Mot(s) clef: famille
Rentrée : qui va garder les enfants ?
Le JDD du jour
Sans-papiers: RESF manifeste
AFP, 16/08/2009 | Mise à jour : 14:00
Une vingtaine de militants de RESF (Réseau éducation sans frontières) se sont rassemblés ce matin devant Notre-Dame à Paris contre les expulsions de sans-papiers, le journal Libération à la main pour contourner la décision de "ne pas autoriser" de manifestation.
"On fait preuve de la même hypocrisie que la police qui n'autorise pas la manifestation en prétendant ne pas l'interdire", a expliqué à l'AFP Richard Moyon, militant de RESF, en montrant l'édition de Libération de samedi qui consacrait deux pages au "démembrement des familles" sans-papiers.
Tunisie/pouvoir : les journalistes accusent
Tunisie/pouvoir:les journalistes accusent
AFP, 15/08/2009 | Mise à jour : 21:30
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a accusé samedi les autorités de "déstabiliser" leur syndicat en crise notamment par l'organisation d'un congrès extraordinaire.
Le congrès du SNJT, commencé samedi, doit élire un nouveau bureau directeur. "Ce congrès est nul est non avenu, c'est un coup organisé par les autorités pour déstabiliser le syndicat", a déclaré M. Bghouri au cours d'une conférence de presse. Le tribunal de première instance de Tunis a rejeté vendredi une demande de la direction du SNJT pour la suspension de ce congrès, lequel est "une décision politique sous habillage juridique", selon M. Bghouri qui dénonce "une campagne orchestrée par le pouvoir".
Le syndicat est en crise ouverte depuis le 4 mai, à la suite de la publication d'un rapport critique sur l'état de la liberté de la presse et des conditions des journalistes. Ce rapport annuel publié à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse évoque "des atteintes à la liberté de la presse et des journalistes", dénonçant saisies, censure, verrouillage, éthique bafouée et conditions d'exercice précaires.
Samedi 15 Aout 2009, Sud-Ouest, extraits
« Tuer sa famille ressemble à un acte psychotique »
Corse. Après le meurtre familial commis par un adolescent, un psychiatre bordelais tente une explication. [...] L'adolescent meurtrier en Corse ne présentait aucun signe extérieur de malaise. D'après son entourage, il était agréable, souriant et bon élève, plutôt sportif, adepte des jeux vidéo. Comme la plupart des jeunes de sa génération. Troublant. [...] Pas de signe précurseur, il avait passé un mois au nettoyage de la plage voisine, sa famille avait l'air « soudée, aimante ». [...] En raison de son âge, le parquet d'Ajaccio souhaite que rien ne soit dévoilé des auditions.
Internet
Se refaire une réputation sur Internet
Le Matin Dimanche, extrait - le 15 août 2009, 20h58
Gênés par des textes ou des images qu'ils ont parfois eux-mêmes mis en ligne, les internautes sont désemparés lorsqu'ils veulent se refaire une virginité numérique. Face à l'explosion de cas, des sociétés se chargent de faire oublier ces contenus embarrassants qui pourrissent la vie. Patrick a 33 ans. Depuis trois ans, il occupe un poste à responsabilités dans un établissement financier international. Une situation professionnelle qu'il aurait pu ne jamais connaître. Et pour cause. Des images gênantes le mettant en scène circulaient sur Internet; reliques embarrassantes d'une année d'études aux Etats-Unis. «Là-bas, j'ai participé à la vie du campus, raconte Patrick. Une fois j'ai été pris en photo alors que nous fêtions généreusement un anniversaire.» A priori, rien de vraiment grave.
Injures racistes : le préfet suspendu se rebiffe
France Info - Hier, 13:38 - Paul Girot de Langlade avec Géraldine Hallot, de France Inter (0'53")
Pakistan : la [timide] revanche des juges
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A la une > Asie - Les brèves
Pakistan • La (timide) revanche des juges
13.08.2009, Courrier International
Le 31 juillet, la Cour suprême présidée par Iftikhar Chaudhry, a déclaré anticonstitutionnelle la proclamation de l’état d’urgence par l’ancien président Pervez Musharraf le 3 novembre 2007, ainsi que toutes les décisions gouvernementales sous le régime d’exception parmi lesquelles 41 ont été prises directement par le président. Ce dernier avait notamment destitué des membres de la Cour suprême, dont son actuel président. Pervez Musharraf craignait qu’ils n’invalident sa réelection survenue le 6 octobre 2007. Il avait nommé à leur place des juges qui lui étaient inféodés. Les décisions prises par ceux-ci entre le 3 novembre 2007 et le 22 mars 2008 ont donc été invalidées.
