Mot(s) clef: famille
Garde d'enfants : « nous devons créer de 200.000 à 400.000 places »
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NADINE MORANO - SECRÉTAIRE D'ÉTAT À LA FAMILLE
« Nous devons créer de 200.000 à 400.000 places pour la garde d'enfant »
Info & Secteurs | France | Actualité | Les Echos, 13/01/09, extrait
Nicolas Sarkozy a promis la mise en oeuvre d'un droit opposable à la garde d'enfant en 2012. Comment tenir cet objectif ?
Nous devons créer entre 200.000 et 400.000 offres de garde supplémentaires d'ici à la fin du quinquennat. Mais il ne s'agit pas seulement de places de crèches : nous voulons diversifier les modes de garde et répondre aux problématiques de l'ensemble des territoires. J'ai décidé par ailleurs d'optimiser les équipements existants. Exemple : les crèches hospitalières dont le taux d'occupation moyen est de 70 %. J'ai signé un accord national avec la Fédération hospitalière de France pour les ouvrir aux familles qui habitent à proximité des hôpitaux. Rien qu'à Paris, l'accord signé permettra de créer 1.000 places.
Le rapport 2008 de l'Oned
Le rapport 2008 de l’Oned a été remis le 10 février à la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, madame Nadine Morano. Il présente deux chapitres, le premier présentant un état des lieux de la mise en place des cellules de recueil, de traitement et d’évaluation des informations, le second étant consacré à la mesure et à la croissance nationale du taux de prise en charge en protection de l’enfance.
Augmentation du nombre de mineurs en danger pris en charge en 2006 (Oned)
10/02/2009-[10:08] - AFP
PARIS, 10 fév 2009 (AFP) - Près de 2% des jeunes de moins de 18 ans, considérés en danger, étaient pris en charge par la protection de l’enfance fin 2006, un pourcentage en augmentation de 4% sur un an, selon le rapport de l’Observatoire national de l’enfance en danger (Oned) rendu public mardi.
Quelque 266.000 mineurs, soit près de 1,9% des moins de 18 ans, bénéficiaient, en France métropolitaine, d’au moins une mesure de prise en charge par les services de protection de l’enfance fin 2006, parce qu’ils sont considérés en danger. La définition de l’enfant en danger est assez large, englobant l’enfant maltraité, victime de violences physiques, sexuelles, mentales, négligences lourdes, et l’enfant en situation de "risque" pour sa santé, sa sécurité, sa moralité, mais qui n’est pas pour autant maltraité. Ils étaient 4% de plus qu’en 2005, une augmentation quasi-identique qu’entre 2003 et 2004, 2005 ayant connu une plus faible progression (+1%). Le nombre de jeunes majeurs pris en charge fin 2006 était de 21.387 (0,87% des 18-21 ans), une proportion stable. "La fragilité des chiffres, issus de différentes sources, ne nous permet pas de conclure à une tendance pluriannuelle de l’augmentation", souligne cependant l’Oned, "celle-ci ne pourra être confirmée que si elle perdure dans les années à venir". L’augmentation du nombre d’enfants bénéficiant d’une mesure en "milieu ouvert" (+ 2,1%) est plus importante que celle des enfants placés (+0,6%). Les contrastes entre les départements sont importants. Le taux de prise en charge des enfants peut varier de 0,8% à 3,4%, et parmi les jeunes majeurs de 0,4% à 2,2%. L’Oned, créé en 2004, devrait améliorer la fiabilité de ses données grâce au système de transmission de données individuelles et anonymes, mis en place par la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance, dont le décret est paru fin décembre.
Aline Lelièvre, jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Voir aussi Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Le Planning familial reste sceptique après les annonces de Hortefeux
LEMONDE.FR | 09.02.09 | 18h41 • Mis à jour le 09.02.09 | 18h45, extrait
La direction du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) n'est pas convaincue par les déclarations de Brice Hortefeux. Le ministre du travail et de la famille s'est engagé, mercredi 4 février, à "maintenir l'effort budgétaire" dédié au Planning familial. Depuis plusieurs semaines, le mouvement dénonce la diminution des aides de l'Etat, prévues dans le budget 2009. "Un tiers de nos 70 associations départementales risquent de disparaître", estimait Claire Ricciardi, présidente du Planning marseillais, lors d'une manifestation nationale le 27 janvier.
Faits divers
Jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Le Parisien | 10.02.2009, 07h00, extraits
Aline Lelièvre comparaît à partir de ce matin aux assises pour avoir tué son bébé. Elle avait fait croire à un enlèvement avant d’avouer.
[...] Le 31 octobre 2006, Aline Lelièvre signale à sa mère la disparition de son fils. Selon sa version, elle s’est absentée, la veille au soir, de l’appartement une dizaine de minutes pour descendre la poubelle et fumer. Son bébé dormait alors dans son lit. Le lendemain matin, il n’y était plus. La mère pense à un kidnapping. La gendarmerie lance d’importantes recherches. Mais la thèse de l’enlèvement ne tient pas. Le 2 novembre, le corps de l’enfant est repêché dans un lac de Redon, enveloppé dans un drap-housse lesté de bouteilles. Détail étrange : la victime ne porte pas de pyjama. Le comportement de la mère la nuit de la disparition présumée intrigue les enquêteurs.
