Catégorie: Non catégorisé
Sans gêne, le collectif de la grue jaune
Ce week-end, lisant sur la toile, je me suis aperçu que le collectif de la grue jaune avait fait figurer à son propre agenda mon passage sur Beaubourg, ce 8 mars dernier, on peut encore le lire dans le cache de Google. Après quelques échanges de mails avec des contacts de ce collectif, l'information a fini retirée de sa liste d'actions. La mienne, sur Beaubourg, avait été préparée hors collectif ou cadre associatif, avec mes propres moyens et discours, encore dans une grande indifférence. Perché ensuite, tout en haut du musée national d'art moderne, je déployais une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler » ; ce n'était pas pour que ce j'avais à exposer à la presse et aux autorités soit ensuite couvert par quelques individus et groupuscules aux expériences, motivations et discours si différents des miens !
Toujours sans le moindre échange ou concertation préalable, le collectif la grue jaune a communiqué, le 10 mars dernier, en évoquant mon passage sur le centre Pompidou, pour s'adresser à la presse, au Premier Ministre, au Garde des Sceaux ainsi qu'à la Ministre déléguée à la famille ? J'envisage d'écrire à nouveau, moi-même, prochainement, au Garde des Sceaux ; comment serais-je reçu alors que ce collectif d'associations s'est emparé de mon action du 8 mars, la récupérant, pour lui présenter ses propres discours et argumentations ?
D'une photo plusieurs fois tweetée par @quotidiennedele, ce 8 mars dernier
Oui, je grimpais seul sur Beaubourg ; l'Etat, qui s'est longuement penché sur le fait, devrait pouvoir confirmer. C'est aussi seul que j'interrompais une messe à Saint-Cyr-l'Ecole. Et c'est encore seul que j'ai été interdit de conseil municipal, je souhaitais le perturber également, pour parler à des élus, dont un député-maire socialiste. Etc. Tout cela, dans le but de parler, de parler à la presse, qui ne réagit plus à rien d'autres que d'assez sérieux troubles. Puis c'est encore seul que j'envisage de grimper également sur la BNF. J'ai le plus souvent été seul au cours des 10 années passées, et cela n'a pas été faute d'avoir échangé régulièrement avec de nombreux courants associatifs et professionnels... une distance que j'ai fini par apprécier, même lorsqu'il s'agissait plutôt d'ostracisme.
Villeparisis : des salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
NDLR : C'est ce genre d'embarras, de soucis ou de très mauvaise publicité que le TGI de Nanterre, le Conseil général du Val d'Oise et la cour d'appel de Versailles ont souhaité épargner à l'OSE France, aux alentours de 2005 ? Solution radicale retenue alors par les autorités, pour éviter un scandale de plus : me faire passer pour un débile, notament avec une expertise de Magalie Bodon-Bruzel, et confier ma fille ainée au pasteur d'Uhrwiller
Actualité > Seine-et-Marne
Info le Parisien
Villeparisis : quatre salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
Le Parisien | Faustine Leo | Publié le 28.05.2013, 17h00
Le directeur du Domaine de Morfondé, un établissement de l’Armée du Salut accueillant près de 90 jeunes au titre de leur protection physique et morale, a été mis à pied il y a plusieurs jours, confirment aujourd’hui l’association humanitaire et le conseil général de Seine-et-Marne. Un chef de service et deux éducateurs ont été éloignés de l’établissement.
Ceux-ci sont soupçonnés de « maltraitance » à l’égard d’adolescents qui y sont placés par le conseil général ou la justice.
Les victimes de ces mauvais traitements, trois jeunes pensionnaires, ont été retirées de ce centre d’éducation et de formation professionnelle.
« Il s’agit d’une situation délicate », reconnaît un responsable de l’Armée du Salut qui assure « que ces mesures ont été prises dès le lendemain où nous avons eu connaissances des soupçons qui pesaient sur ces personnes ».
Ces mesures disciplinaires ont été prises à la suite d’une enquête menée de façon inopinée les 15 et 16 mai derniers au domaine de Morfondé par des agents de l’Aide sociale à l’enfance, un service du conseil général de Seine-et-Marne.
« Si le Département constatait un défaut d’exécution ou des insuffisances dans les propositions faites par la Fondation de l’Armée du Salut vis-à-vis des injonctions du Département, celui-ci se réserverait le droit de nommer un administrateur provisoire ou de procéder à la fermeture de l’établissement », avertit par voie de communiqué le conseil général de Seine-et-Marne.
