Catégorie: Le big bang
Le « grand timonier » n'a pris aucune décision, selon Karoutchi
NDLR : Elle est pleine comme un oeuf (ou la place de l'enfant, de plus faibles, dans l'espace des conflits que se livrent les adultes), il finira bien par se passer quelque chose. Mais nous ne serions plus à un sacrifice près...
Politique
Roger Karoutchi: "le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan"
AP | 26.10.2008 | 17:52
"Le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi, assurant que la ministre de la Justice n'était nullement sur la sellette.
"Il n'y a pas à sauver ou à ne pas sauver", a-t-il estimé lors de "Dimanche Soir Politique" sur France-Inter et i>télé. "Il y a à reconnaître le boulot qui a été fait". Et selon lui, la Garde des Sceaux Rachida Dati "fait un boulot formidable".
Le président Nicolas Sarkozy doit recevoir lundi le bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM), l'un des syndicats qui avaient appelé la semaine dernière à un mouvement de protestation contre la politique menée par la ministre de la Justice.
Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
25 000 milliards de dollars évanouis
LE MONDE | 25.10.08 | 10h30 • Mis à jour le 25.10.08 | 14h52, extraits
Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.
[...] Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.
Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.
Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler.
[...] Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".
Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux…
Roger Karoutchi et "le fascisme rampant"
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008 | 14:12, extrait
Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement n’a pas hésité à assimiler les "attaques" contre Nicolas Sarkozy à celles subies par Jean Zay, "mi juif, mi protestant", cible de la presse d'extrême-droite sous le gouvernement de Vichy. Il dénonce aussi l'appel du 14 février "pour une vigilance républicaine".
Dans la défense du soldat Sarkozy malmené dans les sondages, ses partisans osent tous les rapprochements avec les pires périodes de l'histoire française.
Tant lorsqu'il s'agit de dénoncer les "agissements" de la presse que ceux des politiques (la pétition des 17 personnalités contre les "dérives de pouvoir personnel").
Samedi 16 février, lors d'une réunion politique dans le IVème arrondissement de Paris où il était venu soutenir Vincent Roger, candidat UMP, Roger Karoutchi a comparé l'attitude des journalistes d'aujourd'hui à celle de la "presse des années 30". Se référant au SMS de Sarkozy à Cécilia, publié sur le site du Nouvel Observateur, et plus largement au "déballage médiatique" de ces "journalistes qui passent derrière vous dans les chambres", il a dit : "On a l'impression d'un vent de folie qui respire les années 30 avec ce que cela a de plus nauséabond".
Joey Migliarese : « J'ai vu le mur m'arriver droit dessus et puis... »
rescapés
Joey Migliarese: «J'ai vu le mur m'arriver droit dessus et puis... c'était le trou noir»
A l'hôpital d'Aoste, les blessés racontent leur accident de car. Les Italiens s'interrogent
Le 22 octobre 2008, 22h41, Le Matin Bleu
«J'ai percuté un siège avant d'être éjecté à 15 mètres du bus, raconte Joey Migliarese, ce tifoso lausannois de la Juventus de Turin. Lorsque j'ai ouvert les yeux, tout était flou. C'était la panique.»
Le FMI enquête sur Dominique Strauss-Kahn
Le FMI enquête sur Dominique Strauss-Kahn
LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.08 | 08h52 • Mis à jour le 18.10.08 | 18h40, extrait
Le Fonds monétaire international a confirmé, samedi 18 octobre, avoir ouvert une enquête sur son directeur, le Français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une affaire de népotisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée. A ce stade, le FMI n'a pas voulu entrer dans les détails de l'enquête, alors que le quotidien Wall Street Journal (WSJ) en a relaté les grandes lignes, dans son édition de samedi. Selon le quotidien, la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener une enquête à ce propos et devrait rendre ses conclusions fin octobre.
Depuis trente ans, le philosophe Paul Virilio analyse les catastrophes comme la conséquence inéluctable du progrès technique. Il voit dans la crise financière l'exemple le plus abouti de sa thèse, dans lequel les victimes ne sont plus des morts mais des milliers de gens qui perdent leur logement.
"Le krach actuel représente l'accident intégral par excellence"
LE MONDE | 18.10.08 | 14h04 • Mis à jour le 18.10.08 | 19h59, extrait
En 2002, sous le titre "Ce qui arrive", vous avez présenté à la Fondation Cartier une exposition sur l'accident dans l'histoire contemporaine : Tchernobyl, 11-Septembre, tsunami... Une formule d'Hannah Arendt guidait votre démonstration : "Le progrès et la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille." Avec le krach boursier, y sommes-nous ?
Bien sûr. En 1979, au moment de l'accident de la centrale nucléaire de Three Mile Island, aux Etats-Unis, j'ai évoqué un "accident originel" - de ceux que nous fabriquons nous-mêmes. Je disais que nos prouesses techniques sont grosses de promesses catastrophiques. Auparavant, les accidents étaient locaux. Avec Tchernobyl, nous sommes passés à des accidents globaux, aux conséquences inscrites dans la durée. Le krach actuel représente l'accident intégral par excellence. Ses effets se diffusent loin, et il intègre la représentation des autres accidents.
Cela fait trente ans que l'on fait l'impasse sur le phénomène d'accélération de l'Histoire, et que cette accélération est la source de la multiplication d'accidents majeurs. "L'accumulation met fin à l'impression de hasard", disait Freud à propos de la mort. Son mot-clé, ici, c'est hasard. Ces accidents ne sont pas des hasards. On se contente pour l'instant d'étudier le krach boursier sous l'angle économique ou politique, avec ses conséquences sociales. Mais on ne peut comprendre ce qui se passe si on ne met pas en place une économie politique de la vitesse, générée par le progrès des techniques, et si on ne la lie pas au caractère accidentel de l'Histoire.
