Catégorie: Non catégorisé
Sans conséquences, pour personne, et juste pour en rire plus
C'est différent, les avocats et les cabinets médicaux ? J'ai écrit à l'un de ces derniers, qui m'a suggéré d'attendre un peu. D'accord. Alors j'ai attendu, peu. Puis j'ai envoyé un autre mail en mentionnant @ordre_medecins. De suite après, j'ai obtenu ce que je demandais, copie d'un dossier, dans lequel je souhaite faire rectifier une petite phrase.
J'aurais très certainement obtenu la copie de ce dossier sans ce second mail. Ainsi, les destinataires, un toubib ou deux plus précis au moins, sont déjà au parfum ? Par un mail de plus, encore très court, je les ai informé que je leurs écrirais bientôt. Il faut que j'y réfléchisse, maintenant ; pour ne pas trop brusquer encore ces généralistes. Je me demande si je ne vais pas en profiter pour refaire chier surtout @justice_gouv, @prefpolice ainsi que des spécialistes Ψ de Paul Giraud...
En juin 2014, un avocat de Metz m'avait répondu par mail, en des termes très courtois : « Bonsoir / vos envois sont classés dans mes spams / je vous invite à me faire suivre conclusions et pièces par voie postale / salutations ». Ca m'avait fait bien rire et penser à Twitter, où pour un rien, les gens prennent la mouche, vous injurient et vous bloquent.
Je rigolais.@batonnierparis @BasileAder @ordre_medecins @prefpolice @justice_gouv autant que avec les #avocats et magistrats de ce pays. pic.twitter.com/wEpCMz2zv7
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2017
Pendant ce temps, les médias s'occupent tous un peu avec Mehdi Meklat, une icône pour beaucoup et Marcelin Deschamp pour les plus intimes. « Tout le monde avait connaissance de ces tweets », lit-on depuis ce 22 courant, chez l'Express... « Affaire Meklat : sur internet, pas de droit à l'oubli ». Tout cela est prescrit, nous explique Causeur.
Aversion cnrtl.fr/definition/ave... « Phénomène affectif pouvant atteindre tous les degrés depuis la répugnance physique et instinctive jusqu'à la haine calculée contre quelque chose ou quelqu'un. Quasi-synon. antipathie, dégoût, répulsion »
@MarcelinDchmps @BadrouDean now sur @franceculture ! 💥
— Pascale Clark (@PascaleClark) 3 juin 2016
Pascale Clark: "Tout le monde connaissait les... par morandini
@PascaleClark @MarcelinDchmps c'est l'explication la plus censée lue sur ces réseaux so far
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 4 octobre 2015
"C'est tellement reposant d'être soumis". Le point de vue de @MarcelinDchmps et @BadrouDean écrit d'une belle plume. https://t.co/9c12auXNlP
— Faïza Zerouala (@faizaz) 25 août 2016
Ptn les médias ça se barre tellement en couilles que maintenant le lecteur doit vérifier lui même ses Infos..@lemondefr #Decodex
— Colette (@ColineFatela) 2 février 2017
On follow @mouloudachour @JosephineOse @Kidbravas @SAbdelhamid @MarcelinDchmps @BadrouDean @AbdelBounane & @clementinelevy : #Clique !
— CANAL+ (@canalplus) 30 juillet 2013
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Notes personelles
Ici, tout est personnel, futile, de débile, tout est de plus en plus parcellaire, délibérément, et occasionnellement repris n'importe comment par des gens, rarement commenté. Publier ici ne me sert plus tant, je pourrais arrêter comme j'ai arrêté de prendre des notes, fin mai 2012. Mais publier ici me reste parfois utile, tantôt pour m'en souvenir et fréquemment pour en sourire à nouveau. Des notes personnelles, pour parties privées, et comprenne qui pourra...
Cette semaine, un journaliste « habitué de la couverture des mouvements sociaux » semblait se demander à quels risques il s'exposerait s'il publiait sa fiche S, tout un article, probablement l'intégralité de sa fiche assortie de ses commentaires. « AVIS AUX EXPERTS : Je risque quoi juridiquement... » Sur Twitter, un magistrat sous pseudonymat lui a vite et brièvement répondu, semblant supposer que le journaliste ne risquait rien ou vraiment pas grand chose. Un autre twittos et moi-même avions des doutes. Expliquant rapidement qu'il existait un précédent, quentin a ajouté : « pour transmission frauduleuse de données contenues dans un système de traitement de données personnelle de l’Etat. » C'était suffisant pour retrouver un article de presse du Parisien du 23 novembre 2015 : « Il avait posté sa fiche S pour se vanter sur Facebook ». « Diffuser des informations relatives à la Sûreté de l'Etat peut mettre en péril le travail effectué par les services de renseignements. [...] Condamné à quatre mois ferme avec interdiction de sortir du territoire [...] » Puis suffisant pour fouiller mieux l'usine à gaz de la loi Renseignement, trouver une Gazette du palais de janvier 2016, trouver aussi de bons bouquins de Fabrice Mattatia, un expert, dont « Le droit des données personnelles : N'attendez pas que la CNIL ou les pirates vous tombent dessus ! » Le Code de la Sécurité Intérieure (L. 811-3 et L. 822-3) ainsi que le Code Pénal (323-3 modifié par LOI n°2015-912 du 24 juillet 2015 - art. 4) finissent d'éclairer la question ou le journaliste, qui ne m'avait pas répondu à grand chose : « Art. L. 822-3.-Les renseignements ne peuvent être collectés, transcrits ou extraits pour d'autres finalités que celles mentionnées... », « extraire, de détenir, de reproduire, de transmettre... Lorsque cette infraction a été commise à l'encontre d'un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'Etat, la peine est portée à sept ans d'emprisonnement et à 300 000 € d'amende. » Mais ça doit pouvoir s'interpréter, puisqu'un magistrat, un juge des enfants, il me semble, a suggéré que le journaliste ne risquait rien du tout...
Il avait posté sa fiche sur Facebook pour se vanter
Le Parisien > Seine-Saint-Denis | 24 novembre 2015, 7h00, extrait
Diffuser des informations relatives à la Sûreté de l'Etat peut mettre en péril le travail effectué par les services de renseignements. Les autorités en étaient convaincues, bien avant les attaques du 13 novembre. Au tribunal correctionnel de Bobigny, le 6 octobre, un jeune homme originaire de Chelles (Seine-et-Marne) a été condamné à 4 mois de prison ferme à la suite de la diffusion de sa fiche S.
Publier des données extraites ou arrachées à l'Etat m'avait évidemment rappelé un épisode de l'été 2011, j'avais volé une photo dans le bureau d'un OPJ... d'une correspondance. Puis j'ai bien sûr été reconvoqué ensuite par la police, pour discuter de la photo volée ainsi que de mon billet de blog d'alors. On ne risquerait donc jamais rien ?
Cette semaine, j'ai découvert deux #DMCA Take Down motivés par une décision de justice rendue à Paris, par un TGI. Je n'en dis pas trop, pour préserver la confidentialité de ces informations, un jugement, des identités, des liens vers des diffamations, du harcèlement en ligne, des publications qui finissent de s'évaporer d'Internet ; je n'en dis pas tout, je crois que la demanderesse et ses avocats en ont suffisamment chié pour que je ne leurs réindexe pas à nouveau des informations et des données litigieuses dans des moteurs de recherche. Je note cependant bien que des publications d'ex Putéoliens bien connus par le passé ont été la cible de ces deux #DMCA Take Down. Je remarque surtout que de tels Take Down #DroitOubli #ereputation peuvent être obtenus de façon légale et loyale, après débats dans un vrai tribunal du coin.
