à la justice : assistés par l'avocate Caroline Mécary, ils ont demandé en 2006 au tribunal de Versailles de partager leur autorité parentale avec Hélène. Le parquet s'y est fermement opposé mais la juge aux affaires familiales l'a accepté : il est "incontestablement de l'intérêt supérieur de l'enfant" d'accéder à cette demande, note-t-elle.
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Société 1 nov. 6h51, Libé
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Erreur, puis revirement de jurisprudence : l’affaire Montes, du nom de ce présumé violeur libéré après une faute d’écriture d’un greffier il y a une semaine, n’en finit pas de rebondir. Vendredi, la cour d’appel de Paris a ordonné le retour en prison de Jorge Montes, 48 ans, mis en examen dans une affaire d’enlèvement, de séquestration et de viols présumés. Son avocat, Me Patrick Maisonneuve, a aussitôt annoncé un pourvoi en cassation, car «jusqu’à ce jour la jurisprudence était constante : on ne pouvait pas rectifier l’erreur matérielle. C’est un véritable bouleversement».
Le violeur libéré par erreur retourne en prison
Le violeur libéré par erreur retourne en prison
Source : AP, 31/10/2008 | Mise à jour : 11:35
La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a ordonné aujourd'hui le retour en détention de Jorge Montes, ce violeur récidiviste de 48 ans remis en liberté jeudi dernier à cause d'une erreur de transcription dans un arrêt de la même juridiction du 17 octobre, a annoncé son avocat, Me Patrick Maisonneuve, indiquant qu'il formait immédiatement un pourvoi en cassation.
Le violeur libéré par erreur (de plume) arrêté
Saisie par le parquet général après une intervention de Nicolas Sarkozy, la chambre de l’instruction devra dire vendredi si « l’erreur matérielle » qui a permis sa remise en liberté peut être rectifiée. Une procédure complexe et rarissime qui fait que, même si elle en décide ainsi, Montes ne retournera pas automatiquement en prison sur-le-champ pour ce motif.
INTERPELLATION.
Le violeur libéré par erreur arrêté
leparisien.fr | 30.10.2008, 07h00
Remis en liberté la semaine dernière à cause d’une erreur d’écriture, Jorge Montes, poursuivi dans deux dossiers de viols et considéré comme dangereux, a été placé en garde à vue hier pour une banale affaire d’agression. Une arrestation qui tombe bien.
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
Et s’il y avait aussi du bon
Economie
Et s’il y avait aussi du bon
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
CERTES, on ressent de l’impuissance, du vertige, de l’incompréhension devant le CAC 40 qui dévisse, les usines qui ferment, les mines sombres des grands dirigeants de la planète quand ils lâchent le mot « récession ». Personne n’a le coeur à s’esclaffer. L’angoisse d’un lendemain totalement incertain est bien là.
Pour autant, la majorité des Français ne fait pas la queue pour s’acheter un coffre-fort, ne se bourre pas d’antidépresseurs ni ne vit suspendue au cours de la Bourse… Les réactions, glanées dans les bars, aux caisses des supermarchés ou devant la machine à café, sont même étonnement distantes. Fatalistes : « De toute façon, ça devait arriver ». Cyniques : « Eh bien tant mieux ! » Optimistes : « Le monde était devenu fou, on va enfin repartir sur des bases saines… » Il y a, tapi dans un coin de la tête de beaucoup, le sentiment qu’il peut émerger du neuf de cette crise. L’impression d’un assainissement nécessaire, qui passera par des coups durs et des renoncements douloureux, peut-être, mais obligera chacun à voir la vie autrement. A se passer du superflu, à moins dépendre du matériel.
Economie
Un lundi noir débute pour les bourses
leparisien.fr avec AFP | 27.10.2008, 07h21 | Mise à jour : 08h00
Pas de miracle pour le moment. Après la chute des bourses du Golfe dimanche, les places asiatiques s'écroulait en ce début de lundi, en attendant l'ouverture des bourses européennes.
