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Monopoly : Montcuq perd la partie
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Publié le 19/03/2008 09:45 - Modifié le 19/03/2008 à 11:27 | La Dépêche, extrait
Le Monopoly Montcuq bientôt dans les rayons
Jeu. Hasbro, l'éditeur du célèbre jeu de société a tenu parole, son édition spéciale sera dévoilée le 3 avril.
Ce n'est plus un simple gag nourri au jeu de mots, ni la fantaisie provocatrice d'internautes voulant placer du Montcuq sur le terrain du classique Monopoly. Le village du Lot, qui fit les meilleures séquences du « Petit Rapporteur » s'offre un Monopoly à son effigie. Le Monopoly Montcuq est édité, les boîtes seront bientôt mises en vente. Sa présentation aura lieu en grandes pompes le 3 avril à la mairie du village par les responsables marketings d'Hasbro France.
Buzz
Monopoly: Montcuq perd la partie
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 9 novembre 2007, mis à jour à 11:13 - mis à jour le 09/11/2007, extrait
Le village de Montcuq est arrivé largement en tête du scrutin organisé sur internet pour composer le nouveau Monopoly France mais il ne remplacera pas pour autant la prestigieuse rue de la Paix. Le fabricant Hasbro a en effet préféré lui consacrer un jeu à part.
C'est Dunkerque, arrivé second du vote sur internet, qui occupera l'emplacement très convoité de la rue de la Paix, a annoncé vendredi à Yves Cognard, directeur du marketing de Hasbro France.
"Hasbro éditera parallèlement un jeu 100% Montcuq", dans la veine "humoristique" qui a conduit les internautes à voter en grand nombre pour lui, a expliqué Yves Cognard.
Société
Montcuq pas assez chic pour la rue de la Paix?
AP | 09.11.2007 | 20:15
Le verdict est tombé vendredi: malgré sa victoire, Montcuq n'aura pas la rue de la Paix. Pas assez chic? La société Hasbro, éditrice du Monopoly, s'en défend, tout en lui préférant Dunkerque pour occuper l'emplacement le plus cher du célèbre jeu de société dans la nouvelle version à paraître en mars.
Le petit village du Lot de 1.400 habitants se consolera toutefois avec une édition spéciale.
La haine de Wiesel pour Madoff
Madoff ayant beaucoup profité de ses relations dans la communauté juive pour recruter ses victimes, on a beaucoup évoqué une escroquerie « affinitaire ». Elie Wiesel ne veut pas entendre parler de cette grille d'analyse. Parle-t-on de catholique, de protestant ou d'italien à propos de Ponzi, l'homme qui a donné son nom à ce type de montages consistant à servir des rendements exceptionnels en utilisant tout simplement le capital versé par les épargnants et qu'ils ne reverront jamais ?
La haine de Wiesel pour Madoff
03/03/09, Les Echos
On a beau être prix Nobel de la paix, il y a des êtres à qui on pardonne difficilement. Elie Wiesel à titre personnel, ainsi que la Fondation pour l'humanité qu'il a créée ont été ruinés par Bernie Madoff. Interrogé sur un possible pardon au cours d'un débat organisé par Condé Nast Portfolio, Wiesel l'a exclu car cela supposerait que Madoff « vienne à genoux demander pardon ». Au cours de ce même débat, il a souhaité que les juges aient suffisamment d'imagination pour inventer une punition adaptée à l'escroc, qui avoue avoir détourné des dizaines de milliards de dollars.
Marc Déhi, un « Madoff » d'origine ivoirienne ?
« Des valises de billets se sont promenées un peu partout, même si le centre de dispatching était en Guadeloupe. Au cours de grandes réunions type "Tupperware", certains amenaient de l'argent dans des valises, certains en rendaient, d'autres en recevaient » indique encore un enquêteur. Le show à l'américaine agrémenté de prières a fait salle comble dans plusieurs hôtels de Cayenne et Kourou, mais aussi aux Antilles. A l'auditorium de l'Encre (Ensemble culturel régional) à Cayenne, « il y a eu plus d'un millier de personnes » se souviennent des participants, alors conquis par les « plans » miraculeux du pasteur-banquier. Certains particuliers auraient même souscrit pour plus de 50 000 euros.
