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Une nouvelle rubrique, « Affaires »
D'autres affaires « privées » m'avaient un peu occupé par le passé. J'ai longuement suivi et parfois d'assez près l'affaire Zakharova ; elle a pu faire du bruit en Russie. Les « combats » de Madame Mireille Millet ont fait plus de bruit dans d'autres contrées, en Lorraine. Vers 2004, ces affaires avaient chacune leurs spécificités mais elles avaient, pour moi, pour point commun, un secteur, des prétoires de Nanterre ainsi que de Versailles. Ces affaires ont été médiatisées, beaucoup, jusqu'à la cour européenne. Il m'était donc assez facile d'en parler un peu et de les suivre, sans forcément m'immiscer ni exposer particulièrement la vie privée des personnes concernées, notamment des enfants « placés ».
Interview du Président de la République à la radio "l'Echo de Moscou"
Interview accordée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la radio "l'Echo de Moscou".
De source www.elysee.fr, Moscou, Russie, le mardi 3 juillet 2001, extrait
QUESTION - Un élément important qui a gêné les relations entre la France et la Russie est l'affaire ZAKHAROVA, actrice séparée de sa fille. Nous savons qu'il s'agit d'une décision de la justice française mais il y a encore ici un aspect humain avec lequel la loi entre parfois en contradiction : une mère et sa fille. Vous êtes vous-même grand-père, avec un jeune petit-fils. Le président pourrait-il faire quelque chose pour améliorer la situation ? Cette question a-t-elle été soulevée lors de votre rencontre avec le président POUTINE ?
LE PRÉSIDENT - Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante. Les droits de Madame ZAKHAROVA sont garantis, y compris le droit de visite de sa fille. Je souhaite que la décision de justice puisse être prise le plus rapidement possible et, naturellement, dans l'intérêt de Macha.
Est-on certain que des juges français allaient rendre une décision dans l'intérêt de Macha alors que dans le secteur de Versailles et de Nanterre, des magistrats professionnels ne semblent pas savoir ce qu'est un conflit d'intérêt, ne savent peut-être même pas ce qu'est un lobby, un groupe d'intérêt ou quelque chose qui s'y apparente ? Il me semble plus sûr que lorsqu'on provoque un peu ces mêmes juges, avec une plume un peu ébouriffée ou colérique, ils rendent un peu n'importe quoi, même lorsqu'ils finissent par hésiter puis par relire d'abord ce qu'ils tamponnent puis signent.
Le 30 mars 2006, je publiais un billet, « J'ai enfin une copie du dossier ». En effet, à l'époque, je n'avais jamais pu mettre le nez dans le dossier « d'assistance éducative » de ma propre fille, tel que construit par Nanterre. Je découvrais puis ne retenais alors pas grand chose d'une décision de la CEDH concluant à l'irrecevabilité d'une requête :
A l'époque, je savais déjà que le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles aimaient motiver des décisions avec de grossières approximations, des emplâtres et des rapports de travailleurs sociaux ou de « psychologues ». Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le nez dans le dossier de Justine ou donc, celui de « M. » Zakharova aussi ? En 2006, j'en recherchais encore des pistes, des traces ; depuis, je n'en ai plus eu que des confirmations. Beaucoup plus tard, en 2009, je pouvais enfin prendre connaissance du rapport rendu par le Docteur Magalie bouffon-Bruzel Bodon-Bruzel. Au cours de la procédure qui concernait ma fille Justine, le pasteur d'Uhrwiller a lui-même un moment enfilé la blouse du « pédo-psychologue », lors de l'un de ses prêches, à Versailles ; c'est dire combien les décisions et arrêts de ce secteur ont toujours été convenablement et très laïquement motivés.
Mais j'en ai vu d'autres, de Nanterre, rendus par le JPE ou par le JAF, parfois repris ensuite par Versailles. J'ai en effet pu étudier et lire parfois dans le détail bien plus d'un jugement ou dossier du coin, d'ailleurs également. Souvent, des parents sont réticent car des jugements peuvent contenir des allégations qu'ils estiment diffamatoires ou calomnieuses, parfois aussi des allégations qui les touchent. Certains peuvent passer outre, n'hésitant parfois pas à apporter des explications ou des compléments d'informations.
