Mot(s) clef: eolas batman
Prix Busiris pour Franck Louvrier
Par moments, j'ai le sentiment de raconter n'importe quoi même si j'utilise un vocabulaire très courant. Pour autant, je ne suis pas prêt d'avoir un prix Busiris ; mais ça ne m'intéresse pas, je les laisse très volontiers à d'autres. On m'a dit que j'aurai des « troubles psychiques ». J'ai d'ailleurs même été détecté, je répondais à pendragon qui voulait parler chiffres... Je pense qu'après les mouchards, une V3 de Hadopi devrait prévoir aussi des bouchons.
Chez Me Eolas, des commentaires disparaissent ; je peux le comprendre. J'en garde donc encore quelques notes perso, ici, ou je peux bavarder beaucoup plus librement, même si ce n'est que tout seul.
212. Le Mercredi 26 août 2009 à 22:12 par Bruno
@180, Me Eolas répondait: “Notez aussi qu’il est plus facile de critiquer ceux qui sont au pouvoir que l’opposition actuelle…”
Tout à fait d’accord. N’est-ce pas pour cela qu’on dit que le silence est d’or? J’ai vu passer cette dépêche, elle pourrait éventuellement expliquer pourquoi certains essuient plus de critiques:
AFP, 18/08/2009 - “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi les bilans annuels 2008 des chaînes de France Télévisions…” … le CSA chiffre ainsi pour les journaux à 33,5% le temps accordé à l’opposition parlementaire
Par ailleurs, ce qui circule sur le réseau n’est pas encore évalué, ni maitrisable. Ce n’est que dans le futur qu’on nous indiquera clairement où sont les tracts et où se situe la source du bon sens.
Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet
[ 05/08/09 ] Les Echos, extrait
A mi-mandat, le chef de l'Etat affine sa stratégie Internet dans la perspective de 2012. Le site de l'Elysée sera refondu d'ici à la fin de l'année, pour devenir une « plate-forme d'échanges ». Un profil Facebook qu'il alimente régulièrement depuis quelques semaines, un site de l'Elysée converti au Web 2.0, des projets à l'UMP pour préparer 2012 : Nicolas Sarkozy a décidé d'inscrire la seconde partie de son mandat sous le signe d'Internet. Une vraie évolution pour le président de la République qui, contrairement à François Fillon ou François Bayrou, n'a jamais montré de goût personnel pour les produits high-tech.
205. Le Mercredi 26 août 2009 à 17:23 par Bruno
@204, Seb, bookworm
J’aime bien Internet, on peut depuis très longtemps et très rapidement sonder une mine d’informations. Pourvu que ça dure, j’aurai du mal à m’en passer. Je suis allé questionner l’oracle Google Books. Je lui ai soumis des mots de la phrase mystère qui cloue le bec. Il m’a trouvé “Vous êtes chef? Ce n’est pas si grave!” et “Il faut donc considérer que l’échec fait partie intégrante de la construction de la réussite.” On pourrait attribuer la source aux Shadoks: “plus ça rate, et plus on a de chances qu’un jour, ça marche”. Mais on trouve aussi certains de ces mots ailleurs.
@RG en 177 “Il risque de se passer pour ce projet de loi l’inverse de Hadopi”
Vous pensiez sûrement à Lopsi.
116. Le Jeudi 27 août 2009 à 08:13 par Bruno
@90 par pendragon “bruno, tu n’aurais pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)”
Plus j’y pense et plus je me dis que vous vous avez raison. Je vais vous laisser à discuter entre vous entre “dames de bon coeur”, de serpillères et de robinets aussi…
Juste un lien, je pense qu’il ne manquera pas d’intérêt. C’est un article de Foucault, publié il y a longtemps, dans Libé (ce “tract”): vous êtes dangereux [fr]. Je vous suggère de le lire en ayant bien à l’esprit des cas tel que celui de Marc Machin.
Tout est en place pour un « homegoroshi »
Tous aux abris, un indicateur a viré au rouge cramoisi dans le blog de Me Eolas.
Il y a quelques mois, à la cour d'appel, alors que je tendais une copie de mes conclusions au pasteur, il m'a répondu que la « polémique » ne l'intéresse pas. Aujourd'hui, je pense qu'il lui sera difficile d'y échapper. En effet, selon ce que m'a communiqué mon avocat à la cassation, le couple Clementz a maintenant une réelle opportunité pour défendre ses opinions.