LeParisien.fr
Manif anti-mariage gay : une condamnation, avec sursis
NDLR : Tout un fromage sur #prisonnierpolitique... puis peanuts, avec sursis ! Qu'aurions nous encore lu si le juge avait suivi le parquet, ici, peut-être un peu excessif ? Lorsqu'on se comporte très mal, voir sur Youtube, une vidéo du 25 mai, des Champs, on assume, on accepte de petits désagréments ; ceux-là, susceptibles d'appel, semblent être sans rapports avec le « caractère d'utilisation de la psychiatrie comme moyen de répression sur la contestation », et sans rapports avec une arrestation « sans fondement juridique » ou « pour convenances personnelles ».
Manif anti-mariage gay: 1 condamnation
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/05/2013 à 22:01
Publié le 28/05/2013 à 21:52
Un jeune opposant au mariage homosexuel a été condamné aujourd'hui à Paris à une amende de 200 euros avec sursis pour sa participation à une action surprise samedi sur les Champs-Elysées, quelques heures avant la manifestation parisienne de dimanche. La peine est inférieure aux réquisitions du ministère public (4 mois de prison avec sursis).
Cet étudiant de 23 ans était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris pour participation à un attroupement après sommation de dispersion, entrave à la circulation, et pour avoir donné une fausse identité lors de son interpellation. Il a été relaxé pour la première infraction au bénéfice du doute. Encore vêtu d'un sweat à capuche de la Manif pour tous, le prévenu au casier judiciaire vierge a exprimé sans détour ses convictions: "nous ne sommes pas là pour nous, mais pour les enfants des générations futures", a-t-il lancé en regardant ses amis venus en nombre. "Ce tribunal n'est pas une tribune publique", lui a opposé la procureure Anne Fournet.
Encore Nanterre dans le journal ?
Ce TGI nous a déjà fait bien rire, revoilà Nanterre dans le journal, avec le dépot d'une plainte de parents contre une association de la protection de l'enfance (dont on retrouve assez facilement le nom sur les réseaux sociaux). La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles...
Ma propre démarche a été un peu différente. Tout en étudiant de nombreux travaux de la protection de l'enfance, dont ceux des professionnels auxquels j'ai été confronté, j'ai fait cracher un maximum de papier à Nanterre, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'aux travailleurs sociaux qui se sont occupés de mon ainée. L'ensemble m'a permis de bien documenter comment Nanterre a pu travailler habituellement, au cours des 10 années passées, avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis avec l'ARSEA Alsace. Dans mon propre blog, ces parents trouveront un peu de matière pour mieux élaborer leurs propres critiques ; eux-même dénoncent donc une association des Hauts de Seine, mais celle-ci travaille cul et chemise avec le TGI, son parquet et ses juges pour enfants, ainsi que certainement cul et chemise avec le Conseil Général. Ce sont bien les autorités qui délivrent ou renouvellent les agréments et qui effectuent les contrôles de ces associations de la protection de l'enfance.
S'associer et porter plainte contre une telle association de la protection de l'enfance pourrait aboutir, à moins que le parquet de Nanterre ou ses magistrats ne la classent très rapidement, renvoyant chacun de ces parents à ses « difficultés individuelles, personnelles ou familiales », ce qui s'était produit au cours d'un colloque du Fil d'Ariane, pour ses 10 ans, en octobre 2008. Plusieurs parents s'étaient alors plaints de difficultés, d'anomalies, chacun d'eux a été renvoyé vers le juge pour enfant... ou je me défendais moi-même. A l'époque, je venais d'ailleurs de sommer le juge pour enfant de Nanterrre de juger, puis de le trainer jusqu'en cassation, où ce magistrat allait perdre contre moi.
Quelques temps plus tard, je retournais discuter avec un magistrat présent au colloque du Fil d'Ariane, en octobre 2008, pour lui présenter le résultat de mon travail, ou ces « difficultés individuelles » auxquelles j'ai été confronté, durant des années. « Il y a des voies de recours », soutenait alors Jean-Pierre Rosenzweig, le fameux juge de Bobigny, un expert de la protection de l'enfance. Il ne s'est jamais aventuré à commenter ce que je lui communiquais, en novembre 2010. En novembre 2012, je retournais interpeller son association, DEI-France, avec mes ultimes éléments glanés dans les prétoires de Nanterre et de sa cour d'appel, Versailles, pour leurs lâcher qu'en France, l'Etat n'est pas garant des normes de droit nationales et internationales, comme le prétendait alors Marie Derain, pour le Défenseur des droits. Après un court développement, mais très explicite, j'ai taxé l'Etat français « d'Etat fossoyeur » ; aucune voix ne s'est alors élevée pour me répondre... mes critiques devaient être insupportables pour les professionnels présents à cet ultime colloque de DEI-France.
