Archives pour: 2012 - Mot(s) clef: bête noire
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
NDLR : Ces avocats peuvent faire appel, ça ne fâche ou n'ennuie pas trop les petits juges, ni ceux juchés plus haut ? En France, la justice aurait déjà perdu ou détruit le dossier pénal Diallo c/ DSK ; que foutent ces greffes et ces facteurs américains, ils ne connaissent pas la broyeuse ou la poubelle ? #LOL Si, si, en France, en pleine procédure, un dossier sensible, d'abord retenu par l'instruction, peut ensuite faire #pschitt, surtout lorsqu'il est réclamé par un expert, pour éclairer un tribunal administratif... et là, quelques avocats et plus me regardent encore tous de travers #LOL J'ai mal lu, ou la brève du Figaro renseigné par AFP et Reuters l'est bien trop ? Les avocats de Diallo seraient-ils réellement allés au civil sans preuves, rien qu'avec des paroles, juste du vent, et en espérant rafler un jour le contenu du dossier pénal ? Au cours du procès au civil qui suivra, les avocats de Diallo pourront toujours brandir la lettre du parquet que Tristane Banon a pu décrocher avec le concours de Me David Koubbi...
ACTUALITÉ > International
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
Mots clés : New York, Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 12/06/2012 à 17:01 | publié le 12/06/2012 à 08:34
Ils contestent la décision du juge d'autoriser la poursuite de la procédure civile visant l'ex-patron du FMI, dont l'immunité diplomatique n'a pas été reconnue. Le bureau des procureurs a aussi saisi la justice pour empêcher le camp Diallo d'avoir accès à leur enquête.
Pages: 1 · 2
On m'a encore fait l'honneur d'un commentaire ?
Ici, les commentaires sont assez rares, je n'en trouve généralement pas plus d'un ou deux par mois. Je les censure parfois, oui, pour survivre, toujours à priori, lorsque je les juge hors sujet, trop extravagant, simplement suspects, voire franchement diffamatoires. J'en censure encore lorsqu'ils sont à mon avis trop violents, il m'en parvient occasionnellement. Ces commentaires acceptés ou leurs bribes, lorsque je les ai tronçonnés, sont enfouis parmi mes notes et élucubrations, des publications qui ne regardent pas grand monde ; ici, tout est « d'ordre privé », pas du tout public, juste sur Internet, beaucoup confirmeront... ou ne voudront pas du tout en entendre parler.
Par le passé, j'avais déjà fait réagir Dalloz, à la suite de l'un de mes billets. Ce coup-ci, j'ai le sentiment d'avoir brièvement dialogué avec AREVA, ou l'un de leurs experts - pourvu que personne n'ait usurpé son identité. Dalloz avait réagit là. Depuis, et à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, j'ai fait cramer deux Dalloz avec un manuel de l'UNICEF, trois ouvrages qui m'ont paru parfaitement inutilisables, surtout lorsque le juge pour enfant est saisi.
Pour ce billet-ci, de février, je pense qu'on ne me demandera plus ou que peu de précisions, et qu'il n'y aura jamais un seul commentaire à sa suite. La plupart de mes publications, des centaines, sur des années, sont restées sans aucune réaction de la part de ceux que je provoquais ou taquinais ; ce n'est pas faute d'avoir signalé ou rappelé régulièrement l'existence de mes billets, de ce blog... Ce 28 mai, environ 7 000 pages d'ici ont encore été aspirées par je ne sais qui ou quoi ; et j'ai donc découvert un commentaire de plus ; un seul, ça ne fait pas des masses de réactions ; c'est là que je l'ai trouvé, en réponse, à la suite de Maîtrise du risque et du français, chez AREVA #LOL
Lorsqu'on me répond, je réagis quasi toujours, comme je le faisais encore récemment, sous et à la suite de Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...». Je réagissais aussi lorsque Sébastien Huygue, Secrétaire national de l'UMP en charges des questions de justice, m'avait fait part de ses « regrets »...
Je suis étonné qu'en me lisant, un expert d'AREVA n'ait pu penser qu'à de la « mauvaise foi ». Le nucléaire ne tolère-t-il donc pas les blagues ? Par le passé, j'étais beaucoup plus sérieux, plus rigoureux ; depuis des lustres, je ne fais plus trop l'effort, plus dans ce blog, ni ailleurs, à quoi bon ? Même dans des prétoires, il m'arrive de déposer et de soutenir des « diatribes »... comme un vrai pitre. Je me suis cependant efforcé de répondre convenablement au Conseiller scientifique de AREVA. C'est tout de même très sérieux, et sensible, le nucléaire. Panique chez AREVA ?