La Cour suprême a également déclaré que Pervez Musharraf pourrait être poursuivi pour haute trahison mais que seul le Parlement pourrait juger l’ancien président, la Cour n’en ayant pas la compétence. Pour le Friday Times, cette précision limite la portée du verdict de la Cour suprême. “En refusant d’affronter le haut commandement de l’armée […] sous l’autorité duquel avait été déclaré l’état d’urgence, le juge Chaudhury prouve que bravoure rime plus avec discrétion qu’avec dissuasion”. Quant à Pervez Musharraf, en voyage en Grande-Bretagne, il n'a pas assisté aux audiences et a refusé de commenter les conclusions de la Cour suprême.
SUPPLÉMENT RIRE
Un tour du monde de l’humour
01.08.2009, extraits
Comme chaque année, Courrier international offre un supplément d'été avec son numéro triple de fin juillet. Pour 2009, nous avons choisi de rire à en mourir avec une promenade dans l'univers de l'hilarité. Voici quelques plaisanteries "internationales" tirées de ce supplément. Et pour plus d'humour encore, retrouvez notre numéro spécial été chez votre marchand de journaux.
• INDE
Un fils à sa mère : - Maman, est-ce que je descends des singes ?
- Je ne sais pas, Ravi. Je n’ai jamais rencontré la famille de ton père.
• MAROC
- Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas d’Arabes dans Star Trek ?
- Parce que ça se passe dans le futur.
Bagnolet : les obsèques de Yakou demain
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Bagnolet: les obsèques de Yakou demain
AFP, 12/08/2009 | Mise à jour : 20:53, extrait
Selon des proches de la famille, qui ont requis l'anonymat, Yakou Sanogo doit être inhumé dans un cimetière musulman en région parisienne. "La famille veut enterrer son fils à l'abri des regards des médias. Elle veut qu'il soit inhumé dans l'intimité. Aucune prise de parole n'est prévue", a assuré un proche.
La mort du jeune homme avait été suivie dimanche d'incidents, des groupes de jeunes en colère imputant la responsabilité du décès à la police. Une version démentie par le Parquet de Bobigny, qui a annoncé que Yakou Sanogo avait succombé à un "traumatisme thoracique" dû au fait qu'il avait percuté violemment des barrières métalliques avec sa motocross.
Faits divers
Cadets de la République : le ministre fait machine arrière
Le Parisien | 12.08.2009, 22h00 | Mise à jour : 22h29, extrait
Un pas en avant et un autre en arrière. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a tenté de mettre fin mercredi soir à la controverse née de la décision de reporter sine die l'incorporation des jeunes admis dans les écoles des cadets de la République en annonçant que 900 «cadets» seraient recrutés à partir du 1er octobre.
Faits divers
Nice : la mère soupçonnée d'infanticides placée en hôpital psychiatrique
Le Parisien avec AFP | 11.08.2009, 20h21 | Mise à jour : 12.08.2009, 18h59, extrait
Une enquête a été ouverte pour homicide après la découverte des corps de deux enfants, morts dans la baignoire de leur domicile, mardi à Nice. La mère a reconnu, mercredi en garde à vue, avoir tué ses enfants par noyade. Elle a été placée en hôpital psychiatrique à Nice. C'est ce qu'a annoncé le vice-procureur Olivier Caracotch en fin d'après-midi.
Selon l'expert psychiatre qui l'a examinée, elle présentait, au moment des faits, une «altération du discernement et du contrôle de ses actes» mais non une abolition. Elle serait donc pénalement responsable mais avec une atténuation de responsabilité. Elle aurait pu agir «au cours d'un épisode psychotique avec délire de persécution». Elle avait notamment déclaré aux policiers qu'elle avait tué ses enfants pour les «protéger de la mafia».
Cadets de la République : « c'est l'autorité politique qui décide ! »
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De source Le Figaro
Paris: un bébé laissé dans une voiture
AFP, 12/08/2009 | Mise à jour : 18:49
Un nourrisson de trois mois, qui avait été laissé aux alentours de midi dans une voiture fermée, à Paris, par ses parents, un couple de Roumains, a été secouru par la police et les sapeurs-pompiers, a annoncé aujourd'hui la préfecture de police.
Des policiers de la police urbaine de proximité du XVIIIe ont repéré dimanche vers 12h10 le bébé, sur le siège arrière d'une voiture fermée à clé et stationnée rue Louis-Pasteur-Valléry-Radot, près de la porte de Saint-Ouen (XVIIIe). Un biberon était posé près de l'enfant.
Les policiers ont alors forcé une porte du véhicule pour permettre aux sapeurs-pompiers d'hydrater le nourrisson. La mère de l'enfant, qui vendait des vêtements à quelques dizaines de là avec son mari, tous deux Roumains, s'est fait connaître aux policiers et a pu accompagner son fils à l'hopital Robert-Debré (XIXe). Les parents sont ensuite rentrés avec leur bébé à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) où la famille réside.
