Mot(s) clef: urne pécresse
Voter ou « choisir », un « devoir » civique
Dans le Figaro mag du 12, notre chantre nous rappelait que voter est un « devoir ». C'est fait, avec plaisir. Je suis entré dans l'isoloir avec deux listes différentes. En ressortant pour me diriger vers l'urne, j'avais glissé la liste de Pécresse dans ma poche. Poniatowski est toujours sur sa liste, pour le Val d'Oise. Je note également que Santini et Lefebvre sont sur cette liste, pour les Hauts de Seine. Pour le ministère public, tout sera plus clair : M. KANT n'a pas choisi l'UMP.
« A choisi », mais pas l'UMP
Posté
Mes deux RAR sont partis :
• 1A 041 162 8437 8 pour le juge pour enfant, il pourrait arriver aujourd'hui,
• 1A 041 563 3467 5 pour son parquet de Paris, posté ce matin
Je n'avais plus de CDROM, je n'utilise plus cette ancienne technologie, j'ai du en trouver d'abord avant de pouvoir écrire à Paris. Je m'en fous de ce qui va maintenant se dire, se passer ou non. Je sais depuis très longtemps que ces professionnels là ne seront que capables encore du pire, « faute de moyens », et je n'ai jamais cru aux miracles. J'ai déjà le Parisien du 9-2 ; ce soir je vais peut-être télécharger celui du 7-7, pour son cahier local. Pauv' justice.
Ce matin, j'ai surtout ramassé un Libé. Selon ce que j'ai entendu sur France Info, les français - les plus jeunes - ne maitriseraient pas vraiment l'informatique, le net et les réseaux. Cela ne me surprend pas trop. Je lirais ce tract ce soir, dans le RER. Je vais à Paris, je saisis une opportunité pour aller rencontrer des bidouilleurs et un proche ou un membre de la Quadrature du Net. Je pense qu'on va bien rire.
Nanterre
La dame au chapeau poursuivie pour insultes
Le Parisien | 10.03.2010, 07h00, extraits
Geneviève de Fontenay était de nouveau convoquée hier devant le tribunal de Nanterre. Motif : avoir traité de « méchante » et de « menteuse » l’ex-miss 1961. [...] Verres fumés sur le nez, Luce Auger s’avance tranquillement à la barre. Sur le banc des prévenus, point de dame au chapeau, qui n’a « pas pu venir pour des raisons indépendantes de sa volonté », justifie son avocat, Jean-Philippe Destremeau.
Seine-et-Marne
Ras-le-bol au tribunal
Le Parisien | 10.03.2010, 07h00, extrait
« La juridiction manque de moyens, il n’y a plus de crédits pour les vacataires, les contrats des assistants de justice ne sont pas renouvelés, constate un magistrat. Par ailleurs, ils nous manque deux postes au siège et un au parquet, qui devraient être remplacés en septembre. Mais c’est surtout au greffe qu’il y a des problèmes : il n’y a pas les effectifs nécessaires, ils travaillent à flux tendu. » Ce que confirment ces derniers. « Nous faisons de l’abattage au détriment de la qualité. On nous en demande trop par rapport aux effectifs, se désespèrent des greffières. Nous dépassons nos plafonds d’heures sup, et nous ne sommes pas payées. Le week-end, pour des permanences de 24 heures, nous touchons 30 € brut. Quant aux journées, il n’est pas rare qu’elles fassent 14 heures. Avec la multiplication des lois, les procédures sont de plus en plus lourdes, et il faut mettre tous les jugements à jour de ces nouvelles lois. Psychologiquement et physiquement, on n’y arrive plus, nous sommes usées. C’est vrai dans tous les services. On donne, on donne, on donne, mais à un moment on ne pourra plus. »
La mère Patricia a perdu son « meuble »
Bientôt le 8 mars, la journée internationale des violences psychologiques faites aux femmes. D'ici là, tout le monde milite en leur faveur. Laurence de Charette, une journaliste et chroniqueuse spécialisée, s'est rangée aux côtés d'Arno et son chat ? Il s'est passé quelque chose de « plus grave » ; Patricia et les défenseurs de la cause animale souffrent et espèrent obtenir bientôt la reconnaissance d'un « préjudice affectif ». La valeur « sentimentale » de Caïd sera fixée le 23 mars. Le prix à payer pour une peine sans fin prononcée par des « psychiatres » et le prix d'un enfant, on les connait déjà.
Le Figaro du 26 février
Libé
Un drôle de 9-4
Par le passé, on se souciait plutôt de ce qui se tramait dans le 9-3. En passant en revue la presse d'hier, je me disais encore qu'il pourrait maintenant y avoir un réel problème dans le 9-4, également classé à gauche. Aujourd'hui, je lis qu'un vilain mineur délinquant n'aurait pas été enfermé ? Après avoir menacé quelques camarades avec un couteau, il aurait pu rentrer librement chez lui. Ca va faire du travail pour des cellules d'écoute psychologiques ainsi que pour ces nouvelles équipes et projets dont Bockel ou MAM pourraient un jour nous vanter quelques mérites.