Guyane
Marc Déhi, le « Madoff » d'origine ivoirienne, sous les verrous
Article publié le 05/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 15:09 TU, RFI
C'est l'hebdomadaire La semaine guyanaise qui a révélé l'information dans son édition sortie mercredi en Guyane : en cavale depuis six mois, Marc Déhi, le «Madoff» d'origine ivoirienne, a été arrêté et placé en détention, il y a quelques jours au Ghana. Mis en examen depuis août 2007 pour « escroquerie en bande organisée » et « exercice illégal du métier de banquier », ce pasteur américain d'origine ivoirienne avait violé le contrôle judiciaire qui lui interdisait de quitter la Martinique où il a passé plusieurs mois en détention provisoire entre fin août 2007 et début janvier 2008. Sa cavale l'avait conduit aux Etats-Unis et en Afrique. Depuis le Ghana, il envisageait un retour aux Etats-Unis.
« Il est très fort pour t'embrouiller. Il a réussi à convaincre des gens qui ne croient pas du tout à ce genre de placement. Beaucoup auraient pu mourir pour lui. Moi-même, j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir les yeux » raconte, visiblement émue, une Africaine de Cayenne.
L'irradié de Forbach est mort
L'irradié de Forbach est mort
Article paru dans le Monde du 27.03.07
Daniel Leroy s'est éteint, à 42 ans, samedi 24 mars, à son domicile de Behren-lès-Forbach (Moselle). Le 12 août 1991, ce jeune ouvrier intérimaire avait été gravement brûlé par des rayonnements ionisants après avoir pénétré dans un accélérateur de particules de la société Electron Bean Service (EBS), pour y accomplir des travaux de maintenance. Plongé dans un coma artificiel, cantonné durant des mois en chambre stérile, sa vie n'avait plus été qu'un long combat contre les radiations. « Une vie de souffrance rythmée par les opérations, les greffes et les amputations, sans espoir de guérison », témoigne son épouse, Ernestine. Daniel Leroy avait mis des années avant d'obtenir de la justice une rente à vie et des dommages et intérêts. Le 17 février 1994, la cour d'appel de Metz avait condamné le directeur et le PDG d'EBS à un an d'emprisonnement, dont onze mois avec sursis, pour « coups et blessures involontaires ». A l'audience, l'avocat général avait pointé « une somme considérable d'incompétences, d'insuffisances et d'indifférence ». - (Corresp.)
Faits Divers
Behren-lès-Forbach / Après un calvaire de plus de quinze ans
L'irradié de Forbach est mort
DNA, 26 Mars 2007, extrait
Daniel Leroy, l'irradié de Forbach le plus atteint, est décédé samedi à l'âge de 42 ans après avoir souffert le martyre pendant plus de quinze ans. Le tragique fait divers avait défrayé la chronique à l'époque. Le 12 août 1991, Daniel Leroy et un collègue de travail de la société EBS (Electro Beam Servis), qui fabriquait du téflon à Forbach, avaient été gravement irradiés par un générateur électrique de rayonnements ionisants dans lequel ils avaient pénétré pour procéder à son nettoyage. La machine, sujette à de fréquentes pannes, ne tournait plus mais était encore sous tension. Le système de sécurité avait été contourné par le placement d'un ...
Metz - Décès de "l'irradié de Forbach"
TF1-LCI - le 25/03/2007 - 19h55
Daniel Leroy avait été gravement irradié en 1991, alors qu'il effectuait un intérim dans une société lorraine. Il avait du subir de nombreuses greffes. Il s'était vu attribuer en février 1995, 1,3 million de francs de dommages et intérêts par le tribunal des affaires sociales de Metz.
Les Chedru, dans un cri de rage : « c'est une justice pourrie »
Voir également Emily a retrouvé ses maîtres.
Émilie a été rendue à sa famille d'accueil
ANGÉLIQUE NÉGRONI
Le Figaro, 12/03/2007 | Mise à jour : 02:56
DEPUIS dix-huit mois, le dimanche soir avait souvent le goût du chagrin pour Gisèle et Daniel Chedru. Après les week-ends passés avec Émilie, le couple de retraités devait se séparer de la fillette de 11 ans qu'il avait élevée comme sa petite fille et la reconduire dans son foyer de Pont-Audemer, dans l'Eure, où l'enfant était placée sur décision de justice.
