Archives pour: Juillet 2010
Juillet va sur sa fin
Ces jours-ci, même la Poste semble acheminer correspondances et accusés avec quelques délais supplémentaires. Cela ne me parait pas anormal. Au cours des jours et semaines qui suivront il me parviendra peut-être quelques réponses. Bientôt, il devrait aussi me parvenir le prochain jugement que rendra le juge pour enfant de Nanterre.
J'aurai bien ri, depuis hier, à l'ENS. Maintenant, je pense qu'une suite à ce blog est devenue inutile, superflue. Il doit y avoir autre chose de plus intéressant à faire de sa vie que de bloguer. Ce même billet sera parfait pour l'année prochaine, la quille ou la fin de cet acharnement socio-judiciaire et de ce placement « durable » et merveilleusement motivé.
Pour les plus curieux, l'épilogue est déjà écrit, j'y travaillais depuis septembre, l'an dernier, flairant la suite. Quant à ceux de mes lecteurs qui ne seraient pas déjà partis cet été, je leurs souhaite de passer de bonnes vacances !
Quelques premiers récépissés, de Lenovo, de Microsoft, de Versailles, de Haguenau,
de la Caisse d'Epargne et du Ministère de la Défense... sur cet U350 troué, patché
« Au poste ! », pour satisfaire le Ministère de la Défense Nationale
Une petite bafouille ou des remerciements d'abord, puis, plus bas, le billet ou mes notes et observations du jour.
Lettre ouverte
A l'attention de Monsieur Hubert Falco,
Secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants,
et de Monsieur le Ministre de l'Intérieur
Messieurs,
Par le passé, j'avais eu l'opportunité de remercier très chaleureusement Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, alors que je venais de manifester devant le mémorial de la Shoah. En effet, le 4 mars 2007, sans déclaration préalable en préfecture, je m'étais rassemblé tout seul en ces lieux, avec un écriteau autour du cou : « j'ai couché avec une allemande ». « C'était kippour* », m'avait-on lancé sur place.
A l'époque, la police nationale est évidemment arrivée pour me questionner. Elle avait bloqué le quartier pendant une trentaine de minutes. Tout seul, je n'aurai jamais pu marquer ainsi mon passage devant ce mémorial.
Ce matin, je me suis rendu quai de Grenelle, je souhaitais assister à la commémoration officielle de la rafle du Vel d'Hiv. Sur place, j'ai été vivement déçu, apprennant qu'il fallait être « invité » ; ce n'était pas précisé sur le site Internet du mémorial de la Shoah. J'ai ensuite décidé de rester dans le voisinage immédiat d'où j'ai été emporté par la police nationale, à la demande, à moins que sur ordre d'un représentant du Ministère de la Défense. Un peu plus tard, au commissariat de police du XVe, la police m'a rendu toutes mes affaires et m'a relaché, en parfaite santé.
Ce matin, j'aurai souhaité assister à cette cérémonie officielle et prendre quelques photos. J'ai de bonnes raisons de penser qu'il y avait des hypocrites parmi les conviés au moins. Je me contenterais donc des photos et, peut-être même, de discours officiels ; j'attends de les découvrir.
Aujourd'hui et par la présente, je remercie simplement vos services respectifs d'avoir bien pris acte de mon passage, ce matin, quai de Grenelle, alors que la France allait très officiellement commémorer la rafle du Vel d'Hiv.
Je vous prie de croire, Messieurs, en l'assurance de mes plus cordiales salutations.
Quand on est pas d'accord on le dit • Yves Jannier
C'est (e)posté. *) Rectification... à moins qu'un lapsus. Je crois que c'était plutôt pourim. Ca remonte à 3 ans, déjà.
Du 21, encore... J'ai eu de la chance, tout s'est encore une fois très bien passé. Mais d'après ce que je viens de lire, sur Wikipédia, c'est plus tard, à l'autome prochain, que tout pourrait se gâter. « A l'automne 1944, devant l'échec manifeste de la politique NN (la dissuasion est nulle, le nombre d'insurgés augmentant sans cesse), le régime NN est partiellement levé. Les Allemands vident leurs prisons et leurs bagnes surpeuplés des détenus NN qui sont mis au régime commun dans les camps de concentration où les résistants sont envoyés sans procédure ni jugement. » Je pense qu'on peut déjà s'indigner ou ricaner plus.
