Archives pour: Octobre 2008
Prison : des interphones dans les cellules ?
Prison: des interphones dans les cellules ?
Source : AFP, 29/10/2008 | Mise à jour : 08:48
Des interphones vont être peu à peu installés dans les cellules des établissements pénitentiaires pour tenter de prévenir les suicides ou les meurtres de co-détenus, a annoncé hier la garde des Sceaux Rachida Dati.
"L'interphonie va être développée et généralisée dans pratiquement tous les établissements pénitentiaires", a assuré la ministre devant une formation réunissant la commission des finances et celle des lois de l'Assemblée nationale.
Expliquant avoir découvert ce système la veille en inaugurant un bâtiment de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), Rachida Dati a souligné que ce moyen était "extrêmement important pour que le co-détenu puisse appeler en cas de difficulté".
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
Les programmes d'histoire décidés au Parlement ?
Les programmes d'histoire décidés au Parlement?
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 19:45
Xavier Darcos s'est demandé aujourd'hui si le Parlement ne pourrait pas prescrire "ce qui doit être enseigné" aux élèves dans des matières sensibles comme l'histoire, devant la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale.
Le ministre de l'Education était auditionné par plusieurs députés de cette mission, qui s'interrogeaient sur le contenu de l'enseignement, sur la place des commémorations, ou encore sur le conflit entre mémoire et approche scientifique de histoire.
"Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une bonne fois pour toutes ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale? Nous n'aurions pas ces questions", a affirmé le ministre.
"Evidemment on ne peut pas rentrer dans tous les détails. Mais on aurait au moins des grands sujets qui seraient reconnus une bonne fois pour toutes", a ajouté M. Darcos.
"Je pense que pour ce qui est de l'histoire en particulier, je me demande même si ça ne s'impose pas. C'est moins important pour des enseignements de disciplines qui ont un caractère scientifique et répétitif plus marqué. Mais peut-être que pour l'histoire ce serait nécessaire", a-t-il précisé.
"Je pense que nous réglerions une partie de nos difficultés --parce qu'on voit bien qu'on est en difficulté au fond, derrière tout cela il y a des questions politiques (...) il y a des débats profonds-- et peut-être un vrai débat public devrait se passer au parlement".
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
De l'aveu même de la présidente, c'est une affaire « peu banale » qui était jugée hier au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise). Neuf mois de prison avec sursis, assortis de l'interdiction de travailler au contact de mineurs pendant trois ans, ont été requis à l'encontre d'un professeur de français de Bessancourt, accusé d'avoir ceinturé un collégien en invitant sa classe à le frapper.
L'histoire s'est déroulée à l'automne 2007. « La date précise, je ne la connais pas, c'était un vendredi entre 16 h et 17 h », précise l'enseignant de 57 ans, sous contrôle judiciaire. Une vingtaine d'élèves de troisième entrent en classe « comme si c'était la récréation ». Il perd alors pied face à quelques « perturbateurs », dont un particulièrement insolent, « le plus difficile de toute ma carrière ». Ce jour-là, l'adolescent se montre agité. « Ses camarades m'ont demandé s'ils pouvaient le taper. C'était pas très malin, mais j'ai dit oui », bredouille le prévenu, qui demandera à deux élèves de taire l'information. Les faits se seraient répétés trois ou quatre fois, ce que l'enseignant conteste : « Ça ne s'est passé qu'une fois ! C'était un jeu, des chiquenaudes. » L'élève, absent à l'audience, dit pourtant avoir été ceinturé par son prof. Ce que ses camarades ont confirmé. A la barre, le prévenu s'emmêle les pinceaux et se contredit. « J'étais dépassé », admet-il.
« Il s'agit de jeux dangereux et d'humiliations », a relevé l'avocat de la partie civile. La défense a plaidé la relaxe : « Il a eu un comportement inapproprié, mais il (...) n'a jamais eu l'intention de commettre des violences. » Jugement le 8 décembre.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
20 Minutes, éditions du 28/10/2008 - 07h42
6 mois de prison pour les parents violents
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 11:53
Un père et une mère ont été condamnés hier à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans parce qu'elle avait dépassé son forfait de téléphone portable, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les parents, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à 18 mois de prison dont six ferme et écroués.
La famille a décidé de faire appel, selon le parquet.
A Reims : y avait-il une frite sur le sol?
A la une
La «frite de Quick» devant la justice
leparsien.fr | 28.10.2008, 09h44 | Mise à jour : 16h34, extrait
Y avait-il une frite sur le sol ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal correctionnel de Reims (Marne) après avoir entendu Nicole Borgnon qui affirme avoir glissé sur une frite dans le fast-food Quick de la ville.
