« Faut pas rêver »...
Après le journal de France 3, « Les bonnes manières », puis demain, « Faut pas rêver ».
Ramses tu planes - Comme un avion
On est en panne - Ton père est pauvre
Bien trop pauvre - On est si loin
Même dans tes rêves - C'est pour les autres
On passera l'été comme d'habitude
Daran, Ramses
Hume ? David Hume ?
Si je n'observais et ne discutais pas tant, jamais je n'aurai pensé à lire aujourd'hui du Hume ou ce qui s'en inspire. Je viens de découvrir de nombreux travaux et réflexions de Michel Foucault résumés par une unique et simple citation, peut être tronquée et probablement extraite de son contexte. De source Google Books, je me demande ce qu'en penserait Robert Badinter qui a très récemment encore promu l'oeuvre de Foucault :
Dits et écrits: 1954-1988 - Page 294
de Michel Foucault, Daniel Defert, François Ewald - 1994 - 901 pages
Mais le public réclame le châtiment. Et si l'institution judiciaire n'assouvissait pas le besoin de punition, cela produirait une frustration formidable, qui se reporterait alors sur d'autres formes de violence. ...
Contre la peine de mort: écrits, 1970-2006 - Page 105
de Robert Badinter - 2006 - 319 pages
ROBERT BADINTER : Il ne le faudrait pas. Mais le public réclame le châtiment. Et si...
Il y a peu, je suggérais à quelques personnes de faire dialoguer Foucault et Tocqueville. Etrangement, après les avoir d'abord enterrés tous les deux, puis après avoir censuré Foucault, depuis quelques temps, les mêmes semblent avoir engagé un dialogue avec Hume ainsi qu'avec Tocqueville, parti, par le passé, étudier des prisons américaines. Furie, fureur et le « lynchage de précaution », pourquoi pas ? Mais d'après ce que j'ai lu la nuit dernière, sur le Figaro, « un passage par la prison serait toujours désocialisant ».
Lorsque je lis Hume, ce qui s'en dit et certains qui s'en inspirent, je comprend peut-être un peu mieux quelques pratiques historiques et actuelles de la Dass. Pas grave, avec des enquêtes obérées ou en faisant taire toute critique, il n'y paraitra jamais. Ce soir, je suis rentré chez moi avec le Monde, le Point, Marianne, le Figaro, Challenges (avec un DVD) ainsi que Libé. A l'instant, je me dis que je peux tout brûler... comme l'exigeait Xavier Serrier et faire une belle pendule avec le DVD. Dans Marianne : « Les intellos sont-ils (tous) réacs ? »
Dans Marianne, Carl Schmitt (1888-1985) - Juriste et philosophe allemand, il est l'auteur d'une réflexion sur la nature de l'Etat et des constitutions. Ce catholique traditionaliste considère, dans la filiation de la pensée de Jean-Bodin, que la souveraineté étatique est un absolu. Il a été le théoricien du décisionnisme, la doctrine juridique du IIIe Reich.
De l'état d'exception
Xavier de la Vega, sur Sciences Humaines, extrait
« La nécessité n'a pas de loi » : cet adage a justifié de tout temps la faculté pour le souverain de s'attribuer des pouvoirs exceptionnels lors de périodes de troubles. À partir de l'analyse de l'état d'exception, Carl Schmitt propose une analyse pénétrante des relations entre droit et pouvoir.
Si l'œuvre de Carl Schmitt demeure une lecture inconfortable pour les théoriciens de la démocratie libérale, c'est que peu de critiques ont relevé comme lui les failles de l'Etat de droit. L'ambition de la philosophie politique libérale est de mettre fin à toute forme d'arbitraire. Au « rapport de force » succède un « rapport de droit ». Nul ne doit être au-dessus des lois, pas même le prince. Le droit constitutionnel circonscrit le domaine d'action du souverain et définit l'étendue et les limites de son pouvoir.