Réentendue, Aline Lelièvre déclare qu’elle a en fait retrouvé son fils inerte dans la salle de bains. Puis, en garde à vue, la mère admet avoir étranglé et pendu son enfant dont elle ne supportait plus la charge. De tels aveux plongent tous les proches d’Aline Lelièvre dans la stupeur. La « mère aimante » était, semble-t-il, une jeune femme secrète qui aurait caché des aspects de sa vie à son entourage. Selon l’instruction, l’accusée s’est montrée au fil de l’enquête « très fuyante » pour admettre qu’en réalité elle délaissait son enfant depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Elle aurait laissé à plusieurs reprises son bébé seul pour se rendre à son travail ou pour aller s’amuser avec des amis. Mais les raisons de son geste restent floues. L’avocate, comme la mère de l’accusée, n’a pas souhaité s’exprimer avant ce procès qui s’achèvera jeudi.
Brûlée vive, Chahrazad retrouve son agresseur aux assises
Bastien Hugues (lefigaro.fr), 10/02/2009 | Mise à jour : 09:05, extrait
En 2005, la jeune femme avait été aspergée d'essence par l'homme qu'elle refusait d'épouser. Le procès d'Amer Mushtaq Butt, son agresseur, s'ouvre aujourd'hui aux assises de Seine-Saint-Denis.
Leur première rencontre remonte au printemps 2004 dans une boutique de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Etudiante en BTS comptabilité, Chahrazad, encore mineure à l'époque, y travaille comme stagiaire. Celui qui supervise son travail, Amer Mushtaq Butt, est âgé de 23 ans. Une relation amoureuse se noue quelques mois plus tard.
Obama : «la fête est finie»
Le Figaro, 10/02/2009 | Mise à jour : 07:31, extrait
Défense appuyée de son plan de relance et ouverture vers l'Iran ont été les grands thèmes de la première conférence de presse présidentielle de l'ère Obama.
«Si nous n'agissons pas, la crise pourrait tourner à la catastrophe». Ce n'était pas la première fois que Barack Obama prononçait ces paroles alarmistes au cours des derniers jours. Mais en les répétant lundi soir lors de sa première conférence de presse présidentielle, devant un «parterre de plus de 150 journalistes américains et étrangers réunis sous les lustres de cristal de la salle Est, à la Maison Blanche, le président a voulu rappeler en toute solennité la gravité de la situation à laquelle son plan de relance entend répondre.
En France, l’enfance n’est pas suffisamment protégée
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Interrogé, le secrétariat d’État à la famille montre un certain embarras, sans pouvoir donner de perspective concrète. Nadine Morano devrait toutefois s’exprimer demain sur le sujet, en recevant le rapport de l’Observatoire national de l’enfance en danger.
08/02/2009 19:47, La Croix
En France, l’enfance n’est pas suffisamment protégée
L’Observatoire national de l’enfance en danger (Oned) publie mardi 10 février son rapport annuel. Deux ans après le vote de la loi de protection de l’enfance, la plupart des décrets sont restés dans les tiroirs. Et les crédits manquent.
« On se moque des enfants. » Le commentaire, acerbe, est de Claude Roméo qui a passé vingt ans à la tête de la direction de l’enfance et de la famille de Seine-Saint-Denis. Deux ans après le vote par le Parlement d’une réforme ambitieuse, ce spécialiste (1) a le sentiment d’un véritable gâchis. Et il n’est pas le seul : responsables associatifs, travailleurs sociaux, chercheurs, parlementaires, ils sont nombreux à dénoncer l’inefficacité du gouvernement sur un sujet majeur, qui concerne plus de 250 000 mineurs chaque année.
Les syndicats préparent un second « 29 janvier »
Kerviel se battra "jusqu'au bout"
AFP 08/02/2009 | Mise à jour : 20:42, extrait
Le trader Jérôme Kerviel, mis en examen pour des falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, a expliqué ce soir sur TF1, lors de son premier entretien télévisé, qu'il se battrait "jusqu'au bout pour que la vérité soit faite" sur cette affaire.
"Mon père m'a transmis quelque chose qui est son nom de famille. Il a été sali pendant un an et je me battrai jusqu'au bout pour que la vérité soit faite", a expliqué le trader qui a réaffirmé que la Société générale était au courant de ses énormes prises de position sur les marchés. "Ma vérité c'est : j'ai fait cela, mais si j'ai pu le faire, c'est qu'on m'a laissé faire", a résumé le trader.
Les syndicats préparent un second «29 janvier»
B.H. (lefigaro.fr) avec AFP, 08/02/2009 | Mise à jour : 18:36, extrait
Les organisations syndicales, déçues par les annonces du chef de l'Etat, envisagent une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la politique du gouvernement face à la crise.
Le 29 janvier n'a pas suffi : faisons-en un second. C'est en tout cas ce que pensent les syndicats, qui se retrouvent lundi pour préparer leur rencontre avec le président Nicolas Sarkozy le 18 février. Selon le numéro un de la CGT Bernard Thibault, les différentes organisations envisagent une nouvelle journée nationale de protestation contre la politique du gouvernement face à la crise.