Point de vue
Le foot, opium du peuple
LE MONDE | 27.10.08 | 12h49 • Mis à jour le 27.10.08 | 17h10, extrait
Une nouvelle fois, un match "amical" de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que "ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Relaxe d'une avocate accusée d'exhibition
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 16:23
Le tribunal correctionnel d'Epinal a relaxé aujourd'hui au bénéfice du doute une avocate du barreau de Nancy accusée d'exhibition sexuelle avec un détenu à la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle).
Un gardien avait assuré avoir vu, en octobre 2007 dans un parloir, cette pénaliste de 57 ans assise face à son client de 24 ans, au pantalon baissé. "Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation", avait-il dit à la barre le 23 septembre.
Les deux partenaires présumés avaient nié. "Il ne s'est rien passé", avait affirmé le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, également relaxé mardi pour les faits d'exhibition.
"Je conteste formellement les faits". "A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser sont constants", avait renchéri cette avocate, défenseur du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP).
L'affaire avait été classée sans suite, faute de preuve, par l'ex-bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé.
Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, arguant que "les gens de robe (devaient) garder leur robe propre", avait requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer pour l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.
"Il n'y avait aucune raison de dire que la parole d'un agent vaut plus que celle d'un avocat", s'est félicité Me François Saint-Pierre, avocat de la défense.
Exhibition sexuelle : l’avocate nancéienne relaxée
Est Républicain, 28/10/08, extrait
La relaxe conforte ainsi l’avocate, dont le conseil de l’ordre n’avait d’ailleurs pas estimé que les allégations portées contre elles justifiaient quelque sanction. A Epinal, le mois dernier, son défenseur lyonnais, Me François Saint-Pierre, avait d’ailleurs mis en garde les magistrats : " Ce procès pose une question essentielle : celle de la sécurité juridique d’un avocat dans une prison. Pourquoi un surveillant, après cette affaire, ne viendrait pas dire que ma cliente a apporté une puce de portable à un détenu ? Ou de la drogue ? Si vous la condamnez, tous les avocats seront en danger dès qu’ils passeront les portes d’une prison. Avec ce seul témoignage, l’exigence de preuve n’est pas satisfaite " Cet après - midi, il a obtenu gain de cause.
L'accès aux toilettes, enjeu mondial de développement
Compte rendu
L'accès aux toilettes, enjeu mondial de développement
LE MONDE | 28.10.08 | 15h05 • Mis à jour le 28.10.08 | 15h05, extrait
Pour réduire la pauvreté dans le monde et améliorer la santé des déshérités, la méthode la plus simple est de construire des toilettes. C'est la conclusion à laquelle est parvenu le Réseau international sur l'eau, l'environnement et la santé (Inweh), branche canadienne de l'Université des Nations unies. Dans un rapport rendu public le 20 octobre, ce groupe de réflexion recommande aux gouvernements une approche plus coordonnée et intégrée des questions d'approvisionnement en eau potable et d'accès à des sanitaires fonctionnels.
[...] L'impact sanitaire est considérable. Les maladies diarrhéiques tuent 1,8 million de personnes chaque année. On estime que 88 % de ces affections ont pour origine un manque d'hygiène et d'accès à des sanitaires sûrs. Les enfants, dont 5 000 meurent chaque jour, paient le plus lourd tribut.
[...] Selon le chercheur, plusieurs "success stories" montrent cependant qu'"il y a de la place pour l'optimisme". Il cite des expérimentations dans les bidonvilles du Kenya, où des toilettes publiques ont encouragé une économie locale. Ou encore Madagascar, où un ministère unique gère désormais cette question.
Ces enjeux d'assainissement ne sont pas réservés aux pays en développement.
Dans le sud de la Chine, des milliers d'usines menacées
Le Figaro, 27/10/2008 | Mise à jour : 06:45
CHINE • Les usines du Père Noël tournent au ralenti
Courrier International, 23 oct. 2008
Les sapins et les décorations de Noël fabriqués dans le sud de la Chine sont d'habitude raflés dès l'automne par les acheteurs américains et européens. Cette année, ils peinent à trouver preneurs.