Berlin a tout fait trembler
Je pense qu’on peut ranger nos casques à cornes, le ciel a tremblé, c’est le Monde qui nous en a fait part : « Berlin veut faire payer les marchés financiers pour la crise ». Cette réponse tombe à point ; après ce raz de marée, au Japon, ce dimanche, des esprits pouvait s'éveiller voire même s'échauder puis se mobiliser. Nous en saurons sûrement plus après un ultime G20, éventuellement celui de Pittsburgh.
J’ai ouïe dire que cet été, les familles ayant un enfant de 7 ans et un enfant de 16 ans ont perçu 737 euro. Alors que notre famille correspond assez précisément à ce profil, je n’ai pas le sentiment d’avoir perçu une telle somme. Bien au contraire, n’étant pas admissible à l’aide juridictionnelle, nous lâchons environ 3 500 euro pour financer un second pourvoi en cassation. On me rétorquera que c'est normal, car la grande n'est pas à la maison. Par chance, à moins que par hasard, il y a peu, la ville d’Asnières a été condamnée à nous verser une somme qu'elle nous devait ; nous passerons donc cet hiver au chaud et nous pourrons aussi payer des voyages à la grande, à l'occasion des DVH et des vacances scolaires.
Je suis assez stupéfait par ce que j'ai pu lire depuis hier, chez Maître Eolas, ainsi que sur le site Internet du Figaro. Je vais lire encore, même si ça me fait souvent moi-même hoqueter et pester.
Berlin veut faire payer les marchés financiers pour la crise
LEMONDE.FR Avec AFP | 31.08.09 | 12h53
Confidentiel : Morano écrit aux députés
Le Figaro, 31/08/2009 | Mise à jour : 13:50
Estimant que le pouvoir d’achat sera l’un des thèmes de la rentrée,la secrétaire d’État à la Famille, Nadine Morano, a envoyé à tous les députés UMP un argumentaire choc pour défendre l’impact des mesures prises par le gouvernement avec la prime exceptionnelle de 150 euros versée aux familles bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire. «Entre juillet et août, une famille qui a deux enfants, l’un de 7 ans, l’autre de 16 ans, a touché 737 euros», explique-t-elle.
Le ciel va encore une fois trembler très fort
Ca s'est déjà produit par le passé, le ciel avait tremblé fort, je publiais peu avant un Avis aux gaulois. Ne sortez pas sans vos casques à cornes... j'avertissais depuis la nuit de samedi à dimanche. Depuis, j'observe et lis encore ce qui se passe ou se dit aux quatre coins de la planète ainsi que sur divers forums, sites et blogs.
Je pense avoir réussi à foutre le bordel partout, jusque dans tous les milieux radicaux, sans oublier les plus illuminés d'entre tous ni la cour de cassation. Ca va péter, il y a quelques temps, Siné nous avertissait lui aussi.
Siné doit être content. Depuis peu, les métros de Moscou resplendissent à nouveau, comme sous l'ère de Staline. Je crois qu'il me faudra un jour Un Jésus, plusieurs Christs, cet essai sur les origines plurielles de la foi.
Vers un raz-de-marée de l’opposition au Japon
France Info - 13:28, samedi
16h14 Israël : Olmert inculpé pour corruption
17h42 L'ouragan Jimena passe en catégorie 4
17h43 Fort séisme de 6,6 aux îles Samoa
La loi pénitentiaire revue à la baisse
Laurence de Charette
Le Figaro, 30/08/2009 | Mise à jour : 22:26
AF447 : toujours pas d'explication
AFP, 31/08/2009 | Mise à jour : 10:09
Voir Un petit pamphlet ?
Staline à nouveau à l'honneur dans le métro de Moscou
LE MONDE | 27.08.09 | 16h32 • Mis à jour le 27.08.09 | 16h32, extrait
Moscou, correspondante
Deuxième au monde avec 175 stations et 7 millions de passagers par jour, le métro de Moscou est connu pour ses salles richement ornées de bronze, de marbre et de cristaux. Construites dans les années 1930 à l'époque de Staline et du "réalisme socialiste", les stations sont de vrais petits palais souterrains. Rien n'était trop beau pour cet "homme nouveau" que le projet soviétique voulait voir émerger.