Il y a peu, dans le cadre d'une autre affaire « privée » encore, des courants de pensées Russes ne comprenaient pas pourquoi la France et un juge de Tarascon ne privilégiaient pas la relation mère-enfant. Ces mêmes courants n'ont probablement toujours pas compris pourquoi ni comment, humainement, la France pouvait condamner l'amour de Natalia Zakharova pour son enfant, prétendant « sauver » ainsi Macha, « psychologiquement » parlant. La conception de la relation mère-enfant est certainement très différente en France, bien que l'association l'Enfant d'Abord qui se prétend bien soutenue dans ce pays exigerait plutôt que nous privilégions aussi la relation mère-enfant dans un certain nombre d'affaires, par exemple, lorsque les séparations sont « conflictuelles » ou lorsque la mère s'inquiète, voire se plaint ? On a déjà pu lire que des juges avaient pu trancher en faveur de mères particulièrement inquiètes (l'inverse était tout autant vrai). Que pouvais-je faire pour rassurer le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau ? Je n'adhèrerais jamais à leur secte, quoi que rendront encore des magistrats professionnels français.
Ce qui se dit au sujet de l'autisme est tout de même à nuancer, à relativiser, tout comme ce qui se dit au sujet de carences ou troubles avérés. L'autisme fait encore couler beaucoup d'encre, ce qu'on peut constater dans le Science Humaines du mois de février 2010, page 21 : « Les causes de ce trouble n'ont pas encore été élucidées ». Je pense qu'il n'y a toujours pas de consensus et peut-être encore des niches radicales. Des courants s'affrontent encore, les uns progressant dans leurs recherches génétiques ou neuropsychologiques tandis que d'autres se sont détachés des travaux de Bettelheim et de théories susceptibles de faire culpabiliser inutilement des mères, voire même de conduire à des prises en charges inadaptées d'enfants. Même un vrai magistrat pourrait à mon avis parfois être en difficulté au moment de devoir trancher. Cependant, dans certains cas, des « thérapies » ou « sauvetages » ont déjà pu laisser sans voix :
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris, extrait
En ce qui concerne le systиme judiciaire, j'estime que nulle part ailleurs qu'en France, le problиme des relations avec les tribunaux n'est aussi clair. Que cela plaise ou non, les tribunaux dйcident comme la loi leur prescrit de dйcider . Quoique, je le rйpиte, certaines dйcisions peuvent susciter des rйactions diffйrentes. Ainsi, par exemple, dans le cas de la citoyenne russe Zakharova, qui se voit refuser le droit de communiquer en France avec sa fille dans sa langue natale, bien que cela nous semble йtrange.
Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?" Non, j'ai beaucoup de peine а m'imaginer quelles raisons ils peuvent avoir, mais je m’incline devant le fait que dans le pays il existe la stricte sйparation des pouvoirs, et le pouvoir exйcutif ne peut pas se mкler de l'activitй des pouvoirs judiciaires. Quoique nous continuions certainement de lutter par des canaux diplomatiques pour que les questions de ce genre, а caractиre humanitaire, soient rйsolues du point de vue non seulement de la loi, mais de la raison. Merci pour votre attention.
Heureusement qu'en France, les pouvoirs sont très strictement séparés... Ce n'est pas vraiment ce que j'ai perçu lors de mon précédent passage à la cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Mais des juges de la cour d'appel de Versailles seront là, en rang d'oignon, l'un d'eux brandissant quelques uns de leurs arrêts, et tous affirmeront que M. KANT raconte n'importa quoi. En effet, on parle bien du « corps » de la magistrature, et selon la rumeur, ils se soutiendraient même entre eux. A défaut de brandir quoi que ce soit, ils vont tous rester silencieux ; on parlera alors du « devoir de réserve », de « l'indépendance de la justice » et de « l'autorité de la chose jugée », d'un « cas très particulier » ou d'un « dossier dont on ne sait pas tout » et peut être, un jour, de l'incapacité du père à user convenablement de « voies de recours » réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi. En effet, ces voies là sont réputées illusoires, mais uniquement dans le monde de la recherche, pas dans les prétoires du coin.
J'ai été très amusé par le dernier arrêt de Versailles : « où ça, du prosélytisme religieux ? » A l'OSE France, c'est juif, ils le soutiendront encore eux même à l'occasion de prochains colloques. Leur action sociale est peut être même juive, c'est ce que j'ai cru lire dans plusieurs de leurs documents. C'est ainsi, l'OSE est une association qui oeuvre historiquement en faveur de la communauté juive. Quant au pasteur d'Uhrwiller, il est protestant. Je pensais que c'était indiscutable ; Justine a d'abord été « placée » à l'OSE, puis, ensuite, au presbytère protestant... bref, j'ai mal perçu la réalité, comme un Russe.