Je n'ai pas obtenu et n'attendais plus la moindre nouvelle du cabinet Ader et Jolibois ou de leur associée, Amélie Tripet. Je n'en ai eu aucune nouvelle, même si pour Noël dernier, une petite correspondance a pu leur parvenir. De la part de l'Ordre des avocats de Paris non plus ; je n'avais jamais reçu la moindre nouvelle du barreau de Metz, et depuis tout ce temps, je n'en attendais donc pas plus de la part de Paris... Mais cette semaine, j'ai rediscuté avec mon propre avocat, qui devrait prochainement se renseigner ; selon lui, il devrait me parvenir, un jour, une quelconque réponse de Paris. Attendre et puis même insister ici parfois a du sens ; comme je l'ai expliqué à mon avocat, contrairement à d'autres qui ont pu faire, publier ou même envoyer jusqu'à n'importe quoi aussi, Amélie Tripet ou son cabinet devrait être solvable. De surcroit, ces derniers sont... des professionnels, dont en droit des médias et de ces technologies, tout ça, ce qui m'arrange aussi.
Pour ce dossier dans lequel je souhaite faire rectifier une petite phrase, je vais faire autrement. Je réfléchissais à envoyer une lettre RAR au cabinet médical. Mais après y avoir téléphoné et suite à discussion avec une infirmière, je vais sûrement y renvoyer juste un très simple mail, quelques liens vers des journaux ou vers le Parisien, peut être une ou deux photos aussi, et demander un banal rendez-vous avec l'un des médecins. Quel qu'en sera le résultat, je pourrais toujours m'amuser si je le souhaitais, dont avec leur Ordre et @justice_gouv, mais avec d'autres médecins que ceux-là.
Ce soir, j'ai sourit plusieurs fois en découvrant Jacquou le Croquant, le film de 2007. Notamment au procès et par la suite. J'avais du lire le livre au collège, pour les leçons de français. Son père a été représenté par un commis d'office, un débutant ; le tribunal, dur, a infligé une peine de 30 ans de travaux forcés... Malgré tout, l'avocat a fini par remporter un appel, c'était la bonne nouvelle ; mais une mauvaise arrivait simultanément : l’appelant n'avait pas survécu. Belle fiction.
« L’Administration pénitentiaire, qui n’a pas pour mission de rendre heureux les hommes qui lui sont confiés, s’acquitte au-delà de toutes prévisions, au moins de cette partie de son programme. » écrit un relégué au ministre de la Justice en 1927, en introduction à une réclamation. Cette observation ironique est valable à son époque comme aux débuts du bagne, même si la situation du bagnard de 1930 est très différente de celle du condamné de 1852. La vie n’est pas la même non plus selon le territoire, elle est plus rude en Guyane qu’en Nouvelle-Calédonie, plus dure aussi pour les nouveaux arrivants que pour les « 1re classe ». • La vie au bagne, criminocorpus.revues.org
C'est tout de même affligeant: tandis que, pendant tout le XIXe siècle, on va réfléchir, en métropole, sur le type et les échelles de peines à infliger, on ne se penche pas une seconde sur le phénomène du bagne et de ses peines à perpétuité. L'idée de rédemption est bel et bien révolue! En fait, elle s'était éteinte dès que les premiers candidats au retour avaient demandé à revenir. [...] La troisième catégorie de bagnards est celle des déportés - des politiques, donc. Cohabitent-ils avec les autres détenus? Non. [...] Le plus éprouvant n'est pas le travail, mais l'absence d'avenir, la solitude, la famille qui est loin. Ou encore, le cas échéant, la punition suprême, c'est-à-dire l'envoi dans un camp disciplinaire, comme celui de Charvein, surnommé «la Fatigante». On y est enchaîné, on effectue les travaux les plus pénibles dans la forêt, aux heures les plus chaudes, on est dévoré par les mouches. Et les rations alimentaires sont encore plus faibles que dans les autres camps. Le taux de mortalité y est incroyable. Chez les détenus comme chez les gardiens, d'ailleurs, dont l'affectation ici est vécue comme une punition. • C'était le bagne... l'Express
Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne
Ce 2 courant, je me suis rendu à la mairie, pour y assister enfin à un conseil municipal. Par le passé, j'avais bien annoncé que je finirais par y retourner, par tenter en tous cas de m'y rendre à nouveau. Ce 2 au soir, personne ni aucun sauvage ne filtrait l'accès à la mairie. En mars 2013, la police nationale m'en avait arraché peu avant l'ouverture de la salle : pour un contrôle approfondi de papiers pourtant parfaitement en règle ; quelques fonctionnaires dont un commissaire assez louches s'étaient alors mis en tête de m'interdire l'accès au bâtiment et à ces débats, des débats normalement publics.
C'est le maire qui fait sa police à ces moments, pas des employés de bureau ou ces poulets. Éventuellement, un préfet pond un arrêt, une interdiction Administrative susceptible d'être critiquée dans un tribunal... A Fresnes, dans le Val-de-Marne, sur la fin de la séance, M. le maire en vient aux questions écrites, puis aux questions orales ; et ensuite, historiquement, ou comme depuis 25 à 30 ans, M. le maire propose au public présent de s'exprimer, lui aussi !
Début 2013, peu après une interruption d'une messe catholique à Saint-Cyr-l'Ecole, j'aurais souhaité interrompre également ponctuellement le conseil municipal, cette assemblée, pour parler encore, dont de justice, beaucoup, ainsi que de protection de l'enfance, surtout. Ce qui aurait été parfaitement compatible avec un déroulement habituel d'un de ces conseils et la police ou le règlement de M. Jean-Jacques Bridey, député-maire Socialiste. Mais début 2013, à la mairie de Fresnes, le règlement tout à fait discrétionnaire, contraignant et brutal du commissariat de l'Haÿ-les-Roses s'était imposé. « Nous devons éviter tout trouble à l'ordre public », risquait ensuite M. le maire pour le journal le Parisien...
Ce 2 mars au soir, M. le maire a présenté le budget. A suivi un « débat », puis un vote, vote au cours duquel une partie de l'opposition a gesticulée, se ridiculisant. Ensuite, au moment des questions, les élus ont discuté entre eux de viande en barquettes, puis également de poubelles, de détritus, de responsabilités et d'impossibilités. Le public est resté aphone, silencieux et calme du début jusqu'à la clôture de la séance ; pour tout public présent ce 2 au soir, il ne devait y avoir que quatre journalistes, ou des gens qui prenaient des notes, ainsi que moi. Hé oui, ce soir là, j'ai laissé ces gens discuter du budget, puis de conjectures, du vote, d'un nouvel espace commercial et de boucherie, puis enfin de poubelles ainsi que d'ordures, pas plus. Je ne me rendais à la mairie que pour y observer le déroulement d'un conseil municipal. En 2013, j'aurais souhaité parler, y prendre la parole, interpeller, discuter, avec des élus et des journalistes ; mais ce 2 au soir, à Fresnes, je n'avais que l'envie de constater tout en restant très discret et en me taisant ; bonsoir ; au revoir.