Selon le journal Aujourd'hui en France d'hier, 19 février, le parquet de Créteil et la police du 9-4 pourraient être très fâchés contre un juge des libertés et de la détention (JLD), il n'enfermerait pas assez des dealers, il aurait même plutôt tendance à les relâcher dans la nature ? Comme en réaction, la police aurait « exceptionnellement fermé » une brigade de « sureté ». Selon le syndicat Alliance, « le malaise » durerait depuis des mois dans la quasi-totalité des services de police du département. Mis en cause, lit-on, un JLD : « A chaque fois, les services s'investissent, les fonctionnaires ne comptent pas leurs heures pour présenter à la justice un dossier bien ficelé et le JLD les remet dehors. [...] les dealers reviennent rapidement se montrer et reprendre leurs activités illégales. » Sur cette même feuille, nous lisons que la famille de la mère de Fontenay récemment décédée accuse maintenant la justice - et la police - même si le procureur nous a rapidement assuré qu'elle est déjà et définitivement mise hors de cause.
Le parquet de Créteil se plaint maintenant lui-même d'un JLD, relevant des « arguments juridiques erronés » pour refuser aussi des prolongations de garde à vue ? Selon le journal, ce JLD ajouterait même des conditions à la loi ? Je suis assez surpris de lire ce genre d'information alors que je pourrais moi-même me plaindre de jugements et de décisions rendues par la cour d'appel de Versailles qui ont à mon avis été fondés en droit approximatif, parfois même, de manières très surprenantes. En 2008, j'avais eu un mal fou à obtenir ne serait-ce qu'une audience, le juge pour enfant de Nanterre ignorait systématiquement toutes mes requêtes. J'avais fini par le sommer de juger suite à quoi il m'a d'abord répondu par une correspondance assez étrange. Mais selon la cour d'appel de Versailles, il ne s'était rien passé d'anormal ni de bien exceptionnel ; cette cour pourrait bien avoir raison et tous les juges pour enfant du 9-2 font n'importe quoi ?
D'après le journal Aujourd'hui en France, le président du tribunal de Créteil n'a pas remarqué de « déséquilibre particulier contre les appels des décisions de ce juge par rapport à d'autres [NDLR: ces JLD du 9-4 qui feraient donc tous relâcher les dealers]. » J'ai le sentiment qu'on découvre ce que peuvent être l'indépendance de la justice, les arrêts de règlements et l'interprétation de la loi, ce que pourraient être des « politiques pénales » locales également. La brigade de « sureté » n'aurait en réalité fermée qu'une journée ; on nous apprend que les policiers ont eu besoin de repos après 44 heures de travail effectuées au cours des 48 heures de la durée de la garde à vue.
« Opposée à un juge, la police ferme une brigade », de quelques canards d'hier
Luc Ferry : « pourquoi pas vers le fascisme, tant qu'on y est ? »
J'ai ce Figaro du jour par hasard, il trainait près de la machine à café. En voilà encore un qui a raté une belle occasion de s'abstenir. Luc Ferry a probablement relu sa chronique après parution. A-t-il retourné la feuille ? Que nous raconte-t-il ? « Dans l'Ancien Régime, la mort d'un petit était en général tenue pour beaucoup mois grave que celle d'un cochon ou d'un cheval »? Nous parlera-t-il un jour de cosaques ou préfèrera-t-il plutôt parler de chats ou de cochons d'inde ? Je constate qu'il tend à soutenir Badinter (Elisabeth), il pourrait se faire de nombreux et virulents ennemis.
« Au moyen-âge », le soucis des enfants n'était nullement la chose du monde la mieux partagée ? Sur ce point là, Luc Ferry pourrait bien avoir raison. D'après certaines rumeurs, les temps seraient aujourd'hui bien différents.
Le figaro du 18 février 2010, page 17
Où sont passés le papa et le contrat de responsabilité maternelle ?
Il y a toujours des sujets plus graves, des situations plus dramatiques, passionnantes ou plus médiatiques que d'autres, le Nouveau Détective de la semaine nous le confirme encore, on peut le lire dès sa une. Quelques feuilles plus loin, page 29, les très brèves nous confirment que les profileurs d'Hortefeux recherchent toujours « une Renault Clio cinq portes grise », un véhicule volé à Pont-Saint-Maxence. Téléphone de la cellule d'enquête : 03 44 31 71 14.
Aujourd'hui, sur les ondes de Radio France, une mère nous a fait part d'un message intéressant. Que peut-on encore attendre de la part de nos élus ? « Comment faut-il être pour qu'on puisse parler de nous ? » Elle pourrait en discuter avec Christian Stawoski. Pourquoi fallait-il entendre cette mère alors que l'UMP oeuvre à tout sécuriser, surveiller, expulser, neutraliser, infiltrer ou boucher, depuis des années déjà ? Soit, il y a encore de temps en temps de petits couacs et les régions ou secteurs classés à gauche réchigneraient à suivre l'UMP. Mais tout de même, l'Intérieur comme la chancellerie sont à droite, depuis un très long moment déjà. Le son :
Mais il y a maintenant plus grave. Qui a fait ça à Marianne ? Elle a trop écouté Royal et a attrapé le désir ? Pourquoi nous tend-elle une main ? Je n'ai pas pu « investir », des tests ADN le démontreront. Je n'y suis pour rien, Marianne comme Themis me tournent le dos et me boudent, depuis des années déjà. Ne va-t-elle pas faire comme toute autre citoyenne solo française et s'adresser fissa à une assistante sociale ? La Dass pourrait faire un signalement au juge pour enfant tout en aiguillant Marianne vers une maison de la justice ou du droit, en l'incitant aussi à choisir un bon avocat, pour identifier et pourchasser le papa, s'assurer qu'il crachera un jour au bidet. Ah, si nous n'avions pas démonté le planning familial...
