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Education et fractures scolaires
En résumé :
Je doute de pouvoir faire moi-même moins qu'en 5 à 10 minutes de lecture...
J'ai demandé à Grok de faire plus court encore. Résultat : « Cette histoire réelle, qui s’étend de 2003 à 2015 avec un rebondissement en juillet 2025, raconte le combat d’une famille confrontée à des interventions abusives des services sociaux et judiciaires. Elle met en scène un père, sa compagne (belle-mère), leur fille cadette (la « petite »), et une aînée issue d’une précédente union, arrachée à sa famille par un système défaillant. »
Pour un peu plus d'explications sur cette histoire, faire défiler, voir quatre ou cinq pages plus bas.
Un moment, et car ça fini par me saouler, cet ouvrage restera comme le roman de Kafka, Le chateau, inachevé.
Pierre Pean, un journaliste d'investigation qui n'achevait jamais rien lui non plus. Il réservait toujours de petites surprises. J'adore son Wikipedia : « il reproche à la plupart de ces journalistes de relayer des enquêtes faites par le système judiciaire ou d'être manipulées par des personnes qui leur apportent des informations, mais plutôt comme un journaliste d'initiative, amorçant sa propre recherche ». En plus, il a un fils qui s'appelle Grégor. Celui-ci est à laisser tranquille, il n'aura pas la moindre précision à fournir et n'a rien fait du tout ! Plus bas, j'écris Gregor, pas Grégor.
Un billet long et dense. Il devrait y en avoir pour tout le monde, pour les parents, pour les enfants qui, grands, chercheraient à comprendre comment eux-même et leurs parents ou proches ont été « traités », notamment suite à « divorce ». Pour tout le monde, les avocats, les pasteurs, même pour les experts psychiatres, même pour les juges.
Un billet devenu long comme un livre. Comme je le précise un peu plus bas, âmes sensibles, s'abstenir. Long, mais avec des mots clefs tel que « fractures », il pourrait être vite survolé. Sinon « corbeau », « cirque » ou encore « théâtre ». Juste rechercher dans le texte « nez en l'air » pourrait suffire aussi.
En survolant et en fouillant quelques minutes chacun devrait vite trouver de bonnes pages à lire, pour rire aussi.
C'est long, mais il permettra à beaucoup de mieux comprendre pourquoi je protestais si souvent par le passé.
Un « récit » qui pourrait éclairer. Certains oseront affirmer qu'il ne s'agissait que d'un cas très singulier, que jamais personne n'avait travaillé ainsi. Ils affirmeront qu'ici, ce n'est que ma version. Malheureusement, les autres ont toujours eu peur de la lumière, ils ne s'étaient jamais extraits du huis-clos. « Les cafards sont lucifuges, c'est-à-dire qu'ils fuient la lumière. » Mais chacun reste libre, en tirera ses propres conclusions.
Pour qui n'y connaît rien, pour qui découvre ce genre de sujets et l'univers des « spécialistes », pour qui ne ferait que survoler, diverses références pourraient heurter. Ne surtout pas faire des recherches dans ce texte avec des mots clefs tels que « Aktion T4 » ni « Finaly » ou « Mme Brun ». Ce genre de références ne surprendra aucun professionnel ou chercheur et en aucun cas ceux de l'OSE France, pas même leurs historiens.
Fin des années 50, début des 60, beaucoup commençaient à développer des théories sur les enfants, l'attachement et la perte de la figure de soin, la mère, les parents, parfois un père ou un tiers. Les uns se penchaient sur l'attachement tandis que d'autres allaient s'en inspirer pour travailler plutôt ce qu'ils savaient faire de mieux, les arrachements, des séparations, travailler aux séparations parents-enfants ou même à les greffer ailleurs.
Historiquement, le monde entier déracinait des gens, mais également des enfants. Avec des études tel que sur les carences supposées de parents et articulées avec celles sur l'arrachement, les déplacements d'enfants pouvaient encore se faire et sans que personne ne puisse y trouver à redire : pourvu que ça paraissait politiquement légitime ainsi que convenablement motivé. Pour un monde enfin meilleur certains menaient même des études, envisageaient de faire pousser tous les enfants dans des pouponnières plutôt qu'avec leurs parents. « Déracinez les tous ! » ?
Hier, en France, on déracinait les Réunionnais de la Creuse. Aujourd'hui, on arrache aussi les enfants du dit « divorce ». Ou dans l'urgence et sans jamais réellement investiguer, même pas sur 3 à 7 ans, on ne se donne plus jamais la peine de réfléchir cinq minutes. Suite à délations, on sauve les enfants des « cas psychiatriques », on verra plus tard et après expertises s'ils en était réellement. Principe de précaution.
Tout était est reste aujourd'hui très politiquement correct. Nos juges motivent tout. N'importe quoi aussi.
Mais oui, ça va, je sais, « faut pas généraliser ! », va lire ailleurs si j'y suis, la'shoah la grappe ! Ca ne se passe pas toujours comme ça. D'ailleurs un moment Basile et Laïla rentraient chez eux. Leur maman était « gravement dépressive », mais malgré tout, au bout de 15 jours, ces enfants là rentraient à la maison. C'est juste une loterie ; le pasteur et le corbeau grattaient partout puis gagnaient toujours... J'étais réellement sur une autre planète, à l'époque, mi-2008, avec un juriste, on donnait des tuyaux à l'avocate de leurs parents, et ça avait fonctionné :
Politiquement légitime, acceptable. En France, on est des champions. On pointera volontiers du doigt ce qui se faisait ou ce qui se fait encore ailleurs sur la planète. Les Enfants perdus d'Angleterre, un documentaire de 2019 avait ému. A moins qu'il n'ait enthousiasmé tous ceux qui étaient et restent en mal d'enfant : « Dans ce second volet les réalisateurs retracent le parcours de ces milliers d'enfants, qui, une fois retirés définitivement de la garde de leurs parents, sont soit adoptés pour les plus jeunes, soit placés en famille d'accueil ou en foyer pour les plus âgés d'entre eux. »
Je resterais pour ma part incorrect, je l'étais et ne changerais plus jamais. Si un parent m'explique un jour qu'il a adopté, je lui demande direct : « tu l'as volé comment ? »
Euh... incorrect. A ceux qui imagineraient que je pourrais attendre quoi que ce soit suite à la parution de ce billet : j'en ai strictement rien à péter. Mais les français pourraient éventuellement avoir des soucis à se faire. Parfois le dispositif avait accouché de meurtriers et même de terroristes. On S'en tamponne tous. Leur grandiose mais si fumeuse protection de l'enfance déraille depuis des années, des décennies. Ce qui n'est pas mon problème, du tout. J'en discutais beaucoup il y a 10 à 20 ans, puis depuis encore, mais tout le monde s'en cognait. Bah, j'ai fini par m'en taper aussi. Tout en voyant bien comment les enfants des autres et par milliers, des générations, pouvaient être éprouvés à leur tour... « Voyez la machine tourner ». On s'en fout. A entendre un avocat et les militants de la dernière heure, des milliers de mineures et fugueuses échoueraient dans des réseaux et dans la prostitution ? Oh la la, le sexe avec des petites de la Ddass, un topic qui ferait enfin réagir ? Mais non, même pas. Le français s'en balek en se disant qu'un jour il aura ainsi l'opportunité de troncher une petite ? C'est une hypothèse aussi. Ces prochaines années, depuis un balcon, je vais juste continuer de regarder de temps en temps comment tout cela va s'arranger.
Mon travail s’adresse plutôt à des professionnels ou des chercheurs qui s’occupent d’enfants ou d’adolescents présentant des troubles du comportement et de la personnalité. Il a essayé de déterminer comment l’institution Internat pouvait ou pourrait utiliser la situation de placement donc la séparation enfants/parents qui l’accompagne avec le plus de congruence possible pour réaliser sa mission de protection et d’éducation (ré). Je tiens à dire que je n’ai pas cherché à déterminer si le placement est une bonne ou mauvaise chose mais dans quelles conditions il peut devenir profitable pour l’enfant.
(...) C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et « avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ».
Extraits de « Internat et séparations », par Richard Josefsberg,
Les Cahiers de l'Actif n°306/307, novembre - décembre 2001
« Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux. (...) Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). » • Michel Giraud, Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?, Sciences Humaines N°181, avril 2007
Grok et ses réponses, un moment, j'ai été pris d'un fou rire : « Qui est Gregor ? Une personne réelle (juge, avocat, etc.), une figure symbolique, ou une référence à Kafka ? » Je pleure, de rire, Grok m'a tuer : « Le Château de Kafka décrit un individu, K., confronté à une bureaucratie opaque, arbitraire et inaccessible, qui le maintient dans un état d’impuissance face à des décisions incompréhensibles. ... Le style caustique et ironique de Kant, ainsi que ses références à des situations ubuesques (comme l’internement psychiatrique sans motif clair ou les jugements basés sur des rapports douteux), renforcent l’atmosphère kafkaïenne, où l’individu est broyé par un système déshumanisant. »
« La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille ; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé » • Paris, 1838
« Lorsque j'ai décidé d'installer la télévision dans les cellules, on a parlé de "prisons quatre étoiles"... un vieux mythe toujours prêt à renaître. J'ai compris alors qu'il existait une loi d'airain qui pèse sur la condition carcérale : le public ne peut pas admettre qu'un détenu ait une vie meilleure que le travailleur libre le plus défavorisé. » • Robert Badinter, 2011
« The past is a foreign country, they do things differently there. » • L. P. Hartley - The Go-Between
« Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » • Nihil Messtavic
« C'est tellement affreux de voir le destin en face. » • Henrik Ibsen
Education et fractures scolaires... ce que je peux produire de plus conçis.
C'est une histoire, une histoire déjà ancienne, l'histoire d'une famille qui avait un jour deux enfants.
Ce n'est pas une fable, c'est une histoire réelle. D'il y a 10 à 20 ans.
C'est une histoire longue, sur des années, dont beaucoup dans des tribunaux. Souvent des parents craquent après quelques mois de ces traitements. Parfois des parents finissent par faire une grève de la faim, ce qui n'est que très rarement efficace. Il arrive même que des parents se suicident. Mes pensées pour Nathalie A., 40 ans, nous discutions, elle était dans une situation tout à fait similaire à la notre, et comme la mienne, sa fille du même âge avait fait de l'équitation. Nathalie finissait sous tutelle et sa fille « placée » chez ses propres parents, elle s'est effondrée en septembre 2005. J'attendais alors de savoir si j'allais moi-même finir sous tutelle pour faire plaisir aux juges...
Dans ces situations, c'est un objectif pour les « professionnels » et les juges : éliminer un parent voire les deux. J'ai fait autrement. Tout le monde ne craque pas. Je n'ai pas craqué. Il m'était impossible de craquer, nous avions la petite, la 2003. Donc, c'est long. De 2003 à 2015... C'est comme une série, avec différentes saisons. Les saisons se suivaient, comme dans toutes vies et familles avec enfant(s). Le dernier rebondissement date bien de juillet 2025.
Aujourd'hui, on parlerait probablement d'un « placement abusif ». Et si ce genre d'histoire venait à se reproduire, je doute fort que la protection de l'enfance ferait beaucoup mieux, ces « professionnels » n'ayant manifestement pas la lumière à tous les étages. On va bien sûr me dire que tous les professionnels ne sont pas du tout comme ceux-ci.
Cependant dans cette histoire là : trois équipes, troupes ou troupeaux de travailleurs sociaux, de l'ASE du 9-2, de l'OSE France, puis de l'ARSEA Alsace. Ainsi que de nombreux juges, de 2003 à 2011, puis encore en 2014-2015.
Au début, une famille et deux filles. L'une d'elle est née d'une précédente union, sa maman à elle est partie en 1999. Les services sociaux nous sont lourdement tombés dessus début 2003, alors que la 2003 venait au monde.
Nous n'avions pas cédé, il n'était pas question qu'on lâche la grande. Et puis quoi encore ?
Puis les dits services sont revenus à la charge à l’automne 2003, encore lourdement. Des lourds, des relous encore.
La grande a finie « placée », sa famille maternelle voulait absolument « la garder ». Avec les travailleurs sociaux, cette famille là, deux tatas, puis un tonton, puis plus tard la grand-mère nous pourrissaient le(s) dossier(s), pourrissaient notre famille et particulièrement le père. Ca nous pourrissait ensuite pendant des années encore. On a rien pu faire. Pour abonder, valider, un pédopsy, une psychanalyste puis un psychiatre en ajoutaient pour les juges, pour le dossier.
Cette famille maternelle voulait « garder » la grande et être débarrassé de nous. Les juges, ces niais ont validé.
On était de trop. La belle-mère et la petite sœur étaient de trop. Nous devenions des importuns, à éliminer. On nous accusait d'empêcher la grande d'avoir trop de relations avec ces tatas, des tatas qui nuisaient à notre famille. Alors des « spécialistes » avaient décidé de retirer la grande de chez nous pour la confier à ces mêmes tatas ou nuisibles.
Pour me discréditer davantage, en 2005, un juge réfléchissait bien à me faire placer sous tutelle. Tandis que la belle-mère et moi même étions en couple, avec la petite, nous étions une famille très normalement socialisée. Ma santé, mon physique, ça allait ; d'ailleurs en 2013, j'escaladais Beeubourg sans en chuter. Vu comment ce même juge s'était emparé puis disposait très librement de ma grande, devenue son pantin, j'ai eu chaud.
Du pénal ou de la correctionnelle ? Non, il n'y jamais rien eu de tel. Juste des « psys » pour aider les juges à valider...
Le(s) dossier(s) : on nous avait non seulement pourri le dossier du juge des enfants, le dossier de l'ours ou de l'animal supposé protéger les enfants, on nous avait aussi pourri le dossier du juge des tutelles. Ce uniquement concernant la grande. Sa famille maternelle voulait « la garde » et aussi « la tutelle », qui sont deux choses différentes. Les tatas voulaient la grande et m'écarter aussi de l'administration de ses biens et intérêts, passé 2002, il y avait une décision à prendre dans le cadre d'une succession, celle du grand-père maternel.
Il y avait un corbeau dans l'histoire. Une assistante sociale. Alors les juges buvaient tout son fiel, ils la croyaient, toujours. Les juges suivaient tous le corbeau, une tata, et sa sœur, l'autre tata, un pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, de mon monde, de ma famille. Sauf vers 2008 à 2009, les juges validaient tout.
De la petite soeur et du reste, ces deux tatas « bienfaisantes » et les dits « professionnels » s'en balek.
Même de ce que disait la grande passée un moment par Taverny, l'OSE, pareil : les deux tatas et les juges s'en balek.
Puis très longtemps, par la suite, passé 2005, nous n'avions plus de nouvelles de la grande, pas la moindre. Elle avait été « placée » dans sa famille maternelle. Il nous était interdit d'entrer en relation, soit disant pour « protéger » la grande. Une sorte de rapt de mineur, rapt d'un enfant que seul l'Administration sait commettre, impunément.
La grande nous avait été arrachée. Elle avait finie « plus là », « plus jamais là », comme « disparue ».
Un jour, rentrant de la maternelle, la petite lâchait : « ma soeur est morte, c'est les morts qui reviennent plus. »
Elle en avait discuté avec d'autres enfants puis avec nous, ses parents, du haut de ses trois pommes. Puis la petite s'en était rétablie en regardant en boucle Roger Rabbit. A la fin, l'horrible juge Demort fini par se dissoudre dans sa propre trempette. Un Disney, les méchants perdent toujours... On faisait comme on pouvait. Toute petite, environ 4 ou 5 ans, elle subissait mais savait ou devait se débrouiller pour parler ainsi que pour se rétablir de tous ces caps.
Je crois que je dois préciser : Roger Rabbit en boucle était le choix de la petite. Nous n'étions pas des Elie Wiesel.
A l'époque, souvent, sachant la grande « placée », des « professionnels » avec qui il m'arrivait de discuter s'inquiétaient beaucoup pour la petite. Mais ça allait. Même passé l'été 2009, quand la grande disparaissait à nouveau, ça allait aussi. En 2009, ma petite commençait à lire sur ses rollers. Plus tard, elle passait au smartphone.
La petite, en rentrant du Mac Do', sans lâcher des yeux le « cadeau »
Pas la peine d'en ajouter, je sais bien que toute burne du social tuerait ce genre de moments, arracherait le cadeau ou les rollers. Et que s'il n'y arriverait pas, il ferait des « signalements » partout, ferait tout son possible pour que cette enfant là soit « sauvée » aussi.
A propos de « signalements », je l'avais déjà bien expliqué ici, par le passé. Vos voisins, leur chien ou leurs mioches vous insupportent ? Discutez en longuement avec tout le voisinage, faites en votre devoir, soyez empathique, partagez vos inquiétudes pour les enfants. Si tout le monde fait des signalements pour dénoncer la famille, ça peut fonctionner. Si certains hésitent, dites leurs bien que quoi qu'ils expliqueront aux services sociaux, rien ne pourra être retenu contre eux, et que tout restera secret. Ils n'auront même pas à avoir un jour de problèmes de conscience, ce sont les services qui choisiront. Au final, si ça fonctionne, tout le monde n'aura fait que son devoir, ce qui pourra encore être discuté entre voisins, y compris avec des biscuits et des boissons à la fête des voisins.
En 2008, contre la volonté des « professionnels », contre les volontés des juges et des travailleurs sociaux, nous avions pu renouer avec la grande. Puis même passer ensuite les vacances d'été 2009 en famille. Je dois préciser : nous n'avions pas enlevé la grande en retour, c'est un juge qui avait validé ces vacances et je l'en remercie encore.
Début 2008, j'étais de mieux en mieux en mieux reçu par des journalistes, ce qui allait déplaire au parquet de Nanterre, au pasteur et aux juges... Je sortais depuis longtemps avec une grande banderolle, m'imissant dans certaines manifestations, j'y discutais avec tout le monde. Un jour, je discutais avec des trans, ceux-là se plaignaient d'être sous contrôle de médecins et de psychiatres.
J'avais été très bien reçu pour le 25 mai 2008, la journée des enfants disparus, près de la tour Eiffel. Eric Mouzin, d'autres associations sérieuses ainsi que parents pas trop débiles non plus étaient à l'époque très actifs. Suivait un lâcher de ballons. Quelques années plus tard, je repassais à l'une de ces journées, il n'y avait plus que des institutionnels, des fondations et un artiste.
En juin 2008, un samedi, un documentaire sur nous passait à la télé, sur France 2. Ma grande l'avait vu. On a pu en discuter. Elle nous disait avoir pleuré en le regardant, « parce que j'avais un truc dans l'oeil » :-) Les enfants ne perçoivent et ne comprennent pas tout de ces histoires, ce qui est probablement une bonne chose.
Tout en menant nos vies, le travail, le quotidien, la petite, etc, on était comme dans la maison des fous, des 12 travaux d'Astérix. Nous n'avions jamais le bon formulaire. Sauf avec ce juge arrivé fin octobre 2008.