«Les cadets de La République seront intégrés comme prévu»
Propos recueillis par Bruno Jeudy
Le Figaro, 12/08/2009 | Mise à jour : 19:41, extrait
INTERVIEW - Interrogé par Le Figaro, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux désavoue la décision «purement administrative et comptable» d'ajourner l'entrée dans les écoles de police, promise à quelque 1050 jeunes. « C'est l'autorité politique qui décide !».
Faute de budget, 1 050 cadets de la République ne rentreront pas à l'école de police en septembre. La décision est-elle définitive ?
Cette annonce relève d'une initiative purement administrative et comptable. Je ne la reprends pas à mon compte et la désavoue totalement. Les cadets de la République ont été imaginés et concrétisés par Nicolas Sarkozy alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Leur création répond à un double besoin : un effort d'intégration de jeunes issus majoritairement de milieux défavorisés et un recrutement diversifié de la police.
Ils seront donc incorporés comme prévu à la rentrée ?
Oui. Les cadets mais aussi les adjoints de sécurité seront incorporés dans les écoles. Même si la rentrée sera décalée de courtes semaines. Je l'affirme : ce n'est pas l'organe administratif qui décide mais l'autorité politique !
Les chiffres de la délinquance seront publiés dans les prochains jours. Quelle est la tendance ?
Le refus de Suu Kyi : « une source d'inspiration », selon Gordon Brown
Fin du procès de Clotilde Reiss
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.08.09 | 16h07 • Mis à jour le 12.08.09 | 16h22, extrait
"Reiss est en détention mais le procès pour examiner les accusations qui pèsent sur elle est terminé", a déclaré M. Mortazavi. "Toute décision pour qu'elle soit libérée sous caution (...) ou qu'elle reste en prison appartient au juge", a-t-il ajouté. "Clotilde Reiss n'a pas encore été libérée. Dans le cas d'une acceptation de la caution et d'une remise en liberté, cette ressortissante française n'a aucunement le droit de quitter le pays jusqu'à ce que soit rendu le verdict", a-t-il dit, selon Fars.
Par ailleurs, selon l'agence Reuters citant l'agence iranienne Irna, la France a accepté de fournir une caution pour la remise en liberté de Clotilde Reiss. "L'ambassade de France à Téhéran a transmis une lettre officielle au ministère des affaires étrangères iranien acceptant de fournir une caution et des garanties écrites pour la libération de Clotide Reiss", a dit à Irna un responsable gouvernemental dont l'identité n'est pas précisée.
Point de vue
Birmanie : un verdict inadmissible
LE MONDE | 12.08.09 | 15h24 • Mis à jour le 12.08.09 | 15h24
par Gordon Brown, premier ministre britannique, extrait
L'issue épouvantable mais inévitable du simulacre de procès d'Aung San Suu Kyi est l'ultime preuve que le régime militaire de Birmanie persiste à défier le reste du monde. L'annonce décourageante de sa condamnation à dix-huit mois de résidence surveillée est tragique, pour elle et sa famille, mais également pour le peuple birman, qui souffre au quotidien sous le joug de la tyrannie.
Les généraux auraient pu saisir cette chance de répondre aux revendications croissantes de changement, et choisir la voie de la réforme comme le demande la communauté internationale. Ils l'ont purement et simplement esquivée. Les chefs d'accusation sont sans fondement, le verdict scandaleux.
Nice/enfants noyés : la mère avoue
Nice/enfants noyés: la mère avoue
AFP, 12/08/2009 | Mise à jour : 11:47
La mère des deux enfants, âgés de trois ans et demi et deux ans, retrouvés morts hier dans la baignoire de leur domicile niçois, a reconnu les avoir tués par noyade, a indiqué ce matin Olivier Caracotch, vice-procureur de la République de Nice. La mère de famille, âgée de 39 ans, a déclaré aux policiers "avoir agi pour les protéger des menaces de la mafia", a ajouté le procureur, précisant qu'un examen psychiatrique est prévu dans l'après-midi.
Mulhouse : une femme agresse une juge en pleine audience
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NDLR : Je peux passer pour débile avec un poulet et un ours dans mon sac. Qu'est-ce qu'une « arme projetant du gaz », un simple déo ? Cette femme semble maintenant mûre pour de longs « soins ».
Ce genre d'agressions seraient courantes dans ces prétoires, c'est ce qui s'est dit lorsque le juge Noris a été poignardé par une mère. Peu de temps après cela, toute une famille se ruait sur un juge pour enfant, il vennait de proroger un placement. Ces gens font un métier très dur... Bientôt, pour pas qu'on bouge, on va nous crucifier sur les portiques, à proximité des prétoires. Puis on sera jugé là.