Hier soir, Gisèle et Daniel Chedru, respectivement âgés de 67 et 70 ans, sont retournés au foyer. Cette fois, avec le sourire et le coeur léger. Car, après avoir vidé les tiroirs d'Émilie et récupéré toutes ses affaires, ils sont repartis tous ensemble et ne devraient plus jamais franchir les portes de cet établissement.
Mercredi dernier, la cour d'appel de Rouen a accepté de confier à nouveau la fillette aux Chedru. Un heureux dénouement pour une affaire qui, il y a deux ans, avait ému la France entière lorsque cette même cour avait décidé de retirer la garde de l'enfant à Gisèle et à son époux, un ancien maçon.
Complaisance
L'autre jour, un religieux que j'aime beaucoup m'appelle au téléphone et me dit : « Je veux vous rassurer au sujet de l'enfer. » Je suis obligé de lui faire répéter cette phrase que je ne saisis pas tout d'abord (le mot rassurer m'étonne). Il me rappelle que la semaine dernière, à déjeuner, il avait émis des doutes sur le grand nombre des réprouvés. • Œuvres complètes, Par Julien Green, Jacques Petit, publié par Gallimard, 1972
Du Trésor de la langue française, extrait...
COMPLAISANT, ANTE, adj.
A. [Vis-à-vis d'autrui]
1. Bien disposé, favorable à l'égard d'autrui.
Complaisant pour. Mais la fortune devait se montrer encore une fois complaisante pour lui (VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, p. 109).
2. Qui fait preuve de gentillesse, d'amabilité. Elle écoutait beaucoup et parlait peu. Très complaisante, elle donnait du prix à sa complaisance en la faisant un peu attendre (A. FRANCE, Le Lys rouge, 1894, p. 14).
3. Qui fait preuve d'indulgence, parfois coupable. Il n'y a pas de vices qui ne trouvent dans le grand monde des appuis complaisants (PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 716).
AIMER, verbe trans., de source www.cnrtl.fr, extraits
[Le suj. désigne gén. une pers. ou un être animé] Éprouver, par affinité naturelle ou élective, une forte attirance pour quelqu'un ou quelque chose.
Un militant relaxé après des menaces de mort contre Sarkozy
A la cour d'appel, on explique « c'est long parce qu'il y a beaucoup de demandes, d'autres contentieux sont très longs aussi ». N'y a-t-il pas urgence à réparer une erreur de la justice ? « Il n'y a pas d'erreur puisque ce monsieur a finalement été relaxé ! » Juridiquement vrai, c'est le principal, non ? • Voir ce PDF, un peu particulier
Voir aussi Aider les autres, plus qu'une vocation, et veiller à ne pas faire de fâcheux amalgames avec L’homme qui a menacé de mort Sarkozy s’explique. Voir également A l'heure de l'astronavigation ou quelques débats suscités par l'affaire de Tarnac
Un militant relaxé après des menaces de mort contre Sarkozy
Par Reuters, publié le 20/02/2009 à 16:45
SAINT-NAZAIRE, Loire-Atlantique - Un militant régionaliste breton a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, où il était jugé pour menace de mort contre Nicolas Sarkozy.
Sylvain Rabouillé, 40 ans, avait été interpellé en juillet 2008 en état d'ébriété la veille d'un déplacement du chef de l'Etat à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique).
Militant de l'Union démocratique bretonne (gauche autonomiste), l'homme se trouvait alors à proximité d'une cabine téléphonique d'où une personne avait appelé la gendarmerie pour dire: "Sarkozy, demain, il est mort".
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
Édition du mardi 17 février 2009
Sète, Midi Libre, extrait
Sabrina Clovers assure que son père, condamné en 1997, n'a jamais abusé d'elle
La condamnation de Rudolph Clovers repose d'abord sur les accusations de M me Vachez. En août 1996, au camping "Le Castellas", à Sète, elle est la voisine de tente de la famille allemande. Le 24 août, elle va au commissariat pour faire part de ses soupçons. Elle aurait aperçu M. Clovers couché sur sa fille Sabrina, le bermuda baissé. Si d'autres vacanciers du camping accableront les époux Clovers, M me Vachez est le seul témoin direct. En 1997, quelques mois après les révélations de l'affaire Dutroux, la parole des enfants est écoutée avec attention.