Interrogé sur le sujet dimanche soir au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le leader du Novueau parti anticipaliste (NPA) Olivier Besancenot a affirmé qu'il «fallait une suite» à la mobilisation du 29 janvier, pour installer «un rapport de force». «Je n'envisage même pas qu'il n'y ait pas une suite», a-t-il répété.
Les propos d'un haut magistrat scandalisent le Nord
Faits divers
Les propos d'un haut magistrat scandalisent le Nord
Le Parisien avec AFP | 08.02.2009, 19h00 | Mise à jour : 19h07, extrait
La polémique ne cesse d'enfler après les propos d'un haut magistrat à l'égard des habitants du Nord. Deux députés du Nord ont annoncé ce week-end avoir écrit au président de la République pour demander «réparation» de propos prêtés à Didier Beauvais, à l'occasion de l'audience disciplinaire du juge Burgaud, les jugeant «inacceptables» à l'égard des nordistes.
Dépêches - France
Manifestation de solidarité aux familles du campement de la rue de la Banque
Le Parisien | 08.02.2009, 18h47, extrait
Plusieurs personnalités sont venues apporter dimanche leur soutien aux familles mal-logées qui campent rue de la Banque depuis le 14 décembre pour exiger que "les promesses de relogement du gouvernement soient tenues".
Josiane Balasko, Bénabar, Mgr Jacques Gaillot, Dan Franck et Guy Bedos ont tour à tour pris la parole rue de la Banque (IIème) pour dénoncer l'indignité de voir ainsi des familles à la rue.
Quelque 300 personnes campent depuis le 14 décembre pour exiger de "vrais" logements, la plupart des familles étant hébergées dans des hôtels ou des foyers.
"Les 300 personnes qui sont là ne sont que la partie émergée de l'iceberg", a dit l'actrice Josiane Balasko qui a interpellé une nouvelle fois la gauche. "Ce n'est pas nous qui pouvons arranger les problèmes du logement. Nous, nous ne passons que des messages, c'est à l'opposition de faire son boulot!", a-t-elle lancé.
Mobilité : le club des limogés de M. Sarkozy, par Arnaud Leparmentier et Isabelle Mandraud
LE MONDE | 07.02.09 | 14h25 • Mis à jour le 07.02.09 | 14h25, extrait
L'un monte son entreprise, le second devrait devenir gouverneur des Invalides, un troisième digère encore sa mésaventure, tandis que les autres sont occupés à déménager. Tous hauts fonctionnaires, ils forment un nouveau club appelé à s'élargir : les limogés de Nicolas Sarkozy.
Le scénario est toujours le même : un incident, une polémique médiatique, une tête qui roule. Parce qu'il faut en livrer aux Français, montrer que le président agit et que la haute fonction publique n'échappe pas au principe de responsabilité.
"L'histoire "responsable mais pas coupable", ce n'est pas mon genre", a expliqué le chef de l'Etat après le limogeage du préfet de la Manche et du patron départemental de la police, accusés d'avoir mal géré le déplacement présidentiel du 12 janvier à Saint-Lô. Comment vit-on après la disgrâce présidentielle ?
Altermondialiste, Dieudonné ?
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Monde 16 janv. 16h22, Libé, extrait
Enrico Macias défile pour Israël, l'Ile Maurice le boycotte
Enrico Macias ne chantera pas à Maurice. Les organisateurs d’un concert prévu dans une semaine du chanteur français ont annoncé avoir annulé l’événement. Raison : la polémique provoquée dans l’île par la participation de l’artiste à un rassemblement de soutien à Israël.
Spectacle, Le Temps, samedi 7 février 2009, extraits
Altermondialiste, Dieudonné?
L’humoriste controversé «fait l’con» à Genève. Il s’en prend à la déforestation, au pillage de l’Afrique et à la politique américaine. Une soirée sans heurt ni contestation.
Aucune banderolle. Aucun tract distribué à l’entrée de la Salle centrale à Genève. Vendredi soir, le spectacle de Dieudonné va commencer dans une demi heure et une foule jeune, en grande majorité,se presse devant les portes. L’ambiance est détendue, joyeuse, tranquille. Au vu du succès des réservations, deux représentations supplémentaires ont été prévues à Genève. Malgré ou grâce au parfum de scandale qui entoure l’humoriste. «J’ai fait l’con», titre de son spectacle, avait fait l’objet en janvier d’une demande d’annulation de la part de la Cicad, une association de lutte contre l’antisémitisme en Suisse romande. Cette demande, rejetée par le Conseil d’Etat genevois au nom de la liberté d’expression, était motivée par l’apparition sur scène du révisionniste Faurisson lors des précédentes représentations parisiennes. Faurisson convoqué par Dieudonné pour des mains du comique un «prix de l’infréquentabilité».
«J’étais persuadé qu’en invitant Faurisson, les médias ne retiendraient que ce moment du spectacle. Et c’est ce qui s’est passé.» A Genève, d’entrée de jeu, Dieudonné explique sa méthode pour assurer une promotion à l’envers. «Je connais le régime alimentaire des journalistes. Il leur faut de la viande crue.»