Du 21, dans la nuit. J'assume : LR 20100722 1E00060387172 PD.zip. Rachida Dati assumait aussi, disait-elle, puis ça finissait mal, peut être même très mal. Parfois, il arrive que certaines histoires « divisent ». Je connais une histoire qui pourrait, à mon avis, un jour, « fragmenter ». « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds... » Sartre, l'origine de Huis-clos, Sartre, qui nous disait que « l'enfer, c'est les autres ».
Ajout du 22, je crois qu'une petite rectification ou correctif s'impose. Je n'avais pas écrit « partout ». En effet, c'est la toute première fois que j'écris au Ministère de la Défense. Par contre, ces sphères pouvaient déjà connaitre mon blog. Mes commentaires après cette collision de sous-marins nucléaires avaient attiré quelques butineurs. De même, Le 41me fauteuil de l'Académie française avait été beaucoup lu, Quelques pschitts en plein vol aussi.
Du 22, dans la nuit... Ses écarts : « a répondu à l'officier » ? Non. Variante, peut-être plus drôle encore... « l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères » ? J'suis con. Sa justice est saisie et, maintenant, bien trop empétrée. Auncun de ces camarades ne réagira suite à mes interpellations.
Hé oui, pour qui me connait, ce matin, dimanche, je suis tombé du lit. Petit, on m'avait appris que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Je constate que ce mythe s'effondre, lui aussi : levez vous et les forces de l'ordre vous renverront chez vous, surtout si vous n'êtes pas convié à ces cérémonies officielles. A l'avenir, je ne ferais plus l'effort.
Lorsqu'on m'a dit que je ne pourrais pas assister à cette cérémonie ou commémoration, je me suis installé contre une rambarde et j'ai mis mon casque sur les oreilles. Je crois qu'on a déjà vu pire « militant » ou « dissident ». Je portais mon tee-shirt, cette peau d'ours, avec une décison de justice dans le dos et une décision politique sur l'avant, et j'avais bien expliqué pourquoi j'étais là. On m'a prié de partir de l'espace public, ce que j'ai refusé de faire. Mais le représentant du ministère de la défense a insisté puis la police est arrivée. Je me suis rapidement mis assis par terre, non sans avoir d'abord fourni encore quelques explications. Quelques minutes plus tard, deux policiers en tenue d'apparat m'ont ramassé, je restais en position du tailleur, et ils m'ont « emporté » plus loin, où allait arriver un pannier à salade.
Au poste, j'ai entendu les explications faites à l'OPJ : « le représentant du ministère de la défense a eu peur qu'il y ait un esclandre si je restais sur place ». La réponse de l'OPJ m'a fait rire : « vous l'avez arrêté dans l'espace public et ammené ici, il a ses papiers, il n'a rien fait et il est en règle, que voulez vous que je fasse de lui ? » J'avais juste « désobéi ».
Quelques minutes plus tard, j'étais dans la rue, devant le commissariat, à discuter. On m'a redemandé mes papiers et de nouvelles informations, mon numéro de téléphone, probablement pour compléter un « rapport administratif ». J'ai fini par retourner dans le poste où on ma dit qu'on ne pouvait pas y entrer et circuler comme je m'apprétais à le faire. J'ai expliqué que je voulais récupérer mes papiers à quoi on m'a répondu que je devais attendre. J'ai rétorqué que ces manières de procéder ne sont pas légales. Dans l'instant suivant, je récupérais mes papiers puis je repartais me promener, dans Paris.
Ce coup-ci, à la question « avez vous des proches à prévenir », j'ai préféré répondre « non ». Tout s'est encore une fois très bien passé, comme en novembre dernier ; je finissais alors en garde à vue. Ce matin, j'ai juste insisté auprès des policiers qui « m'emportaient » : « ne me laissez pas tomber, vous feriez une bavure ».