Economie
Les politiques redécouvrent l’Etat
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
QUE VA CHANGER la crise financière pour la politique ? Son impact est déjà considérable. Elle fait bouger les lignes à droite, où l’on ne parle plus que du retour de l’Etat. A gauche, elle bouscule le PS qui risque de se retrouver à son congrès de Reims avec des motions dépassées, et craint de se voir piller ses idées.
Dans ce chamboulement, c’est Nicolas Sarkozy qui a donné le ton lors de son discours de Toulon, le 25 septembre dernier. Ce jour-là, avec des accents que n’aurait pas reniés un Besancenot, il pourfend la folie des marchés, réclame des sanctions pour les responsables du « naufrage » et appelle à « refonder le capitalisme mondial ». Voilà pour les mots. Pour les actes, il assure aux déposants que leur épargne sera garantie par l’Etat. Du discours de Toulon à celui d’Annecy, jeudi dernier, toute une série de mesures (lire ci-contre) illustrent ce retour d’un interventionnisme colbertiste ou gaulliste pratiqué sous la V e République par les pouvoirs de gauche comme de droite.
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
JUSTICE
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
NOUVELOBS.COM | 27.10.2008 | 07:23, extraits
Après la journée de mobilisation des juges jeudi dernier, le président français reçoit ce lundi les représentants de l'Union syndicale des magistrats (USM). C'est la première fois que ce syndicat, majoritaire de la profession, est reçu à l'Elysée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.
[...] L'invitation a provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'a pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement.
"Sarkozy divise pour régner", affirme dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de la République fait la preuve qu'il n'est pas le garant de l'indépendance de tous les magistrats", écrit-il.
"On ne refuse pas une invitation du président de la République, même si les autres syndicats ne sont pas invités", a déclaré Christophe Régnard, président de l'USM.
[...] Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
Une nouvelle menace terroriste ?
Dati vise l'ukra-gauche
NouvelObs n°2282, semaine du 31 juillet 2008
Le ministère de la Justice demande au magistrat de l'antiterrorisme de se saisir des agissements d'une «mouvance anarcho-autonome» aux contours bien flous
Ils étaient militants d'extrême gauche. Ils sont désormais classés «terroristes». Le 19 janvier, journée nationale de manifestations contre les centres de rétention, Yvan et Bruno sont interpellés alors qu'ils se rendent à Vincennes. Ils transportent des pétards, des crève-pneus et un fumigène fabriqué avec du chlorate, du sucre et de la farine. Quatre jours plus tard, à Vierzon, deux personnes sont arrêtées par les Douanes. Elles ont sur elles du chlorate de soude, des plans de la prison pour mineurs de Porcheville. Et l'une d'elles a le même ADN que celui retrouvé sur des engins incendiaires sous une voiture de police en mai 2007. En prison, elle est DPS (détenu particulièrement surveillé). Les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin. Leurs dossiers sont joints, et tous sont mis en examen pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste». Ce qui signifie qu'ils ne relèvent pas du droit commun, qu'ils sont sous le coup d'une législation d'exception, celle de l'antiterrorisme. «Ca fait froid dans le dos», comme l'ont écrit Bruno et Ivan sur le Net : «L'Etat criminalise la révolte; et, face à cette colère qu'il ne parvient ni à gérer ni à récupérer, il isole et désigne l'ennemi intérieur.»