[...] Après s’en être pris aux «faul-cul de l’humanitaire, ces milliardaires de la misère», et à Enrico Macias, le Franco-camerounais entend faire un sort à l’instrumentalisation du souvenir de la Shoah. Se basant sur une directive qu’aurait prise Nicolas Sarkozy et selon laquelle chaque spectacle en France devrait comporter une scène avec un déporté des camps, dans le but de ne pas oublier, Dieudonné demande à un membre de son équipe de le rejoindre en tenue des camps et de traverser en silence la scène. Ce dernier feint de ne pas comprendre ce qu’il fait-là et pourquoi surtout. «Pour ne pas oublier», hurle Dieudonné.
[...] Au bout du compte, un spectacle qui dénonce entre autre la déforestation,le sort des peuples indigènes, les pratiques des compagnies pétrolières et pharmaceutiques, la poursuite de la politique coloniale en Afrique, la politique américaine. Altermondialiste, Dieudonné?
ITALIE
Eluana: la fin du calvaire est peut-être proche
AFP, mis en ligne le 07/02/2009, extrait
Après des années de batailles judiciaires, Beppino Englaro, le père d'Eluana, a obtenu en novembre dernier un arrêt définitif de la Cour de cassation permettant d'interrompre l'alimentation de sa fille.
La famille d'Eluana Englaro, une Italienne plongée depuis 17 ans dans un état végétatif, pourrait bientôt voir la fin de son calvaire en dépit de la volonté du gouvernement Berlusconi d'adopter une loi pour empêcher la fin de son alimentation, le temps jouant contre ce dernier.
"Nous allons de l'avant. Le décret-loi du gouvernement Berlusconi n'a pas obtenu la signature du président de la République et donc nous poursuivons avec notre protocole" médical destiné à offrir une "mort douce" à Eluana, a rappelé Giuseppe Campeis, l'avocat de la famille Englaro, cité samedi dans le Corriere della Sera. "Franchement, je suis stupéfait que des médecins qui se sont consacrés à sauver les vies humaines puissent s'engager dans une action qui porte sûrement à la mort, et même avec cruauté, à travers la privation d'un organisme de l'alimentation", a commenté samedi Silvio Berlusconi depuis la Sardaigne.
Italie
La fin de vie d’Eluana provoque une crise
D’après AFP et Reuters, mis en ligne le 07/02/2009
Le Président refuse de signer le décret empêchant l’arrêt de son alimentation.
ITALIE
Affaire Eluana: le pape réaffirme le droit à la vie
AP, mis en ligne le 07/02/2009
Le pape n'a pas nommé la jeune femme, mais a réaffirmé «la dignité suprême et absolue de chaque être humain», même quand il est «faible et plongé dans le mystère de la souffrance».
Annonces de mouvements en marge de la conférence sur la sécurité
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Sarkozy-Merkel: "initative commune"
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 15:13
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé une "initiative commune" sur l'économie, sans autres précisions, aujourd'hui en marge de la conférence sur la sécurité, à Munich, dans le sud de l'Allemagne.
600 soldats allemands iront à Strasbourg
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 14:59
La première unité allemande postée sur le sol français depuis 1945 s'installera à Illkirch, près de Strasbourg, dans l'est de la France, et comptera quelque 600 soldats, a annoncé le ministre français de la Défense, Hervé Morin.
Le bataillon français de Sarrebourg rapatrié en France
Créé le 07/02/09 à 16h11, Europe 1
Le ministre français de la Défense a annoncé samedi que le bataillon français de Sarrebourg, dans l'ouest de l'Allemagne, serait rapatrié à Bitche, dans l'est de la France, "en principe en 2010". "Il restait en allemagne un reliquat des FFA (forces françaises en Allemagne), le 16e bataillon de chasseurs de Sarrebourg dont on avait dit qu'il serait rapatrié sans préciser où", a déclaré Hervé Morin. "Il ira à Bitche (Moselle) où la décision de dissoudre un régiment d'artillerie avait été annoncée", a-t-il ajouté.
PARIS
Le rabbin va enfin laisser sa place à la crèche
Le Parisien | 07.02.2009, 07h00
La Ville réclamait depuis sept ans au grand rabbin de Paris la restitution d’un pavillon pour y aménager 55 berceaux. Un accord vient seulement d’être trouvé.
L’humeur était hier aux réjouissances et autocongratulations. « Un accord a enfin été trouvé », se réjouissait le cabinet du maire de Paris. « C’est un grand moment », s’emportait même l’association juive Ahavat Shalom. Les deux parties doivent d’ailleurs se réunir mardi pour finaliser leur entente. Mais ce soudain enthousiasme succède à sept longues années de bras de fer. D’un côté, l’association du grand rabbin de Paris, David Messas, installée dans des locaux municipaux de 500m2 avenue de Versailles (XVIe) depuis 2001 (voir ci-dessous). De l’autre, la Ville de Paris qui cherche à récupérer une partie des locaux pour y aménager une crèche de 55 berceaux : un pavillon de 200m2 de trois étages, où le grand rabbin dispose d’un appartement privé.
Un « Madoff » japonais : « c'est ce que font toutes les entreprises »
D'un article de VDN du 7 avril 2006...