J'ai principalement remarqué ces quelques troubles et embarras ou sourires parmi les élus au moment du vote. Des grincements aussi lorsqu'ils discutaient de déchets et d'ordures.... Ainsi qu'un tout petit peu de bordel au cours de l'appel, il s'était effectué dans un brouhaha rappelant l'ambiance d'une salle de classe où chacun se tiendrait assez mal, tous s'installant en bavardant avec d'autres. « Bruno ! » J'aurais pu réagir déjà et crier « présent », est-ce que ça aurait beaucoup dérangé ? J'aurais même pu commencer à discuter dès que quelques uns venaient vers moi et me seraient la main. Une des élues, écolo, a pu me reconnaitre mais nous n'avons elle et moi échangé qu'un regard ou deux. J'ai juste sondé deux élus après le conseil, ceux-ci m'ont confirmé que le public y a bien un tel temps de parole, depuis des années.
Je finirais peut-être de rédiger ou de compléter ce billet plus tard. Pour le moment, j'attends. D'une part, une très éventuelle réponse de la préfecture du Val-de-Marne, où, tout en rappelant des mails de début 2013, je viens de reécrire : « J'ai publié des tweets suite à cela. Dont des questions adressées à @PoliceNationale @Place_Beauvau et @Prefet94 ». « Une opinion, quelque chose à ajouter ? » D'autre part, et alors que tout le monde s'en cogne, ce que je ne sais que trop bien, j'ai pour le moment moi-même beaucoup trop la flemme pour en écrire maintenant et ici davantage.
Ajout du 7 mars au soir. Ca me fatigue, cet ajout. J'ai toujours la flemme. Peut être d'abord parce que ce que je publie ici est le plus souvent ignoré, lorsque ça ne suscite pas tout simplement du mépris, des haines, des sournoiseries ou des imbécilités en retour... Tout début mars 2013, j'avais envoyé un mail à la préfecture du Val-de Marne ; juste après ces moments autour de la mairie de Fresnes et cet envoi au Val-de Marne, puis Beaubourg, un 8 mars, encore pour interpeller et pour parler avec des journalistes, la préfecture et la police de Paris me faisaient très vite entraver et enfermer cinq longues semaines. En mars 2013, ces saloperies ou abrutis de fonctionnaires ne s'étaient pas seulement contenté de m'enfermer, de me museler, de me faire retirer longtemps jusqu'à mon téléphone ; avec d'autres tout aussi incorrects, ils avaient alors également enfumé la presse ! Dans ma boite de réception, pour le moment, je n'ai pas encore remarqué une réaction des services de la préfecture du Val-de Marne ; mais ces quelques lignes que j'y envoyais récemment ont pu se perdre ou même disparaitre parmi les spams, ces courriers indésirables ; j'y ai reécrit, encore, ce 7.
En patientant, après mon envoi à la préfecture, ce 2 mars, ainsi qu'entre mes tweets à tous sujets, j'ai refouillé ce qui avait été publié ailleurs, depuis 2013. Dans Le Courrier des maires n° 279 de mai 2014 (ainsi que CE, 14 déc. 1992, n° 128646, une décision mentionnée par cette même revue), nous lisons bien que ce sont les maires qui garantissent la bonne tenue des séances du conseil municipal, pas ces fonctionnaires ou des sauvages de la police nationale. Je reste persuadé qu'alors, en 2013, des agents et ce commissaire de l'Häy-les-Roses avaient commis une voie de fait, ou ce qui « apparaît lorsque une autorité administrative et de manière plus générale la puissance publique commet un acte grave entravant la liberté des particuliers » ; « les actes ainsi accomplis ont perdu leur qualité d'actes administratifs » ; « Exemple... Un préfet me met en garde à vue sans fondement ». C'est peut-être pour cela et car honte imbuvable que depuis début 2013, ces préfectures et ces fonctionnaires là, de l'Etat, n'ont plus jamais rien répondu, sauf en se fourvoyant encore.
Ces agissements ou décisions d'alors, autour de mars-avril 2013, me semblaient relever du pénal, de l'article 432-4 au minimum, dont l'alinéa 2 me plait beaucoup : « Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende. ».
Tu les secoues vraiment, @lpenou @Nawel_KS @Biaise puis tôt ou tard, t'es libre, même contre l'avis des "spécialistes" de @justice_gouv pic.twitter.com/Ui3yyFiQPC
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Alors qu'au printemps 2013, je souhaitais parler beaucoup de justice, de tribunaux, d'abus et de boulettes déjà commises par ces mêmes sphères, l'Administration, l'Etat de ce pays, l'article 222-13 du même code m'inspire également beaucoup : « Les violences [...] n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises : [...] 5° Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation ou de sa plainte [...] 7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; [...] 10° Avec usage ou menace d'une arme ; [...] Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1° et suivants du présent article. ».
Du pénal, et jusqu'à trente ans de réclusion ? Un préfet ou un ministère pourrait là réagir un jour, à peu près en ces termes, je connais bien la chanson : « si vous croyez qu'ils ont vraiment été aussi stupides et mauvais, trouvez un avocat et retournez dans les tribunaux, assignez l'Etat ! » Je connais un autre air encore, #loi1881 et la plume, ce que je viens d'ailleurs de tweeter : si quelque chose déplait trop dans ce que j'ai publié ici ou ailleurs, @justice_gouv finira saisit.
@prefpolice J'ai pu m'expliquer un peu mieux #tweetsprécédents auprès du fonctionnaire Caillat #soviets #journalisme pic.twitter.com/eea92XMuoy
— Bruno Kant (@bkant) 10 avril 2013
Par curiosité, j'ai vérifié. « Changement à la tête de la préfecture » vers ce 24 février, lit-on sur le Parisien ! Laurent Prévost a été nommé préfet. « Il remplace ainsi Thierry Leleu, qui avait été nommé dans le Val-de-Marne en janvier 2013, après avoir été vice-président aux relations extérieures d’Eurodisney. » Mickey, Donald, Goofy, puis la préfecture. J'ai bien fait de rédiger un billet, quelques lignes seront toujours plus limpides que juste des tweets et des courts mails.
Puis constaté ce 9, en fouillant un peu encore... « Nommé en février 2013, Thierry Leleu quittera la préfecture pour le Conseil d’État le 13 mars », selon www.fresnes94.fr. Je croyais qu'il était déjà parti, et ça me désolait. C'est mieux, ça m'arrange ainsi, qu'il n'ai pas déjà tout plié et fait ses cartons. Son successeur aurait pu me répondre qu'il n'est au courant ni responsable de rien. S'il était déjà ailleurs, M. Leleu aurait pu réagir en me lâchant qu'il a tout oublié, tel un Mirmand.
Dans le Loiret, ce 7, selon Libé, François Fillon a lâché : « Il faut retrouver l’autorité de la loi (…) Les voyous doivent redécouvrir ce qu’est la loi ! » « Transmis à tous les intéressés », ajoutait leur journaliste ou correspondant. « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu'on l'ignore. Eh bien moi aussi, je ne me soumets pas ! », a noté le Figaro. Affaire Baupin, « Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles. », lit-on sur le Monde...
Ajout du 11... Lire également L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique, sur une opération de police ou de muselage au conseil municipal, comment procèderait Marc Etienne Lansade, le maire de Cogolin. Lire aussi un portrait de cet élu, aux archives de Var Matin, d'où ces extraits : « "Je n'ai jamais rêvé de faire de la politique. Mais j'en avais assez de râler devant ma télé." Il s'oriente vers le mouvement frontiste. [...] Sa première apparition publique avait détoné. Nous sommes le 28 février 2013. En pleine séance du conseil municipal, un inconnu s'assoit aux côtés des élus, avant d'en être logiquement écarté. Son nom est Marc-Etienne Lansade. "C'était un coup : je voulais qu'on parle de moi. Ça a fonctionné." » Il a été enfermé ou « contrôlé » ensuite, Marc Etienne Lansade ? Ce portrait de 2014 n'en dit rien.