Monde, 27/08/2009 à 15h08, Libé
Une inscription à la gloire de Staline crée la polémique à Moscou
Placé dans une station de métro, l'hommage qui se veut d'une portée uniquement historique est aussi perçu comme une manière de réhabiliter le dictateur.
« Amin » ?
Chez Maître Eolas, je suis sensuré, mais c'est à présent sans la moindre importance. Là bas, il n'est pas possible d'échanger sérieusement, surtout sur le thème de la protection de l'enfance (aujourd'hui, nous parlons plutôt de prévention, voire même de répression de la délinquance, tout simplement). Il faut s'y taire. A mon avis, parfois, peu de choses me distinguent réellement de la faune qui s'exprime là bas. Certains d'entre eux ont prêté serment.
247. Le Samedi 29 août 2009 à 00:06 par Vert du Rhin
[...] @bruno 193 Une citation admirable qui prouve que l’on peut être un sociologue du droit important et un crétin fini.
Par le passé, j'avais un ancien outil pour mon blog. J'ai gardé ces notes. Hier, je me suis efforcé de répondre de manière modérée à Vert du Rhin mais mon commentaire n'a pas été publié, tant pis. Je lui suggérais d'être plus prudent. J'ai le sentiment que Vert du Rhin est persuadé que tout différend ou litige peut être résolu par la logique, des mathématique et du Droit. Des professionnels de la protection de l'enfance s'en remettraient plutôt à leurs pierres philosophales ? Depuis quelques temps, je n'hésite plus à parler d'incurie crasse, ce n'est pas sans raisons, voir Versailles über alles pour plus de précisions.
Un extrait de « Justice, la bombe à retardement », que j'avais déjà publié et commenté, par le passé ; tout le monde comprendra peut-être un jour mieux pourquoi je pourrais éventuellement avoir trois enfants et non plus deux, pourquoi, au dossier de l'ARSEA, mon aînée se prénomme Julie, pourquoi, selon les juges du secteur, ma cadette serait née en 2001, et non plus en 2003, comme selon les fichiers de l'état civil :
(...) Suit un dialogue de sourds entre la mère analphabète, qui s'exprime avec un fort accent, et la juge enferrée dans son language juridique qui récite la procédure sans une explication : « Il n'y a pas de retard staturo-pondéral... » La mère est totalement perdue. D'autant plus perdue que, depuis un moment, sans que personne ne le relève, son fils Mohamed a été rebaptisé en cours d'audience « Amin ». Et de son côté, Marie-Hélène s'entête à parler de l'« Azim » de son fils sans que le tribunal comprenne qu'il est question d'asthme.
193. Le Mercredi 26 août 2009 à 11:18 par Bruno
@192 par Wyrm “@149, Vert du Rhin: Si A est vrai alors (A=> non A) est faux Or si…”
J’ai trouvé ceci, en dernière page d’un gros ouvrage de sociologie du droit: j’étais ainsi: pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre, s’il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. L.P. Hartley, The Go Between
Dans une préface de The Go Between, par Colm Toibin: The past is a foreign country: they do things differently there.
Have fun.Le Nouveau Détective du 26 août : « à ta place, je l'achèterais ! »
Bizarre
« ... J'ai proposé une sorte d'histoire nouvelle, mais personne n'a réagit. » Foucault se méfie de ce silence parce que « le silence de l'adversaire [...] est peut être, tout aussi bien, le signe qu'on ne lui fait pas peur du tout ». Le silence ne signifie pas qu'on a gagné, mais peut-être qu'il y a une sorte de réorganisation du pouvoir. C'est alors que Foucault se détache un peu des choses qu'il avait dites au début des années 1970. • Michel Foucault et le contrôle social, essai, janvier 2006, par Alain Beaulieu
Entre censure ou sensure, quelque chose a frappé, plus d'une fois. Je suis surpris de constater qu'un commentaire et un lien vers un article de Michel Foucault a été purement et simplement supprimé. Je vais attendre de voir ce qui va se passer encore ; probablement pas grand chose de plus. Que se serait-il passé si j'avais aussi cité Goffmann, Asile et L'arrangement entre des sexes ? Pierre Sans, il n'est pas question d'en parler. Je vais encore lire.