Il me faut le Monde du 22, pour un point de vue au moins.
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron...
Une annonce destinée à « terroriser » ?
Le Canard du jour m'inspire, on m'avait « terrorisé » moi aussi, à plusieurs occasions. Je n'ai pas de raisons de m'inquiéter. En effet, fin mai 2008, à l'audience, le substitut Felici m'avait bien dit qu'il n'y avait aucun problème... Cela s'avère exact, on ne m'a plus demandé la moindre explication depuis l'été 2006. Comme je raconte toujours la même chose, depuis plusieurs années, je reste serein comme un ragondin parmi les canards.
Un certain Pierre a par contre eu des ennuis. Il a distribué des tracts à Marseille, un peu comme moi, par le passé, à Paris. D'après ce que j'ai pu lire sur le net, Pierre se serait fait gronder et condamner en toute discrétion.
On ne doit pas écrire ou dire n'importe quoi, on nous le rappelle très régulièrement. La précédente invitation à enquêter émanait de Pékin ; c'est drôle, ça m'avait fait penser à Royal qui flattait cette justice pour sa célérité.
En une du Canard n° 4620
Lu chez Me Eolas, sous le billet Pétage de plomb à la chancellerie... Pardon ? Ubu ? Des bouffons ?
J'en vois qui déjà vont me répondre "çà change de la langue de bois". Mais merdre père Ubu ! [...] rappeler les niveaux de langue, les exigences de politesse dans certaines formes de communication, c'est maintenir une civilité qui est l'expression d'une civilisation... Sinon, pourquoi je devrais m'offusquer que le prévenu au Tribunal en audience apostrophe d'un "je réponds pas à des bouffons en robe".
024 076 091 093... 100
/join #kopimi ? Que de vieux souvenirs. Je ne suis pas sûr que MegaHAL ait vraiment évolué depuis 1998. Par le passé, je me suis intéressé à la linguistique. Mais je me suis vite aperçu qu'un automate élémentaire soit quelques lignes de code et trois répliques bidons pouvaient occuper un chatteur pendant plus de 4 heures.
Des années plus tard, me voilà face à cet autre constat : je pourrais faire, dire, écrire, publier et même envoyer n'importe quoi à la chancellerie ou au château, personne sinon pas grand monde ne réagira. La réaction récente de la petite association putéolienne est insignifiante quoi qu'assez drôle pour ce qu'elle m'a déjà permis d'écrire.
A tous moments, le juge pour enfant peut modifier voire rapporter une décision de « placement » mais il lui faut des « éléments nouveaux ». Qu'attend-il au juste ? Il y a peu et sans éléments particuliers au dossier tel qu'une nouvelle ou contre-expertise « psychiatrique », le juge pour enfant autorisait une sortie à Strasbourg. C'est étrange.
Ce que Maître Eolas m'avait répliqué en décembre dernier me donne à nouveau à réfléchir. Des écrits tel que ceux parés des sceaux de cette République sont têtus. Je viens de feuilleter puis de lire l'avant propos de l'affaire Stavinsky, par Denis Bon, il est assez limpide : « combien est grande la tentation de percer `'le mur du silence" qu'impose à juste titre la loi. » C'est du solide, un mur construit par un juge pour enfant et des étouffeurs. Mais le fisc pourrait aussi un jour se révéler très têtu selon ce que m'avait dit le juge des tutelles. Que se passera-t-il alors ?
Je suis aussi têtu. De quelle loi, force ou autorité parle-t-on alors que j'attends depuis début janvier de pouvoir parler plus en détail à la cour d'appel de l'arrêt rendu par la cour de cassation, en décembre dernier ? Quelle farce ; mais comme toujours depuis plusieurs années, je respecte l'autorité de la chose viciée.
Je constate qu'au cours des années passées, la justice en Haute-Savoie a fait montre d'une grande prudence. Du côté de Marseille et de Digne, j'ai pu lire que la justice poursuit l'auteur d'une diatribe. On apprend beaucoup en suivant le fil de l'actu, même s'il est loin de dépeindre une réalité satisfaisante pour des juristes.
Il y a le bordel au procès d'un corse ? On nous parle aussi de déontologie, de droits de l'homme, de la crise et de l'avenir, d'un euro symbolique et, un peu comme d'habitude, de la Shoah, d'antisémistime et de racisme.