Par simple construction du langage, j'ai pu constater que des professionnels de la Dass pourraient motiver n'importe quelle décision de justice. Il suffit à mon avis à certains de s'emparer de bons travaux, ceux qui sèmeront bien assez de doutes dans l'esprit de tous pour que le juge tranche en suivant les recommandations des spécialistes, notamment des « psychologues ». Lorsque ces derniers expriment de « grandes inquiétudes » tout en préconisant une solution « pour l'enfant », je pense qu'ils peuvent assez facilement convaincre des juges, même si la réalité peut être très nuancée sur le terrain. En effet, dans certaines affaires, des juges pourraient poser eux même des questions aux experts, orientant leurs conclusions, tandis que dans d'autres, des juges auront parfois tendance à ne pas accepter n'importe quoi dans leurs dossier. Car certains juges ont bien conscience que des travailleurs sociaux devraient parfois eux-même être recadrés ; c'est ce qu'on peut lire dans de beaux livres. Dans d'autres cas ou contrées, j'ai le sentiment que des juges ou des professionnels ne savent que construire et emplâtrer toujours la même chose ; je pense ici plus particulièrement à des professionnels tels que Richard Josefsberg, un éduc spé. de l'OSE France, auteur de « Internat et séparations » ; mais j'attends encore de trouver plus de traces et confirmations.
J'étais hilare lorsque la meute s'est retournée contre France-Info car cette radio venait de nous apprendre que le bichon de Chirac déprimait. J'étais tout autant hilare lorsqu'un juge de Nanterre a convoqué un dalmatien et des comportementalistes, après un suicide, supposé suspect par des proches de la défunte ; à l'époque, je me disais qu'un juge français allait un jour faire tourner des guéridons. Le coups de la voyante, on nous l'a déjà fait, au Canada. Un article du figaro de mars 2009 avait pour sa part suscité quelques commentaires, sur le net : « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ». A Orly, il y a 15 jours, j'étais face à la mère de l'enfant.
L'an dernier, nous avons enfin appris que les psychiatres et les comportementalistes n'avaient rien pu faire pour Sumo qui avait peut-être mal supporté un déménagement. Pauv' p'tit bichon ; il a été « placé » hors de Paris, puis remplacé. Pour les humains, on ferait parfois autrement ; un certain Cyrulnik nous suggérait même qu'ils pouvaient « renaître » de leur souffrance, on pourrait d'ailleurs même guérir de la Shoah. Mais dans la pratique, tout n'est pas si évident que cela.
Je pense qu'avec des opinions, avis ou contributions de « psychologues » ou de « psychiatres », de bons juges pourraient motiver n'importe quoi, nous l'avions bien constaté, avec l'affaire dite d'Outreau : un fiasco. Mais pour qui suit le fil de l'actu, ce fiasco là ne se distinguait que par son ampleur, le nombre d'années cumulées d'incarcérations, en préventive, et le nombre d'enfants durablement « placés » à la Dass. Je respecte très volontiers l'autorité des choses jugées, tant qu'elles ne paraissent pas être trop viciées. D'après la rumeur, il vaut mieux respecter toutes les décisions de justice, elles s'imposent, m'a un jour écrit la Dass ou un ministère. Elles s'imposent, c'est assez sûr, sauf à ceux que les juges soutiennent. Mais tout n'est pas perdu dans ces histoires, il est toujours possible de critiquer ces décisions.
Les « combats » de Mireille Millet, c'est encore un peu différent. Il semblerait qu'elle n'ait jamais été discrédité par un quelconque « psy ». Je pense qu'en les relisant, on s'apercevrait plutôt que tout est motivé par le droit : le droit du père de réclamer son fils, la nécessité ou le droit de l'enfant d'être « sauvé » par l'OSE France, puis le droit de la mère sur son fils et enfin l'obligation de la grand-mère de se tenir tranquille, peut-être aussi, un peu, le droit de l'enfant d'être élevé par des parents suffisants », puis avec sa demie soeur. Lorsqu'on sait dans quelles conditions les petits enfants de Madame Millet ont un moment vécus, on a peut-être le devoir de s'interroger quand même. Récemment cette affaire a un peu évoluée, un nouveau « combat » occupe Madame Millet, celui de sa petite fille. Madame Millet avait fait plusieurs signalements, puis elle a encore déposé plainte contre l'Etat. Après cela, sa petite fille a été « placée » ; je ne suis pas sûr qu'elle soit « sauvée », je crois plutôt que la justice souhaitera privilégier le droit de la mère sur sa fille, qui que puisse réellement être cette mère.