Pendragon me demandait si « je n’aurai pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)” » Non, pas spécialement. Mais la petite m'a demandé un PC, elle veut maintenant Internet, sa maitresse lui aurait un jour parlé de « cp.fr »... je vais devoir en déplacer un.
4) Où est le courage ? Il est dans le sérieux qu'on apporte à poser et à reposer sans cesse ces problèmes qui sont parmi les plus vieux du monde : ceux de la justice et de la punition. Une justice ne doit jamais oublier combien il est difficile d'être juste et facile d'être injuste, quel travail demande la découverte d'un atome de vérité et combien serait périlleux l'abus de son pouvoir. Ce fut la grandeur des sociétés comme les nôtres : depuis des siècles, à travers discussions, polémiques, erreurs aussi, elles se sont interrogées sur la manière dont la justice doit être dite, c'est -à-dire pratiquée. La justice – je parle là de l'institution – finit par servir le despotisme si ceux qui l'exercent et ceux-là même qu'elle protège n'ont pas le courage de la problématiser.
Extrait de Quasimodo – n° 2 (« Corps incarcérés »), janvier 1997
Libération, n° 639, 10 juin 1983, p. 20. Republié dans Michel Foucault, Dits et écrits
Sur France 5, on ne peut malheureusement plus revoir l'intégralité de l'émission C dans l’air du mercredi 12 août 2009. J'en garde une copie privée, elle me sera certainement encore utile.
« Le même discours marche à peu près à chaque coup »
Le Canard du jour me rappelle la Justice de mon secteur. « Qui gagne ? Toujours les mêmes. » Mais depuis quelques temps, pour notre famille et mes enfants, tout est donc bien différent. Chez Me Eolas ainsi qu'ailleurs, les gens en penseront chacun ce qu'ils voudront. Je me demande où en sont les Riere, avec leur affaire.
Le Canard du 26 août, « Jugé par le mari de la patronne »
Voilà que la sensure frappe....
Y a plus qu'à attendre. C'est grotesque ; en 118, pendragon me ferait presque verser une larme. Ah, ces expertises judiciaires... mais on a déjà pu en rire.
Je n'aurai peut-être pas du citer Madame Bernadette Menu ? Je découvre qu'elle est aujourd'hui Directeur de recherche honoraire au CNRS (université de Montpellier I), Présidente de l’Association internationale pour l’étude du droit de l’Égypte ancienne et ancien professeur d’égyptien (Lille III et Institut catholique de Paris).
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@117 par jean philippe
Je suis plutôt d’accord avec vous, pour cet aspect répressif et abitraire. Ca fait de la justice une sorte de grande loterie à laquelle vous pouvez toujours perdre. Mais le fait est qu’on entend très souvent dire qu’on échappe assez facilement à ces peines (par ailleurs, rarement contestées dit-on; la plupart du temps, des condamnés ne feraient appel que pour contester des modalités, la durée d’une peine, voire pour sortir avant l’heure).
Puis il y a cet aspect “tourniquet” (“toujours les mêmes”, nous dit-on) entre interpellations, gardes à vues, classements sans suites, tribunal et non-lieu, relaxes, admonestations, etc… je n’entre pas dans les détails de l’usine qui sont, ici au moins, connus de tous.
Où est l’éducatif, où est la prévention? Oui, je sais; ce n’est pas le sujet de ce billet précis, même si la présidente de l’assos des JAP elle même en parlait.
On va attendre que Dadouche retire ses tongues, elle va peut être nous en parler à nouveau, un peu plus tard.
