Archives pour: Novembre 2012
Ni putes ni soumises : « ce qui tue, c'est l'indifférence »
Les temps changent. D'après ce que j'avais fréquemment lu par le passé, promu dans toute l'Ile-de-France, y compris dans ses commissariats, c'était plutôt la violence qui tuait, lorsqu'on se tait. Je ne peux une fois encore qu'approuver, je suis plutôt d'accord avec NPNS ou ces militantes et leurs graphistes, « ce qui tue, c'est l'indifférence » ! On fini par rire de toutes ces belles paroles, intentions et slogans, ou campagnes en faveur des femmes victimes - que j'ai souvent trouvé très peu bavardes, voire très franchement indifférentes lorsque je leurs parlais de mes difficultés « d'ordre privé » ou des problèmes auxquels ma fille aînée était elle-même confrontée. En 2005, les travailleurs sociaux de l'OSE France expliquaient à ma fille et aux juges qu'elle « cherchait » ces coups... J'espère qu'en me lisant, ces militantes #NPNS et des féministes ne vireront pas à couleur « rouge de rage »
Je pense avoir marqué plus d'un esprit au cours des années passées, par des publications ainsi qu'au cours de nombreuses sorties, en discutant, ou en m'exprimant en public. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que tout le monde sait ou se souvient. Hier, j'étais au Palais Bourbon, l'Assemblée nationale, pour une journée organisée et proposée par DEI-France. DEI France paraissait se souvenir encore de moi ; je ne les avais plus croisé depuis 2010. D'hier et de ma réplique au Défenseur des droits, j'espère qu'un mot sera bien retenu : « fossoyeur » !
Ce 24 novembre, dans le salon Colbert, le Défenseur des droits, Marie Derain pour l'enfance, intervenait pour nous parler du « rôle de l’Etat comme garant des normes de droit nationales et internationales ». Marie Derain ignore probablement tout de la Moldavie française... Après son intervention, dans le cadre des débats avec la salle, un juge de proximité engagé a pris la parole pour nous expliquer qu'il faudrait que les parents suivent des cours de droit ; ça ira, merci, j'ai bûché assez de droit au cours des années passées ; mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai attendu que ce juge finisse de s'exprimer, puis j'ai pris la parole. Après m'être sommairement présenté et avoir rappelé qu'entre 2005 et 2006 le Défenseur des Enfants me renvoyait encore vers des tribunaux, j'ai répliqué à Marie Derain : « Etat fossoyeur ».
Conclusion off de la journée DEI France, a l'Assemblée, ou mon intervention en public a pu agacer : « - oui on sait qu'il y a des gens qui appliquent mal le droit. - dans l'indifférence », précisément. Je reste maintenant moi-même en grève ; qu'on ne me sollicite plus d'aucune façon, ni pour une cause, quelle qu'elle soit, ni pour aucun cas particulier #FuckYou
Quant à toutes ces femmes battues, violées, victimes ou supposées telles... n'y soyons tout de même pas insensible. Qu'elles aillent porter plainte, qu'elles saisissent des juges, qu'elles consultent des avocats ! Déposer une plainte au commissariat, en 2005, m'avait pris 3 ou 4 heures : 20 minutes pour l'enregistrer, le reste du temps pour contraindre les flics et le parquet, ils la refusaient. Au téléphone, le parquet aux OPJ : « enregistrez la, on verra ce qu'on en fera ». Résultat : sans suites connues. Oui, car un moment, les OPJ en avaient eu assez de m'entendre, ils ont appelé le magistrat de service ; ça pouvait me dissuader. C'était une plainte contre X, je crois, mais bien dirigée contre @OSE_France et l'un de leurs Directeur de MECS. « On ne porte pas plainte contre ces maisons ! » Est-ce que ma plainte était alors bien motivée, justifiée et argumentée, étayée par des preuves, solides et concrètes ? Oui, bien sûr ; je disposais d'écrits divers, et les faits étaient encore plutôt embarrassants pour les travailleurs sociaux
Violences faites aux femmes : Ni putes ni soumises lance une campagne choc !
22/11/2012 | 17:48, Marie Claire
A l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes qui se déroulera le 25 novembre prochain, Ni putes ni soumises lance une campagne choc afin de sensibiliser le grand public...