L'été 2009 : nos dernières vacances en famille, tous les quatre réunis. Après quoi, la grande nous avait à nouveau été arrachée. Sa famille maternelle, notamment ce même pasteur voulait absolument « la garder jusqu'au bout. »
En 2005, nous ne voulions pas que la grande « disparaisse ». Elle même ne voulait pas partir, voulait rentrer à la maison. Mais les juges ont tous validé, elle partait.
Tout début 2009, mon aînée souhaitait renouer avec nous. Nous en demandions tout autant. Mais la cour d'appel persistait, insistait, nous refusait tous contacts.
Malgré tout, contre tous les vents et la Cour, nous avions pu renouer puis même passer l'été 2009 en famille.
Passé l'été 2009, à la cour d'appel, je demandais qu'il soit fait quelque chose pour nous faciliter cette relation. Selon les « professionnels », mon aînée elle-même aurait encore souhaité un contact avec nous. Mais la cour d'appel refusait encore qu'il existe ce contact, ses relations avec nous.
Après avoir essayé deux fois, jusqu'à 2005 pour maintenir un lien, puis ensuite jusqu'à 2009 pour tenter de le rétablir, après l'avoir rétablit enfin, puis tenté de le maintenir, la Cour refusait, un moment, je finissais par tirer la révérence.
Sur tout cette période, de 2003 à 2009, je découvrais vite comment le petit fils de mémé Mireille était « traité ». Puis plus tard, où il avait fini par échouer... Une toute autre histoire, mais créée par les mêmes sortes de juges et avec un moment au moins la contribution de l'OSE. Dans cette autre histoire, mémé Mireille était l'animal à achever.
J'ai eu connaissance d'autres « affaires » encore, d'ailleurs, mais il n'en existait le plus souvent que quelques traces sur la toile, des sites, des forums, Facebook. J'avais un moment donné quelques tuyaux à une maman pour qu'elle puisse mieux réagir, mieux écrire. Dans la foulée, elle avait été estampillé « parano »... Cette maman là souhaitait juste pouvoir consulter enfin le dossier de l'ASE de ses trois enfants, une fratrie qu'elle savait éparpillée entre le nord et le sud de la France. Pour ses points rencontres, tout était compliqué. Elle espérait les voir réunis dans le sud.
Dans ces histoires là, il existe toujours quelqu'un à éliminer. N'importe quel prétexte ou un avis de psychologue suffira. Des histoires avec souvent des enfants dans l'incertitude, parfois plongés dans l'irrationnel ou dans des déchirements s'ils ne finissent pas tout simplement poussés dans une ornière. Mon aînée finissait dans des ornières, d'une à l'autre, puis poussée hors du dispositif par le bas, d'où ce titre : Education et fractures scolaires.
Sun Tzu : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même... » un poncif.
Tout en étant confronté à ces rouages, ces systèmes et cette Ddass, je commençais à les examiner sous toutes leurs coutures. Non, je n'ai jamais soulevé ni une robe noire ni une blouse blanche et je ne veux surtout rien en savoir.
Je finissais même par pouvoir les stresser facilement et pour en obtenir des choses. Je les avais étudié sur plus d'une dizaine d'années. Attribué à Carl von Clausewitz, prussien : « La baisse de puissance de l'attaque est l'un des principaux objets du stratège. » Probablement une interprétation moderne issue du livre VII. Les uns avaient bien sus tirer parti d'un moment de faiblesse, ils m'avaient fait déprimer, fin 2003. C'était stratégique ou c'est ce que les juges et les travailleurs sociaux savent faire de mieux ? Pour autant, ils n'avaient par la suite pas réussi à me faire placer sous tutelle. Ca aurait pu faire tant plaisir à Richard et au pasteur d'Uhrwiller, ils auraient pu interrompre nos communications téléphoniques en lâchant : « raccroche, ton cassos de père est encore en psychiatrie, dépréssif. » Même en 2013, je ne finissais pas sous tutelle ni sous traitement.
Théorie de la grande guerre, livre VII, chapitre 5, sur Wikisource.org :
« Il est des attaques stratégiques qui mènent directement à la paix, mais ce n’est que le petit nombre, et la plupart ne conduisent qu’au point extrême où les forces suffisent encore pour se maintenir sur la défensive en attendant la paix. Au delà de ce point commence le revirement, le choc en retour, dont la violence est en général de beaucoup supérieure à celle du choc lui-même. Voilà ce que nous nommons le point limite de l’offensive. »
« Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et éparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Quand rien ne fonctionnait, j'ajustais ou je changeais de stratégies. Ou je jouais, mais avec la machine à s'écrire. Pour le fun, je me cite moi-même même, en octobre 2009, j'ajoutais ceci à mes notes :
Isorni, un personnage. De son Wikipedia : « Sous l'Occupation, Jacques Isorni défend les communistes poursuivis devant la section spéciale de la cour d'appel de Paris et devant le Tribunal d'État, juridictions d'exception créées par le gouvernement de Vichy[5]. À la Libération, il défend les collaborateurs. »
En 2008, rien ne s'était produit par hasard. Avait suivi tout un « cirque ». Nous commencions à renouer même si le juge des enfants de Nanterre nous restait farouchement opposé. J'exploitais ses faiblesses, les faiblesses des rouages... Lui se croyait inamovible, restait inébranlable, puis il avait dû sauter de son siège. Ca n'avait pas été aisé, j'avais d'abord dû trouver et convaincre un huissier de justice d'aller le sommer de juger. Plus tard, et alors que les avoués de la cour d'appel avaient tous les chocottes en voyant mon recours, j'avais eu à appeler leur chambre pour qu'il m'en soit désigné un.
« On atteint son point culminant quand le résultat de ses actions présente plus d’inconvénients que d’avantages », une autre interprétation de von Clausewitz. Fin 2009, je laissais certains à leur « cirque », à « batailler » tout seuls sans rien comprendre à rien, puis ils finissaient leur « travail ». Je préférais alors réserver mes ressources à ma petite, il fallait encore que nous la protégions, sa mère et moi, elle avait encore beaucoup à grandir ; ça avait fonctionné ; puis plus tard, alors que ma petite avait à grandir 10 ans encore, je n'avais même pas eu à payer la ponsion pour la grande.
Magalie Bodon-Bruzel, cette personnalité me croyait sincèrement « quérulent » ? Claire Davidson, Agnès, Richard, l'OSE France et Anne Valentini voulaient me penser et me dépeignaient « irrécupérable, puis beaucoup trop dépréssif ». Quelles drogues ces derniers consommaient-ils ? Je veux le même cocktail !
Nous n'étions pas épargnés, jamais, nos enfants non plus. Passé un certain temps, comme rien n'avait pu fonctionner avec un bon avocat, il fallait agir autrement. D'autre parleront de défense de rupture, je ne sais plus qui les avaient théorisées, exploitées ou juste popularisées. De la stratégie encore, juridique et argumentative où l’on fait alors exactement comme ces même juges et ces « professionnels », on ne se conforme plus aux règles traditionnelles d’un procès ni d'ailleurs à aucune autre règle, et l'on conteste jusqu'à la légitimité même du système judiciaire.
Inutile d'aller chercher un avocat pour faire ce genre de choses pour vous, sauf si vous êtes un baron de la drogue, un terroriste ou un grand criminel. A Jerusalem, Eichmann avait contesté la légitimité de ses juges... Pour Klaus Barbie, Vergès avait adopté une défense de rupture ; je crois que Barbie avait quitté le prétoire. Ce que des avocats avaient pu faire en faveur de criminels, je pouvais le tenter pour ma famille et mes enfants ?
Je pense qu'en 2008, quelque chose avait assez bien fonctionné. D'ailleurs pour une sortie libre en ville, je chassais même l'éduc qui souhaitait s'incruster. Etc. Ce qu'avait fait Vergès n'avait pas été apprécié. Moi, je ne faisais que « critiquer », toujours les mêmes. Agathe Cordelier n'avait pas appréciée mon traitement. Les deux autres avocats de Metz non plus. Un moment, je saisissais le barreau de Paris en me plaignant d'une autre avocate spécialiste en droits des médias, elle m'avait fait parvenir une mise en demeure un peu curieuse aussi...
Quand Vergès «défendait» Barbie
Le FigaroPar Valérie Sasportas, le 28 mai 2014 à 17h20
Barbie, lui, est le grand absent de cette plaidoirie. Et Vergès, soucieux de se rendre médiatique, multiplie les digressions: il fait le procès de la Résistance, de la dénonciation de Jean Moulin, de la France collaborationniste. Il élargit le débat aux thèmes qui lui sont chers: l'anticolonialisme et la torture. Ses mots sentent le soufre. «Lui-même résistant et avocat du FLN, il demande clairement comment les auteurs impunis du génocide commis en Algérie ont le droit de juger Barbie vingt ans après», souligne Dominique Gomez qui a fait étudier l'écriture de l'avocat par une graphologue. «Ce manuscrit révèle une personnalité très perverse», considère encore la spécialiste.
J'avais pour ma part fait jusqu'à mentir, à commencer à bien mentir vers la fin 2009, je n'y croyais plus du tout. J'en faisais autant que les juges, le pasteur et autres « professionnels » auxquels j'avais été confronté, je finissais par mentir aussi. En 2008, j'avais un peu menti aussi jusqu'à ce que le JDE se décide enfin à répondre, mais ce n'était que de bonne guère. En mentant, je ne faisais rien d'illégitime, ça restait stratégique, soit pour renouer, soit pour maintenir un lien. Vers la fin, genre : « s'il vous plait, la Cour, faites quelque chose pour qu'on puisse maintenir un lien ». Plus tard, je feignais être sérieux aussi, mais je savais qu'on m'enverrait nécessairement bouler : « s'il vous plait la Cour, rendez moi un constat d'échec ».
Evidemment, les juges ni le pasteur n'allaient plus lâcher le morceau, ma grande ; ils finissaient par la laminer et par couper toutes nos relations, c'était leurs choix. On aura au moins essayé, pour une conscience tranquille. La machine à s'écrire s'occupait du reste ; si je ne l'avais pas fait autant fonctionner, je ne pouvais pas un jour écrire ce billet, une statégie ou une sorte de plan que j'avais élaborée en 2005 : puisque rien ne fonctionnait, j'allais écrire, publier.
Mais juste du « cirque », en disait le paster d'Uhrwiller. Je souhaiterais entendre un jour qu'elle en avait parfois quelques larmes aux yeux. Ou qu'elle avait occasionnellent eu à fournir quelques explications à ses entourages. J'en rirais aussi.
L'affaire Zakharova, un divorce conflictuel. Les deux parents s'accusaient mutuellement. Puis il était interdit à la maman de parler en russe à sa fille. Moscou ne comprenait pas ; Chirac en restait pantois. Je crois qu'on pouvait très raisonnablement parler de déculturation. Avec le point rencontre, ça pouvait contribuer à éteindre la relation mère-enfant pour mieux replanter la gamine et la faire pousser ailleurs. La relation mère-enfant étant comme sacrée à l'est...
Conférence de presse conjointe de M. Jacques Chirac, Président de la République, et M. Vladimir Poutine
LE PRESIDENT POUTINE - Nous avons discuté avec le Président de la situation de la famille Zakharov, de la fillette Zakharova. Notre préoccupation a été prise en compte par le Président de la France. Nous avons l'espoir que ces questions très complexes, qui affectent les individus concrets, resteront dans le domaine des normes universellement reconnues du droit international. Nous avons beaucoup d'espoir concernant des choses comme par exemple la décision du Tribunal d'interdire à l'enfant de parler sa langue maternelle ou bien de pratiquer la religion orthodoxe, autant de décisions qui suscitent des interrogations. Mais nous sUavons que la position des autorités officielles, du pouvoir exécutif, et puis la position des tribunaux, ce sont deux choses différentes. Cela dit, nous comptons sur le soutien de l'opinion publique de la France et également sur le soutien du Président français pour résoudre ce problème compliqué.
« - dit qu'en cas de difficultés, il en sera référé au juge des enfants ; » Des sortes de sectes, qui arrachent, acculturent, « dans l'intérêt de l'enfant », enculturent ailleurs. Un enfant, c'est mou, malléable, n'a pas le choix, en le poussant un peu, il fini par suivre la vague qui l'emporte. Comme cela se faisait au siècle passé, sans gène, pour les Autochtones et les métis au Canada, pour les « Générations volées » en Australie jusque dans les années 70, etc. Mon aînée avait vite été inscrite au catéchisme, peut-être même à la chorale de la paroisse. J'en avais bien sûr discuté avec la Cour, à Versailles, mais celle-ci n'y décelait pas le moindre prosélytisme religieux, ni rien du tout d'autre d'anormal... Un moment, début 2008, via Facebook et le DNA, je découvrais que mon aînée allait probablement participer ou assister à des représentations de théâtre « en église ». « Des anges à la campagne ». Les juges : « tout allait bien. »
Travailler pour renouer suite à tout cela avait été compliqué. Non en raison de ces simples aspects religieux. Au presbytère, avec le corbeau pas loin, avec sa famille maternelle plus largement, elle grandissait dans un monde très différent du notre, sous un climat qui nous était hostile. Mais ça allait, avec la belle-mère on y arrivait, nous avions pu renouer. Puis tout avait fini pété encore par le pasteur et par les juges, cette fois-ci avec la contribution de l'ARSEA Alsace.
Depuis début 2003 puis jusqu'à la quille, 2011, la majorité de la grande, les tatas et les travailleurs sociaux restaient toujours obnubilés par la grande. Le culot, ils se présentaient tous « neutres », « garants » ou « dignes de confiance » mais ils nous étaient hostiles, systématiquement hostile à notre famille et à nos relations. Au détriment même de la petite, qui allait ainsi perdre sa sœur, elle perdait toutes relations avec qui était sa grande sœur et inversement.
La grande a par la suite finie déscolarisée autour de sa majorité et n'avait ensuite plus aucun contact avec nous qui étions sa famille naturelle. Déscolarisée par la Ddass et les tatas, d'où ce titre, Education et fractures scolaires. Elle aurait pu être scolarisée normalement en région parisienne. Mais les « professionnels » et le pasteur lui trouvaient une autre voie : elle passait plus tard d'un village, du presbytère à un autre trou perdu en transitant par des internats.
La petite n'a jamais été « placée » (je déteste ce mot), il n'y a jamais eu de « suivi » (lui aussi, je déteste) de la famille, ni aucune investigation concernant la petite, jamais d'investigations sérieuses non plus concernant notre famille, ni d'ailleurs d'investigations très sérieuses concernant la grande. Pour les investigations et pour décider, comme le faisaient ensuite les juges pour valider, les dits services s'en remettaient plus volontiers au corbeau et au pasteur qui ne savaient rien de nous, celles-ci, ces deux tatas « bienveillantes » vivaient ailleurs, à 400 et 500km de chez nous.
La petite a depuis tranquillement grandi. Paradoxalement, sa mère et moi avions pu la protéger de la protection de l'enfance, de ces brutes et haines imbéciles. Nous avions en effet eu à la protéger d'eux à l'automne 2005 alors que ces obnubilés réalisaient qu'elle existait. Nous venions de faire savoir que « sauver » la grande alors qu'il existait la petite n'avait aucun sens. Suite à quoi ils avaient envisagé de faire « suivre » ou de faire « placer » aussi la petite...
La petite, protégée des burnes du social ainsi que protégée de ces juges, de ces pouvoirs sauvages, discrétionnaires et arbitraires a très bien grandi. Contrairement à la grande, « la raflée », « la sauvée » par ses tatas avec les services, la petite a ensuite fait des études supérieures. Une prépa puis des études supérieures à Paris. C'est le fameux rebondissement de juillet 2025, celle-ci vient d'être diplômée. Elle a même un employeur, commencera début août.
Au final... Nous étions aptes à élever la petite, elle a d'ailleurs très bien évoluée. Je (je suis le papa) restais jusqu'au bout apte à administrer les biens et intérêts de mon aînée. Nous étions un couple de CSP+, très normalement socialisé, la belle-mère travaillant avec et pour des enfants, on travaillait tous les deux, etc, etc. Mais nous aurions été incapables d'élever nos deux filles. Pas mon aînée, tous les travailleurs sociaux, le TGI de Nanterre et la cour d'appel de Versailles avec le corbeau et le pasteur le martelaient, insistaient avec force et répétition : on ne le pouvait pas...
Mais « je suis le papa » devenait inexact, arrivé en 2003, je ne devenais plus qu'un indésirable, à éliminer.
Dans ce billet, la suite, plus bas, je me répète encore un peu moi-même, tant pis. Je ne vais pas tout lire et relire, restructurer, réécrire tout. En faisant défiler, on trouve facilement de longues portions de textes qui apportent plein de précisions. Parfois des chapitres déjà, ou des brouillons de ce qui pourrait être un jour les chapitres d'un épais livre.
Sans soucis, pour un tel livre, j'accepterais une préface par un professionnel absolument quelconque, même avec les tatas, le corbeau, le pasteur, ils nous rappelleraient combien ce dossier était « tout le temps très lourd ». Dans leurs conclusion pour la préface, ils ajouterait : « sa psychothérapie de 2003 n'a toujours pas produit d'effets, ne le lisez pas ! »
Par ailleurs.... En 1995, un JAF m'avait jugé apte à élever ma grande, des DVH. En 1999, mon aînée venait vivre et grandir chez moi après le décès de sa mère. Tout allait très bien. Jusqu’à ce qu'une belle-mère arrive, tombe en cloque, puis que ma petite arrive... Début 2003, tout le monde paniquait, l'école, le Kremlin et l'ASE d'abord ? Il était arrivé des « signalements » puis il en pleuvait soudainement encore, des plus alarmants. Tous les voyants étaient rouges. Puis les deux tatas, le corbeau et le pasteur arrivaient pour « secourir » leur nièce. En 2011, la belle-mère et moi, nous nous séparions, un JAF m'avait jugé apte à élever la petite, des DVH. #WTF J'étais apte ou non ?
ParcourSup, un couac. C'est devenu banal, courant, pour beaucoup, une épreuve avec des rêves pleins la tête mais suivie de déceptions. Puisqu'il fallait bien faire quelque chose, suivait la prépa. Puis il y a eu un gros couac il y a deux ans, un rebondissement encore. Papa, cette saleté, j'avais eu à trouver à nouveau des solutions pour ma petite ainsi que rapidement un logement pour elle, pas trop loin de son école à Paris. La petite sur un terreau fertile : une battante.
Curieusement, mais vraiment très curieusement, il n'y a que ma grande dont nous ne pouvions plus nous occuper une fois la belle-mère enceinte puis jusqu'aux dents. Puis encore moins lorsque la petite était venue au monde.
Mais comme me l'avait un jour très justement fait remarquer la belle-mère évincée, notre petite à nous deux et la grande avaient des mères, des grand-mères maternelles, des tatas, des familles maternelles différentes. Les unes, notamment les deux tatas, l'AS, le corbeau et le pasteur étaient complètement zinzin, voyaient je ne sais quoi chez nous sans nous avoir jamais visité ? #PTDR En novembre 2005, des bruits couraient selon lesquels l'OSE France voulait mettre aussi le grappin sur la petite. Wooo.. pinaise. Cette famille maternelle là avait des relations dans le sud, un tout autre tempérament, des affinités et des amitiés en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle, très au parfum de toute cette histoire réfléchissait à comment se procurer un fusil de chasse. On l'a tous échappée belle.