À la barre, les services sociaux en rangs serrés
QUAND une référente des services sociaux évoque « le contexte d’Outreau » en 2001, ça provoque une crise de pseudo-hypocrisie générale, dans la cour d’assises, se terminant, comme souvent, par une poussée de décibels stérile. Faut pas en parler. Même à quelques minutes de l’audition d’un enfant ayant accusé, un jour, le curé… dans l’autre affaire. Avant de l’innocenter.
Ce premier dossier a obligé tous ses intervenants à se poser, un jour, des questions. Ce n’est pas le cas, a priori, des services sociaux : « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006, extrait - Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Un "Madoff" japonais sans scrupule ni remords
LE MONDE | 06.02.09 | 14h53 • Mis à jour le 06.02.09 | 14h53, extrait
Aujourd'hui, L & G devrait 366 millions d'euros à ses clients. Or, ses actifs ne dépasseraient pas 12 millions d'euros. La plupart des victimes sont des petits épargnants qui souhaitaient se constituer un capital pour la retraite. Citée par le quotidien Asahi, une femme de la préfecture de Saitama (au nord de Tokyo) raconte avoir annulé un contrat d'assurance-vie de 104 000 euros pour placer cette somme chez L & G. Elle aurait convaincu son mari et son fils aîné de faire de même. La famille aurait perdu 216 119 euros. M. Nami, lui, persiste et signe : "Ce n'est pas une fraude. C'est ce que font toutes les entreprises."
Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
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NDLR : On éteint tout. Bonne nuit.
Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
LE MONDE | 04.02.09 | 15h23 • Mis à jour le 04.02.09 | 16h05, extrait
Les lampes classiques à incandescence, qui représentent 80 % des achats en France, seront progressivement retirées de la vente à compter de septembre dans l'Union européenne, mais dès le 30 juin en France, suite au Grenelle de l'environnement. Ces ampoules seront remplacées par les lampes à basse consommation (LBC) ou fluocompactes, qui épargnent l'environnement comme le porte-monnaie, compte tenu de leur durée de vie et de leur consommation. Pourtant, ces lampes font débat. Depuis 2006, le Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) s'inquiète du champ magnétique produit par les LBC, déconseillant de les utiliser comme lampes de chevet ou de bureau. L'Association française de l'éclairage lui oppose les résultats d'études menées par l'Office de santé suisse en 2004. L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) devrait rendre un avis, attendu depuis plus d'un an, au printemps. La Direction générale de la santé de la Commission européenne a indiqué, en octobre 2008, que les LBC ne produisaient ni champ magnétique ni scintillement, mais mentionne un effet possible des rayons ultra-violets émis sur les personnes sensibles.
04.02.2009, chroniquesjudiciaires.blogs.nouvelobs.com, extraits
Burgaud devant le CSM: le dossier prend une claque
"J'aurais dû éteindre la lumière!". La phrase a fait sensation dans la grande salle (bondée) de la chambre criminelle de la Cour de Cassation -voir photo-. [...] L'assistance est consternée. L'impassible président Vincent Lamanda en hausse même un sourcil. L'anecdote était déjà connue. Mais racontée avec tant d'indignation, dans un lieu si symbolique, et devant l'institution chargée de veiller au respect de la justice, à son indépendance, à sa dignité: c'est une claque pour la Chancellerie qui à fait traduire Fabrice Burgaud pour faute délibérée, impartialité, manque d'égards envers des justiciables. [...] L'instruction de Burgaud était "dans la moyenne +. D'un niveau supérieur à celui de la plupart des dossiers judiciaires " a t-elle affirmé. Une appréciation qui a le mérite d'être claire. [...] L'issue de ces débats risque de ne pas être très populaire. Hier, en effet, les accusations portées contre F. Burgaud se sont quasiment effondrées. Un risque qu'encourrait la Chancellerie en focalisant toutes ses attaques sur ce seul magistrat et, surtout, de manière si outrancière (il lui est quand même reproché d'avoir agi dans l'intention de nuire). [...] Mais une mauvaise nouvelle est venue d'un sondage d'un grand quotidien cité mercredi devant le CSM: plus de 78% des 18.000 sondés estiment que l'ex juge d'instruction doit être rayé de la magistrature. L'opinion l'a toujours dans le collimateur. "Et il suscite encore des réactions haineuses, d'une violence inouïe, qui font parfois désespérer de la nature humaine" a dit le magistrat Jean-Yves Montfort, qui assiste Burgaud. Après avoir déploré cette publication en cours d'audience disciplinaire, il a implicitement invité les conseillers à ne pas se laisser influencer par l'opinion publique et à ne se focaliser que sur les débats. [...] Burgaud n'était pas isolé, il n'est pas non plus un cas à part, mais il est le seul que la Chancellerie cloue au pilori.
Politiques 5 fév. 22h04, Libé, extrait
Les mots de Sarkozy pour dire les maux de la crise
ANALYSE • Quel vocabulaire et quel ton le Président le Président a-t-il adoptés lors de son entretien télévisé de ce jeudi soir?
C'est d'abord un visage grave et une expression tendue que le Président a offerts durant les premiers instants de cette soirée. Lors des trois premières minutes, il a employé le mot «crise» une dizaine de fois. Histoire de marteler aux esprits des téléspectateurs qu'il a bien pris conscience des inquiétudes qui les minent depuis quelques mois.
