Catégorie: Polémique et société
Livre : DSK « pas engagé par les écrits »
NDLR : Rien de bien surprennant ni rien d'anormal ou d'exceptionnel, il ne s'agit pas des écrits de DSK.
Livre: DSK "pas engagé par les écrits"
AFP Mis à jour le 01/12/2011 à 19:49 | publié le 01/12/2011 à 19:39
Dominique Strauss-Kahn s'est dit aujourd'hui "engagé ni par les écrits, ni par les déclarations de quiconque", jour de la sortie d'un livre de son biographe Michel Taubmann qui défend la thèse du complot dans l'affaire du Sofitel de New York.
"Face à la multiplication récente d'interprétations d'événements me concernant, je tiens à affirmer que je ne suis engagé ni par les écrits, ni par les déclarations ou témoignages de quiconque, souvent inexacts", selon un communiqué signé de Dominique Strauss-Kahn et transmis par son avocate Frédérique Baulieu. "Comme mes avocats ont eu l'occasion de le dire, je réserve mes explications à la justice, qu'elle soit française ou américaine", ajoute DSK dans ce bref communiqué.
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Il meurt lors de son interpellation
NDLR : Attention école et ragots, gardez vos distances...
Il meurt lors de son interpellation
AFP Publié le 29/11/2011 à 16:38
Un homme, soupçonné par la rumeur d'être un "pervers sexuel", est mort d'une crise cardiaque hier soir à Brest peu après son interpellation par la police qui croyait intervenir en flagrant délit d'enlèvement d'une fillette, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.
Agnès inhumée, Le Chambon-sur-Lignon tente de tourner la page
International | Politique | Société
HAUTE-LOIRE. Agnès inhumée, Le Chambon-sur-Lignon tente de tourner la page
Publié le 27/11/2011 à 06:00, le Progrès
Alors que les obsèques d’Agnès assassinée la semaine dernière ont eu lieu hier, Le Chambon-sur-Lignon veut regarder l’avenir. Sans oublier.
Ils n’oublient pas, mais veulent tourner la page de cette affaire douloureuse. Trop lourde à porter pour un si petit village.
Au Chambon-sur-Lignon, une semaine après « l’affaire Agnès », les villageois aspirent à retrouver leur sérénité. À passer à autre chose. Ils ne veulent plus parler de ce crime, tellement sordide que personne n’aurait jamais imaginé que cela puisse un jour se produire ici, au pays des Justes. Une terre qui a construit toute son image autour de l’accueil et de la tolérance. Autour de l’ouverture. Autant de symboles aujourd’hui mis à mal par une affaire qui n’appartient plus au village mais qui est devenue affaire d’État.
Alors, au Chambon, on fait en sorte que la vie reprenne ses droits. Hier matin, c’était jour de marché. Comme tous les samedis. Une vingtaine de forains étiraient leurs étals sur la place centrale, le long de la route de Saint-Agrève. Le ciel était bas, le fond de l’air était froid. Et les esprits étaient encore en berne. Dans les conversations, on parle de tout. Et de rien. D’Agnès, mais pas seulement. Parce qu’ici, les habitants ne veulent plus remuer ces mauvais souvenirs. « Vous vous rendez compte ? », demande Thérèse, 78 ans. « Ce qui s’est passé, c’est vraiment épouvantable. Il n’y avait pas besoin d’en rajouter. De créer des polémiques, d’étaler tout ça… ». Un discours sur lequel s’accorde le libraire de la route de Tence. « Ouh là là ! Cette affaire-là, c’est terrible ! Les gens, maintenant, veulent tourner la page. Ils essaient de ne plus parler de ça, de discuter d’autre chose ». Comme pour sortir de la chape de plomb qui s’est abattue sur le village vendredi dernier. C’était le soir de la découverte du corps d’Agnès dans les bois près du lieu-dit « Beaujeu ». Juste au-dessus de la route qui conduit à Tence par l’itinéraire touristique. Ce soir-là, tous les espoirs se sont éteints. Le Chambon est tombé dans la tristesse.