Deux néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Obama
Deux jeunes néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Barack Obama
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.10.08 | 06h54 • Mis à jour le 28.10.08 | 07h06, extrait
Deux néo-nazis, militants de la cause de la suprématie blanche, ont été arrêtés mercredi 28 octobre à Alamo (Tennessee) et inculpés de menaces contre un candidat à l'élection présidentielle - en l'occurence Barack Obama - de détention illégale d'un fusil à canon scié et de complot en vue de dévaliser une armurerie. Les documents présentés lundi lors de l'audience qui a abouti à leur inculpation montrent que le complot restait sommaire et encore à l'état de projet. "Nous ne sommes pas sûrs qu'ils avaient les capacités et les moyens de mettre à exécution leurs menaces", a précisé une source proche de l'enquête.
Les comptes de l'Armée du salut sous la loupe judiciaire
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 13h46, extrait
L'Armée du salut est sous le coup d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris à la suite d'une plainte déposée par deux auditeurs internes de la fondation. Cette enquête a été ouverte en octobre 2007 "à la suite d'irrégularités de gestion dans les comptes de la fondation et de questions sur la déontologie de certains dirigeants", selon une source judiciaire, confirmant ainsi une information du Parisien.
La crise : Royal attaque Sarkozy
Crise: Royal attaque Sarkozy
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 09:34, extrait
Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle, a critiqué ce matin sur France 2 l'annonce d'un plan "quasiment tous les deux jours" par Nicolas Sarkozy, estimant que cela pose "un problème de crédibilité".
"Il faut faire attention à ce que, au moins, chaque plan annoncé puisse trouver un début d'application avant d'annoncer le suivant", a ajouté la présidente de Poitou-Charentes.
Enfance et Partage appelle à la mobilisation
« Cette campagne a pour vocation de le rappeler : que l'on soit victime ou témoin de maltraitance, l’essentiel est de ne pas se taire », souligne Christian Gautier, Président d’Enfance et Partage. « Un coup de fil au Numéro Vert peut contribuer à soustraire un mineur à la violence d’un adulte et lui redonner une chance de ne plus se voir privé de son enfance. » • D'un communiqué de presse Enfance et Partage
Pour l'entourage, la mère de Marc était « insoupçonnable »
Dans son dos ont pris place deux médecins généralistes. À tour de rôle, les docteurs Christian Tirloy et Michel Vellemans reçoivent Marc en consultation entre fin décembre 2005 et janvier 2006. Pressé par un agenda serré, le premier examine le garçonnet «entre deux rendez-vous», relève la présence d'hématomes et conseille à la mère de se rendre à l'hôpital. Le second accueille l'enfant dans son cabinet une semaine seulement avant sa mort. Certes, quelques «petites excoriations» aux poignets retiennent son attention. Il conseille à Isabelle Gosselin de prendre attache avec un pédopsychiatre.
Pour l'entourage, la mère de Marc était «insoupçonnable»
lefigro.fr, 27/10/2008 | Mise à jour : 20:24
La cour d'assises de Douai juge depuis lundi un homme accusé d'avoir tué l'enfant de 5 ans. La mère du garçon est accusée, elle, de complicité, et sept autres personnes, dont deux médecins, sont là pour délit de non-assistance à personne en danger.
Marc, 5 ans, aurait pu être sauvé dix fois. Quinze ou vingt, même, en l'espace de six semaines de calvaire. Un matin de janvier 2006, à Auby (Nord), la vie du garçonnet s'est pourtant arrêtée sous la couette du lit parental. Là où il avait été allongé la veille, après une énième série de coups portés sans raison et de douches froides censées le ranimer.
Taser perd contre RAIDH
Taser perd contre RAIDH
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 27/10/2008 18:29:09 - publié le 27/10/2008 17:44, extrait
Le distributeur français du pistolet Taser a été débouté lundi d'une demande de dommages et intérêts pour "dénigrement" visant l'association Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (Raidh).
La société Taser France, importateur du pistolet à impulsions électriques Taser, a été déboutée lundi devant le TGI de Paris de son action en "dénigrement" contre le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (Raidh), essuyant ainsi son premier revers en justice.
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
NDLR : Je prépare un ou deux pétards virtuels qui devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants et autres sociaux charlatants. Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge...
Le procès devra également éclaircir l'attitude de la mère de l'enfant. L'instruction a en effet révélé qu'elle aurait cherché à cacher et couvrir les maltraitances que subissait son fils. «Celle qui était connue de tous comme une excellente mère», indique son avocat, Me Xavier Denis, «a du mal à comprendre comment elle en est arrivée là». A son entourage, elle expliquait que son fils «s'automutilait parce qu'il ne supportait pas la séparation de ces parents», quelques mois plus tôt. Quand l'enfant présentait des ecchymoses apparentes, elle affirmait qu'il s'était «jeté dans l'escalier», allant même jusqu'à évoquer «un dédoublement de personnalité».