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
NDLR : Voir aussi Arnaud Dassier mis en examen après la publication d'un tweet... rien qu'un. Pas question que je m'excuse un jour, pour un tweet, pour un billet, pour des conclusions poussées dans des prétoires, une correspondance à un Ministre ou à une personnalité, ni pour quoi que ce soit d'autre que j'ai pu écrire, publier ou exprimer en public. Que je m'en explique un jour, peut-être, mais il n'y aura aucune excuse de ma part, jamais. Et dans le pire des cas, c'est à dire, si quelqu'un décidait de me trainer un jour dans un prétoire, je ferais comme Montebourg face à Madame Woerth : je maintiendrais mes discours et développements, avec plaisir.
Internet et jeux en ligne... Twitter
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
Par: Anthony Fino
14/11/12 - 14h29, 7sur7
Un militant malaisien accusé d'avoir répandu sur Twitter des propos diffamatoires à l'encontre d'une société a été condamné à rectifier ses dires et réitérer ses excuses 100 fois.
La "punition" infligée par la justice malaisienne au militant Fahmi Fadzil pourrait faire jurisprudence, tant les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux ont aujourd'hui le pouvoir de porter atteinte à la crédibilité d'une société ou d'un particulier. En effet, quand une accusation infondée fait le tour du Web, la méfiance générée peut rapidement affecter le chiffre d'affaires d'une entreprise et nécessiter le cas échéant une nouvelle campagne de communication pour rectifier le tir.
La justice malaisienne a condamné de manière originale le militant Fahmi Fadzil...
Après la mort de Marina, la mobilisation continue
NDLR : « Il y a une vraie indifférence à la cause des enfants dans notre pays ». Je suppose que ces associations ou Homayra Sellier et Innocence en Danger lâchent cela sans rire. Jean-Christophe Caner, des Apprentis d’Auteuil, m'amuse encore plus lorsqu'il déplore que « Lorsqu'il dirigeait une maison accueillant des enfants placés, plus de la moitié des parents relevaient de la psychiatrie, sans être pris en charge correctement ». J'ai donc étudié et mis à l'épreuve ce dispositif supposé protéger les enfants, bien plus encore, pendant des années. Et je reste maintenant en grève ; que ces associations ou arrivistes aillent en mobiliser d'autres
Actualité > France
16/11/12 - 12 H 44 mis à jour le 18/11/12 - 19 H 20, la Croix
Après la mort de Marina, la mobilisation continue
Dimanche 18 novembre, une marche blanche en souvenir de Marina, décédée en 2009 à l’âge de 8 ans sous les coups de ses parents, a rassemblé entre 150 et 200 personnes à Paris.
Cinq mois après le procès, trois associations multiplient les initiatives : action contre l’État pour faute lourde, demande d’une mission d’information parlementaire, etc.
L’objectif est de provoquer une prise de conscience des failles du système de protection de l’enfance.
Qu’il y ait un « avant » et un « après » Marina. Tel est l’objectif des associations de protection de l’enfance, qui n’ont cessé de se mobiliser depuis le décès de cette fillette de 8 ans, morte en 2009 à la suite de « traitements cruels et inhumains » de la part de ses parents. Ces termes sont ceux de la cour d’assises du Mans (Sarthe) qui, en juin, a condamné ces derniers à trente ans de réclusion criminelle, dont vingt ans de sûreté (lire La Croix du 28 juin) .
Une marche blanche, organisée dimanche 18 novembre à Paris, a ainsi rassemblé selon l’AFP entre 150 et 200 personnes, à l’initiative d’un collectif de citoyens soutenu par Enfance et partage, Innocence en danger et L’enfant bleu. Car, au-delà de la barbarie du couple, ce drame a mis en lumière les failles de tout un système qui, en dépit de nombreuses alertes, n’a pas réussi à protéger Marina. « Il y a une vraie indifférence à la cause des enfants dans notre pays, s’insurge Homayra Sellier, la présidente d’Innocence en danger.
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« La justice est une machine à faire sou[ff]rir[e] »
Je commence à feuilleter Les Sales Dessous de Dame Justice, de Laurent Lèguevaque, paru chez Regain de lecture, en février 2007. Je viens de trouver l'ouvrage dans ma boite aux lettres. Je venais de le commander, après en avoir lu une courte citation de la page 36, « la justice est une machine à faire sou[ff]rir[e] », et une présentation sommaire. Je me serais déjà arrêté à la page 35, et probablement même, bien avant. Je ne vais pas lire le reste ce soir.