NDLR : Voir également l'un de mes billets d'octobre dernier, Et Maintenant ? Extraits...
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. [...] L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Voir également Le droit au respect de la vie privée et familiale et En Suisse, « la justice a maltraité les enfants ». Tout aussi instructif, Le sujet était le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste » et The Mother, The Child, The School Board And The Psychic.
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
LE MONDE | 21.02.09 | 13h38 • Mis à jour le 21.02.09 | 13h38
Sabrina Clövers, une Allemande âgée de 20 ans, dénonce aujourd'hui les malentendus qui ont conduit ses parents en prison en France. A la suite d'un accrochage avec une voisine de camping à l'été 1996, son père, Rudolf Clövers, a été condamné l'année suivante à douze ans de réclusion criminelle et à la déchéance de ses droits parentaux par la cour d'assises de l'Hérault pour viols et tentative de viols sur ses enfants, Florian et Sabrina.
Leur mère Elke, condamnée à deux ans de prison pour complicité et non-assistance à personne en danger, a effectué quinze mois de détention. Le témoignage de Sabrina, dont les parents sont aujourd'hui divorcés, permet à Me Ralph Blindauer, avocat de M. Clövers, de saisir la commission de révision des condamnations pénales de la cour d'appel de Paris, au terme d'un parcours ahurissant.
Cet été 1996 devait être une douce parenthèse dans le quotidien plutôt sombre des Clövers, une famille allemande à la lourde histoire médicale. Avec Florian, 11 ans, et Sabrina, 8 ans, qui portent encore des couches et suçotent des tétines, les Clövers ne passent pas inaperçus lorsqu'ils plantent leur tente au camping du Castellas à Sète (Hérault) pour six semaines.
Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
Le contradictoire en assistance éducative existe !
Extrait de la Lettre de Mélampous de juin 2001
Michel RISMANN, juge des Enfants à Lyon, délégué régional de l’AFMJF
Pour l'intégralité du texte, visiter www.afmjf.fr
[...] Les débats actuels sur le problème de l’accès des familles au dossier d’assistance éducative ont incontestablement le mérite de rappeler l’ambiguïté des dispositions actuelles de l’article 1187 du nouveau code de procédure civile, qui, tout en n’interdisant pas formellement la délivrance de copies aux avocats, ne le prévoit pas expressément pour autant.
On peut interroger aussi à juste titre les motifs juridiques invoqués par la Cour de cassation pour rejeter l’accès direct des parties à leur dossier : comment peut-on se prévaloir du fait que l’assistance d’un avocat qui peut consulter la procédure est une garantie suffisante du respect du contradictoire, alors que la présence du conseil n’est pas légalement obligatoire en cette matière.
[...] Pour certains, la procédure devant le juge des enfants opposerait les familles aux professionnels du travail social, engagés dans un véritable combat.
Dans ce type de scénario, l’égalité des armes est posée comme une exigence fondamentale, afin, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d’absolutisme social : sont là évoquées des pratiques inadmissibles de professionnels qui, non seulement refuseraient pour les familles une place identique à la leur, mais aussi les mépriseraient dans leurs écrits par des commentaires rapportés de façon approximative, hâtive, peu argumentée, avec un vocabulaire inapproprié ou inutilement blessant.
Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets.
Elle est surtout contraire aux principes organisant l’intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire.
Tout d’abord, les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès.
Ils n’ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure ; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d’un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : Acteurs certes, mais non parties. Ils n’ont donc pas le rôle “d’accusateurs publics”, qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants. C’est en effet au procureur de la République qu’il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives.
Une présence plus significative du parquet aurait pour conséquence une présence plus discrète, moins exposée des travailleurs sociaux, parfois perçus, à tort, comme les bras armés de l’ordre public familial.
[...] Autre idée en vogue, la procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyen-âgeuse.
Le catalogue des horreurs
NDLR : C'est bizarre. Dès qu'on commence à taquiner très sérieusement cette institution tout le monde se défile et les juges vous prient de fermer votre gueule, de brûler vos dossiers, vos livres et vos références.