La crevette et la petite cuiller
22 février 2009 - Le Télégramme, extrait
A peine croyable! Tout au long de la semaine, des amateurs de statistiques ont essayé de calculer les probabilités d'une collision entre deux sous-marins dans l'Atlantique. Se retrouver ainsi au même lieu, à la même minute et à la même profondeur, c'est à peu près du même tonneau que les cinq numéros gagnants du Loto et le complémentaire. Autant dire que la rencontre inopinée entre le Triomphant et un sous-marin anglais est un événement qui, statistiquement, ne devrait pas se reproduire avant un petit bout de temps. Mais on ne peut jurer de rien car selon notre ministre de la Défense, Hervé Morin, nos sous-marins sont devenus tellement discrets qu'ils ne font pas plus de bruit qu'une crevette.
Un petit pot pourri
Ce 11 courant, j'ai expliqué à Justine qu'elle pouvait être rassurée. La « justice » m'avait reproché d'exposer ce qui serait sa vie privée, mais ce qui suit n'est pas vraiment en rapport, je l'avais déjà écrit dans de précédents billets.
Je crois qu'il est utile de rappeler ici que ma cadette qui est née en 2003 est à la maison, depuis toujours.
Après le naufrage d’Outreau, nous pouvions supposer que l’ère des certitudes était révolue, on nous annonçait qu’une culture du doute allait être promue, qu'elle l'était déjà depuis plusieurs années. Par le passé, certains pouvaient être persuadés, intimement convaincus, tandis qu’aujourd’hui, d’autres vont douter d'abord... être gênés par ce qu’on leurs raconte, et, en réponse, affabuler ou divaguer encore ? A l'évidence, je suis brouillé avec une certaine forme de « justice ». J'ai souvent pensé à des lettres de cachet pour affaires de « famille ».
Il y a 3 mois, manifestement sans tout connaitre de mes divers dossiers, Maître Eolas semblait persuadé que j’avais « perdu ». Je me demande encore sur quoi ce monsieur pouvait fonder son opinion… Maintenant, c’est une petite association putéolienne qui, à son tour, « communique » sur Internet. Le premier est un vrai professionnel, la seconde est plus éclectique. Le premier a l’expérience de la justice, son milieu et ses moeurs. La deuxième exprime des opinions et porte des jugements qui me paraissent aussi hasardeux et choquants que ceux de certains « professionnels » oeuvrant en faveur de l’enfance... Cela n'est pas très rassurant.
Par le passé, un couple de putéoliens semblait ravi de m'avoir croisé... D'ici quelques temps, ils pourraient encore être priés de supprimer des billets dans le blog de leur association, on verra. Sur Internet, on ne devrait pas publier n'importe quoi, le fil de l'actualité nous le rappelle occasionnellement.
La cour d'appel de Versailles semble pour sa part douter, elle vient de renvoyer deux fois, après débats. Cette cour a sûrement une bonne connaissance de cette affaire d'« assistance éducative » ou de ce « rapt » de ma fille ainée. De même, le nouveau juge pour enfant qui vient d'autoriser une sortie dans Strasbourg doit également avoir un meilleur éclairage que ceux qui s'expriment de manière péremptoire, dans leurs blogs, en me refusant tout droit de réponse.
Je ne suis pas aussi difficile et rigide. Par le passé, j'ai supprimé quelques mots pour faire suite à une demande de la Directrice juridique des éditions Dalloz. Il m'est aussi arrivé d'anonymiser quelques coupons de presse, après avoir reçu un simple email. Ici, les commentaires sont rares, les gens n'en font que peu et, parfois, j'estime préférable de les censurer, surtout s'ils contiennent des noms, des noms d'oiseaux, voire des liens trop étranges.
En 2006, j'ai été convoqué par la police car Maître Roughol m'avait lu et n'était pas contente. Il n'y a pas eu de suite.
Contrairement aux membres de l'Arche de Zoé, peut être un peu comme un autre blogueur de Puteaux, hormis le « placement » de Justine qui dure et perdure sans la moindre information d'elle, sans la moindre relation avec elle pendant trois ans, je pense qu'à ce jour, je m'en sors plutôt bien.