Mulhouse : une femme agresse une juge en pleine audience
L'Alsace, le 10/08/2009 à 17h38
Une magistrate a été agressée ce lundi à Mulhouse par une femme qui l'a bousculée et griffée en pleine audience avant d'être rapidement maîtrisée, a-t-on appris auprès du parquet. La juge des affaires familiales qui a porté plainte pour «violences sur magistrat dans un local judiciaire» a subi les foudres de la justiciable lorsqu'elle lui a indiqué, lors d'une audience de référé, le renvoi de l'examen de son affaire en raison du désistement de son avocate. La femme, âgée de 40 ans, a alors jeté à terre la magistrate et l'a griffée en lui arrachant violemment son pendentif. Cette femme en instance de divorce doit comparaître en septembre pour non représentation d'enfant. La juge qui souffre d'une plaie à une jambe et d'une douleur au dos a été brièvement hospitalisée mais elle a pu rejoindre dans l'après-midi le tribunal de grande instance. La femme qui l'a agressée a été placée en garde à vue au commissariat et le procureur de la République Jean-Pierre Alacchi a demandé a ce qu'elle soit examinée par un médecin.
MULHOUSE, 11 août 2009 (AFP) - 17h40
Agression d'une juge au tribunal de Mulhouse: procès reporté au 14 septembre
Le tribunal de Mulhouse a renvoyé au 14 septembre le procès d'une femme qui avait agressé une juge aux affaires familiales en pleine audience, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire. Cette femme poursuivie pour "violences volontaires sur un magistrat dans l'exercice de ses fonctions", a comparu mardi devant le tribunal pour être jugée en comparution immédiate, mais elle a obtenu un délai pour préparer sa défense, a indiqué à l'AFP le procureur de la République Jean-Pierre Alacchi. En attendant son procès, elle a été maintenue en détention provisoire et devra aussi subir une nouvelle expertise psychiatrique au cours des prochaines semaines, selon la même source. Lors d'une audience en référé lundi, cette femme âgée de 42 ans en instance de divorce était entrée en fureur en apprenant le renvoi de l'examen de son affaire en raison du désistement de son avocate. Elle avait bousculé la magistrate, l'avait jetée à terre et l'avait griffée en lui arrachant violemment son pendentif, avant de pouvoir être maîtrisée. La juge aux affaires familiales, qui souffrait d'une plaie à une jambe et d'une douleur au dos, a été brièvement hospitalisée mais elle a pu rejoindre dans l'après-midi le tribunal de grande instance. Elle a porté plainte pour "violences sur magistrat dans un local judiciaire". Son agresseur doit aussi comparaître en septembre pour non représentation d'enfant.
Miss Money (à droite) et Ach Goood à Versailles
L'agresseur de la juge avait une arme dans son sac à main
Par cockpit, le 12/08/2009 à 07:20, sur Le Post
Tags Mulhouse, juge, magistrat, tribunal, violence, arme
La femme qui avait agressé une juge aux affaires familiales en pleine audience du tribunal de Mulhouse a été présentée hier en comparution immédiate. Son procès est reporté au 14 septembre car la prévenue a demandé un délai pour assurer sa défense. Déjà condamnée pour des violences sur son mari, le tribunal a souligné qu'au moment des faits, elle avait dans son sac à main une bombe projetant un gaz, arme de 6ème catégorie. Le lecteur peut imaginer que cette arme n'a pas été détectée par les portiques de contrôle à l'entrée du tribunal, compte tenu de sa nature non métallique. Mais alors, faut-il durcir ces contrôles et rajouter une fouille physique ? Et dans les aéroports, les portiques sont-ils plus performants ? Ou peut-on également prendre un avion avec ce type d'arme ?
L'Alsace, le 12/08/2009 à 09h59, extrait
Justice Détention pour la femme qui a agressé la juge à Mulhouse
Rappelons que la magistrate venait de lui annoncer qu’elle devait renvoyer son affaire de divorce, notamment parce que son avocat ne voulait plus la défendre. La justiciable s’était alors précipitée sur la juge Litzler, la jetant à terre tout en tentant de l’étrangler, lui arrachant un pendentif et la griffant. La juge a été blessée au genou gauche, dans le dos et au cou, ce qui l’oblige à porter une minerve. Elle a une incapacité totale de travail de trois jours.
Comme c’est son droit, la prévenue, ingénieur de profession et âgée de 42 ans, a demandé un délai pour préparer sa défense. Son avocat, Me Jean – Christophe Loew, a plaidé que cela lui permettra d’étudier le dossier. Il a demandé qu’en attendant, sa cliente soit placée sous contrôle judiciaire.