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
lefigaro.fr avec AP et AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 09:59
Marc, un garçonnet de cinq ans, avait été retrouvé sans vie en 2006 après un mois de violences. Son beau-père, sa mère et sept autres personnes dont deux médecins sont jugés à partir de lundi par les assises du Nord.
Une famille interpelle Nicolas Sarkozy
Aux Etats-Unis, la victoire de la satire politique
LE MONDE TELEVISION | 27.10.08 | 10h37 • Mis à jour le 27.10.08 | 10h54, extrait
Les électeurs américains auront quand même ri en cette fin de campagne présidentielle longue et tendue. Mais aux dépens de qui ? La caricature de Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence, dans le "Saturday Night Live" ("SNL") - ridiculisée en idiote déterminée et désinvolte - pèsera-t-elle le 4 novembre ? Le seul vainqueur, à quelques jours du scrutin, est l'Audimat du show comique du samedi soir sur la chaîne NBC. Au-delà des Etats-Unis, des millions d'internautes se repassent avec délice les sketchs qui parodient tous les candidats et les médias.
[...] L'impact de la dérision est difficile à mesurer, mais tous les talk-shows du soir ont confirmé leur importance dans cette campagne présidentielle. Déjà en 1992, Bill Clinton, alors gouverneur de l'Arkansas et peu connu, s'était rendu populaire en venant jouer de la trompette au talk-show d'Arsenio Hall.
Faits divers
Polémique autour d'un crash de la Patrouille de France
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 09h47 | Mise à jour : 14h57
La famille d'un pilote de la Patrouille de France (PAF), tué dans le crash de son appareil en 2002 à Salon-de-Provence, demande «la levée du secret-défense» sur l'accident estimant que la mort du pilote résulte d'une défaillance matérielle, a annoncé dimanche leur avocat.
Selon un porte-parole de l'armée de l'air interrogé par l'AFP, «l'armée a toujours joué la totale transparence sur ce malheureux accident et il n'existe pas de document classé secret-défense».
Et s’il y avait aussi du bon
Economie
Et s’il y avait aussi du bon
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
CERTES, on ressent de l’impuissance, du vertige, de l’incompréhension devant le CAC 40 qui dévisse, les usines qui ferment, les mines sombres des grands dirigeants de la planète quand ils lâchent le mot « récession ». Personne n’a le coeur à s’esclaffer. L’angoisse d’un lendemain totalement incertain est bien là.
Pour autant, la majorité des Français ne fait pas la queue pour s’acheter un coffre-fort, ne se bourre pas d’antidépresseurs ni ne vit suspendue au cours de la Bourse… Les réactions, glanées dans les bars, aux caisses des supermarchés ou devant la machine à café, sont même étonnement distantes. Fatalistes : « De toute façon, ça devait arriver ». Cyniques : « Eh bien tant mieux ! » Optimistes : « Le monde était devenu fou, on va enfin repartir sur des bases saines… » Il y a, tapi dans un coin de la tête de beaucoup, le sentiment qu’il peut émerger du neuf de cette crise. L’impression d’un assainissement nécessaire, qui passera par des coups durs et des renoncements douloureux, peut-être, mais obligera chacun à voir la vie autrement. A se passer du superflu, à moins dépendre du matériel.
Economie
Un lundi noir débute pour les bourses
leparisien.fr avec AFP | 27.10.2008, 07h21 | Mise à jour : 08h00
Pas de miracle pour le moment. Après la chute des bourses du Golfe dimanche, les places asiatiques s'écroulait en ce début de lundi, en attendant l'ouverture des bourses européennes.
Economie
Les politiques redécouvrent l’Etat
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
QUE VA CHANGER la crise financière pour la politique ? Son impact est déjà considérable. Elle fait bouger les lignes à droite, où l’on ne parle plus que du retour de l’Etat. A gauche, elle bouscule le PS qui risque de se retrouver à son congrès de Reims avec des motions dépassées, et craint de se voir piller ses idées.
Dans ce chamboulement, c’est Nicolas Sarkozy qui a donné le ton lors de son discours de Toulon, le 25 septembre dernier. Ce jour-là, avec des accents que n’aurait pas reniés un Besancenot, il pourfend la folie des marchés, réclame des sanctions pour les responsables du « naufrage » et appelle à « refonder le capitalisme mondial ». Voilà pour les mots. Pour les actes, il assure aux déposants que leur épargne sera garantie par l’Etat. Du discours de Toulon à celui d’Annecy, jeudi dernier, toute une série de mesures (lire ci-contre) illustrent ce retour d’un interventionnisme colbertiste ou gaulliste pratiqué sous la V e République par les pouvoirs de gauche comme de droite.