Certaines de mes décisions et mes écrits dérangent. Les écrits de Péan dérangent aussi, « il n'a pas les codes. Il n'est pas facile avec les mots. Au fond de lui, il a toujours la marque de son extraction modeste », peut-on lire sur l'Express. Revoir la sociologie de la bourgeoisie... Moi, je n'ai pas choisi cette voie, la « justice », puis l'écriture, d'autres en ont décidé ainsi ; en 2003, des autistes nous sont tombés dessus puis Justine a comme disparue...
Je n'ai évidemment pas la stature de Péan, je suis donc encore moins qu'un « nain » si l'on se réfère à l'opinion récemment exprimée par BHL... « un véritable monstre » selon ces deux blogueurs de Puteaux, mûr pour une « psychothérapie » d'après ce que me suggérait Maître Eolas. Le jugement du 30 juin dernier dont je fais appel, après la cassation, n'en parlons même pas. Je redoute d'entendre un jour qu'il existerait une sorte d'Unterschicht en France, une Schicht rien que pour moi, dans la chambre du conseil, ce n'est pas très clairement exprimé.
Mais comme Péan, je m'entête dans l'improbable. Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, Péan aurait mis de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Le poussin semble avoir suscité quelques émotions et, peut être, de la curiosité, voire quelques interrogations ; j’ai pu le constater ici et là, sur Internet, ainsi qu’avec les évolutions des statistiques de ce site. Je n’avais jamais remarqué phénomène similaire dans mes statistiques, lorsque je ne parlais que d’enfances, de familles et de justice.
Ceux qui ont été interpellés mais qui n'ont que faire de l'enfance et de la famille devraient bientôt être renseignés. D'ici quelque temps, nous saurons comment la chancellerie ou même la fondation Brigitte Bardot auront réagit à l'envoi par la poste ainsi qu'à l'image du poussin publiée sur Internet. Aujourd'hui et comme un juge pour enfant est toujours saisi, j'ai le sentiment qu'il n'y aura jamais la moindre réaction officielle et publique mais je peux me tromper. Des gens réagissent souvent en faveur des animaux.
From: Bruno KANT
To: communication@fondationbrigittebardot.fr
Cc: communication@ose-france.org ; accueil.dg@arsea.fr ; cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Par le passé, dans le cadre de l'affaire Sébastien, la Ligue des Droits de l'Enfant belge était intervenue auprès du Président de la République française. J'ai envoyé un email à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux pour les informer que l'un de leurs communiqués figure parmi mes références. Cette ligue nous invite à respecter les oiseaux, la vie. L'ARSEA communique également sur le thème du respect des autres...
Depuis 2003 et le « signalement » à l'ASE, il s'est à mon avis instauré une relation très particulière entre moi, les autorités, des ministères, divers services et quelques élus français. J'échange des correspondances depuis plusieurs années et depuis tout ce temps, je lis et j'observe, je parle, j'écris, j'écoute des discours... Le poussin ainsi qu'une carte de visite sont bien parvenus au Ministère de la justice, à l'attention du Garde des Sceaux. Son cabinet saura réagir de façon appropriée.
Dans son blog, le président de cette association putéolienne s'est laissé aller à des insinuations des plus douteuses, je n'en ai pas vu apparaitre de telles ailleurs. Ce... « Président » semble aussi fantasmer qu'il pourrait recevoir un colis de ma part ? La petite Zohra devrait avoir reçu des chaussettes. En janvier dernier, sa maman faisait part de ses remerciements... Mais je crois qu'on s'égare, il y a chats bien plus sérieux à fouetter.
J'attends Felix chez les sauvages, l'édition de 1949, ainsi que le même livre dans son édition de 1933. Ca va me distraire, comme ces cours de culture psychique. Je préfère ces lectures à certaines activités sportives.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30, extrait
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
[...] Autrement dit, plus le nombre d'enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient. Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars.
[...] En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.
«Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines», en prison, selon une responsable de cette association. En fin de semaine, le Juvenile Law Center devrait déposer de nouvelles plaintes de plusieurs dizaines de familles.
Le lancer de nains, CE, 27-10-95, Cne de Morsang-sur-Orge
Il faut décrédibiliser le soldat Vinolas
Créé le 17.02.09 à 21h21 | Mis à jour le 17.02.09 à 21h28, 20minutes.fr
JUSTICE - Ses révélations ont été mises en doute par des hauts fonctionnaires, ce mardi, au procès Colonna...