Le maire de @fresnes_94 vient de me serrer la main. On ne se connaîtrait pas, pourtant... pic.twitter.com/joIBC1BlRW
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
.@PoliceNationale Vous avez une opinion à ces sujets? @Place_Beauvau @Prefet94 Et vous, vous avez quelque chose à ajouter?
cc @fresnes_94 pic.twitter.com/xGS1f56R6O— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Du 8 mars, très tard, le soir... à la même heure, le 8 mars 2013, j'étais entre les pattes des services psychiatriques de @prefpolice et drogué, piqué, empaqueté, attaché, coupé du monde extérieur. Mon blog est pratique. Quoi qu'on en pensera, il m'est utile. A me souvenir, à refouiller le passé, et à rire aussi. L'image juste à la suite, très certainement Jean-François Guthmann et Roger Fajnzylberg, est extraite de la vidéo du Colloque de clôture du Centenaire de l’OSE qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, jeudi 17 janvier 2013. « Only the dead can forgive ! »
L'OSE venait d'être encore reçu en grandes pompes à la mairie de Paris. Je foutais mon bordel habituel sur Twitter, puis en février, à Saint-Cyr-l'Ecole et ensuite autour de Fresnes. Début mars 2013, ma fille ainée était reçue au Sénat... Et je grimpais sur Beaubourg puis Christophe Girard, maire de Paris 4e, me recevait. Ca ne pouvait que si mal finir
Et là, je rigole, @cgirard @bertranddelanoe @jjbridey94260 @prefpolice @prefet94 autant que d'autres pouvaient se marrer en janvier 2013. pic.twitter.com/6iMG1y2ntl
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Sinon, vous connaissez Jean-François Guthmann, le Président de @OSE_France? Un expert en étoufages.
Révélation: https://t.co/7tvjhn45wP pic.twitter.com/6A6V5lubA0— Bruno Kant (@bkant) 11 mars 2017
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L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique
Sur une opération de police au conseil municipal, voir plus bas, comment procède le maire FN de Cogolin.
Avant de pleurer ne ratez pas le dernier paragraphe de l'article de @FredericBianchi. https://t.co/uXrCfp4xjE
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 10 mars 2017
On m'a laissé entendre une fois de plus qu'il faudrait que je contribue ou que j'écrive un livre. Voire des livres ou des tomes, surtout au delà de cas particuliers ? Mais pourquoi, et pour qui donc faire de tels efforts ? Pour les naïf, en vulgarisant ? Pour railler les hauts perchés ? Pour faire frémir plus les illuminés ? Il doit y en exister bien assez déjà.
Il y a longtemps, j'ai un peu contribué, le plus souvent pour des femmes et des enfants. Ca m'arrive encore, mais c'est devenu très rare ; pour Chantal Clos, c'était spécial ; pour d'autres aussi. Mais quoi qu'on dise, surtout si on a pas sa langue dans la poche, on finit toujours par se faire injurier ; j'ai donc arrêté de contribuer, ce qui en soi, repose. Il m'arrive encore fréquemment de lire des injures, des insultes, mais comme je ne contribue plus et n'ai plus l'intention de le faire, ce n'est plus gênant, pas pour moi. Lire des stupidités, lire des âneries ou des diatribes, parfois en masses, à mon sujet ou concernant mes discours, ça pouvait parfois perturber ceux qui m'étaient proches ou simplement intéressés ; tant pis pour ces derniers ; s'ils auraient souhaité en entendre ou en lire davantage, qu'ils aillent donc houspiller la faune si je ne réponds plus qu'en déclinant. Tu viens me visiter car t'as des soucis et tu voudrais quelques explications, des précisions, des compléments ? Va voir les #avocats et autres spécialistes tel qu'en stratégies ou en comm' si j'y suis.
On m'a aussi refait savoir que ma plume serait « vindicative » ; en quelque sorte, qu'elle châtie ? Faudrait-il que je cite à nouveau Sartre, sur l'origine de Huis-clos ? Ou encore une fois Sade moraliste, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, qui cerne « le meurtre moral auquel on parvient par l'écrit » ? Je m'exprime pour un lectorat quelconque, jamais pour des confrères ou consoeurs qui seraient à ménager.... « "Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de choeur, et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétale de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie"... martèlera-t-il sans relâche. Toujours ce même souci de rapporter sans travestir... de retranscrire, en ayant au préalable dompté ses émotions... Et surtout ne rien oublier, tout dire… » • Albert Londres, L'envers du bagne, de source France Inter... « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. » • Hugo, Choses vues, 1885.
Voir ou revoir aussi Le Net, c'est du chinois... Ainsi que ce que nous racontait Pierre Péan et Henri Haget, dont l'essentiel : « [...] "Mon instrument de travail, c'est le temps", revendique-t-il. Avec l'obstination d'un paysan, Péan creuse le sillon monomaniaque du noir destin des puissants. Jusqu'à s'entêter dans l'improbable. [...] Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, il a mis de côté, dit-il, 15 % de son enquête. En cas de représailles. »
J'ai découvert le tweet #Macron et les excuses de @LesRépublicains. Mais quels cons ! Comment ont-ils pu puiser ainsi dans ces imageries, pensées ou courants conspirationnistes, antisémites et anti faucille ? Il n'en resterait plus que des excuses si leur tweet litigieux n'avait pas été vite repris par d'autres. Un élu PS s'est mis à nous parler de « chambre à gaz »... Je n'ai plus prévu de me déplacer aux urnes et ce ne sont pas ces débats là qui me feront changer d'avis.
Concours d ignominies crasses Peillon pour sa comparaison sur les chambres à gaz ou Les Républicains pour avoir tweeté un dessin antisémite?
— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 10 mars 2017
@_BuffyMars a disparue. J'ai d'abord pensé que, victime encore, elle avait du changer de pseudo pour fuir des harceleurs. Puis j'ai repéré une publicité de @Orange France, La Fibre - Papa Cool, pub qui n'a pas cartonnée ; rien que 3 316 vues en une semaine. « On ne refuse rien à celui qui apporte la Fibre à la maison », pourquoi ça n'a fait ni rire ni crier personne ? Parce que @_BuffyMars n'en a pas parlé, a tweeté @jollyjoylavraie. J'ai fini par saisir pourquoi Sophie « X » n'existe plus nul part. Selon BuzzBeed, Buffy aurait proposé « une émasculation générale pour la journée de la femme », exposé « son souhait de voir les hommes cisgenres se castrer eux-mêmes pour l’occasion ». Des idées ultra-#RadFem lumineuses. « Je ne suis pas un monstre, je ne réaliserai aucune émasculation moi-même, et je n’encourage pas les femmes à le faire à leurs conjoints et amis. J’enjoins juste les hommes soucieux des droits des femmes à se couper eux-mêmes les couilles. » Ses comptes Twitter et Instagram ont disparus ou presque, son site web où elle se livrait depuis longtemps a également subit une purge. Son identité réelle et son visage étant maintenant bien connus par beaucoup, je doute que Buffy ou Sophie fasse reparler d'elle, de ses tracas du quotidien et de ses idées de si tôt...