« Aujourd’hui, les habitants demandent le silence et le recueillement. Mais aussi le respect. Il y en a assez ! Tout a été dit », s’écrie Éliane Wauquiez-Motte, maire de la petite commune de 2 800 habitants. La semaine dernière, pour épargner la famille et les enquêteurs, elle acceptait toutes les interviews. Elle en a donné des dizaines, a répété cent fois la torpeur dans laquelle ce drame avait fait basculer sa commune. Reste qu’au Chambon, sur les devantures des dépositaires de presse, les unes et affichettes de tous les magazines rappellent le drame qui, une semaine auparavant, s’est joué dans les bois, à la sortie du village. Chacun reprend les témoignages des habitants du plateau.
En fond, il y a cette image qui servait à illustrer les avis de recherche jusqu’à vendredi dernier, et qui, depuis, hante toutes les mémoires : Agnès, adolescente de 13 ans, cheveux ondulés, tenant le guidon d’une trottinette à la main. L’image d’une jeune fille innocente dont la vie s’est arrêtée cruellement, à l’aube de son anniversaire, dans cet internat de Haute-Loire. Agnès aurait eu 14 ans hier.
Rémi Barbe
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L'ex-millionnaire est un smicard heureux
NDLR : « Depuis un an, l'ex-millionnaire, divorcé en 2003 après 17 ans de mariage, a réalisé son rêve »
ACTUALITÉ > International
L'ex-millionnaire est un smicard heureux
Mots clés : millionnaire, changer de vie, smicard, AUTRICHE, TIRol, Karl Rabeder
Par Caroline Bruneau Mis à jour le 23/11/2011 à 17:38 | publié le 23/11/2011 à 17:12, le Figaro, extraits
Il y a un an, il habitait une luxueuse villa dans les montagnes autrichiennes. Un immense garage abritait sa limousine, cinq avions étaient à sa disposition. A 48 ans, Karl Rabeder était un homme d'affaires riche, reconnu et malheureux. Aujourd'hui il vit avec 1000 euros par mois dans une cabane de 20m2 sans confort, et il est , dit-il, «plus heureux qu'il n'a jamais été».
«Quand on voit la photo prise de moi il y a un an devant mon chalet, j'ai l'air d'avoir dix ans de plus, fatigué et triste», dit Rabeder au magazine Spiegel. C'est un voyage en Amérique du Sud qui lui a ouvert les yeux : «J'ai réalisé que la plupart des gens pauvres qui vivent là bas sont beaucoup plus heureux que l'Européen moyen», explique-t-il. «La publicité nous dit qu'il faut posséder le dernier jean de marque ou une grande maison, mais les gens qui possèdent tout cela n'ont pas l'air plus joyeux». En janvier 2010, l'homme d'affaires, qui a fait fortune dans les accessoires de décoration, prend une décision radicale : il choisit de se séparer de toutes ses possessions et de se retirer dans un chalet d'alpage.
[...] Depuis un an, l'ex-millionnaire, divorcé en 2003 après 17 ans de mariage, a réalisé son rêve : il vit dans une petite maison de bois. Sa vie lui semble désormais idyllique. «Le matin je me réveille quand mon corps se réveille. Puis je me demande ce que j'ai envie de faire. Parfois j'écris pendant dix heures d'affilée, parfois je pars simplement marcher en montagne.»
Filtrage sur Internet : la justice européenne se prononce contre
High-Tech
Filtrage sur Internet: La justice européenne se prononce contre
Créé le 24/11/2011 à 17h20 -- Mis à jour le 24/11/2011 à 19h57, 20 Minutes, extrait
WEB - Demander à un fournisseur d'accès à Internet de filtrer ou bloquer des communications électroniques pour protéger des droits d'auteur viole le droit communautaire, a affirmé la Cour de justice de l'Union européenne ce jeudi...
L'Europe fait bloc contre le blocage. Les opposants au filtrage vont se réjouir de la décision prise par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) ce jeudi 24 novembre. En substance, cette dernière affirme qu’une telle mesure a des conséquences drastiques sur la liberté d’expression et la vie privée des internautes et qu’elle représente une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens européens.