Et puis Nicolas Sarkozy a repris son ode habituelle pour vénérer le «travail» et l'«emploi» (termes prononcés une vingtaine de fois en quinze minutes), défendre la nécessité des «réformes» (une dizaine de fois en vingt minutes), la «protection» (six fois) de la «famille» (neuf fois en dix minutes) et des «Français» (sept fois), marteler son sens de la «responsabilité» (cinq fois), de la «vérité», de la «justice», son dégoût du «mensonge» et de l'«injustice», son goût pour la «modernisation» et la «rupture», etc.
Et attention aux fâcheux journalistes qui auraient le culot de déplaire au Président. David Pujadas (France 2) et Guy Lagache (M6) en ont fait l'expérience. Le premier pour n'avoir pas été, selon Nicolas Sarkozy, assez «précis» dans une question. Le second pour avoir eu le culot de dire que le site de l'usine de Gandrange, en Moselle, allait fermer dans les semaines qui viennent. Paf, le Président, en blouse de maître d'école, a sorti sa règle et corrigé comme il se devait les imprudents.
L’avocat du milieu a recouvré la liberté
La France gardée à vue
LE MONDE | 04.02.09 | 14h04 • Mis à jour le 04.02.09 | 19h13
Sarkozy face à la crise : 90 minutes pour convaincre
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.09 | 06h44 • Mis à jour le 05.02.09 | 06h44
Faits divers
L’avocat du milieu a recouvré la liberté
Le Parisien | 05.02.2009, 07h00, extraits
La cour d’appel de Paris a ordonné hier la libération sous caution de l’avocat Karim Achoui, qui avait fait appel de sa condamnation dans l’affaire Ferrara en décembre. Il réclamait de pouvoir comparaître libre au second procès, prévu au plus tôt en 2010.
Les cinquante et une nuits passées en prison l’ont visiblement éprouvé. Hier, vers 18 heures, quand la porte de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) s’ouvre, c’est un Karim Achoui amaigri mais impeccable en veste et pardessus qui apparaît. Aussitôt, ses proches font barrage alors qu’il s’engouffre déjà dans un petit monospace.
« Je suis fatigué », laisse-t-il juste échapper avant de partir passer la soirée en famille.
Plus tôt dans la journée, la cour d’appel de Paris a prononcé la remise en liberté de l’avocat du milieu, détenu depuis le 15 décembre, après sa condamnation à sept ans de prison pour complicité dans l’évasion de son ancien client Antonio Ferrara, en 2003. Le parquet général, qui avait pourtant requis son maintien en détention, a indiqué hier soir qu’il « n’y aurait pas de pourvoi » contre la décision de la cour.
« Il ne laisse pas indifférent , il dérange »
[...] Parmi ses supporteurs, Audrey, une étudiante en théâtre de 24 ans, qui l’a découvert à travers les médias et son livre, « l’Avocat à abattre ». Elle a ensuite adhéré à son comité de soutien. « Je me suis sentie concernée, dit-elle. Il ne laisse pas indifférent, il dérange. Ce qui m’a frappée, c’est qu’on puisse condamner quelqu’un sans preuve, avec un dossier vide. »
Pour Me Francis Pudlowski, un des plus fidèles conseils d’Achoui, ces soutiens ont été déterminants : « C’est ce qui l’a fait tenir. »
Politique
Kouchner contre-attaque
Le Parisien | 05.02.2009, 07h00, extraits
Interrogé hier à l’Assemblée nationale par ses anciens amis socialistes, le ministre des Affaires étrangères nie toutes les accusations dont il est l’objet dans un livre. Il s’explique sur ses activités lucratives dans des pays africains.
[...] Assise derrière Kouchner, Fadela Amara se penche et l’embrasse sur la joue. Plusieurs dizaines de mots venant des bancs de la droite lui sont transmis. « Tu as lavé ton honneur », lui a écrit Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise. « Il ne faut pas se tromper, c’est règlement de comptes à PS Corral », ironise Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP. Le matin, Kouchner avait déjà reçu quelques signes de soutien de la part de la majorité. Certes, lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot de l’affaire. Mais, à la sortie, François Fillon s’était affiché ostensiblement au côté de Kouchner. Dans l’après-midi, un communiqué du Premier ministre souligne sa « confiance » dans le ministre des Affaires étrangères et son « respect » vis-à-vis de lui. « Rien ne justifie que la réputation d’un homme soit ainsi piétinée suite à de simples allégations. » A l’Elysée, on souligne également le « talent » du ministre, tout en restant très attentif au développement de l’affaire.
L’homme qui a menacé de mort Sarkozy s’explique
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NDLR : A ne pas confondre avec la garde à vue pour de fausses menaces de mort à Sarkozy.
Faits divers
Meurtre d'Oullins : 25 ans de prison, pas de crime raciste
Le Parisien | 30.01.2009, 17h37 | Mise à jour : 18h02, extrait
La cour d'assises du Rhône a condamné vendredi Jean-Marie Garcia à 25 années de réclusion criminelle pour le meurtre, en mars 2006, de Chaïb Zehaf. Un crime dont le mobile reste flou et dont les jurés n'ont pas établi le caractère raciste, enjeu de quatre jours de débats. La peine a été assortie de dix ans de suivi socio-judiciaire après sa sortie de détention.
