Catégorie: La protection de l'enfance
Une fête au ministère de la justice et un discours fondateur
NDLR : Le retour au réel peut être assez violent, on peut encore le lire dans le Canard du 4. Voir aussi Le Code du Handicap 2009, un ouvrage qui a flambé avec d'autres, le 10 décembre 2008 au soir. De temps en temps, nous pouvons entendre : « saisissez un juge » ou « faites appel si vous n'êtes pas content... » Depuis quelques temps, nous entendons aussi un autre son de cloche : « si vous n'êtes pas content, partez. »
L'article du Canard me rappelle une jurisprudence de la CEDH. Le requérant, un italien je crois, avait gagné... mais il était mort, et la justice ne sachant que faire des indemnités qui lui étaient dues, le dossier retournait à la CEDH ou au tribunal administratif. La Requête no 2476/02 présentée par Jean-Baptiste THEVENON contre la France est pas mal intéressante aussi.
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Faits divers
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00
« On se sent coupable. On se dit qu’on n’a pas aidé l’enfant. Mais, avec mon compagnon, on ne s’est aperçus de rien », répète Erika, visiblement très affectée. Elle décrit ses voisins comme un couple « gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux ». Pour autant, Erika n’a jamais été invitée à entrer chez eux. « Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas. Dylan, c’est un enfant joyeux qui nous envoyait des bisous. Il ne parlait pas très bien. Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif. »
C’est en tout cas, selon le procureur de la République Patrick Desjardins, « la présence d’un enfant vif au comportement imprécis qui a attiré l’attention des services sociaux en août 2008 lors d’une visite de routine, avant le signalement au parquet de Rodez ». En faisant intervenir la police seulement six mois plus tard, la justice a-t-elle tardé à réagir ? « Les délais ont été longs, mais la situation n’était pas alarmante. Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République.
Avocat commis d’office pour défendre le père, Me Christophe Bringer dénonce surtout dans ce dossier « une réponse inadaptée (NDLR : des services sociaux) pour un couple au bagage social et culturel moyen, dépassé par des difficultés réelles ». Il ajoute que son client « ne se voit pas comme un papa martyrisant ». Quant à la mère, « si elle n’a pas réagi plus et plus vite, c’est qu’elle était en état de dépendance psychologique et financière vis-à-vis de son compagnon », affirme pour sa part M e Jérôme Alirol, son conseil. Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement.
« Pour un fils » : ...et pour une mère ou le burlesque en salles
Critique
"Pour un fils" : ...et pour une mère
LE MONDE | 03.03.09 | 15h59, extrait
Séparée de son mari, assommée par l'épreuve qui lui est imposée mais n'ayant jamais perdu espoir, Catherine tente de se reconstruire, quand se présente un jeune homme qui prétend être son fils, enlevé dix ans plus tôt. Marqué de son côté par la culpabilité de n'avoir jamais retrouvé l'enfant disparu, le policier chargé de l'enquête est un homme à vif, sensible aux tragédies humaines (il s'occupe de son frère handicapé).
Lorsqu'il reçoit ces appels du jeune Matteo qui prétend être le fils de Catherine, il multiplie les erreurs, bafoue les procédures. Impatient d'illuminer cette famille crucifiée, il permet à Catherine de visiter l'enfant à l'hôpital, autorise Matteo à venir s'installer chez elle, avant d'attendre le résultat du test ADN.
C'est à partir d'un fait divers qu'Alix de Maistre a bâti son thriller psychologique...
Suggestion de lecture, Le caméléon : « pour quelques jours d'amour, ça valait le coup »
Cinéma 04/03/2009 à 06h51, Libé, extrait
Tiens, revoilà du Bourdin !
Fait divers. «Pour un fils» évoque l’histoire du «Caméléon».
Bouleversée par un fait divers lu dans Libération, Alix de Maistre s’est attachée à réinventer les relations tordues entre une femme dévastée par le kidnapping de son enfant quinze ans auparavant (Miou-Miou) et un jeune imposteur qui prétend être son fils (Kevin Lelannier). Le film n’est pas très réussi (sauf Olivier Gourmet, émouvant dans le rôle du flic déboussolé par son enquête), mais tourne à nouveau les projecteurs sur le principal protagoniste du fait divers, Frédéric Bourdin. L’homme a emprunté tant de vies qu’il y avait de quoi faire plusieurs films. Les producteurs ne s’en sont pas privés, et Frédéric Bourdin veut à présent les faire payer.
En Aveyron : la cellule Enfance en danger est [enfin] mise en œuvre
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La cellule Enfance en danger est mise en œuvre
De source www.cg12.fr, en naviguant dans le menu et les actualités
La signature entre le Conseil général, l’Etat et l’autorité judiciaire, mardi 9 février au Foyer départemental de l’enfance, du protocole pour la mise en œuvre de la cellule Office en danger officialise la structure.
