Catégorie: Rumeur et crédibilité
Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
16h39 dépêche
Pierre Perret porte plainte contre l'Obs
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
18h22 dépêche
Grégory : France 3 condamnée pour diffamation
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
France 3, qui avait diffusé en octobre 2008 un téléfilm autour de l'affaire du "petit Grégory" (du nom de Grégory Villemin, retrouvé mort dans la Vologne en 1984) a été condamnée pour diffamation envers Bernard Laroche.
La cour d'appel de Versailles a estimé que "la scène de l'audition de Brigitte Keller par le juge Simon" (une des dernières séquences du film diffusé par France 3) posait problème : "En choisissant de terminer le film sur l'hypothèse émise par le juge Simon convaincu de la culpabilité de Bernard Laroche, sans prendre la précaution de mettre en évidence les conclusions des vérifications effectuées et notamment la fragilité des témoignages (...), France 3 et M. Patrick de Carolis ont, en diffusant ce téléfilm, insinué de graves éléments de suspicion à l'égard de Bernard Laroche (...)", a détaillé la cour dans son arrêt, cité par l'AFP.
L'avocat de Bernard Laroche (tué en 1984 par Jean-Marie Villemin, le père de Grégory), a estimé que "cet arrêt rappelle qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, c'est moralement très important pour la mémoire de Bernard Laroche."
Monde
08/04/2009 19:33, La Croix, extrait
Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
Une meilleure prévention des risques aurait pu épargner bien des vies dans la région des Abruzzes
Dans les Abruzzes, « c’est la main de l’homme qui a tué le plus grand nombre de personnes ! » Enzo Boschi, directeur de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie, l’affirme d’un ton convaincu. « Les tremblements de terre sont des phénomènes naturels, explique-t-il. Ce qui ne l’est pas, ce sont ces traits de caractère des Italiens : un certain scepticisme vis-à-vis de la technique, un certain fatalisme, une tendance à être conservateur sans savoir conserver – ce qui exigerait un travail dur, constant et bien sûr l’application systématique des normes antisismiques, dont la plupart ont été adoptées dans l’urgence. »
Enzo Boschi fait notamment référence à une loi adoptée en 1997, après le tremblement de terre qui avait frappé l’Ombrie l’année précédente, et à un décret gouvernemental de 2003 adopté après le séisme qui s’était produit dans le Molise, au mois d’octobre 2002. Ce dernier avait touché tout particulièrement le village de San Giuliano di Puglia, où 26 enfants avaient été ensevelis sous les décombres d’une école.
« Est-ce normal qu’en Italie, le pays européen le plus exposé aux tremblements de terre, 80 000 édifices publics, dont 22 000 écoles situées dans des zones sismiques, soient recensés comme à risque ? », s’interroge le scientifique, avant de citer en exemple le bâtiment de la préfecture de L’Aquila qui incarnait le symbole du pouvoir de l’État. « Elle était abritée dans un palais du XVIIIe siècle inscrit sur la liste des édifices devant être consolidés. Lundi 6 avril, en s’effondrant en l’espace de quelques minutes, elle est devenue le symbole d’un pays où la culture de la prévention est absente. »
Des disparités importantes entre régions
Ce problème dépasse le clivage droite-gauche. Ainsi le décret de 2003 contenant de nouvelles normes antisismiques n’a été converti en loi ni par les gouvernements Berlusconi, ni par celui de Romani Prodi !
Les disparités sont, du coup, restées importantes entre les régions, compte tenu de leur important degré d’autonomie dans le domaine de la construction. ...
L'énorme bourde d'un chef de Scotland Yard
Le Figaro, 09/04/2009 | Mise à jour : 14:21, extrait
Bob Quick, chef de la brigade anti-terroriste, a dû démissionner après avoir été photographié avec des documents confidentiels sous le bras. Problème : y figuraient tous les détails d'une vaste opération anti-terroriste.