Selon mes sources, le juge qui vient d'autoriser la récente « rencontre » à Strasbourg était un moment président de cette association de magistrats de la jeunesse et de la famille. Quand j'affirme ici et là que j'écris un pamphlet susceptible de nous faire rire, ce sera certainement aux larmes.
Extrait de la Lettre de juin 2001
Publié sur le site de l'Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille
Lors de l’assemblée générale de l’AFMJF du 27 janvier 2001, l’association ATD Quart Monde a voulu (courageusement) aborder la notion de “violence judiciaire” lors des placements en assistance éducative. Nos attentes n’ont pas été déçues, puisque l’association ATD Quart Monde a présenté la manière dont les familles semblent percevoir le juge des enfants, brossant un portrait particulièrement noir des pratiques judiciaires. Ce fut dur à entendre et personne d’entre nous ne pouvait se reconnaître dans cette caricature d’assistance éducative. Et pourtant, il faut bien que cela soit arrivé quelque part... même si, miroir déformant, ATD se fonde uniquement sur le ressenti des familles.
[...] Voilà le tableau tel qu’il a été perçu à travers 114 situations étudiées.
Une consolation : les auteurs du rapport n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Reste à travailler la forme..
2008, la loterie et le chapeau
La maman « n’allant pas bien du tout » défonce l’école
11/02/2009, Libé Lyon, extraits
La comptable se servait dans l'assiette des retraités
ESCROQUERIE - La ville de Lyon devait voter au prochain conseil municipal la reconduction d'une convention qui la lie à une association. Depuis une dizaine d'années, l'union gestion des foyers restaurants lyonnais (UGFRL) livre ou sert un millier de repas par jour en moyenne pour les personnes âgées de la ville, et la ville finance en partie. Mais voilà. Depuis quelques semaines, la police enquête car la comptable de cette association est soupçonnée de piquer dans la caisse, peut-être depuis dix ans, pour des montants qui atteindraient 200 à 300.000 euros...
[...] En 2004, l'association a connu de sérieuses difficultés financières. Un plan de redressement et un comité de suivi ont alors été mis en place, avec des représentants de la ville. Personne n'a détecté la moindre anomalie. Ce n'est qu'à l'automne dernier que de curieux virements ont été remarqués dans la comptabilité. Deux audits ont été réalisés, par deux experts-comptables ont découvert qu'entre janvier et novembre 2008, neuf virements suspects avaient été réalisés, pour un montant d'environ 3.000 euros par mois.
[...] L'employée a été licenciée pour faute grave et elle aurait effectué un premier remboursement. La présidente de l'association, Marie Mazion, refuse de confirmer le reste. « Je n'ai rien à vous dire, coupe-t-elle sèchement. Nous sommes victimes d'une malversation et cela n'intéresse pas la presse. » Ben si. Son association a porté plainte le 30 décembre, et son avocat, Jérôme Novel, a remis un rapport détaillé au parquet de Lyon. Une enquête est en cours.
NDLR : Défoncer l'école avec la voiture, ce n'est pas la « bonne » méthode...
Coulommiers
La maman force le portail de l’école avec sa voiture
Georges Blond, le Parisien | 11.02.2009, 07h00
Décrite comme « n’allant pas bien du tout », une maman a traversé avec sa voiture la cour de l’école maternelle du quartier de Vaux-Village, à Coulommiers, hier. Elle a pris la fuite après avoir abandonné le véhicule sur place.
MAM justifie les mutations du préfet et du directeur de la police
Les banques préservent les bonus de leurs traders
LE MONDE | 30.01.09 | 14h44 • Mis à jour le 30.01.09 | 17h08, extraits
"Les bonus, c'est un phénomène concurrentiel, si on dit aux traders qu'ils n'auront pas de bonus, on n'aura plus de traders !, résume le porte-parole d'un grand établissement. Sans compter qu'on ne peut pas modifier, en cours d'année, les avantages prévus par le contrat de travail."
[...] A l'avenir, sous la pression des gouvernements et des autorités de régulation, les banques s'engagent à faire évoluer le mode de calcul des bonus, afin de prendre en compte les performances des traders sur le moyen-long terme. Des réflexions seraient bien engagées à la Société générale, chez BNP Paribas et au Crédit agricole.