@Guy_Delcourt (homme politique) semble avoir disparu également de Tweeter. Que s'est-il passé ? Je n'en ai pas la moindre idée. Ce personnage du Parti Socialiste se retirerait-il pour sa retraite ? Selon la Voix Du Nord, il y avait en tous cas quelques tensions et des changements bien en vue, là haut, courant février. « Son actuelle suppléante, Frédérique Masson, est candidate. Le député a assuré qu’il ne prendrait pas part à sa campagne. À l’image des précédentes élections municipales. `'En aucun cas, je n’ai participé ni à la constitution de la liste, ni à la campagne de Sylvain Robert." D’autant que Guy Delcourt ne fait pas mystère de ses rapports distendus avec son successeur. »
Mon billet Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne sur des voies de faits et la censure par des agents, des fonctionnaires, des employés de bureau, des officines, des organes, des prolongements du chef, @fhollande, des protubérances de l'exécutif, du gouvernement, la police nationale et deux préfectures, n'a pas inspiré, ou pas encore. Il semble avoir été lu, mais comme d'hab, il n'y a eu quasi aucune réaction. Entamer, un jour, la rédaction d'un premier chapitre d'un livre ? Pourquoi pas, mais pour qui ? Peut-être pour en offrir une version à Christophe Girard, maire de Paris 4 ; il m'avait reçu en 2013 et m'a encore RT hier. Peut-être pour en remettre également une copie à Dominique Versini ; on s'était un peu brouillé par le passé, avant mon second arrêt de cour de cassation, mais elle m'a follow hier.
Un tweet a fait un assez bon score, celui sur la « censure » ou « les interdictions de parole » à la mairie de Cogolin. En une grosse minute, nous constatons bien comment un maire peut exercer son autorité, faire librement et sereinement sa police au conseil municipal. Nous entendons très bien Marc Etienne Lansade dire au poulet de service d'aller arracher le micro à l'opposition qui insiste, probablement un peu de trop. « Rendez le micro... vous ne connaissez pas le droit » !
CENSURE : Le maire FN de Congolin interdit la parole à ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.pic.twitter.com/wmln8SY4R3
— Max (@MaximeHaes) 7 mars 2017
Pendant ce temps-là sur la BBC, le meilleur videobomb de tous les temps. pic.twitter.com/izaOrXXu1P
— Mashable FR (@MashableFR) 10 mars 2017
« Place Beauvau », un nouveau livre, fait réagir
« Bienvenue place Beauvau », un « essai » des journalistes d'investigation Recasens, Hassoux et Labbé paru le 23 mars 2017 fait réagir. François Fillon criait depuis longtemps au complot, il attend maintenant une enquête sur un « cabinet noir »... Une autre personnalité s'emporte. Sur France Info, nous lisons que : « Valérie Pécresse pense pour sa part avoir été victime d'une "tentative de déstabilisation politique" lors de la médiatisation de l'interpellation de son fils avec du cannabis en septembre dernier. "La plainte qui va être déposée en début de semaine va avoir vocation de vérifier s'il s'agissait là d'un accident ou pas", a expliqué son avocat Thibault de Montbrial, dimanche 26 mars sur franceinfo. »
"Lutter contre l’usage de la drogue chez les mineurs, c’est ma responsabilité" https://t.co/luPmE3RdAZ@Delon29138279 @vpecresse :-)
— Bruno Kant (@bkant) 25 mars 2017
Je n'ai pas encore ce nouveau « roman » par des journalistes du Canard, je n'en ai survolé que les quelques extraits qui circulent sur Twitter et dans des journaux. Je n'en ai qu'un plus ancien, de 2006, également paru chez Robert Laffont, écrit par Recasens, Décugis et Labbé : « La face cachée de la police » ; « Fuites organisées, dessous de table, coups tordus et vengeances personnelles... Pour la première fois, trois journalistes d'investigation osent s'attaquer à la forteresse de l'intérieur. » Chapitre 7, « Comment on manipule les journalistes », je me marre. Je rigolais aussi beaucoup déjà en 2010, au retour de Blois, lorsque je publiais « Une presse aux ordres, une radio domestiquée... » « Il n'est pas possible d'en apporter la preuve formelle. Comme il n'est pas possible de prouver le contraire ! » Je rigole. Je pouvais déjà bien en rire en 2009, en lisant DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association, paru chez Masson, en 2008.
Comme je pouvais m'y attendre, mon précédent billet, Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, n'a pas fait réagir grand monde. J'ai informé quelques maisons ou services qu'il existait. La mairie de Fresnes, l'Elysée, les préfectures de Paris et du Val-de-Marne ainsi qu'une journaliste du Parisien ont eu des mails, certains aux contenus acerbes, lapidaires. Et j'attends, essentiellement la prescription, au sens de la loi sur la liberté de la presse. J'ai également fait un signalement à l'IGPN ; de mon message, à ce service, qui y est bien parvenu : « Je souhaite évidemment savoir quelle suite vous donnerez ou non à ce signalement et cette opération de censure par la police et ces deux préfectures. »
https://t.co/G4bzKOIw4H @afpfr @prefpolice Ce livre sur la manipulation de #journalistes par les poulets ne vous fait-il pas sourire aussi? pic.twitter.com/8jwQlXeRb6
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
Ce 23, dans le Figaro, paraissait un ultime article sur l'expérience de Milgram. Je tweetais ensuite « Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) ». Juste avant, ce 19, j'étais au Mémorial pour des cours de Shoah, encore. Vu les sujets annoncés, je croyais que je pourrais encore y apprendre des choses intéressantes : « S’appuyant sur des sources inédites, Bettina Stangneth démontre combien la thèse d’Hannah Arendt sur la banalité du mal ne saurait s’appliquer à l’un des plus grands artisans de la "Solution finale". » Au Mémorial, on nous a beaucoup trop parlé encore d'Eichmann ; j'ai fait part de ma déception au modérateur ; j'y retournerais s'ils nous présentent un jour des ouvrages ou travaux portant sur les petits bras et les têtes creuses qui sévissaient alors.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits : « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. » Peut-on résister à un troupeau d'abrutis et de décervelés, parfois de véritables crevures ? Ce n'est pas simple, surtout s'ils s'obstinent tous ensemble, durablement, pour en finir.
Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) #Milgram https://t.co/G4bzKOIw4H pic.twitter.com/v4BvovdI28
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Les ténors LR ont listé toutes les accusations contre l'Élysée dans "Bienvenue place Beauvau" et réclament 1 enquête https://t.co/rxty7kpgyk
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 26 mars 2017
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Silence et aucune suite ni réaction
J'ai donc récemment fait un signalement à l'IGPN, les « boeuf-carrottes ». J'attends de connaitre l'avis de ce service sur ce qui s'est tramé en mars et avril 2013, une opération de censure par la police nationale et deux préfectures, opération que j'ai décrite grossièrement dans mon billet récent, Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne...
Je suis désillusionné, depuis des années. Et si j'ai bien lu « Bienvenue place Beauvau », ce nouveau brûlot sur la police en France, le « cimetière des éléphants » devrait rapidement conclure à l'absence de toutes bavures, comportements, décisions ou choix inappropriés des poulets et de ces deux préfectures. « L'objectif [des boeufs carottes] n'est pas [...] de vérifier la véracité des révélations, mais de faire tomber les sources [...] des journalistes », nous ont expliqué Recasens, Hassoux et Labbé. Il leurs semblera donc certainement naturel qu'on m'ait ainsi ou si fermement cloué le bec, en 2013.
Et je suis très curieux de constater.... @afpfr @Place_Beauvau @Prefet94 @prefpolice comment l'IGPN va traiter mon signalement pic.twitter.com/0fLkwzIFtR
— Bruno Kant (@bkant) 27 mars 2017
J'ai fait un signalement de plus, j'ai également saisi le Défenseur des Droits. A l'époque, en mars 2013, ses services où j'avais téléphoné m'avaient à nouveau suggéré de me débrouiller tout seul. Ce que j'ai fait. J'ai pensé qu'ils pouvaient être intéressés par le résultat. J'ai parfois sollicité ce service ou, par le passé, ceux du Défenseur des Enfants. Les réponses avaient systématiquement été de cette même forme, qui devrait me reparvenir bientôt : « débrouillez vous tout seul, ou avec un avocat et même avec des tribunaux. » Pendant tout ce temps, j'accumulais des couacs de toutes natures...