Une simple erreur d'inattention qui, si finalement n'a pas eu de répercussions directes, lui a tout de même coûté son poste. Le chef de la section antiterroriste de Scotland Yard a présenté sa démission jeudi au maire de Londres Boris Johnson, après avoir commis une bourde qui a bien failli faire échouer une vaste opération anti-terroriste préparée depuis des mois.
Moins de journaux, moins de démocratie
Etats-Unis, jeudi 9 avril 2009, Le Temps, extrait
Moins de journaux, moins de démocratie
La presse américaine en péril, dont les rangs sont toujours plus clairsemés, rappelle désormais avec insistance que son travail est un rempart à la corruption politique et autres dérives possibles des pouvoirs
«Vous nous regretterez!» Tel est l’avertissement lancé au public américain par les journalistes du pays. Celui-ci enregistre chaque semaine la disparition d’un journal séculaire, le basculement complet d’un titre sur le Web, de sévères réductions d’effectifs et de moyens, des congés forcés. Aux Etats-Unis encore plus qu’ailleurs, la presse traditionnelle se porte mal. La crise économique et la concurrence d’Internet, où l’information est aussi gratuite que rapide, mettent en cause le modèle du journal sur papier. Le lourd endettement des groupes de presse américains, qui ont dépensé sans compter ces dernières années, explique aussi l’ampleur du désastre actuel.
Le couple du château
Voir aussi Pas vu pas pris
Laurence Ferrari: "Je vois des responsables politiques. Ça fait partie de mon job"
laurence ferrari, tf1, Télévision, Médias, la phrase
Par La rédaction du Post, le 08/04/2009, extrait
Qui ? Laurence Ferrari, présentatrice du journal de 20h sur TF1 depuis le 25 août dernier.
Où ? Dans un article du Parisien du 8 avril intitulé: "Une journée avec Laurence Ferrari".
Le Canard du 8
Abandon du petit Ryan : dix-huit mois avec sursis
NDLR : Manifestement une justice très indulgente avec les mères, des pères et le pasteur d'Uhrwiller.
Le "travail parental" reste une affaire de femme pasteur, de famille maternelle et d'éducatrices
LE MONDE | 07.04.09 | 08h32 • Mis à jour le 07.04.09 | 10h21, extrait
Les "nouveaux pères", célébrés dans les années 1980, participent-ils vraiment à l'éducation de leurs enfants ? L'arrivée massive des femmes sur le marché du travail à partir des années 1970, a-t-elle rééquilibré les tâches au sein du foyer ? C'est ce qu'ont tenté de savoir Carole Brugeilles et Pascal Sebille, deux chercheurs de l'université Paris-Ouest-Nanterre, qui ont décrypté une grande enquête européenne sur les relations familiales.
Malgré le retrait de son autorité parentale, elle pourra toujours voir son fils une fois par mois, au cours de visites accompagnées. Le garçon, lui, reste dans sa famille d'accueil.
Abandon du petit Ryan : la mère condamnée à dix-huit mois avec sursis
LEMONDE.FR | 07.04.09 | 21h12 • Mis à jour le 07.04.09 | 21h15, extraits
Reconnue coupable de "délaissement de mineur de moins de quinze ans", la mère de Ryan, un enfant de trois et demi abandonné en juin 2007 dans un fast-food parisien, a été condamnée, mardi 7 avril, par le tribunal correctionnel de Paris à dix-huit mois de prison avec sursis et à un retrait total de son autorité parentale. Son avocat, Me Alban Raïs, s'est dit "soulagé" à l'issue du procès, jugeant la peine "équitable". Le procureur général avait en effet requis à l'encontre de la jeune femme deux ans d'emprisonnement avec sursis assortis d'une période de trois ans de mise à l'épreuve, incluant une obligation de soins.
L'abandon du petit Ryan avait suscité une forte émotion au cours de l'été 2007.
Demain sera un autre jour
NDRL : Un mercredi comme un autre, avec un Canard tout frais dans les kiosques.