Presque une demie page du Parisien du jour
Pierre Bergé se serait dit « assez content »
Je ne peux pas porter plainte, je pense l'avoir assez largement démontré, le ministère public classe à chaque fois tout, ou sa justice se vautre. Par contre, je pouvais provoquer d'autres personnes, susceptibles de se fâcher très fort contre moi. Mais jusqu'à ce jour et hormis, bien sûr, à huis-clos et par l'intermédiaire du dossier « d'assistance éducative » de ma fille aînée, je n'ai donc pas perçu d'hostilités particulières. Par le passé, j'aurai bien aimé être attaqué, pour de vrai, comme Pierre Berger. Mais aujourd'hui, je m'en fous, à peu près comme du reste. J'ai fini par tourner la page, en septembre dernier, me doutant que les juges et le ministère public se dégonfleraient aussi, que les mêmes allaient encore « gagner », comme d'habitude, depuis 2003.
Téléthon: Bergé "content" d'être attaqué
AFP, 12/02/2010 | Mise à jour : 09:34, extrait
L'homme d'affaires Pierre Bergé s'est dit ce matin sur France Info "assez content" d'être assigné en justice par l'Association française contre les Myopathies (AFM) à la suite des propos qu'il a tenus sur le Téléthon. "Je suis assez content qu'on m'assigne en justice parce que tout ça va être expliqué et, croyez-moi, je ne pense pas que les gens qui s'occupent aujourd'hui du Téléthon vont sortir la tête haute de tout cela", a-t-il déclaré.
Pas de tract, il n'en restait plus qu'un
Au supermarché, je n'avais pas vu le dernier tract, quelqu'un d'autre s'en est emparé. J'ai pensé qu'il allait le reposer, j'ai donc attendu. Ce dernier Libé était un peu froissé, son acquéreur hésitait. Il a bien voulu me le prêter, j'ai pu le feuilleter rapidement sans le froisser plus qu'il ne l'était déjà. Nous recherchions la même chose, l'affaire Clearstream et l'ultime épisode Frêche. J'ai ramené bien assez d'autres feuilles dont un Parisien, où les sarkozystes se font discrets, je pouvais donc me passer du tract. Nous en avons sourit.
« L'escalade », titre le JDD ; « gros temps pour le procureur Marin ». Je lis surtout que le second procès devrait être « à hauts risques » et que, selon France Soir, cette affaire « résonne dans le monde entier ». La présidence de l'EPAD avait aussi fait beaucoup de bruit à travers la planète, mais des rumeurs ou des écrits bien différents encore. Toutes ces histoires sont bien très distinctes, chacune ayant ses spécificités.
« Et le rideau tombe sur la grippe A », France Soir nous apprend que les derniers centres de vaccination ferment. Frêche « ne s'excuse pas... il s'explique », lit-on dans le Parisien, ce qui est conforme à ce qu'on a pu déjà lire, sur la toile. Beaucoup garderaient le contact avec lui, ce qui ne me surprend pas ; c'est un personnage dont j'ai bien perçu d'autres de ses discours. Ah, un film « pour écolier » crée la polémique. Je pense que je retiendrais principalement cette information parmi toutes ces feuilles. Il sera donc possible d'en parler, je pensais qu'il ne s'agissait que de rumeurs, sur Internet.
J'ai aussi pris Choc de février, il complète à peu près mes piles sur Haïti, « l'île maudite ».
Le Parisien
Une nouvelle rubrique, « Affaires »
D'autres affaires « privées » m'avaient un peu occupé par le passé. J'ai longuement suivi et parfois d'assez près l'affaire Zakharova ; elle a pu faire du bruit en Russie. Les « combats » de Madame Mireille Millet ont fait plus de bruit dans d'autres contrées, en Lorraine. Vers 2004, ces affaires avaient chacune leurs spécificités mais elles avaient, pour moi, pour point commun, un secteur, des prétoires de Nanterre ainsi que de Versailles. Ces affaires ont été médiatisées, beaucoup, jusqu'à la cour européenne. Il m'était donc assez facile d'en parler un peu et de les suivre, sans forcément m'immiscer ni exposer particulièrement la vie privée des personnes concernées, notamment des enfants « placés ».
Interview du Président de la République à la radio "l'Echo de Moscou"
Interview accordée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la radio "l'Echo de Moscou".
De source www.elysee.fr, Moscou, Russie, le mardi 3 juillet 2001, extrait
QUESTION - Un élément important qui a gêné les relations entre la France et la Russie est l'affaire ZAKHAROVA, actrice séparée de sa fille. Nous savons qu'il s'agit d'une décision de la justice française mais il y a encore ici un aspect humain avec lequel la loi entre parfois en contradiction : une mère et sa fille. Vous êtes vous-même grand-père, avec un jeune petit-fils. Le président pourrait-il faire quelque chose pour améliorer la situation ? Cette question a-t-elle été soulevée lors de votre rencontre avec le président POUTINE ?