Regards sur le Conseil
Auteur : Michle AMELLER
11 septembre 2006, extrait
" Enfin sage ! " s'était exclamé un fonctionnaire de l'Assemblée lors de ma nomination au Conseil. Il ne se trompait pas. L'entrée ornée du sphinx du sculpteur FENOSA à peine franchie, une sensation de bien-être vous saisit, au point que l'on ne tarde pas à subir " l'effet BECKETT ", du nom de cet archevêque de Canterbury, devenu un défenseur des droits du clergé après avoir été nommé à ce poste par Henri II pour y défendre les prérogatives royales. Comme chez l'archevêque - toutes proportions gardées - mes états d'âme ont très vite évolué et de pourfendeur du Conseil, je suis devenu son avocat, fier d'appartenir à cette Institution et de contribuer à son fonctionnement.
Hadopi, quelques notes
Je les retrouverais plus facilement.
4. Le Dimanche 23 août 2009 à 01:03 par Bruno
Vous pouvez rassurer grand-mère.
EnquêteL’impuissance masculine, c’est fini !
LE MONDE 2 | 21.08.09 | 15h03 • Mis à jour le 22.08.09 | 18h45
7. Le Dimanche 23 août 2009 à 01:25 par Bruno
@2 par ladyteruki “Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est à quoi cela sert à Louvrier de faire publier cette tribune ?”
Peut-être pour qu’on se méfie un peu plus de ce qui est publié ailleurs, sur Internet, par exemple au New-York Times.
« Quand la Justice n'exécute plus » (bis)
Je note qu'un Eolas peut raconter n'importe quoi puis très rapidement se dégonfler.
82. Le Lundi 24 août 2009 à 19:34 par Bruno
@80 par jalmad “@Eolas sous 75 : viens de lire le commentaire 78, et vous avez raison”
J’allais vous répondre un plus sérieusement, mais cela ne me parait pas utile, pas ici. Ca aurait pu être intéressant alors que l’Institut pour la Justice contribuait à un colloque, en octobre dernier, auquel Me Eolas n’avait pas assisté.
@Eolas “Laissez ce monsieur parler tout seul,”
Tout en précisant bien que ce message-ci ne s’adresse absolument pas à Gascogne, je vous laisse à discuter de ce que vous n’aimez pas ainsi que de l’exécution et de l’aménagement des peines, me disant que c’est Lèguevaque qui pourrait bien avoir raison: “juste une carrière de bourreau”.« Quand la Justice n'exécute plus »
De petites notes perso suite à la parution d'un billet, chez Me Eolas, puis des échanges...
49. Le Dimanche 23 août 2009 à 15:59 par Bruno
@6 par Luc Montesquieu “Le problème de l’exécution des peines est un problème rarement traité par la presse.”
Le problème de l’exécution des décisions de justice ne se limite absolument pas aux peines. J’ai pour ma part une perle dans mes cartons. Un juge a ordonné. Quelques temps plus tard, il n’a pu que constater que sa décision n’a pas été exécutée. Un couac administratif. Le juge m’a condamné aux dépends, c’est moi qui l’avait saisi. Je reste zen, j’ai même fini par en rire.
Eolas:
Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.
70. Le Lundi 24 août 2009 à 01:47 par Bruno
@49 Me Eolas: “Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Non, il n’y a pas que le civil et le pénal. Je parlais d’ordonnances et d’un couac au tribunal administratif. J’attendais - puisque vous rebondissez sur mon nombril - la commission d’une expertise suite à instruction et après un non lieu, après un décès très bizarre, en milieu hospitalier. Peut-être était-ce à mes avocats de bousculer plus tous ces gens là…
Si j’avais voulu râler et me plaindre du civil, j’aurai bien évidement parlé de l’exécution de décisions du JPE et d’arrêts de cour d’appel. Mais je crois qu’on en a déjà assez rigolé.
@49 Me Eolas: “Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Oui, je sais, et je trouve son titre et peut être même son contenu indécent. Gascogne a pu rapidement le comprendre.
@Me Eolas en 65 “Et il n’y a pas 27000 prisonniers dans le couloir de la mort, je précise”
J’ai cru lire qu’ils allaient d’abords relâcher les voleurs de chaussettes.