Page 35 : « Donc, il n'existe en l'espèce que des erreurs humaines monumentales mais non punissables . Quand on en est à ce point, il ne subsiste qu'un seul système régulateur, une seule sortie de crise possible: le sens de l'honneur. » J'ai depuis très longtemps le sentiment que le juge Xavier Serrier avait eu ce sens, de l'honneur, ou il ne m'aurait certainement pas écrit, fin octobre 2008, alors que je venais de le pousser de son siège ; il devait se déssaisir du dossier « d'assistance éducative » de ma fille Justine, je crois que je ne lui laissais plus d'autre choix. A cette période, entre 2008 et 2009, Justine et nous, sa famille naturelle, pouvions enfin renouer, alors que pendant près de trois années, les juges de Nanterre et de Versailles s'obstinaient après s'être acharnés ; en novembre 2005, les juges nous avaient interdit toutes relations avec Justine (même pas de point rencontre occasionnel, ni aucun droit de correspondance, rien).
Une lettre comme celle à la suite, avec tout ce qui s'est tramé en 2008, depuis mars et jusqu'en décembre, restera probablement unique. Je me suis frotté à beaucoup d'autres magistrats, au cours des années passées. J'ai encore le sentiment que ceux qui ont un sens de l'honneur ou une idée de ce que ça peut être sont vraiment rares. Je peux me tromper, quelqu'un souhaitera d'ailleurs peut-être m'expliquer que j'ai mal lu, ou mal perçu certaines personnalités ; mais dans ce cas, je préférais qu'on me fasse une vrai démonstration, et que personne ne se contente de me lancer un jour, de façon lapidaire, que j'ai pu mal lire, mal comprendre toute cette histoire, ou mal entendre tous ces magistrats.
En tous cas, ce bouquin, Les Sales Dessous de Dame Justice, je vais le lire, avec intérêt. Je reste toujours en grève, comme depuis des mois ; cela ne m'empêche ni de lire, ni de me promener encore, bien au contraire.
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Elle tombe dans un nid de serpents en cherchant un signal réseau
NDLR : On a finalement trouvé mieux que la justice ou un rapport « pour faire la lumière », Valls et Taubira, pour se précipiter en Corse... Après quoi, on nous martèlera encore que la violence n'est pas la solution à retenir pour émouvoir ceux qui gouvernent. L'ordre a été « laborieusement inculqué au lendemain de la guerre, nous appartenons à une société qui résout ses différends par la parole ». Il suit bientôt, le procès de Chantal Clos ? Qu'en est-il des recherches de Antoine, à Issoire, elles aboutissent ? Rachida Dati, ex-Garde des Seaux à champagne, testera-t-elle, à son tour, la cour de cassation ? Des nouvelles de Estelle Mouzin ? Il va bien, le fonctionnaire récemment aspergé par une ex-enseignante ? Comment vont les enfants des bois, ont-ils maintenant renoué avec leur mère, Catherine Martin ? Ou en est rendue Mallaury Nataf, elle a récupéré la garde de Shiloh ? Christiane Felscherinow, que devient-elle, et son enfant, ça va ? J'ai bien noté que Philippe Courroye a fait sa rentrée dans le Val-de-Marne, et qu'il a maintenant un successeur, à Nanterre. Oui, comme beaucoup de Français, 18 millions, je lis les ragots et les journaux ; on me reprochera aussi de prendre des notes, pire encore, de voyager, et surtout de bavasser. Desproges avait bien raison, on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui
Actualité > Faits divers
Valls et Taubira en Corse dès ce soir après un nouvel assassinat
Le Parisie | Publié le 14.11.2012, 19h29 | Mise à jour : 15.11.2012, 00h33, extrait, l'essentiel
Ils devaient aller en Corse fin novembre, mais Jean-Marc Ayrault a demandé à Christiane Taubira et Manuel Valls de s'y rendre « sans délai ». Une urgence qui répond à l'assassinat vers 19 heures, mercredi, de Jacques Nacer, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse-du-Sud. Il s'agit de la 17ème victime sur l'Ile de Beauté depuis le début de l'année.
Jean-Marc Ayrault entend ainsi démontrer « la détermination du gouvernement pour lutter contre la violence dans l’île ». Selon France Inter, la ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur seraient déjà dans l'avion. Ils devaient à l'origine effectuer une visite en Corse le 29 novembre. Il s'agira de leur premier déplacement là-bas depuis leur entrée au gouvernement.
Une photo de voyage, prise le 3 juin 2010,
au retour d'un prétoire de Lorraine
Fillon : « Je suis une victime »
NDLR : En grève, je n'assure qu'un service minimum, voire plus rien, renvoyant alors simplement vers d'autres. Pour Fillon qui braille et revendique un statut de victime de son parti, l'UMP, je pouvais faire un effort, et l'ajouter à ma rubrique Victimes. Ou serait-ce plutôt Copé, la grande victime du moment ?