Je souhaite bon courage à Violette Justice, cette association de parents qui vient maintenant de porter plainte contre des professionnels de la protection de l'enfance. Par le passé, ATD Quart Monde s'était déjà plaint du fonctionnement de la protection de l'enfance. En 2001, une association de magistrats, l'AFMJF, s'était alors élevée contre ces critiques, alléguant « qu'ils n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Restait alors à travailler la forme. » Dans un billet de novembre 2012, je répondais moi-même encore à l'AFMJF... Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir.
Le Parisien du jeudi 23 mai 2013, édition des Hauts de Seine
Pages: 1 · 2
« Connaissez vous l'histoire » ?
« Connaissez vous l'histoire », m'a-t-on demandé, sur Facebook, sous un lien vers un coupon de presse. C'est ce qu'on entend à chaque fois, « connaissez vous l'histoire ». Quoi qu'on expose, de toute façon, les gens finissent par s'en détourner. Alors autant passer outre les détails. Même lorsque je raconte simplement et sobrement la façon dont la mère de mon ainée est morte, aux urgences, abandonnée sans soins, et comment la justice a ensuite perdu ou détruit ce dossier médical, foiré l'affaire, les gens s'en désintéressent. « Connaissez vous l'histoire »... même des magistrats feront plus un fromage d'une simple voiture volée plutôt que d'un décès suspect dans un service d'urgence.
« Connaissez vous l'histoire », mon interlocuteur a insisté, malgré ces premières explications ! Comptez sur la presse, sur les avocats des parties adverses et sur nos procureurs pour répondre, lorsque les placements d'enfants ou ces situations sont réellement motivés, justifiés. Au lieu de mettre systématiquement en doute tous les parents qui s'expriment ou parlent aux journalistes, taquinez un peu plus la justice ou ses professionnels pour qu'ils répondent plus fréquemment de façon intelligente et pertinente, non ? Le 8 mars dernier, je me suis plaint au coeur de Paris, du haut de Beaubourg, plaint du « placement » de mon ainée, ainsi que du décès suspect de sa mère, du traitement par la justice de ces affaires. Le ministère public et ceux que mes discours accusaient n'ont pas daigné répondre... demandez leurs, à ces couillons, pourquoi ils se taisent, et ne me font pas fait poursuivre, au motif de diffamation publique
Divorce : ces pères privés de leur enfant
NDLR : « Alarmant », comme la présentation de l'ONED, à suivre, en juin prochain, mais tout à fait acceptable, encouragé, même, surtout lorsque les juges pour enfants sont saisis ? « L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. [...] on abandonne petit à petit et on finit par renoncer. Beaucoup de pères ne demandent pas à avoir autant de droits que leur épouse », regrette-t-elle. Elle est comique, Caroline Cruz. Elle ne sait sûrement pas combien certains professionnels parfois très peu droits de la justice et de la protection de l'enfance peuvent s'obstiner contre un parent, dans des tribunaux. Face à leur haine et à leur bêtise qui sévit dans ces sphères, beaucoup dans les prétoires, toujours à huis-clos, ou encore dans des espaces tels que des points rencontres, des mouroirs de relations parents-enfants, mieux vaut parfois savoir jeter l'éponge, ce que j'ai d'ailleurs fait, en septembre 2009. Comment un parent aurait-il pu faire valoir de quelconques droits lorsque la justice n'appliquait d'abord et longtemps jamais rien d'autre que le Code noir ? Passé cette période, la fin 2009, je ne faisais plus que documenter mieux la façon dont les tribunaux français peuvent habituellement dysfonctionner, cautionner absolument n'importe quoi, abuser aussi, dans l'indifférence. Au printemps 2012, la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime et dernier arrêt, un faux... comme beaucoup d'autres choses, ça n'a ému personne. Je ne suis pas du tout surpris d'apprendre qu'après quelques années d'interdiction de toutes relations entre un père et un enfant, voire après pire, tel qu'un travail délibéré et acharné pour rompre une telle relation, quelques uns ne se revoient plus jamais.