A propos de couacs, plus ou moins gros et consternants, d'étrangetés ou de bizarreries, les journaux et des syndicalistes de tous poils nous expliquent toujours qu'elles ne pourraient être imputables qu'à de vilains juges, sinon aux manques de piles ou de moyens. Les autorités et nos élus renchérissent fréquemment en affirmant que les Administrés n'avaient qu'à mieux se tenir, sinon qu'à mieux s'éduquer. Nos avocats se présentant à chaque fois comme étant d'incontournables remparts. Depuis l'été dernier, j'attendais impatiemment un retour ou des conclusions du service de la déontologie de l'Ordre des avocats de Paris, où je viens de téléphoner ; un dossier y est ouvert avec une référence de la forme « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien Réf. : .../ ... ». On savait que des juges pouvaient s'endormir sur leurs dossiers. J'ai le très net sentiment qu'à Paris, à l'Ordre des avocats, que je viens de relancer, ça peut ronfler fort aussi...
Courant mars, j'ai pas mal tweeté et écrit partout. J'ai pu être lu et même bien lu. Mais il n'y a eu que peu de réactions ; je n'ai remarqué que quelques FAV et RT. Probablement quelques RT car Fillon, ce conspi, cherche des preuves, la preuve du complot global contre lui... Est-ce que des journalistes peuvent être manipulés, enfumés par une « source policière » ? L'AFP devrait pouvoir le confirmer. Est-ce que nos poulets peuvent faire de grosses conneries, se comporter comme des sauvages ? La Chine et la communauté Chinoise en France semblent pour le moment en être convaincus.
Il va falloir que je me méfie plus, car ce sera un moment mon tour ? Début 2013, nos poulets, parfois des brutes bien entrainées, avaient eu très peur de moi et d'un petit chiffon, raison pour laquelle j'ai fini ensuite en détention Administrative, pendant 5 longues semaines ? Nos autorités justifieront un jour une ultime bavure en avançant aussi « des antécédents psychiatriques » ? Shaoyo Liu est mort, abattu par des poulets ; il semble avoir été lui même très ponctuellement retenu à l'IPPP pour des cris ou pour une télé jetée par la fenêtre... « argument » que nous avons récemment vu surgir dans la presse ; « Shaoyo Liu, un fou, dangereux, armé. » Ca ferait une belle et courte brève à mon sujet, aux faits divers : « c'est fini, cet autre dérangé bien connu de nous aurait encore voulu s'exprimer, alors on a défoncé sa porté, puis on l'a butté. »
Ne jetez jamais une télé par la fenêtre https://t.co/Aoj9luISls pic.twitter.com/PLrrBjYYeB
— Bruno Kant (@bkant) 29 mars 2017
Une manipulation, dont par la police? @afpfr @Place_Beauvau "Ce n'est ni possible ni pensable!" 😂https://t.co/pLXDuM1UaH #Milgram pic.twitter.com/1zeeRSv3XN
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
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Re: Votre réclamation auprès du Défenseur des droits. Référence à ...
Dans mon précédent billet, j'ajoutais que j'avais également écrit au Défenseur des Droits. Il m'a déjà répondu. C'était rapide. Je lui ai renvoyé quelques lignes pour l'en remercier... Ce jeudi, j'y avais aussi téléphoné, mais le standard ne m'avait pas passé la personne qui allait s'occuper de m'écrire, m'assurant qu'on me recontacterait, si nécessaire.
Re: Votre réclamation auprès du Défenseur des droits. Référence à rappeler 17-5625.
De | Bruno Kant |
À | emilie.justeau@defenseurdesdroits.fr |
Date | Aujourd'hui 00:45 |
Bonjour,
J'accepte votre réponse, qui me sera utile, et je vous en remercie. Vous me proposez "saisine du Procureur, dépôt de plainte, saisine de l'IGPN, etc." J'avais déjà saisi l'IGPN (etc.) avant de formuler une réclamation auprès de vos services également. Votre propre opinion me conforte ainsi dans mes choix. A ce autre service, j'aurais peut-être l'opportunité d'exposer des informations telles qu'a la suite.
Par le passé, j'avais parfois saisi ou sollicité le Défenseur des Enfants. Ses réponses avaient été toutes similaires à ce qui vient de me parvenir: des réponses ou explications qui tendaient toujours à me renvoyer d'abord vers le procureur, puis vers des tribunaux (plainte, saisine d'un JI, retour chez le JPE, etc)...
Vous me répondez aussi que vos services peuvent être saisis "par toute personne s’estimant lésée par le fonctionnement d’une administration ou d’un service public."
En 2006, paraissait un ouvrage de Gwenola Kerbaol (extrait et références à la suite). Sur les voies de recours, et ce que je percevais déjà très bien depuis 2004, bien plus encore à partir de 2005: "Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire".
En 2010 et pour ne citer que peu d'exemples, de mes propres affaires, et sur ces illusoires voies de recours...
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Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, encore
L'essentiel de ce qui pourrait intéresser l'IGPN restera maintenant regroupé dans mes billets de mars. J'attends la suite... Et j'attends donc également encore une réponse de l'Ordre des avocats de Paris suite à ce qui s'est tramé depuis juillet de l'an dernier. « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un », puis encore quelques pichenettes dès que ça grippe ou coince, « continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy, Justice, 1910
Ce 30 mars au soir, je suis retourné à ma mairie pour assister au déroulement d'une autre séance du conseil municipal. Car je n'allais pas rester sur une première et unique impression, la séance du 2 mars dernier. Lors de son arrivée, Monsieur le député-maire m'a encore une fois serré la main ; j'en ai profité pour lui remettre ma carte d'électeur ; mais sans procuration ; je ne vote plus, je serais de ceux qui s'abstiendront, ce papier m'était donc inutile ; ce député et moi, nous ne nous serons donc plus jamais rien dit d'autre que bonjour et au revoir. En mai 2012, « avec Jean-Jacques Bridey », des socialistes faisaient le tapin à deux pas de chez moi... En mars 2013, j'aurais voulu parler dans la mairie ; il y aurait eu de quoi. Le mois passé, je n'avais plus envie de leurs dire beaucoup plus que bonjour et au revoir, le minimum.
— Bruno Kant (@bkant) 30 mars 2017
De cette séance du 30, j'ai retenu « sentinelle », une expérimentation, ou données personnelles, Internet, « nuage » et sécurité, ainsi que « Nouvelles Voies ». Je pense que ces élus de Fresnes et moi, nous n'aurions pas eu grand chose à nous dire. Pour la majorité, « la justice » est « sociale ». Si j'avais parlé de droits tel que de la famille, de libertés fondamentales, de liberté d'expression, ou d'autres matières encore, on m'aurait répondu « fraternité », l'humain d'abord ? « Nouvelles Voies », une association subventionnée par ma municipalité ; « Vers les droits de chacun, pour le mieux-vivre de tous ». Selon le rapport d'activité 2015 publié sur le site de l'association, dans le Val-de-Marne, la justice ou l'AAJ, c'est beaucoup de la consommation, puis surtout du logement et du droit des étrangers. Leurs valeurs : écoute, lien social et recettes de cuisine, ainsi que confiance. « Nouvelles Voies s'appuie sur une équipe pluridisciplinaire et professionnelle de 60 salariés épaulée par un large réseau de plus de 130 avocats bénévoles, auxiliaires de justice et travailleurs sociaux. » Ces élus et moi, nous n'aurions rien eu à nous dire, ou cela n'aurait que très vite fait des gerbes d'étincelles.
