Catégorie: La justice de qualité
Le maire de Vence condamné à 9 ans pour viol va faire appel
AFFAIRE KERVIEL
"Tout n'a pas été dit pour la défense" de Kerviel
NOUVELOBS.COM | 27.03.2009 | 13:14, extrait
Le nouvel avocat du trader accusé de falsifications qui auraient coûté 4,9 milliards d'euros à la Société Générale, pense pouvoir apporter une plus-value à sa défense. Tout n'a pas été dit pour la défense" de Jérôme Kerviel estime vendredi 27 mars, l'avocat Olivier Metzner, qui a repris en main la défense du trader accusé de falsifications qui auraient coûté 4,9 milliards d'euros à la Société Générale.
Le maire de Vence condamné à 9 ans pour viol va faire appel
AFP 12.04.09 | 10h23, extrait
Le maire de Vence Christian Iacono, 74 ans, condamné dans la nuit de samedi à dimanche à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils va faire appel, a indiqué l'un de ses avocats Eric Dupont-Moretti. L'avocat a indiqué qu'il allait demander la libération de son client. Le maire de Vence, une commune de quelque 20.000 habitants au nord-ouest de Nice, a été condamné tard dans la nuit au terme de six jours de débat.
Une enquête du Monde, vendredi 14 novembre 2008
Tanit : une rançon proposée par Paris
Voir également Pas ou plus assez « croyant » pour la République ?
Trois tableaux du Christ pourront rester dans les salles d'audience du tribunal de Bordeaux
LEMONDE.FR avec AFP | 10.04.09 | 20h22 • Mis à jour le 10.04.09 | 20h36, extrait
Cette loi stipule qu'"à l'avenir", les emblèmes ou signes religieux sont interdits sur les monuments publics ou emplacements publics, est-il souligné dans le jugement daté du 31 mars. "La présence de ces tableaux […] ne peut être considérée comme l'apposition d'un quelconque signe ou symbole religieux postérieure à cette loi et ne contrevient pas au principe de laïcité", a ajouté le tribunal administratif.
La Fédération girondine de la libre pensée fera "très certainement appel" a indiqué son président Joachim Salamero. Il a précisé que le service juridique de la Fédération au plan national a été saisi. Le journal Sud Ouest, qui a révélé la décision dans son édition de vendredi, a rappelé qu'en 2006 le ministre de la justice Pascal Clément avait demandé qu'un Christ soit retiré du tribunal de grande instance de Metz. En 1989, un président de chambre du tribunal de grande instance de Bordeaux, "qui ne supportait plus de siéger sous le regard du Messie crucifié, avait obtenu qu'il quitte le prétoire", a indiqué le journal.
Tanit: une rançon proposée par Paris
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 20:31
Les négociateurs français ont "proposé une rançon" aux pirates qui retenaient le voilier Tanit et les membres de son équipage avant l'intervention militaire, annonce ce soir le ministre français de la Défense Hervé Morin, sans en préciser le montant.
Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
Antennes-relais : Bouygues Telecom ira jusqu'en cassation
07/04/2009 05:10, Génération NT, par Christian D., extrait
Malgré l'échec de la procédure d'appel en février dans l'affaire de démantèlement d'une de ses antennes-relais à Tassin-la-Demi-Lune, dans le Rhône, Bouygues Telecom va contester la décision jusqu'en cassation.
La question du danger potentiel des radiofréquences émises par les antennes-relais de téléphonie mobile a pris un nouveau tour avec la série de procès ayant conduit à la décision du démantèlement de plusieurs sites des trois opérateurs mobiles, malgré l'absence de preuves scientifiques ( ou justement grâce à l'absence de preuves scientifiques, aussi paradoxal que cela puisse paraître ).
C'est donc le choix d'un principe de précaution fort qui a été mis en avant par les juges, ce qui ravit les associations militantes mais pose néanmoins un vrai problème : ne pouvant être quantifié, comment cerner le risque et jusqu'où aller dans la " précaution " ?