Infos > France
Divorce : ces pères privés de leur enfant
Par Thomas Morel et Raphaëlle Schapira
Publié le 23 mai 2013 à 09h46
Mis à jour le 23 mai 2013 à 12h05, Europe 1
Selon une étude publiée jeudi, un jeune sur dix perd contact avec son père après le divorce des parents
L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. C'est le constat alarmant que dresse ce matin l'Institut national des études démographiques (Ined) dans une étude sur la séparation des parents. Une situation qui s'aggrave même avec le passage à la majorité : 20 % des jeunes de plus de 18 ans dont les parents se sont séparés perdent tout contact avec leur père.
Mariage gay : Ayrault appelle à « l'apaisement »
NDLR : Les autres lois que #MariagePourTous, vont-elles être enfin appliquées aussi ? J'ai pour ma part d'assez gros doutes. Comment s'en sort Isabelle, « maman de coeur », depuis que les #LGBT sont enfin égaux à tous en France, revoit-elle maintenant Lucas, Noémie et le petit Auguste ?
Actualité > Flash actualité - Politique
Mariage gay: Ayrault appelle à "l'apaisement" avant la manifestation du 26 mai
Le Parisien | Publié le 22.05.2013, 21h27
Jean-Marc Ayrault appelle, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Normandie, à "l'apaisement" avant la manifestation dimanche des opposants au mariage homosexuel. "J'appelle à l'apaisement. Je ne doute pas que ce temps viendra. Je souhaite en tout cas que la manifestation de dimanche se déroule dans le calme.", indique le Premier ministre. Selon lui, "c'est la responsabilité des organisateurs d'y veiller". "L'Etat, quant à lui, prendra toutes les siennes", assure-t-il. "Je rappelle le cadre républicain, qui est celui de nos institutions, celui qui fonde notre démocratie", poursuit-il. "Une loi, une fois qu'elle est votée et promulguée, s'applique à tous, elle est la loi de la République", fait valoir M. Ayrault. "On peut comprendre que certains ne soient pas d'accord et je respecte leur point de vue. Mais le débat a eu lieu, dans la société et au Parlement", souligne-t-il.
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
NDLR : Nous sommes nombreux à souhaiter poursuivre nos « actions ». J'ai moi-même le projet d'escalader bientôt la BNF, et je me doute que la préfecture de police et le parquet de Paris souhaiteront à nouveau me faire enfermer pendant quelques longues semaines... comme après mon escapade « hors-cadre », le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt » pour s'y faire enfermer, il suffirait d'y graffer sur un mur ? A Fresnes, dans le Val-de-Marne, même pas besoin de sortir sa banderole de sa poche, le commissaire de police de l'Hay-les-Roses vous en fait conduire manu-militari au poste ! A Paris, le climat est à peine différent ; en juillet 2010, la police m'y avait également emporté au poste « pour prévenir des troubles » ! En France, comme en Tunisie, « nous [NDLR : nos élus et autorités] devons éviter tout trouble à l'ordre public », Jean-Jacques Bridey, député-maire, et le Parisien confirmeront. Je pense que Almamy Kanouté, un élu du coin, confirmera lui aussi ; ce 10 mai, journée de l'abolition de l'esclavage, à Paris, il a lui-même été embarqué au poste « pour port de T-shirts ».
ELLE / Societe / News
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
Par Hélène Guinhut - Le 20/05/2013, extraits
Comme elle l’avait annoncé après s’être enfuie de chez elle, Amina Tyler poursuit ses actions. Dimanche, la première Femen tunisienne a tagué le nom du mouvement féministe ukrainien sur un muret de pierre, à proximité de la mosquée Oqba-Ibn-Nafaâ, dans la ville de Kairouan. Un acte militant qui a conduit à son arrestation. Aussitôt après avoir inscrit « Femen » en lettres noires, la jeune femme a été escortée par les forces de l’ordre vers un fourgon de la police. Une arrestation accompagnée d’une pluie d’insultes...
Dimanche, Caroline Fourest, qui soutient Amina depuis que la jeune femme a posté des photos d’elle topless sur Internet, a dénoncé cette arrestation. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt. Taguer "FEMEN" sur un mur semble déjà considéré comme un attentat à la pudeur ! », a écrit l’essayiste sur sa page Facebook. Caroline Fourest a également publié une photo d’Amina durant son action. Après avoir fui sa famille en avril dernier, la jeune militante avait teint ses cheveux en blond platine pour ne pas être reconnue. Le 1er mai, elle avait tenté une action lors d’un meeting du Congrès pour la République, (le parti politique du président provisoire Moncef Marzouki) à Tunis. « Pas question de me dévêtir car les policiers se sont immédiatement jetés sur moi! », avait alors raconté Amina au magazine « Marianne ».