En 2008 en Aveyron, 479 informations préoccupantes ont concerné 748 enfants en danger ou en risque de danger.
signature enfance en danger
Les missions de la cellule Enfance en danger sont : le recueil de toutes les informations préoccupantes concernant les enfants, l’évaluation de la situation qui permettra de décider des moyens d’aide les mieux adaptés aux besoins du mineur et de sa famille.
Cette structure constitue l’interface entre les divers services du département et l’ensemble des professionnels concernés par la protection de l’enfance.
En cette occasion, Jean-Claude Luche a rappelé l’effort du Conseil général dans le domaine de la famille et de l’enfance. 21,8 M€ y ont été consacrés en 2008.
L’action du Conseil général s’appuie sur la Protection maternelle et infantile (PMI) avec le suivi des familles, le suivi à domicile des enfants de moins de 6 ans, les bilans médico-sociaux dans les écoles.
En ce qui concerne les enfants en danger ou en risque de danger, le département propose 778 places d’accueil qui proposent des formules adaptées aux besoins : Foyer départemental de l’enfance, maisons d’enfants à caractère social à Villefranche-de-Rouergue, Rodez et Millau-Ségur, assistants familiaux, familles d’accueil.
Jean-Claude Luche a également confirmé le lancement de la réalisation du schéma départemental de la protection de l’enfance.
A Millau (Aveyron), le procureur est formel : « c'est pas nous ! »
MILLAU
Enfant séquestré : les services sociaux pas mis en cause
NOUVELOBS.COM | 06.03.2009 | 14:53, extrait
Le cas du petit Dylan a été signalé en août 2008, mais les parents n'ont pas répondu aux différentes convocations. Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau exclut, pour l'instant, un dysfonctionnement des services sociaux.
Maltraitance - Enfant séquestré : qu'ont fait les services sociaux ?
TF1/LCI - le 06/03/2009 - 14h58
Pour le procureur de la République de Millau il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan. Un couple a été mis en examen et écroué jeudi à Millau pour avoir séquestré et maltraité son fils de 7 ans vraisemblablement pendant plusieurs années.
Le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, est catégorique : il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan, un garçon de 7 ans dont les parents ont été écroués jeudi. Même son de cloche chez la vice-présidente du Conseil général de l'Aveyron, en charge de la mission enfance-famille, Renée-Claude Coussergues, pour qui "les services sociaux n'ont pas failli".
Protéger l'enfance : « nous sommes tous concernés »
NDLR : Selon France Info, il se pourrait que les équipes du Conseil général chargées de rassembler et de recouper les informations inquiétantes ne soient constituées et opérationnelles que depuis peu de temps. Récemment, la presse nous informait que la plupart des Conseils généraux avaient fait le nécessaire suite aux débats et travaux initiés en 2005, après l'appel des 100 en faveur du renouveau de la protection de l'enfance. Mais à ma connaissance, les Conseils généraux n'ont pas d'obligations particulières.
D'après le Post, l'enfant aurait passé la nuit dans une famille d'accueil et non dans un service de pédiatrie ou de pédopsychiatrie. On peut donc supposer qu'il y a plus de bruit et de rumeurs que de dégats avérés et que cet enfant s'en sortira bien.
Publié le 06/03/2009 08:01 - Modifié le 06/03/2009 à 11:41 | B.-H. S.-P., La Dépêche, extrait de la page
Millau. Dylan, 7 ans, séquestré et maltraité
Pouvait-on découvrir plus tôt cette situation? Y-a-t-il eu des dysfonctionnements?
Car c'est seulement à la faveur du suivi par les services sociaux, à la faveur de la naissance du deuxième enfant, qu'un signalement a été effectué auprès de la juge des enfants de Rodez, Amandine Abegg. «Les parents ont délibérément agi pour ne pas scolariser Dylan et ne pas répondre aux convocations des services sociaux. La situation est aujourd'hui figée. L'instruction montrera s'il y a eu des carences administratives», souligne le procureur. «Il n'y avait pas d'obligation de suivi par les services. Les parents avaient cependant l'obligation de scolariser leur enfant», précise pour sa part Amandine Abegg.
Comment va l'enfant ?
Il a passé la nuit dans une famille d'accueil de Millau, selon le maire de la commune.
"Il a toute chance de bien s'en sortir" affirme un pédopsychiatre sur RMC. "Il va nouer des liens affectifs, en mangeant, en dormant dans des conditions confortables. Il va abandonner rapidement le monde effrayant dans lequel il se débattait et la réinsertion devrait se passer au mieux.
Millau : le procureur écarte pour l'instant un dysfonctionnement
NDLR : « Circulez, y a rien à voir, c'est une affaire `'privée". Rentrez chez vous, allumez votre télévision. » Voir ce que me répondait Maître Eolas, début décembre 2008. Ne pas louper Emily a retrouvé ses maîtres.