Publié le 06/04/2009 à 17:30 - Modifié le 06/04/2009 à 17:55 Le Point.fr
Antennes-relais : Bouygues se pourvoit en cassation
L'opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom, condamné en février par la cour d'appel de Versailles à démonter une antenne-relais dans le Rhône, pour trouble anormal de voisinage, a indiqué lundi 6 avril s'être pourvu en cassation. Contacté par lepoint.fr, l'opérateur a bien confirmé ce recours, sans toutefois vouloir apporter plus de précision.
Enquête
Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
LE MONDE | 10.04.09 | 15h29 • Mis à jour le 10.04.09 | 20h51, extrait
D'un côté, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), qui cartographie les molécules d'eau contenues à l'intérieur des tissus mous, permet de visualiser l'anatomie des structures cérébrales (matière grise et matière blanche), avec une précision millimétrique, mais aussi l'activité des circuits cérébraux in situ et in vivo, avec une précision de quelques centaines de microns et de quelques centaines de millisecondes. De l'autre, la tomographie par émission de positons (TEP), qui utilise des marqueurs radioactifs, permet de suivre le métabolisme des tissus cérébraux.
Ensemble, ces techniques, après avoir contribué à dresser la carte des aires cérébrales et de leurs fonctions, explorent aujourd'hui le théâtre d'ombre et de lumière des pathologies mentales. Un siècle après la découverte de l'inconscient, elles lèvent un coin du voile entourant la boîte noire du cerveau humain. Sans toutefois en élucider tous les mystères.
Les récents travaux sur l'autisme, qui comparent les images cérébrales par IRM de 77 enfants autistes, âgés de 2 à 16 ans, à celles de 77 enfants témoins, révèlent, chez plus de 40 % des sujets atteints de ce "trouble envahissant du développement", des anomalies particulièrement marquées au niveau du lobe temporal. Toute la question est de savoir si ces particularités peuvent être considérées comme une cause biologique de l'autisme, ou si elles en sont au contraire une conséquence. Et si la vieille querelle entre les approches biologique et psychanalytique de cette pathologie peut être ainsi tranchée.
ANTENNES RELAIS
Condamné, Bouygues Telecom se pourvoit en cassation
NOUVELOBS.COM | 06.04.2009 | 16:38
L'opérateur de téléphonie mobile avait été condamné, en appel, à démonter des antennes relais dans le Rhône en application du principe de précaution.
Bouygues Telecom a décidé, lundi 6 avril, de se pourvoir en cassation, après avoir été condamné à démonter des antennes relais dans le Rhône. La condamnation remonte au 4 février, lorsque la cour d'appel de Versailles avait tranché en faveur du principe de précaution.
Me Richard Forget, avocat de l'association de défense des riverains d'antennes-relais, n'est pas surpris de ce pourvoi. Il reste prudent mais serein quant à la décision de la cour. "Elle n'a pas à revenir sur la notion de troubles (...). Elle regardera surtout si cela constitue un préjudice moral", a-t-il indiqué, joint par nouvelobs.com.
En application du jugement, l'opérateur de téléphonie mobile devait démonter des antennes de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) sous astreinte de 500 euros par jour de retard, une première en France. Il devait aussi verser 7.000 euros de dommages et intérêts à chacun des trois couples qui estimaient avoir été exposés à un risque sanitaire.
Le 16 février, c'était au tour de SFR d'être condamné par le tribunal de grande instance de Carpentras (dans le Vaucluse), et de faire appel.
Face à la polémique, le gouvernement a décidé d'organiser une table ronde, le 23 avril, sur les effets éventuels des téléphones mobiles et des antennes relais sur la santé.
Pour Me Forget, ce grenelle des antennes-relais ne servira qu'à "faire taire cette révolution juridique. Rien n'en ressortira pour les riverains et les associations".
Saint-Angeau : le personnel des jonquilles s'estime « sali »
Voir également Le travail social contre qui ?