Pages: 1 · 2
Il était très bien, mon mail à l'Elysée
Il était très bien, mon mail à l'Elysée de février dernier, ou cette correspondance à l'attention du Président de la République, qui y est toujours « à l'étude ». J'y ai écrit, j'ai agit, j'ai pu entrer en relation avec des journalistes... et puis paf, j'ai été enfermé durant 5 semaines durant lesquelles j'ai essuyé des pressions pour que je ferme ma gueule. Extrait :
Au cours des presque dix années passées, je me suis longtemps et souvent plaint de dysfonctionnements, du travail de professionnels, particulièrement du travail accompli par des professionnels de la protection de l'enfance, avec le juge pour enfant de Nanterre et l'approbation de la cour d'appel de Versailles. Dans ce cadre, je suis allé jusqu'à trois fois en cassation, démarches et résultats qui ont été ignorés par Nanterre comme par Versailles... je reste ici bref.
Je me plains donc encore de ces dysfonctionnements et d'anomalies, même si ces affaires sont aujourd'hui baclées (l'essentiel des décisions est depuis quelques temps définitif, ou ne sont plus susceptibles d'aucun recours). J'ai eu des avocats, plusieurs, souvent de bons, et j'ai donc usé et épuisé l'essentiel des voies de recours, des voies illusoires lorsque les décisions contestées sont assorties de l'exécution provisoire (des voies illusoires aussi lorsque la justice égare ou déchire ses papiers!).
J'entends aujourd'hui médiatiser encore ce qui s'est passé au cours de ces années et alors que des médias m'avaient déjà ponctuellement suivis, début 2008 (notamment des caméras pour France 2 et Faits divers le mag, du 7 juin 2008, après la parution d'un double page dans le magazine Maxi, au printemps 2008).
Dans ce nouveau contexte, agité récemment par une manifestation sur des grues de Nantes, et car la presse ne semble s'intéresser à rien s'il n'y a pas de coup d'éclat ni aucun téton racoleur, j'ai décidé que... L'intégralité de ce mail
Un « mur des homophobes » à Paris
Je note, après RSF, ActUp a à son tour manifesté au voisinage de Beaubourg. Je note surtout la complaisance de Paris. Des groupuscules tels que les FEMEN, ActUp ou RSF y sont tolérés, voire même encouragés ; mais quand je me rends à Paris pour protester, les autorités me cherchent des poux ou des maladies mentales !
Ma propre santé ou ce que martèle l'Etat français, qui souhaite manifestement encore me faire passer pour un dérangé, je l'évoquerais à nouveau en juin prochain, au cours de la journée d'étude de l'ONED sur le thème de « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ». En octobre 2010, à Blois, pour les rendez-vous de l'histoire, un modérateur m'avait fait une réponse assez censée, me lâchant qu'un peu partout, les opposants sont souvent traités de fous. En novembre 2012, j'ai répondu à Marie Derain, Défenseur des droits ; elle n'a pas réagit. En février dernier, j'ai écrit à la préfecture du Val-de-Marne ; je n'ai pas obtenu de réponse. En février dernier, j'avais aussi écrit à l'Elysée ; ma correspondance y est toujours à l'étude. Cet hiver, j'avais également écrit à France 2, qui ne m'a pas répondu non plus. J'en passe, des meilleures. Que me lâchera l'ONED, en juin prochain, un grand silence ?
Pour ce billet, je note également que l'engagement 31 (mariage pour tous), c'est fait. 50 (le droit de vote des étrangers), ça suit. Beaucoup (des minorités et des étrangers) auront ensuite enfin plus de droits - à faire valoir dans des tribunaux réputés défaillants. Pendant ce temps, en France, les classes moyennes empruntent le « descenseur social ».
Il doit s'agir du « rêve » ou des idéaux dont les socialistes et Hollande nous parlaient au cours du printemps 2012.
Société | 17/05/2013 - 20:47
Un "mur des homophobes" à Paris, le JDD
Personnalités politiques, animateurs de la Manif pour tous, chefs d'Etats étrangers, responsables religieux : Act Up-Paris a dévoilé vendredi à Paris un "mur des homophobes" à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
Une cinquantaine de militants de l'association se sont rassemblés près du Centre Pompidou devant une trentaine de portraits barrés du slogan "L'homophobie tue". Parmi les personnalités brocardées par l'association figurent plusieurs responsables religieux : le pape François, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois, l'ex-grand rabbin Gilles Bernheim, ou le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui. Sur un autre panneau, la députée Christine Boutin et la chef de file de la Manif pour tous Frigide Bardot côtoyaient les présidents Mahmoud Ahmadinejab, Vladimir Poutine et Robert Mugabe. L'ancien leader socialiste Lionel Jospin, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, ou le président camerounais Paul Biya sont également représentés.