Plus loin, dans un autre billet, publié par Me Eolas...
88. Le Lundi 24 août 2009 à 00:09 par Bruno
@87 par Fred
Je suis assez d’accord avec vous. Mais selon les réactions que cette tribune pourrait susciter, quelles qu’elles soient, son auteur sera aux premières lignes. Il ne pourra même pas soutenir qu’un journaliste a mal compris ou mal rapporté ses déclarations.
@87 par Fred “Franchement le coup de la dictature iranienne pour limiter le P2P… Respect.”
C’est en effet une manière de le percevoir, on mêle allègrement d’intenses émotions et des intérêts des plus divers, y compris internationaux. Oui, respect.
Cette nuit, j'ai un peu de mal à trouver le sommeil.
En 69, sous « Quand la Justice n'exécute plus », le pseudo cap-justice répondait à Me Eolas en citant l'IGSJ. J'invitais moi-même, plus tôt, sous ce même billet, à lire un article du Parisien qui m'avait interpellé.
71. Le Lundi 24 août 2009 à 04:08 par Bruno
@69 par cap-justice “et qu’en outre, les problématiques de régulation des flux et des stocks, d’organisation et de suivi”
J’adore ce langage. Plus haut, j’avais d’abords quelques scrupules à renvoyer à la lecture d’un article du Parisien, je pouvais heurter; extraits: Fin juillet une circulaire a été envoyée à tous les préfets de département attirant leur attention sur le fait «qu’il y a nécessité de renforcer l’effort de régulation». …. Le ministre demande par ailleurs aux préfets de faire un point précis de la situation dans leurs départements : populations présentes, difficultés rencontrées et mesures mises en oeuvre pour y faire face.
A propos de « bruits qui courent »
J'apprends aujourd'hui, de source assez sûr, que, par le passé, le maire d'Uhrwiller aurait reçu des chewing-gums parfum banane ainsi que quelques feuilles de papier. Je n'en doutais pas, j'avais expédié le tout par RAR, à diverses personnalités et élus.
Le maire d'Uhrwiller pourrait ne pas avoir compris ce que signifiait cet envoi ; je n'avais pas eu d'échos. Quelques jours plus tard, Jacques Chirac nommait donc un nouveau Défenseur des enfants. Le parfum banane ou même la banane, on en parle assez souvent dans les médias traditionnels pour que personne n'ignore à quoi on peut faire allusion en s'y référant ? Les plus curieux taperont « banane », à droite, dans la case « Rechercher ».
On en a déjà beaucoup rit sur la toile. Et cela confirme une fois encore que la Poste dysfonctionne bien. Le greffier de la cour d'appel de Versailles dysfonctionne tout aussi bien que la Poste, et ce malgré les vacances judiciaires. En effet, je reçois déjà mon récépissé suite à ma dernière déclaration d'appel.
Bagnolet sous tension
Des éducateurs et des associations pour « déminer les banlieues »... ou une police des familles et des placements transitoires pour faire face à la crise, à Bagnolet ? L'ASE des Hauts de Seine et le tribunal de Nanterre ont une bonne expérience en matière de « placements durables », les services AEMO de l'ARSEA Ostwald aussi. Ces équipes du 9-2 et du 6-7 pourraient un jour communiquer et partager leurs expériences avec les services du 9-3.
Je vais faire parvenir une carte de visite à Brice Hortefeux aussi. Certaines pratiques « professionnelles » que j'ai décrites pourraient retenir son attention. Pour commencer, il n'aurait qu'à recruter quelques corbeaux et des tatas.
Faits divers | 10 Août 2009, Le JDD, extraits
Bagnolet sous tension
Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux tente de calmer la colère des jeunes qui rendent la police responsable de la mort d’un adolescent, dimanche, à Bagnolet. Mais aussi de répondre à l'inquiétude des forces de l’ordre.