Commentaire de Me Sollacaro, avocat de Colonna : « C’est une kyrielle de menteurs patentés. »
Je ne pensais pas si bien écrire
Voilà bien le burlesque, je ne pensais pas si bien écrire le mois dernier. Pourquoi Xavier Fortin a-t-il été arrêté et écroué par le procureur de la République de Foix, Antoine Leroy, dans quoi va-t-il s'immiscer ? Shahi’yena et Okwari n'ont-ils pas très bien grandit dans leur « univers fermé », auprès de leur père, à la campagne ?
Depuis plusieurs années, les travailleurs sociaux de l'ASE, de l'OSE France et maintenant ceux de l'ARSEA échappent aux contrôles et « gagnent » à tous les coups, même en ne se présentant plus auprès de la Cour. La famille maternelle de Justine, c'est à l'identique, le corbeau n'a jamais eu à se présenter devant des juges et le pasteur d'Uhrwiller se défile encore devant la cour d'appel. Même l'avocate « de Justine » se fait maintenant porter pâle à Versailles, où ils « gagnent » à tous les coups, comme à Nanterre. Tout cela va renforcer les certitudes de Maître Eolas selon qui j'ai « perdu » ce procès...
Quelle justice, un travail de professionnels, une « expérience difficile », me dit-on, il s'agirait d'un « placement » dans l'intérêt de Justine. Ne parlons plus d'un « rapt » de mineur ni de « corruption » ou de jugements viciés, ça indispose l'institution judiciaire, à tel point que le château et ses dépendances semblent me bouder depuis des lustres.
06 février 2009, Libé Marseilles, extrait
Sur les traces de Xavier Fortin, père clandestin
RÉCIT. Depuis décembre 1997, Xavier Fortin et ses fils en fuite ont évité plusieurs fois les forces de l’ordre lancées à leur poursuite. Jusqu’à l’arrestation du père, vendredi 30 janvier. Xavier Fortin ? « Un homme très correct, très cultivé », assure Jean-François, 64 ans.
Faits divers
La mère des enfants enlevés pendant onze ans témoigne
Le Parisien | 07.02.2009, 07h00
Catherine Martin, la maman des deux garçons enlevés par leur père onze ans durant, nous a confié ses sentiments et ses espoirs après les retrouvailles avec ses fils.
C’est une femme heureuse. Catherine Martin, 45 ans, vient de retrouver ses deux fils, Shahi’yena, 18 ans, et Okwari, 17 ans, enlevés par leur père il y a onze ans . Ils ont vécu clandestinement sous les identités de Théo et Manu pendant toutes ces années dans le sud de la France et séjournaient depuis cinq ans en Ariège. Ils étaient installés depuis deux ans au village d’Esplas-de-Serou et, plus récemment, dans une vallée perdue au-dessus du village de Massat (Ariège) lorsqu’ils ont été reconnus sur une affichette d’enfants disparus.
Je m'interroge à nouveau
J'ai eu un échange avec M. Roux de l'ARSEA Ostwald. Il m'a informé que ses services ne seraient pas convoqués pour ce 8 janvier, ou, qu'en tous cas, il n'y aurait aucune mention d'une audience prochaine à Versailles à leurs dossiers. Par ailleurs, M. Roux m'a informé que ses services savent que Justine et moi avons communiqué par téléphone.
Il n'est donc pas impossible que l'ARSEA sache que Justine souhaite rentrer ou au moins renouer avec nous, sa famille. Les « tiers dignes de confiance » savent que Justine souhaiterait rentrer ou renouer, ce 16 décembre, j'ai bien entendu Pascal alors que je discutais avec Justine.
D'après Justine, Isabelle et Pascal seraient très clairs : ils ne souhaitent pas que Justine puisse renouer et encore moins rentrer à la maison. Or, selon le délibéré du 30 juin dernier, il appartient à Justine de décider si et quand elle renouera avec nous, sa famille. Pourquoi les demandes de Justine qualifiables de récentes et nouvelles ne sont-elles pas entendues ni par Isabelle et Pascal, les « tiers dignes de confiance », ni par les professionnels de l'ARSEA ?