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
JUSTICE
Nicolas Sarkozy reçoit le syndicat de l'USM ce lundi
NOUVELOBS.COM | 27.10.2008 | 07:23, extraits
Après la journée de mobilisation des juges jeudi dernier, le président français reçoit ce lundi les représentants de l'Union syndicale des magistrats (USM). C'est la première fois que ce syndicat, majoritaire de la profession, est reçu à l'Elysée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.
[...] L'invitation a provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'a pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement.
"Sarkozy divise pour régner", affirme dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de la République fait la preuve qu'il n'est pas le garant de l'indépendance de tous les magistrats", écrit-il.
"On ne refuse pas une invitation du président de la République, même si les autres syndicats ne sont pas invités", a déclaré Christophe Régnard, président de l'USM.
[...] Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
Une nouvelle menace terroriste ?
Dati vise l'ukra-gauche
NouvelObs n°2282, semaine du 31 juillet 2008
Le ministère de la Justice demande au magistrat de l'antiterrorisme de se saisir des agissements d'une «mouvance anarcho-autonome» aux contours bien flous
Ils étaient militants d'extrême gauche. Ils sont désormais classés «terroristes». Le 19 janvier, journée nationale de manifestations contre les centres de rétention, Yvan et Bruno sont interpellés alors qu'ils se rendent à Vincennes. Ils transportent des pétards, des crève-pneus et un fumigène fabriqué avec du chlorate, du sucre et de la farine. Quatre jours plus tard, à Vierzon, deux personnes sont arrêtées par les Douanes. Elles ont sur elles du chlorate de soude, des plans de la prison pour mineurs de Porcheville. Et l'une d'elles a le même ADN que celui retrouvé sur des engins incendiaires sous une voiture de police en mai 2007. En prison, elle est DPS (détenu particulièrement surveillé). Les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin. Leurs dossiers sont joints, et tous sont mis en examen pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste». Ce qui signifie qu'ils ne relèvent pas du droit commun, qu'ils sont sous le coup d'une législation d'exception, celle de l'antiterrorisme. «Ca fait froid dans le dos», comme l'ont écrit Bruno et Ivan sur le Net : «L'Etat criminalise la révolte; et, face à cette colère qu'il ne parvient ni à gérer ni à récupérer, il isole et désigne l'ennemi intérieur.»
La garde des Sceaux, Rachida Dati, a d'ailleurs adressé le 13 juin une petite note à tous les procureurs de France pour attirer l'attention sur «la multiplication d'actions violentes [...] susceptibles d'être attribuées à la mouvance anarcho-autonome». La direction des affaires criminelles demande ainsi aux magistrats saisis de telles affaires d'«informer dans les plus brefs délais la section antiterroriste du parquet de Paris» en vue d'un «dessaisissement à son profit». Soit «une extension quasi illimitée d'une législation d'exception» qui scandalise le Syndicat de la Magistrature. D'autant que la dépêche, pour mieux définir les contours de la pseudomouvance, ajoute : «C'est aussi à l'occasion de manifestations de soutien à des prisonniers ou d'étrangers en situation irrégulière que ses membres s'expriment, parfois avec violence.» Comme ces «faiseurs de provocations», ces «semeurs de désordre» dont le porte-parole de l'UMP a parlé après l'incendie du centre de rétention de Vincennes ? Pourquoi pas RESF (Réseau Education sans Frontières) aussi ? La note du ministère de la Justice inquiète pour ça : «Au motif de lutter contre le terrorisme, elle permet de renforcer la répression à l'encontre des différents acteurs du mouvement social», explique Hélène Franco. Mais le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier, ne veut surtout pas de «cette confusion», assure qu'on «ne cherche pas à poursuivre les auteurs de mouvements sociaux». C'est Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l'Intérieur et ancien directeur de «Valeurs actuelles», qui donne une définition du nouveau danger : «Les anarcho-autonomes font partie de la mouvance d'ultra-gauche la plus radicale. Es n'appartiennent à aucun mouvement politique ou syndical et ne se reconnaissent dans aucun d'entre eux. Es sont contre le système et prônent l'action violente pour le déstabiliser.» Finalement, le problème, comme le dit Guillaume Didier, «c'est qu'il s'agit d'une «mouvance»... Et c'est comme Al-Qaida, c'est flou.»