Après le mur des cons,on affiche publiquement le mur des #homophobes . #ACTUP #IDAHO #sida #aids… instagram.com/p/Za42h1Kg0_/
— Julien Danjoux (@Bitchy_Boys) 17 mai 2013
Pages: 1 · 2
« La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance »
NDLR : Je vais saisir cette opportunité pour discuter encore du fabuleux travail de l'OSE France et de leur maison d'enfants de Taverny, puis de la bien-traitance, par l'ARSEA Alsace, ou de ce qu'ont cautionné les juges pour enfants de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles, de 2003 à 2012 ; c'était hier. « Les analyses tant quantitatives que qualitatives montrent des problèmes nombreux et massifs affectant la santé des jeunes confiés au titre de la protection de l’enfance, affectant également leur développement et leur qualité de vie. ... Lors du bilan médical, globalement peu de pathologies sont dépistées mais de nombreux suivis sont relancés, voire initiés pour des problèmes déjà connus mais non pris en charge. », peut-on lire dans un document de synthèse déjà publiée par l'ONED. Ces professionnels devraient pouvoir me comprendre mieux que le parquet, mieux que des psychiatres ou que des travailleurs sociaux, sûrement mieux que des magistrats aussi. Selon l'agenda de l'ARS Ile-de-France, cette journée se déroulera au Musée social/CEDIAS, 5 rue Las Cases, 75007 Paris. On m'y confirmera très probablement que les négligences et les privations de soins dont a du souffrir ma fille ainée pendant des années sont tout à fait habituelles, normales et courantes lorsqu'un juge pour enfant est saisi. En janvier 2005, Richard Josefsberg, de l'OSE France, avait assuré que ses services prendraient toujours soin de mon ainée comme ils le feraient pour leurs propres enfants ; j'en rigolerais pendant longtemps encore. Passé l'été 2005, les tiers « dignes de confiance » ou la famille d’accueil à qui ma fille ainée a été confiée étaient cependant beaucoup moins communs : Madame est pasteur, Monsieur est médecin généraliste ! Quel travail, « protection » ou « aide »...
L'ONED organise le 19 juin 2013 une journée d'étude consacrée à la thématique retenue pour l'appel d'offres 2010: la santé des enfants accueillis au titre de la protection de l'enfance.
Pour mener à bien sa mission d’améliorer la connaissance et la construction des savoirs sur les questions de mise en danger et de protection des enfants, l’ONED propose régulièrement de rapprocher acteurs de la recherche et de la pratique en organisant des journées d’étude. Dans cette optique, et afin de faire connaître les résultats des recherches retenues dans le cadre de l’Appel d’offres 2010 autour du thème « La santé des enfants accueillis au titre de la protection de l’enfance », qui sont actuellement en cours de finalisation, nous vous invitons à retenir dans vos agendas la date du
Journée 2013 de l’ONED :
« La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance »
Journée d’étude à Paris présentant notamment les conclusions de... plus d'infos sur www.oned.gouv.fr
Le préfet de police de Paris sur la sellette
NDLR : Pauv'préfet, aujourd'hui, sous le feu des critiques... Le Figaro a zappé que les services de la préfecture de Paris m'ont fait enfermer pour avoir déployé très pacifiquement une petite banderole, le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « Y aurait-il deux poids, deux mesures, dans la gestion de l'ordre public à Paris ? » Contrôler et maitriser ou faire enfermer des casseurs, c'est un peu plus délicat. « L'ordre public n'est pas une science exacte », a plaidé le ministre de l'Intérieur, relevant que des foules noyautées par des éléments « venus avec l'intention de nuire et de détruire » ne peuvent être traitées « comme un petit groupuscule dans une place isolée »
Le préfet de police de Paris sur la sellette
Par Jean-Marc Leclerc
Mis à jour le 14/05/2013 à 17:46
Publié le 14/05/2013 à 13:07, le Figaro
Imposé par l'Élysée à la «PP», Bernard Boucault est mis en cause après les graves dérapages de lundi soir. Le 24 mars, il avait déjà été critiqué pour les violences exercées par les forces de l'ordre à l'encontre des participants à la Manif pour Tous.