J'ai beaucoup discuté. On m'a évidement dit que ce n'est pas en me comportant de la sorte que « mes affaires » allaient avancer. On m'a recommandé d'écrire... A qui donc encore ? J'ai très bien expliqué à ceux qui voulaient l'entendre que j'avais déjà écrit partout et où j'en étais rendu, aujourd'hui, dans mes affaires « d'ordre privé ». Les plus curieux pourront toujours solliciter le ministère de cette justice, j'ai d'ailleurs publié récemment une bonne référence à ces fins.
Un esclandre, ce matin, à mon initiative ? Si j'avais souhaité foutre le bordel, j'aurai pu saisir quantité d'autres opportunité, par exemple, début mai dernier, à la grande synagogue de Paris. Jean-François Guthmann, de l'OSE France, comptait parmi ceux qui introduisaient Loulek ou Meir Lau, grand rabin d'Israël. J'en conserve des photos.
En rentrant, la une du JDD a retenu mon attention. Une expertise ou un rapport accablerait soudainement un médecin ? A l'intérieur de ce même JDD, on lit plutôt que l'avocat du chirurgien maintiendrait « qu'il n'y a pas eu de faute ». Concernant la mère de Justine, décédée très subitement en milieu hospitalier, nous n'en saurons jamais plus ; la Poste ou cette même justice franco-moldave semble avoir perdu ou détruit son dossier médical. Le reste de mes affaires qui concernent directement ma fille Justine mais également ma famille et ses autres membres suivent un cours tout à fait similaire.
« La justice, c'est un concept sympa mais nous savons tous fort bien que ça ne marche pas... » Oui, oui, j'ai moi aussi lu ce Monte, à présent censuré par un prétoire de Paris. On me l'avait déjà dit, début 2009, alors que je venais encore de geindre dans un forum, sur Internet. Depuis quelques temps, je m'attache surtout à le démontrer.
Mon facteur n'est pas en panne
J'ai toujours quelques bafouilles à rédiger et à poster. Je m'en occupe depuis ce week-end, tranquillement :
• pour la Caisse d'Epargne région Lorraine, ils m'énervent,
• une copie au juge des tutelles ou d'application des peines d'Antony, il me contrôle et pourrait un jour se fâcher,
• pour le juge pour enfant de Nanterre, histoire de l'éclairer plus,
• une copie au juge des tutelles de Haguenau, il pourrait bientôt auditionner M ou Mme Clementz,
• pour un opérateur de téléphonie mobile, j'ai un abonnement à résilier, devenu inutile depuis septembre dernier,
• pour la 2ième chambre civile de la cour d'appel du coin, en prévision de novembre prochain,
• pour Maître Halter, je peux maintenant accepter cette succession, sous réserve d'inventaire,
• pour Lenovo France, ca me change les idées et leur facteur fonctionne aussi
Ajout du 14 au soir. Après relectures et quelques petites modifications, je n'ai plus qu'à imprimer puis à engraisser à nouveau la Poste. Par le passé, je pouvais encore espérer quelques changements. Aujourd'hui, je n'attends plus rien de particulier. Je suis simplement impatient, très curieux de découvrir et de lire des réponses ainsi que les prochains délibérés qui me parviendront au cours des 6 à 8 prochains mois. Puis ce sera enfin fini, la Dass aura « sauvé » Justine.
Du 14 encore, dans la nuit... J'ai enfin remis la main sur un lot d'anciennes correspondances. Woerth vient d'être « blanchi » ; selon l'IGF, il n'aurait pas donné la moindre instruction pour « lancer ou arrêter » un contrôle fiscal contre la milliardaire, Liliane Bettencourt. A l'UMP ainsi qu'au château, tout le monde est content, on va pouvoir parler de nos retraites puis réformer encore. L'IGF a surtout du constater l'absence de toutes traces écrites. Que découvrirait l'IGSJ si elle s'aventurait à fouiner un jour dans des dossiers qui concernent ma fille Justine ? Un cas clinique ?
Ajout du 15. Un avertissement : tout ceci ne prouve bien évidemment rien, pour aucun juge de ce pays. Pour certains d'entre eux, c'est tout juste s'il y a parfois des raisons « légitimes » de s'inquiéter ou de se poser quelques questions.