Donnons un seul exemple : on dit que le temps, c'est de l'argent. J'ajoute que la vitesse - la Bourse le prouve -, c'est le pouvoir. Nous sommes passés d'une accélération de l'Histoire à une accélération du réel. C'est cela, le progrès. Le progrès est un sacrifice consenti.
On n'étudie pas assez les accidents ?
L'historiographie dominante se limite à analyser les faits sur une longue durée. Je prône au contraire une Histoire accidentelle, faite uniquement de ruptures. L'historien François Hartog parle de "présentisme" dominant. Il faut aller plus loin. Nous vivons dans "l'instantanéisme".
Pour comprendre les accidents, il faut les étudier, mais aussi les exposer. ...
Crise financière : Henry Paulson regrette les erreurs commises
Crise financière: Henry Paulson regrette les "erreurs" commises
The Associated Press - 16/10/2008 à 18:00 - 135 mots
MONDE
Le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a déclaré jeudi qu'il n'était pas fier des "erreurs" ayant conduit à la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression, mais assuré n'avoir "aucun regret" quant aux mesures prises par le gouvernement américain pour y remédier.
"Nous ne sommes pas fiers de toutes les erreurs qui ont été commises par de nombreuses personnes, diverses parties, des défaillances de notre système de régulation, des échecs de la discipline des marchés qui nous ont conduits là où nous sommes", a déclaré Henry Paulson lors d'une interview sur la chaîne Fox Business Network. Mais il a assuré n'avoir "aucun regret" quant aux mesures prises par le gouvernement américain pour faire face à la crise.
"Nous atténuerons l'impact sur l'économie réel et nous allons remettre sur pied ce système financier", a-t-il assuré.
Après Fortis, Dexia offre un raout à 200 000 euros ?
Les associations craignent l'arrivée de nouveaux pauvres
lefigaro.fr avec AFP, 15/10/2008 | Mise à jour : 18:34, extrait
Plusieurs organisations d'aide aux démunis constatent un nombre croissant d'appels à l'aide «de personnes qui ne pensaient pas tomber aussi bas». Martin Hirsch les convie à une réunion de travail sur les effets de la crise.
«On est habitué à se serrer la ceinture. Depuis quelques semaines, on se la serre un peu plus encore, c'est tout !» Marie-France Ziemer garde le sourire. Pourtant, avec son RMI, ses deux parents malades, sa fille qui n'est pas encore autonome, et la jeune femme qu'elle héberge, car «sinon elle serait à la rue», difficile de joindre les deux bouts. Cette militante active d'ATD Quart-Monde et adepte forcée des files d'attente des Restos du Cœur d'Epinal, livre un constat sans appel : «Chez les plus démunis, c'est moins marquant, mais il y a une très nette augmentation des appels à l'aide de personnes qui ne pensaient pas tomber aussi bas». C'est-à-dire ? «Des jeunes couples qui viennent de s'installer, des étudiants, des gens qui travaillent et qui ont des crédits… On le voit bien, ils n'y arrivent plus ces derniers temps !»
Après Fortis, Dexia offre un raout à 200 000 euros : qui dit mieux ?
LE MONDE | 13.10.08 | Extrait
La fête à 150 000 euros organisée vendredi 10 octobre, à l'Hôtel de Paris de Monaco par la branche assurances de Fortis Belgium n'a pas fini de faire parler d'elle (Le Monde daté 12-13 octobre). Dénoncée, au mieux, comme une gigantesque erreur de communication, au pire comme "surréaliste et scandaleuse" - Jean-Michel Cappoen, un syndicaliste -, elle ne fut cependant pas la seule du genre.
Le groupe Dexia, qui a lui aussi dû être renfloué par les pouvoirs publics, avait organisé, la veille, un événement festif dans la salle Empire du même hôtel. Quelques heures après l'annonce du deuxième plan de sauvetage, consistant en l'octroi par Bruxelles, Paris et Luxembourg de leur garantie pour les prêts interbancaires contractés par l'établissement... Coût estimé, mais non confirmé, du dîner : 200 000 euros.
RAPPORT
Elysée : "Un budget pour la première fois vraiment transparent"
NOUVELOBS.COM | 15.10.2008 | 17:38
Les services de Nicolas Sarkozy expliquent qu'il n'y a désormais plus "de fonds secrets". Dans un rapport intitulé "Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise", le député socialiste René Dosière prévoit une hausse de 11,5% en 2009.
Nouvelle polémique autour du budget de l'Elysée
lefigaro.fr avec AFP, 14/10/2008 | Mise à jour : 21:36
Le député René Dosière, spécialiste du budget de la présidence, publie un rapport au vitriol sur la hausse des dépenses, qu'il établit à 11,45%. L'Elysée conteste ces chiffres et parle de 2%.
Les crises révélatrices des basculements de puissance
NEW DELHI (AP) - L'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi pour le troisième sommet des trois principaux pays émergents, ont critiqué mercredi les pays riches, les exhortant à rester à l'écoute des pays pauvres et à ne pas gérer la crise financière actuelle aux dépends des économies en développement.
WASHINGTON (PC) - A trois semaines de la présidentielle américaine du 4 novembre, le débat de ce mercredi sera pour le candidat républicain John McCain le dernier espoir de réduire l'écart qui le sépare de son adversaire démocrate Barack Obama.