De 2003 à 2005, Justine n'avait jamais cessé d'affirmer qu'elle souhaitait vivre avec nous, elle n'avait pas été entendue non plus. Aujourd'hui, Justine a largement l'âge de discernement : 15 ans. Pourquoi n'est-elle toujours pas entendue et encore privée de relations avec son papa et sa petite soeur ?
J'ai informé M. Roux qu'un juge pour enfant de Nanterre venait d'être « désavoué » par la cour de cassation et qu'il serait important que Justine en personne puisse être entendue prochainement, à Versailles. Je voudrais qu'elle soit effectivement présente ce 8 janvier et qu'elle ne soit pas simplement « représentée » par Me Delphine Roughol, son avocate...
L'arrêt rendu récemment par la cour de cassation est assez sibyllin, même pour un professionnel si je me fie à l'échange privé que j'ai eu par mail avec Me Eolas. Il se demandait en quoi une décision de rejet de la Cour de cassation pourrait m'être favorable. M. Roux pourrait avoir encore plus de mal à comprendre pourquoi je me permets de parler d'un juge « désavoué » par cette même décision de rejet.
Concernant cette décision du 17 décembre, je ne veux pas encore entrer dans des détails qui sont pour certains très techniques. Un tel arrêt ne se commente pas à la légère, les dysfonctionnements de la justice et plus encore la responsabilité des magistrats sont des sujets très sensibles. Je peux cependant donner de premières précisions.
Le juge pour enfant qui se défendait lui-même contre moi avec le concours d'un avoué réclamait une indemnité substantielle parce que j'ai poussé cette procédure de prise à parti jusqu'en cassation ; la Cour ne l'a pas suivi (Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande). L'arrêt rappelle la loi et la doctrine à la Première Présidence de la cour d'appel de Versailles, au ministère public ainsi qu'aux professionnels qui sont intervenus dans ce dossier (ce recours aurait dû être déclaré irrecevable). Dans son mémoire, le juge pour enfant se défend contre moi en évoquant des éléments du dossier d'assistance éducative, ce que Enfance et Partage n'avait pas obtenu dans le cadre de l'affaire Théo... Juge pour enfant à Nanterre, rendant des décisions concernant Justine, et parti contre le papa de Justine, en cassation ? Ce n'est que fin octobre qu'un autre juge pour enfant s'est saisit du dossier de Justine, une correspondance me le confirme.
Pour ma part, j'en ressors propre. Ce 2 décembre, l'Avocat général de la Cour de cassation affirmait lui même que j'agissais « de bonne foi ». Selon cet arrêt, je suis bien « condamné aux dépens », c'est à dire que je dois m'attendre à devoir un jour payer les timbres et les photocopies.
Bref, je n'entre pas plus avant dans les détails. Aujourd'hui, j'ai d'autres soucis, je souhaite que Justine soit présente, dans 10 jours, à Versailles. Et j'en profite pour placer une citation à l'attention de ce même juge pour enfant de Nanterre. Le 28 mai dernier il me faisait savoir qu'il en avait assez d'en lire dans mes écrits...
le résultat est souvent le plus original...
Henrik Ibsen (1828-1906)
La sortie du 10 décembre
La préfecture a autorisé la sortie du 10 décembre, pour le soixantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, un petit rassemblement que je souhaite convivial.
Dans son billet du 1er décembre, La réforme du droit des mineurs (Acte I), Me Eolas m'a fait une réponse que je n'ai pas vraiment appréciée. J'admets être entré chez lui sans chausser les patins mais tout de même, dans son blog très en vue, je pense qu'il a dépassé certaines limites. Plutôt que de me répondre en ces termes, je crois qu'un coup de troll detector aurait été préférable. Je lui répondrais plus tard.
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Nouvelle donne
« La première manifestation de la confiance, c’est la confiance en la loi. »
Allocution d'ouverture de M. Canivet au colloque « Confiance et médiation »
22 novembre 2006, sur le site de la cour de cassation
J'apprends que le juge pour enfant a été remplacé. Il classerait toutes mes correspondances et requêtes selon la conversation téléphonique que je viens d'avoir avec sa greffière, je l'ai appelée ce 14 mars, vers 14h30.
Cela tend bien à confirmer que dans ce tribunal pour enfant il ne règne pas le droit, porte ouverte à toutes les dérives. J'avais déjà eu des échanges assez virulents à ces sujets avec des magistrats dans le blog de Maître Eolas, il avait fini par verrouiller son billet.