Du 15 au soir, vu sur le Monde... "J'ai peur que ces affaires soient le feuilleton de l'été", soupire Claude Goasguen, député UMP. Le pourrissement de l'image des politiques serait aussi dommageable pour la gauche que pour la droite, estiment les élus UMP. "Dans cette escalade des affaires, nous assistons à la répétition de celle des années 1930 : en pleine crise économique, on risque de voir s'additionner une grave crise politique allumée par une histoire anecdotique [l'affaire Stavisky, NDLR]. Le Front national et les abstentionnistes seront les principaux gagnants de ce climat de défiance, pas le Parti socialiste", estime M. Goasguen, député-maire du 16e arrondissement de Paris.
Ajout du 16. En ce moment, c'est peut-être avec Zoé et les fonctionnaires territoriaux qu'on rigole le plus. Force est de constater que nous ne devrions plus lire ni surtout retenir Montesquieu. En juin 2008, à l'audience, le juge pour enfant avait lui même été explicite avec moi, à l'audience. Il en avait assez de lire mes citations. Depuis, j'ai cité moins, écrit et publié plus. En juin dernier, je citais précisément Montesquieu lorsque j'écrivais à Nanterre. Vu ce contexte, je crois que je fais très bien, pour le moment au moins, de ne plus retourner là bas. J'ai ramassé le Monte et Paris Match. Mais ces jours-ci, j'ai surtout empilé des Monde, notamment pour l'interview de Courroye et la réponse que lui a faite ensuite Joly. « Un magistrat n'a rien à prouver, sauf sa volonté de faire respecter la loi », nous a-t-il lancé. On aura tout lu.
Le Monte - finalement censuré - et Paris Match du moment
Ajout du 17. Hier, pour changer, il n'y avait pas cours de Shoah, mais commémoration. J'ai pu constater qu'en effet, quelques fils et filles de déportés juifs se sont rassemblés, rue de Grenelle. J'ai discuté quelques minutes, d'abord, je me disais que j'allais me taire. On m'a encore répondu que tout serait bientôt fini, dès la majorité de ma fille, donc, fin 2011. J'ai appris que Serge Klarsfeld connaîtrait Jean-François Guthmann. Ce dernier suivrait de « très loin » la progression de mes affaires « d'ordre privé », lui et moi en avions discuté un peu, en novembre dernier, au centre communautaire. Plus j'y pense et d'avantage je suis maintenant rassuré. Fin 2011, tout sera fini. Je n'ai donc plus qu'à prévoir un bon budget. En effet, en mai dernier, les magistrats m'ont apris que d'ici à la quille, je devrais à nouveau mettre la main à la poche, et ca doit encore me coûter « très cher ». Ca ne me fait plus ni chaud ni froid. A présent, j'imprime puis je passe au Louvre.
Au retour de Paris... Ca va, ce n'était pas trop fastidieux, j'avais principalement à copier/coller ou à imprimer des trucs déjà publiés sur Internet. Je n'ai plus qu'à attendre des réponses, des réactions ou de quelconques effets, s'il en suivra. L'opérateur de téléphonie mobile devrait me répondre favorablement, j'avais conclu un accord oral qui devrait se concrétiser après un simple RAR. Après tous ces envois, d'autres vont certainement travailler à s'épouiller à nouveau d'ici à l'hiver prochain ; on verra bien. De ces jours là, je retiendrais principalement qu'on ne doit pas abandonner les chiens, ils pourraient mourir, c'est affreux. Demain, les officiels sont sur le pont, pour commémorer à leur tour et, très probablement, au nom de ce pays. Je vais règler un réveil ou deux. Si je sors du lit, j'aurais sûrement l'opportunité de rencontrer à nouveau quelques hypocrites, par exemple, des représentants de l'OSE France.
A Guantanamo comme à Nanterre ? Bah, la peine ou ces mesures sont pour la plupart prononcées, depuis 2003, définitives, et l'essentiel est déjà derrière nous. « Pas de révision, ni aucune contre-exertise », m'a-t-on encore répondu, en janvier dernier, « la quille suivra ». Qu'attendre alors, sinon plus de papier tamponné et de nouvelles motivations ?