Revoir aussi Le procès Megel ou l'anti-Outreau ainsi que Le merveilleux de l'assistance éducative
Côtes-d'Armor
Protection de l'enfance. Les associations seront plus écoutées
8 avril 2009 - Le Télégramme
Huit associations du département contribuant à la protection de l'enfance ont signé, lundi, une charte avec le conseil général des Côtes-d'Armor. L'institution reconnaît ainsi «leur contribution au traitement des besoins sociaux et médico-sociaux.» S'il ne s'agit que d'une déclaration de principes et de valeurs communes, cette charte fait de chaque association oeuvrant auprès des enfants en difficulté un interlocuteur à part entière du conseil général, responsable du dispositif deprévention et protection de l'enfance. «Les associations sont porteuses des problèmes que peuvent rencontrer les enfants, estime Guillaume Rouxel, président du centre éducatif Beauvallon. Nous avons une légitimité et souhaitons être plus impliqués dans la réflexion.» La fondation d'Auteuil Bretagne, la maison d'enfance L'Envol, l'Association pour la réalisation d'actions sociales spécialisées (Arass), Cap Aventures, Émeraude ID, Extra Balle et les Enfants du Manoir ont également signé cette charte. Ils s'engagent ainsi à respecter une transparence totale du fonctionnement de leurs établissements, en particulier par rapport aux risques de maltraitance.
Département, Rodez
La gauche critique sur la protection de l'enfance
Midi Libre, vendredi 10 avril 2009
Une attaque en règle en suit une autre, en ce moment, du côté de l'opposition du conseil général. Après Stéphane Bultel et sa découpe au couteau du bilan de Jean-Claude Luche après un an de, présidence, puis la montée au créneau de conseillers contre la politique menée dans le domaine de l'accueil de malades Alzheimer, c'est à présent le fonctionnement de l'aide sociale à l'enfance qui est dans la ligne de tir.
Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite
de William Rejault, éditions Privé (9 avril 2009)
Les faits du jour en région
SAINT-ANGEAU: LE PERSONNEL DES JONQUILLES S’ESTIME «SALI»
Charente Libre, le 7 avril 2009
Ils n’ont pas du tout la même histoire à raconter. Et tiennent à le faire savoir. Une vingtaine d’employés sur les quarante-quatre de la maison de retraite Les Jonquilles de Saint-Angeau se sont réunis hier après-midi au sein de l’établissement. Parce qu’ils se sentent «salis» par la plainte déposée pour harcèlement moral par six anciens membres des Jonquilles contre l’établissement et le directeur-fondateur Jacky Préau-Guilloteau (lire CL d’hier).
Un homme meurt dans un commissariat
Un homme meurt dans un commissariat
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 16:24
Le décès d'un homme de 44 ans dans la nuit de lundi à mardi au commissariat de La Baule (Loire-Atlantique) en cellule de dégrisement est dû à l'ivresse, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Saint-Nazaire.
Selon les résultats de l'autopsie réalisée mercredi, l'homme qui avait 3,98 gr d'alcool par litre de sang était tombé en coma éthylique. Le corps ne présentait "aucun signe d'intervention d'un tiers", a précisé Florence Lecocq, procureure de Saint-Nazaire.
L'homme, interpellé lundi par la police vers 22H35 pour ivresse sur la voie publique, avait été placé en cellule de dégrisement entre cinq et dix minutes plus tard. Il a été retrouvé inanimé à 23H25 suite à "un malaise dans la cellule", selon la police.
Le malaise est intervenu avant que le médecin de garde, appelé lors de l'arrivée de l'homme au commissariat, ait pu arriver, et les pompiers n'ont pas pu le réanimer.
Fin du calvaire pour six jeunes injustement accusés
Le Figaro, 10/04/2009 | Mise à jour : 15:03, extraits
Après 5 ans de procédure, six adolescents ont été blanchis jeudi en appel des accusations de viol portées par la femme de ménage de leur ancien lycée. Elle avait menti.
[...] Le procès a par ailleurs mis en lumière une instruction à charge. L'audience a ainsi basculé en faveur des accusés au moment où une vidéo, où l'on voit l'un des accusés se faire «extorquer» des aveux par un commissaire de police, a été diffusée. «Cela n'est pas un fonctionnement normal des institutions », confie l'une de leurs avocates, Lilane Glock, à France Info. «Nous avons une solution heureuse». Mais ils ont tout de même eu «six ans de leur vie gâchée», explique-t-elle, estimant qu'il y a eu «dérapage judiciaire».