Je ne regrette pas d'être sorti en novembre 2009 et d'avoir fait la promotion d'un son de Lilly Allen.
Mais c'est pour d'autres raisons encore que j'ouvre une rubrique « Affaires ». Il y en a d'autres dont on ne parle jamais, de plus ou de très petites, dans lesquels ne se sont pas forcément impliqué des « psychiatres » ou des « psychologues », mais qui ne font pas moins couler des larmes. J'ai beaucoup appris au cours de ces dernières années. Je vais encore évaluer un peu mes outils et lectures, je pense qu'ils pourront profiter à d'autres, parents et enfants, parfois comme dans une ornière, durablement ennuyés par la Dass. Dans cette nouvelle rubrique, je serais moins bavard. Ces affaires là, à mon avis, souvent aussi « privées » que d'autres, n'évoluent que très occasionnellement voire exceptionnellement.
Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55 - 8 février 2009 - Chroniques
Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
En page 9 / France Société du Figaro du 26 mars
L'heure est peut-être à la rampantance
Je crois que j'ai maintenant bien trop souvent fait, dit et écrit n'importe quoi et qu'il va falloir un jour changer quand même ; ça pourrait beaucoup plaire à Uhrwiller mais aussi à Ostwald et à Mulhouse. J'ai encore fait une erreur, un truc qui ne pourra que fâcher. Après avoir encore cité Onfray, j'ai commandé Célébration du génie colérique. I ré cu pé rable.
Ces jours-ci, je lisais un peu l'ancien testament, j'étais d'abord intrigué par les tables de leurs lois du Très-Haut. Je pense que l'ouvrage que je feuillette a fait l'objet d'un certain consensus, c'est en tous cas ce que je lis en quatrième : spécial pour les catholiques, les orthodoxes et les protestants, une traduction de 1975, mais oecuménique et aussi intéressant que Leviathan. A la Première Présidence ainsi qu'à Nanterre, un peu partout, ils ne pourront donc qu'être contents ?
Hier soir, à Orly, je me retenais souvent de rire. Ce fut le cas lorsque la foule raillait le candidat au suicide, lui reprochant un moment d'avoir choisi le pont et de bloquer ainsi la circulation, plutôt qu'une bonne branche dans une quelconque clairière reculée. Je vais lire encore, penser fort à chanter juste ainsi qu'à incanter mieux en plus de me flageller, en me disant qu'un jour, il sera enfin l'heure de la quille annoncée en décembre dernier, par la chambre des créatures inférieures.
La famille Clövers, à l'e-télé ?
ZDF ne manque pas d'humour non plus. Après les présentations, question à la famille : « alors, ces vacances en France ? Racontez nous tout ». Je constate que Mme ex-Clövers est également sur le plateau. Je vais regarder la suite au cours du week-end, peut-être après ces lectures, à Orly, où cet enfant est passé par la fenêtre. Entre les arrêts récents de Versailles, des mythes et des politiques pénales du passé, j'en ai bien assez dans la tête pour ce soir.
Une copie écran de source ZDF Mediathek
Ils sont comiques chez Sciences Humaines aussi. Ils souhaiteraient que je m'abonne à leur revue et m'envoient un numéro spécial autistes, enfants sauvages et démocraties autoritaires ? Ils souhaiteraient également me vendre un livre de Dortier, Les Humains, mode d'emploi ? Les sauvageries, les humains et l'autisme, je connais. Quant à certaines difficultés que l'on peut rencontrer au moment des élections, je connais aussi, je réside dans le 9-2, du mauvais côté du périh. C'est un juge qui m'a autorisé à voter, Nanterre ne voulait pas de moi sur la liste. Ah, ces méchants chinois...
Sciences Humaines, n° 212, février 2010, pages 30-31... « Vers des régimes hybrides ? »
Orly, suite et fin
J'aurai souhaité pouvoir discuter avec la famille de cet enfant récemment passé par la fenêtre. Ce soir, je suis donc repassé à Orly. J'ai eu un bref échange avec la mère de cet enfant puis, plus tard, mettant un terme à la conversation, un proche de la famille m'a simplement lâché que « les psychiatres sont des criminels ». Avec le peu que j'en sais aujourd'hui, je reste maintenant persuadé que nous n'entendrons plus parler de cette affaire « privée », cette page est à tourner.