Fallait-il nommer le préfet Bernard Boucault à la tête de la préfecture de police de Paris? Les dérapages des casseurs à l'occasion de la célébration du PSG dans la capitale, dimanche puis lundi, et ses explications embarrassées en direct à la télévision, le soir même des échauffourées les plus graves, le placent, en tout cas, en situation très délicate.
Car le même préfet qui, deux jours durant, a donné le sentiment de flotter face à la violence des casseurs, n'a pas eu la même aménité avec les protestataires pourtant bien inoffensifs de la Manif pour tous. Le 24 mars, sur l'avenue de la Grande Armée, les policiers ont fait usage de lacrymogène en présence d'enfants et interpellés 98 personnes en quelques minutes. Et le mois dernier, 68 jeunes «veilleurs», qui voulaient planter paisiblement des tentes devant l'Assemblée Nationale, pour protester contre le mariage gay, ont été placés en garde à vue.
Lundi soir pourtant, parmi des centaines d'authentiques casseurs de banlieue - «des milliers» a même dit le préfet, vingt-et-un seulement ont été interpellés à chaud au Trocadéro et une poignée d'autres dans la nuit. Y aurait-il deux poids, deux mesures, dans la gestion de l'ordre public à Paris?
Les doigts d'honneur de Poutine, el-Assad et Ahmadinejad, par RSF
Je crois reconnaitre les structures de la façade de Beaubourg sur cette photo publiée par le JDD... Depuis que j'ai été enfermé cinq longues semaines pour avoir osé escalader le musée National d'art moderne et pour y avoir suspendu une banderole « je veux parler », peut-être même enfermé pour avoir effectivement beaucoup parlé encore à des journalistes, de la fin février à début mars, j'ai vraiment du mal à lire et à adhérer aux campagnes de RSF.
Le parquet de Paris m'en voudrait-il beaucoup si je détournais cette image en substituant Nicolas Sarkozy à Vladimir Poutine et François Hollande à Xi Jinping ? « Casse toi pauv'con », pourrait encore reprendre le premier ; « il faut faire confiance à la justice », reprendront en coeur Sarkozy, Hollande et le parquet ? « Le changement d'individu ne remet en rien en cause le système liberticide », je ne peux qu’acquiescer.
De source le JDD
Droit de garde : huit pères en haut de la cathédrale d'Orléans
NDLR : « Et que se passera-t-il après ces rendez-vous à la pelle ? L'histoire ne le dit pas... » Probablement du travail à n'en plus finir pour le parquet, quelques « femmes de ménage » et nos services de psychiatrie ? Je devrais peut-être téléphoner à l'Express ou à l'AFP, pour leur expliquer comment Paris traiterait ces « protestataires ».
Actualité > Société
ORLEANS
Droit de garde: huit pères en haut de la cathédrale d'Orléans
Par LEXPRESS.fr, publié le 09/05/2013 à 17:22, mis à jour à 17:22
Après les grues, les cathédrales: huit père et une mère se sont réfugiés sur une terrasse de celle d'Orléans, d'où ils entendent protester contre des problèmes de garde d'enfant.
Huit pères et une mère se sont retranchés ce jeudi après-midi sur une terrasse de la cathédrale d'Orléans pour dénoncer des problèmes de garde d'enfants et réclamer le respect de la loi.
Le groupe, venu de plusieurs endroits de France, dont la Bretagne ou la ville de Caen, a investi la cathédrale à l'occasion d'une visite de l'édifice qu'il a lui-même organisée, a expliqué l'un de ses membres, Jean Le Bail.
Les neuf personnes ont ensuite décidé de rester sur la terrasse, située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud.
Ils ont déployé des banderoles, peu visibles depuis le bas de la cathédrale. Selon Jean Le Bail, y est notamment inscrit "Pères bafoués, enfants volés, ça suffit".
"Nous sommes installés en haut de la cathédrale afin de réclamer que le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice", a déclaré ce papa qui prétend "ne plus avoir de nouvelles de sa fille depuis 2008".
"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés, accuse-t-il. Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants. C'est une violation de la convention internationale des droits de l'enfant dont la France est signataire".
"Ce qu'on demande, c'est le respect de la loi", défend-il, affirmant que certains membres du groupe "resteront jusqu'à ce que la justice se bouge".