Diffusé sur les ondes, par France-Info :
Une éléphante saisie à Dijon
Une éléphante saisie à Dijon
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 10:15
Plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus ce vendredi matin pour saisir une éléphante dans un cirque Zavatta à Dijon, en application d'une décision de justice rendue en faveur d'une association de défense des animaux.
Les gendarmes sont intervenus peu après 06h00 sur le parking d'un hypermarché à Quettigny, dans la périphérie de Dijon, où est stationné depuis plusieurs jours le cirque Zavatta, a annoncé la gendarmerie.
En milieu de matinée, il n'y avait plus trace de l'éléphante sur place, selon un photographe de l'AFP.
Les forces de l'ordre ont embarqué l'éléphante Kenya, âgée de 16 ans, "qui fait l'objet d'une saisie ordonnée par la Cour d'appel d'Amiens suite à la plainte de la fondation Assistance aux animaux", a expliqué à l'AFP Christian Caffy, secrétaire général de la Fédération des cirques et traditions.
Selon lui, "une opération similaire s'était déjà déroulée contre ce même cirque et pour les mêmes raisons, en août 2007, à Bourg-en-Bresse" (Ain), après un premier jugement pour "défaut de certificat de capacité de détention d'un éléphant" par le propriétaire du cirque Zavatta, Arsène Cagniac.
Les forces de l'ordre "étaient reparties bredouilles après une journée d'affrontements avec les gens du cirque" Zavatta, a affirmé M. Cuffy.
Née en captivité en 1993, Kenya est selon M. Cuffy une "vraie bête de cirque, pacifique et adorée par le fils du propriétaire qui n'a d'ailleurs qu'un an de plus" que l'éléphante, a-t-il conclu.
Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
16h39 dépêche
Pierre Perret porte plainte contre l'Obs
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
18h22 dépêche
Grégory : France 3 condamnée pour diffamation
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
France 3, qui avait diffusé en octobre 2008 un téléfilm autour de l'affaire du "petit Grégory" (du nom de Grégory Villemin, retrouvé mort dans la Vologne en 1984) a été condamnée pour diffamation envers Bernard Laroche.
La cour d'appel de Versailles a estimé que "la scène de l'audition de Brigitte Keller par le juge Simon" (une des dernières séquences du film diffusé par France 3) posait problème : "En choisissant de terminer le film sur l'hypothèse émise par le juge Simon convaincu de la culpabilité de Bernard Laroche, sans prendre la précaution de mettre en évidence les conclusions des vérifications effectuées et notamment la fragilité des témoignages (...), France 3 et M. Patrick de Carolis ont, en diffusant ce téléfilm, insinué de graves éléments de suspicion à l'égard de Bernard Laroche (...)", a détaillé la cour dans son arrêt, cité par l'AFP.
L'avocat de Bernard Laroche (tué en 1984 par Jean-Marie Villemin, le père de Grégory), a estimé que "cet arrêt rappelle qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, c'est moralement très important pour la mémoire de Bernard Laroche."
Monde
08/04/2009 19:33, La Croix, extrait
Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
Une meilleure prévention des risques aurait pu épargner bien des vies dans la région des Abruzzes
Dans les Abruzzes, « c’est la main de l’homme qui a tué le plus grand nombre de personnes ! » Enzo Boschi, directeur de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie, l’affirme d’un ton convaincu. « Les tremblements de terre sont des phénomènes naturels, explique-t-il. Ce qui ne l’est pas, ce sont ces traits de caractère des Italiens : un certain scepticisme vis-à-vis de la technique, un certain fatalisme, une tendance à être conservateur sans savoir conserver – ce qui exigerait un travail dur, constant et bien sûr l’application systématique des normes antisismiques, dont la plupart ont été adoptées dans l’urgence. »
Enzo Boschi fait notamment référence à une loi adoptée en 1997, après le tremblement de terre qui avait frappé l’Ombrie l’année précédente, et à un décret gouvernemental de 2003 adopté après le séisme qui s’était produit dans le Molise, au mois d’octobre 2002. Ce dernier avait touché tout particulièrement le village de San Giuliano di Puglia, où 26 enfants avaient été ensevelis sous les décombres d’une école.