Deux tatas zinzin. L'ASE puis l'OSE et les juges les suivaient, aveuglément... puis l'ARSEA Alsace suivait aussi. Si j'entre dans les détails, Freud et Lacan se révulsent, se retournent dans leurs tombe et les psychanalystes implosent tous, quelles que soient leurs obédiences ? Il en dirait quoi, Onfray, qui avait jeté un gros pavé dans leur mare ? Elisabeth Roudinesco répondait à Onfray, elle en pense quelque chose ? Les psychologues dont ceux experts pour la Cour en penseraient-ils quelque chose ? Je pourrais peut-être tenter de contacter Régine Labeur, on en rigolerait.
Analyse. Onfray jette un pavé dans la psychanalyse, Libé, publié le 17 avril 2010. Dans «le Crépuscule d’une idole», le philosophe s’attaque de façon argumentée à la figure de Sigmund Freud, accusé d’avoir fabriqué une science à l’aide de manipulations. ... La discipline, en tant que thérapie, relèverait d'une «branche de la pensée magique» et soignerait «dans la stricte limite de l'effet placebo». ... La psychanalyse a été décriée dès son aurore
Se faisant passer pour une psychologue, son travail a pesé pendant 4 ans sur des décisions de justice. Europe 1, 14 juin 2012 - Mis à jour le 21/02/2025. Ses 400 expertises judiciaires ont parfois brisé des vies. Régine Labeur, 55 ans a été entendu jeudi par le tribunal correctionnel de Toulouse pour "usurpation de titre et exercice illégal de la profession de psychologue". ... Entre 2005 à 2009, Régine Labeur a travaillé auprès de plusieurs tribunaux, notamment à Périgueux où elle résidait mais aussi près de la Cour d'appel de Bordeaux. ... Ayant quitté l'école avant d'avoir passé son bac, Régine Labeur s'est fabriqué de faux diplômes... En 2005, elle parvient a obtenir son inscription sur la liste des experts...
Zinzin, la Carole, le corbeau, cette tata assistante sociale. Mais c'est moi qui passait chez les psys puis à Paul-Guiraud.
La maman de ma grande s'appelait Sonja (Sonia orthographié et avec « ja » prononcé à l'allemande). Un moment, Sonja refaisait sa vie avec un Christian, c'était leur choix, à respecter, je m'en foutais et je m'en fous encore.
Carole était elle-même en couple avec un Christian aussi. Leur fils, né après le décès de Sonja, la mère de ma grande, Carole et Christian l'avaient prénommé Jonas, l'anagramme de Sonja... Carole qui avec l'aide de sa soeur le pasteur avait tant insisté pour pouvoir « garder » mon aînée... Au portrait de famille morbide de Carole, il manquait ma fille. Pour un beau tableau chez elle, avec un Christian, Jonas et ma fille sur ses photos de famille ? Jonas et ma fille ?
Carole, une vrai zinzin. Tandis que l'autre tata, le pasteur avait bien connu un vrai monstre dans son adolescence...
Le pasteur d'Uhrwiller ayant pu se faire de mon aîné une sorte de totem sur pattes, elle l'avait « sauvée » d'un Gregor.
Moi, je raconterais n'importe quoi ? L'Etat civil ment ? Seul les juges éclairés par des débiles lâchaient la vérité ?
Ici, je dois préciser que Sonja était toujours très fière de son prénom ainsi que de cet orthographe. Mais même cela, si je me souviens bien, la Cour et ces juges ne le respectaient jamais non plus. Ils ne respectaient en fait rien du tout.
Même la « discrimination raciale » dont s'était un moment plainte mon aînée tandis qu'elle était à Taverny, une belle maison de l'OSE, pour ces « professionnels », il ne pouvait s'agir que d'un « trouble de la relation père-enfant », donc, selon eux, à rompre... Mon aîné a depuis pu garder un excellent souvenir aussi de sa classe transplantée à Chambon, elle y apprenait puis finissait d'être mieux éclairée à ces sujets. Les juges ni ces gens ne respectaient rien du tout.
Sa majesté les mouches, même devant les éducateurs. J'arrivais en 2005 avec ma voiture immatriculée dans le 57 pour nos DVH, j'en partais avec ma fille, on s'y faisait traiter de boches. Moi, ça allait, avec les français, certains, on fini par s'y habituer. L'été 2009, mon aînée me faisait encore bien comprendre que pour elle, rien n'allait plus à Taverny, ce lieu prétendu « neutre ». On faisait avec, nous n'avions pas d'autres choix, les juges nous imposaient les leurs.
Un livret de famille de boches : Sonja... l'umlaut... Wilhelmine Kiefer... Kurt Hermann, né à Berlin, en 1927
S'y ajoutait un Kant, et de par là bas aussi, de l'est du pays
Dans le fond, sauf erreur, un Charlie hebdo
Cerise sur le gâteau, comme s'il n'y en avait pas eu assez déjà... 2013, Beaubourg, j'avais voulu reparler de tout cette histoire, de ces « difficultés familiales ». Mais j'aivais fini enfermé, détenu pendant cinq longues semaines, pour un « traitement », et afin que je me taise. Il suffit que je parle pour que ça finisse par troubler de trop. C'est aussi détaillé à la suite. Mais c'était une sorte de checkup également, en psychiatrie cette fois : l'Administration concluait alors qu'il n'y avait rien du tout à « traiter » chez moi, constatait juste qu'il n'était pas possible de me faire taire.
Mais j'ai eu chaud encore, autant qu'en 2005, si j'y faisais trop de conneries, je finissais sous tutelle ou à l'UMD.
Education et fractures en tous genres... y compris par les effets d'irruptions médiatiques.
J'avais le très net sentiment que trop longtemps, nous n'avions jamais été entendu par les juges.
Entre 2007 et 2008, j'allais un peu partout avec une banderole dans des manifs choisies, je discutais.
Parfois j'allais ailleurs, depuis 2005 peut-être, ça stressait les flics, les autorités, j'en profitais pour discuter avec eux, avec d'autres également. Chez les flics ainsi qu'aux Renseignements, mon dossier et ma fiche devaient être bien garnis. Jamais je n'avais fini ni en garde à vue et ni jamais même en psychiatrie. Sauf pour la journée des droits de l'enfant, en novembre 2009 ; avait suivi une garde à vue, j'avais injurié ou offensé le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Un jour, les flics sont venu me voir, j'étais planté devant le mémorial de la Shoah avec un écriteau sur moi. Je n'avais pas à avoir honte de quoi que ce soit. « j'ai couché avec une allemande ». Je crois que tout le quartier avait été bouclé. Certains passants m'injuriaient. Avec les flics, j'ai discuté. Puis tout le monde rentrait au poste, je rentrais chez moi. Si j'ai envie, demain, j'y retourne avec le même écriteau ou à peine différent, j'ajoute : « dépréssif - Aktion T4 ».
Ces années passées, mes oreilles étaient partout. Moi aussi. Souvent même à l'intérieur du Mémorial, pour des cours de Shoah. De Toulouse à je ne sais plus où encore, j'y allais pour écouter tous genres de conférenciers, présentations et débats. Ou pour apprécier des pièces de théâtre. Ainsi que pour discuter. Sur l'oeuvre de Foucault à La cartoucherie, j'avais exprimé ma déception aux organisateurs, il y manquait tout du pan pouvoir psychiatrique. Un autre jour, j'ai pu causer à Dea Loher, dramaturge, j'ai pu lui dire combien son oeuvre Innocence (Unschuld) était pertinente et cruelle ; mais je ne m'exprimais que beaucoup trop mal en allemand, elle m'a fait une grimace en retour. A un barouf organisé par le CRIF, BHL était là mais Yann Moix nous avait fait faux bond, lui venait de traiter la Suisse de pute, à son gout, elle ne soutenait pas assez Polansky. Un autre jour encore, Loulek donnait une conférence à la grande synagogue de Paris, j'y étais, j'espérais un autographe mais cela n'avait pas pu se faire. Mon arrivée à la synagogue avait surpris, je ne portais ni kippa ni casquette (je n'en savais rien ; j'y entrais et m'installais juste pour la « conférence »).
La belle-mère évincée m'avait initié au spectacle vivant. Elle m'avait traîné voir « Comment devenir une mère juive en 10 leçons ». J'y entendais la mienne, pourtant catho. Certaines pièces pourraient être intemporelles et universelles.
En 2013, je me manifestais, d'abord à Saint-Cyr-l'Ecole. J'y avais interrompu une messe en brandissant une petite banderole, un chiffon. « je veux parler ». J'ai eu une courte discussion en off avec l'abbé ; il est partit téléphoner, puis sa messe reprenait, j'y restais assis. La police est arrivée, nous avions discuté ensemble et avec l'abbé Grosjean, dont de ces histoires dites « de famille ». L'abbé décidait de ne pas porter plainte, la police repartait, je rentrais chez moi. A l'époque, il était le porte parole de l'église catholique. Sur Internet, des gens en avaient discuté, mais apprenant de quoi je souhaitais parler, personne ne m'en voulait vraiment.
Puis je me rendais à ma mairie, Fresnes, j'y allais pour interrompre un conseil municipal... Comme pour Saint-Cyr, j'avais prévenu que j'arrivais. La police est venue m'arracher du hall de la mairie bien avant même que la salle du conseil municipal ne s'ouvre. Mon auto restait à la maire. Pinpon la sirène, gyrophares dans la nuit, les poulets filaient à toute allure pour me déposer à 40 minutes de marche de la mairie. Au poste, j'ai eu droit à une fouille, ils ont trouvé un chiffon dans une de mes poches. C'était au cours d'un long contrôle de papiers parfaitement en règle. Le commissaire souhaitait savoir ce que j'avais eu l'intention de faire à la mairie... Sortant enfin du poste, marchant, je retournais à la mairie : deux flics étaient plantés devant, m'en interdisaient l'accès. Je savais gérer, gérer les flics aussi, par le passé, j'avais très souvent eu de tels échanges avec eux, tendus.
Avait suivi un article dans le parisien, pour Saint-Cyr et pour Fresnes. Les journalistes ne s'intéressaient plus jamais à rien s'il n'y avait pas eu un petit scandale ou une bonne photo à prendre. Puis j'informais le Parisien que nous avions rendez-vous à Beaubourg, le 8 mars 2013. Un 8 mars : certaines féministes m'en ont voulu, oubliant mes filles, la belle-mère évincée, la mère de mon aînée, quatre femmes. Mais en réalité, ce n'était qu'une date que m'imposait mon agenda professionnel. Simple hasard des calendriers. Vers la même période, mon aînée finissait reçue au Sénat, je l'apprennais plus tard par voie de presse.
Suite à Beaubourg, paraissait un court article dans le Parisien ainsi qu'une brève AFP, agence qui semblait avoir été bien enfumée par les poulets... Agence de presse qui avait été enfumée par le commissaire Dague, cet ivrogne notoire ? Une brève qui avait été propagée partout dans le pays, dans tous les journaux. Beaucoup plus tard, je découvrais ce qu'avait alors lâché mon ex, la belle-mère évincée, qui ne manque jamais d'humour non plus : « bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi. http://www.lexpress.fr/actualite/soci... » L'AFP avait associé mon action sur Beaubourg à celles des « pères grues », qui militaient pour la garde alternée. Le musée d'art moderne, une grue ? J'avais des DVH pour la petite, je ne m'en plaignais même pas, je pouvais les éxercer, ce n'était pas le fond dont j'avais parlé aux journalistes, ni jamais d'ailleurs aux flics qui me cueillaient.
Je finissais ensuite détenu à Paul-Giraud où l'on me confisquait immédiatement mon smartphone. Je perdais tous mes contacts, notamment les journalistes. Plus tard, je pouvais tout de même rappeler l'un de mes contacts du Parisien, il déclinait : « on ne va pas dire que vous avez été interné, ça ne pourrait que vous nuire. » Ca ne m'aurait pas gèné. Il arrive souvent que des militants finissent enfermés, même un avocat, Bernard Ripert, un avocat du barreau de Grenoble avait un moment été « interné », et la presse n'hésitait pas en parler. Mais ces derniers ont pour leur part toujours de bons relais dans leur presse et via des militants ou des associations de gauche, d’extrême gauche, même des terroristes pouvaient souvent être mieux soutenus que nous l'avions été.
Je restais pour ma part le plus souvant distant et isolé, dans un monde à part. Parfois sinon tout le temps en froid avec beaucoup. La droite ne savait se mobiliser que pour plus de répression contre des enfants et leurs familles. Un moment, et plutôt que de réfléchir un peu au fonctionnement ainsi qu'à l'efficacité du dispositif de la protetion de l'enfance, certains se mobilisaient pour que ces enfants en foyers et en familles d'acc puissent être adoptables ; les possibilités d'adoptions à l'international s'étaient taries, notamment en raison de la corruption ; clin d'oeil à l'Arche de Zoé, cette autre troupe de « sauveurs ».

NouvelObs n°2244, du 8 au 14 novembre 2007
Les associations de pères ne se mobilisaient que pour les DVH et la garde alternée, des divorces, des conflicts de couples. Les féminites, toute une histoire ; pour certaines, il n'y avait pas d'autre sujet que la ponsion ; etc ; avec d'autres, ça allait, on discutait facilement, elle me toléraient, je ne sais pas si elles auraient pu porter la voix de la belle-mère évincée ou de mes filles... elles ne l'ont pas fait et je comprend bien pourquoi, il y avait un os : le Gregor.

Journée de la femme, 8 mars 2008, dans Paris...
Une manif de féministes à deux pas de la fontaine des Innocents
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Ces années là, les associations de parents d'enfants placés n'étaient pour la plupart présidées que par des farfelus ou par des conspis. De plus sérieuses voyaient en moi un Gregor ou juste un monstre, d'autres affaires étaient plus simples. Beaucoup plus tard, certains allaient se mobiliser pour le retour des enfants de Daesch. Mais le retour de mon aînée chez nous, c'était impensable pour tout le monde... « trop périlleux », affirmait la Cour.
Même avec Eric Mouzin, je finissais un moment un peu en froid. Il est juriste, croyait longtemps en ce que feraient les enquêteurs et les juges d'instruction. Vers 2008, je lui disais qu'il ne fallait pas faire confiance. Estelle, une histoire bien connue ; devant l'Assemblée nationale, Sarkozy avait assuré qu'on la retrouverait, qu'on ferait tout. Beaucoup plus tard, M. Mouzin déposait un recours à la CEDH, contre la France.
Avec Catherine Gadot et d'autres, ça allait. Avec les nés sous X également. Avec les anciens placés, ça toujours grippé, je suppose qu'eux ne perçoivent que le Gregor ou tout d'abord « un parent d'enfant durablement placé » ; j'ajoute psychiatrie, et ça les fait buguer ? Mais je les comprend ; il m'arrivait souvent de les lires ou de les écouter.
A Paul-Giraud, les experts psychiatres pour le JLD, le juge des libertés et de la détention ne me recevaient pas plus de 5 minutes pour pondre leurs prétendues expertises à mon sujet. L'un d'eux n'avait même pas daigné m'accorder un entretien, il n'avait fait que me toiser par une porte entre ouverte et par me lancer que je resterais enfermé. 5 minutes max, voire même pas une seconde pour discuter de 10 ans et pour me jauger... Je reste évidemment très en froid avec les psychologues et les psychiatres, ces « experts » pour la Cour. De certains avocats qui se coucheront toujours plus volontiers devant la Cour et ses avis, n'en parlons même pas.
Avec la gauche, toutes discussions étaient vaines. Avec des syndicalistes, elle ne faisait toujours qu'affirmer que toutes les difficultés de la protection de l'enfance n'étaient causées que par des manques de ressources, d'effectifs et de financements. Tandis que des « professionnels » et des juges trouvaient tous les moyens possibles et imaginables pour « sauver » puis pour finir de « sauver » mon aînée... Je doute qu'on puisse soutenir que j'avais mal ou pas assez souvent informé les troupes et les butés en robes qui prétendaient s'occuper si bien d'elle.
tremblez même dans la victoire ;
c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts,
et qu'il remue ses machines les plus redoutables. » • Bossuet
Puis en 2014-2015 donc, rappelant ces histoires dites un moment « anciennes » par les psychiatres de Paul-Guiraud, et encore simplement dites « de famille », « d'ordre privées », deux avocats m'attendaient à Metz. Ma grande réclamait à son tour la ponsion. A Metz, j'en avais profité, je poussais la porte de l'agence du Républicain Lorrain. Ce que je racontais à ces journalistes semblait les laisser entre incrédules et effrayés ; parlant d'un de ces avocats de Metz, je ne mâchais pas mes mots non plus. Ils me proposaient de revenir plus tard, avec d'ultimes jugements. Je n'y retournais ensuite jamais. A quoi bon, perdre encore de mon temps avec de tels journalistes ?
A l'époque, j'avais tout de même été mis en relation avec l'un de leurs grands reporters. Qui finissait par me dire qu'il avait plus important à couvrir, et même qu'il n'était que trop occupé par l'affaire Atlaoui, lui était dans le couloir de la mort, en Indonésie. Puis à l'époque, il me semblait que ce journal avait déjà un procès en cours suite à une publication ; j'imagine que tout leur budget pour se défendre était réservé à cette autre histoire, qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'en ajouter avec un sujet sur la Ddass, un premier, puis ensuite deux avocats de Metz.
Ce qui s'était passé en 2008, suite aux deux sommations de juger puis après un petit documentaire diffusé par France 2 n'avait plus jamais intéressé personne ? « Vous renouez ? C'est formidable. Il est donc inutile qu'on ajoute quoi que ce soit. » A l'époque, pas mal de parents semblaient être intéressés ; aujourd'hui, Me Amas « combat » encore, et je crois qu'il ne se doute pas un instant de tout ce qui peut être à faire pour en effet renouer lorsque des « professionnels » s'y opposent farouchement... Autour de la cassation de décembre 2008, n'avait suivi qu'un petit ping pong par mail avec Pascale Robert-Diard ; je crois que sa posture était que la presse, dont le Monde n'avait pas à servir de machine à laver. Fin 2010, après la cassation qui mouchait les époux Z, je recontactais les DNA... ce journal qui ne faisait toujours qu'ouvrir la voie au pasteur d'Uhrwiller en lançant des pétales de roses. Un arrêt de 2010 qui ne pouvait qu'intéresser d'autres familles que la notre. En 2013, c'était donc cocasse aussi : « on ne va pas vous nuire en annonçant à nos lecteurs que vous avez été interné. » Rien que s'extraire ensuite tout à fait libre de ce genre de « service » pouvait être un sujet... Entre 2014 et 2015, pas mal de parents, pères et mères auraient pourtant pu être intéressées par ce qu'il se passait, puis par le résultat. Même des ex « placés » auraient pu être intéressés, certains sortent démunis du dispositif, pourraient avoir eu envie eux-même de réclamer la ponsion. Le sujet était la demande d'une ponsion après un « sauvetage » par la Ddass et des tatas, ainsi que comment je répondais vertement à ces deux avocats de Metz. Tant pis ; comme pour le reste, ce n'était pas mon problème tandis que nous même avancions.