La garde des Sceaux, Rachida Dati, a d'ailleurs adressé le 13 juin une petite note à tous les procureurs de France pour attirer l'attention sur «la multiplication d'actions violentes [...] susceptibles d'être attribuées à la mouvance anarcho-autonome». La direction des affaires criminelles demande ainsi aux magistrats saisis de telles affaires d'«informer dans les plus brefs délais la section antiterroriste du parquet de Paris» en vue d'un «dessaisissement à son profit». Soit «une extension quasi illimitée d'une législation d'exception» qui scandalise le Syndicat de la Magistrature. D'autant que la dépêche, pour mieux définir les contours de la pseudomouvance, ajoute : «C'est aussi à l'occasion de manifestations de soutien à des prisonniers ou d'étrangers en situation irrégulière que ses membres s'expriment, parfois avec violence.» Comme ces «faiseurs de provocations», ces «semeurs de désordre» dont le porte-parole de l'UMP a parlé après l'incendie du centre de rétention de Vincennes ? Pourquoi pas RESF (Réseau Education sans Frontières) aussi ? La note du ministère de la Justice inquiète pour ça : «Au motif de lutter contre le terrorisme, elle permet de renforcer la répression à l'encontre des différents acteurs du mouvement social», explique Hélène Franco. Mais le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier, ne veut surtout pas de «cette confusion», assure qu'on «ne cherche pas à poursuivre les auteurs de mouvements sociaux». C'est Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l'Intérieur et ancien directeur de «Valeurs actuelles», qui donne une définition du nouveau danger : «Les anarcho-autonomes font partie de la mouvance d'ultra-gauche la plus radicale. Es n'appartiennent à aucun mouvement politique ou syndical et ne se reconnaissent dans aucun d'entre eux. Es sont contre le système et prônent l'action violente pour le déstabiliser.» Finalement, le problème, comme le dit Guillaume Didier, «c'est qu'il s'agit d'une «mouvance»... Et c'est comme Al-Qaida, c'est flou.»
Le « grand timonier » n'a pris aucune décision, selon Karoutchi
NDLR : Elle est pleine comme un oeuf (ou la place de l'enfant, de plus faibles, dans l'espace des conflits que se livrent les adultes), il finira bien par se passer quelque chose. Mais nous ne serions plus à un sacrifice près...
Politique
Roger Karoutchi: "le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan"
AP | 26.10.2008 | 17:52
"Le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi, assurant que la ministre de la Justice n'était nullement sur la sellette.
"Il n'y a pas à sauver ou à ne pas sauver", a-t-il estimé lors de "Dimanche Soir Politique" sur France-Inter et i>télé. "Il y a à reconnaître le boulot qui a été fait". Et selon lui, la Garde des Sceaux Rachida Dati "fait un boulot formidable".
Le président Nicolas Sarkozy doit recevoir lundi le bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM), l'un des syndicats qui avaient appelé la semaine dernière à un mouvement de protestation contre la politique menée par la ministre de la Justice.
Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
25 000 milliards de dollars évanouis
LE MONDE | 25.10.08 | 10h30 • Mis à jour le 25.10.08 | 14h52, extraits
Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.
[...] Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.
Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.
Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler.
[...] Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".
Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux…
Roger Karoutchi et "le fascisme rampant"
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008 | 14:12, extrait
Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement n’a pas hésité à assimiler les "attaques" contre Nicolas Sarkozy à celles subies par Jean Zay, "mi juif, mi protestant", cible de la presse d'extrême-droite sous le gouvernement de Vichy. Il dénonce aussi l'appel du 14 février "pour une vigilance républicaine".
Dans la défense du soldat Sarkozy malmené dans les sondages, ses partisans osent tous les rapprochements avec les pires périodes de l'histoire française.
Tant lorsqu'il s'agit de dénoncer les "agissements" de la presse que ceux des politiques (la pétition des 17 personnalités contre les "dérives de pouvoir personnel").
Samedi 16 février, lors d'une réunion politique dans le IVème arrondissement de Paris où il était venu soutenir Vincent Roger, candidat UMP, Roger Karoutchi a comparé l'attitude des journalistes d'aujourd'hui à celle de la "presse des années 30". Se référant au SMS de Sarkozy à Cécilia, publié sur le site du Nouvel Observateur, et plus largement au "déballage médiatique" de ces "journalistes qui passent derrière vous dans les chambres", il a dit : "On a l'impression d'un vent de folie qui respire les années 30 avec ce que cela a de plus nauséabond".
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