Avec AFP
J'ai pu me tromper
Lorsque j'ai été enfermé, le 8 mars dernier, j'ai rapidement pensé à des procédés soviétiques, à de la bêtise, surtout. Mais j'ai pu me tromper. Début 2007, Ségolène royal, socialiste, nous avait bien fait l'éloge de la justice chinoise, la jugeant rendue tellement plus rapidement qu'en France... quelle polémique avait suivie cette sortie ! J'ai donc été enfermé pendant cinq très longues semaines, du 8 mars au 15 avril, en psychiatrie, à la demande du préfet, et beaucoup considèreront certainement que j'ai bien eu droit à un procès digne de ce nom, le juge des libertés et de la détention m'ayant rendu trois décisions - discutables, mais qui ne seront susceptibles d'aucun réel recours, tandis que la peine a déjà été exécutée ! Par ailleurs, en fouillant dans les archives des journaux, j'ai pu lire qu'en Chine, les « protestataires » peuvent également être expédiés « à l'asile » jusqu'à ce qu'ils renoncent enfin à leurs revendications ; c'est bien ce qu'on me demandait aussi, lorsque j'étais enfermé, d'arrêter de militer, d'arrêter de m'exprimer et de protester. Ayant fait couler un peu d'encre, à Paris, ce 8 mars 2013, mon passage sur Beaubourg a été très remarqué, l'Etat m'a donc peut-être infligé une sanction et un procès chinois, et non un traitement d'opposant ou de critique, sous Brejnev
Aujourd'hui, j'ai découvert un petit commentaire dans mon blog ; ils restent ici très rares. J'ai le sentiment qu'une certaine Valérie « proteste » toujours, elle aussi. En octobre 2012, nous pouvions lire qu'elle se disait « victime d’un internement abusif », et tentait, « depuis deux ans, de faire reconnaître par la justice qu’elle ne représente pas de danger pour son fils et sa fille. En vain. » Ces procédures auprès des juges aux affaires familiales ou pour enfants sont parfois longues, et paraissent souvent être vaines, ou sont au moins usantes, douloureuses et aux issues très incertaines... Mais les affaires de Valérie semblent avoir évoluées un peu, en janvier dernier, on peut le deviner sur le site de CRPA.
Je continue mes lectures. J'ai trois pistes, maintenant, pour trouver un jour des interlocuteurs : les auteurs du journal Sans remède, l'association Groupe Info Asile, ou encore CRPA, un Cercle de Réflexion et de Propositions d'Actions sur la psychiatrie, dont les fondateurs sont eux-même issus de Groupe Info Asile. Je découvre aussi « un appel contre les lois sécuritaires »... Je finirais peut-être par trouver quelques contacts au hasard de mes prochaines sorties.
Chine : des protestataires mis à l'asile
Par AFP, le Figaro
Publié le 08/12/2008 à 08:20
Le gouvernement d'une ville de l'est de la Chine enferme les pétitionnaires qui cherchent à se rendre à Pékin pour obtenir justice dans un hôpital psychiatrique, a rapporté Les Nouvelles de Pékin. Le système des pétitionnaires, hérité de l'époque impériale, permet aux provinciaux de s'adresser au gouvernement central s'ils s'estiment victimes d'injustices, dévoilant aussi la face sombre de la Chine.
Cependant, à Xintai, une ville de la province du Shandong de plus d'un million d'habitants, au moins 18 pétitionnaires ont été interpellés et placés dans un établissement psychiatrique, où certains ont été drogués lorsqu'ils protestaient, selon le quotidien de Pékin. Selon l'article, ils ne sont relâchés que lorsqu'ils s'engagent à renoncer à aller à la capitale. Les arrestations ont lieu au moins depuis 2006, selon un fonctionnaire à la retraite anonyme, cité par le journal.
Le responsable de l'établissement psychiatrique, Wu Yuzhu, a admis qu'il hébergeait "beaucoup" de pétitionnaires, aux frais du gouvernement local. Parmi eux, Sun Fashi, un paysan de 57 ans, qui se bat depuis des années pour obtenir une compensation financière après un affaissement de terrain sur ses terres dû à l'extraction minière excessive. Sun a été enlevé le 19 octobre alors qu'il se rendait à Pékin et, après avoir été envoyé à l'hôpital, il y a été attaché à plusieurs reprises, drogué et menacé par le personnel et les autres patients, affirme le journal. "Les médecins disaient, 'Cela nous est égal si tu es malade ou pas. Si le gouvernement t'envoie, nous allons te soigner'", a déclaré Sun aux Nouvelles de Pékin. Il a été relâché le 12 novembre après avoir signé une lettre où il s'est engagé à renoncer à se rendre à Pékin.