De la une du 8 avril
La liste noire des paradis fiscaux est vide
NOUVELOBS.COM | 07.04.2009 | 19:18, extrait
Les quatre pays - Costa Rica, la Malaise, les Philippines et l'Uruguay - placés sur la liste noire de l'OCDE publiée à la demande du G20 se sont engagés à procéder à des échanges d'informations fiscales.
Sarkozy ne "laissera" pas faire les séquestrations de chefs d'entreprises
NOUVELOBS.COM | 07.04.2009 | 18:03, extrait
"Qu'est ce que c'est que cette histoire d'aller séquestrer les gens?", a déclaré le président en déplacement dans les Bouches-du-Rhône.
Nicolas Sarkozy a déclaré mardi 7 avril qu'il ne "laisserait pas faire" les salariés qui séquestrent les dirigeants d'entreprises pour protester contre les suppressions d'emploi, ajoutant que la loi "doit être respectée", au cours d'un déplacement dans les Bouches-du-Rhône.
Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Le Figaro, 06/04/2009 | Mise à jour : 16:49, extraits
L'enfant a été enlevée à Jacques Scharbook par sa belle-famille après la mort de son épouse. Un dossier suivi de près par les autorités françaises.
[...] Jacques Scharbook a été reçu le 8 décembre dernier par le président de la République. De source bien informée, on indique que cette affaire reste une priorité.
[...] En parallèle des recherches officielles, il tente de revoir son enfant. Pour s'y consacrer à plein-temps, il a d'ailleurs cessé toute activité professionnelle. «J'ai suffisamment travaillé dans ma vie et Sophie est dans ma tête.»
Pour l'heure, cette ténacité ne lui a valu qu'un terrible sursaut d'espérance aussitôt éclipsé. En février 2007, il a entraperçu sa fille. «J'avais su où elle se trouvait à Alger. J'avais décidé de repérer les lieux. C'est alors que j'ai vu par hasard mon enfant, marchant sur un trottoir, encadrée par deux femmes de ma belle-famille. Je me suis précipité. Il y a eu des hurlements, on m'a tenu, je me suis débattu et ma fille a disparu.» Ces journées terrifiantes où l'espoir reste sans lendemain, Jacques Scharbook en a connu d'autres. Ainsi, il y a une dizaine de jours, des rumeurs persistantes annonçaient que Sophie avait été retrouvée. Jacques Scharbook qui, pour se ressourcer avait rejoint sa famille dans le sud de la France, avait alors précipitamment regagné l'Algérie. Pour se rendre compte finalement que tout n'était que fausse information. Depuis, il erre entre Oran et Alger sans trop savoir où se poser tant qu'il ne saura où se trouve son enfant.
Suicide/prison:le gardien a pris son arme
AP, 06/04/2009 | Mise à jour : 10:01
Un surveillant de la maison d'arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne, s'est suicidé hier après-midi en utilisant son arme de service a-t-on appris de source policière. Il n' a laissé aucune lettre expliquant son geste.
Quand les glaces antarctiques se disloquent
Publié le 05/04/2009 à 18:54 - Modifié le 05/04/2009 à 19:47 Le Point.fr, extrait
REPORTAGE - Le "sentiment d'abandon" des Strasbourgeois, après la violence des anti-Otan
"Je veux dire mon soutien aux forces de l'ordre qui ont travaillé avec calme, avec maîtrise, et ont fait preuve d'une grande organisation." Pas sûr que l'hommage vibrant rendu aux policiers par Nicolas Sarkozy, dimanche, soit compris par tous les habitants de Strasbourg, théâtre de très violents débordements lors de la manifestation anti-OTAN samedi après-midi.
Le quartier du Port du Rhin, ses 1.577 habitants, sa cité "sensible" et ses commerces qui ferment les uns après les autres... Cette zone industrielle adossée à l'Allemagne n'est pas à proprement parler le coin le plus touristique de Strasbourg. Pourtant, depuis dimanche matin, des centaines de curieux viennent photographier les dégâts causés par les casseurs de la manifestation anti-Otan : le poste de douane, la pharmacie ou l'hôtel Ibis, tous ont été réduits en cendres.