Les crises révélatrices des basculements de puissance
Zaki Laidi, directeur de recherche au Centre d'études européennes (Sciences Po), estime que le contexte nouveau engendré par la crise financière va conduire à une multipolarité économique, qui ne débouchera pas forcément sur une multipolarité stratégique.
Mercredi 15 octobre 2008, LT.ch, extrait
A en croire le ministre allemand des Finances, la crise financière que nous connaissons annonce la fin de l'hégémonie de Wall Street sur le reste du monde, préfigurant ainsi l'amorce d'une multipolarisation de la puissance. En soi, cette hypothèse n'est pas du tout incongrue.
Historiquement, ce sont toujours les crises qui ont révélé les basculements de puissance. La crise de 1929 a souvent été interprétée comme le passage de témoin de la puissance économique de la Grande-Bretagne vers les Etats-Unis. Pourtant, il convient de se prémunir contre des interprétations mécanistes ou univoques qui voudraient toujours réduire des réalités complexes à une dynamique simple.
Wall Street et les Bourses européennes en nette baisse
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.08 | 07h04 • Mis à jour le 15.10.08 | 23h13, extrait
Alors que le marché semblait s'être calmé, rassuré par les plans européens et américains, il panique aujourd'hui devant les premiers signes de contagion de la crise à l'économie réelle. Avant l'ouverture des cotations, la présidente de la réserve fédérale américaine de San Francisco, Janet Yellen, avait jeté un froid en affirmant, mardi soir, que d'ores et déjà les Etats-Unis "semblaient en récession".
Le Pentagone interdit formellement de violentes techniques d'interrogatoire
LEMONDE.FR avec AFP 15.10.08 | 23h18
Le Pentagone a révisé sa directive sur les interrogatoires de détenus militaires afin d'interdire spécifiquement l'usage de techniques développées pour un entraînement de survie à partir de méthodes de torture chinoise, ont indiqué mercredi des responsables.
Selon certains observateurs, ces techniques inspirées du programme SERE (survie, évasion, résistance, fuite) ont servi de base aux techniques qui se sont répandues après les attentats du 11-Septembre dans les centres de détention à Guantanamo (Cuba), en Afghanistan et en Irak.
"L'usage des techniques du programme SERE contre une personne en détention ou sous le contrôle effectif du département de la Défense, ou détenue dans une infrastructure du département de la Défense est interdit", stipule la directive du 9 octobre relative aux interrogatoires des détenus.
Le programme SERE avait été développé par l'armée américaine après la guerre de Corée (1950-1953) pour entraîner les pilotes abattus et les autres personnels militaires, faits prisonniers par l'ennemi, à survivre aux conditions de détention.
Les pilotes apprenaient notamment à résister à la torture en subissant les mêmes techniques employées contre les prisonniers détenus par l'armée américaine pendant la guerre
De nouvelles techniques étaient incorporées au programme après chaque nouveau conflit. Elles comprennent l'immersion, la nudité forcée, l'isolation, les coups au visage et au ventre, les postures facteurs de stress, les perturbations du sommeil et les privations sensorielles.
Le programme SERE avait également intégré des techniques de violences sexuelles après la guerre du Golfe, abandonnées après des plaintes jugeant que les entraînements allaient trop loin.
Un responsable de la Défense a indiqué, sous le couvert de l'anonymat, que ces pratiques n'étaient plus autorisées depuis la précédente version, datant de 2006, de la directive du département de la Défense sur les interrogatoires.
L'interdiction explicite des techniques inspirées du programme SERE a été ajoutée à la directive révisée du 9 octobre "pour qu'il soit clair que ce n'est pas autorisé".
Les autres changements devraient interdire que des interrogatoires de détenus du département de la Défense soient réalisés par d'autres organismes gouvernementaux américains, gouvernements étrangers ou organismes sous contrat, sauf si les interrogatoires sont contrôlés et à condition qu'ils se déroulent conformément aux règles militaires.
Lors d'une audition le mois dernier, le sénateur démocrate Carl Levin avait dit que des hauts responsables du Pentagone avaient sollicité dès 2001 les responsables du programme SERE pour obtenir des conseils sur "l'exploitation" des détenus.
En 2003, l'organisme qui gère le programme SERE avait envoyé une équipe en Irak pour fournir à une unité chargée d'opérations spéciales un "soutien" lors des interrogatoires, selon son témoignage lors de l'audition.
"Nous avions le choix entre devenir plus intelligents et plus durs, et malheureusement, nous avons opté pour le dernier", avait dit le colonel Steven Kleinman, qui avait dirigé l'équipe.
Nos champions veulent « refonder » le système
Sommet de l'UE : Brown et Sarkozy veulent "refonder" le système financier international
LEMONDE.FR avec AFP | 15.10.08 | 19h19 • Mis à jour le 15.10.08 | 19h44, extrait
A l'ouverture du sommet européen de Bruxelles, mercredi 15 octobre, Nicolas Sarkozy a réitéré sa proposition d'un sommet international "de préférence à New York, là où tout a commencé", avant la fin 2008, pour la "refondation" du système financier international.
Point de vue
Mémoire, histoire et droit, par Christiane Taubira
LE MONDE | 15.10.08 | Extrait
L'historien fait-il oeuvre complète lorsqu'il restitue la seule parole des vainqueurs consignée dans les archives écrites ? Ne lui revient-il pas, avec la même rigueur méthodologique exercée sur les sources écrites, d'exhumer les filets de voix des vaincus ou victimes, ces filets qui nous parviennent par la tradition orale et les traces archéologiques ?