FLASH > Actualité
Fillon: "Je suis une victime"
lefigaro.fr
Mis à jour le 14/11/2012 à 08:12 | publié le 14/11/2012 à 07:59
François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, invité ce matin de RTL, a raconté avoir eu des difficultés à mener sa campagne car l'UMP lui mettait des batons dans les roues. "J'ai du affronter en permanence l'hostilité de mon parti", a déclaré l'ancien premier ministre, visant son rival Jean-François Copé, dirigeant sortant du parti. Il ne " faudrait pas me faire passer pour un agresseur alors que je suis une victime", a renchéri François Fillon.
En grève
Voilà, je fais maintenant comme les autres, comme les toubibs... enfin, je suis en grève depuis un moment déjà. C'est reposant. Et puis, ce soir, j'avais de la vaisselle à faire ; en étant en grève, comme après des années d'études et d'un travail conséquent, on peut profiter sereinement d'un peu plus de temps libre
Je vais m'afficher mieux en grève, moi aussi. Mon dernier billet à ce sujet n'était pas assez explicite: justice.cloppy.net/index.php/just… #ModeStrikeOn
— Bruno Kant (@bkant) Novembre 12, 2012
Parmi les plus cons, bêtes, dans cette histoire, figure ATD Quart Monde. C'est une association qui prétend représenter environ 8,6 millions de français, les français dans la nécessité, dans le besoin, sous le seuil de pauvreté (beaucoup de familles monoparentales, des mamans solo, et leurs rejetons). J'avais écris à cette association, par le passé, par email. J'ai pu les croiser aussi en décembre 2006, dans Paris et un village de la fraternité.
Je ne pense pas que ATD Quart Monde se souviennent de moi. Par contre, j'avais pour ma part très bien noté des réponses que leurs avaient faites l'AFMJF. Depuis, ATD Quart Monde a pu décrocher des décisions ou une jurisprudence originale, qui aura remis les pendules de l'AFMJF à l'heure ; on me la montrera peut-être, un jour, mais depuis, j'ai plutôt pu assister à de grands plongeons, tel que celui de Mallaury Nataf, il pourrait être représentatif de ce qui arrive parfois aux plus précaires et vulnérables ?
J'avais ensuite rencontré ATD Quart Monde, en octobre 2009, à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Sur le parvis des droits de l'Homme, j'avais pu échanger avec Martin Hirsch, et avec Dominique Versini, Défenseure des enfants (un peu plus tard, en novembre 2009, je me suis brouillé avec elle). Puis en octobre 2010, la cour de cassation finissait donc par annuler un arrêt de Versailles rendu en mai 2009... alors que la cour de cassation m'avait déjà rendu un arrêt rare, en décembre 2008, etc, et quelle importance, me dira-t-on.
A ma connaissance, donc, ATD Quart Monde n'avait jamais pu démontrer qu'un prétoire ou qu'un service avait déraillé, fait, rendu ou ordonné n'importe quoi. Et le 17 octobre dernier, ATD Quart Monde revenait à la charge, sur le plan médiatique : « favoriser les médiations pour éviter autant que possible les placements d'enfants. » Je me marre alors que j'ai pendant des années recherché un interlocuteur, un médiateur ; en vain ; Nanterre et Versailles auront plutôt plagié Kutzner c/Allemagne, ou peut-être même quelque chose d'assez similaire à la si douloureuse affaire Finaly
Si on me faisait chier un jour, pour ce genre de discours ou de publications, pour n'importe quoi qui aurait déplu dans mes propos ou mes écrits, avant de me défendre et pour dérider d'abord la Cour, je commencerais par placer une phrase de Laurent Lèguevaque : « la justice est une machine à faire sou[ff]rir[e]. » J'en ajouterais une couche en citant encore John Galsworthy (1910) : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. » ; je pense que beaucoup de parents ou proches d'enfants « placés » et ces derniers le ressentent bien.
Mais on ne me demandera jamais d'autres explications ou précisions. Tout le monde a bien mieux à faire.
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« RESPONSABILISER l'administration » ?