La CJUE a été sollicitée pour trancher dans une affaire opposant le fournisseur d’accès à Internet (FAI) belge Scarlet à la société de gestion des droits d’auteur Sabam, l’équivalent belge de la Sacem. En 2004, la Sabam a constaté que des internautes clients de Scarlet téléchargeaient sur Internet, sans autorisation et sans paiement de droits, des oeuvres reprises dans son catalogue en passant par des réseaux «peer-to-peer». A la demande de la société de gestion des droits d’auteur, un tribunal belge a donc ordonné à Scarlet de bloquer les échanges de fichiers chez ses clients qui téléchargeaient des œuvres musicales du répertoire de la Sabam. Scarlet a fait appel, et le juge belge a renvoyé l'affaire à la Cour de justice de l’Union européenne, qui a déclaré ce jeudi illégales les obligations faites aux FAI de surveiller les communications de leurs clients pour bloquer les échanges de contenus piratés.
Actualité > Flash actualité - Politique
Seulement 50.000 Cartes musique vendues, selon Frédéric Mitterrand
Le Parisien | Publié le 24.11.2011, 20h16, extraits
Seulement quelque 50.000 Cartes musique ont été vendues depuis la création de ce moyen de paiement en octobre 2010 par le gouvernement pour soutenir l'offre légale de musique sur internet, a déclaré Frédéric Mitterrand, interrogé dans Direct Matin à paraître vendredi. "C'est plutôt décevant. Nous en avons vendu à peine plus de 50.000", dit le ministre de la Culture, reconnaissant qu'il "y avait des défauts techniques -mauvaise ergonomie du site, communication fragile-". "Nous avions surtout un handicap de fond. Nous devions faire admettre à des gens qui font les choses gratuitement qu'il faut les payer", a-t-il dit. [...] Mais l'offre légale est chère : un euro pour un morceau", souligne le ministre. "C'est pourquoi la Carte musique est intéressante. Elle revient à diviser par deux le prix de la musique". AFP
Affaire Kampusch : la justice lave le parquet de tout soupçon
NDLR : Nous journalistes ont enfin débusqué un prétoire laxiste !
Il vole un biscuit : 15 jours de prison
AFP Mis à jour le 24/11/2011 à 21:09 | publié le 24/11/2011 à 21:08
Un homme de 36 ans a échappé de peu à la peine plancher d'un an de prison qui le menaçait et a été condamné aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Lorient à 15 jours de prison ferme pour avoir volé deux biscuits et 0,89 euros dans des voitures. Ce Lorientais, placé sous curatelle mais qui était en état de récidive légale au moment des faits, a été condamné pour vol par effraction dans deux voitures. Le tribunal a cependant écarté l'application de la peine plancher d'un an de prison qui le menaçait. Il a finalement été condamné, comme l'a requis le ministère public, à 15 jours de prison ferme pour son larçin.
Actualité > Flash actualité - International
Autriche: la justice lave de tout soupçon le parquet dans l'affaire Kampusch
Le Parisien | Publié le 24.11.2011, 16h52
L'enquête contre cinq magistrats du parquet de Vienne, soupçonnés de négligence alors qu'ils avaient en charge l'affaire de l'enlèvement de la jeune Natascha Kampusch, a été abandonnée, a annoncé jeudi le ministère de la Justice dans un communiqué.
"Les prévenus ont ordonné les enquêtes nécessaires et les décisions prises étaient appropriées et correctes sur le plan juridique", a indiqué le ministère à l'issue d'une procédure longue de dix mois, menée par le parquet d'Innsbruck et jugée "soutenue et approfondie".
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Obsèques d'Agnès samedi à Paris
Obsèques d'Agnès samedi à Paris
AFP Publié le 24/11/2011 à 12:24
Les obsèques d'Agnès auront lieu à Paris samedi 26 novembre, le jour où l'adolescente, tuée la semaine dernière en Haute-Loire par un lycéen de son internat, aurait fêté son 14e anniversaire. La famille, qui demande à la presse la plus grande retenue, n'a pas souhaité communiquer le lieu de la cérémonie.