Je ne pense pas en être à mon coup d'essais dans le domaine du nucléaire. En effet, je crois avoir déjà embarrassé Thalès, lorsque des crevettes radioactives s'étaient cognées en plein océan. Oui, je l'avais noté là, à la fin d'un billet d'humour et d'humeur, un submersible high-tech ne fait pas plus de bruit qu'une crevette sans antennes.
Je n'aime pas trop qu'on ai pu penser ou insinuer qu'ici ou là, dans des écrits ou dans un discours, j'aurai pu être de mauvaise foi. Je suis parfois farceur, voilà tout. Quand on essaye de penser à la place des gens, on peut se tromper ; c'est pour cela que j'ai moi-même très fréquemment réclamé des réponses, afin de mieux cerner comment raisonnaient des gens. En octobre 2010, l'avocat EMEA de Lenovo finissait lui-même par mieux me comprendre ?
Le Conseiller technique de AREVA me demandait donc de corriger personnellement, et bien sûr convenablement, un communiqué si sensible, au sujet de Fukushima et d'un ultime sinistre, incident évidemment « mineur », qui pourrait encore suivre ? Est-ce que cela signifie encore que je vais devoir corriger aussi, moi-même, le livre de Dupond-Morretti et de Durand-Souffland, « Bête noire » ? Page 35 de cet ouvrage très éclairant, j'ai relevé une sorte de coquille, peut-être un gros couac de copier/coller, il me semble que je n'y lis pas le bon serment du magistrat. En tous cas, sur Légifrance, dans la version actuelle et consolidée de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature, à l'article 6, je lis tout autre chose : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me...»
Faut-il que je fasse maintenant un peu plus attention à mes propres coquilles, lapsus, piques et autres approximations ? Va-t-on me reprendre également, potentiellement très vertement, voire même dans des prétoires ?
La première se corrige. La seconde se combat. » • Nietzsche…
Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...»
Super intéressant, ces histoires, ces débats récents, ces réactions et ces palabres sur ce thème d'Outreau. Je pense que je vais tout de même me pencher d'avantage sur ce bouquin, « La bête noire », le livre, ainsi que sur ses détracteurs ou ceux qui houspillent cet animal, m'intéresser à nouveau à Eric Dupond-Moretti, et encore à Mathieu Aron... puis plus à Serge Garde, je découvre, j'hallucine ; revoir les discours et les écrits de Houillon, revoir l'affaire dite de Zandvoort ou de ce cédérom, des histoires de réseaux aussi, m'intéresser à Yvon Tallec encore, éventuellement retrouver puis relire aussi L'enfant proie, etc... Ce monde est petit, comme je le bloguais bien, en octobre dernier. On sollicite souvent les mêmes individus, matières, ouvrages ou sujets. #courage et #force, « acquittator », c'est juste un mauvais cap à passer. Moi je cherche encore du temps libre, quand j'en aurais plus, je ferais encadrer Technikart de novembre 2011.
En mai 2011, j'avais pu discuter une petite minutes avec Mathieu Aron, suite à une « conférence du barreau » ; « 2. Faut-il faire souffrir les uns, pour faire rire les autres ? » très #LOL ce mois de mai 2012 ; il n'est pas certain que Mathieu Aron se souvienne de moi, même si à l'époque, je l'informais que France Info avait publié un lien vers l'un de mes propres articles, au sujet d'Outreau et d'enfants, précisément... Dupond-Moretti, je l'avais aussi bien écouté, encore à la « conférence » ; « 1. Etre crédible, est-ce dire la vérité ? 2. L'attaque est-elle la meilleure défense ? », encore une soirée très #LOL ; mais j'avais ensuite trop hésité, car à quoi bon discuter avec ces gens, puis je n'avais finalement pas pu parler avec « acquittator ». C'est un arrêt du printemps 2011 que la cour de cassation pourrait sous peu décider de ne jamais examiner, « en raison de la majorité de mon aînée », intervenue en septembre 2011... je crois en avoir déjà suffisamment écrit à ce sujet, mon troisième pourvoi en cassation, ce tout en constatant que pas un chat ne s'y intéresse. Au cours des années passées, j'ai beaucoup et souvent parlé « d'assistance éducative », ça n'a intéressé personne.