Mais d'après ce que j'ai lu et entendu depuis hier, que ce soit en France ou à l'étranger, le monde en général semble être aujourd'hui bien plus soucieux de ce qui pourrait encore se passer à Haïti, d'ici à 10 ans. L'édito du Temps de ce vendredi 15 janvier fait écho à ce que j'ai entendu en fin d'après midi, sur Europe 1. « Des pays maudits ? » C'est assez ce qu'on lisait hier, sur le Figaro, « Ouragans, pauvreté, crise... Haïti accumule les malheurs », ou encore sur le Monde, « Haïti, la malédiction ». J'étais tout aussi surpris en lisant une prière, largement diffusée par les médias : « Ségné vin sové nou ». Je conserve ce son du jour, pour quelques mots de Dany Laferrière, auteur de L'énigme du retour :
Port-au-Prince connaîtra d’autres séismes encore plus destructeurs
France Info - Hier, 13:36, extrait
Trois jours après le tremblement de terre qui a rayé de la carte une bonne partie de la capitale haïtienne, Port-au-Prince n’en a sans aucun doute pas terminé avec les tremblements de terre. Car, les scientifiques le savent : seule une partie de la faille, qui coupe la ville en deux, a bougé. Le reste bougera à son tour. Mais quand ?
« La meute » ?
Le lynchage de précaution, c'était l'idée de Philippe Bilger. Un lynchage, c'est ce qui arrive maintenant à cette furie de mère ; c'est une sorte de rituel dans ce pays, personne ne va s'en émouvoir. Valse avec les loups, c'était mon idée.
Yann Moix défend Roman Polanski
Le Figaro, 12/01/2010 | Mise à jour : 08:31
L’écrivain publiera en mars, chez Grasset, un livre de quatre-vingts pages où il prend la défense du cinéaste Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans. Son titre - provisoire - annonce la tonalité de l’ouvrage : La Meute.
Je me doutais qu'un pamphlet de moins de cent pages pouvait suffire à dépeindre une situation. Pauv' Romain. La meute, c'est une association, un « réseau international féministe engagé contre la publicité sexiste ».
Je viens de téléphoner à Necker, enfants malades, où j'ai demandé à être mis en relation avec un service presse ou communication, pour discuter du cas de cet enfant défenestré il y a quelques jours, à Orly. Necker m'a rapidement renvoyé vers les parents et vers le parquet des mineurs de Créteil. J'ai maintenant le numéro de fax de ce dernier, le magistrat de service n'était pas disponible. Dans 10 jours, je retourne à Orly, pour des lectures ; ce n'est pas très loin de Bagneux.
A Orly, rien de neuf
L'allée Boris Vian est des plus paisibles. Je m'y suis rendu comme je l'avais prévu, pour y discuter quelques minutes avec le voisinage, en évitant bien sûr de m'arrêter au café du coin ou de prêter l'oreille à de quelconques commérages. Nous en apprendrons peut-être un peu plus dans quelques semaines ou mois, à l'issue de l'enquête de police ou, plus probablement, au moment d'un hypothétique procès, voire lorsque la justice conclura finalement à son non-lieu ? En effet, l'auteur présumé des faits a depuis été « interné » ; selon le Parisien du 5 janvier 2010 (édition locale ou confidentielle du Val de Marne), il souffrait déjà de « troubles psychiatriques » et, après ce drame, les expertises effectuées durant la garde à vue ont conclu à une « altération totale du discernement au moment des faits ». Aux dernières nouvelles rapportées par le Parisien, l'enfant de quatre ans, défenestré, était « entre la vie et la mort », après une chute de 8 mètres.
----- Original Message -----
From: "Bruno Kant" <bkant@cloppy.net>
To: "le forum de leparisien.fr" <moderation@leparisien.fr>
Cc: <edition75@leparisien.presse.fr>; <edition94@leparisien.presse.fr>
Sent: Monday, January 11, 2010 2:33 AM
Subject: Re: votre message a été rejeté
> Bonjour,
>
> Aujourd'hui, je suis allé me promener à Orly, allée Boris Vian. J'envisage
> maintenant d'aller me promener un peu rue de Sèvre, à Paris.
>
> Bien cordialement,
> Bruno Kant
> http://justice.cloppy.net
>
« Disparitions » : un nouveau « divertissement phare », sur TF1
Je lis que le père d'Estelle Mouzin a déclaré que « c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer ». En décembre dernier, au cours de l'audience, en chambre du conseil, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; je me disais cyniquement que c'est sûrement pour me rassurer. Il y a quelques temps de cela, je parlais moi même d'une sorte de peine ou d'une histoire sans fin. Mais c'est « un placement qui profite » à Justine, de « l'assistance éducative », la magistrature du coin semble en tous cas bien persuadée que c'en est... J'en suis à l'épilogue, j'ai tourné la page il y a quelques mois, lorsque j'ai perçu que tout repartait en vrille, comme après 42.