Nous sommes héritiers de toutes les tragédies humaines, qui nous troublent par la barbarie qu'elles révèlent et les traces qu'elles laissent. L'acte législatif fait de la mémoire de quelques-uns la mémoire de tous. C'est lui qui peut inclure les mémoires fragmentées dans un récit commun, une odyssée partagée. Pas de matière plus politique que le droit, disais-je ? Ah ! si, peut-être l'Histoire.
Société 15 oct. 16h57, Libé, extrait
«Ce n’est pas l’équipe de France que l’on sifflait, c’est l’Etat français»
REPORTAGE
Au lendemain du match entre la France et la Tunisie, des supporters tunisiens expliquent pourquoi ils ont sifflé la Marseillaise hier soir.
Saint-Denis, le jour d’après. Au lendemain de la «Marseillaise» sifflée, l'ambiance est calme aux alentours du Stade de France. Au fil des discussions, deux tendances se dessinent parmi les supporters tunisiens venus en nombre assister au match France-Tunisie. Certains ont sifflé par mimétisme, «parce que leurs copains le faisaient». D’autres auraient eu des visées plus politiques, estimant que siffler est une manière de dire qu’ils ne se sentent pas intégrés.
Sofiane assure, sourire en coin, qu’il n’a pas moufté pendant que l'hymne était chanté. «Ça ne se fait pas, il faut respecter la Marseillaise!», lance le jeune homme. Autour de lui, d’autres spectateurs sifflaient. «Ce n’est pas l’équipe de France qu'ils sifflaient, c’est l’Etat français», estime-t-il.
Retour au réel par la case désastre, et maintenant ?
Le bonnet d'âne de la justice française
dimanche 12.10.2008, 04:55 - Une chronique, la Voix du Nord, extrait
Avec 0,9 % de son produit intérieur brut consacré à la justice, la France occupe dans la classe européenne un rang indigne d'elle, le 35e, selon une étude publiée cette semaine et menée en 2006 par des experts de la commission européenne pour l'efficacité de la justice. Depuis la précédente comparaison, réalisée deux ans plus tôt, sur les quarante-cinq pays classés, le nôtre a encore reculé.
Au premier semestre 2006, après le désastre judiciaire de l'affaire d'Outreau, les députés avaient réuni une commission parlementaire. Les propos bouleversants tenus par les acquittés, dès les premières auditions, avaient provoqué une émotion telle que rarement députés se seront considérés investis d'une si haute mission. Sinon la République, au moins sa justice était en danger. Il fallait se lever pour la défendre. Ou plutôt s'asseoir en rond dans un des sous-sols de l'Assemblée pour soumettre à la question, des mois durant, magistrats, avocats, policiers, journalistes.
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Publié le 12/10/2008 à 09:16 | LaDepeche.fr, extrait
Comment dépenser moins à la maison
Pouvoir d'achat. Du matin au soir et dans toute la maison, on peut moins dépenser. Si vous voulez suivre un régime anti-découvert… En France, aujourd'hui, on estime que près de 30 % des denrées alimentaires finissent à la poubelle. On pourrait appeler ça : mauvaise gestion des stocks. Or en pleine crise, il est temps de se ressaisir, et l'on peut trouver dans les gestes du quotidien de quoi faire des économies de bouts de chandelles...qui permettront d'acheter des ampoules basse consommation à la fin de l'année. Etre économe, c'est aujourd'hui un signe de débrouillardise retrouvée. Pourquoi aller le dimanche dépenser des euros dans des bazars géants ? Une promenade en forêt vous promet (faute de cèpes) des figues, noisettes, châtaignes, et petit bois si vous avez une cheminée. Dans toute la maison, il est possible de « gratter » quelques centimes.
Edito du Monde
Retour au réel par la case désastre
LE MONDE | 11.10.08 | Article paru dans l'édition du 12.10.08, extraits
Aux heures noires de la Grande Crise à New York, raconte le célèbre économiste John Kenneth Galbraith dans son livre sur le krach de 1929, les hôteliers demandaient aux clients réservant une chambre si c'était pour dormir ou pour sauter. Dans la tourmente de cet automne, ce ne sont plus des individus qui sautent, mais des banques entières, des établissements de crédit naguère follement prospères au point de léviter dans des bulles d'or redevenues citrouilles au minuit sombre des marchés mondiaux.
[...] Un poison à retardement courait dans les veines de la finance. Les secours étatiques sont restés impuissants à administrer le bon sérum. Comble de la maladie du capitalisme, les injections massives d'argent ne soulagent pas la douleur des banques ni ne ravivent les marchés.
Cette purge est avant tout la sanction du réel qui cogne à la porte sans ménagement. Il faut dire qu'il avait déjà prévenu. En août 2007, avec le véritable déclenchement de la crise des subprimes. Mais, à l'époque, la plupart des financiers éludaient le danger, ignorant la complexité perverse des outils circulant sur les marchés au point de s'affranchir des contraintes de prudence. Le réel avait encore frappé début 2008 avec la flambée des prix alimentaires et les tensions sur les énergies fossiles. Rien vu, rien dit, rien appris.
[...] Et maintenant ?
La question raciale embrase la course à la Maison Blanche
International
Démonstration de force de la Russie
leparisien.fr | 12.10.2008, 20h14, extrait
D'avis d'expert, on n'avait pas vu telle démonstration de force depuis la Guerre froide. Avec quatre lancements de missiles balistiques en moins de 24 heures, la Russie semble bien décidée à reprendre sa place sur l'échiquier international en réaffirmant sa puissance militaire. Dans un climat avec Washington déjà fortement dégradé par la situation en Géorgie et la délicate question du bouclier antimissile que les américains veulent installer en Pologne et en République tchèque, la Russie sort un peu plus les griffes.