Pour le parquet, Laetitia Manouvrier a requis le placement en détention provisoire, à cause de la gravité des faits, du grave trouble à l’ordre public et du risque de réitération. La magistrate a souligné que cette femme a été condamnée le 21 juillet dernier pour ses violences sur son mari, et que lundi elle portait aussi « une arme projetant du gaz ».
Expertise psychiatrique
Le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique confiée au Dr Bernadette Ruimy et a renvoyé l’affaire au 14 septembre.
D’ici là, la prévenue a été placée sous mandat de dépôt. « L’idéal serait que vous fassiez profil bas. Ne venez pas raconter des fantasmagories sur les sectes et autres courants d’air », lui a conseillé Fernand Kato, le président du tribunal.
Les « orphelins » de Marie-Laure Picat seront « comme à la maison »
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Les orphelins de Marie-Laure Picat seront "comme à la maison"
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 10/08/2009 14:00 - mis à jour le 10/08/2009 14:06
La jeune femme s'est éteinte dimanche à son domicile. Atteinte d'un cancer incurable, elle avait choisi elle-même une famille d'accueil pour ses enfants.
La jeune femme de 36 ans, atteinte d'un cancer généralisé, avait trouvé une famille d'accueil pour ses quatre enfants, âgés entre 2 et 11 ans. Elle est décédée dimanche à son domicile.
En novembre 2008, Marie-Laure Picat, qui se savait condamnée, avait organisé l'avenir de ses enfants en choisissant une famille d'accueil à Puiseaux. "Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", avait-elle expliqué.
La jeune maman souhaitait que ses quatre enfants puissent vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines", plutôt que de risquer d'être séparés.
Mère au foyer, elle avait décidé en juin 2008 de quitter son mari, chauffeur-livreur, pour se "soigner tranquillement". Il n'est pas "déchu de son droit parental" mais "quatre enfants, c'est trop", s'était-elle justifiée à l'époque.
En 2008, elle décidait d'écrire un livre pour raconter son histoire. Paru aux éditions Oh! Editions, l'ouvrage est coécrit avec la journaliste Anne Berthod et dirigé par Philippe Robinet.
La grand-mère de Dylan mise en examen
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Faits divers
Maltraitance
La grand-mère de Dylan mise en examen
Le Parisien | 09.08.2009, 07h00
Cinq mois après la découverte du calvaire de Dylan, un enfant de 7 ans maltraité par ses parents à Millau (Aveyron), la grand-mère du petit garçon vient d’être mise en examen pour non-assistance à personne en danger sans contrôle judiciaire. Victime de violences de la part de son père, un maçon de 42 ans, le garçonnet a vécu un martyre des années durant, enfermé la nuit dans une pièce sordide, sans lumière, aux volets constamment fermés, ressemblant à une « cellule de prison », avec pour tout mobilier un sommier et un matelas imbibé d’urine. Décrit par ses parents comme un enfant « agité », Dylan n’avait par ailleurs jamais été scolarisé.
Elle accable sa fille
Placés en détention provisoire depuis la révélation de ce drame, début mars, les parents ont vu leur demande de libération refusée début juillet. Le père a été mis en examen pour violences habituelles et la mère, âgée de 35 ans, pour non-empêchement d’un délit. Tous deux sont également poursuivis pour privation de soins par ascendant et non-respect de l’obligation scolaire.
Début mai, un voisin avait été mis en examen pour non-assistance à personne en danger dans le cadre des investigations lancées pour déterminer qui, dans l’entourage de cette famille, connaissait la situation de Dylan et qui ne l’avait pas signalée. Jeudi dernier, c’était au tour de Marie-Françoise, la grand-mère maternelle de Dylan, qui vit dans la Nièvre, d’être entendue par le juge d’instruction.
« De toute évidence, cette personne avait connaissance des conditions de vie difficiles de l’enfant, elle avait accès à l’appartement, et elle n’a pas fait ce qu’une grand-mère aurait dû faire », a indiqué hier Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau. Sitôt l’affaire révélée au grand jour, cette septuagénaire s’était déclarée « outrée » et affirmait qu’elle « ne comprenait pas ». Dans le même temps, elle accablait son gendre « coléreux et violent » et reprochait à sa fille de ne pas s’occuper de ses enfants. « Je veux qu’elle aille en prison, pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle a fait », lançait-elle. « Elle a été très accusatrice vis-à-vis de sa fille et de son gendre en oubliant sa propre responsabilité », lui reproche le procureur. Devant les enquêteurs, Marie-Françoise s’est défendue d’être restée passive : « Je pensais qu’en ne l’aidant plus, ma fille s’améliorerait. Je ne pouvais pas faire plus. »
Dylan et son frère, Matthias, aujourd’hui âgé de 2 ans, ont été placés dans des familles d’accueil. D’après les expertises psychiatriques, Dylan pourrait garder des séquelles. Cette affaire avait déclenché une polémique sur le rôle des services sociaux. La non-scolarisation de Dylan avait fait l’objet d’un signalement au tribunal de Rodez en 2008. Mais les parents n’ayant pas répondu aux convocations, ce n’est que six mois plus tard que l’intervention de la protection judiciaire de la jeunesse avait permis de mettre fin au calvaire de l’enfant.