Aujourd'hui, le père d'Estelle Mouzin a surtout déclaré qu'il souhaiterait faire « bouger les lignes ». J'ai beaucoup écouté et discuté cet après midi, puis je suis rentré congelé. Demain, j'irais peut être me promener à Orly.
Ce 19 janvier, nous reverrons donc encore le père d'Estelle Mouzin, sur TF1, c'est ce que je lis sur Télé-Loisir. Dans la rubrique Divertissements, on peut également voir ou revoir Rachida Dati piégée devant la caméra de Karl Zéro. Comme d'autres, Eric Mouzin mène un combat un peu plus large. Cet après midi, à Guermantes, au cours de l'assemblée générale, tout en félicitant un proche ou un membre de son association qui avait questionné la Ministre de la justice, Eric Mouzin a affirmé qu'il n'a toujours pas d'informations statistiques concernant les mineurs disparus en France.
Ces temps ci, j'ai de très nombreux visiteurs dans mon blog. Je m'intéresse un peu à ces photos récemment parues dans la revue Entrevue et au dénouement de cette ultime affaire qui concerne une Miss et Mme de Fontenay. D'après les stats, j'ai le sentiment que ces visiteurs recherchent surtout la miss nue, ce serait assez conforme à ce que j'ai vu dans le Canard du 6 courant. Dans un Parisien récent, l'auteur de Où on va papa ?, Jean-Louis Fournier, disait se méfier de cette société, semblant considérer qu'il y avait bien trop de voyeurs. Il affirmait qu'il ne publierait jamais la photo de ses enfants.
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Disparitions : Un mag sur les personnes disparues
Extraits de source Télé-Loisir, mardi 29 décembre 2009 à 11h00
Emission phare de TF1 dans les années 90, Perdu de vue va en quelque sorte renaître de ses cendres... Pour son premier numéro, proposé le mardi 19 janvier à 23h15, le magazine animé par Magali Lunel (Enquêtes et révélations) mettra l'accent sur les disparitions d'enfants. "A travers le récit de trois affaires, enquêtes, témoignages et décryptages vous permettront de mieux comprendre l'enjeu de cette grande cause nationale : 48.000 enfants sont portés disparus en France chaque année," explique TF1. Pour être plus précis, Disparitions abordera dans un premier temps l'affaire Enis Kokakurt, petit garçon enlevé en août 2007 par le pédophile multirécidiviste Francis Evrard. Le magazine s'intéressera ensuite à l'affaire Estelle Mouzin, petite fille dont les parents n'ont plus de nouvelles depuis janvier 2003. "Enquêteurs et famille jouent peut-être leur dernière carte avec ce reportage grâce au portrait vieilli d'Estelle qui sera diffusé pour la première fois", avance la chaîne. Enfin, dernier thème abordé par Disparitions ce mardi 19 janvier : l'enlèvement parental.
Marche silencieuse pour Estelle Mouzin
AFP, 09/01/2010 | Mise à jour : 20:06, extrait
Près de 120 personnes ont participé cet après-midi à Guermantes (Seine-et-Marne) à une marche silencieuse, sept ans jour pour jour après la disparition d'Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans, le 9 janvier 2003. Le cortège - proches de la famille et membres de l'association "Estelle" - a quitté la place du Temps-Perdu pour rejoindre la place où a été planté en 2005 un arbre en mémoire de la fillette, à quelques dizaines de mètres du lieu de sa disparition. "Jamais je ne pensais que je serais encore là sept ans après", a déclaré le père d'Estelle, Eric Mouzin, déplorant l'absence d'avancées concrètes dans l'enquête pour retrouver son enfant : "Tout ça est un peu lourd à gérer et c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer, mais le combat continue et l'énergie est toujours là".
Le 9 janvier 2010, à Guermantes
RTL info | 09 janv. 2010 | Màj 12h57
Eric Mouzin : "Il n'y pas de nouveau dans l'enquête pour retrouver Estelle"
Depuis 7 ans, Eric Mouzin ne cesse de se battre pour que sa fille Estelle soit retrouvée. Elle a disparu en rentant de l'école le 9 janvier 2003 en Seine-et-Marne. Eric Mouzin était l'invité de RTL.
Harry Roselmack | 09 janv. 2010, un son... Il y a sept ans, Estelle Mouzin disparaissait en Seine-et-Marne. Depuis, l'enquête piétine. Son père continue de se battre, il était l'invité de RTL.