A l'énoncé du verdict, prostré dans son box, Jean-Marie Garcia, 40 ans, n'a pas réagi. Les jurés ont suivi à la lettre les réquisitions de l'avocat général. En début de journée, à l'ouverture de l'audience, il avait pourtant déclaré «regretter sincèrement» son geste. «Si, jusqu'à présent, je n'ai pas demandé pardon, c'est parce-que je me sens trop indigne», avait-t-il poursuivi. Et à la question de savoir si ce meurtre pouvait être considéré comme raciste, ils avait répondu que «non».
Force est donc de constater que le procès n'a pas permis de lever entièrement le voile sur les circonstances de ce meurtre sordide. Le 4 mars 2006, devant un bar d'Oullins, dans la banlieue de Lyon, où ils avaient passé la soirée, Jean-Marie Garcia avait tiré à trois reprises sur Chaïb Zehaf, 42 ans, père de famille d’origine algérienne, dont une fois avec l'arme appuyée sur le sommet du crâne.
Justice
L’homme qui a menacé de mort Sarkozy s’explique
Le Parisien | 31.01.2009, 07h00
On ne plaisante pas avec la sécurité de chef de l’Etat. Un père de famille de 40 ans, qui réside dans un village proche de Compiègne, vient d’en faire l’expérience. Dimanche dernier dans l’après-midi, après « avoir un peu trop bu », cet employé d’un équipementier automobile a envoyé à l’Elysée un mail menaçant de mort Nicolas Sarkozy, le président de la République.
« J’ai clairement menacé de le tuer », reconnaît l’homme, papa de trois jeunes enfants, qui « regrette » son geste.
Son courriel d’une quinzaine de lignes « bien construit, mais avec des fautes », selon une source proche du dossier, visait également Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’Intérieur, ainsi que deux parlementaires du département. Petite cause, grands effets : mardi, l’homme s’est retrouvé nez à nez avec trois policiers de la brigade antiterroriste de Paris. « Ils ont débarqué alors que je faisais la sieste. Ils avaient des gilets pare-balles et m’ont braqué », raconte le père de famille. « Je savais que j’allais avoir des ennuis, mais je ne pensais pas que cela prendrait de telles proportions. Je trouve leur traitement un peu abusif. J’ai été confronté à des gros criminels. »
Embarqué manu militari, il a été emmené au 36, quai des Orfèvres à Paris où il est resté vingt-quatre heures en garde à vue. « Je leur ai expliqué que j’étais en colère. C’est la crise, nous, on subit du chômage partiel et Sarkozy joue les people. En plus, il ne tient pas ses promesses alors que j’ai voté pour lui. Ça m’a pris la tête, alors j’ai écrit. Je n’aurais pas dû agir de la sorte. J’ai une famille à nourrir et maintenant je n’en dors plus la nuit. La prochaine fois, je me ferai entendre autrement. »
L’homme, qui est depuis en arrêt maladie, est convoqué le 16 mars prochain au tribunal de Compiègne où il sera jugé pour « menaces de mort sur personnes chargées d’un mandat électif et menace de destruction de biens », selon la procédure de la reconnaissance préalable de culpabilité (le plaider-coupable). Il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Finance : un siècle de dupes
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Escroqueries, mardi 27 janvier 2009, Le Temps, extrait
Finance: un siècle de dupes
L’affaire Madoff n’est de loin pas la première du genre. Avant lui, beaucoup d’arnaques pyramidales ont déjà été inventées par des financiers peu scrupuleux envers leurs clients
Le 27 juillet 1920, la Securities Exchange Company, à Boston, ferme ses guichets. Des dizaines de déposants mécontents repartent avec leur mise, refusée. Il y a de quoi renâcler: la SEC promet un profit de 50% en quarante-cinq jours. Tout le monde veut en être. Mais n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai?
Affaire Kerviel : enquête terminée
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 16:51
Les juges chargés de l'enquête sur les falsifications imputées au trader Jérôme Kerviel qui ont coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, ont mis fin à leurs investigations, un an après la révélation de l'affaire, a-t-on appris aujourd'hui de sources proches du dossier.
Faits divers
Le meurtrier échappé de l'hôpital arrêté
Le Parisien | 26.01.2009, 17h55 | Mise à jour : 17h56
L'homme condamné pour meurtre qui s'était échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, a été interpellé lundi à Reims, a annoncé le procureur de la République de Laon. «Il a été arrêté à 16H30 à Reims. On savait qu'il était dans la région, qu'il en avait pris la direction, et on le recherchait plus spécialement de ce côté», a expliqué Olivier Hussenet.
Un conducteur sur le toit d'une église
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Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social
LE MONDE | 26.01.09 | 14h40 • Mis à jour le 26.01.09 | 15h45, extrait
Que faire, face à l'augmentation inéluctable du chômage et à la désespérance qu'elle porte en germe ? Comment éviter que la détérioration du climat social ne se transforme, à l'occasion d'un dérapage ou d'un conflit local dur, en une de ces explosions dont la France a le secret ? Dans un pays qui s'enfonce dans la récession, ces questions taraudent les responsables politiques au plus haut niveau de l'Etat, dans la majorité comme dans l'opposition.