"La pharmacie, c'est tout ce qui nous restait", se lamente Doris, la cinquantaine, devant la carcasse calcinée du bâtiment, taguée de slogans révolutionnaires - "No border, no nation" ou "Honneur aux camarades de la Rote Armee Fraktion" [fraction armée rouge, organisation d'extrême gauche d'Allemagne de l'Ouest durant les années 1970]. "Même le distributeur d'argent, ils l'ont brûlé. Déjà qu'on n'habite pas un quartier chouette... Pour faire les courses, on est obligé d'aller en Allemagne !"
Quand les glaces antarctiques se disloquent
LEMONDE.FR avec Reuters et ESA | 05.04.09 | 18h10, extrait
Une bande de glace retenant une vaste plaque de glace au bord de la péninsule Antarctique s'est rompue, samedi 4 avril, ce qui augure probablement d'un effondrement plus important, lié au réchauffement du climat de la planète.
"La façon dont la glace s'est brisée est stupéfiante. Voici deux jours encore, elle était intacte", explique le glaciologue David Vaughan, du British Antarctic Survey, au vu d'une photo de la plaque glaciaire Wilkins. "Cela faisait longtemps que nous attendions de voir ça". La photo satellite, transmise par l'Agence spatiale européenne (ESA), montre qu'un pont de glace de 40 km de long, qui maintenait en place la plaque Wilkins, s'est brisé à son point le plus étroit, là où il ne mesurait que 500 mètres de large.
Cet effondrement laisse à la place du pont de glace une foule d'icebergs à la dérive. La perte de ce pont de glace, qui faisait près de 100 km de large en 1950 et était en place depuis des siècles, pourrait permettre aux courants marins d'éroder un peu plus la plaque Wilkins. "A mon avis, nous allons perdre davantage de glace, mais il en restera au sud", estime le glaciologue. Naguère, la plate-forme glaciaire de Wilkins couvrait 16 000 km², mais elle a perdu un tiers de sa superficie.
Polémique politique après les violences à Strasbourg
Jérôme Bouin (lefigaro.fr) Avec AFP et AP
05/04/2009 | Mise à jour : 20:47, extrait
Si l'ensemble de la classe politique se rassemble pour condamner les incidents de samedi en marge du sommet de l'Otan, des voix s'élèvent, dont celle du maire de Strasbourg, pour critiquer la stratégie policière. Les Verts demandent même une commission d'enquête.
Obama et le défi nucléaire : « yes, we can »
Proliferation, 11:51, Le Temps, extrait
« Oui, nous pouvons relever le défi nucléaire »
A Prague, Barack Obama s’est attaqué à la prolifération nucléaire, quelques heures après le lancement par la Corée du Nord d’un nouveau missile à longue portée. Pour son premier grand discours de politique étrangère prononcé dans la capitale tchèque, le président américain a ouvert le plus ambitieux des chantiers et affirmé sa volonté de réduire l’arsenal nucléaire mondial.
Essai nucléaire, missile balistique, satellite : l'équation de la terreur
LEMONDE.FR avec AFP | 05.04.09 | 11h17 • Mis à jour le 05.04.09 | 11h18, extrait
Les Etats-Unis et leurs alliés asiatiques soupçonnent que ce lancement ne masque un tir expérimental de missile longue portée."Le Nord a apparemment tenté de lancer un satellite, mais la question de savoir si le lancement a réussi ou non nécessite une analyse approfondie", a déclaré à des journalistes Yu Myung-hwan. Le ministre a toutefois précisé qu'on ne pouvait pas déterminer dans l'immédiat si le satellite présumé avait bien été placé en orbite.
Lancement de satellite ou essai de missile, il est difficile de déterminer dans l'immédiat la nature de l'engin, les deux opérations reposant sur la même technologie. La Corée du Nord a affirmé avoir placé un satellite en orbite, selon l'agence de presse officielle du régime communiste, KCNA, assurant que l'engin transmettait des hymnes à la gloire du régime.