Qu'est-ce que la mort d'un Cosaque ?
Je pense avoir lu une sorte d'ébauche de réponse à quelques questions que je me posais encore lorsque je constatais quel traitement spécifique puis médiatique avait été réservé à cet enfant de quatre ans, récemment jeté par une fenêtre, à Orly. Je viens de regarder le dernier coup de gueule de Philipe Seguin, une vidéo republiée ce 7 janvier, par Europe 1. Dans la dernière partie de cette vidéo, vers 8'45", il invoquait son devoir de réserve lorsque le journaliste lui demandait si le débat sur l'identité nationale lui semblait utile. Philipe Seguin nous a simplement suggéré de tapoter « nation » sur un moteur de recherche, supposant qu'il ferait apparaitre le nom Ernest Renan. D'un clic à l'autre, mon butineur a fini par échouer sur un extrait de « L'avenir de la science ». Qu'est-ce qu'ensuite l'enfant du « dérangé », en France, en 2010 ?
Ce soir, à la Maison de la recherche, Luc Boltanski m'a convaincu ; je lirais un jour son ouvrage qu'il nous a amplement présenté, De la critique. Didier Lapeyronnie était présent lors de cette conférence, mais je n'ai pas pu discuter avec lui ; je me posais de nombreuses questions après sa propre conférence, début décembre dernier, à l'un des rendez-vous du groupe de l'ACAT Paris V.
Depuis hier et en raison de mouvements sociaux, je n'arrive pas à trouver France Soir. Aujourd'hui, un encart de Direct matin plus m'a surpris. Le juge est bientôt mort ? Je savais que le juge pour enfant - l'assistance éducative - était condamné depuis mars 2007 et que tout ce que j'écris depuis sur lui sera certainement sans le moindre effet sur ce monde ou cette « fiction sociale ». Je conserve ce Direct matin plus pour un article du Courrier Internationnal, « Il faut sauver la République islamique », ainsi que pour une caricature... « You vote, god decides ».
L'avenir de la science, Pensées de 1848, édition 8, 1848 page 522
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.
Un enfant jeté par la fenêtre : appel à témoins
D'après ce que j'ai lu hier, sur le site Internet du Parisien, un enfant de 4 ans a été jeté par une fenêtre. « Le drame s'est produit lundi, en début d'après-midi, à Orly (94). » Selon le Parisien, « l'homme était régulièrement suivi psychiatriquement à l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif. Sorti de l'hôpital il y a une dizaine de jours, il aurait arrêté son traitement ». L'information a été confirmée par AFP : « un père de famille a jeté son fils de quatre ans par la fenêtre de son appartement situé au deuxième étage d'un immeuble d'Orly (Val-de-Marne) lundi en début d'après-midi, a-t-on appris de source policière, confirmant une information du Parisien.fr. » Cependant, aujourd'hui, je constate que nous n'en entendons pas parler à la radio et nous n'en lisons pas plus sur Internet.
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De source Google Actualités
L'Irlande gagnée par le doute
Encore deux collectors au moins, le Monde daté du 29 et la Croix de demain. Mes piles sont maintenant épaisses, il faut que je les numérise, elles encombrent. « Tout le monde était au courant... » surtout des cathos ? Pour autant, les français ne manquent pas d'humour, je le relevais encore en février dernier, lorsqu'on me lançait « faites donc une pétition, on sait bien que la justice est défaillante ».
Au passage, je relève une belle affaire pour les si bons services du Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je trouverais bientôt un collector ou deux de plus en kiosque, peut-être un Parisien, très probablement France Soir et l'un des prochains Nouveau Détective. Ah, ces « psychiatres »... Je me demande où en est Jérôme, ce père « diabétique ».
Ajout du 29, peu après 14h... Pour le moment, je ne lis pas grand chose sur la toile, au sujet de cet enfant « jeté par la fenêtre ». Nous n'avions pas entendu grand chose non plus, à la radio, suite à cet enlèvement et la séquestration de Maître Saint-Arroman Petroff. Mais ce sont les fêtes, tout le monde a d'autres soucis ou occupations, puis suivra 2010, la grande cause nationale sera alors la lutte contre les violences faites aux femmes. Je dois être hors sujet.