[...] L'Union syndicale majoritaire, qui rassemble Unité police et le SGP-Force ouvrière juge "urgent de déminer les banlieues devenues les territoires de petits caïds", dans un communiqué. "Une fois de plus, un tragique accident est l'occasion pour certains jeunes voyous de régler leurs comptes avec la société et plus particulièrement avec les forces de l'ordre", déplore le syndicat, qui ne manque pas non plus de tacler la politique du gouvernement: "La politique des chiffres, quotas et rendements est un échec". Devant ce constat sévère, les forces de l’ordre demandent l'organisation d'un "véritable Grenelle de la sécurité" qui rassemblerait l'ensemble des acteurs concernés par la lutte contre l'insécurité (police, magistrats, Education nationale, éducateurs, élus, associations etc.).
Faits divers | 10 Août 2009 | Mise à jour le 11 Août 2009, Le JDD, extraits
Bagnolet sous tension
Quelques incidents légers ont émaillé la nuit de lundi à mardi à Bagnolet, après la mort dans un accident d'un jeune homme de 18 ans qui essayait de fuit la police.
[...] Mais Brice Hortefeux doit aussi faire face à la colère des policiers. L'Union syndicale majoritaire, qui rassemble Unité police et le SGP-Force ouvrière juge "urgent de déminer les banlieues devenues les territoires de petits caïds", dans un communiqué. "Une fois de plus, un tragique accident est l'occasion pour certains jeunes voyous de régler leurs comptes avec la société et plus particulièrement avec les forces de l'ordre", déplore le syndicat, qui ne manque pas non plus de tacler la politique du gouvernement: "La politique des chiffres, quotas et rendements est un échec". Devant ce constat sévère, les forces de l’ordre demandent l'organisation d'un "véritable Grenelle de la sécurité" qui rassemblerait l'ensemble des acteurs concernés par la lutte contre l'insécurité (police, magistrats, Education nationale, éducateurs, élus, associations etc.).
Le ministre de l’Intérieur n’a pas répondu à cette requête, mais il a annoncé qu'il réunirait les représentants d'une vingtaine d'associations le 31 août avec Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, et Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives. "Cette initiative vise à établir les bases d'un dialogue serein et permanent entre le monde associatif de ces quartiers, ses habitants et la police", a-t-il expliqué.
Joffrin remercié d’avoir « secoué le cocotier » de AFP
On peut se dire que d'ici quelques temps, des noix finiront bien par tomber, peut être à la rentrée ? D'ici là, je vais lire Plan B qui taquine le Canard. Vivement ce mercredi.
Médias, 10/08/2009 à 17h16, Libé, extrait
Joffrin remercié d’avoir «secoué le cocotier» de AFP
Le syndicat SNJ-CGT de l'agence de presse réagit au récent éditorial «L'agence France-frousse» du directeur de «Libération». Dans un communiqué publié lundi, le SNJ-CGT de l'AFP estime que Laurent Joffrin, dans sa tribune de vendredi, pose «une vraie question de fond: celle de l'indépendance de l'AFP à l'égard de tous les pouvoirs et de sa contribution au pluralisme de l'information». Laurent Joffrin a reproché à l'AFP de ne pas avoir relayé trois informations potentiellement gênantes pour le pouvoir en place, la dernière en date étant les bonus provisionnés à destination des traders de BNP-Paribas. Ce qui, aux yeux du directeur de «Libération», traduisait une «étrange timidité» voire une certaine «complaisance». «Le traitement, à ses débuts en tout cas, réservé par l'AFP à cette affaire, à la demande ou avec l'aval de la rédaction en chef, donne immanquablement le sentiment que nous avons cherché à protéger BNP-Paribas, en tout cas à ne pas la mettre dans l'embarras», juge le syndicat. La direction «aurait été bien inspirée de reconnaître une sérieuse défaillance dans cette affaire, plutôt que de "couvrir" un manquement grave à l'efficacité et à la déontologie professionnelles», d'autant que sur les informations concernant la Société Générale et Zapatero, «Laurent Joffrin a tort», ajoute le SNJ-CGT.