Un prêtre attaqué pour ses travaux sur la Shoah
Cécilia Gabizon
Le Figaro, 07/08/2009 | Mise à jour : 07:54, extrait
En 2007, cet homme d'église fait connaître au grand public ce qu'il appelle «la Shoah par balles» dans un livre traduit dans plusieurs pays. Salué de toute part, fait chevalier de la Légion d'honneur en 2008, le voilà maintenant dans la tourmente.
«Je suis sidéré de rencontrer autant de haine en France, quand soixante ans après la Shoah, on déterre des morts juifs», se lamente le prêtre, qui refuse de pointer un doigt vers de possibles auteurs de ce document truffé de références religieuses catholiques. «C'est un symbole que l'on vise », insiste son avocat Me Patrick Klugman. Alertée, la Conférence des évêques a publié sur son site un communiqué de soutien au religieux. Tandis qu'au secrétariat de l'enseignement catholique, on se demande «qui en veut au père Desbois» ?
Israël rejette les critiques de l'ONU
Israël rejette les critiques de l'ONU
AFP, 09/08/2009 | Mise à jour : 16:26
Le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Dany Ayalon, a opposé une fin de non recevoir à une démarche de l'ONU contre l'expulsion de deux familles palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem-est. Dany Ayalon a fait valoir que "Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible d'Israël et que comme telle la loi israélienne s'y appliquait", a indiqué son porte parole.
Une entrevue entre Dany Ayalon et l'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, Robert Serry, qui s'est élevé contre cette expulsion, a tout de même été organisée aujourd'hui. Le vice-ministre des Affaires étrangères a rappelé lors de la rencontre que cette expulsion avait été faite en application d'une décision d'un tribunal israélien.
"GI Joe" en tête du box office nord américain
AFP 09.08.09 | 19h43, extrait
Le film d'action "GI Joe, le réveil du Cobra" a raflé la mise en première semaine en prenant la première place du box-office nord-américain, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.
Ce film de science fiction, où les agents d'une équipe d'élite dotée des toutes dernières technologies militaires mènent une lutte acharnée contre une organisation terroriste, a généré des recettes de 56 millions de dollars pour le premier week-end après sa sortie.
Au deuxième rang, "Julie and Julia", avec Meryl Streep dans le rôle de la grande vulgarisatrice de la cuisine française aux Etats-Unis Julia Child, engrange 20 millions de dollars.
Les cochons d'Inde génétiquement modifiés de Walt Disney dans "Mission G", totalisent 86 millions de dollars en troisième semaine.
A la 4e place, "Harry Potter et le Prince de sang-mêlé", sixième volet de la saga, fait un total de 273 millions de dollars de recettes en quatre semaines sur les écrans, après avoir encore engrangé près de 9 millions de dollars ce week-end.
Iran : Google, Facebook et Twitter accusés
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International | Moyen-Orient | 09/08/2009 - 12:38 - Le JDD
Iran: Google, Facebook et Twitter accusés
Dans le procès qui a donné lieu aux aveux controversés de la française emprisonnée en Iran Clotilde Reiss samedi, l'acte d'accusation a mis en cause, aux côtés d'une liste d'agences de renseignement occidentales, Facebook, Twitter et le nouveau logiciel de traduction du persan de Google, rapporte samedi Time.com. Facebook et surtout Twitter ont été les principaux vecteurs d'information sur la crise qui a fait suite à l'élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, alors que les journalistes étrangers n'avaient pas le droit de se rendre aux manifestations.
Monde
Procès de Téhéran. Le temps des «aveux»
9 août 2009 - Le Télégramme, extraits
Clotilde Reiss, jugée devant un tribunal de Téhéran avec des participants aux manifestations post-électorales, aurait reconnu, hier, avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant de l'ambassade de France.