LE PRÉSIDENT - Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante. Les droits de Madame ZAKHAROVA sont garantis, y compris le droit de visite de sa fille. Je souhaite que la décision de justice puisse être prise le plus rapidement possible et, naturellement, dans l'intérêt de Macha.
Est-on certain que des juges français allaient rendre une décision dans l'intérêt de Macha alors que dans le secteur de Versailles et de Nanterre, des magistrats professionnels ne semblent pas savoir ce qu'est un conflit d'intérêt, ne savent peut-être même pas ce qu'est un lobby, un groupe d'intérêt ou quelque chose qui s'y apparente ? Il me semble plus sûr que lorsqu'on provoque un peu ces mêmes juges, avec une plume un peu ébouriffée ou colérique, ils rendent un peu n'importe quoi, même lorsqu'ils finissent par hésiter puis par relire d'abord ce qu'ils tamponnent puis signent.
Le 30 mars 2006, je publiais un billet, « J'ai enfin une copie du dossier ». En effet, à l'époque, je n'avais jamais pu mettre le nez dans le dossier « d'assistance éducative » de ma propre fille, tel que construit par Nanterre. Je découvrais puis ne retenais alors pas grand chose d'une décision de la CEDH concluant à l'irrecevabilité d'une requête :
A l'époque, je savais déjà que le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles aimaient motiver des décisions avec de grossières approximations, des emplâtres et des rapports de travailleurs sociaux ou de « psychologues ». Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le nez dans le dossier de Justine ou donc, celui de « M. » Zakharova aussi ? En 2006, j'en recherchais encore des pistes, des traces ; depuis, je n'en ai plus eu que des confirmations. Beaucoup plus tard, en 2009, je pouvais enfin prendre connaissance du rapport rendu par le Docteur Magalie bouffon-Bruzel Bodon-Bruzel. Au cours de la procédure qui concernait ma fille Justine, le pasteur d'Uhrwiller a lui-même un moment enfilé la blouse du « pédo-psychologue », lors de l'un de ses prêches, à Versailles ; c'est dire combien les décisions et arrêts de ce secteur ont toujours été convenablement et très laïquement motivés.
Mais j'en ai vu d'autres, de Nanterre, rendus par le JPE ou par le JAF, parfois repris ensuite par Versailles. J'ai en effet pu étudier et lire parfois dans le détail bien plus d'un jugement ou dossier du coin, d'ailleurs également. Souvent, des parents sont réticent car des jugements peuvent contenir des allégations qu'ils estiment diffamatoires ou calomnieuses, parfois aussi des allégations qui les touchent. Certains peuvent passer outre, n'hésitant parfois pas à apporter des explications ou des compléments d'informations.
Il y a peu, dans le cadre d'une autre affaire « privée » encore, des courants de pensées Russes ne comprenaient pas pourquoi la France et un juge de Tarascon ne privilégiaient pas la relation mère-enfant. Ces mêmes courants n'ont probablement toujours pas compris pourquoi ni comment, humainement, la France pouvait condamner l'amour de Natalia Zakharova pour son enfant, prétendant « sauver » ainsi Macha, « psychologiquement » parlant. La conception de la relation mère-enfant est certainement très différente en France, bien que l'association l'Enfant d'Abord qui se prétend bien soutenue dans ce pays exigerait plutôt que nous privilégions aussi la relation mère-enfant dans un certain nombre d'affaires, par exemple, lorsque les séparations sont « conflictuelles » ou lorsque la mère s'inquiète, voire se plaint ? On a déjà pu lire que des juges avaient pu trancher en faveur de mères particulièrement inquiètes (l'inverse était tout autant vrai). Que pouvais-je faire pour rassurer le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau ? Je n'adhèrerais jamais à leur secte, quoi que rendront encore des magistrats professionnels français.
Ce qui se dit au sujet de l'autisme est tout de même à nuancer, à relativiser, tout comme ce qui se dit au sujet de carences ou troubles avérés. L'autisme fait encore couler beaucoup d'encre, ce qu'on peut constater dans le Science Humaines du mois de février 2010, page 21 : « Les causes de ce trouble n'ont pas encore été élucidées ». Je pense qu'il n'y a toujours pas de consensus et peut-être encore des niches radicales. Des courants s'affrontent encore, les uns progressant dans leurs recherches génétiques ou neuropsychologiques tandis que d'autres se sont détachés des travaux de Bettelheim et de théories susceptibles de faire culpabiliser inutilement des mères, voire même de conduire à des prises en charges inadaptées d'enfants. Même un vrai magistrat pourrait à mon avis parfois être en difficulté au moment de devoir trancher. Cependant, dans certains cas, des « thérapies » ou « sauvetages » ont déjà pu laisser sans voix :
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris, extrait
En ce qui concerne le systиme judiciaire, j'estime que nulle part ailleurs qu'en France, le problиme des relations avec les tribunaux n'est aussi clair. Que cela plaise ou non, les tribunaux dйcident comme la loi leur prescrit de dйcider . Quoique, je le rйpиte, certaines dйcisions peuvent susciter des rйactions diffйrentes. Ainsi, par exemple, dans le cas de la citoyenne russe Zakharova, qui se voit refuser le droit de communiquer en France avec sa fille dans sa langue natale, bien que cela nous semble йtrange.
Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?" Non, j'ai beaucoup de peine а m'imaginer quelles raisons ils peuvent avoir, mais je m’incline devant le fait que dans le pays il existe la stricte sйparation des pouvoirs, et le pouvoir exйcutif ne peut pas se mкler de l'activitй des pouvoirs judiciaires. Quoique nous continuions certainement de lutter par des canaux diplomatiques pour que les questions de ce genre, а caractиre humanitaire, soient rйsolues du point de vue non seulement de la loi, mais de la raison. Merci pour votre attention.
Heureusement qu'en France, les pouvoirs sont très strictement séparés... Ce n'est pas vraiment ce que j'ai perçu lors de mon précédent passage à la cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Mais des juges de la cour d'appel de Versailles seront là, en rang d'oignon, l'un d'eux brandissant quelques uns de leurs arrêts, et tous affirmeront que M. KANT raconte n'importa quoi. En effet, on parle bien du « corps » de la magistrature, et selon la rumeur, ils se soutiendraient même entre eux. A défaut de brandir quoi que ce soit, ils vont tous rester silencieux ; on parlera alors du « devoir de réserve », de « l'indépendance de la justice » et de « l'autorité de la chose jugée », d'un « cas très particulier » ou d'un « dossier dont on ne sait pas tout » et peut être, un jour, de l'incapacité du père à user convenablement de « voies de recours » réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi. En effet, ces voies là sont réputées illusoires, mais uniquement dans le monde de la recherche, pas dans les prétoires du coin.
J'ai été très amusé par le dernier arrêt de Versailles : « où ça, du prosélytisme religieux ? » A l'OSE France, c'est juif, ils le soutiendront encore eux même à l'occasion de prochains colloques. Leur action sociale est peut être même juive, c'est ce que j'ai cru lire dans plusieurs de leurs documents. C'est ainsi, l'OSE est une association qui oeuvre historiquement en faveur de la communauté juive. Quant au pasteur d'Uhrwiller, il est protestant. Je pensais que c'était indiscutable ; Justine a d'abord été « placée » à l'OSE, puis, ensuite, au presbytère protestant... bref, j'ai mal perçu la réalité, comme un Russe.
Par simple construction du langage, j'ai pu constater que des professionnels de la Dass pourraient motiver n'importe quelle décision de justice. Il suffit à mon avis à certains de s'emparer de bons travaux, ceux qui sèmeront bien assez de doutes dans l'esprit de tous pour que le juge tranche en suivant les recommandations des spécialistes, notamment des « psychologues ». Lorsque ces derniers expriment de « grandes inquiétudes » tout en préconisant une solution « pour l'enfant », je pense qu'ils peuvent assez facilement convaincre des juges, même si la réalité peut être très nuancée sur le terrain. En effet, dans certaines affaires, des juges pourraient poser eux même des questions aux experts, orientant leurs conclusions, tandis que dans d'autres, des juges auront parfois tendance à ne pas accepter n'importe quoi dans leurs dossier. Car certains juges ont bien conscience que des travailleurs sociaux devraient parfois eux-même être recadrés ; c'est ce qu'on peut lire dans de beaux livres. Dans d'autres cas ou contrées, j'ai le sentiment que des juges ou des professionnels ne savent que construire et emplâtrer toujours la même chose ; je pense ici plus particulièrement à des professionnels tels que Richard Josefsberg, un éduc spé. de l'OSE France, auteur de « Internat et séparations » ; mais j'attends encore de trouver plus de traces et confirmations.
J'étais hilare lorsque la meute s'est retournée contre France-Info car cette radio venait de nous apprendre que le bichon de Chirac déprimait. J'étais tout autant hilare lorsqu'un juge de Nanterre a convoqué un dalmatien et des comportementalistes, après un suicide, supposé suspect par des proches de la défunte ; à l'époque, je me disais qu'un juge français allait un jour faire tourner des guéridons. Le coups de la voyante, on nous l'a déjà fait, au Canada. Un article du figaro de mars 2009 avait pour sa part suscité quelques commentaires, sur le net : « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ». A Orly, il y a 15 jours, j'étais face à la mère de l'enfant.
L'an dernier, nous avons enfin appris que les psychiatres et les comportementalistes n'avaient rien pu faire pour Sumo qui avait peut-être mal supporté un déménagement. Pauv' p'tit bichon ; il a été « placé » hors de Paris, puis remplacé. Pour les humains, on ferait parfois autrement ; un certain Cyrulnik nous suggérait même qu'ils pouvaient « renaître » de leur souffrance, on pourrait d'ailleurs même guérir de la Shoah. Mais dans la pratique, tout n'est pas si évident que cela.
Je pense qu'avec des opinions, avis ou contributions de « psychologues » ou de « psychiatres », de bons juges pourraient motiver n'importe quoi, nous l'avions bien constaté, avec l'affaire dite d'Outreau : un fiasco. Mais pour qui suit le fil de l'actu, ce fiasco là ne se distinguait que par son ampleur, le nombre d'années cumulées d'incarcérations, en préventive, et le nombre d'enfants durablement « placés » à la Dass. Je respecte très volontiers l'autorité des choses jugées, tant qu'elles ne paraissent pas être trop viciées. D'après la rumeur, il vaut mieux respecter toutes les décisions de justice, elles s'imposent, m'a un jour écrit la Dass ou un ministère. Elles s'imposent, c'est assez sûr, sauf à ceux que les juges soutiennent. Mais tout n'est pas perdu dans ces histoires, il est toujours possible de critiquer ces décisions.