Plus j'en lis encore, aujourd'hui, au sujet d'Outreau et de ses victimes, plus je me penche sur les nouveaux débats que cette déjà ancienne affaire suscite, et d'avantage le contenu de blogs ainsi que de Mediapart me paraissent farfelus. Je maintiens en tous cas ce que je déclarais, début mars dernier, au Mémorial de Caen ; de mon point de vue, Magalie Bodon-Bruzel est un vrai charlatan ; où faut-il que je signe pour mieux appuyer ou graver mes déclarations, les mêmes qui semblaient être parfaitement inaudibles pour Yannick Lecuyer ?
J'ai le sentiment que tous ces experts, sachant mieux et autres talentueux n'apprécient pas du tout la critique, les commentateurs et leus railleries... alors, comment ces mêmes spécialistes pourraient-ils accepter les critiques, les mesquineries et petites vacheries d'avocats ou de journalistes ! Ais-je bien lu, Marie-Christine Gryson entendrait-elle elle-même défendre, de façon plus générale, le « travail des experts psychologues » ? En ce cas, je serais susceptible de me faire un petit plaisir à mon tour, en la raillant ou en la ridiculisant, prochainement. Elle s'exposera à mes railleries si elle s'aventurait à défendre Bouffon-Bruzel, Claire Davidson, « psychologue », les « professionnels » de l'OSE France ou les divers magistrats qui ont trempé cul et robe, puis jusqu'au cou, dans mes petites affaires « d'ordre privées ».
Petit lexique pour l'usage du travailleur social,
« Règle 12. Soyez `'psy"... C'est le sommet de leur mise en échec. »
Entre 2004 et 2006, j'avais beaucoup lu et étudié des discours de l'association l'Enfant d'Abord, ainsi que de ses soutiens et de ses contradicteurs ; puis juste avant la parution du « livre noir de la garde alternée », après avoir pu bien étudier et critiquer l'ouvrage qui allait être publié, j'anticipais en publiant moi-même Le code noir, un billet toujours cruellement d'actualité. J'en avais vaguement parlé le mois dernier, à un certain Crapouille, via Twitter, où il avait ensuite rapidement cessé de me troller. Crapouille discutait déjà d'Outreau et de ce livre, « La bête noire », ainsi que de ce qui pourrait encore paraitre à ces sujets, « les victimes » et une relecture d'Outreau, en septembre prochain ; mais j'étais alors moi même déjà très occupé, par l'actualité, affairé, avec et parmi beaucoup d'autres, je trollais les présidentielles...
« Tuer comme jadis », il n'y a que des « psychologues », des sociaux trouvailleurs et quelques blogueurs ou « tueurs » de Mediapart à qui ça pourrait poser problème ; ça ne m'en pose aucun. Jadis déjà, on utilisait la plume pour combattre, je crois que de nombreux littéraires et historiens pourraient un jour confirmer. Et en 2008, pour ma procédure de prise à partie engagée contre le juge pour enfant de Nanterre, je m'étais bien inspiré de la Gazette du palais, des feuilles du 19e siècle, d'ouvrages ou de coutumes, de procédés et procédures plus anciennes encore. Quand à ce que Agathe a du endurer, en décembre dernier, n'en parlons même pas. Je n'ai pas de plume. J'utilise du vitriol, beaucoup de vacheries, occasionnellement un peu de droit, et surtout des tampons taillés dans une patate.
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : « - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ? »
J'en profite ici pour anticiper une question que pourrait se poser très prochainement Marie-Christine Gryson, « Psychologue Clinicienne », ou des blogueurs de Mediapart, et pour leurs glisser déjà une bonne ébauche de réponse. Je ne crains pas les juges, et encore moins les charlatants. Je pense que l'ENM de Paris ainsi que quelques vrais « psychiatres » pourraient confirmer ; « ça dérange », m'avait lancé la police, début septembre 2010... Quel « psy » - ou pourquoi pas, quel « tueur » publiant chez Mediapart - va se précipiter aujourd'hui, s'avancer pour me recevoir, me « survoller », puis rapporter, ou même, se précipiter pour bien lire, puis répondre un jour à ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire ?
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers
01 Mai 2012
Par Marie-Christine Gryson, blogs.mediapart.fr, extrait
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique1 et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite, puis diverses réflexions me sont venues à l'esprit. D'abord me suis-je dit, cet avocat ne doit pas avoir peur du ridicule ni craindre de passer pour une personne ignare ou de très mauvaise foi, pour oser écrire de telles stupidités à propos du travail des experts psychologues afin de détruire leur crédibilité ! Pire, il doit vraiment prendre ses lecteurs pour des déficients intellectuels pour tenter de leur faire croire à de telles énormités. Et que doit -il penser au final, des Magistrats et des officiers de police judiciaire qui nous missionnent régulièrement pour expertiser les plaignants ou les personnes mises en examen ?