La mécanique actuelle est, en effet, accusée d'avoir contribué à la crise, en ayant incité à la prise des risques inconsidérés. Thomas Philippon, professeur à l'Université Stern de New York, souligne que "si les financiers n'ont pas toujours été surpayés, on observe deux périodes d'excès, en 1929 et... 2006 et 2007".
A profil équivalent, un salarié du secteur de la finance, qu'il soit établi à Wall Street à la City de Londres ou à Paris, gagnait en 2007 40 % de plus que dans les autres secteurs. Selon M. Philippon, les excès de 2006 et 2007 trouvent notamment leurs racines dans les politiques de dérégulation du secteur de la finance du début des années 1980. Pour Antoine Morgaut, directeur en France du cabinet de recrutement Robert Walters, il est urgent de réformer le système : "La crise nous offre l'opportunité de refonder le système, ne la manquons pas ! Cela fait des années que les traders sont associés aux bénéfices mais pas aux pertes."
NDLR : De mes photos
Alliot-Marie justifie les mutations liées à la visite chahutée de Sarkozy à Saint-Lô
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.09 | 15h49 • Mis à jour le 30.01.09 | 15h57
La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a justifié, vendredi 30 janvier, les mutations du préfet et du directeur de la police de la Manche, en évoquant "des appréciations pas tout à fait adéquates d'une situation", en l'occurrence les manifestations d'hostilité, le 12 janvier à Saint-Lô, lors de la venue du chef de l'Etat.
Plus d'un million de manifestants
Voir également La moralisation du capital, la résolution de la crise financière, Le droit [ au travail ], entre histoire et utopie et Handicap, maladie ou « trouble psy » = placement des enfants ?
Politique
Après la grève, l'Elysée maintient le cap
Le Parisien | 30.01.2009, 07h34 | Mise à jour : 08h11, extrait
Au lendemain de la journée de grève qui a mobilisé des centaines de milliers de manifestants en France, Nicolas Sarkozy n'affiche pas son intention de changer de cap. C'est ce qu'a laissé entendre vendredi matin sur RTL, Raymond Soubie, le conseiller social du Président de la République. Selon lui, les français veulent que Nicolas Sarkozy "montre qu'il sait où il va" et "qu'il peut apporter des solutions concrètes", en résumé "qu'il y a quelqu'un dans le bâteau".
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
Dépêches - France
Sarkozy juge l'inquiétude "légitime", verra en février les partenaires sociaux
Le Parisien | 29.01.2009, 20h01, extrait
Nicolas Sarkozy a jugé "légitime" l'inquiétude qui s'est exprimée lors de la journée de grèves et de manifestations jeudi et a confirmé qu'il rencontrerait en février les partenaires sociaux pour "convenir du programme des réformes à conduire en 2009".
L'Elysée «maintient le cap», les syndicats mettent en garde
lefigaro.fr avec agences, 30/01/2009 | Mise à jour : 11:15, extrait
Le conseiller social de la présidence, Raymond Soubie, assure que malgré les manifestations, le gouvernement poursuivra les réformes. Les syndicats refusent une simple réunion d'agenda.
Minimiser l'importance du mouvement de grogne de jeudi sans le mépriser, et poursuivre les réformes, tel est la stratégie que semble avoir choisi l'Elysée. Vendredi matin, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a appliqué cette recette sur RTL. S'il a reconnu l'importance des cortèges de jeudi, qui ont réuni entre 1 et 2,5 millions de personnes, il estime qu'ils avaient «une fonction d'exorcisme, et de manifestation d'angoisse» des Français face à la crise. Dès lors, ces manifestation n'étant que des expressions «d'inquiétude», pas de raison de changer de politique.
Plus d'un million de manifestants (police)
AFP, 29/01/2009 | Mise à jour : 18:51
Plus d'un million de personnes (1.080.000) ont défilé en France aujourd'hui dans les manifestations, à l'occasion de la journée d'action intersyndicale contre la politique sociale du gouvernement, selon la police.