Lectrice à l'université d'Ispahan, Clotilde Reiss, 24 ans, a créé la surprise en apparaissant, hier, sur le banc des accusés au cours d'une audience fermée à la presse étrangère. Tous sont poursuivis devant le Tribunal révolutionnaire pour leur participation aux manifestations qui avaient suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin dernier. «J'ai écrit un rapport d'une page et l'ai remis au patron de l'Institut français de recherche en Iran, qui dépend du service culturel de l'ambassade de France», a notamment déclaré, selon l'agence officielle Irna, Clothilde Reiss, répondant au juge qui lui demandait si elle avait écrit un rapport sur les manifestations à l'université et au bazar d'Ispahan (centre). «Je demande pardon (...) et j'espère que je serai graciée», a-t-elle ajouté. Le procureur du tribunal a affirmé que les accusés avaient «élaboré un plan, pour le compte de l'opposition et de pays étrangers, pour renverser le régime». Une employée du service culturel de l'ambassade de France, Nazak Afshar, arrêtée jeudi selon Irna, a affirmé pendant l'audience que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire. A Paris, son fils, Arash Naimian, a dénoncé des «aveux» forcés, dans une déclaration à l'AFP.
Accusations contre Londres et Washington...
L'Union européenne fait bloc ...
Monde, 08/08/2009 à 18h54, Libé, extrait
L'Europe considère le procès de Téhéran comme une «provocation»
Le ministre britannique des affaires étrangères, en concertation avec le Français Bernard Kouchner, tout comme la présidence suédoise de l'Union, ont dénoncé le procès en Iran.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a qualifié samedi de "provocation" le déroulement en Iran du procès de personnes ayant pris part aux manifestations post-électorales, après s'être entretenu avec son homologue français Bernard Kouchner.
M. Miliband a indiqué avoir évoqué avec M. Kouchner et le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, dont le pays préside l'Union européenne, la situation de la Française Clotilde Reiss et d'un employé local de l'ambassade britannique à Téhéran, Hossein Rassam, jugés samedi avec d'autres manifestants en Iran.
Monde 08/08/2009 à 06h51, Libé, extrait
Pipolitiques: des congés à fond la com
Les vacances, c'est la continuation de la politique par d'autres moyens. Analyse avec le style affiché par Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
De plus en plus, dans ce monde de symboles, les vacances sont la continuation de la politique par d’autres moyens. Ainsi les congés des grands leaders, qu’il s’agisse du lieu choisi ou des activités pratiquées, tiennent moins à leurs goûts personnels qu’à leur situation politique. Dis-moi où tu vas en août, je te dirai où en sont tes sondages…
Les journaux du monde entier ont diffusé les photos du Premier ministre russe, Vladimir Poutine, adepte patenté des vacances viriles. L’ex-maître du Kremlin, qui a cédé - peut-être provisoirement - les clés de la présidence au pâle Dmitri Medvedev, annonce la couleur : il incarne l’homme fort dont la Russie a besoin. Muscles apparents, donc, et grands espaces sauvages.
En ces temps de crise, finies les vacances bling-bling ! Cet été, pas de virée sur un yacht au large de Malte ou de jet-ski sur un lac dans l’est des Etats-Unis, comme en 2007 : Nicolas Sarkozy passe trois semaines au cap Nègre, dans le Var, dans la demeure familiale des Bruni-Tedeschi.
Pénitence. Attaqué sur sa vie privée tumultueuse, Silvio Berlusconi est en pénitence. Il passera de sages vacances en famille, et surtout il se rendra à L’Aquila, ravagée par un séisme en avril. Après le tremblement de terre, il avait eu ces mots aimables à propos des sinistrés : «Il ne leur manque rien, ils ont des soins médicaux, de la nourriture chaude… Bien sûr, leur abri actuel est tout à fait provisoire mais justement, il faut prendre ça comme un week-end en camping.»
Corse : TF1 et France 2 devront s’expliquer devant le CSA
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07/08/2009 14:19, La Croix, extrait
Certains magistrats s’inquiètent d’une dérive « victimaire »
Il n’est plus rare que les parties civiles tentent de faire pression sur la justice pour mieux faire entendre leur voix. Il leur arrive même d’exiger, à la suite d’un drame personnel, l’adoption de nouvelles lois
Synonyme de sanction, le procès constitue aussi, pour les victimes, un nouveau départ. Ou du moins l’amorce d’une reconstruction. Voilà qui explique peut-être les pressions multiples qu’exercent désormais les parties civiles sur les magistrats afin d’obtenir un procès conforme à leurs desiderata.