MILLAU, Aveyron (AFP), il y 54 minutes — Le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, a écarté vendredi, à ce stade de l'enquête sur les mauvais traitements infligés à Dylan, un garçon de 7 ans dont les parents ont été écroués, un dysfonctionnement des services sociaux.
Il a en revanche mis sur le compte des parents les "retards" enregistrés entre les premiers signalements et l'intervention de la police.
Bernard Golse : « Il faut toujours garder espoir »
Enfant séquestré à Millau: pourquoi ne l'a-t-on pas découvert avant?
Par La rédaction du Post, le 06/03/2009, extrait
Du côté de la mairie ? "On ne les connaissait pas du tout. Les services sociaux ne nous ont jamais rien dit. L'enfant n'a jamais été inscrit à aucune école, aucune cantine, aucun centre aéré, rien" explique au Post le maire de Millau Guy Durand.
Du côté de la justice ? "La justice a fait son travail mais si nous n'avons pas à proximité les services de police ou de justice nécessaires, cela pose des problèmes", affirme Guy Durand, maire PS de Millau au micro de RMC. "D'après mes renseignements, un signalement a été reçu par la juge des enfants de Rodez à l'été 2008. Elle a convoqué les parents qui ne se sont pas rendus au tribunal, à 1h de route de là. Ensuite, la juge a saisi le parquet de Rodez... qui a ensuite saisi le procureur de Millau. Et la police n'est intervenue que cette semaine."
Faits divers
« Il pourra peut-être se reconstruire »
DOCTEUR BERNARD GOLSE, pédopsychiatre
Le Parisien | 06.03.2009, 07h00
Le Professeur de médecine Bernard Golse est chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker, à Paris. Il est spécialiste de la prise en charge de la souffrance des enfants.
Qu’évoque pour vous cette affaire d’enfant séquestré ?
Bernard Golse. Je ne peux parler de cette affaire qu’en termes généraux.
Millau : qu'est ce que ce « jouet » sur le lit ?
NDLR : Un peu plus bas, une vidéo de TF1/LCI. « Sans jouets », a déclaré le procureur ? Que fait ce Picachu sur le lit ? S'agit-il d'une mise en scène, pour des images, ou le doudou de l'enfant aurait-il été abandonné là ? Plus bas encore, une vidéo de M6, l'opinion d'une voisine qui prétend connaitre un peu cette famille et ces deux enfants. Cette dame ne se serait aperçue de rien ?
Millau : un enfant séquestré par ses parents
Jérôme Bouin (lefigaro.fr) Avec AFP, 05/03/2009 | Mise à jour : 16:53
Âgé de 7 ans, battu par son père, il était la plupart du temps enfermé dans une chambre aux volets constamment fermés. Ses parents, qui ont reconnu les faits, ont été écroués.
Un homme de 42 ans et une femme de 35 ans ont été mis en examen et écroués pour avoir maltraité leur fils de 7 ans, séquestré dans une chambre-prison vraisemblablement depuis plusieurs années au domicile familial à Millau, dans l'Aveyron, a-t-on appris.
«Le petit garçon était enfermé depuis plusieurs années dans une pièce qui ne comportait qu'un matelas imbibé d'urine avec un sommier, sans jouets ni meubles», a déclaré le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, confirmant une information de La Dépêche du Midi.
Vu sur ITélé puis sur M6,
le Picachu est resté sur place
Ils maltraitaient et séquestraient leur fils de 7 ans
Accueil » Grand Sud
Publié le 05/03/2009 04:40 - Modifié le 05/03/2009 à 15:58 | B.-H. Saint-Paul, La Dépêche
Millau. Ils maltraitaient et séquestraient leur fils de 7 ans
Leur enfant était cloîtré dans une chambre aux allures de prison. Les parents sont en garde à vue.
« Une cellule de prison est sûrement plus confortable que cette chambre ! », martèle Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau.
Soupçonnés d'avoir séquestré leur fils
NDLR : Si ces faits se révèlent avérés, le monde et nos savants vont être fascinés par ce nouveau « spécimen ». On peut penser à des fictions, à des affaires telles que celle de Kampusch, en Autriche, mais aussi à l'enfant loup. On nous avait assuré que la France allait veiller à nous éviter de tels scandales.
Soupçonnés d'avoir séquestré leur fils
AP, 05/03/2009 | Mise à jour : 12:32
Un homme de 42 ans et une femme de 35 ans sont en garde à vue à Millau (Aveyron), soupçonnés d'avoir maltraité et séquestré pendant plusieurs années leur fils aujourd'hui âgé de sept ans dans une chambre du domicile familial.