Vos photos du "jeudi noir", des photos des manifestations par les lecteurs du Monde.fr
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 16h28 • Mis à jour le 29.01.09 | 18h01
Les petites copines de Wall Street contre-attaquent sur le Net
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 14h58 • Mis à jour le 29.01.09 | 16h53, extraits
Vous sortez avec un banquier de Wall Street ? Votre relation tangue au même rythme que le cours du Dow Jones ? Vous avez peut-être intérêt à rejoindre le groupe des "DABA girls", les "Dating A Banker Anonymous" ("anonymes sortant avec des banquiers"). Au programme de la "thérapie" : des réunions une ou deux fois par semaine autour d'un brunch ou d'un cocktail dans des bars et restaurants branchés de New-York, une bonne dose d'humour, des talons aiguille et du rouge à lèvres, et surtout, un blog, "à l'abri du regard des féministes" selon ses deux fondatrices, pour raconter déboires amoureux et financiers.
[...] Une autre explique que lorsqu'elle a reproché à son amant de ne plus l'inviter à l'accompagner dans ses voyages d'affaires, celui-ci lui a répondu qu'avec le resserrement du budget familial, sa femme épluchait désormais son compte bancaire et qu'il ne pouvait plus se permettre ce genre d'écarts. Certaines histoires semblent dérisoires, d'autres sont plus dramatiques : des anonymes expliquent par exemple comment leur homme a sombré dans l'alcool à cause de la perte de ses bonus ou a menacé, plus ou moins sérieusement, de se suicider.
Sont-elles pour autant prêtes à abandonner leur addiction aux hommes en costume et aux comptes en banque bien garnis ? Pas si sûr.
Vu à la une de France Info
Le retour des concubines / NDLR : quelle mouche a piqué le JDD ?
Le JDD, 30 Décembre 2007, extrait
Interdite sous Mao (qui pourtant ne se privait pas), la pratique revient en force: la plupart des nouveaux riches et des cadres du parti entretiennent une ou plusieurs maitresses. Un phénomène qui dérange en haut lieu. "Voilà, c'est lui, mon amant. C'est un homme mûr, sourit Xue Li, 22 ans. On s'est rencontrés il y a huit mois, par l'intermédiaire d'une amie." Sur la photo, un homme au visage rond, les tempes poivre et sel, attablé avec des amis dans un restaurant du vieux Pékin. A-t-il femme et enfant? "Non. Enfin, je n'en sais rien, peut-être. Oui, sans doute... Peu importe, il m'adore."
A l'heure de l'astronavigation
Point de vue
La réplique du juge d'instruction dans l'affaire des "terroristes" de Tarnac, par Thierry Fragnoli
LE MONDE | 27.01.09 | 10h10 • Mis à jour le 27.01.09 | 12h08, extraits
4. Il ne nous a pas échappé que le principe est la liberté, et l'exception la détention provisoire, ce que nous mettons en application, puisque nous avons dans chacun de nos cabinets beaucoup plus de personnes libres sous contrôle judiciaire que détenues. Par ailleurs, un autre principe, trop évident pour être inscrit dans le code de procédure pénale puisqu'il relève du simple bon sens, est tout aussi important : il faut se garder d'avoir des propos péremptoires sur un dossier dont on ignore exactement la teneur.
5. La décision et la durée de la détention provisoire résultent de la stricte application des textes votés par le Parlement, lesquels disposent notamment que, pour des motifs liés aux nécessités de l'instruction (sincérité et sécurité des investigations), la détention peut paraître nécessaire, sans préjuger de la suite du dossier.
L'utilisation faite du verbe "croupir" évoque la situation douloureuse de nos prisons, ce dont nous avons collectivement conscience, mais on rappellera que le pouvoir de voter le budget de la nation, et celui d'ordonner la rénovation des établissements pénitentiaires, n'est pas du ressort des magistrats.
[...] S'il est coutumier, et compréhensible, que les familles et les avocats des personnes mises en examen s'expriment sur un dossier d'instruction dans le cadre d'une stratégie de communication, il est beaucoup plus surprenant de voir les élus de la nation prendre position sur un dossier en cours, en dehors de tout cadre légal, la séparation des pouvoirs invitant, me semble-t-il, à plus de retenue. J'ai trop de respect pour les fonctions de M. Vallini, et l'Assemblée à laquelle il appartient, pour oser imaginer que ce principe républicain fondateur puisse ne pas être partagé entre nous.