15:16 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Le Pape condamne les violences contre les chrétiens
Le pape Benoît XVI a condamné dimanche "les violences contre les chrétiens en Irak et en Inde" et appelé à la paix religieuse en Inde, à l'issue d'une messe de canonisation place Saint-Pierre au Vatican, pendant laquelle il a proclamé la première sainte indienne.
11:13 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Un multimillionnaire américain propulsé dans l'espace
Un touriste américain de l'espace, le multimilionnaire texan Richard Garriott, a décollé dimanche du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, à bord d'une fusée russe vers la Station spatiale internationale (ISS), avec un cosmonaute et un astronaute. Le vaisseau spatial a quitté le pas de tir d'où le premier homme dans l'espace, le Soviétique Iouri Gagarine, avait entamé en 1961 son vol historique.
Justice - Hélène Castel condamnée mais libre
TF1-LCI, le 06/01/2006
Jugée pour sa participation au braquage d'une succursale de la BNP, le 30 mai 1980, Hélène Castel a été condamnée vendredi après-midi à de la prison avec sursis. Après 11 mois passés en détention préventive, elle ne retournera donc pas derrière les barreaux.
PARIS (AFP), le 6/10/2008 - La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi le renvoi du terroriste Carlos devant la cour d'assises spéciale de Paris pour une série d'attentats commis en France en 1982 et 1983, a-t-on appris lundi de source judiciaire. [...] Le procès de l'homme qui a symbolisé le terrorisme des années 1970-1980 ne devrait pas avoir lieu avant 2009.
Politiques 12 oct. 18h32, Libé
Carla Bruni a rencontré Marina Petrella
EXCLUSIF
Carla Bruni-Sarkozy raconte à Libération qu'accompagnée de sa soeur la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, elle est allée prévenir dès mercredi après-midi Marina Petrella qu'elle ne serait pas extradée. [...] A part ce rôle de messagère de bonne nouvelle, la première dame de France, dont la famille avait quitté l’Italie à l’époque «des années de plomb», confie avoir eu au téléphone une des filles de l’ex-activiste, il y a une dizaine de jours et hier samedi pour lui confirmer l’annulation de la procédure d’extradition. Mais c’est «à la pugnacité» de sa soeur Valeria, qui «tout au long de ces deux derniers mois a fréquemment parlé de ce sujet avec mon mari», qu’elle attribue le rôle «d’alerte» joué auprès du Président.
Quatre croyances ébranlées par la crise
LE MONDE | 12.10.08 | Extraits
La fin de la présidence de George Bush coïncide avec la fin d'un cycle économique : celui ouvert en 1981 par Ronald Reagan, selon lequel "l'Etat n'est pas la solution. Il est le problème".
1) Le risque n'existe plus...
2) Les marchés s'autorégulent...
3) La finance n'est que virtuelle...
4) Tous propriétaires...
Barack Obama : "La race est une question que notre pays ne peut se permettre d'ignorer"
Obama et la question raciale
LE MONDE | 26.03.08 | Extrait
En campagne en Pennsylvanie, le sénateur noir de l'Illinois a prononcé, le 18 mars, un discours important. Pour la première fois, Barack Obama y expose sa conception des relations raciales aux Etats-Unis. Il y a été forcé par la publication des propos de l'un de ses proches, le pasteur Jeremiah Wright, qui avait dénoncé en termes virulents la discrimination envers les Noirs. Tout en s'en dissociant, Barack Obama rebondit en offrant sa vision d'une "union plus parfaite" du peuple américain.
Monde
Etats-Unis: longtemps tabou, la question raciale embrase la course à la Maison Blanche
La course à la Maison Blanche est de plus en plus dominée par la question raciale alors qu'un élu noir du Congrès, figure de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, a accusé ce week-end le candidat républicain John McCain d'inciter à la haine contre son rival Barack Obama.
12/10/2008 WASHINGTON (AFP)
Avec les attaques personnelles lancées depuis une semaine contre le candidat démocrate, premier Noir en position d'être élu président des Etats-Unis, le camp républicain "sème les graines de la haine et de la division", a déclaré samedi John Lewis, représentant démocrate de Géorgie (sud-est) dans un communiqué diffusé sur internet.
M. McCain et sa colistière Sarah Palin "jouent avec le feu et, s'ils n'y prennent pas garde, ce feu va tous nous dévorer", ajoutait-il, rapprochant le candidat républicain au gouverneur ségrégationniste d'Alabama George Wallas dans les années 60.
Nicolas Sarkozy prend la mesure de la crise
Nicolas Sarkozy prend la mesure de la crise
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.10.08 | 11h15 • Mis à jour le 12.10.08 | 16h31, extrait
Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, devant l'Elysée
dimanche 12 octobre. AP/REMY DE LA MAUVINIERE
Un conseil des ministres extraordinaire se tiendra lundi, dans l'après-midi à l'Elysée, pour apporter de nouvelles réponses face à la crise financière et sera suivi d'une déclaration solennelle du président Nicolas Sarkozy. Ce conseil des ministres - remplaçant celui de mercredi - aura lieu lundi à 15 heures, au lendemain du sommet de l'Eurogroupe programmé ce dimanche après-midi à l'Elysée. Interrogé sur cette décision alors qu'il recevait le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le premier ministre britannique Gordon Brown, M. Sarkozy a annoncé qu'"un certain nombre de mesures pour la France" seront annoncées.