"Le petit garçon était enfermé depuis plusieurs années dans une chambre comportant uniquement un matelas imbibé d'urine posé sur un sommier", a déclaré à l'Associated Press le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins. "Aucun jouet ni meuble n'était présent dans la pièce", a-t-il indiqué.
"La chambre ne pouvait être éclairée et verrouillée que de l'extérieur. Les volets étaient fermés en permanence. Ce petit garçon vivait depuis plusieurs années dans des conditions pires que dans une cellule de prison", a précisé M. Desjardins.
Les policiers ont découvert l'enfant mardi en se rendant au domicile du couple qui ne donnait aucune réponse aux sollicitations des services sociaux. "Les policiers ont découvert un enfant très faible physiquement, manifestement intelligent mais sans aucune éducation", a précisé le procureur avant d'ajouter que "l'enfant ne rencontrait jamais personne".
Uckange : les deux enfants ont été placés
NDLR : Dossier suivant !
Uckange: la mère a agi "sous la douleur"
AFP, 04/03/2009 | Mise à jour : 12:59
La mère de famille qui a avoué avoir poignardé sa fille de dix ans samedi à Uckange, en Moselle a agi "sous l'empire de la pulsion, de la colère et de la douleur", selon le procureur de la République de Thionville, Jean-François Mailhes.
La femme de 36 ans doit être présentée dans l'après-midi à un juge d'instuction sous la double incrimination de violences aggravées et de manquements aux obligations éducatives.
"Le coup de couteau a été porté (par la mère) sans qu'on puisse caractériser une intention homicide", a précisé le magistrat. "Il s'est agi d'un geste qui a consisté à 'piquer' après que la mère eut reçu de sa fille un coup de pied au bas-ventre où elle venait d'être opérée", a encore dit M. Mailhes.
Par la suite, elle a conditionné son petit garçon pour qu'il s'accuse "parce qu'elle avait peur d'aller en prison", a encore dit le procureur.
Scandale policier en vidéo aux USA
NDLR : /kopimi... 057. At a trial, deny everything.
Scandale policier en vidéo aux USA
AP, 01/03/2009 | Mise à jour : 08:12, extraits
Un shérif adjoint qui frappe une adolescente de 15 ans, la cogne contre le sol de sa cellule, la tire par les cheveux, c'est ce que montre une vidéo prise par une caméra de contrôle en prison, à Seattle. L'accusation a rendu la vidéo publique vendredi alors qu'elle avait à juger le shérif adjoint Paul Schene, poursuivi pour emploi de violence abusive envers la jeune fille. Schene, âgé de 31 ans, a nié les accusations dont témoigne le film.
[...] L'avocat de l'accusé, Anne Bremner, considère que la publication de la vidéo va à l'encontre des droits de son client à un procès équitable, puisqu'elle risque d'enflammer l'opinion.
Faits divers
A 5 ans , il poignarde sa soeur pour une console de jeux
Le Parisien avec AFP | 01.03.2009, 08h33
Un garçon de cinq ans a poignardé sa soeur de 10 ans, la blessant gravement au thorax, samedi à Uckange (Moselle). Selon le quotidien régional Le Républicain Lorrain, qui rapporte l'affaire dans son édition de dimanche, la fillette aurait refusé de prêter sa console à son petit frère, qui s'est alors muni d'un couteau de cuisine pour la poignarder en pleine poitrine.
A 15 ans, il tente d'étrangler une surveillante
Les policiers de Saint-Gaudens ont très rapidement retrouvé la trace de l'agresseur présumé et l'ont interpellé. Il s'agit d'un ancien résident du foyer éducatif, qui n'a que 15 ans et demi. « C'est un garçon maltraité par la vie, qui connaît beaucoup de difficultés personnelles » résume Didier Leroy.
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Publié le 25/02/2009 08:28 - Modifié le 25/02/2009 à 10:39 | La Dépèche
St-Gaudens. À 15 ans, il tente d'étrangler une surveillante
Violente agression au sein d'un foyer destiné aux jeunes en difficulté sociale et familiale.
Une surveillante de l'accueil commingeois a été victime d'une agression, dimanche soir, vers 23 heures, dans le bâtiment du foyer éducatif, avenue de l'Isle, à Saint-Gaudens. Cette surveillante de nuit qui travaille depuis 18 ans dans cet établissement, destiné aux jeunes en difficulté sociale et familiale de tout le département, venait de prendre son service. Le directeur, Denis Leroy, témoigne : « Les éducateurs venaient de quitter le site. C'est un moment très calme. Comme tous les soirs, la surveillante a fait le tour des chambres pour dire bonsoir. » Dans le couloir, un jeune au visage caché par une écharpe l'a violemment frappé avec une planche de bois avant de la rouer de coups et de tenter de l'étrangler. L'employée a réussi à se dégager et à prendre la fuite.