M. KANT ne se souvient plus dans quel bouquin il avait trouvé ces trois citations
« Commérage organisé », ça colle assez bien aux brèves AFP largement diffusées
Par la suite, et comme occasionnellement depuis 2003, je mettais de petits grains de sel dans d'autres histoires. Je reste très impatient de savoir enfin pourquoi le LVA de Frontenaud avait été bouclé en urgence. En octobre 2019, quatre mômes en avaient été arrachés et « déplacés ». La justice est parfois si longue à s'exprimer enfin...
Le terrain, la vrai vie peut être dure, les dalles et les murets en béton aussi. Fin 2009, un enfant passait par la fenêtre d'un second étage, à Orly. Son père sortait de Paul-Guiraud, ses « spécialistes » n'avait rien vu venir. Arrivé là bas, à Orly, quelques uns savaient me répondre et m'orienter. Une criminologue en pyjama et du voisinage m'avait ouvert sa porte, me faisait entrer chez elle puis nous avions discuté des heures ; elle semblait être en arrêt, fatiguée par sa profession. Plus tard, la mère de cet enfant m'ouvrait mais a décliné, ne pouvait pas parler, elle n'était pas seule. J'ai laissé mes coordonnées. Selon le bar du coin, cet homme, ce papa là semblait être bien connu dans le quartier. Un peu plus tard, la soeur et tante de cet enfant là m'appelait, me lâchait : « les psychiatres sont des criminels ». Bah oui, ces « spécialistent » travaillent à la louche, distribuent des cachets ou vous injectent des substances au pifometre, pour s'éclairer, ils consultent les astres ou des esprits, donc, parfois, il suit un désastre.
Je n'ai aucune idée de comment les préfets, des juges et notre police nationale de la pensée pourraient percevoir ce long billet. Pour le moment, ça va, le GIGN n'a pas encore défoncé ma porte pour m'enfiler à nouveau une camisole. Selon, je ferais comme par le passé, je ferais avec et pour une ultime expérience de notre si bonne Administration.
En tous cas, le juge des enfants ne peut depuis longtemps plus me convoquer pour me gronder dans son bureau. Je pense être aussi à l'abris des JAF depuis longtemps également. Mais un juge des tutelles devrait pouvoir me convoquer, lui avec le parquet et bien éclairés par le corbeau pourrait encore me demander des précisions dans un huis-clos ? Le GIGN ne peut pas passer, ni d'ailleurs les poulets du coin et pour me refouiller les poches, ceux là auraient en théorie à débouler avec un quelconque certificat médical en main. Forcément, nos autorités trouveront une solution, peut-être avec une bonne note des renseignements et un préfet. C'est une issue possible : je finirais alors assigné à résidence et loin de tout accès à Internet. Puis je pourrais toujours tenter à nouveau de faire appel.
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, un visionnaire, coll. « Le Bruit du Temps », 1982
Probablement clair pour tout lecteur qui découvrirait, dès les premiers paragraphes
Ce billet, son ensemble, est encore une fois un peu long et dense. Presque de quoi en faire un bon livre, qui pourraient s'écrire en 3 mois. Ce texte ci ne représentant qu'une vague ébauche et n'ayant été produit que sur 3 à 4 semaines. Il est nettement plus long que ce que je publiais par le passé, souvent de petits billets qui décrivaient où nous en étions rendus, par où nous étions passés.
Il s’agit d’un ultime épilogue, mais c’est une synthèse tout de même. D'une histoire portant sur 20 ans, dont dans des tribunaux, puis un peu plus encore. En lisant les premiers paragraphes, puis l'équivalent d'une page, puis deux, on sait de suite de quoi il en retourne. Ce billet n'étant pas un appel à l'aide et à des soutiens. Ce sont des affaires qui ont été jugées par le passé, qui sont terminées, « éteintes » ou étouffées, et même s'il existait la possibilité de ré-ouvrir des dossiers, ça ne réparera jamais rien, ce qui est décrit ici concernant beaucoup des enfants qui sont aujourd'hui majeurs, adultes. Sinon, malheureusement, sur toutes ces années, il y a eu des morts également, certains étant partis jeunes.
Souvent, ça entre dans du dur, ça peut heurter, choquer. Ames sensibles, s'abstenir. En 2005, à l'audience, un représentant du ministère public était présent et cherchait à me fiche un peu la honte. Car je publiais, ou encore car je n'hésitais pas à discuter aussi avec des journalistes, de vrais. Pourquoi ? De quoi devrais-je avoir honte ? Les journalistes faisaient un bon boulot, tendaient à vulgariser ainsi qu'à filtrer un peu, à faire en sorte que rien ne heurte de trop leurs lecteurs ou les téléspectateurs. Par moments, dans mes écrits, je peux paraître très excessif, et parfois même vache. Avant de me lire et pour pouvoir y comprendre des choses, certains travailleurs sociaux pourraient avoir à réviser d'abord leurs cours de « développement de l'intelligence émotionnelle ». Mais ça reste encore soft lorsque je compare avec tout ce que mon aînée m'avait raconté. Très soft aussi comparé aux discours et tout ce qui s'échangeait aux audiences, puis avec les effets que ça produisait. Un billet qui semblera soft aussi pour qui sait ce que peuvent contenir certains dossiers d'assistance éducative.
Avertissement à ceux parents ou avocats qui vont envisager de copier d'ici puis coller pour faire la même chose : par le passé, certains l'avait fait, copier coller, mais ça ne suffisait pas.
C'est long mais ça peut être imprimé pour une lecture plus confortable. Au 11 août 2025, ce billet représentait plus de 110 pages au format A4 et PDF (s'y ajoutent quelques liens vers d'anciens articles ou ailleurs). En tous cas, c'est gratuit, il n'y a même pas de pubs avec. Un billet plus court et alors personne ou pas grand monde ne comprenait ou ne pouvait approfondir un peu le sujet. Pour aller droit au sujet, rechercher les occurrences de « fractures scolaires » dans ce billet. C'est alors encore peu clair. Le tout étant maintenant si long à lire. Pour une meilleure compréhension, encore pour survoler rapidement, rechercher puis lire autour des occurrences de « fractures ». Sinon, un mot sympathique pour un survol très rapide également « corbeau ». Sinon « cirque » ou « théâtre ». Juste rechercher dans le texte « nez en l'air » pourrait suffir aussi. Le reste de ce billet devrait donner une bonne idée de tout ce qui a pu se tramer avant d'en arriver là, aujourd'hui. Ne surtout pas faire des recherches dans ce texte avec des mots clefs tels que « Aktion T4 » ni « Finaly ».
Si c'est beaucoup trop long, partez regarder le film I Care A Lot, très drôle. Ensuite, revenez lire. « Le tribunal a jugé que vous aviez besoin d'aide au quotidien ». Le synopsys de AlloCiné : « Marla Grayson est une tutrice réputée spécialisée auprès d'individus âgés et riches. Aux dépens de ces derniers, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla va devoir utiliser son esprit et sa ruse si elle souhaite rester en vie... » « Si vous pensez qu’il y a eu une erreur, demandez une audience au juge sans tarder ». « Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion », un magistrat. « Vous voulez un donut ? » « Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film.
Il n'existe aucune pétition ni la moindre cagnotte liées à ce site. C'est devenu une tendance. Mais il n'en a jamais existé. Si vous souhaitiez faire un don, réservez le pour des associations sérieuses.
Un billet beaucoup sur « l’assistance éducative », c'est à dire l'ASE, la Ddass, la protection de l'enfance, les enfants en danger, un ou deux cas concrets, et les résultats. Avec également quelques détails de ce qui s’est tramé, ces années passés, chez le juge des enfants de Nanterre, à sa cour d’appel, à la cour de cassation, puis ce qu'il se passe à son retour, etc… Aux ânes autant qu'aux premiers de la classe qui voudraient rappeler que la Ddass n'existe plus : tout le monde le sait. Mais avoir refait la déco et les façades, ça change quoi au juste, si des pratiques et des mœurs des intervenants sont encore similaires à celles d'il y a 50 à 60 ans ? Clin d'oeil aux Réunionnais de la Creuse, mais pas seulement. fractures spatio-temporelles... Ceux-là voyaient ou entendaient la 2CV arriver.
Education et fractures scolaires... c'est également un sujet tabou ?
Beaucoup vont jurer cracher que ce n'est pas ainsi, que ce n'était jamais ainsi non plus que fonctionnait la protection de l'enfance. Ceux là étaient passés où de 2003 à 2011 ? Les mêmes vont jurer que depuis, tout à changé ?
Mais non, les mêmes sont tous morts. Depuis que ce billet est en ligne et que je l'étends il n'y a pas eu la moindre réaction. Aucune ici, et s'il y en a eu ailleurs, elles n'ont pas été portées à ma connaissance. Juste un assourdissant silence aujourd'hui, comme par le passé. Par le passé, m'exprimant ou publiant, j'imaginais qu'il allait y avoir un moment des réactions susceptibles d'être utiles à ma famille, à mes enfants... mais ça m’avait essentiellement valu des répliques, des railleries, des foudres dans l’intimité des huis clos des JDE ou à la cour d'appel de Versailles.
Le JDD, le Journal des Droits des Jeunes, une revue professionnelle avait publié l'intégralité de mon arrêt de cour de cassation du 20 octobre 2010. Sans m'en avoir parlé, sans avoir non plus formulé le moindre commentaire. A l'époque, j'échangeais occasionnellement avec certains de ces professionnels là. Par mails et plus. Parfois j'allais en écouter, par exemple lors d'une rencontre organisée dans le 9-3 par Mme Catherine Gadot, avec des professionnels de là bas et d'ailleurs dans le public. JPR m'y avait fait bouillir, je n'avais pas pu attraper le micro qui circulait dans la salle. Il semblait renvoyer les parents à leurs difficultés et vers leurs JDE, recommandant à ceux-ci d’élaborer un discours crédible... Parents qui parfois protestaient vivement ce jour là. Mme Gadot travaillait avec les parents, beaucoup, elle était à la croisée des deux mondes, sa propre fille avait été placée. Ces auteurs et même cette revue sont tous morts, sur Cairn je lis que leur dernier numéro est daté de 2017/8 N° 368-369-370, « Papa, maman, l’ASE et moi ».
Mais je connais la chanson, tout l'ensemble des travailleurs sociaux, des familles d'ac et les tiers dignes de confiance reprendont tous en coeur : « On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, rien ne regarde le public, ce sont nos petits secrets professionnels ! »
Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi ça fini placardé dans les couloirs de la cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses pour le partager avec le public, arrêter aussi la machine à s'écrire, peut-être éviter aussi d'écrire et de dire trop d'âneries dans ces huis-clos.
Cette fois là, renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
JPR, je l'avais recroisé plus tard à l'Assemblée, lors d'un autre barouf. « Pas ici ! », m'avait-il répondu, s'éloignant dans les couloirs. Une autre journée au cours de laquelle j'avais été agacé par quelques discours, notamment lorsqu'on nous lançait que les parents eux-même devraient suivre quelques cours de droit. Une journée au cours de laquelle j'avais pris le micro pour réagir, je répliquais à Marie Derain, je développais puis j'ajoutais : « Etat fossoyeur. »

Novembre 2012, salon Colbert, à l'Assemblée, pour DEI-France,
« Le rôle de l’Etat comme garant des normes de droit nationales et internationales »
Mme Gadot et son association, le Fil d'Ariane, j'en avais pris des distances, vers début 2009. Je n'avais pas souhaité qu'elles aient à subir quoi que ce soit en raison d'une longue campagne de diffamatoire à mon encontre, sur Internet. D'abord via un blog du Nouvel Obs, ensuite depuis la Suisse et enfin depuis les USA... Tandis que les uns se taisaient tous, d'autres savaient se lâcher. Début 2009, nous commencions à renouer avec mon aîné, ce qui avait déplu à des déviants et écervelés de Puteaux. Inutile d'aller chercher, j'ai fait en sorte que tout finisse supprimé. Ceux-là mériteraient une médaille pour services rendus, genre de la Légion car leurs diffamations tendaient à me discréditer.
Le Fil d'Ariane avait fini supprimé aussi : les subventions s'étaient taries. Avec une personne ou deux, elle suivait des parents pour les conditions d'un retour d'enfants soient réunies. Pour certains, c'était compliqué, par exemple, ceux qui devaient d'abord trouver un travail mais qui de ce fait ne pouvait plus se rendre au point rencontre, à 400km. D'une présentation parmi d'autres articles, ceci, du JDJ, sur Cairn : « Elles se plaignent de l’éloignement géographique de leurs enfants et du non-respect des fratries, de la présence d’une tiers personne dans le cadre des visites médiatisées qui, selon eux, ne permettent en aucun cas l’épanouissement de la relation parent/enfant. Ils disent : j’ai fait des efforts, j’ai évolué, j’ai fait ce qu’on m’a dit, pourquoi n’ai-je pas des droits d’hébergements ? Ça se passe bien pendant les hébergements ? Pourquoi ne rentre-t-il pas ? On m’accuse de ne pas aller voir mes enfants ? Les rendez-vous sont souvent sur le temps de travail des parents. »
Un documentaire télé avec la contribution de Catherine n'avait pas plu. Jamais sans ma mère. L'une expliquait avoir récupéré ses enfants après une période de placement, mais tout perturbés. « Pas du tout, nos services sont neutres ! » Il s'agissait d'un documentaire par Envoyé Spécial sur les « ratés » de l'aide sociale à l'enfance. Il en reste des traces du débat qui avait suivi sur Dailymotion. Tout doit exister à l'INA encore.
Un billet un peu décousu et avec des répétitions, je l’ai rédigé en ligne, sur plusieurs jours et au gré de mes inspirations. Doit y avoir des coquilles, peut-être des erreurs matérielles ou de petits anachronismes (c'était il y a 10 à 20 ans), pas trop de lapsus, je crois, je vais essayer de m'assurer qu'il n'y ait pas de mots qui manquent car ça fait buguer les psychanalystes. J'aurais probablement à reformuler quelques phrases encore, pour plus de clarté. Ce n'est pas un texte prévu pour aller picorer dedans, c'est un tout. Par moments, c'est ironique, satirique, caustique. A d'autres moments, c'est un texte qui pourrait donner des boutons, irriter ou révulser, je décline toute responsabilités. De longs passages pourraient être retravaillés pour en faire de bons chapitres d'un livre. De plus courts seraient à développer pour en faire des chapitres également. Pour quelqu’un qui ne connaît pas le sujet de la protection de l'enfance, peut-être une découverte à faire. Pour quelqu’un qui connaît, éventuellement des informations utiles sur cet univers alternatif, où le tribunal fonctionne autrement que les autres.
« Trop brouillon », répliqueront certains à qui l'ouvrage ne plaira pas. Un brouillon d'un livre, un épais livre une fois cet ensemble restructuré et mieux relu ? Le livre ne leurs plairait pas davantage. D'autres pourraient y percevoir une virulente diatribe, un pamphlet, un brûlot contre la « protection de l'enfance » comme nous n'en découvrons que rarement. Les machines et rouages que je décris plus bas sont violentes, souvent violentes aussi avec les enfants. Un divorce trop conflituel suffit à les faire mettre en marche. Un désaccord avec des « professionnels » également. Etudier ces machines en fonctionnemnt ainsi que les faire fonctionner différemment n'est pas facile, c'est parfois douloureux aussi. Le plus fréquemment, les parents craquent au bout de quelques semaines à mois. Soit parce qu'ils ont épuisés toutes leurs ressources puis qu'ils doivent renoncer à un avocat. Soit parce qu'ils finissent moralement écrasés. Dans les deux derniers cas, les « professionnels » ont gagné aussi, le « travail de séparation » parents-enfant(s) est également terminé, la machine a éliminé les parents. Cependant, souvent des mamans s'accrochent elles aussi, même des mamans sans grandes ressources (au sens financier). Chapeau à celles qui réussissent à garder la tête sur les épaules, ce n'est pas évident, à tenir le coup face à ces gens qui gagnent toujours.
Puis pourquoi pas, un clin d'oeil aussi à cette association de magistrats, je sais déjà ce qu'ils me répondront :
Le contradictoire en assistance éducative existe !
Extrait de la Lettre de Mélampous de juin 2001
Michel RISMANN, juge des Enfants à Lyon, délégué régional de l’AFMJF
Pour l'intégralité du texte, visiter www.afmjf.fr
[...] Pour certains, la procédure devant le juge des enfants opposerait les familles aux professionnels du travail social, engagés dans un véritable combat.
Dans ce type de scénario, l’égalité des armes est posée comme une exigence fondamentale, afin, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d’absolutisme social : sont là évoquées des pratiques inadmissibles de professionnels qui, non seulement refuseraient pour les familles une place identique à la leur, mais aussi les mépriseraient dans leurs écrits par des commentaires rapportés de façon approximative, hâtive, peu argumentée, avec un vocabulaire inapproprié ou inutilement blessant.
[...] Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets.
Elle est surtout contraire aux principes organisant l’intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire.
[...] Autre idée en vogue, la procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyen-âgeuse.
[...] Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l’arbitraire et la tyrannie sociale.
Parfois j'avais lu que mon aînée disparaissait puis n'était plus là dans son intéret... A l'occasion, Je vais relire un peu le Dialogue aux enfers de Maurice Joly, puis Pierre Verdier ainsi que le doyen Carbonnier. L'intérêt de l'enfant, ce concept mou qui permet toutes les pratiques. Quelques avis de travailleurs sociaux, puis d'astrologues, d'un charlatan, le tout jamais discutable, pas de débats, pas de contradictoire sinon un simulacre, et hop, l'affaire est bouclée.
MACHIAVEL. Ici, je vous arrête ; vous faites une part à l'intérêt, cela suffit pour justifier toutes les nécessités politiques qui ne sont pas d'accord avec le droit.
MONTESQUIEU. C'est la raison d'État que vous invoquez. Remarquez donc que je ne puis pas donner pour base aux sociétés précisément ce qui les détruit. Au nom de l'intérêt, les princes et les peuples, comme les citoyens, ne commettront que des crimes. L'intérêt de l'État, dites-vous ! Mais comment reconnaîtrai-je s'il lui est réellement profitable de commettre telle ou telle iniquité ? Ne savons-nous pas que l'intérêt de l'État, c'est le plus souvent l'intérêt du prince en particulier, ou celui des favoris corrompus qui l'entourent ? Je ne suis pas exposé à des conséquences pareilles en donnant le droit pour base à l'existence des sociétés, parce que la notion du droit trace des limites que l'intérêt ne doit pas franchir.
Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu
Du deuxième dialogue, Maurice Joly, 1864...
MONTESQUIEU. C’est vrai, j’ai dit cela, mais si vous en tirez un argument favorable à votre thèse, c’est une véritable surprise pour moi.