Pérol : ouverture d'une enquête pour conflit d'intérêt
NDLR : Voilà que le parquet nous démontre qu'il est indépendant ! Un poisson d'avril ?
Pérol : ouverture d'une enquête pour conflit d'intérêt
Créé le 01/04/09 - Dernière mise à jour à 19h16, Europe 1, extrait
François Pérol, cet ex-conseiller de Nicolas Sarkozy appelé à diriger la nouvelle société issue de la fusion entre Banque populaire et la Caisse d'épargne, fait l'objet d'une enquête préliminaire de police pour "prise illégale d'intérêt". Pour Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, il y a "de toute façon conflit d'intérêt moral et politique".
Finance et Marchés 01.04.2009 | 19:38, Challenges, extrait
Ouverture d'une enquête sur le "pantouflage" de Pérol
La nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée à la tête du pôle Caisse d'Epargne/Banque Populaire a provoqué une forte polémique.
Selon une information dévoilée par une source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert, mercredi 1er avril, une enquête préliminaire visant les conditions de la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'Epargne/Banque Populaire. Les investigations ont été confiées à la Brigade financière.
Cette nomination, qui avait causé une très forte polémique, a déjà entraîné le dépôt de deux plaintes par les associations Contribuables associés et Anticor, plusieurs syndicats des Caisses d'Epargne ayant également annoncé leur intention de déposer une plainte.
TopNews Reuters
Une enquête préliminaire de police ouverte sur François Pérol
REUTERS | 01.04.2009 | 17:47, extraits
PARIS (Reuters) - Une enquête préliminaire de police pour une éventuelle "prise illégale d'intérêt" visant François Pérol, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a été ouverte par le parquet de Paris, apprend-on de sources policière et judiciaire. [...] Si le parquet avait classé sans suite la plainte, il aurait été possible pour les plaignants de saisir directement un juge d'instruction indépendant en déposant une plainte avec "constitution de partie civile".
Face à la crise, Sarkozy annonce des recrutements au Pôle emploi
La crise sociale
Manifestation contre Sarkozy à Châtellerault : neuf interpellations
NOUVELOBS.COM | 31.03.2009 | 18:42, extrait
Des incidents avec les forces de l'ordre ont éclaté lors d'une manifestation anti-Sarkozy qui a réuni entre 2.000 et 7.000 personnes. Venu promouvoir la politique du gouvernement face à la crise, Nicolas Sarkozy a annoncé le recrutement de 1.840 agents au Pôle emploi.
A la suite des incidents qui se sont déroulés lors de la manifestation à Châtellerault à l'occasion de la venue de Nicolas Sarkozy, neuf jeunes, majeurs et mineurs, ont été interpellés et placés en garde à vue mardi 31 mars. Le chef de l'Etat était venu promouvoir la politique du gouvernement face à la crise.
Les jeunes ont été interpellés après avoir lancé des objets (oeufs, cailloux, bouteilles). Les mineurs devraient être relâchés dans la soirée, les majeurs pourraient l'être plus tard, selon la même source.
VATICAN
Le pape ordonne une inspection des Légionnaires du Christ
NOUVELOBS.COM | 31.03.2009 | 19:22
Les dirigeants de la congrégation des Légionnaires du Christ ont admis récemment que Marcial Maciel, depuis décédé, avait mené une "double vie".
Le pape Benoît XVI a ordonné une enquête sur la congrégation des Légionnaires du Christ, secouée par des révélations sur la vie privée de son fondateur, aujourd'hui décédé, rapporte l'agence Zénit mardi 31 mars. Pour mener cette inspection, le pape a nommé une commission spéciale, composée d'évêques et de prêtres. L'équipe effectuera une "visite apostolique" parmi les institutions de cette organisation ultraconservatrice, particulièrement active au Mexique et qui dispose d'une université à Rome.