Agnès : les élèves du collège Cévenol « sont suivis » (E1)
NDLR : La maison Elie Wiesel ou Richard Josefsberg et la Direction de l'OSE France vont-ils nous assurer que eux aussi suivaient ce qui se passait dans leur cloaque ? J'en doute, ils ont déjà communiqué tout l'inverse à Nanterre.
Infos > Faits divers
Agnès : les élèves du collège Cévenol "sont suivis" (E1)
Par Europe1.fr
Publié le 21 novembre 2011 à 07h53
Mis à jour le 21 novembre 2011 à 08h02
Alors que la mère d'un élève du collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon accusait l'établissement de "laxisme" après le meurtre d'Agnès, Jean-Michel Hieaux, vice-président du conseil d'administration, a répondu au micro d'Europe 1 lundi matin : "On a système extrêmement organisé. Quand Agnès a disparu, très rapidement la gendarmerie a été au courant. On suit nos élèves. Alors bien sûr, on est sur un parc de 15 hectares. Il y a des libertés parce que les élèves ne sont pas en prison mais il y a un système de suivi de chacun des élèves qui pourrait être en difficulté qui fait qu'à chaque moment on sait ce qui se passe", a certifié Jean-Michel Hieaux.
Le vice-président du conseil d'administration du collège est également revenu sur le déroulé des faits : "Une demi-heure après la disparition [d'Agnès, NDLR], le directeur de l'établissement qui était à l'hôpital a été mis au courant. Pendant une heure et demie, le personnel a fouillé dans la forêt. Et au bout de deux heures, la gendarmerie était au courant".
Les parents du petit Adolf Hitler perdent la garde de leur nouveau-né
International > Ailleurs sur le web
Publié le 21 novembre 2011 à 11h12 | Mis à jour le 21 novembre 2011 à 11h12, cyberpresse.ca
Les parents du petit Hitler perdent la garde de leur nouveau-né
La Presse
Ils ont nommé leurs trois premiers enfants en l'honneur du 3e Reich, dont un petit garçon baptisé Adolf Hitler. Ils se disent fans de l'époque nazie, mais non-racistes. Ils ne croient pas à l'Holocauste et sont farouchement opposés au métissage racial. Heath et Deborrah Campbell, ce couple du New Jersey devenu «célèbre» pour les prénoms controversés qu'ils donnent à leurs enfants, ont vu les autorités américaines leur retirer la garde de leur dernier bambin, né la semaine dernière.
À couteaux tirés avec le service de protection de l'enfance du New Jersey depuis deux ans...
Fadettes/enquête : annulation demandée
NDLR : Ca pourrait faire mal à Nanterre... Mais patientons, jusqu'au 6 décembre.
Fadettes/enquête: annulation demandée
AP Mis à jour le 22/11/2011 à 16:37 | publié le 22/11/2011 à 16:20
L'avocat général près la Cour de cassation a demandé aujourd'hui l'annulation de la procédure menée par le parquet de Nanterre en vue d'identifier, via leurs factures téléphoniques détaillées ("fadettes"), les sources de journalistes du "Monde" enquêtant sur l'affaire Bettencourt. La Cour de cassation rendra son arrêt le 6 décembre prochain.
Le père d'Agnès : « l’espoir que ça ne recommence jamais »
NDLR : Mais bien sûr, « tout le monde a fait son travail ». M. Marin pense-t-il pouvoir un jour démontrer ou faire « établir » autre chose ? « Généralement quand un maillon est faible les autres pallient sa carence », écrivait déjà JPR, dans son billet n° 440. JPR est un juge, un juge ne se trompe jamais. Ou JPR aurait-il menti trop vite ? C'est un pschitt « terrible et inattendu » en pleine campagne pour 2012. Même hors d'une telle période, tous les partis se seraient emparé d'un tel « objet d'actualité »... « Plus jamais ça », a-t-on la possibilité d'adhérer, de signer quelque part ? On peut s'interroger ou même en rire, pour de nombreuses raisons. Mais ce drame ayant tout de même affecté de nombreux jeunes et des déviants ou des réinsérables de bonnes familles, quelque chose pourrait bientôt changer. Allons nous débusquer autre chose qu'un lampiste à châtier ? Je vais acquérir la presse du jour, j'ai déjà celle d'hier. Mais je vais plutôt conserver Technikart de novembre 2011.