MACHIAVEL. Vous voulez dire, sans doute, qu’il ne faut pas se prévaloir de ce qui se fait, mais de ce qui doit se faire.
MONTESQUIEU. Précisément.
J'aurais à relire, à plagier vite fait et entre autres Autorité parentale dans la famille et autorité dans le cadre de l'assistance éducative : une histoire de respect, par Claire Davidson et Hervé Hamon, revue Dialogue 2004/3 no 165, à lire chez Cairn. « De la puissance paternelle à l’autorité parentale »... Ca pourrait être très vite torché : « De l'emprise du monstre à la saine autorité du pasteur d'Uhrwiller ». Enfin, saine, je ne sais pas, je vais devoir y réfléchir un peu quand même tandis que je n'ai jamais vu d'avis de psychiatre à son sujet. « De l'empire du monstre au presbytère d'Uhrwiller » ? De ces deux auteurs, une astrologue et un magistrat à moins qu'un essayiste : « La puissance paternelle dans le Code Napoléon avait deux caractéristiques : il s’agissait d’un droit de puissance comportant le pouvoir de contraindre même si ce pouvoir s’était amenuisé au fil des interprétations ; il s’agissait d’un droit essentiellement paternel, le père avait seul l’exercice et la mère une part virtuelle. » Plagier ou railler cet article sera aisé : la mère de mon aînée partait en 1999 et j'étais le père, un monstre qui refusait de « collaborer ».
En tous cas, ces deux auteurs m'inspirent : « Force est de constater que, dans le contexte de l’assistance éducative, le judiciaire est constamment interpellé. À quelle autorité est-il donc fait appel lorsque le fonctionnement familial met en péril ses membres et plus particulièrement les enfants, les menaçant d’une non-construction psychique ou plutôt d’une trajectoire psychique inadéquate ? » Lorsque je compare les « trajectoires » de mon aînée et de ma cadette, elles semblent avoir été très différentes... « Si pour les parents coexistent diverses figures internes du juge, un juge imaginaire (objet sadique tout-puissant) pouvant à son gré prendre ou rendre l’enfant, mais aussi un juge présentifiant la Loi, comment opère (ou échoue) l’efficacité symbolique recherchée dans la rencontre de cette autorité « instituante » ? » Article qui finissait en mode #WTF « L’autorité du magistrat n’est jamais donnée d’emblée, elle doit s’acquérir au sein de la négociation. Freud dans Moïse et la religion monothéiste affirme l’existence tout à la fois d’un fort besoin d’autorité, qu’il lie à "la nostalgie du père" (de la horde), et du désir opposé de s’en affranchir André Carel insiste sur la dimension de processus de l’autorité à l’œuvre dans le fonctionnement familial... » Allan Kardec ?
Mais j'adore cet article, par deux spécialistes, pour des spécialistes qui s'occupent de parents toujours tous trop cons, ce sont eux qui semblent le soutenir : « La coexistence ou la superposition de ces cadres différents n’est pas souvent connue des parents. Et, dans le cadre de l’expertise, il n’est pas rare de les voir cheminer dans la construction de telles représentations, qui réinstaurent des cadres de référence (à telle juridiction revient tel domaine de compétence, c’est là qu’il s’agit d’adresser telle requête) et créent de nouvelles possibilités de jeu. Il leur arrive de se représenter qu’il n’existe pas une seule instance, totalisante, pouvant répondre à et de la totalité des questions. » Je ne sais pas s'il existe un bon article susceptible d'éclairer les pasteurs et les travailleurs sociaux, peut-être même les juges... Ceux-ci n'y comprenent pas toujours grand chose non plus, même pas aux bases de la simple procédure d'assistance éducative.
Nécessaire clin d'oeil à Tristane Banon. Elle s'était plainte après la parution d'un livre, ainsi que de la façon dont les journalistes puis tout le monde s'en était emparé. C'était très bien écrit, décrit par Banon. On pense ici à Sartre encore, « l'enfert, c'est les autres »... On découvre un écrit, ou l'on attend qu'il paraisse, on sait qu'il finira propagé, lu, que protester, tenter de contrer la rumeur ne sera qu'inutile, puis vite, on dort un peu moins bien. Les jugements de Nanterre et arrêts de Versailles devraient avoir été propagés partout, chez Légifrance, chez Doctrine, chez Dalloz, etc. Les IA vont les avaler. Ni Nanterre ni Versailles qui nous avaient inventé des vies ne précisaient « roman » sur leurs écritures. Ecritures qui tendaient à faire croire que ces prétoires avait été d'une très évidente efficacité encore.
« L'auteur m'invente une vie, des intentions, mauvaises forcément. Et c'est écrit, publié, c'est en vente à la Fnac, chez Virgin, sur Amazon. C'est écrit et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. Les gens vont croire à tout ça. C'est pourquoi, quand on invente, on précise "roman" sur un livre, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel pour les sauver.
Je me réveille la nuit. Je devrais dormir pourtant, dès dimanche, je ne le pourrais plus. Mais déjà, je n'y arrive pas. Je me demande si d'autres ont lu le torchon. Des journalistes, oui, sans doute. L'auteur n'est pas écrivain, il est tisserand, tricote des farces, fait des écheveaux d'histoires et présente des tissus de mensonges comme de la soie véritable. Et je suis sûre qu'il dort la nuit. » • Tristane Banon, Le Bal des hypocrites

« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le corbeau, Henri-Georges Clouzot, 1943
Tenter de disparaître ou de faire disparaître un enfant n'étant pas une option. Par le passé, une famille pouvait facilement le faire, juste en déménageant pour un autre département. De bonnes comme de mauvais familles pouvaient ainsi échapper au contrôle... C'est une époque révolue. Mémé Mireille avait tenté de faire disparaître son petit fils en Suisse, il avait été retrouvé en Belgique ; la suite est bien connue. Aujourd'hui, les autorités ont de meilleurs moyens pour suivre et retrouver ces familles, ces enfants. Même envisager de partir dans une malle pour retourner chez soi n'est plus une option. Personne ne peut plus échapper à ces machines. Qu'il faut ensuite regarder tourner sans rien dire.
Ouest-France, Pierre BARBOTEAU avec Huguo PIGEON.
Publié le 30/07/2025 à 12h57, extraits. Un nourrisson a été retrouvé sain et sauf en fin de journée, mardi 29 juillet 2025, après plusieurs heures de recherches en Vendée. Le bébé avait fait l’objet d’une ordonnance de placement. Selon le parquet des Sables-d’Olonne, il a été retrouvé, avec sa mère, dans une commune du littoral vendéen. ... Hospitalisé aux Sables-d’Olonne, l’enfant, né la veille, avait fait l’objet d’une ordonnance de placement. « Les parents ont des difficultés d’ordre personnel, incompatibles avec la prise en charge d’un nourrisson », confirme la procureure de la République, ce mercredi 30 juillet. ... En dépit de cette décision, les parents, « d’origine polonaise », ont quitté le centre hospitalier avec leur bébé.
« C'est juste un parent zinzin, comme tous les autres, il tape sur tout le monde, toute une profession ! » « Bodon-Bruzel l'a dit, c'est un quérulent ! » Certains seulement se sentiront ciblés par mon « récit ». « C'est rien qu'un pas content ! Ne fait que fustiger, disaient les avocats de Metz, Versailles l'avait dit aussi, il ne fait que critiquer ! », abonderont des avocats. Plus bas, il n'y a même pas de noms d'éducs. J'aurais pu, mais le billet aurait été bien trop long. Tandis que ceux-là, comme un avocat d'enfant, ne font généralement que où la hiérarchie leurs dit de faire. On ne mord pas la main qui donne à manger. Je ne me souviens pas avoir entendu un jour Me Delphine Roughol dire quoi que ce soit de mal de l'OSE ou même de l'ARSEA Alsace. Me Eolas devrait abonder aussi, le 1er décembre 2008, il se permettait de me répondre ceci : « Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. » Ca pourrait être congénital chez certains gens dits de robe, si ça ne fonctionnait pas, c'était nécessairement de la faute de qui s'en plaignait. Mais ça fait partie du jeu, souvent, si on l'ouvre, en retour, on reçoit un boulet rouge, parfois des torpilles aussi.
« C'est un menteur, il raille même tous les juges ! » Ah bon ? J'ai lu et entendu de tout, ces années passés, y compris de la part de l'OSE ou de l'ARSEA Alsace, y compris de la part de la cour d'appel de Versailles. Un moment, faudra apprendre à me lire. Ainsi qu'à réfléchir. Avec les JAF, ça allait ; deux d'entre eux m'ont vu passer avec un balais à chiottes tout encrassé : mes conclusions et répliques à des avocats. Avec l'un des juges des tutelles, ça allait, lui m'avait même fait des confidences (je n'ai pas mes oreilles bouchées). La cour de cassation, je ne la raille pas. Je lui reprocherais juste d'avoir un moment jugé dans des délais incompatibles avec le temps de l'enfance, incompatible avec la procédure d'assistance éducative également ; mais ceci est un sujet dont devraient un jour s'emparer nos parlementaires. etc, etc. Puis si je recroisais un jour le JDE de 2009, celui qui m'avait accordé une sortie libre à Strasbourg, puis plus tard un week-end et puis des vacances d'été en famille, je l'en remercierais à nouveau.
Du guide de la protection de l'enfance, par Michel Huyette, 3e édition, 2003, page 503
En tous cas, sur X, je ne peux plus « nuire », mon compte semble définitivement « shadowban » depuis l'année dernière. J'y avais un moment constaté un effondrement de mes statistiques et je m'en fous. A moins que certains hashtags n'intéressent plus personne. 15 vues en 15 jours :
Un screen du 30 juillet : 15 vues
Dans mon blog, un peu de tout est et reste lu. Les commentaires sont rares, comme depuis toujours. Mais il peut y en avoir ailleurs tel que sur Facebook. De surcroît, ici, le terrain est miné.
Pour commencer, comme sous Staline, pas grand monde ne pouvait réagir dans ce qui est le journal intime en ligne du monstre. Un tel fait, échanger avec le monstre pouvait salir leurs auteurs. Un moment, puisqu'on est tout le temps, longuement le principal suspect selon la justice, de ce fait le coupable, on fini ostracisé. En tous cas, dans mes affaires, jusqu'au bout, quelques uns semblait vouloir en finir, me terminer. Ce n'est pas imaginaire, c'est réel, noir sur blanc dans la grande majorité des jugements et arrêts qui me parvenaient.
En pleine crise à Fukushima, j'avais repéré une boulette dans un article court chez Areva qui se voulait rassurant. Je m'en suis moqué ici. Un expert de Areva m'a répondu ici me reprochant ma mauvaise foi. Un correcteur orthographique avait rectifié une coquille ? On lisait qu'en cas de problème, il suffirait de renvoyer la piscine. A son constructeur ? Il fallait lire renoyer la piscine qui fuyait un peu. C'était au lecteur de corriger un mot dans un tel article ? Ma réponse à BB avait été piquante aussi : « Merci, ça me rassure. Car on aurait aussi pu corriger et lire simplement rénover. Renoyer, c'est à dire, encore, déverser des tonnes d'eau sur des barres nues, voire dispersées sous la piscine? ;-) »
Au printemps 2008, je critiquais ici l'épais Dalloz Droit de la famille. J'y comprenais qu'il suffisait d'envoyer une requête, une simple lettre au JDE pour qu'il réagisse. Ce qui ne fonctionnait pas. Depuis plus de deux ans et demie, nous n'avions plus ni vu ni eu de nouvelles de ma grande. Laurence BALLET, Directrice juridique m'a répondu, me suggérant de changer un peu mon article. Pourquoi pas. J'avais ensuite juste effacé un mot. Plus tard, le JDE finissait enfin par réagir, puis même par vraiment mieux réagir. Mais pour cela, j'avais dû lui faire parvenir des sommations de juger...
Puis évidemment un petit fond sur le thème éducation et fractures scolaires, très concret. Là encore avec des comparaisons, telles qu'entre du service public, avec la protection de l'enfance, et du privé, ou avec une éducation puis une scolarité sur la base d'un mix privé/public. Les situations d'aujourd'hui concernant mes affaires et mes deux enfants étant assez caricaturales. Situations que les juges et les voyantes qui les éclairaient de 2003 à 2010 environ n'avait probablement jamais envisagées. Faire confiance à la protection de l'enfance, cette figure de la mère maltraitante, bien sûr, toujours !
Tragiquement caricatural, contrasté, s’agissant de mes deux enfants, aux trajectoires très différentes :
- L’une, mon aînée, raflée, par la protection de l’enfance, prétendument pour la sauver, puis éduquée avec une ou deux tantes maternelles, pas de quelconques, une gamine ensuite déscolarisée vers ses 18 ans,
- L’autre, ma petite, paradoxalement, protégée des agissements, des grandes œuvres et machines de la protection de l’enfance, elle a récemment décroché un diplôme d'Etat d'infirmière, depuis 15 jours, elle pique des gens, fait des prélèvements, dans 10 jours, elle débute pour de bon en service de soins intensifs,
- bonus, la cousine de la raflée, qui était bien partie pour un bac+5,
- bonus également dans ce même billet, qu'est-ce qu'un parent ou une maman « suffisante » ?
Comment cette situation a pu advenir, des scolarités ou des destins si différents ? Des détails à ces sujets suivent plus bas. Il devrait y en avoir assez dans ce billet pour comprendre.
Ah merde. Je ne suis pas abonné aux plus élogieuses rubriques nécrologiques. Je ne change rien à mon contenu. A chaque fois c'est pareil, les couards se défilent tout le temps, ensuite pendant des années encore, puis lorsque pourrait advenir un ultime bon moment pour rediscuter, s'expliquer, il ne reste plus que les lampistes. Je ne changerais rien à mon billet, il était déjà assez long à rédiger, j'y travaille depuis 15 jours et il n'est pas simple à relire :
- Agnes Josefsbeg, qui investiguait puis me téléphonait, partie, après une maladie longue,
- Dephine Roughol, ce cafard d'enfants, genre de créature qui craignait la lumière, partie il y a longtemps aussi,
- Par DM, on m'a informé que Richard Josefsberg, le séparator, est parti l'année dernière
A qui voudra me faire la morale pour ce genre d'écrits : inutile, vain, j'ai été rééduqué par les juges, des plus brutes.
Qui d'autre se terrait et n'est aujourd'hui plus là ? Ou alzheimer ? Mlle Choukroun peut-elle aller se renseigner pour me répondre un Lundi ? Mais ce ne sera pas un soucis. Je dois avoir fait assez fonctionner la machine à s'écrire.
Todo... billet qui reste en cours d'édition. A mima :
- peut-être un petit mot sur la légion d'honneur 2021/GB/105 de Richard? pour rire encore,
- pour en rire aussi, quelques mots sur mes échanges de 2006 avec la MIVILUDES,
- Ajouter un truc sur la santé des enfants "sous protection", plus généralement
- quelques trucs sur ce qu'il s'était passé en psychiatrie?
- prendre l'air, finir de rédiger et de relire plus tard, en août, ou plus tard encore,
- Ne pas oublier Magalie Bodon-Bruzel, sinon elle pourrait penser qu'elle avait eu un mauvais rôle,
- en cours: ajouter quelques trucs autour de la période travaux RER, naissance, bronchiolite,
appels téléphoniques, poulets, Kremlin, re poulets, ASE, coup d'pouce,
- Expliquer des choses à Lise, Lise Geraud Charvet, des choses simples, et me moquer d'elle encore,
- rire aussi des débutants qui ignoraient ou ignorent encore ce que sont les stratégies judiciaires,
- Expédier un jour ce contenu par lettres AR? Pour un silence en retour? Envoyer une copie au Garde des sots?
- Sinon, juste attendre que la BNF et qui sais-je encore l'archive
Précision. C’est un billet où je ne fais pas juste ouin-ouin. Et qui n’a pas du tout pour objectif de faire pleurer dans les chaumières ni de scandaliser, il existe les vrais journalistes pour s’occuper de telles tâches. Ici, dans mon blog, les billets sont plutôt rédigés pour faire pâlir, rager ou rire, notamment selon son camp.
Après, ça dépend. A Uhwiller, chez l'OSE France ou du côté de l'ARSEA Alsace, ils pourraient en rire, ce que je publie prouve encore qu'ils ont gagné, qu'ils gagnaient toujours, qu'ils avaient systématiquement raison sur tout. Presque à chaque fois seulement, par moments, ils avaient effectivement eu à pâlir un peu en vrai. S'ils ont gagné à tous les coups, et surtout au final, gratiné, c'est pour une raison toute simple : les juges en général n'écoutent que les travailleurs sociaux, ce sont eux les professionnels, « les spécialistes », ils sont tous ainsi que toujours parfaitement neutres, ils ne se trompent ni ne trompent jamais. Des créatures parfaites ; on manque de juges en France tandis qu'il existe ce vivier, les effectifs des travailleurs sociaux, on attend quoi pour aller y recruter en nombre les magistrats de demain ?
Dans « Voleurs d'enfance », un reportage de 2005 de Paul Arcand sur la DPJ, au Québec, cette cousine de l'ASE, on en rigolait en tous cas : « les juges donnent presque toujours raison à la DPJ, personne ne peut se vanter d'une telle performance devant le tribunal ».
Ici, sur cette histoire de 20 ans et plus, de 1995 à 2025, 30 ans, essentiellement « des histoires de familles » et des histoires dont la justice de ce pays s’était occupée, mêlée même, voire où elle s'était empêtrée.
Avec les JAF (juge aux affaires familiales), trois JAF, en 1995, en 2011, puis en 2015 à nouveau, je n’avais pas eu de difficultés ; des procédures toutes simples, dont deux pour lesquelles je n’avais plus estimé utile de prendre un avocat, j’avais suffisamment de connaissances ; je n’avais même pas eu à faire appel de ces jugements là. Avec un juge des tutelles qui était intervenu à partir de 2005, ça allait ; là également, sans avocat, et ça allait. Sans avocat, après avoir bûché du droit et en l'exploitant pendant 5 à 10 ans, ça va.
Avec les JAF, et contre mes ex, se séparer, ça peut arriver, chez les JAF, genre pour des DVH et la ponsion alimentaire, vraiment, ça allait. Mes histoires dites et soit disant de « de familles » ou « d’ordre privé » que j’expose ici sont sans rapport avec les querelles interminables de couples, des séparations, des divorces conflictuels, sont sans rapport non plus avec ce qu’on appelle « les combats de pères » ou de « masculinistes » tel que pour la garde entre parents ou la garde alternée. Elles ont davantage et principalement un rapport avec les « placements abusifs », les dérives, les couacs, les lacunes et les excès de la protection de l’enfance.