La plupart des magistrats ont été fortement, et durablement, marqués par les débats de la commission présidée par M. Vallini, dont l'un des enseignements, que chacun devrait faire sien, est qu'il faut toujours prendre du recul en se gardant de hurler avec les loups… et qu'il me soit permis d'ajouter : quelles que soient la couleur de leur pelage et la tonalité de leurs hurlements.
Point de vue
Tarnac et la présomption d'innocence : réponse au juge Fragnoli, par André Vallini
LE MONDE | 29.01.09 | 10h52 • Mis à jour le 29.01.09 | 11h04, extrait
Le député que je suis, et qui s'estime en devoir de s'intéresser au bon fonctionnement des pouvoirs publics, s'estime aussi en droit de le faire, y compris lorsqu'il s'agit de l'institution judiciaire qui ne saurait échapper à l'intérêt des élus de la nation.
Devant l'érosion des droits de la défense dans les affaires de terrorisme (réel ou supposé), érosion qui pour être légale n'en est pas moins dangereuse pour les droits fondamentaux, l'avocat que j'ai été comme le citoyen que je demeure s'estiment en droit comme en devoir d'exercer la vigilance qui s'impose.
Enfin, je maintiens, sans qu'il s'agisse à mes yeux d'un "propos péremptoire", que tous les magistrats, y compris ceux du pôle antiterroriste, doivent toujours avoir à l'esprit le principe cardinal de notre procédure pénale qu'est la présomption d'innocence. Un principe qui implique que la liberté doit être la règle et la détention provisoire l'exception, a fortiori quand existent des possibilités de contrôle judiciaire très strict de nature à empêcher les prévenus de se concerter ou d'échapper à la justice. Là encore, l'expérience montre que ce rappel n'est pas toujours inutile.
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La une du 19 décembre 1957
Aider les autres, plus qu'une vocation
NDLR : Voir aussi Aude, Jamel et leurs bébés placés : le carnet rose vire au cauchemar, Le principe de précaution, Fillettes placées : les parents pensent à un règlement de comptes, Le droit au respect de la vie privée et familiale, Lu sur Closer : « peut-on encore avoir confiance en la DDASS ? », etc.
Souvent, je songe à des titres de livres. Sur le moment, je pense à « Du bonheur d'être assisté ».
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Santé Justice mercredi 21 janvier 2009 - 14:59 - La Montagne
Privé de son enfant, un couple réclame une enquête sur le CHU
Un couple de clermontois a demandé au Tribunal administratif de Clermont-Ferrand d'ouvrir une enquête pour comprendre pourquoi le personnel médical du CHU leur a retiré la garde de leur nouveau-né pendant une semaine.
Le 7 janvier dernier, Elodie Devillechabrolle donnait naissance à une petite Julie. Mais cinq jours plus tard, un prélèvement sanguin révélait un taux surélevé de l'hormone thyroïdienne chez le bébé. Devant la nécessité d'un nouvel examen, les parents ont alors demandé à réaliser le test à l'extérieur de l'hôpital mais le personnel soignant a refusé, jugeant les parents incapables de s'occuper de leur enfant.
Ce n'est qu'aujourd'hui matin que le juge des enfants au TGI de Clermont, Philippe Sirard, a décidé de lever l'ordonnance de placement provisoire décidée par le parquet le 14 janvier dernier.
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Portrait jeudi 8 mai 2008 - 20:08 - La Montagne
Aider les autres, plus qu'une vocation
Avocate ? À 18 ans, Isabelle D. ne l'envisageait même pas. Un monde à mille lieux du sien. « Ma grand-mère tenait une épicerie. J'avais à peine six ans que je l'aidais déjà ». Son rêve, c'était de devenir sage-femme ou infirmière. Le bac en poche, elle passe les concours. Les rate. « Alors je me suis inscrite en médecine, juste pour voir. J'ai détesté. Et puis je n'étais pas clairement pas au niveau ».
ENQUETE
Gardé à vue pour de fausses menaces de mort à Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 28.01.2009 | 19:08
Un homme âgé de 67 ans a été interpellé par la police à cause d'une lettre insultante et menaçante, signée de son nom mais qu'il n'a jamais écrite, adressée au chef de l'Etat.