Actualité > Faits divers
Le père d'Agnès : «L’espoir que ça ne recommence jamais»
Le Parisien | Louise Colcombet | Publié le 22.11.2011, 07h00, extrait
Frédéric Marin, le père d’Agnès, assassinée au Chambon-sur-Lignon, entend se battre pour qu’un tel événement ne se reproduise pas mais demande à ce qu’il ne donne lieu à aucune politisation ni polémique.
Comment faites-vous face aux événements ?
FRÉDÉRIC MARIN. C’est tellement terrible et inattendu. Nous sommes très entourés et tentons de ne pas sombrer, grâce aux soutiens et aux médicaments. Nous avons la joie de voir que des gens se souviennent d’Agnès, de sa passion pour la vie. Nous tentons de protéger nos autres enfants en les tenant loin de tout ça. Nous-mêmes avons vécu en autarcie jusqu’à ce soir (NDLR : hier ), en privilégiant la famille.
Que pensez-vous de la polémique naissante ?
Nous sommes attristés que tout le monde essaie de polémiquer et de récupérer cette affaire sur le plan politique. J’aimerais que tous les acteurs, dont les médias, traitent cette affaire avec pudeur et retenue, par égard pour la mémoire d’Agnès, une jeune fille qui n’avait que 13 ans. Mais nous serons combatifs sur le plan judiciaire et nous ne nous contenterons pas d’explications du type « c’est la faute à pas de chance », « tout le monde a fait son travail ». Ce serait trop facile et, au fond, inadmissible.
Que souhaitez-vous dans l’avenir ?
Nous allons prendre un avocat pour avoir accès au dossier, comprendre, savoir qui savait exactement quoi. Nous voulons tous les éléments, comprendre quels sont les facteurs qui ont amené à introduire une bête furieuse dans une bergerie. ...
Suicide d'un éducateur : marche blanche
NDLR : Libre arbitre... ou de quoi d'autre pourrait-il s'agir ? Petite nature ?
Suicide d'un éducateur: marche blanche
AFP Publié le 21/11/2011 à 17:55
Environ 700 personnes ont défilé aujourd'hui à Dunkerque lors d'une marche blanche pour rendre hommage à l'éducateur spécialisé qui s'est suicidé jeudi, alors qu'il était sous le coup de sanctions de la part de son employeur. Famille, amis, collègues de l'éducateur, qui travaillait à l'Association d'action éducative et sociale (AAE), ainsi que des anonymes, ont marché silencieusement dans les rues de Dunkerque pour se rendre jusqu'au pont où ce dernier avait été retrouvé pendu.
Meurtre d'Agnès : « nous avons entendu deux grands cris »
ACTUALITÉ > Société
Meurtre d'Agnès : «Nous avons entendu deux grands cris»
Mots clés : Meurtre d'Agnès, Chambon-Sur-Lignon
Par Christophe Cornevin Mis à jour le 21/11/2011 à 10:01 | publié le 20/11/2011 à 20:41, le Figaro, avec une vidéo
INTERVIEW - Paul était un ami d'Agnès. Il connaissait aussi très bien Mathieu, son assassin présumé. Scolarisé au collège-lycée Cévenol en 3e, dans la même classe que la victime, il livre un témoignage terrifiant sur la tragédie, vécue de l'intérieur. Avec une vidéo BFMTV
LE FIGARO. - Comment s'expliquer un tel drame?
PAUL. - Nous sommes tous persuadés qu'il a été prémédité. Mathieu a appâté Agnès avant de l'entraîner en forêt. Il avait tout prévu. Une semaine avant les faits, il est même venu nous voir pour nous demander le prix d'une bouteille d'essence. On s'était dit qu'il allait s'en servir pour recharger son briquet Zippo. Jamais personne ne se serait douté de ce qu'il allait faire. Agnès était très gentille et sociable, pas du tout timide. Bonne élève, elle était pleine de projets et voulait notamment devenir cinéaste. Elle était drôle et elle nous manque…
Personne ne s'était méfié de Mathieu?