Les « combats » de Mireille Millet, c'est encore un peu différent. Il semblerait qu'elle n'ait jamais été discrédité par un quelconque « psy ». Je pense qu'en les relisant, on s'apercevrait plutôt que tout est motivé par le droit : le droit du père de réclamer son fils, la nécessité ou le droit de l'enfant d'être « sauvé » par l'OSE France, puis le droit de la mère sur son fils et enfin l'obligation de la grand-mère de se tenir tranquille, peut-être aussi, un peu, le droit de l'enfant d'être élevé par des parents suffisants », puis avec sa demie soeur. Lorsqu'on sait dans quelles conditions les petits enfants de Madame Millet ont un moment vécus, on a peut-être le devoir de s'interroger quand même. Récemment cette affaire a un peu évoluée, un nouveau « combat » occupe Madame Millet, celui de sa petite fille. Madame Millet avait fait plusieurs signalements, puis elle a encore déposé plainte contre l'Etat. Après cela, sa petite fille a été « placée » ; je ne suis pas sûr qu'elle soit « sauvée », je crois plutôt que la justice souhaitera privilégier le droit de la mère sur sa fille, qui que puisse réellement être cette mère.
Je ne regrette pas d'être sorti en novembre 2009 et d'avoir fait la promotion d'un son de Lilly Allen.
Mais c'est pour d'autres raisons encore que j'ouvre une rubrique « Affaires ». Il y en a d'autres dont on ne parle jamais, de plus ou de très petites, dans lesquels ne se sont pas forcément impliqué des « psychiatres » ou des « psychologues », mais qui ne font pas moins couler des larmes. J'ai beaucoup appris au cours de ces dernières années. Je vais encore évaluer un peu mes outils et lectures, je pense qu'ils pourront profiter à d'autres, parents et enfants, parfois comme dans une ornière, durablement ennuyés par la Dass. Dans cette nouvelle rubrique, je serais moins bavard. Ces affaires là, à mon avis, souvent aussi « privées » que d'autres, n'évoluent que très occasionnellement voire exceptionnellement.
Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55 - 8 février 2009 - Chroniques
Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
En page 9 / France Société du Figaro du 26 mars
Que de victimes, et des miracles quand même
Pour changer, hier, ce n'était pas une victime qui faisait la une de deux journaux, mais un « miraculé » et ses « sauveteurs ». Ce matin, dans un fil actu du Parisien ou du Figaro, je lisais qu'il y avait encore de « l'espoir », à Haïti. Hier, à la radio, j'entendais des prières d'Haïti. D'après un sondage récent de la Croix, la France pourrait aujourd'hui encore être principalement catho. Ce son et ces unes d'hier pourraient répondre à Dany Laferrière :
Aux guignols, ce dimanche, peu après 14h00 : « Haïti, c'est vrai, ce pays semble maudit... M. Bigard, faites attention, pas de conclusions hâtives... petit c, les dinosaures ». Suit une question : « peut-on prévoir les séismes » ?
« Le vieux a du bon », peut-on lire dans le Monde daté du 17 ? On pouvait penser qu'il n'y avait plus lieu de s'en emparer. Dans le cadre de la procédure de prise à parti que j'avais engagée en 2008, contre un magistrat, je lisais et m'inspirais, entre autres, d'anciennes gazettes du palais, de la fin du 19ième siècle.
Débat
Les juifs en France, une présence oubliée
LE MONDE | 16.01.10 | 13h51 • Mis à jour le 16.01.10 | 13h52, extrait
Ces découvertes "contribuent à recomposer un passé plus complexe, échappant à la réécriture strictement chrétienne (...) des sociétés médiévales européennes", comme le notent les archéologues Astrid Huser et Claude de Mecquenem.
Philippe Bilger : "En matière judiciaire, le sarkozysme n'a opéré aucune rupture"
LE MONDE | 16.01.10 | 14h46 • Mis à jour le 16.01.10 | 16h33, extraits
Le président de la République, en affichant ostensiblement son amitié pour un haut magistrat dont il désire le succès, d'une part, renvoie le reste de la magistrature dans des limbes alors qu'il est le garant apparent de l'ensemble du corps et, d'autre part, rend par avance suspecte la promotion que ses desseins souhaitent. [...] J'ai évoqué la situation de Philippe Courroye. Comment ne pas être frappé par le fait qu'en focalisant sur ce dernier, des nominations politiques à la fois moins visibles mais plus discutables peut-être passent sans que personne s'émeuve ! [...] Tout cela, en définitive, est doux et amer. Quand on se bat, on peut entraver, retarder, détourner mais profondément rien ne change. Il arrive parfois, miracle, que les compétences et les récompenses se rejoignent. En matière judiciaire, il est clair que le sarkozysme n'a opéré aucune rupture. Le vieux a du bon.