Le pape ouvre une enquête sur les sulfureux Légionnaires du Christ
Créé le 31/03/09 - Dernière mise à jour à 17h02, Europe 1, extrait
Le pape a nommé une commission chargée d'enquêter au sein des Légionnaires du Christ. Cette congrégation fondée dans les années quarante au Mexique est secouée par des révélations sur la vie privée de son fondateur aujourd'hui décédé, le père Marcial Maciel Degollado. Au-delà des soupçons d’irrégularités financières, il était le père d’un enfant et était accusé d’agressions sexuelles.
Benoît XVI a officiellement chargé une équipe d'évêques et de prêtres d'effectuer une "visite apostolique" au sein des Légionnaires du Christ. En clair, il s’agit de mener une enquête sur cette congrégation fondée en 1941 au Mexique et qui est considérée comme une organisation ultra-conservatrice. Au cœur de cette enquête, le fondateur des Légionnaires du Christ, le père Marcial Maciel Degollado.
Le président du procès Colonna a été écarté des cours d'assises
NDLR : Un poisson d'avril avant l'heure, la réorganisation serait bien envisagée mais ce « désaveu » dont il est question dans cet article du Monde a fait l'objet d'un démenti, diffusé en fin de journée sur France Info. De toute façon, la cour spéciale a rendu le délibéré condamnant Colonna, ces « mesures » n'y changeront rien. Selon la rumeur diffusée par la radio, M. Wacogne pourrait avoir besoin de repos suite au procès Colonna et surtout de temps, à consacrer à d'autres affaires. A Nanterre, il y a eu bien du changement depuis octobre dernier.
Le président du procès Colonna a été écarté des cours d'assises
LE MONDE | 31.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 31.03.09 | 17h48, extrait
Didier Wacogne ne présidera plus de cour d'assises à partir du mois de septembre. Le magistrat, âgé de 60 ans, en a été informé par sa hiérarchie lundi 30 mars, soit deux jours après la fin du procès en appel d'Yvan Colonna, qu'il a dirigé du 9 février au 28 mars. Le motif invoqué pour justifier cette mesure serait un besoin de renouvellement des magistrats de la cour d'assises de Paris. Le secrétaire général de la cour d'appel, Laurent Marcadier, a refusé de confirmer l'information pourtant validée auprès de plusieurs sources.
Depuis plusieurs semaines, le premier président de la cour d'appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a décidé de remplacer les présidents d'assises, en place depuis plus de sept ans - une réforme désavouée par l'assemblée générale de la cour. Toutefois, après le déroulement chaotique et contesté du procès Colonna, cette décision passe pour un désaveu sur la manière dont M. Wacogne a conduit l'audience de la cour d'assises spécialement composée. Elle conforte les partisans d'Yvan Colonna qui, depuis l'annonce de sa condamnation à la réclusion à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans, multiplient les manifestations. M. Wacogne avait été choisi au printemps 2008 par M. Magendie, en lieu et place d'un autre président, Alain Verleene, lui aussi écarté de la cour d'assises de Paris.
La Cour de cassation confirme la relaxe de Georges Frêche
LEMONDE.FR avec AFP | 31.03.09 | 15h35, extraits
Le 11 février 2006 à Montpellier, lors d'un hommage à un ancien leader pied-noir et sur fond de discussion sur l'article de loi évoquant le rôle "positif" de la colonisation, le président de la communauté d'agglomération de Montpellier s'en était pris à des harkis qui avaient assisté le même jour à une manifestation similaire de l'UMP. "Vous êtes allés avec les gaullistes (...) Ils ont massacré les vôtres en Algérie (...). Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur", avait lancé M. Frêche à un groupe de harkis, suscitant une vive réaction dans la communauté en France.