Mais d'abord réponse à la première des questions que tout nouveau lecteur se posera, s'agissant de ma ou de mes filles, et de ce qui pourrait être caché, ici : il n’y a pas eu de pénal, même pas d'instruction. Ca m'avait été confirmé par le JDE (juge des enfant) à la mi 2004, il n'allait pas suivre de pénal. Et pour cause, c'est décrit plus bas. Il n'y avait aucune matière pour nous y trainer. D'autre part, ce genre de procès là se serait tenu en public, avec des règles assez solides. Les Gregor n'étaient jamais traînés au pénal non plus, ils était aussi « traités » autrement : par des psys et des geôliers. Chez le JDE, où tout se déroule dans le secret du huis-clos, les règles sont molles voire inexistantes, et les « professionnels » de la protection de l’enfance y gagnent quasiment à chaque fois, c’est coutumier, et ça allait amplement suffire à enfumer tout le monde.
Avec le JDE, ça s’était avéré beaucoup plus compliqué, même avec des avocats très compétents ; puis au final, catastrophique, même si j’avais très longuement prévenu. Cette justice-là, vraiment très différente, trouvait très souvent sinon systématiquement le premier responsable, le coupable idéal : moi, un homme, le père de famille, d’une famille qui ne devait pas exister, selon des professionnels de la protection de l’enfance. Nous ne devions pas exister. A l'ASE, qui ne peut rien imposer, j'avais dit non. Un JDE a fini saisi puis ceux de l'OSE France se sont imposés. Au final, nous n'avions pour ainsi dire jamais existé, pas vécu, en tous les cas, pas comme nos amis et proches ainsi que nous même nous nous connaissions. Ca a été brutal tout du long, pour mon aînée également, mais il s'agissait « d'assistance ». En 2013, je découvrais un article du Républicain Lorrain, ma grande me semblait alors être devenue d'ailleurs que de chez nous.
Classique également : pourquoi un tel billet aujourd'hui ? Ce n'est pas du tout le premier de cette nature que je publie. Il en existe d'autres au fond de mon blog qui devraient raconter la même chose. Je ne crois pas qu'il sera utile d'aller y rechercher d'éventuelles grosses contradictions. Celui-ci sera probablement le plus clair et portant effectivement sur 30 ans. Je doute de publier un jour un livre, je préfère ce format avec des liens, etc, et avec dans son fond des milliers de billets ou notes depuis que ce blog existe, 20 ans. Des billets à divers sujets, je me suis souvent occupé autrement entre deux audiences. Puis aujourd'hui est un peu particulier. Ma petite est maintenant quasi autonome. Par le passé, parfois, selon ce que je faisais ou publiais, ça avait un impact aussi sur elle. Par exemple, un moment, j'ai été enfermé arbitrairement pendant cinq semaines, elle en était triste car on ne se voyait plus. Si on me replaçait un jour en détention pour avoir crié, juste pour avoir exprimé trop de choses et trop fort, elle pourra venir m'apporter des oranges. Si comme par le passé, et souvent, on me remettait des coups de couteau dans le dos - au sens figuré - elle va pouvoir accourcir pour bien s'occuper de moi.
Qu'est-ce qu'il s'est passé début 2003 ? C'est important ? L'ASE puis l'OSE France s'en fichaient. Ou n'en retenaient rien que les lignes qui les arrangeaient, qu'il y avait eu des difficultés à Fontenay-aux-Roses, que ma grande était passée par le Kremlin puis par Coup d'Pouce, et que selon ses tantes maternelles, nous souhaitions abandonner la grande ?
Tout début 2003, nous étions encore dans un petit appartement, mon F2, en banlieue, à Fontenay-Aux-Roses, dans un petit collectif du secteur privé. Une chambre, un séjour, une cuisine, longtemps, ça nous avait suffit. Mais ce n'était pas le problème. Ma grande y avait sa chambre et on se débrouillait. Plus tard, on emménageait dans un spacieux F4 refait à neuf. L'ASE des Hauts-de-Seine n'a jamais visité ni demandé à visiter le F2. Ils auraient vu quoi ? Plus tard, missionnée par le juge, l'OSE France découvrait le F4. Un séjour, chaque fille avait sa chambre, les parents aussi.
De toute façon, la région parisienne est spéciale. Un jour, nous avons discuté avec un couple assez bien inséré qui nous disait que leur bébé dormait dans leur salle de bain. On avait pensé qu'une nuit le bébé avait fait trop de bruit. Ou que cette atmosphère le calmait ? Ce couple nous avait ensuite expliqué qu'ils n'avaient pas d'autre choix, que leur studio était trop petit. A Paris, pas mal de studios ne font que 15 à 9m². La pénurie de logements abordables n'arrangeant pas les choses. La faute aux parents, la faute aux relations parents-enfants ? Nous n'avons pas « dénoncé » ce couple. Pourquoi donc ? S'en faisant un devoir, des ruraux ou des bouseux les « signalaient » ?
Tout a pu commencer après la rentrée scolaire 2002-2003. En raison de gros travaux sur la ligne RER B du Plessis qui passait juste à côté de chez nous. Nous n'avions qu'à nous faire une raison. La nuit, les RER ne circulent plus. Puis toutes les nuits, pendant des jours et des semaines, nous avions eu à subir de grands bruits, pendant des heures. Les lendemains, nous étions tous les trois éclatés, avec la belle-mère enceinte, plus tard jusqu'aux dents, et la gamine qui n'était plus très en forme non plus. Je crois que j'avais eu un moment à fournir des explications à l'école qui a probablement pu remarquer des changements de comportements ou une fatigue. Je ne sais pas si l'école a fait un « signalement » pour cause de travaux.
Fin 2002, je recevais une sorte d'appel malveillant. On y était, la belle-mère finissait d'être enceinte jusqu'aux dents. « Tu partages la garde ou je fais saisir un juge, les enfants maltraités, c'est mon métier ». Je suis allé déposer une main courante chez les flics. Un appel par une assistante sociale de Moselle, l'une des tatas de mon aînée. Je n'imaginais absolument pas tout ce qui allait suivre.
La belle-mère n'était pas le soucis non plus. Au tout début, c'était très compliqué, mais ça s'était arrangé. Elle avait eu à apprivoiser une sorte de chaton sauvage : « c'est mon papa ! » Mon aînée finissait par réaliser qu'elle n'y perdait pas, bien au contraire. Mais dans les familles ayant un premier enfant, c'est assez classique, lorsqu'un autre arrive, le sujet est à nouveau d'actualité : partager le papa, avec l'angoisse d'être moins aimée ou pire, remplacée par qui va arriver.
La belle-mère réfléchissait à adopter la grande. Vu sur un site de notaire : « l’adoption simple qui confère à l’adopté une filiation qui s’ajoute à sa filiation d’origine : l’adopté conserve ses droits dans sa famille d’origine (articles 360 à 370-5 du code civil). » Ca aurait été un truc en plus, encore.
Mais par moments, et alors que la petite finissait d'arriver, ça restait quand même assez tendu. J'avais trouvé une association qui nous aurait permis à tous de souffler un peu, très ponctuellement. Une association de parrainage. Pour passer plus facilement un cap. Sans que la grande n'ait à disparaître, bien au contraire. Il se serait agit de demies journées, de journées, max d'un week-end. Cette porte restait close, cette association ne pouvait aider qu'à la demande de l'ASE.
De temps en temps, ma grande était au téléphone avec sa tata, l'AS. Ce qui n'arrangeait rien du tout à la situation. J'aurais dû commencer par couper ce fil, du téléphone.
Puis la petite est arrivée. Tout tenait dans le F2. Des coups de fils étaient passés encore. Je doute qu'on puisse me reprocher d'avoir coupé un lien.
8 à 15 jours plus tard suivait une grosse crise. La mère était inquiète mais dans un déni totale, ou juste tétanisée. On voyait à la façon dont la petite pompait l'air et à ses narines qui battaient qu'elle était en difficultés respiratoires. Il a fallu que je pousse tout le monde dans l'auto pour filer aux urgences pédiatriques de Beckler. Diagnostic : aucune attente, immédiatement prise en charge pour une bronchiolite.
La mère de ma grande avait été admise aux urgences et n'en est jamais revenue. Beckler ne se prononçait pas, la petite était au fond d'une ornière, et ça durait... il ne restait qu'à attendre et espérer. Manifestement, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire que de la kiné respiratoire et attendre, espérer.
C'était éprouvant. Au retour de la petite, la grande a pété un câble.
Puis les appels téléphoniques continuaient. Je ne sais rien du tout de ce que la tata AS racontait dans l'oreille de ma grande. Je crois qu'un moment, elle lui a dit d'aller se plaindre auprès de son institutrice. La grande tendait ensuite à nous narguer, moi et la belle-mère. C'était tout sauf apaisé.
Je ne connaissais encore rien de ces « services publiques », rien de plus que leurs façades et leurs belles promesses. La situation avait dégénérée. La grande finissait invivable ou nous n'arrivions plus à la gérer, un mix des deux. Lorsqu'elle dormait enfin, la petite se réveillait en pleurs et pour manger. Parfois la grande se relevait, réveillée par la petite. Tout reprenait comme lors des gros travaux de nuit sur la voie du RER, on finissait tous encore une fois éclatés les lendemains. Puis une nuit, je suis allée au Kremlin-Bicètre avec la grande, aux urgences, discuter avec un pédopsy. Jamais je n'aurais dû mettre les pieds là bas. Avec le recul, j'aurais plutôt dû couper un moment le fil du téléphone.
Un billet pas simple à rédiger. Qu'est-ce que j'aurais dû ou pu faire à l'époque pour nous éviter toutes ces emmerdes ? Auprès du pédopsy j'avais insisté. Ma grande avait fini admise en banal service pédiatrique. Elle n'avait pas le profil pour la pédopsychiatrie. Puis ensuite, lorsque je visitais ma fille, les soignants me regardaient de travers... Plus tard, j’apprenais que la situation avait « signalée », qu'un JDE allait décider. Mais enfin l'ASE allait nous soulager tous un peu quand même, trouvait une solution sympa et très transitoire, à proximité. J'étais encore très naïf. Beaucoup plus tard, au cours d'un colloque, j'avais eu l'opportunité de rediscuter avec ce même pédopsy. Il m'avait alors assuré qu'ils ne travaillaient plus du tout de cette façon. Etait-ce vrai ou faux ou était il juste embarrassé par ma présence et ce que je lui racontais ?
C'était en février 2013, à l’occasion d’un colloque de l'Afar, sous la direction du Dr Jean Chambry, un chef de pôle, j’avais pu rediscuter avec le docteur Spéranza.
Du service pédiatrique, mon aînée passait à Chatenay-Malabry, pas loin de chez nous, ça semblait être approprié. De la description d'aujourd'hui qui était similaire ou la même en 2003 :
Les deux relais parentaux Coup d’Pouce 92 sont des dispositifs d’Apprentis d’Auteuil. Ils interviennent en amont de la protection de l’enfance et s’inscrivent dans la politique de prévention du département des Hauts-de-Seine. Situés à Châtenay-Malabry et Fontenay-aux-Roses, ils accueillent des enfants lorsque leurs parents rencontrent une difficulté passagère.
Des parents confrontés à une situation difficile ou une urgence nécessitant une prise en charge temporaire de leur(s) enfant(s) : hospitalisation, maladie, difficultés matérielles, épuisement, rupture de l’hébergement, accouchement…
Extraits de www.apprentis-auteuil.org
Mais allaient vite suivre d'autres désillusions.
Avec mon F2, j'avais une cave. J'aurais dû d'abord couper le fil du téléphone pour aller ficeler ensuite la grande au sous sol en attendant qu'on déménage. Fini les crises, fini les coups de téléphone. Je pense qu'on s'en serait bien mieux tirés qu'en allant s'adresser à des spécialistes du Kremlin-Bicètre.
Après mes échanges avec les équipes du Kremlin, soupçonneux, puis avec l'ASE qui s'en mêlait, j'en étais comme dans un trou et beaucoup dans l'incompréhension, encore plus suite à mes échanges qui allaient suivre avec l'ASE. Mais la belle-mère, tout sauf une marâtre, restait plus disponible, elle maintenait bien le lien avec mon aînée. Châtenay-Malabry n'était pas loin de chez nous. 10 à 15 minutes en voiture.
Assez vite, l'ASE m'a appris qu'on souhaitait abandonner mon aînée. Pardon ? Puis me faisait parvenir une lettre par laquelle l'ASE me proposait une « solution durable » avec ses deux tantes maternelles, le pasteur et l'assistante sociales, très disposées à l'accueillir. Comment l'ASE des Hauts-de-Seine avait elle bien pu entrer en relation avec ces tatas ? Comme par hasard également, l'une autant que l'autre étaient disposées ?
Plus tard, seul moi allait être le sujet pour les psychologues, le JDE, les travailleurs sociaux et le bon psychiatre. Sous la couette, il y a longtemps, la maman de mon ainée, toute paniquée, m'avait raconté une de ces histoires, rares ; la grand-mère maternelle en parlait parfois aussi, mais juste à mots couverts. Woupinaise... mais ces tatas là qui voulaient voir un monstre et qui contribuaient à dépeindre un monstre en région parisienne n'avaient jamais eu à aller voir le bon psychiatre. A l'époque, cette maman là, ma compagne d'alors me racontait qu'un individu assez susceptible de vouloir se venger était libérable après une lourde peine de prison et qu'il allait être expulsé du pays. Un vrai monstre ? Un vrai méchant ;?
Au retour de Coup d'Pouce, ma grande découvrait le F4 puis sa chambre avec ses meubles à elle qu'on avait déménagés, chambre avec vue sur Paris et la tour Eiffel. Elle pouvait constater que nous ne l'avions pas abandonnée, que nous calculions encore en la considérant, que la petite ne l'avait pas « remplacée ». Tout s'était vite bien arrangé. Comme dans tout quartier, l'école était pas loin. Les crises étaient du passé, les coups de téléphone également. Mais des « signalements » avait été faits, restait le problème des tatas qui voulaient « la garde » de la grande, le JDE avait été saisi et l'OSE France allait un moment « investiguer »...
Ma famille a été à minima foutue en l'air début 2003, à la fin 2003, puis à partir de l'été 2005, puis encore foutue en l'air à la fin 2009. Tant pis. On aura essayé. Début 2003 aussi, ce qui s'était alors tramé ne visait déjà qu'à venir rafler la grande. Mais la petite, pendant tout ce temps, ça allait. Sauf la bronchiolite ; merci encore à toute l'équipe de Beckler. Après quoi, les « professionnels » de la protection de l'enfance et les juges referont encore « ouin-ouin, il nous critique tout le temps ! »
Aucun de nos amis et proches n'a été interrogé. Même pas la nounou qui s'était occupée de ma grande de 1999 à 2002. La grande avait perdu sa mère, devait un moment partager son papa, puis le partager plus, avec la petite, elle avait son propre lieu de parole chez une écoutante, celle-ci a aussi été ignorée. Etc. Aucun d'eux n'a été entendu, ni par les poulets, ni par l'ASE, ni plus tard par l'OSE France. Ces deux dernières avaient préféré s'éclairer chez les tatas de ma grande qui résidaient à 400-500km de chez nous et qui ne savaient rien du tout de ma famille. Mes amis et proches restaient consternés autant qu'effrayés.
Pour l'audience d'appel, en 2006, des proches et autres m'avaient produit des témoignages. Après l'appel, ce dossier avait été retrouvé égaré dans un couloir, un fonctionnaire me l'a gentillement retourné. Quand ça veut pas... Je suppose que rien de tous ces éléments là ne pouvait figurer dans un dossier « d'assistance éducative » qui dépeignait un père absolument monstrueux.
Peu avant mon passage au Kremlin, un soir j'avais appelé la police et demandé de l'aide, demandé à qui il était possible de s'adresser. Peut-être en m'exprimant mal. En tous cas, j'avais insisté. La police est passé, a visité l'appartement, a ouvert le frigo, a vu la petite et a discuté avec la grande. Puis la police est partie. Mais en même temps, la police pourrait être susceptible de fermer les yeux sur n'importe quelle situation ou taudis.
On nous avait longtemps suspecté de maltraiter la petite, notamment du fait de son placement, quelques 10 mois plus tard, en novembre 2003 : « on ne place que des enfants de familles carencées, incapables ou maltraitantes. » Rien de tel ne tenait. Quels parents maltraitants appellent puis font venir les flics puis présentent ensuite un gosse à un service de pédopsy ? Ce supposant que les flics voient et que les psys voient très clair, eux aussi. Début 2003, nous ne passions qu'un mauvais cap et un peu plus d'aide, de soutien et surtout d'humanité aurait été apprécié.
Suite à tout cela, début 2003, la belle-mère et moi avions fini interrogés par la brigade des mineurs. En audition libre, pas en mode menottes pinpon et garde à vue. Après quoi la justice, celle des civilisés, n'a donné aucune suite. Les Gregor n'étaient jamais jugés non plus, il se serait agit d'un procès public, avec des règles, les Gregor finissaient « traités » par des psys.
En tous les cas, dès le début, des pressions et des agissements par les tantes maternelles, Mme Z le pasteur et sa soeur, une sorte de pompier pyromane, de corbeau même. La cour d'appel de Versailles ne l'avait compris que vers 2006 ou 2007, le JDE jamais. A l'époque, la Ddass d'Antony recevait très bien tout le monde sauf la belle-mère ? Quand les investigations sont vite pliées et orientées, ou quand ça veut pas... Il fallait que mon aînée passe par la machine que je décris dans ce billet. Et clairement, le reste, ils s'en fichaient. D'ailleurs la petite n'a jamais été ni « placée », encore moins suivie par les sociaux. Toute la procédure « d'assistance éducative » ou de « sauvetage » n'avait concerné que ma grande.
Avril 2003 : « il importe que nous puissions réfléchir avec vous à une solution durable »

Octobre 2003, la Directrice famille-enfance-jeunesse du 9-2 : « Je tiens à vous assurer... »
Début 2003, suite à mon passage au Kremlin où j'avais été regardé de travers par des soignants sans qu'ils ne m'adressent la parole, je restais un moment en difficultés. Le docteur Speranza m'avait expliqué qu'un juge avait été saisi, et qu'à partir de là, ce serait à ce juge de décider. Je n'étais pas en arrêt, je travaillais tout de même. Tout en me renseignant vaguement sur ce que pouvait être ce juge. Quelque chose avait mal fonctionné dans ma famille, ça me travaillait davantage que le reste. Mais la belle-mère était présente ; c'est même elle qui avait trouvé le F4, elle avait plus de disponibilités. Puis nous avions emménagé dans le F4. La grande était scolarisée dans sa nouvelle école, du quartier. Pas dans une « cité » ; l'appartement et la cave où Ilan Halimi avait été séquestré sont ailleurs dans Bagneux. Avait suivi un grand calme.
En juin 2003, le JDE me convoquait avec mon aînée. Puis il missionnait l'OSE France. Je n'ai lu que récemment que cette association a une préférence pour la mère, ou pour la famille maternelle lorsque la mère est décédée, je confirme. Pour une autre conception de la bien connue « égalité parentale » : lorsque la mère n'est plus là, le père doit être éliminé. Il aurait peut-être fallu me le dire plus sincèrement encore, que les services de l'ASE puis ceux l'OSE préféreraient de toutes les façons la famille maternelle. Je crois que je n'aurais pas été d'accord non plus.