Ah oui, il est super drôle, ce « Dictionnaire des causes perdues », par Nicole Zimmermann, et Laurent Lèguevaque. Il faudrait que j'en arrache une page, et que je l'envoie à Strasbourg, au tribunal administratif, à moins qu'à l'instruction, peut être à Sarreguemines... Ils sont devenus rares, les bouquins, sérieux et moins sérieux, que je peux encore ouvrir, feuilleter ou lire, sans attraper comme des boutons, et éclater de rire
Paru chez JC Lattès, novembre 2012
Paternité de Zohra : Dati porte plainte contre Giesbert
NDLR : Il va être très rapidement retiré des kiosques, ce numéro du Point, le référé suit ? En général, en cas d'atteinte grave, le référé et un retrait précèdent les procédures sur le fond. Par le passé, début 2008, le magazine Maxi m'avait publié un papier au contenu surprenant ; je n'en avais pas fait tout une histoire. Et ai-je fait une grosse histoire d'un ultime torchon que m'a plus récemment rendu la cour d'appel de Versailles ? Elle est drôle, Rachida Dati, pour RTL, surtout lorsqu'elle nous reparle de protection de l'enfance, des droits de sa fille d'abord, ou lorsqu'elle nous explique que les journalistes pourraient avoir mieux à faire que de décortiquer et de nous exposer la supposée vie privée d'une personnalité publique. Voyons la suite, et comment se défendront le Point ainsi que la presse plus people et parfois trash, ou ce que rendront ensuite les prétoires saisis par Dati, en faveur de Zohra et de sa maman. Pauvre enfant, à 3 ans, victime ou dommage collatéral, donc, de toutes ces plumes, de médisants, de jalousies et de rancoeurs... Par le passé, les travailleurs sociaux de l'OSE France, le pasteur d'Uhrwiller ainsi que les juges m'avaient beaucoup reproché de bavarder et de publier, d'exposer « la vie privée » de ma fille Justine ; j'avais alors cependant le très net sentiment d'exposer, de documenter ou de fouiller tout autre chose qu'une « vie privée ». Depuis, aucun de mes billets de blogs, aucun de mes discours, n'a d'ailleurs été supprimé ou sanctionné.
Actualité > Faits divers
Paternité de Zohra : Dati porte plainte contre Giesbert
Le Parisien | Publié le 09.11.2012, 08h13 | Mise à jour : 09h20
«Ragôts», «calomnies»... Rachida Dati est en colère. L'ancienne ministre de la Justice a décidé d'attaquer en justice l'hebdomadaire Le Point suite à une succession d'articles sur sa procédure de reconnaissance en paternité intentée contre Dominique Desseigne.
Invitée sur RTL ce vendredi matin, elle fustige «une certaine presse qui ne fait plus d'information mais du sensationnel, pour ne pas dire du voyeurisme» et qui «jette en patûre le nom de sa fille de 3 ans». C'est pourquoi elle a décidé de porter plainte contre «Monsieur Giesbert (le directeur du Point, ndlr) et sa bande de soi-disant journalistes».
Elle reproche à Franz-Olivier Giesbert ainsi qu'à cinq journalistes du Point d'avoir «violé la loi» en évoquant une procédure privée. «C'est illégitime, c'est ma vie privée», a-t-elle déclaré. «Qu'est ce qui les dérange chez moi? Je ne vais pas m'excuser de mon parcours et de ma vie», a lancé Rachida Dati.
L'ancienne garde des Sceaux a déjà porté plainte contre l'hebdomadaire le 15 octobre dernier après la publication d'un article révélant que Rachida Dati avait «assigné Dominique Desseigne devant un tribunal civil pour reconnaissance en paternité».
L'interview de Rachida Dati sur RTL.
Test de paternité - Rachida Dati sur RTL... par rtl-fr
LeParisien.fr
Flottille vers Gaza : début du procès à Istambul
NDLR : D'après cette brève, Israël ne se soumettra pas à la justice d'Istanbul. C'est insuffisant, un avocat commis d'office ? Serait-il réellement nécessaire d'exposer les accusations aux présumés coupables ? En France, à huis-clos, les prétoires ne convient pas systématiquement, et ne notifient parfois pas bien mieux lorsqu'ils statuent ou déblatèrent. A huis-clos, en France, le contradictoire et la présence d'un avocat à l'audience, etc, les juges s'en torchent. Des pratiques de cette nature, archaïques ou très vaguement et bassement médiévales, conviendraient-elles mieux à Israël ?
LE FLASH > Actualité
Flottille vers Gaza : début du procès
AFP Mis à jour le 06/11/2012 à 13:34 | publié le 06/11/2012 à 12:05
Le procès de quatre anciens chefs de l'armée israélienne accusés d'avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté aujourd’hui à Istanbul, en l'absence des accusés. La procédure a été dénoncée comme un "spectacle" par Jérusalem.