Certes EDM craint les psys,- qui se bousculeraient pour l' expertiser s' il advenait que ce fût nécessaire-et cela s' explique, mais je ne ferai pas l' analyse clinique du personnage pour des raisons déontologiques. Je me contenterai de commenter ses déclarations publiques lorsqu'il dit que...
Bisous !
J'en ai oublié... j'ai fait ce que j'ai pu, en 140 caractères. Ceux qui seraient mécontents ou déçus de ne pas se retrouver dans ce tweet n'auront qu'à fouiller mon blog ou dans des correspondances qui leurs sont parvenues
Un statut de ce 6 mai au soir
De mon point de vue, le personnage, Sarkozy, est un incapable. Il a enfin fait pschitt, je suis content (beaucoup pour des « raisons d'ordre personnelles », ceux qui se donnent la peine de me lire me recevront très bien :-). Sarkozy disposait de tous les outils pour un second mandat, notamment l'UMP, qui devait lui permettre de contrer à la fois le FN et la gauche, dans un mouvement/rassemblement populaire ; l'UMP avait été conçu, imaginé à ces fins, dans le but au moins de fédérer une droite ou des « mouvements » assez forts pour « résister » contre vents et marées... Mais Sarkozy a donc préféré jouer la carte populiste plutôt que populaire, en enfilant les dérapages à droite, les appels aux extrémistes (merci Buisson, pour cette aide si précieuse, depuis l'intérieur même du château :-). Il y a peu, depuis #dijon, Nicolas Sarkozy tweetait que nous allions « accélérer jusqu'au 6 mai » ; il s'est mangé un mur, je jubile ! Qu'en pensent les journalistes d'Atlantico, à qui j'attribue le point stupidité de cette campagne ? Je jubile, bien plus que ne pourra jamais jubiler la gauche, aussi rassemblée soit-elle aujourd'hui ! Avec Sarkozy et pareils discours, sa campagne « choc » ou pour nous faire rire plus, ça ne pouvait que mal finir, dans une farouche opposition UMP/PS-FN.
Je souhaitais voir un 40/60. Où je réside aujourd'hui, dans un recoin du Hamasland, c'est fait. NS 37,14, FH 62,86. Sur Twitter, avec beaucoup d'autres, un certain Vendetta nous assurait que nous devrions rapidement quitter le pays si Sarkozy perdait ; mais les rues restent paisibles et la bourse n'a pas fait le yoyo ; on perçoit simplement que beaucoup font leur lessive, « en famille », ou préparent activement les législatives et 2017 ; on perçoit aussi assez bien le phénomène des tontes ou de cette résistance de la dernière heure, surtout sur Twitter, sous forme de petites phrases qui finissent de lyncher. J'ai remarqué que Eric Besson a supprimé son compte Twitter, d'autres pourraient avoir cessé d'utiliser le leur. Sage décision que de se cacher, ou que se de faire un peu plus discret, car nous voyons maintenant fleurir des listes, parfois « noires »... Après Letchimy, Guaino avait peut-être été des plus « explicites » à ces divers sujets, parfois « sensibles », sinon franchement « électriques », nous avertissant que nous prendrions le « risque » « de refaire le chemin des années 30 » avec au bout une « catastrophe ». Ca suivra éventuellement, mais alors beaucoup plus tard ; la France est encore un pays assez stable, avec des Délégués au maintien de l'ordre plutôt musclés, il pouvait s'y dire beaucoup de choses sans qu'un meeting ne dégénère dans un bain de sang.
Extrait de « Innocence » ou de « Unschuld », par Dea Loher... |
Les uns et de fervents partisans menacent, lynchent (je ne m'en prive pas :-), sur la toile, ou s'écharpent encore par l’intermédiaire des journaux et de caméras, tandis qu'une opposition se structure, péniblement... Nous parlerons maintenant bien d'une « opposition », soyons tous bien respectueux, surtout de #UMP, et ne raillons d'aucune façon ni constamment un grand bouillon, qui ne cultiverait que des « agités anti-flambi » (avec un N, comme framboise, je sais). Il s'en dégage maintenant plutôt une société rose, clivée PS/UMP-FN. Ces jours-ci, je n'ai pu repenser encore qu'à Croire et détruire, d'Ingrao, surtout après avoir tenté en vain de m'approcher de la Bastille, ce 6 mai au soir. Des « images » ont pu heurter, à droite. Tout ce qui a bruissé ou transpiré depuis ce 6 mai au soir, sur la toile et dans les journaux ou sur nos écrans de télévision, a aussi pu heurter, à droite... comme à gauche (et au centre, s'il en existe encore un, si l'on peut encore identifier des courants et pensées ou « mouvements » plus modérés), en présentant pour réel, avéré, ce que des discours n'avaient jusqu'alors pu qu'anticiper. Qui finira d'écraser ou d'humilier l'autre, qui remportera une victoire « durable » ? Les législatives à suivre vont elles encore transformer quelque peu le paysage et la cacophonie politique ?