La séance du 2 était une fois encore plutôt calme, bon enfant, sereine, lorsqu'on compare à Puteaux et à Cogolin. Ce 2 au soir, un élu de l'opposition s'y est fait clouer le bec, mais ça n'a pas fait de vagues. « Vous reprendrez la parole si je vous l'accorde à nouveau. » Le maire aurait-il lu L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique ?
Ce mois de mars, j'ai envoyé quelques messages et mails. J'ai parfois du insister ; puis il m'est bien parvenu des accusés de lecture ou de réception d'un peu partout, de l'Elysée, de deux préfectures du coin, de l'IGPN, du Parisien ainsi que de l'AFP. Les journalistes n'en n'ont rien fait ; pour l'un d'eux, même si j'ai une référence de l'IGPN d'il y a 15 jours, tout est trop ancien ; ou tout est sans intérêts ; je m'en contrefous. J'ai à nouveau sponsorisé des tweets, tracté, l'un d'eux a été vu près de 150 000 fois et a suscité un certain intérêt. Ce que j'ai publié ces jours passés est ainsi définitivement public - au sens de #loi1881. Quelqu'un soutiendra que tout est passé inaperçu ou a juste été perçu par un lectorat restreint ? Quelqu'un soutiendrait que cela aurait ainsi eu moins de visibilité que dans un journal distribué sur du papier ?
J'ai rapidement approfondi la jurisprudence ou le droit sur la prescription. Car il y a eu changements, il y a peu. Pour les délit et crimes qui n'étaient pas déjà prescrits, les délais sont passés à respectivement 6 et à 20 ans. Les fonctionnaires semblent avoir eu droit à une sorte de faveur également : « Aucune procédure disciplinaire ne peut être engagée au-delà d'un délai de trois ans à compter du jour où l'administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l'ampleur des faits passibles de sanction. En cas de poursuites pénales... » Ca soulage. Je pourrais reparler beaucoup plus tard seulement d'autres faits anciens, des faits bien antérieurs à 2013. En tous cas, #loi1881 ne prévoit plus de prescription, l'article 35 sur la vérité du fait diffamatoire a été modifié, b) et c) ont été abrogés suite à des QPC.
Ca s’interprète comment? https://t.co/CpW7CxShWM pic.twitter.com/39VGhGGSI0
— Bruno Kant (@bkant) 1 avril 2017
Pendant ce temps, on s'émeut, sur Twitter, avec des « internements » de femmes... et on s’émouvra encore lorsque quelques unes réclameront à nouveau des allongements des durées de prescription, ou imprescriptibilité, tout simplement. Mardi 28 mars 2017, par Clementine Spiler, pour NovaPlanet : « L’asile psychiatrique, enfin un bon moyen de se débarrasser des femmes. Et oui, c’est toujours actualité. » Je le sais bien, j'ai d'ailleurs assisté à une certaine audience suite à laquelle un médecin et un mari ont été condamnés pour faux et usage de faux, c'était en 2013 ; le jugement rendu alors est ici. A Paul Giraud, longuement, j'avais pu discuter aussi avec une autre femme également « internée » par son mari, c'était encore en 2013. Les militants qui sont « traités » par @prefpolice, comme il y a deux siècles, ou sinon, sous l'autorité d'un commissaire bien imbibé, on en discute manifestement moins, ou beaucoup moins volontiers.
"Je ne suis pas folle vous savez". Les motifs complètement hallucinants d'internement ➡️ https://t.co/KGK89pGUQG #CamilleClaudel pic.twitter.com/EfpE7hlhVG
— Radio Nova (@laRadioNova) 1 avril 2017
Paris et le Val-de-Marne font autrement, punissent par détention en psychiatrie? https://t.co/BnZqDjQtLn
— Bruno Kant (@bkant) 31 mars 2017
« Paris, le 12 avril 2017 »
Un bug ou des bouchons
Il doit y avoir un bug, un gros, ou des bouchons dans des tuyaux. Depuis l'an passé, je n'ai plus aucune nouvelle de personne. Ni de l'IGPN, ni des #avocats de Paris, ni de personne d'autre d'ailleurs, malgré mes relances et tentatives.
Bientôt un an. @MagDecideurs #avocats @BasileAder Il a un gros bug, mon Google? pic.twitter.com/L6DJHx8wW6
— Bruno Kant (@bkant) 15 juillet 2017
Une petite bafouille à ma banque, à ma conseillère
C'est bouché ou ça coince partout, vu depuis chez moi.
Sujet : Ouverture d'un dossier "litige commercial" suite à payement CB
Bonjour,
Ce mercredi, j'ai téléphoné votre agence, qui m'a orientée vers vous après une courte discussion.
Sur mon compte CB, vous remarquerez deux payements à INPI VADS. L'un de 30€ est daté du 7 janvier, l'autre de 15€ est daté du 12 janvier. Celui de 15€ ne me pose aucun problème, cette prestation pour laquelle j'avais payé l'INPI ayant été réalisée correctement.
L'INPI est l'Institut National de la Propriété Intellectuelle, un établissement public administratif. Sur Internet, ils ont une solution pour enregistrer des enveloppes Soleau, qui sont sommairement décrites ici :
https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/e-soleau
Selon cette page de l'INPI, ces e-Soleau ou enveloppes Soleau électroniques sont crées selon des procédés et des normes précises (archivage sécurisé et certifié AFNOR (norme NF Z 42-013 marque NF 461). Cela doit garantir un archivage, une conservation, ainsi qu'une date certaine d'enregistrement. L'INPI est certifié ISO9001, ce qui est normalement une garantie de qualité ainsi que de satisfaction client aussi. Une e-Soleau peut permettre de faire valoir des droits, dont dans des tribunaux.
La norme AFNOR NF 461 semble préciser ou rappeler que : « L'objet n'est considéré comme archivé que lorsque la ou les copie(s) de sécurité est (sont) effectives. L'attestation d'archivage n'est délivrée qu'à l'issue de ce processus. »
Depuis le 7 janvier, j'échange avec l'INPI, par mails, par téléphone, ainsi que via Twitter, mais en vain. D'où ce que je vous expose à la suite. Et raison pour laquelle je vous sollicite afin de crée un dossier au motif de litige commercial.
En pièce jointe, vous trouverez deux récépissés e-Soleau qui m'ont été délivrés par l'INPI. L'un est daté du 15, et est acceptable. Celui qui est daté du 7 est un faux, comme je l'explique à la suite.
Vous remarquerez que ces pièces jointes portent chacune le sceau « République Française ».
Tout va bien
Il y a peu, j'écrivais à ma banque, qui a transmis à son service protection juridique. Après quelques trois semaines d'échanges souvent improbables avec l'INPI, c'était une démarche à entreprendre.
Mais les services de l'INPI m'ont maintenant rassuré. Je leurs repose cependant encore quatre questions. Puis je vais pouvoir tourner cette page.
Sujet : Re: En réponse à votre réclamation n° 3204737
Bonjour,
Je vous répond plus bas. Il y suit aussi quatre questions.
Le 2018-02-02 16:41, contact@inpi.fr a écrit :
> Monsieur KANT
>
> Bonjour,
>
> Nous avons bien pris en compte votre réclamation faisant suite au
> dysfonctionnement technique que vous avez rencontré le 7 janvier 2018
> en fin de procédure lors de votre dépôt de E-Soleau numéro
> DSO2018001201.