Sarkozy homme d'Etat de l'année pour une fondation proreligieuse américaine
mariannne2.fr, 03 Septembre 2008 - 06:00, extrait
Sarkozy «homme d'Etat de l'année» ? Une distinction qui ne se refuse pas… même si elle est remise par une fondation américaine très proche de milieux religieux mais aussi d'entreprises aussi humaniste que le fonds d'investissement Blackstone ou Dassault.
«Prix mondial de l'Homme d'Etat de l'année», ça en jette ! Le 23 septembre prochain, le président de la République se verra remettre cette distinction à New York par la Fondation pour l'Appel à la Conscience, initiatrice du prix, qui récompensera Nicolas Sarkozy pour son «rôle de leader de la liberté, de la tolérance et de la compréhension inter-religieuse et inter-culturelle».
Réunion amicale avec des ONG islamistes
Nicolas Sarkozy aurait-il été récompensé pour avoir libérer les infirmières bulgares ? Il semblerait que les discours du Latran, de Ryiad et autres prises de positions sur le statut des religions soient plus à même de convaincre la Fondation dont le président est le rabbin Arthur Schneier et dont les vice-présidents sont cardinaux ou évêques.
L'action de la Fondation pour l'Appel à la Conscience se concentre, en effet, sur les affaires religieuses : les premières actions en direction de pays communistes dans des années 1960 à 1980 consistaient invariablement dans l'envoi de délégations inter-religieuses. Le site Internet de l'ONG explique que «depuis le 11 septembre» la fondation renforce ses liens avec les leaders religieux du monde entier. Le pape Benoît XVI, bien entendu, mais aussi la Ligue islamique mondiale, organisme principalement financé par l'Arabie Saoudite dont l'objectif déclaré est la promotion de la charia dans le monde.
Industrie, 35h, etc, Serge Dassault exprime son opinion
Nicolas Sarkozy «homme d'Etat de l'année 2008» :
«C'est comme la légion d'honneur, on la donne à n'importe qui»
Après avoir reçu le «Humanitarian Award» de la Fondation Elie Wiesel pour l'humanité lundi soir, Nicolas Sarkozy a de nouveau été primé à New York mardi soir. Le prix de l'homme d'Etat 2008 lui a été décerné par la fondation Appeal of Conscience du rabbin Arthur Schneier. Ce prix récompense un responsable politique engagé dans la promotion de la liberté religieuse. En 2007, il avait été remis à la chancelière allemande Angela Merkel (2007).
Avec agence
20Minutes.fr, éditions du 24/09/2008 - 11h55
dernière mise à jour : 24/09/2008 - 16h43, extrait
Papa ? c'est quoi la crise financière ?
Economie
Papa? C'est quoi la crise financière?
La ministre allemande de la famille Ursula von der Leyen a tenté d´expliquer la crise financière actuelle aux enfants. Elle compare la situation à "une fête gigantesque" où tout est permis mais qui finit mal.
Le 12 octobre 2008, 15h39, Le Matin Online & les agences
L'Italie, entre colère et incompréhension
LEMONDE.FR avec AFP | 12.10.08 | 16h19 • Mis à jour le 12.10.08 | 16h19
En refusant de procéder à l'extradition de Marina Petrella pour des raisons de santé, l'Elysée a mis un terme à une affaire qui durait depuis la signature du décret d'extradition de l'ancienne membre des Brigades rouges (BR), en juin. La nouvelle a été très mal reçue en Italie, où les associations de victimes du terrorisme et des proches de victimes des BR ont violemment critiqué la décision du gouvernement français. Les responsables politiques transalpins n'ont eux pas tenu à s'exprimer, signe d'une possible embarras.
La crise : les Etats Unis ont joué un rôle particulier ?
Dimanche 12 Octobre 2008
Mobilisation générale pour sortir de la crise financière
Le Journal du Dimanche
C'est peut-être la réunion de la dernière chance. Nicolas Sarkozy rassemble dimanche après-midi à Paris les dirigeants des pays de la zone euro, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet et celui de la commission José Manuel Barroso. Objectif affiché par l'Elysée: "définir un plan d'action conjoint de la zone euro et de la BCE face à la crise financière".
La tension est à son comble, au bout de cinq jours de débâcle boursière et de revirements en cascade. Il n'a jamais semblé aussi urgent d'agir pour relancer la distribution du crédit bancaire, éviter les faillites, affronter la récession, restaurer la confiance et le bon fonctionnement des marchés.
Publié le 11/10/2008 à 09:37 - Modifié le 11/10/2008 à 15:55 - Le Point.fr
Le plan d'action du G7 pour lutter contre la crise
Samedi, le président américain George W. Bush, entouré des ministres des finances du G7, a affirmé à Washington que tout le monde était d'accord sur le besoin d'"une réponse sérieuse à l'échelle mondiale". "Chacun d'entre nous reconnaît qu'il s'agit d'une grave crise mondiale et par conséquent elle requiert une réponse sérieuse à l'échelle mondiale", a déclaré Bush, dans la roseraie de la Maison Blanche. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion d'une quarantaine de minutes avec les grands argentiers du G7, du président de la Banque mondiale et du directeur général du Fonds monétaire international (FMI). La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le secrétaire au Trésor Henry Paulson et le conseiller à la sécurité nationale, Stephen Hadley étaient également présents, alors que la Maison Blanche essaye par tous les moyens de rassurer le public américain et les investisseurs.