Haïti : "grave crise humanitaire"
AFP, 17/01/2010 | Mise à jour : 14:12
Le séisme qui a ravagé Haïti et fait des dizaines de milliers de morts est "la plus grave crise humanitaire depuis des décennies", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, juste avant de partir pour Port-au-Prince.
Orly, suite et fin
J'aurai souhaité pouvoir discuter avec la famille de cet enfant récemment passé par la fenêtre. Ce soir, je suis donc repassé à Orly. J'ai eu un bref échange avec la mère de cet enfant puis, plus tard, mettant un terme à la conversation, un proche de la famille m'a simplement lâché que « les psychiatres sont des criminels ». Avec le peu que j'en sais aujourd'hui, je reste maintenant persuadé que nous n'entendrons plus parler de cette affaire « privée », cette page est à tourner.
Mais d'après ce que j'ai lu et entendu depuis hier, que ce soit en France ou à l'étranger, le monde en général semble être aujourd'hui bien plus soucieux de ce qui pourrait encore se passer à Haïti, d'ici à 10 ans. L'édito du Temps de ce vendredi 15 janvier fait écho à ce que j'ai entendu en fin d'après midi, sur Europe 1. « Des pays maudits ? » C'est assez ce qu'on lisait hier, sur le Figaro, « Ouragans, pauvreté, crise... Haïti accumule les malheurs », ou encore sur le Monde, « Haïti, la malédiction ». J'étais tout aussi surpris en lisant une prière, largement diffusée par les médias : « Ségné vin sové nou ». Je conserve ce son du jour, pour quelques mots de Dany Laferrière, auteur de L'énigme du retour :
Port-au-Prince connaîtra d’autres séismes encore plus destructeurs
France Info - Hier, 13:36, extrait
Trois jours après le tremblement de terre qui a rayé de la carte une bonne partie de la capitale haïtienne, Port-au-Prince n’en a sans aucun doute pas terminé avec les tremblements de terre. Car, les scientifiques le savent : seule une partie de la faille, qui coupe la ville en deux, a bougé. Le reste bougera à son tour. Mais quand ?
« La meute » ?
Le lynchage de précaution, c'était l'idée de Philippe Bilger. Un lynchage, c'est ce qui arrive maintenant à cette furie de mère ; c'est une sorte de rituel dans ce pays, personne ne va s'en émouvoir. Valse avec les loups, c'était mon idée.
Yann Moix défend Roman Polanski
Le Figaro, 12/01/2010 | Mise à jour : 08:31
L’écrivain publiera en mars, chez Grasset, un livre de quatre-vingts pages où il prend la défense du cinéaste Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans. Son titre - provisoire - annonce la tonalité de l’ouvrage : La Meute.
Je me doutais qu'un pamphlet de moins de cent pages pouvait suffire à dépeindre une situation. Pauv' Romain. La meute, c'est une association, un « réseau international féministe engagé contre la publicité sexiste ».
Je viens de téléphoner à Necker, enfants malades, où j'ai demandé à être mis en relation avec un service presse ou communication, pour discuter du cas de cet enfant défenestré il y a quelques jours, à Orly. Necker m'a rapidement renvoyé vers les parents et vers le parquet des mineurs de Créteil. J'ai maintenant le numéro de fax de ce dernier, le magistrat de service n'était pas disponible. Dans 10 jours, je retourne à Orly, pour des lectures ; ce n'est pas très loin de Bagneux.
« Disparitions » : un nouveau « divertissement phare », sur TF1
Je lis que le père d'Estelle Mouzin a déclaré que « c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer ». En décembre dernier, au cours de l'audience, en chambre du conseil, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; je me disais cyniquement que c'est sûrement pour me rassurer. Il y a quelques temps de cela, je parlais moi même d'une sorte de peine ou d'une histoire sans fin. Mais c'est « un placement qui profite » à Justine, de « l'assistance éducative », la magistrature du coin semble en tous cas bien persuadée que c'en est... J'en suis à l'épilogue, j'ai tourné la page il y a quelques mois, lorsque j'ai perçu que tout repartait en vrille, comme après 42.
Aujourd'hui, le père d'Estelle Mouzin a surtout déclaré qu'il souhaiterait faire « bouger les lignes ». J'ai beaucoup écouté et discuté cet après midi, puis je suis rentré congelé. Demain, j'irais peut être me promener à Orly.
Ce 19 janvier, nous reverrons donc encore le père d'Estelle Mouzin, sur TF1, c'est ce que je lis sur Télé-Loisir. Dans la rubrique Divertissements, on peut également voir ou revoir Rachida Dati piégée devant la caméra de Karl Zéro. Comme d'autres, Eric Mouzin mène un combat un peu plus large. Cet après midi, à Guermantes, au cours de l'assemblée générale, tout en félicitant un proche ou un membre de son association qui avait questionné la Ministre de la justice, Eric Mouzin a affirmé qu'il n'a toujours pas d'informations statistiques concernant les mineurs disparus en France.