Car aujourd'hui et comme depuis un moment, alors que quelques artistes et des « intellectuels » ont déjà fait pschitt avec Sarkozy, tout le monde ne parle plus que très sérieusement et sobrement de législatives, et de l'assez probable « implosion » de l'UMP, l'appareil auquel s'agrippe désespérément Jean-François Copé. On en est maintenant plutôt rendu là, tandis que ce 8 mai, le sortant et le nouveau célébraient ensemble, très officiellement, « la victoire ». « Une belle image pour la réconciliation » ; c'est vrai, Hollande a de l'humour, à « nous avons un enfant », il a répondu « ensemble ? »
Sinon, comment pouvait-on, comme beaucoup, malgré tout voter pour Nicolas Sarkozy, ce chantre choisi et porté par l'UMP, cet être si supérieur, comme l'est aussi son fiston Jean ? En étant soi même débile... à moins qu'en ignorant, en relativisant les excès de ce parti et de leurs membres ou clochers, en faisant fi de leur inculture aussi, et en ne souhaitant pas de cette gauche au pouvoir... ou pour contrer le FN également, pour lui refuser la place qu'il occupe aujourd'hui, dans tous les journaux, soit dans le théâtre ou sur la grande scène des débats publics. Maintenant, c'est trop tard. L'isoloir pouvait faciliter un vote en faveur de Sarkozy ou contre la gauche, contre le FN aussi. Si, l'isoloir facilite le vote. Quel que soit le bulletin que vous glissez dans l'enveloppe, l'isoloir vous évite en tous cas d'avoir de gros ennuis avec vos « voisins », voire même avec la « justice », en cas de dénonciations, si vous ne plaisez vraiment pas
J'écoute Amandine... « Tu ne devais pas faire de notre idylle un fiasco. Attendre le dernier acte pour dévoiler ton complot... Et que dire de plus. Nous n'avons pas les mêmes valeurs... Chacun son truc ». « Je le savais, je le sentais... Que tu n'étais pas l'homme de la situation. » Ca fait 15 jours que son CD est dans mon lecteur. Soupir et compassion.
Moi, ça va, très bien. Comme je le publiais ce 3 mai, au cours de ces présidentielles, je n'ai pas été « dénoncé ». En tous cas, je n'ai pas le sentiment d'avoir été emmerdé par des flics ou par un procureur, et sur la toile, aucun troll #UMP ne m'a fait chier. C'est surprenant. Par le passé, certains m'avaient tant enquiquiné, surtout quand je raillais moi-même le clan Sarkozy, par exemple, lorsque l'UMP allait essuyer une rouste aux régionales « Est-ce que M. Kant a été sanctionné, condamné pour ses publications », pourraient encore s’interroger certains. Non, jamais. Lorsque les dénonciations sont calomnieuses, fantaisistes, farfelues, même un procureur très zélé ne peut pas donner suite.
Amandine, je ne m'en lasse plus. Ce 7 mai, tout en papotant sur Twitter, je bavarde beaucoup, de nombreux magistrats confirmeront, surtout ceux qui m'intimaient de me taire, de cesser d'écrire ou de persiffler, je découvrais qu'en mars, Amadine sortait un nouvel album... « j'fais rien pour plaire... c'est dans les gènes », « Oulala » ! Je pense qu'on me suspecte déjà ou encore de lire des journaux, d'écouter France Info, etc ; j'en avais déjà un peu parlé à la police, pour répondre à un procureur ou à un juge d'instruction. Dans mon e-shop ils vont aussi finir par s'interroger et éplucher mes listes... « Amandine et Durand-Souffland, Sans amour et L'affaire Viguier, c'est quoi, toutes ses commandes ? »
A suivre... Je vais encore ajouter quelques trucs, tel qu'au sujet de la cassation, qui pourrait sous peu rejeter l'un de mes pourvois contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles, ainsi que quelques lignes au sujet de « la bête noire », le livre ou beau roman de Dupond-Moretti. Quand le billet sera fini, il y aura des bisous pour tous