Guantanamo: il va boycotter son procès
AFP, 12/07/2010 | Mise à jour : 21:06, extrait
Le Canadien Omar Khadr, dernier occidental détenu à la base américaine de Guantanamo, a annoncé aujourd'hui devant un tribunal militaire qu'il allait boycotter son procès pour le meurtre d'un soldat américain en Afghanistan, prévu en août. Omar Khadr, 23 ans, en a fait l'annonce après avoir rejeté à nouveau un accord avec la justice américaine, qui lui a proposé de plaider coupable en échange d'une réduction de peine.
Ce vendredi 9, il me parvenait une convocation par courrier simple. Samedi 10, mon facteur me proposait la même chose qui me parvenait par RAR, une convocation du juge pour enfant, pour ce 27 juillet. Le RAR retourne à Nanterre, s'il n'y est pas déjà, avec ma signature et la mention « refusé ». Je ne my rendrais pas. Personne ne se plaindra de mon absence à la fin du mois, le cabinet ou bocal du juge pour enfant est assez petit, d'autres qui l'y retrouveront auront plus d'air frais.
« Obligatoire, absolu, impératif... » Si je reste chez moi, quelqu'un va venir et m'y trainer par une oreille ? « Une décision pourrait être prise même en mon absence » ? Qu'il juge, je suis impatient de lire le délibéré.
« Obligatoire, absolu, impératif... » et quoi encore d'intimidant ou de menaçant ?
Les temps changeraient
« Les temps changent », pouvait-on lire dans Ouest-France de ce 2 juillet. J'ai des doutes. Hier, j'ai découvert un livre de Guy Beaujouan, de 1994 : Comprendre et maîtriser la nature au Moyen Âge. Un chapitre m'a fait repenser au cas des sourds, à « l'assistance éducative » aussi, ainsi qu'à « des juges sourds », un viel article de l'Humanité.
En 1994, Guy Beaujouan estimait que « Des siècles antérieurs, on retient en généralisant que les 'mal-entendants' ont toujours souffert de la domination des 'mal-comprenants'. Les 'mal-comprenants", ainsi certains sourds nous définissent-ils, nous autres qui entendons... Voilà qui situe d'emblée le coeur du problème. Les sourds nous renvoient ce que nous avons longtemps projeté sur eux, l'incapacité à comprendre. »
Les temps changeraient, en janvier 2008, sur LCP, Philippe Houillon était lui aussi plutôt formel. J'en doute, très fort. On a pas le droit de formuler des critiques dans ce pays, les retours sont assez sévères ; je l'exposais sommairement, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles, certains millieux sont réticents aux observations. Une certaine Zoé Shepard, trop bavarde aussi, et le Conseil Régional de l'Aquitaine viennent encore de nous en faire une belle démonstration, dans le prolongement de l'expulsion de Guillon et de Porte par Val.
Au printemps 2008, je finissais par sommer le juge pour enfant de Nanterre de juger, il refusait d'audiencer. Plus tard, alors que la première présidence de Versailles m'avait suggéré d'aller me faire « mieux conseiller », en me débrouillant tout seul, sans véritable conseil, j'incrustais le parquet général et plusieurs juges dans Légifrance (je récidivais le mois dernier).
Aujourd'hui, tout est un peu différent. Je ne somme plus des juges de juger, j'ai bien enrayé et relancé la machine. Des juges sont maintenant obligés de juger. Mais les temps ont-ils vraiment changés ? Entre la mi-2008 et l'été 2009, mon ainée et nous finissions par renouer, un « nouveau » juge pour enfant avait fini par tolérer des « relations père-enfant ». Ses prédécesseurs avaient durablement interdit toutes relations et correspondances. Depuis septembre 2009, nous n'avons à nouveau plus aucune nouvelle de mon ainée. En juillet dernier, le juge pour enfant de Nanterre a rendu une décision qui allait rester inexécutée ; je m'en suit plaint à la cour d'appel de Versailles, mais elle a confirmé en tous points.
Tout est donc maintenant à peu près pareil qu'à la mi-2008, peut-être même pareil qu'en 2005, à la différence près que j'ai décidé que je ne me rendrais plus à Nanterre, chez le juge pour enfant. A quoi bon, pour qui m'a lu au cours de ces dernières années ? Pour jouer avec les juges et au yoyo, avec mon ainée ? Pour saluer le pasteur d'Uhrwiller ?