C’est par exemple le cas, ces dernières années, des familles endeuillées par l’amiante. Indemnisées au plan civil, les « veuves de l’amiante » continuent de manifester afin d’obtenir un procès pénal. Et ce, malgré un premier non-lieu. « Les dommages et intérêts qui nous ont été versés ne nous suffisent pas. Il y a eu, selon nous, blessure et homicide involontaires. Les responsables doivent être condamnés, estime François Desriaux, président de l’Association nationale des victimes de l’amiante (Andeva). Nous avons besoin d’un procès pour comprendre l’enchaînement des responsabilités. »
Corse : TF1 et France 2 devront s’expliquer devant le CSA
Créé le 07/08/09 - Dernière mise à jour à 18h52 - Europe 1, extrait
"Nous allons écrire à TF1 et France 2 pour demander des explications sur la réalisation des reportages et sur le fait qu'il n'y ait pas été mentionné "reconstitution". Le Conseil décidera s'il y a nécessité d'instruire un dossier à la rentrée", a indiqué vendredi à le CSA.
Le 27 juillet, dans leurs journaux de 20h, TF1 et France 2 ont diffusé des reportages montrant la manière dont les gendarmes enquêtaient après des incendies à Peri, en Corse. Une séquence montrait les enquêteurs en pleine action sur les lieux de l'incendie, en train de collecter des échantillons de terre calcinée, de prendre des photos, ou de disposer, sur le sol, des flèches signalant la direction du vent. Aucune des deux chaînes ne précisaient qu'ils refaisaient leurs gestes à la demande des journalistes, comme l’a révélé Le Canard enchaîné mercredi.
Voici des extraits des deux reportages, mis bout à bout par Le Post :
Le papa malheureux se rebelle : 3 mois de prison
NDLR : « Mais vous pourrez voir votre fille », précise une juge assesseur...
Publié le 07/08/2009 07:59 - Modifié le 07/08/2009 à 09:23 | D. S., La Dépêche
Rodez. Le papa malheureux se rebelle : 3 mois de prison
Justice. Un climat familial délétère à l'origine des violences.
Ce sont deux affaires distinctes juridiquement mais pourtant étroitement liées qui, ce jeudi après-midi, ont fait l'objet d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rodez. Le lien, c'est un climat familial délétère entre Giovanni et son ex-compagne, Sonia. Au centre du conflit, une petite fille de 2 ans que ce papa de 24 ans ne peut voir en raison du refus catégorique, et inexpliqué selon lui, de la maman. Laquelle a renoué avec son ex-mari…
La séparation du couple au bout de quatre ans s'explique aisément : Giovanni est violent. Il le reconnaît volontiers : « J'ai pas eu une enfance facile », annonce ce marginal - il vit « de rien » et n'a pas de domicile connu - en évoquant son placement en familles d'accueil et dans des foyers de l'aide sociale à l'enfance (ASE), « et les coups ». « Je sais bien que la violence n'est pas une solution. Mais chaque fois que j'ai été correct, je me suis fait "enfler", alors… J'ai quand même pris rendez-vous avec un psy », assure-t-il. Mais il n'y est pas allé.
La juge d’instruction Catherine Giudicelli tuée par un camion
La juge d’instruction Catherine Giudicelli tuée par un camion
France Info - 16:59, extrait
C’est le septième accident impliquant un Vélib depuis son lancement à Paris il y a deux ans (le premier en banlieue). Il a eu lieu ce matin à Montrouge, et la victime est une juge d’instruction, Catherine Giudicelli. Elle a été renversée par un camion. Catherine Giudicelli a été renversée à quelques centaines de mètres de chez elle, au pied de la mairie de Montrouge, à 8 heures ce matin. Un camion de 19 tonnes tourne à droite sur l’une des artères principales de la ville et coupe la route au vélo. La juge est tuée sur le coup. Le chauffeur du poids-lourd a été placé en garde-à-vue.
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Paris (75)
La juge d'instruction Catherine Giudicelli tuée dans un accident de Vélib'
Le Parisien | 07.08.2009, 13h31 | Mise à jour : 19h27
La présidente de l'association française des magistrats instructeurs (AFMI), Catherine Giudicelli, a été renversée par un camion alors qu'elle circulait à Vélib entre Montrouge (92) et Paris. Elle est décédée des suites de ses blessures. Juge d'instruction à Paris depuis juillet 2008, Catherine Guidicelli, avait 43 ans et a travaillé pendant 7 ans comme juge d'instruction à Créteil. Elle y a notamment instruit l'affaire du meurtre de Sohane, une jeune fille de Vitry-sur-Seine qui a été brûlée vive le 4 octobre 2002 .
Il s'agit du premier accident mortel impliquant un Vélib' en banlieue depuis l'extension du système de vélo en libre service à la petite couronne parisienne fin mars et du septième décès depuis son lancement à Paris en juillet 2007. L'accident s'est produit aux alentours de 8 heures, lorsque la victime a percuté un camion de 19 tonnes qui tournait à droite.
Au titre de présidente de l'AFMI, elle était en pointe pour s'opposer à la suppression de la fonction de juge d'instruction annoncée par le président Nicolas Sarkozy début 2009.
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