D'après les logs de mon serveur, deux butineurs du Parisien sont passés par là, à 04h03'42" et à 12h00'40". Il y a quelques temps, lorsque j'envoyais des clefs USB avec une carte de visite et un son « explicite », un butineur de AFP s'est aventuré dans mon blog. Depuis, mes statistiques se sont encore plusieurs fois affolées. Si je persiste sur de telles voies, les français finiront-ils un jour par douter du sérieux ou de l'indépendance de la presse française ?
Je suis passé sur France-Info, les ondes. Nous allons renforcer les contrôles de sécurité aériens. Céline et Sarah rentrent, elles étaient attendues par leur famille ; pour ghilad shalit, c'est un peu plus délicat. La Chine accuse la Grande Bretagne de remettre en cause la souveraineté de sa justice. L'Iran accuse et, là bas, les vagues d'arrestations ont reprises. Puis on nous assure que le ski français va bien. Il est 14h et 39 minutes. Il pleut, çà et là.
Ah, à 15h, on apprend tout de même qu'un enfant a survécu à une chute de 70m, le bébé est indemne.
Reportage
L'Irlande gagnée par le doute
LE MONDE | 28.12.09 | 14h29 • Mis à jour le 28.12.09 | 18h41, extrait
Greystones, petite ville côtière sur la mer d'Irlande. Malgré la tempête de grêle, les fidèles se pressent pour assister à la messe du samedi soir. L'église de Black Lion, perchée sur une colline dominant la ville, est presque remplie. Même scène le dimanche matin en l'église du Saint Rosaire, sur le port, qui est pleine pour la messe de 9 heures, et encore pour celle de 11 heures. En Irlande, près de la moitié de la population va à la messe au moins une fois par semaine.
Parmi les fidèles, Bart Storan, 24 ans, qui vient de terminer des études de science politique. Comme toute sa famille, Bart est un catholique fervent, très impliqué dans l'action caritative. Pourtant, il vient de vivre une crise profonde. En mai, le ministère de la justice publie le rapport Ryan, qui explique que pendant des décennies les enfants internés dans les écoles d'apprentissage catholiques avaient subi d'innombrables agressions sexuelles et châtiments corporels, infligés par des prêtres : "Tout le monde était au courant de cas de pédophilie dans le clergé, explique Bart, les premiers grands scandales datent des années 1980. Mais je sous-estimais complètement l'ampleur du problème." Bart a aussi été choqué par les premières réactions de l'Eglise face ces révélations : "Ils parlaient de pardon, de compassion envers les victimes, mais on sentait qu'ils espéraient s'en tirer une fois de plus, sans rien changer à leurs habitudes."
Article paru dans l'édition du 29.12.09
En quatrième du Nouveau Détective n° 1423 : en 2010, « donnez le pire de vous-même ! »
L'affaire de la poupée qui donne des boutons
La poupée vaudou est en vente depuis quelques jours déjà. Et voilà qu’un juge a dit « non » au Président de la République ! Oulala… comment se sent le Président Sarkozy ? Le peuple va-t-il houspiller ce juge ou, tout au contraire, va-t-il réclamer qu’il soit aussi fait chevalier de la légion d’honneur ?
Avec cette affaire, diverses suspicions sont balayées. En effet, d'après ce que je peux lire, la justice, bien indépendante, tendrait à nous démontrer qu'elle est la même pour tout le monde : un loto ? Je note cependant que Nicolas Sarkozy songe à faire appel, cette décision n'est donc pas définitive.
Des gens ont fait n'importe quoi avec des Furby, des discours, des photos, des clips de campagne. J'attends de découvrir ce qu'ils feront de plus intéressant encore à partir de cette poupée et de son grimoire.
Poupée vaudou : débouté, Sarkozy fait appel
Europe 1, créé le 29/10/08 - Dernière mise à jour à 17h36, extrait
La justice a débouté mercredi Nicolas Sarkozy. Il réclamait l'interdiction de la poupée vaudou à son effigie, commercialisée depuis trois semaines par la société Tear Prod, et contre laquelle le chef de l'Etat avait engagé une action en référé pour violation de son droit à l'image. Mais cette poupée n'est "ni une atteinte à la dignité humaine ni une attaque personnelle", a répondu le tribunal de grande instance de Paris. "J'ai estimé, après avoir pris connaissance de ce jugement, que la décision n'était pas conforme à la jurisprudence", a déclaré de son côté Me Thierry Herzog,l'avocat du président de la République, qui a annoncé son intention de faire appel. Nicolas Sarkozy, le premier chef de l'Etat français à aller en justice pour des atteintes à son image et à sa vie privée, multiplie depuis le début de son mandat les recours devant la justice.
Sous le cou, "170 %" comme sa hausse de salaire