Des juges, les travailleurs sociaux ainsi que ses tantes maternelles ne veulent pas de « relations père-enfant » pour Justine. Selon de très nombreux juges et spécialistes de la Dass pour qui ma soeur ainée est trisomique, ça m'aurait affecté, tout est parfait ainsi pour mes enfants. Je suppose que le pasteur d'Uhrwiller se porte toujours autant garant de la « relation père-enfant » de mon ainée, dans son « intérêt supérieur ». J'en saurais bientôt plus, en lisant les prochaines décisions rendues par Nanterre. Avant la fin 2011, il devrait encore m'en parvenir de nouvelles...
Le pasteur d'Uhrwiller pourrait donc aussi bientôt s'occuper convenablement des successions de la famille maternelle de mon aînée, pour son compte et dans son intérêt. Ce serait assez conforme à ce que le pasteur et le corbeau, les deux tantes maternelles de Justine, exigeaient depuis 2003 à 2004 : une « solution durable » (« finale », c'était une autre histoire que celle-ci), la garde exclusive de leur nièce ainsi que l'administration de ses biens et successions. Pour l'administration de ses biens, ces tantes se débrouillent déjà toutes seules ; en France, les banques ne semblent pas être très regardantes. Pour la succession de la maman de Justine, tout est déjà bâclé par sa famille maternelle ; cette sucesssion s'est en partie vaporisée ; les juges et le parquet ont fermé les yeux, il n'y a que moi qu'ils enquiquinent.
Je viens de téléphoner à nouveau à la Caisse d'Epargnes région Lorraine. Je n'espère pas de réponse. Je le fais simplement parce que les juges du coin veulent des « preuves »... à rejeter ensuite. Au printemps 2008, le juge pour enfant Xavier Serrier me répondait, m'écrivant et signant en personne sa correspondance. En juin 2008, la cour d'appel de Versailles balayait cette « preuve »... pourquoi en rassembler ? Dès la mi-2007, auprès des juges, je me plaignait déjà assez vertement de dénaturation des élements de la procédure par cette justice franco-moldave. En janvier dernier, la cour d'appel de Versailles m'a très bien compris ; en effet, leurs plumes ont un peu bougé, les juges ont quelque peu rectifié leurs motivations. Mais ça ne prouve bien évidemment rien pour cette justice là !
Aujourd'hui, le pasteur d'Uhrwiller ainsi que son mari restent encore « tiers digne de confiance » ; les juges du coin m'ont intimé de respecter « l'autorité de cette chose jugée ». L'OSE France ainsi que le juge pour enfant Anne Valentin avaient identifié ces tiers « dignes de confiance ». Je n'en avais même pas été informé ; une décision de Nanterre ne m'avait pas été notifiée. Plus tard, le juge Anne Valentini confiait Justine au pasteur ainsi qu'à son mari, le médecin généraliste. Je n'étais pas d'accord avec cela, mais je n'ai jamais pu faire appel de ces décisions, cela avait fait l'objet de discussions auprès de la chambre des mineurs de Versailles. Aujourd'hui, on me prie de respecter ces choses supputées « jugées » En janvier dernier, la cour d'appel était explicite : une « révision » est exclue. Soit. Avec le temps, on fini par s'accommoder à tout. De manière non exhaustive, il pourrait encore suivre :
• des décisions du juge pour enfant de Nanterre, il doit proroger, Justine va rester « placée » jusqu'à la fin 2011,
• des décisions de la chambre des mineurs, si je décidais de faire encore appel,
• des décisions du parquet de Nanterre, des plaintes ont fusées au printemps dernier,
• une décison du tribunal de police de Puteaux, j'ai contesté une amende, signalant une usurpation de plaques,
• une décision de la cour de cassation, j'y ai soumis une décison de Versailles, de mai 2009,
• une décision de la 2ième chambre civile de Versailles, il y a eu renvoi à fin novembre prochain,
• des échanges de correspondances avec la Caisse d'Epargne, ça va rassurer le juge des tutelles,
• des échanges de correspondances avec Lenovo France, ils m'amusent
Depuis l'hiver dernier, je m'adressais aussi au parquet de Paris mais je ne recevais aucune réponse. D'après ce que j'ai lu dans des journaux du moment, notamment le JDD, je pense que c'est tout à fait normal et que MAM ou sa nièce Ludivine confirmeraient. Cette justice ne favorise jamais aucun parti ; elle est la même pour tous, pareille pour ceux d'en haut et ceux d'en bas, pareille pour les amis aussi, c'est en tous cas ce qu'on nous martelle. J'ai de gros doutes.