"Les Etats-Unis ont un rôle particulier à jouer" pour trouver une solution, a affirmé le président, assurant que "notre gouvernement va user de tous les outils à sa disposition pour résoudre la crise". Le président s'est engagé à ne pas répéter les erreurs commises lors de la crise de 1929, qui avait elle aussi commencé aux Etats-Unis avant de s'étendre au monde entier. "Il y a eu des crises par le passé quand de puissantes nations ont mobilisé leur énergie les unes contre les autres, ou ont tenté de s'isoler du monde", a rappelé le président. "Cette fois-ci les choses sont différentes: les dirigeants réunis à Washington ce week-end travaillent tous à atteindre les même objectifs", a-t-il affirmé. "Nous sommes dans le même bateau et nous nous en sortirons ensemble", a-t-il souligné. La réunion avec M. Bush intervient une douzaine d'heures seulement après que les ministres des finances et banquiers centraux du groupe des sept pays les plus industrialisés ont publié vendredi à Washington un "plan d'action" en cinq points pour faire face à la crise financière internationale, dans lequel ils s'engagent à empêcher toute faillite de banque importante.
Autriche : Jörg Haider à 142 km/h lors de son accident
Créé le 11/10/08 - Dernière mise à jour le 12/10/08 à 13h40
10 commentaires, sur Europe 1
Jörg Haider, le chef du parti populiste autrichien BZÖ et gouverneur de Carinthie, s'est tué samedi matin dans un accident de voiture. Alors qu’il était seul à bord et roulait à 142 km/h selon le parquet local, son véhicule a quitté la route. Grièvement blessé à la tête et au thorax, Jörg Haider, âgé de 58 ans, est décédé peu après des suites de ses blessures. Au niveau européen, en 2000 lors de son entrée au gouvernement, les propos antisémites de Jörg Haider avaient entraîné des sanctions diplomatiques européennes contre l'Autriche pendant plusieurs mois. Mais lors des élections de septembre dernier, son parti avait encore obtenu 11% des suffrages. Le président de la République autrichienne a salué la mémoire d'un homme politique "d'exception".
L'accident a été d'une extrême violence • AFP
La mort de Jorg Haider est elle une manifestation de la justice divine, un complot ou un accident?
Vont ils déclarer un jour de deuil au FN, eux qui se réjouissaient tant de la victoire de l'extrême droite autrichienne car elle les consolait de la déculotté qu'ils avaient reçus en France aux dernières élections?
Sur Yahoo! / Questions résolues / Autre question »
Avec de Gaulle, un objectif avoué : dynamiser le tourisme
Sarkozy et Merkel se retrouvent sur la tombe du général
France Info - Hier, 06:05
50 ans après une rencontre historique entre De Gaulle et Adenauer, au moment où leur relation privilégiée est traversée par de profondes divergences sur la gestion de la crise financière, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy inaugurent aujourd’hui un mémorial dédié à Charles de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises.
D’un coût de 20 millions d’euros, selon la direction de l’établissement, contre 15 prévus initialement, le mémorial mettra en lumière la vie du général, qui s’est installé en Haute-Marne en 1934, pour s’y retirer en 1969, avant de décéder le 9 novembre 1970 et d’y être enterré.
[..] L’autre objectif avoué est de relancer, ou plutôt de doubler, la fréquentation touristique du département. Alors que 300 à 400.000 visiteurs se rendaient à Colombey-les-deux-Eglises dans les années 1970, ils ne sont plus que 60.000 à faire le déplacement aujourd’hui. Le prix de l’entrée sera assez élevé : 12,5 euros en tarif normal, 10 euros en tarif réduit. L’Historial de Gaulle, aménagé sous les Invalides, a été inauguré le 22 février par Nicolas Sarkozy.
Samedi 11 Octobre 2008
Chatel: "Le commerce du dimanche, c'est des emplois"
Le Journal du Dimanche
Luc Chatel veut relancer le débat sur le travail le dimanche. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation estime dans le JDD que l'économie française peut créer de la croissance et de l'emploi grâce à des activités dominicales, rejetant le risque que cela représenterait pour les petits commerces. Le porte-parole du gouvernement souhaite aussi que les salariés puissent y trouver leur compte.
Les Républicains accusé d'attiser la haine
Samedi 11 Octobre 2008
Quand McCain défend Obama
leJDD.fr
Les républicains se trouvent dans une position fragile: alors que les démocrates pointent la relation ambigüe de McCain avec l'extrême-droite, le candidat républicain a dû défendre le sénateur métis de l'Illinois face à des partisans très agressifs. Préférant éviter d'être taxer de raciste, McCain a qualifié son adversaire de "père de famille décent" dont il ne fallait "pas avoir peur".
McCain tente de «doser» ses critiques contre Obama
Le Figaro, 10/10/2008 | Mise à jour : 21:03, extrait
Les réactions du public conservateur dépassent les attentes du ticket républicain. «Qu'on lui coupe la tête !», s'est écrié un homme au meeting de Bethleem. La veille, un supporteur de McCain portait un T-Shirt représentant Obama sous le masque de Satan. En Ohio, une pancarte affichait : «Obama = Oussama», en référence à Ben Laden. Dans un documentaire diffusé sur Fox News, un activiste de droite, Andy Martin, décrit le travail d'«organisateur de communauté» effectué par Obama dans sa jeunesse comme «un entraînement extrémiste pour renverser le gouvernement.»