« Est-ce normal qu’en Italie, le pays européen le plus exposé aux tremblements de terre, 80 000 édifices publics, dont 22 000 écoles situées dans des zones sismiques, soient recensés comme à risque ? », s’interroge le scientifique, avant de citer en exemple le bâtiment de la préfecture de L’Aquila qui incarnait le symbole du pouvoir de l’État. « Elle était abritée dans un palais du XVIIIe siècle inscrit sur la liste des édifices devant être consolidés. Lundi 6 avril, en s’effondrant en l’espace de quelques minutes, elle est devenue le symbole d’un pays où la culture de la prévention est absente. »
Des disparités importantes entre régions
Ce problème dépasse le clivage droite-gauche. Ainsi le décret de 2003 contenant de nouvelles normes antisismiques n’a été converti en loi ni par les gouvernements Berlusconi, ni par celui de Romani Prodi !
Les disparités sont, du coup, restées importantes entre les régions, compte tenu de leur important degré d’autonomie dans le domaine de la construction. ...
L'énorme bourde d'un chef de Scotland Yard
Le Figaro, 09/04/2009 | Mise à jour : 14:21, extrait
Bob Quick, chef de la brigade anti-terroriste, a dû démissionner après avoir été photographié avec des documents confidentiels sous le bras. Problème : y figuraient tous les détails d'une vaste opération anti-terroriste.
Une simple erreur d'inattention qui, si finalement n'a pas eu de répercussions directes, lui a tout de même coûté son poste. Le chef de la section antiterroriste de Scotland Yard a présenté sa démission jeudi au maire de Londres Boris Johnson, après avoir commis une bourde qui a bien failli faire échouer une vaste opération anti-terroriste préparée depuis des mois.
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Voir également le cas de Jérome
Près de chez moi
Seine-et-Marne (77)
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Le Parisien | 02.04.2009, 07h00
« Nous voulons savoir qui est responsable », déclarent les parents de Dimitri, 7 ans, mort étranglé avec sa corde à sauter dans un foyer de Pamfou.
« Comment un tel drame a pu arriver ? Depuis l’annonce de la mort de Dimitri, dimanche après-midi, je ne cesse d’y penser. Sa mère aussi. Nous voulons comprendre, savoir qui est responsable. » Hier après-midi, David, le père de la jeune victime fait les cent pas devant le groupement de la gendarmerie de Melun. Katia, sa concubine, y est reçue.
Lui aussi a été auditionné la veille pendant trois heures pour parler de Dimitri. Les parents, qui habitent Dammarie-les-Lys, ont pris conseil auprès de leur avocat en vue de déposer plainte.
« Pour une soi-disant meilleure sécurité, Dimitri a été placé en foyer »
Très fragile, la maman vient d’être entendue par un psychologue. « Ça me fait du bien de parler. Je libère ma parole mais sans cesse je repense à mon petit garçon et aux conditions dans lesquelles il est décédé. Tout ça est profondément injuste. Qu’on ne me dise pas qu’il était surveillé. Je n’y crois pas. Sinon, il ne serait pas décédé de cette façon. »
Le choc des photos, le poids des « tribunaux »
Au sommaire de Charlie hebdo Numéro 876 du 2 avril... l'expo Controverses, à la BNF.
Extrait de source Charlie hebdo, « journal satirique »
40% des Français qui affirment qu’il n’y a rien après la mort
Créé le 07/04/09 à 21h13, Europe 1, extrait
Un sondage publié par Le Pèlerin à l’occasion de fêtes de Pâques révèle les attentes des Français après la mort. Un sur dix croient en la résurrection.
40% des Français affirment qu’il n’y a rien après la mort, soit 13 % de plus qu’en 1986, selon un sondage TNS Sofres publié par le magazine Pèlerin à l’occasion des fêtes de Pâques. Un tiers des personnes interrogées disent croire à quelque chose après la mort sans savoir la définir.
SANS-PAPIERS
Eric Besson : "Le délit de solidarité n'existe pas"
NOUVELOBS.COM | 07.04.2009 | 20:39, extrait
"Vous indiquez qu''aujourd'hui, en France, il est devenu criminel (…) d'aider une personne en situation irrégulière. Cette affirmation est mensongère", écrit le ministre de l'Immigration à l'adresse d'associations.