Un conducteur sur le toit d'une église
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 13:39
Un jeune conducteur allemand a fait le saut de l'ange hier soir, en venant encastrer sa voiture dans le toit d'une église après une malencontreuse sortie de route en Saxe.
Le jeune homme, qui conduisait probablement trop vite selon la police, a quitté la route et glissé en contrebas sur un talus qui a fait l'effet d'un tremplin, projetant à 35 mètres dans les airs le véhicule et son conducteur.
La course aérienne s'est terminée dans la toiture d'une église, à sept mètres de haut. La scène s'est produite sous les yeux médusés de soldats, qui attendaient à bord d'un camion de transport de troupes et qui ont vu passer dans le ciel nocturne l'objet volant non identifié.
Le conducteur, grièvement blessé, a été extrait du toit par les pompiers. Une analyse de sang devait clarifier aujourd'hui son taux d'alcoolémie. Quant à la voiture, elle a été délogée à l'aide d'une grue.
L'homme"dangereux" toujours recherché
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Un homme condamné pour meurtre, échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, restait introuvable aujourd'hui, tandis qu'une enquête administrative devrait être ouverte afin de déterminer les circonstances de son évasion, a-t-on appris de sources concordantes.
Le gouvernement islandais démissionne
LEMONDE.FR avec AFP | 26.01.09 | 14h29 • Mis à jour le 26.01.09 | 14h47, extrait
Le premier ministre islandais Geir Haarde a annoncé, lundi 26 janvier, la démission immédiate de son gouvernement, une conséquence de la crise économique qui secoue le pays depuis quatre mois. Le parti de l'indépendance, formation de centre-droit du premier ministre, se partageait le pouvoir avec le parti social-démocrate depuis mai 2007. Cette annonce intervient quelques jours après la décision d'organiser des élections anticipées en mai.
Sous la pression de la population qui multiplie les manifestations, Geir Haarde avait annoncé qu'il ne se présenterait pas aux élections anticipées, officiellement pour des raisons de santé. Mais cela n'avait pas suffi à calmer les esprits. Encore 5 000 personnes étaient dans la rue samedi pour réclamer une démission immédiate du gouvernement. Le même jour, un sondage montrait que la cote de popularité de la coalition était au plus bas.
NANTERRE (AFP) — Le parquet de Nanterre a déclaré lundi que les "investigations" dans l'enquête sur la mort d'un sans-papiers malien après sa garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine) en janvier 2005 ne permettaient "pas de valider les arguments" de la partie civile, qui n'est pas convaincue par la version policière.
"Les investigations poussées diligentées par la juge d'instruction, à la demande du parquet, n'ont pas permis de valider les arguments soulevés par la partie civile", l'oncle et le frère du Malien, a déclaré le parquet, sollicité par l'AFP sur cette affaire.
Le parquet a notamment réagi à une récente demande de réquisitoire supplétif de l'avocat de la famille, qui soupçonne un policier de faux témoignage.
Propos négationnistes : la justice allemande ouvre une enquête
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Mgr Williamson/négationnistes: réactions
AFP, 23/01/2009 | Mise à jour : 16:12, extrait
La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ont condamné aujourd'hui les propos négationnistes de l'évêque intégriste britannique Mgr Richard Williamson.
Religion, samedi24 janvier 2009, Le Temps, extrait
Evêque négationniste: la justice allemande ouvre une enquête
Les détails d’un décret du pape réhabilitant 4 évêques excommuniés d’Ecône doivent être publiés aujourd’hui. L’un d’eux, Richard Williamson, met le Vatican dans l’embarras
Le Vatican est au cœur de la polémique. Vendredi, le Parquet de Ratisbonne, en Allemagne, a ouvert une enquête sur Richard Williamson. Le religieux britannique est l’un des quatre évêques d’Ecône excommuniés par Jean Paul II en 1988 et que le pape Benoît XVI entend réintégrer dans la grande famille catholique (LT du 23.1.09).
Dans une émission de la télévision publique suédoise diffusée mercredi, Richard Williamson a tenu des propos négationnistes: «Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz […]. Je pense que 200 000 à 300 000 juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz. […] Il y a certainement eu une grande exploitation de ces faits. L’Allemagne a payé des milliards et des milliards […] parce que les Allemands souffrent d’un complexe de culpabilité […].» La procédure judiciaire a été ouverte par le Parquet de Ratisbonne, car celui-ci présume que les déclarations du Britannique ont été faites à la télévision suédoise lors d’un entretien enregistré en novembre dans la ville de Bavière lors d’un séminaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Or l’Allemagne sanctionne pénalement la négation des crimes nazis.
Ce samedi 24 janvier, l’Osservatore Romano publie une note expliquant le choix du pape Benoît XVI (pas encore confirmé par le Vatican) qui entend commettre un «acte de miséricorde», selon l’Agence de presse internationale catholique (Apic) qui cite des sources vaticanes. Ces mêmes sources minimisent l’affaire et affirment que «si l’un des quatre évêques veut dire des bêtises, c’est son problème».
Mgr Richard Williamson nie l'existence des chambres à gaz - Nouvel Obs
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