Ce 7 janvier 2018, le dysfonctionnement s'est produit juste après payement par carte bancaire. J'avais transféré des fichiers sur votre serveur en supposant qu'il créerait ensuite rapidement et automatiquement un dépôt e-Soleau. Mais votre serveur, en panne, m'a donc renvoyé sur la même page payement ; ce que je lisais alors à l'écran est en PJ(1). Ma demande du 7 janvier au soir avait manifestement été rejetée par votre système ou n'a jamais existé. Seule ma carte bancaire a été débitée ce 7 janvier.
Je doute encore très fort qu'un traitement approprié de mes données transmises le 7 janvier 2018 ait pu suivre depuis. La panne ou l'indisponibilité de ce service de l'INPI s'étant prolongée bien au delà du 7 janvier...
Ayant formulé une autre demande de dépôt E-Soleau le 12 janvier 2018, j'ai bien pu constater comment vos services et serveurs fonctionnent lorsqu'ils ne sont pas aveugles ou en panne.
Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Je pense que pour moi, ce sujet est clos. J'ai répondu à l'AFNOR, où j'avais écrit, en leurs suggérant de se débrouiller avec l'INPI, c'est à la suite. Va y avoir du boulot pour l'audit #ISO9001 à suivre et sa préparation. Et perdre davantage de temps avec cela ne m'intéresse pas. Pourvu qu'on ne m'en reparle plus.
J'ai bien inventé quelque chose, tout début janvier, en tous cas réalisé quelque chose qui n'existait manifestement pas, selon des recherches déjà bien approfondies, sur Internet. J'ai donc tenté de déposer une première e-Soleau, le 7. Puis en cherchant encore (des recherches d'antériorité), je me suis aperçu que je contrefaisais un brevet Chinois, décroché en 2016 par Fujian Wide Plus Precision Instruments Co., Ltd (http://en.wideplus.com/) :
https://patents.google.com/patent/CN105334717B/en
https://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/biblio?CC=CN&NR=105334717B&KC=B&FT=D#
Puis le 12 janvier, j'ai déposé une seconde e-Soleau, décrivant des méthodes qui contournent ce même brevet Chinois. Les deux e-Soleau décrivaient mes progressions, des méthodes et des prototypes fonctionnels. Sauf que ça a été un peu foiré par l'INPI, qui n'a trouvé et enregistré ma première e-Soleau que bien après ma seconde e-Soleau du 12.
Sinon, le moteur pas à pas inventé par Marius Lavet en 1936 et réputé depuis n'être qu'unidirectionnel peut-il tourner dans les deux sens ? La réponse est oui, deux ou trois types de signaux peuvent être utilisés pour faire fonctionner une montre banale assez bien à l'envers, comme dans le sens horaire, en mode pas à pas, ou pour piloter un moteur de type Lavet d'horlogerie en mode bidirectionnel. Sans modification mécanique, tic tac, les aiguilles d'une montre avancent, tic tac, le même moteur et les aiguilles tournent à l'envers, pour des applications particulières.
-------- Courriel original --------
Objet: Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Date: 2018-03-18 15:46
De: Bruno Kant <bkant@cloppy.net>
À: reclamationcertification <reclamationcertification@afnor.org>
Répondre à: bkant@cloppy.net
Bonjour,
Votre message et demande me sont bien parvenus. Mais j'ai déjà perdu bien assez de temps avec le site Internet, les services et la hotline de l'INPI, je n'en ai pas davantage à consacrer gracieusement à ces sujets.
Mais l'INPI devrait pouvoir vous retrouver l'intégralité des mails échangés avec leurs divers services et personnels, notamment le dernier que je leurs envoyais le 4 février 2018 à 19h18, avec leur référence n° 3204737. Sinon, tant pis, et ce sera un sujet à prendre en compte également lors du prochain audit de l'INPI.
Cordiales salutations,
Bruno KANT
Le 2018-03-06 11:56, reclamationcertification a écrit :
> Monsieur Kant,
>
> Nous accusons bonne réception de votre courriel en date du 1er février
> nous relatant votre différend avec l'INPI. Nous vous prions de nous
> excuser pour le délai de reponse.
>
> Nous vous remercions de la confiance que vous nous accordez et soyez
> assuré qu’AFNOR Certification réserve sa meilleure écoute autant aux
> entreprises certifiées qu’à leurs clients. En effet, nous portons une
> attention particulière aux plaintes que peuvent formuler les clients
> des entreprises certifiées car il s’agit de la crédibilité de notre
> certificat. Aussi, nous transmettons votre réclamation à l'INPI, afin
> qu’ils y réagissent selon leurs engagements ISO 9001. Elle sera,
> naturellement, prise en compte lors de leur prochain audit et fera
> l’objet d’un examen particulier par notre auditeur. Si vous souhaitez
> être informé des constatations de l’audit en ce qui concerne le
> processus de traitement des réclamations dans l’entreprise, nous vous
> remercions de nous le faire savoir.
> Pouvez-vous nous transmettre les echanges que vous avez eu avec l'INPI
> ? Nous les transmettrons à l'auditeur afin qu'il ait un dossier
> complet.
>
> Lors de cet audit notre auditeur vérifiera la bonne application des
> exigences de l’ISO 9001. Ces exigences imposent à l’entreprise de
> prendre les mesures correctives utiles afin que ces défauts ne se
> reproduisent pas. Les défaillances éventuelles qui nous sont signalées
> sont ainsi comparées aux actions de progrès engagées par l’entreprise.
Passionnant, ce moteur, et ce qui s'en dit
C'est vraiment plus passionnant que les difficultés de l'INPI et les soucis de l'AFNOR. D'après tout le monde, dont Wikipedia (le monde tel qu'il est connu), dont des experts en horlogerie et en électro-mécanique aussi, ce moteur de type Lavet ne pourrait tourner que dans un seul sens. En raison de la dissymétrie de son stator. C'est ce qui semble être raconté depuis 1936, chez Dunod et probablement entre les professeurs de l'ENSEM de Vandoeuvre-Lès-Nancy également. L'ouvrage des professeurs de l'ENSEM (Ecole Nationale Superieure d'Electricité et de Mécanique) paru chez Dunod en février 2017, je le découvre, son contenu repéré via Google books me parait être assez explicite.
J'ai très probablement perdu 30€ avec ces bricolages de janvier, par l'INPI. Un peu plus que 30€, avec l'achat de mécanismes de pendules pour des tests, tout ça, puis ma seconde e-Soleau. Il doit s'agir du prix à payer pour troller des professeurs dont un émérite de l'ENSEM, et même des maîtres d'ailleurs, vu les contributeurs de l'ouvrage
https://t.co/9cMBgEnRCV @ENSEM_UL On dirait que ce bouquin a été rédigé par quatre de vos professeurs, dont un émérite. Elle est toujours d'actualité, cette page? @Dunod Une nouvelle édition va paraitre bientôt? pic.twitter.com/hdpNrmOSLb
— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018
Resterait à savoir maintenant qui raconte n'importe quoi, entre @Dunod #Wikipedia et @espacenet https://t.co/UwGq3cAsB1
— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018
#Wikipedia nous raconte la même chose dans sa version anglaise: "Like other single-phase motors, the Lavet motor is only able to turn in one direction, which depends on the geometry of its stator." https://t.co/PQcklVng0H
Cependant... pic.twitter.com/lw1tBHKdkF— Bruno Kant (@bkant) 19 mars 2018