La crise au coeur des Assises sur la Protection de l'Enfance
Voir aussi, entre autres, Moi, Julie, mère SDF et blogueuse
La crise au coeur des Assises sur la Protection de l'Enfance
Créé le 30/03/09 - Dernière mise à jour à 10h08, Europe 1
"Dans un contexte de crises : tout ce qui doit, peut et va changer" est le thème, cette année, des Assises Nationales de la Protection de l'Enfance. Elles se tiennent lundi et mardi au Centre des congrès de Lyon.
Dimitri, 7 ans, se pend sur un toboggan: "Il n'aurait pas dû être là"
Par La rédaction du Post, le 30/03/2009, extraits
Que s'est-il passé ?
"En tout début d'après-midi, vers 13h15, juste avant le repas, les 7 enfants du foyer se sont rassemblés avec leurs deux éducatrices dans une pièce du foyer. Ils se préparent à passer à table, quand les éducatrices s'aperçoivent de l'absence de l'enfant."
« Base élèves » traîné devant l'ONU
Enquête
"Base élèves" traîné devant l'ONU
LE MONDE | 27.03.09 | 15h08 • Mis à jour le 28.03.09 | 08h38, extrait
Ils ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants".
Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d'élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l'homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d'ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression.
Enquête
Les neurosciences au secours de la pub
LE MONDE 2 | 27.03.09 | 17h08 • Mis à jour le 27.03.09 | 17h08, extraits
Acheter. Un gros mot en pleine crise économique ? Une gageure en tout cas pour les professionnels du marketing, bien embarrassés pour prédire comment vont évoluer les ressorts de la consommation. Ceux qui en ont encore les moyens vont-ils changer leurs goûts, se mettre à détester le shopping, devenir imperméables à la publicité ? Ces comportements changeants, dans un contexte particulièrement mouvant, vont encore accroître le désir des spécialistes de s'appuyer sur du solide. Or le marketing classique – un talent à défaut d'être une science, né grosso modo avec l'apparition du commerce – ne fournit ni réponse précise ni recette infaillible. Pour preuve les milliers de produits lancés chaque année après moult études et rapidement retirés du marché faute de clients.
[...] La technique n'est pas sans faille. Elle ne s'adapte pas à n'importe quel type d'études, elle pose en outre d'énormes difficultés d'interprétation, mais enfin il y a là de quoi rafraîchir les recettes du métier.
Pourquoi Sarkozy parle-t-il si mal ?
Mis à jour le 24 mars 2009 à 17:14
Publié le 23 mars 2009 à 09:58, actu24.be, extrait
Sarkozy, terroriste de la langue française
Les professeurs de français de Nicolas Sarkozy ne doivent pas être fiers de leur poulain. Car Sarko a beau être président de la France, il ne devrait pas devenir ambassadeur de la francophonie de sitôt... Et on espère pour lui qu'il n'ambitionne pas d'entrer à l'Académie française.
Sarko manie le français au bazooka, utilise les mots pour frapper les esprits sans se soucier de plaire aux amoureux de la langue de Molière.
A l'occasion de la Semaine de la langue française, le quotidien "Le Parisien" s'est penché sur les dérapages verbaux de Sarko. Et cette fois ce n'est pas "le karcher pour les racailles" ou le "Casse-toi, pauvre con" qui font débat mais la forme des propos lancés par le président lors de discours tout à fait officiels.
Morceaux choisis:
• " S'il y en a que ça les démange d'augmenter les impôts";
• "On se demande c'est à quoi ça leur a servi?";
• "J'écoute, mais je tiens pas compte !";
• "On commence par les infirmières parce qu'ils sont les plus nombreux";
• Sarko aime aussi manger les mots, on ne compte plus ses "Ch'ais pas", "ch'uis", "m'enfin", "y a";
• Et puis le président aime aussi tutoyer à tout va: "Attends, attends !".
Libertés sous pression
71% des Français hostiles à la suppression du juge d'instruction
NOUVELOBS.COM | 27.03.2009 | 14:20, extrait
Une majorité de Français fait confiance aux juges d'instruction et estiment que leur suppression "va entraîner un contrôle du pouvoir politique sur les enquêtes les plus sensibles".