A partir de septembre 2003, nous commencions à être reçus par les équipes de l'OSE, de son service AEMO. La préférence, nous la percevions très vite encore. Ceux-là semblaient tous être très sensibles au fait que ma grande avait perdu sa mère. Lorsqu'on sait comment elle est partie... Quand j'accompagne un proche à l'hôpital, j'insiste pour rester présent et veiller aussi longtemps que nécessaire ou que je peux. La petite, lors de sa bronchiolite, on l'avait veillée ; on avait eu à la veiller une autre fois encore ; elle est toujours là ; on ne la veillait pas parce qu'on se méfiait, on préférait être présents, mais on veillait aussi car n'importe quoi peut toujours se produire.
Lors du travail puis de l'accouchement de la mère de ma grande, j'étais là. Une infirmière avait mal compris le toubib, semblait mal faire son calcul de dose, se trompait entre gouttes et milli-litres pour la pompe à insuline. Cette mère là était insulino-dépendante depuis son enfance, nous en discutions souvent. J'ai partagé mes inquiétudes avec l'infirmière puis elle est partie discuter avec le toubib. J'en restais là, ça finisait réctifié, c'était l'essentiel. Le « quérulent », selon Bodon-Bruzel, n'en avait pas fait un fromage. La même infirmière continuait d'ailleurs de s'occuper des soins. Un accouchement pas simple du fait du diabète de la maman, elle n'avait pas le droit de pousser ; le toubib aurait un moment préféré que je quitte la salle, dans ces moments là, ils ne sont plus disponibles pour s'occuper aussi du papa. Le « quérulent » a refusé de partir, puis ça allait. C'était impressionnant. Au final, la mère et ma grande, les deux sortaient de l'hôpital.
Début 2009, j'ai écrit au JDE pour partager mes inquiétudes au sujet de la santé ainsi que de la scolarité de mon ainée. Il l'a bien pris en compte. Le « quérulent » en restait là, n'allait ni à l'audience de 2009 puis n'en faisait pas appel.
La famille maternelle et nous n'étions manifestement pas du tout du même monde.
Du fait de mes échanges avec l'OSE, entre fin septembre ou début octobre, avec leur insistance sur la maman disparue et les deux tatas ou ces tiers qui nous étaient nuisibles, je plongeais, en dépression, profonde, je finissais en arrêt pour cinq semaines. Jamais ça ne m'était arrivé. Je reprenais ensuite, au bureau, mais je restais mal en point et accompagné par un médecin psychiatre - de ceux qui vous suivent en vous écoutant ainsi qu'en cherchant à vous soigner. « Mouvements dépréssifs », concluait plus tard Claire Davidson. Mais la JDE obstinée avait déjà ajouté « dépréssif » dès novembre 2003, ça aidait à motiver, « Abandonique », ajoutait-elle aussi.
Si la mère de ma grande n'avait pas été abandonnée aux urgences, sans examens ni soins appropropriés, sans correction dans la nuit du diagnostic non plus, l'histoire aurait pu être un peu différente. Vu ce qui l'affectait, cette femme n'avait que peu de chances. Mais quelques années plus tard, un article de presse relatait un cas similaire, d'une femme qui s'en était tirée - avec un sérieux handicap.
Depuis début 2003, nous n'avions plus aucun contact avec les tantes maternelle. Nous n'avions même pas été mis en contact par l'ASE lorsqu'elles s'étaient proposées pour « garder » mon ainée. Un moment l'ASE avait été surprise car même si elle en avait été informée, elle avait zappé les réflections de la belle-mère en vue d'une adoption simple. La « solution durable » nous aurait été imposée sans aucun débat, sans aucune discution. L'ASE où les choses se font « à l'amiable » a dû laisser pisser en estimant que le JDE était saisi. Puis rebelote avec l'OSE France. Fin novembre 2003, Mme Josefsberg nous appelait, insistait, martelait qu'il n'y aurait aucun autre choix que de faire avec ces tantes, des tantes que nous percevions hostiles. Toute la suite nous a montré qu'elles nous étaient effectivement hostiles, elles semblaient même être très ravies par la rupture de la « relation père-enfant ». Mais les « professionnels » avait souvent fait montre de belles hostilités à notre encontre également. Cependant, dans le mythe tricoté par les juges, c'était moi, le problème, le trouble fête, le danger, le monstre, tous les autres n'ayant toujours été dépeints qu'essentiellement neutres et bienveillants.
En novembre 2003, suite à cette conversation tendue avec Mme Josefsberg, avec mon aînée, nous sommes allé voir le juge. J'aurais alors juste eu besoin qu'il me rassure, qu'il m'assurerait qu'il allait travailler avec ma famille, la famille naturelle de mon aine. Il m'a plusieurs fois demandé si je me sentais capable de protéger ma fille. Quoi dire, comment répondre ? Je me suis liquéfié. Puis il a placé ma fille dans l'établissement de M. Josefsberg, cet expert en Internat et séparations. Je ne vois pas comment j'aurais pu protéger tout seul mon aînée de toutes ces hostilités envers nous. Même avec l'aide de la belle-mère et contre des animaux, ça n'aurait pas été possible. Par contre, ma petite restait donc à la maison. Les « professionnels » avaient tous suivis les tantes maternelles, ils avaient tellement bien investigué pendant près d'un an ou plus, qu'à tous leurs dossiers, ils n'avaient rien rassemblé de spécial concernant la 2003.
Taverny, c'est un gros chapitre à part, plusieurs, peut-être même un livre en soi. Avec Richard et Mlle Choukroun après Mme Josefsberg, avec des équipes de l'OSE encore, Me Roughol entrait en scène, puis Mme Claire Davidson, le JDE restait, et bien sûr, les tatas étaient là ; s'ajoutait le tonton, le parrain. Elle est aujourd'hui belle, la déco de Taverny. En 2008, ce lieu a été nommée Maison Elie-Wiesel, un prix Nobel de la paix. De Elie Wiesel, je garderais divers souvenirs dont celui-ci en particulier, qui avait fait du bruit en 2009 :
Elie Wiesel says he can't forgive Bernie Madoff
https://edition.cnn.com/2009/CRIME/02/27/wiesel.madoff/
NEW YORK (CNN) -- Elie Wiesel, the Nazi concentration camp survivor who went on to win the Nobel Peace Prize, showed little inclination this week to make peace with accused swindler Bernie Madoff, whom he called "one of the greatest scoundrels, thieves, liars, criminals."
...
Wiesel offered a punishment he would like to see meted out to the financier, who is under house arrest but has not been indicted.
"I would like him to be in a solitary cell with a screen, and on that screen, for at least five years of his life, every day and every night there should be pictures of his victims, one after the other after the other, always saying, 'Look, look what you have done to this poor lady, look what you have done to this child, look what you have done.'
"But nothing else -- he should not be able to avoid those faces, for years to come. This is only a minimum punishment."
Madoff's attorney, Ira Sorkin, said he understands Wiesel's point of view, but said Madoff must be presumed innocent.
...
Carole, le corbeau, il peut exister des corbeaux dans ces histoires. Carole, assistante sociale mais en Moselle, qui me disait bien s'y connaître en enfants maltraités. Nous avions été gâtés là encore. Elle semblait rester dans les coulisses depuis la fin 2002, ou presque. Pour elle, ce n'est pas le JDE mais moi qui avait placé mon aînée à Taverny... c'est ce qu'apprennent les travailleurs sociaux au cours de leurs formations ? Moi et ma fille aînée, nous découvrions un foyer de la Ddass, mais c'est surtout la gamine qui allait dévouvrir, avec rapidement une entorse à un doigt. Carole savait-elle ce que c'était, un tel foyer ? Elle avait été formatée comme les autres travailleurs sociaux, à fermer les yeux, à fermer sa gueule à ces sujets ? Ailleurs dans ce billet, je rappelais que tata Isabelle, le pasteur n'en avait jamais rien dit non plus, ni après m'avoir entendu, ni même après avoir entendu mon aînée parler de son « expérience » à Taverny. J'en garde divers récépissés, dont une copie d'une longue main courante... Ma famille, mes enfants, mon aînée beaucoup, la belle-mère, nous avions eu un peu de tout à endurer tandis que d'autres gagnaient à tous les coups et en riaient. En novembre 2005, nous avions reçu un appel anonyme : « c'est pour la chambre à louer ».
J'ai plus d'une correspondance curieuse dans mes cartons. Une photo d'une belle lettre au dossier du JDE aussi. Une lettre à laquelle le JDE était très attaché. D'une lettre de tata Carolle à ma fille, lorsqu'elle était à Taverny : « Tu sais... si ta maman était encore là, jamais elle ne t'aurait mise dans un foyer. Je ne sais toujours pas pourquoi ça ne va pas avec ton papa », ajoutait Carole début 2004... « Nous aimerions que tu viennes chez nous ou chez Isabelle ». Le culot. Mais comment pouvait-elle savoir pourquoi ça n'allait pas sans jamais plus me causer ? « Nous on t'aime très fort quoi qu'il arrive et on sera toujours là pour toi. » Carla, je n'avais appris qu'en raison de son décès. Je serais curieux de savoir quel a été le parcours scolaire du fils de Carole. Au final, un BEP, tardivement, lui aussi ? Les chiens ne font pas des chats ?
Fin 2003, mon aînée passait Noël à la maison, la belle-mère s'en était occupée. Ma grande était à Taverny, très loin de chez nous, à plus d'une heure de voiture selon le traffic, à 1h30 par les RER, mais la belle-mère s'était bien occupée de maintenir le lien. Trois heures aller/retour pour la ramener chez nous, autant pour aller la ramener à Taverny. Je restais un temps complètement effondré après la décision de novembre 2003. Par la suite, je m'en relevais, puis on recevait mon aînée tous les 15 jours ainsi que pour les vacances scolaires, ce jusqu'à l'été 2005 ; ensuite mes droits finissaient par se réduire comme peau de chagrin. Quand on ne nous cassait pas le nid ou les têtes, tout allait bien avec le papa et avec la belle-maman, même la cour d'appel de Versailles avait fini par l'admettre, que notre famille aurait pu être « suffisante ».
Mais la Cour ne faisait à chaque fois que tout confirmer. A quoi ou à qui la Cour servait-elle ?
Quelque part dans ce texte d'il y a déjà 20 ans, il était également rappelé que « les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé » ; ici un peu en vrac :
Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale
Par Catherine Laurent, Journal du droit des jeunes 2004/3 N° 233, sur droit.cairn.info, quelques extraits
... l’affaire Kutzner contre Allemagne... À la demande des requérants, leurs deux fillettes, connaissant un retard de développement physique et surtout intellectuel, ont bénéficié depuis leur plus jeune âge de mesures de soutien pédagogique. Or, cette famille est entrée en conflit avec une assistante sociale... De plus, les autorités nationales n’ont semble-t-il pas tenu compte des efforts de ce couple qui montre l’intérêt qu’il porte à leurs enfants. De nombreux éléments le prouvent : d’abord, ce combat judiciaire pour obtenir dans un premier temps, au moins un droit de visite et également, un retour des enfants, un véritable parcours « du combattant » jusqu’à Strasbourg. ... Ensuite, il y a cette volonté de Madame Kutzner de suivre un cours de qualification pour nourrices, qu’elle valide par un certificat. Rien n’est soulevé concernant cet élément important, elle obtient un certificat de nourrice, donc elle peut garder des enfants, mais pas les siens. ... Cette situation a condamné les enfants et les parents à ne plus se voir pendant six mois. C’est une période très longue, d’autant plus que selon les acquis de la psychologie infantile, la perception du temps par un enfant n’est pas équivalente à celle d’un adulte. ... L’arrêt « K et T contre Finlande » du 12 juillet 2001 rappelle que l’absence de droit de visite des parents pour des enfants en bas âge aboutit à une aliénation des enfants par rapport aux parents et des enfants entre eux. Les conséquences pour ces fillettes sont dramatiques, elles sont séparées de tout, brusquement, pendant plus de six mois, elles ne voient plus leurs parents, ne se voient plus entre elles... À chaque demande faite, la famille Kutzner s’est heurtée à un refus qui a donné lieu à une requête devant les Tribunaux. ... Dans l’arrêt précédent du 19 septembre 2000, « Gnahore contre France », la Cour précise qu’il ne convient de briser le lien entre un enfant et sa famille que si elle « s’est montrée particulièrement indigne ». Or, dans l’arrêt « Kutzner contre Allemagne », aucune enquête ne révèle de mauvais traitements. ... à aucun moment, il n’a été allégué que les enfants avaient été victimes de manque de soins ou de mauvais traitements de la part des requérants ».

Début 2003, la brigade des mineurs nous avait auditionnés, la belle-mère et moi. Et puis c'est tout. Après l'audience de 2004, la JDE m'informait que je n'allais pas être poursuivi au motif de délaissement de mineur de 15 ans, que le parquet avait classé. Elle semblait vouloir me dire que les juges m'avaient fait une faveur. Je crois que me condamner aurait été vachement compliqué au vu la rédaction de l'article 227-1 du code pénal. Car il aurait fallu juger que le service pédiatrique du Kremlin-Bicètre était un lieu quelconque, le bureau du JDE également. En 2005, la JDE obstinée « en finissait » d'une autre façon.
Le délaissement d'un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende, sauf si les circonstances du délaissement ont permis d'assurer la santé et la sécurité de celui-ci.
En 2006, à la cour d'appel, le président disait à ma fille : « ton papa t'aime, sinon il ne serait plus là. » J'y repassais en 2007, en 2008, en 2008 je passais aussi à la première présidence, les époux Z avaient piscine comme souvent, j'y repassais en 2009 puis en 2010 encore... Pendant ce temps, les travailleurs sociaux par l'intermédiaire de mon ainée ou inversement me disaient parfois que la gamine en avait marre des « réponses uniquement judiciaires et procédurères ». Je me doute que faire appel et tout cela faisait bien chier tous ces « professionnels », faisait chier aussi les époux Z. Ils me disaient aussi parfois que mon aînée attendaint une réponse affective ; comment pouvais-je en faire parvenir alors que tous contacts nous étaient la plupart du temps interdits ou refusés ? Tandis qu'une part de ces procédures nous avaient justement permis de renouer, entre 2008 et 2009.
En 2010, dingue, mon aînée ne voulait pas me revoir mais attendait tout de même une réponse affective... Personne, aucun adulte ne m'en avait rien dit. Dans son rapport du 8 juin 2010, le service AEMO de l'ARSEA Alsace expliquait que la mineure indiquait qu'elle « ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ; » En 2010, c'est le JDE qui convoquait, pas moi. Et le n'allais même pas à cette audience, ni en faire appel. Depuis la fin 2009, il y avait un blackout total, même si j'avais des droits depuis 2009, des droits qui avaient été durement arrachés. En 2010, le JDE suspendait à nouveau tous mes droits. Ca réfléchit, un travailleur social, lorsqu'il rédige son rapport ?
Il ne faut pas s'arrêter à « père » ou papa, ce qui avait été une erreur commise par certaines féministes, qui me rejetaient, qui rejetaient tout ce que je pouvais exprimer. Même l'AFP m'avait un moment classé parmi « les papas »... Ca devine un slip en ville ou derrière l'écran, ça ne réfléchit pas, ça classe et rejette. Les mêmes rouages, exactement les mêmes que j'ai eu à endurer puis que j'ai mis à l'épreuve ces années passées broient également des maman. Probablement d'abord des mamans, les solo sont nombreuses.
Dorénavant, on voit le nez en l’air de la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, sisyphe.org, juin 2006, Lucie Poirier
#fractures spatio-temporelles
J'ai vu les sociales travailleuses arriver, puis la pasteur aussi, l'enfant disparaissait à jamais :-)
A nos très chères féministes, celles qui classent et rejettent : mes deux filles sont depuis un moment déjà des femmes, leur mère et qui était la belle-mère est une femme, ce que je développe ici n’avait pas été simple pour elles non plus. La mère de ma grande, une femme aussi, bah, elle est morte, suite à un couac en milieu hospitalier. On m’en avait beaucoup voulu d’avoir grimpé sur le toit de Beaubourg, un 8 mars 2013…
Cependant d’accord, à certains sujets, difficile de s’entendre sur tout, j’avais pu irriter vraiment et sérieusement des féministes. Mais pas seulement elles. Depuis que j'ai accès à Internet, j'ai pu irriter un grand nombre... En tous les cas, ici, c'est open bar, n'importe qui peut lire. Et selon mes stats de consultations, c'est lu.
En 2003, mon aînée avait été « placée », soi-disant pour la sauver, de moi, son père. J’ai d’abord cru que les choses s'arrangeraient, on nous dit toujours de faire confiance à la justice ; puis après quelques constats, j’ai longuement protesté, fait appel, etc, ce qui m’avait systématiquement valu les foudres en retour, de ces professionnels ainsi que de la part de juges également. La meilleure qu’un juge m’ait sortie, sèchement, après m’avoir débouté : « allez-vous faire mieux conseiller. » Même si ça s'était un moment bien calmé tout de même, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire. Mais j'avais toujours pu faire appel, etc... En tous les cas, en lisant le Monde du 25/11/2009, j'ai bien rigolé. « Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé. » Un pasteur sait également parfaitement faire la différence entre le bien et le mal.
Le Monde du 25/11/2009, par Michel Onfray,
« Monsieur le Président, devenez camusien ! »
En 1999, ma grande perdait sa mère, dont j’étais séparé. J’exerçais alors des DVH et naturellement, je récupérais ma fille. Puis à partir de 2003, des professionnels allaient s’obstiner pour rompre ses relations avec moi, son père ; de ce fait, ils distendaient puis rompaient également ses relations avec sa petite sœur, née en 2003, ainsi qu’avec sa belle-mère ; j’avais refait ma vie. Quelqu’un d’autre avait alors souhaité se substituer, peut-être surtout voulu se substituer à cette belle-mère ? Puis vers ses 18 ans, les professionnels avaient déscolarisé mon aînée. A leur majorité, les enfants « protégés » sortent souvent et nombreux sans bagages.
La « famille d’accueil », des « tiers digne de confiance », selon ces professionnels, s’était portée « garante de la relation père-enfant ». Une « famille d’accueil » qui m’était pourtant hostile depuis début 2003 au moins… Je n’ai plus revu ma grande depuis 2009 ; par les effets de ce « sauvetage » et « pour son équilibre psychologique », pendant des années, elle avait été maintenue, élevée dans un climat qui lui-même m’était hostile. La revoir un jour, pour essuyer toutes les haines et les rancoeurs qu'elle régurgiterait face à moi ?
Fin 2005, mon aînée « disparaissait » au presbytère d'Uhrwiller. Toutes relations avec mon aînée m'avaient été interdites « pour ne pas troubler la tranquilité du presbytère ni de ma fille ». Aucun point rencontre, même pas des échanges de correspondances, ni d'aileurs par la suite la moindre information sur ce que devenait ma grande, rien. J'avais de nombreux contacts sur les réseaux sociaux d'alors, principalement des forums, de tous bords. Pas mal de gens avaient fini par trouver notre situation ainsi que celle de ma fille anormale. Beaucoup de femmes également. Les hommes étaient essentiellement occupés par des sujets tels que la garde alternée, les DVH, les non représentations d'enfants ; un père avait eu à lutter pendant 14 ans pour que ses DVH pourtant accordés par le JAF puissent enfin être exercées. Avec mes contacts dans la vrai vie, tels qu'avec Catherine Gadot. Plus tard des contacts aussi avec certaines féministes, dans Paris, etc.