J'ai aussi très bien retenu ce que nous disait Nicolas Sarkozy, en 2006 : « peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux ». J'ai tout aussi bien lu le juge pour enfant Thierry Baranger, fin septembre 2009 ; « allez donc d'abord à la cour d'appel ». A quoi bon ? J'ai bien entendu ensuite le rapporteur, en décembre 2009 : « la quille suit, en septembre 2011 ». Comme je l'exposais alors moi-même, à la cour d'appel de Versailles, les voies de recours sont réputées illusioires lorsque le juge pour enfant est saisi, seul les professionnels peuvent faire appel ; Jacques Donzelot nous le disait déjà, en 1977 ; Gwenola Kerbaol ou le GIP Recherche Justice nous en disait tout autant, en 2006. On s'y accommode également.
Il y a peu, un OPJ s'était encore interrogé alors que je lui parlais de suspiçions de maltraitance, les tantes maternelles de Justine ainsi que des harpies de la Dass m'avaient un jour accusé. Je lui ai répondu qu'il ne s'agissait que de vent, dont des juges et l'OSE France se sont emparés, en chambre du conseil. L'OPJ n'a pas insisté, il doit connaitre ces maisons.
Je vais peut-être un jour publier des extraits de Faits Divers, le mag, diffusé le 7 juin 2008, sur France 2. Des images ainsi que des sons explicites me plaisent toujours autant. Du reportage de ces journalistes qui m'avaient accompagné jusqu'au tribunal de Nanterre, alors que le juge Xavier Serrier venait enfin de convoquer, suite à mes sommations : « En 2003, Bruno est soupçonné par les services sociaux de maltraitance envers sa fille. Mais Bruno a-t-il vraiment maltraité Justine ? Pour le savoir, nous avons posé la question aux services sociaux et à la famille d'accueil de la jeune fille. Ils ont refusé de nous répondre. Le tribunal pour enfant saisit du dossier a refusé lui aussi de nous répondre. Personne ne nous a permis d'approcher Justine qui a aujourd'hui 15 ans. » En septembre prochain, Justine aura 17 ans.
Faits divers, le mag, un reportage de France 2, diffusé le 7 juin 2008
Encore mon tee-shirt ?
Il me semblait bien avoir participé, devant le Fouquet's, en mai dernier, sur invitation d'Alévêque, pour les trois ans « du Petit ». J'en avais d'ailleurs rapporté une petite vidéo. En farfouillant sur Facebook, j'ai fini par en obtenir une confirmation, dans des liens sur l'humoriste. Je crois que nos journalistes nationaux se sont bel et bien dégonflés.
Apperçu via Facebook, dans une galerie Les 3 ans du Petit au Fouquet's
Attention, laissez tongs et couvre-chef dans le couloir
Voilà enfin l'été, les très grosses chaleurs et, par endroits, même la canicule. Hier, en Bretagne, un coucou en panne, peut être avec un pneu lisse, est resté sur le tarmac. Pour passer le temps, faute d'un Monde que j'ai fini par trouver aujourd'hui, j'ai ramassé un Ouest-France. Sur sa une, un « commentaire » nous confirmait qu'en France, « des magistrats restent très attachés à l'autorité de la chose jugée » - surtout les choses très soigneusement triées et sélectionnées, seulement celles qui plaisent à la Cour, quels que soient leurs vices, c'est ce que j'ai pu constater.
En pages intérieures d'Ouest-France, j'ai également remarqué une information ou mise en garde à destination de ceux qui seront convoqués au cours de ces prochaines semaines. Comme d'autres, ce service public est aussi en demande de respect : le cas échéant, faites comme à la mosqué ou à l'église, laissez tongs et couvre-chef dans le couloir.
Ouest-France du 2 juillet, « les temps changent »