A Téhéran, comme à Nanterre ?
Selon le Docteur Bodon-Bruzel, missionné par le juge Anne Valentini, « l’intéressé - cad, moi - [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». On savait déjà que les juges de mon secteur pouvaient retenir toutes sortes de prétextes pour proroger un « placement durable » et donc travailler comme à Guantanamo.
Kouchner parle aujourd'hui d'« allégations fallacieuses ». M'a-t-il lu ?
Politique
Kouchner : « Ce qu’a fait Clotilde Reiss n’est pas condamnable »
Le Parisien | 10.08.2009, 07h00, extrait
Peut-on parler d’un simulacre de procès ? Vous avez vu le spectacle que nous avons déjà connu dans d’autres circonstances. Je n’ai pas à le qualifier… C’est pourquoi nous exigeons la libération de Clotilde Reiss, cette jeune universitaire qui a eu 24 ans en prison et qui est très courageuse.
Que lui est-il reproché ? On l’accuse d’avoir incité à manifester. Comme si une jeune Française de 23 ans pouvait inciter à des manifestations de millions de personnes… Ce n’est pas sérieux ! Non seulement elle n’a pas incité aux manifestations, mais elle a simplement reconnu y avoir participé. Je dis qu’elle a marché deux fois (une fois une heure et une autre fois une heure et demie) aux côtés de centaines de milliers d’Iraniens, et ce n’est pas condamnable. Toutes ces accusations sont dénuées de fondement et ne tiennent pas, ce sont des allégations fallacieuses.
Mais comment qualifier ses aveux ? Ces « aveux » ont été probablement sollicités ! C’est un procédé classique que nous connaissons bien : elle n’était pas seule, il y avait d’autres accusés dans cette salle et la séance était télévisée ! Elle n’a pas écrit de rapport, mais une note très brève, à caractère personnel, où elle décrit ce qui se passait, à l’intention du directeur de l’Ifri (l’Institut français de recherches iraniennes), qui est un institut comme nous en avons vingt-sept autres à travers le monde. On ne peut l’accuser de rien du tout.
Strasbourg : il incendie 22 voitures « par ennui »
Les respectueux de l'ARSEA sont susceptibles de s'inquiéter à la lecture du dernier jugement rendu par Nanterre, ils sont remerciés. Mais le juge pour enfants de Strasbourg pourrait avoir une nouvelle mission à leurs confier.
Faits divers
Strasbourg : il incendie 22 voitures «par ennui»
Le Parisien | 28.07.2009, 12h17 | Mise à jour : 12h41
Un garçon de 14 a reconnu mardi avoir incendié 22 voitures dans la banlieue ouest de Strasbourg. Motif invoqué: « l'ennui ». L'adolescent, qui s'ennuyait ferme pendant les vacances, aurait opéré dans un quartier de Cronenbourg entre minuit et 1h30 à l'aide d'un briquet. Deux méthodes étaient utilisées : un bout de papier était allumé dans les bouches d'aération du véhicule ou une vitre de la voiture était brisée pour pouvoir mettre le feu au siège. Le garçon de 14 ans a été interpellé en flagrant délit dans la nuit de dimanche à lundi et placé en garde à vue jusqu'à mardi. Ce collégien, non connu de la police ni de la justice, qui devait entrer en 3e en septembre, sera présenté mardi au juge des enfants en présence de ses parents pour être mis en examen. «C'est un enfant oisif, non surveillé par ses parents, qui n'avait rien à faire de ses journées : il n'a absolument pas le profil d'un pyromane», a indiqué le procureur du tribunal pour enfants Nathalie Kielwasser, au vu d'une expertise psychiatrique. «Comme il n'a aucun antécédent judiciaire, je vais requérir un contrôle judiciaire et il comparaîtra ultérieurement à une audience pour être jugé», a-t-elle précisé. En cas de condamnation, ses parents pourraient payer des dommages et intérêts aux victimes. D'ici le jugement, l'adolescent sera pris en charge par des éducateurs.