«Seule la guerre des cultures peut nous faire gagner»
D'après son conseiller Mark Salter, John McCain est «très content» du tour pris par sa campagne. Lundi, il avait déclaré au New York Times vouloir faire du scrutin «un référendum sur la personnalité d'Obama». Dans le Los Angeles Times, Timothy Garton Ash, professeur à Stanford (Californie), analyse ainsi la stratégie républicaine : «Seule la guerre des cultures peut nous faire gagner. Sur l'Irak, on perd. Sur l'économie, on perd. Mais en caricaturant “l'altérité” d'un candidat nommé Barack Obama, on a une chance d'arracher la victoire.» Dans le Washington Post, Dan Balz «décode» le message : «Il y a quelque chose de sinistre à propos d'Obama.» Les démocrates ne se font pas d'illusion sur le sens profond de ces attaques : «Il y a mille raisons de voter pour Obama et une raison de voter contre, la race», estime l'élu de Pennsylvanie Thimothy Letson.
Les Républicains accusé d'attiser la haine
Source : AFP, 12/10/2008 | Mise à jour : 08:20 | Commentaires 8
Un député américain a accusé le "ticket" républicain pour la Maison Blanche, John McCain et Sarah Palin, d'attiser la haine envers leur adversaire démocrate Barack Obama, en position de devenir le premier Noir élu président des Etats-Unis.
M. McCain et Mme Palin "jouent avec le feu et, s'ils n'y prennent pas garde, ce feu va tous nous dévorer", a déclaré le représentant démocrate John Lewis dans un communiqué diffusé sur l'internet.
Le député de Géorgie (sud-est), l'une des figures de la lutte pour les droits des Noirs, a estimé que par ses attaques personnelles envers le candidat démocrate, le camp républicain "sème les graines de la haine et de la division".
Le ticket républicain, distancé dans les sondages, a accentué ses attaques depuis une semaine contre M. Obama, l'accusant de "copiner avec des terroristes" -- pour ses liens avec Bill Ayers, un ex-militant d'extrême-gauche dont le groupe a organisé une campagne d'attentats aux Etats-Unis dans les années 60 -- et d'être "dangereux" pour les Etats-Unis. Lors de rassemblements électoraux, des républicains en colère ont crié des insultes et parfois des appels au meurtre à l'adresse du candidat démocrate.
M. McCain a toutefois tenté de calmer l'ardeur de ses partisans vendredi en les invitant à "respecter" M. Obama.
Avortement : Palin attaque Obama
Source : AFP, 12/10/2008 | Mise à jour : 08:17
La candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis, Sarah Palin, s'en est prise au candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama qu'elle a accusée d'être partisan d'un droit à l'avortement "sans aucune limite".
"J'ai écouté notre adversaire quand il défend son soutien sans conditions à des avortements sans aucune limite", a déclaré Mme Palin lors d'un rassemblement électoral à Davenport, dans l'Iowa (centre). "Il a dit qu'une femme ne devrait pas, et je cite: 'être punie d'avoir un bébé'", a ajouté la candidate, connue pour ses positions ultra-conservatrices et qui s'oppose à l'avortement dans pratiquement toutes les circonstances. "Il serait temps qu'on le prenne à partie sur ce sujet", a-t-elle lancé.
Le candidat démocrate a, par le passé, dit défendre le droit à l'avortement mais pas l'avortement en tant que tel.
Mme Palin, qui est mère d'un bébé atteint de trisomie 21, s'est étendue sur son cas personnel, confiant "avoir eu un choc" en apprenant la nouvelle alors qu'elle était enceinte. "Je n'étais pas préparée à cela", a-t-elle dit. Mais "chaque vie innocente compte" et "chaque enfant apporte quelque chose à notre monde si on lui en donne la chance", a ajouté la colistière de John McCain.
McCain en quête désespérée d'une stratégie pour remonter la pente
JERUSALEM (AP)- Deux maisons appartenant à des arabes ont été incendiées dans la ville israélienne de Saint-Jean d'Acre, secouée depuis mercredi par des affrontements entre juifs et arabes, a annoncé samedi la police.
Saint-Jean d'Acre est une des rares villes d'Israël où de nombreux juifs et arabes vivent côte à côte. Les violences ont commencé mercredi, durant la fête juive du Yom Kippour. Depuis, plusieurs centaines de juifs et d'arabes se sont affrontés, se lançant des pierres et vandalisant des commerces et des voitures. La police a envoyé des renforts, et les dirigeants israéliens ont appelé au calme.
La police a annoncé samedi que deux maisons appartenant à des arabes, qui n'étaient pas occupées, ont été incendiées dans un quartier majoritairement juif de la ville. Les heurts ont repris dans la soirée, des habitants se jetant des pierres les uns sur les autres, avant que les forces de police ne ramènent le calme. Douze personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces incidents, et huit font l'objet d'une assignation à domicile.
DAVENPORT (AFP) - Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain, écrasé dans les sondages par le démocrate Barack Obama, alterne projets économiques de dernière minute, coups bas, spots agressifs et appels au respect, dans un ultime effort pour regagner du terrain.
A près de trois semaines de l'élection présidentielle du 4 novembre, le candidat démocrate Barack Obama, qui devance son adversaire de 11 points au niveau national (52% contre 41%) dans la course à la présidentielle, selon un sondage Newsweek paru vendredi, a lui aussi sorti de nouvelles mesures économiques de son chapeau vendredi dans l'Ohio. Il a également pris acte de l'appel au calme et au respect lancé par M. McCain à ses partisans, vendredi dans le Minnesota.
Il y a un mois, le même sondage donnait les deux hommes à égalité (46%). Mais c'était avant l'éclatement de la pire crise financière depuis celle de 1929 et le passage de l'économie au tout premier rang des préoccupations des Américains.
S'y est ajouté un nouveau handicap pour le camp républicain: l'implication reconnue vendredi soir par une enquête parlementaire de Sarah Palin, sa colistière, dans un scandale d'abus de pouvoir en Alaska, surnommé "Troopergate".