Non, car il est assez cultivé et, en apparence, plutôt sympathique. Scolarisé en première, c'est un fana d'informatique, assez fort en hacking. Pour brouiller les pistes, il s'était inventé une vie, en nous mentant en permanence. Il disait avoir 19 ans et ne parlait jamais de son passé. Il nous avait juste raconté des problèmes rencontrés avec des consommations de stupéfiants.
Quand avez-vous éprouvé vos premiers soupçons?
Mercredi dernier, pas avant. Vers 17h30, tout le monde était revenu à l'étude. Il ne manquait qu'Agnès...
Vers une « évaluation de la dangerosité » ?
NDLR : Voilà, avec ce nouveau projet, tous les agités du web, de Twitter et de Facebook vont pouvoir se calmer. Pour ces « affaires les plus graves », je suggère qu'un pasteur précis ou de quelconques religieux à la perception apocalyptique du monde se joignent aux collèges d'experts qui auront à se prononcer sur la « dangerosité » des criminels. La gauche la plus angélique a-t-elle déjà annoncé une date pour un prochain colloque interculturel, une resucée de Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault ? Le cas échéant, je ne manquerais pas cet évènement, surtout s'il s'agissait à nouveau d'un grand évènement international avec une intervention de Robert Badinter. En septembre 2009, j'avais découvert une nouvelle définition, celle de « l'expert bouffon ».
Vers une "évaluation de la dangerosité" ?
AFP Publié le 21/11/2011 à 13:09
La question de "l'évaluation de la dangerosité" des délinquants sera incluse dans un projet de loi "présenté au Conseil des ministres la semaine prochaine", a annoncé aujourd'hui le garde des Sceaux Michel Mercier à l'issue d'une réunion à la Chancellerie sur l'assassinat d'Agnès en Haute-Loire.
"La loi de programmation qui sera discutée dans quelques jours au Conseil des ministres pourra reprendre un certain nombre de points et notamment un point qui est essentiel, qui est l'évaluation de la dangerosité", a déclaré le ministre, qui a appelé à organiser "mieux l'évaluation de la dangerosité, au moins dans les affaires les plus graves".
Mort d'Agnès : ouverture d'une enquête sur son assassin présumé
NDLR : Pour sa vaste opération interministérielle, Mercier devrait solliciter les services de Anne Valentini et de Denis Salas, de Claire Davidson, de Magalie Bodon-Bruzel, de Richard Josefsberg... et du pasteur d'Uhrwiller ? La polémique semble avoir pris de l'ampleur, TF1/LCI l'a en tous cas relevé. Le compteur de l'institut pour la justice et ses messages diffusés sur Internet y seraient-ils pour quelque chose ? Qu'en dit Eolas, qu'il faut commencer par faire soigner les colériques et les angoissés ?
Disparition d'Agnès
Publié le 20 novembre 2011 à 21h17
Mis à jour le 20 novembre 2011 à 21h45, France Soir, extrait
Mort d'Agnès : Ouverture d'une enquête sur son assassin présumé
Le ministre de la Justice a par ailleurs annoncé qu'il réunirait lundi les parquets généraux de Nîmes et Riom ainsi que les services de la protection judiciaire de la jeunesse pour déterminer les conditions de ce suivi.
Le collège-lycée du Chambon-sur-Lignon a lancé la polémique dimanche en assurant n'avoir pas été informé du passé de violeur présumé du lycéen qui a avoué avoir violé et tué Agnès. Après sa mise en examen pour viol en août 2010, ce meurtrier présumé avait effectué quatre mois de détention provisoire puis avait été placé sous contrôle judiciaire fin 2010. « Il est vraisemblable que nous constaterons, et ce n'est pas vraiment une surprise, que la science psychiatrique n'est pas une science exacte puisque le contrôle judiciaire avait vu ses modalités fixées après l'expertise psychiatrique », a déclaré dimanche Michel Mercier.
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