Abandon du petit Ryan : dix-huit mois avec sursis
NDLR : Manifestement une justice très indulgente avec les mères, des pères et le pasteur d'Uhrwiller.
Le "travail parental" reste une affaire de femme pasteur, de famille maternelle et d'éducatrices
LE MONDE | 07.04.09 | 08h32 • Mis à jour le 07.04.09 | 10h21, extrait
Les "nouveaux pères", célébrés dans les années 1980, participent-ils vraiment à l'éducation de leurs enfants ? L'arrivée massive des femmes sur le marché du travail à partir des années 1970, a-t-elle rééquilibré les tâches au sein du foyer ? C'est ce qu'ont tenté de savoir Carole Brugeilles et Pascal Sebille, deux chercheurs de l'université Paris-Ouest-Nanterre, qui ont décrypté une grande enquête européenne sur les relations familiales.
Malgré le retrait de son autorité parentale, elle pourra toujours voir son fils une fois par mois, au cours de visites accompagnées. Le garçon, lui, reste dans sa famille d'accueil.
Abandon du petit Ryan : la mère condamnée à dix-huit mois avec sursis
LEMONDE.FR | 07.04.09 | 21h12 • Mis à jour le 07.04.09 | 21h15, extraits
Reconnue coupable de "délaissement de mineur de moins de quinze ans", la mère de Ryan, un enfant de trois et demi abandonné en juin 2007 dans un fast-food parisien, a été condamnée, mardi 7 avril, par le tribunal correctionnel de Paris à dix-huit mois de prison avec sursis et à un retrait total de son autorité parentale. Son avocat, Me Alban Raïs, s'est dit "soulagé" à l'issue du procès, jugeant la peine "équitable". Le procureur général avait en effet requis à l'encontre de la jeune femme deux ans d'emprisonnement avec sursis assortis d'une période de trois ans de mise à l'épreuve, incluant une obligation de soins.
L'abandon du petit Ryan avait suscité une forte émotion au cours de l'été 2007.
Encore un anniversaire sans Sophie pour la famille Scharbook
Algérie | Jacques Scharbook | La Seyne | Sophie
La Seyne-sur-Mer
Encore un anniversaire sans Sophie pour la famille Scharbook
Paru le dimanche 7 décembre 2008, Var Matin, extrait
Mercredi 10 décembre, Sophie Scharbook aura sept ans. Née à La Seyne en 2001, la fille de Jacques Scharbook et de son épouse Fatima est française. Mais depuis le décès accidentel de sa maman en mars 2005, elle n'a plus revu son papa. Sa grand-mère maternelle a refusé de la rendre à son gendre après les obsèques de sa fille. Depuis, Sophie vit cachée. Elle ne va pas à l'école.
Fraude Madoff : plainte contre un investisseur grassement rémunéré
Fraude Madoff: plainte contre un investisseur grassement rémunéré
Le ministre de la Justice de l'Etat de New York Andrew Cuomo a déposé une plainte pour fraude contre Ezra Merkin, un investisseur qui avait caché à ses clients avoir confié plus de 2,4 milliards de dollars à Bernard Madoff.
AFP - le 06 avril 2009, 20h57, extrait
Selon le document remis à la cour suprême de l'Etat, Ezra Merkin avait touché en retour 470 millions de dollars en honoraires divers de la part du financier déchu.
L'homme d'affaires était spécialisé dans les contacts avec les organisations caritatives ou les associations à but non lucratif, à qui il cachait la destination finale des sommes qui lui étaient confiées, et dont les deux-tiers échouaient chez Madoff.
Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Un Français recherche sa fille depuis quatre ans en Algérie
Le Figaro, 06/04/2009 | Mise à jour : 16:49, extraits
L'enfant a été enlevée à Jacques Scharbook par sa belle-famille après la mort de son épouse. Un dossier suivi de près par les autorités françaises.
[...] Jacques Scharbook a été reçu le 8 décembre dernier par le président de la République. De source bien informée, on indique que cette affaire reste une priorité.