Ces temps ci, j'ai de très nombreux visiteurs dans mon blog. Je m'intéresse un peu à ces photos récemment parues dans la revue Entrevue et au dénouement de cette ultime affaire qui concerne une Miss et Mme de Fontenay. D'après les stats, j'ai le sentiment que ces visiteurs recherchent surtout la miss nue, ce serait assez conforme à ce que j'ai vu dans le Canard du 6 courant. Dans un Parisien récent, l'auteur de Où on va papa ?, Jean-Louis Fournier, disait se méfier de cette société, semblant considérer qu'il y avait bien trop de voyeurs. Il affirmait qu'il ne publierait jamais la photo de ses enfants.
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Disparitions : Un mag sur les personnes disparues
Extraits de source Télé-Loisir, mardi 29 décembre 2009 à 11h00
Emission phare de TF1 dans les années 90, Perdu de vue va en quelque sorte renaître de ses cendres... Pour son premier numéro, proposé le mardi 19 janvier à 23h15, le magazine animé par Magali Lunel (Enquêtes et révélations) mettra l'accent sur les disparitions d'enfants. "A travers le récit de trois affaires, enquêtes, témoignages et décryptages vous permettront de mieux comprendre l'enjeu de cette grande cause nationale : 48.000 enfants sont portés disparus en France chaque année," explique TF1. Pour être plus précis, Disparitions abordera dans un premier temps l'affaire Enis Kokakurt, petit garçon enlevé en août 2007 par le pédophile multirécidiviste Francis Evrard. Le magazine s'intéressera ensuite à l'affaire Estelle Mouzin, petite fille dont les parents n'ont plus de nouvelles depuis janvier 2003. "Enquêteurs et famille jouent peut-être leur dernière carte avec ce reportage grâce au portrait vieilli d'Estelle qui sera diffusé pour la première fois", avance la chaîne. Enfin, dernier thème abordé par Disparitions ce mardi 19 janvier : l'enlèvement parental.
Marche silencieuse pour Estelle Mouzin
AFP, 09/01/2010 | Mise à jour : 20:06, extrait
Près de 120 personnes ont participé cet après-midi à Guermantes (Seine-et-Marne) à une marche silencieuse, sept ans jour pour jour après la disparition d'Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans, le 9 janvier 2003. Le cortège - proches de la famille et membres de l'association "Estelle" - a quitté la place du Temps-Perdu pour rejoindre la place où a été planté en 2005 un arbre en mémoire de la fillette, à quelques dizaines de mètres du lieu de sa disparition. "Jamais je ne pensais que je serais encore là sept ans après", a déclaré le père d'Estelle, Eric Mouzin, déplorant l'absence d'avancées concrètes dans l'enquête pour retrouver son enfant : "Tout ça est un peu lourd à gérer et c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer, mais le combat continue et l'énergie est toujours là".
Le 9 janvier 2010, à Guermantes
RTL info | 09 janv. 2010 | Màj 12h57
Eric Mouzin : "Il n'y pas de nouveau dans l'enquête pour retrouver Estelle"
Depuis 7 ans, Eric Mouzin ne cesse de se battre pour que sa fille Estelle soit retrouvée. Elle a disparu en rentant de l'école le 9 janvier 2003 en Seine-et-Marne. Eric Mouzin était l'invité de RTL.
Harry Roselmack | 09 janv. 2010, un son... Il y a sept ans, Estelle Mouzin disparaissait en Seine-et-Marne. Depuis, l'enquête piétine. Son père continue de se battre, il était l'invité de RTL.
Qu'est-ce que la mort d'un Cosaque ?
Je pense avoir lu une sorte d'ébauche de réponse à quelques questions que je me posais encore lorsque je constatais quel traitement spécifique puis médiatique avait été réservé à cet enfant de quatre ans, récemment jeté par une fenêtre, à Orly. Je viens de regarder le dernier coup de gueule de Philipe Seguin, une vidéo republiée ce 7 janvier, par Europe 1. Dans la dernière partie de cette vidéo, vers 8'45", il invoquait son devoir de réserve lorsque le journaliste lui demandait si le débat sur l'identité nationale lui semblait utile. Philipe Seguin nous a simplement suggéré de tapoter « nation » sur un moteur de recherche, supposant qu'il ferait apparaitre le nom Ernest Renan. D'un clic à l'autre, mon butineur a fini par échouer sur un extrait de « L'avenir de la science ». Qu'est-ce qu'ensuite l'enfant du « dérangé », en France, en 2010 ?
Ce soir, à la Maison de la recherche, Luc Boltanski m'a convaincu ; je lirais un jour son ouvrage qu'il nous a amplement présenté, De la critique. Didier Lapeyronnie était présent lors de cette conférence, mais je n'ai pas pu discuter avec lui ; je me posais de nombreuses questions après sa propre conférence, début décembre dernier, à l'un des rendez-vous du groupe de l'ACAT Paris V.
Depuis hier et en raison de mouvements sociaux, je n'arrive pas à trouver France Soir. Aujourd'hui, un encart de Direct matin plus m'a surpris. Le juge est bientôt mort ? Je savais que le juge pour enfant - l'assistance éducative - était condamné depuis mars 2007 et que tout ce que j'écris depuis sur lui sera certainement sans le moindre effet sur ce monde ou cette « fiction sociale ». Je conserve ce Direct matin plus pour un article du Courrier Internationnal, « Il faut sauver la République islamique », ainsi que pour une caricature... « You vote, god decides ».
L'avenir de la science, Pensées de 1848, édition 8, 1848 page 522
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.