[...] En parallèle des recherches officielles, il tente de revoir son enfant. Pour s'y consacrer à plein-temps, il a d'ailleurs cessé toute activité professionnelle. «J'ai suffisamment travaillé dans ma vie et Sophie est dans ma tête.»
Pour l'heure, cette ténacité ne lui a valu qu'un terrible sursaut d'espérance aussitôt éclipsé. En février 2007, il a entraperçu sa fille. «J'avais su où elle se trouvait à Alger. J'avais décidé de repérer les lieux. C'est alors que j'ai vu par hasard mon enfant, marchant sur un trottoir, encadrée par deux femmes de ma belle-famille. Je me suis précipité. Il y a eu des hurlements, on m'a tenu, je me suis débattu et ma fille a disparu.» Ces journées terrifiantes où l'espoir reste sans lendemain, Jacques Scharbook en a connu d'autres. Ainsi, il y a une dizaine de jours, des rumeurs persistantes annonçaient que Sophie avait été retrouvée. Jacques Scharbook qui, pour se ressourcer avait rejoint sa famille dans le sud de la France, avait alors précipitamment regagné l'Algérie. Pour se rendre compte finalement que tout n'était que fausse information. Depuis, il erre entre Oran et Alger sans trop savoir où se poser tant qu'il ne saura où se trouve son enfant.
Suicide/prison:le gardien a pris son arme
AP, 06/04/2009 | Mise à jour : 10:01
Un surveillant de la maison d'arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne, s'est suicidé hier après-midi en utilisant son arme de service a-t-on appris de source policière. Il n' a laissé aucune lettre expliquant son geste.
Suicide d'un surveillant à la prison de Fresnes
Suicide d'un surveillant à la prison de Fresnes
AFP 05.04.09 | 20h33
Un surveillant s'est suicidé, dans des circonstances indéterminées, dimanche après-midi à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), a-t-on appris de source préfectorale.
L'extradition d'« Ivan le terrible » suspendue
L'extradition d'"Ivan le terrible" suspendue
LEMONDE.FR avec Reuters | 04.04.09 | 12h29, extrait
L'extradition vers l'Allemagne de John Demjanjuk, dit "Ivan le terrible", accusé d'être responsable de l'extermination de 29 000 Juifs pendant la Seconde guerre mondiale, a été bloquée, vendredi 3 avril, par la justice américaine, a annoncé son fils John Demjanjuk Jr. dans un e-mail. Un juge de l'immigration d'Arlington, en Virginie, a indiqué que la suspension de l'extradition resterait en vigueur jusqu'à que soit prise une décision sur l'opportunité de la réouverture du dossier. Retraité de l'automobile, John Demjanjuk, âgé de 89 ans, vit près de Cleveland. Ses avocats avaient demandé qu'il soit sursis à son extradition pour des raisons de santé.
M. Bayrou : "On conduit la France vers un modèle qui n'est pas le sien"
LE MONDE | 04.04.09 | 14h26 • Mis à jour le 04.04.09 | 14h26, extrait
A l'UMP, on dit que vous courez derrière Olivier Besancenot.
Jusqu'à la semaine dernière, leur mot d'ordre était de me taxer de "Le Pen light" ! Il faudrait qu'ils accordent leurs violons !
Assumez-vous une certaine forme de radicalité, voire de populisme ?
Je me fiche des accusations, une seule question compte : ce modèle de société va-t-il ou non dans le bon sens ? Ma réponse est non. A partir de là, je ferai tout pour que les Français comprennent ce qu'on cherche à leur imposer et qu'ils choisissent un autre cap.
Vous estimez que Nicolas Sarkozy est en rupture par rapport à la tradition française ?
Tout ce qui fait l'originalité et l'universalité du projet républicain français, démocratique, laïque et social, tout cela, peu ou prou, Nicolas Sarkozy y a porté atteinte depuis qu'il est au pouvoir. Depuis le bouclier fiscal jusqu'aux atteintes à la séparation des pouvoirs et à l'OTAN, on conduit la France vers un modèle qui n'est pas le sien et qui minera notre pays.