Chantal Cottet, oulala l'artiste pyrotechnique, aux commandes de son Collectif Justice... fin 2005 ou début 2006, elle avait lancée une initiative populaire pour des envois de cartes postales à ma fille, au presbytère, avait suivi un effet déluge comme dans Harry Potter, juste des cartes postales pour lui faire savoir que son papa l'aimait ; je m'étais fait enguirlander devant les juges, par le Pasteur, qui affirmait avoir tout intercepté.
Dans le forum de Catherine Gadot, je discutais avec des mères. Je leurs avais suggéré un truc, elles l'ont réalisée. Un mois de décembre, elles avaient accompagné l'une d'elle dans un Conseil Général pour y déposer un sapin de Noël décoré d'écritures rappelant les mois et les années passées, elle ne retrouvait plus son enfant depuis un moment déjà pour cette fête de famille, n'allait pas le revoir pour ce Noël là non plus. Ca avait fait du « bruit » dans les couloirs et les bureaux, il nous en était parvenu des échos également.
Ma bio sur X ou Twitter, inchangée depuis des années : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. »
S’agissant de ma 2003, les professionnels de la protection de l'enfance n’avaient très longtemps même pas réalisé qu’elle existait. Seule ma grande intéressait… Ma petite a donc été épargnée. Bien heureusement. Celle-là vient de décrocher un diplôme d’Etat d’infirmière ; elle et moi avons évidemment d’excellentes relations, comme depuis toujours. « C'est impensable ! », souhaitera ajouter l'OSE France.
Education et fractures scolaires... le titre et sujet de ce billet
Ma grande avait donc été privée aussi d'études sérieuses. Cette Ddass là n'a pas pu mieux faire... Vu ailleurs : « Parmi les inégalités que génèrent nos sociétés, les inégalités scolaires constituent la plus grande injustice que l’on puisse commettre envers de futurs citoyens, parce qu’elles oblitèrent leur avenir. » « Elles peuvent résulter de processus spatiaux ou sociaux, ou leurs interactions, elles se manifestent pour les élèves par le retard, la difficulté scolaire, l’échec, le décrochage. » « Le terme rappelle d’autres fractures, notamment la "fracture sociale" ».
Fractures, quelles qu'elles soient, parfois des familles peuvent récupérer un ou des enfants puis s'en occuper, les réinsérer, les resocialiser quand nécessaire même, ce lorsque tous liens n'ont pas été rompus, brisés. Depuis quelques temps, d'autres peuvent enfin bénéficier de contrats jeunes majeurs, pour un apprentissage ou pour poursuivre des études ; mais ce qui ne semble pas avoir été le cas de mon aînée non plus, elle aurait alors eu droit à une « sortie sèche » de ces rouages, ce contre quoi des associations et des politiques militent. Mémé Mireille avait réussi à maintenir le lien puis donc à réinsérer son petit fils.
Qu’est-ce que les époux Z ou le pasteur vont brandir maintenant pour me répondre ? Le certificat d’aptitude de sa chorale ? Le jugement de Nanterre de 2010 ? En 2010, je n’étais plus à ces audiences, je m'abstenais. Suivait un second arrêt de la cour de cassation, en octobre 2010. Puis en 2011, je faisais établir un constat d’échec, par la cour d’appel de Versailles, j'essayais. Vers la même période, la cour d’appel de Versailles avait pu constater que l’étude de notaire de cette même famille maternelle avait travaillé du chapeau.
Fractures scolaires, fractures sociales… il ne faut surtout pas trop gratter le vernis. Les « tiers digne de confiance », des membres de sa famille maternelle, les Epoux Z tenaient à tous prix à élever leur nièce, mon aînée. Tonton Z est le parrain. A l'audience de 2005, chez l'obstinée, il assurait qu'il serait toujours là pour mon aînée, qu'étant le parrain, il acceptait de se substituer, la mère étant partie et le père ayant été estampillé défaillant. Ces époux avaient ensemble assuré qu'ils feraient tout pour leur nièce, c'était beau. Le parrain, je ne l'ai jamais vu à la cour d'appel, seul le pasteur venait pour y prêcher, pour y sermonner aussi. Leur fille à eux, la cousine, finissait manifestement scolarisée dans une école supérieure privée, pour un cursus bac+5 à 9 500€ l’année. Mais ça peut paraître cohérent dans le tableau d’ensemble qu’ils ont contribué à élaborer avec les « professionnels » de la protection de l’enfance : « l’une est issue d’une bonne famille, l’autre a été engendrée par un père indigne, une tare, un déficient psychique, de surcroit, l'autre avait perdu sa mère, donc n’a pu, dit-on, échapper à son destin. » Un vocabulaire qui peut paraître excessif, abrupt, stigmatisant, mais certains professionnels n'écrivaient pas beaucoup mieux, d'autres n'en penseront pas moins ; s'ils ne me le lancent pas un jour en réponse à ce billet. Je n'ai pour ma part pas à avoir honte de quoi que ce soit.
Versailles, mai 2009, un arrêt cassé et annulé le 20 octobre 2010, pourvoi 09-68.141
Versailles, sur la base « d'expertises » alors déjà anciennes et jamais soumises à un réel contradictoire,
et en résumé : « vas finir de te faire soigner »
« La volonté de tout maitriser… serait difficilement supportable pour une adolescente ayant besoin d'un minimum de liberté ». Faudrait que les juges discutent un jour avec ma cadette, ils seraient surpris, une bourrique capable d’être adorable autant qu’infecte, comme tout ado. Mais pour autant, entre bourriques, on finissait toujours par bien s’entendre, hormis une privation de sortie ou deux, méritées, je ne pense pas que jeune elle ait eu le sentiment d’avoir été entravée, bien au contraire. Même ma grande à 16 ans était tout à fait libre lorsqu’elle avait passé l’été 2009 à la maison ; j’avais juste râlé lorsqu’elle s’en était éloignée à deux heures d’auto. J’avais même toléré une soirée pyjama de ma grande chez une copine à elle, une ex « enfant de l’OSE France » ; elle m’était revenue en parlant de drogue… puis elle était partie rapporter au pasteur ou à l'ARSEA et enfin, Olivier Echappe, qui présidait à Versailles reccrachait la bouillie. Ma petite qui fréquentait beaucoup Sceaux, Bourg-la-Reine et ces environs m’a depuis souvent parlé aussi de drogue. Et alors ? Qu'est-ce qui avait si souvent mis l'OSE puis l'ARSEA Alsace et ces juges dans tous ces états, des pétards ? De l'alcool ? Du kirsch ? Autre chose ?
Les excès de ma petite... Une fan des 1D. Un soir, après un concert, elle m’appelait pour me dire qu'elle avait décroché un billet pour un after. Elle avait dans les 13 ans, sortait avec des copines, puis seule, téméraire, déterminée. Et n'avait plus de batterie. J'ai eu à la repêcher tard dans la nuit, dans une foule de filles, à Pigale :-)
Mais deux bourriques… On a eu de profonds désaccord concernant la religion, les croyances. Sans que rien n’explose, en tous cas, pas chez moi. On en discutait, parfois je me moquais, mais elle restait toujours libre. Elle a un moment demandé un médaillon, elle l’a eu sans avoir à insister. C’était houleux à partir du moment où elle avait été approchée par des évangéliste. Un fléau dans les lycées de la région parisienne ? Sa mère était paniquée. Tous les dimanches, la gamine s’échappait pour courir à Paris. La bourrique était nettement moins assidue ni même pressée d’aller au collège et au lycée, il m’arrivait tout le temps des lettres du fait de ses absences et retards, ça me faisait à chaque fois rouspéter mais ça ne produisait aucun effet sur elle. Lorsqu'une bourrique ne veut pas bouger, on a beau pousser... cet animal là aurait très certainement aussi fini « orienté » par l'OSE ou un quelconque service ARSEA. Avec le temps, probablement aussi du fait d'en avoir souvent discuté, elle avait cependant fini par réaliser que les évangélistes, ce n’était pas une bonne idée. J’avais peut-être fait une erreur lorsque je l’avais un jour traînée, encore petite, à la Cathédrale Américaine de Paris, pour du Gospel. « Noooooon, je veux pas me convertir ! » Elle était emballée dès qu’ils ont commencé à chanter.
Explication
Dérives sectaires en hausse : comment les évangéliques s’organisent
Par Youna Rivallain, avec Pascal Charrier
Publié le 8 avril 2025 à 18h04, la Croix
Le rapport 2022-2024 de la Miviludes, paru ce 8 avril, fait état d’une augmentation des signalements, notamment dans le domaine de la santé et du bien-être. Les signalements liés aux cultes représentent 35 % du total, dont une partie vise des Églises évangéliques.
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Deux bourriques. Ma 2003 avait préférée rester confinée chez moi pendant le covid, puis au-delà, elle était restée longtemps encore. Elle n’a pas implosée à cette période là non plus, contrairement à ce que pouvait croire ou prédire l'OSE France. Sa mère n'a pas implosée non plus ; sur cette longue période, elle continuait évidemment à percevoir l’intégralité de la ponsion.
Sinon, à l’ENM, les juges apprennent-ils ce qu’est un adolescent ? Ce que sont ces milieux, divers, d'ados ? Ils connaissent autre chose que les ados de l'ASE et des dites « cités » ? Les juges et les travailleurs sociaux croyaient-ils naïvement que je causais à mes filles comme je leurs écrivais, à eux ? Me répondront-ils un jour plus sérieusement ? Je n'ai pour ma part rien à cacher, même pas leurs torchons.
Je plaisante, évidemment. Ces juges là savaient très bien. Quelques tensions à Uhrwiller, c'était normal, c'était l'adolescence. Mais une simple divergeance d'opinions entre mon aînée et moi au sujet de la drogue et qui avait été débatue devant la Cour, ce ne pouvait être qu'inadmissible. Je crois en l'enfance, en l'humain, même fragile, en la possibilité de réinsertion, d'évolution favorable, surtout d'un ado. D'autres, non.
En 2010, Mme Brun sortait ravie de la cour d'appel de Versailles. Le Grégor finissait par s'en taper, ne faisait plus que fonctionner la machine à s'écrire. Connaisant bien la Cour, je me doutais que Versailles allait confirmer, allait laisser faire, valider aussi ce qui se tramait alors. A cette audience là, j'expliquais très bien comprendre qu'assurer le retour de mon aînée ne pouvait plus qu'être compliqué. J'acceptais même l'idée que mon aînée reste un temps encore en internat, ailleurs. L'internat était éventuellement susceptible de nous facilliter une reprise de relations, mais une reprise qui n'allait pas suivre. Et pour cause, je ne recontactais plus personne et je n'étais moi-même plus jamais recontacté : un blackout total.Fractures scolaires, fractures, multiples... pour un destin qui nous avait été infligé par les juges, ces brutes.
Tout en coupant les ponts après nos vacances de l'été 2009 en famille, des vacances qui avaient été décrochées après avoir longuement travaillé contre les « professionnels » de cette Ddass, ce pasteur à la perception apocalyptique de moi, de ma famille, de mon monde, du monde tel que je pouvais le concevoir, et avec l'ARSEA Alsace avaient imposé un projet d'admission dans un internat à Strasbourg. Ou finalement Haguenau ? Tout en allégant que la reprise de la « relation père-enfant » (c'est à dire avec ma famille et entre mes filles aussi) entre 2008 et 2009 avait perturbé mon aînée. Le pasteur et l'ARSEA, déterminés, « entendaient protéger » mon aînée de « comportements intrusifs ou envahisants » de la part de son père : « l'avis » de Claire Davidson, « l'expertise » de Magalie Bodon-Bruzel... Un moment, c'était stratégique, on n'insiste plus, on s'incline, on tire la révérence, dont par simple question de dignité aussi. Puis j'attendais de lire et de découvrir ce qui allait suivre encore.
L'article 1200 ne semblait et ne semble toujours pas dire qu'il devait être tenu compte des convictions de Agnès, de Richard, de l'OSE France, du pasteur d'Uhrwiller puis aussi de l'ARSEA Alsace, c'est nous qui étions la famille :
Code de procédure civile : Section II : L'assistance éducative
Article 1200, Version en vigueur depuis le 01 janvier 1982, version d'aujourd'hui encore
Dans l'application de l'assistance éducative, il doit être tenu compte des convictions religieuses ou philosophiques du mineur et de sa famille.
Oui, je me retirais. Ca a pu surprendre, ça avait même pu ne pas être perçu du tout par les burnes ni même par les magistrats car Bodon-Bruzel, ce charlatan me disait « quérulent ». Par la suite, avec l'ARSEA Alsace, ils continuaient à marquer des buts, ils étaient contents mais ne réalisaient même pas qu'ils restaient tout seuls sur le terrain.
Un arrêt en 2010 que j'avais adoré. « Elle - Mme Brun - explique que ses rapports avec X sont actuellement bons. Elle indique qu'elle n'en peut plus "de ce cirque", que M. KANT fait souffrir sa fille et qu'il faut se remettre en question. » Me remettre en question ? Mme Brun, ce pasteur ignare attendait-elle elle également que « la psychothérapie entreprise en 2003 » produise des effets ? Ou avait-elle lu ce que me répondait Me Eolas, le 1er décembre 2008 ? Lui, sans rien savoir alors de mes affaires ni de leurs évolutions, ce très talentueux avocat là me renvoyait à « mon incapacité à me remettre en cause »...
Versailles, par la machine à s'écrire : un « cirque »
Le pasteur : « X lui a expliqué ne pas vouloir être scolarisée à Paris », tant pis
Mme ROMAIN, de l'ARSEA : « elle souhaite cependant garder un contact », M. KANT n'était pas au courant
Mme ROMAIN : « elle est en internat, a des amis », ha ha, la quiche, la sotte
Education et fractures juridiques... Le pasteur et l'ARSEA croyaient que je ne faisais qu'insister, les juges aussi ?
Pardon ? Ces nez en l'air, ces deux nez pincés là, ces coincées tournées vers les cieux ou les plafonds, ont-elles jamais trouvé autre chose qu’une vaine inspiration, loin de l’expérience spirituelle qu’elles prétendaient chercher ? Je « bataillais » et tout cela n'était que du « cirque » ? Avec des jongleurs et des animaux ? Ca faisait souffrir mon aînée ? Les aninaux malades de la peste, de Jean de la Fontaine, avec des gens et mes filles malades de ce que le monstrueux Gregor faisait dans les tribunaux et ailleurs, ce tout en écrivant ? Puis au final suivait le sacrifice de la relation père-enfant, le sacrifice aussi des relations entre mes deux filles, un tout assortit d'un parfait mépris pour la belle-mère ? Ces deux là, ce pasteur et Mme Romain n'avaient rien vu du film, jamais rien perçu des saisons ? Pourtant, elles étaient là... ce pasteur depuis début 2003, Marieke Romain depuis début 2009 environ ? Je ne sais qui aurait par la suite pu succéder à Marieke, l'ARSEA ne me recontactait plus jamais.
Du « cirque » ? Ce n'était pas tout à fait faux. Nous pourrions probablement en tirer une pièce de théâtre.
L'OSE puis l'ARSEA avaient à y passer et à repasser souvent. Dans les pretroires de Nanterre, de Versailles. Le pasteur et Me Roughol également, passaient, repassaient. Lorsqu'ils n'avaient pas piscine, en ce cas, il se jouait un renvoi. L'été 2008, pour un référé suspension, Me Roughol arrivait devant la première présidence en tombant de la lune. Arrivée de là haut, Me Roughol faisait renvoyer puis finissait par gagner, c'était brillant, la première présidence m'envoyait aussi bouller en m'ajoutant sèchement : « allez vous faire mieux conseiller. »
Deux sommations de juger au printemps 2008, puis je constatais que le JDE et même la première présidence de la cour d'appel de Versailles ne connaissaient pas le statut de la magistrature. Je me suis donc pourvu en cassation, en passant par le portillon de la chambre sociale où le greffe m'assurait que le pourvoi allait être rejeté, j'y allais. En décembre 2008, l'audience à la cour de cassation était magique, une chambre civile ; j'y arrivais tout seul ; une avocate de cette sphère m'y disait très volontiers comment me comporter devant ces juges ; un moment, écoutant les juges, elle me souflait : « bravo ! » Puis la cour de cassation rejetait mon pourvoi, ajoutant que Versailles aurait dû juger mon recours irrecevable... Versailles s'était contenté de « motiver » pour blanchir un juge et pour m'envoyer bouller.
Du fait de cette procédure exceptionnelles, ce même JDE de Nanterre de 2008 avait été contraint de lâcher le dossier. Cette procédure nous avait aussi permise de renouer en douce avec mon aînée, nous avions eu un bref contact avec elle en mai 2008... Puis un autre JDE entrait en scène, celui qui nous accordait une sortie libre, un week-end, ensuite l'été 2009 en famille. Ce changement de juge pour un autre qui raisonnait enfin différemment était inespéré.
Une sorte de « cirque », du théâtre, de l'art, par les gens de robe. Un coup de pied dans la fourmillière ou dans cette maison des fous puis il vous arrive toutes sortes de formulaires, des plus improbables aussi. En effet, un moment, même la première présidence de Versailles en avait perdu les pédales ? Par une lettre du 10 juin 2008, elle pouvait sembler m'informer qu'une audience allait suivre à Nanterre... audience qui s'était tenue à la fin mai. Lettre qui me parvenait bien après mes deux sommations de juger. A l'époque, ça avait pu téléphoner, écrire, rapporter dans tous les sens sans rien y comprendre. Et pour cause, ces gens là ne me recevaient, ne m'entendaient toujours que très mal. Rien qu'un petit anachronisme dans cette correspondance, elle aurait pu ou dû me parvenir vers la mi-mai plutôt qu'en juin :

Un moment, à Versailles, et suite à la tout aussi délicieuse cassation d'octobre 2010, c'était très beau également : découvrant l'arrêt, la Cour se levait, ces robes s'engouffraient par une porte, quittaient la salle ; puis une Cour autrement composée faisait son apparition. Puis conformément à l'usage, cette autre Cour m'envoyait également bouller. Mais la machine à s'écrire avait encore une fois bien fonctionné.
Régulièrement, tous ces gens là (péjoratif) pouvaient me lire et m'entendre. Puis les juges ou la cour m'envoyaient systématiquement bouller. Sauf le JDE de 2009, il était différent, lui et moi pouvions même correspondre.
Un jour, le juge des tutelles faisait des yeux tout ronds. Un moment, j'avais un grefier de l'étude de Me Halter au téléphone, elle était très embarassée. Beaucoup plus tard, le parquet général et d'autres juges de versailles ouvraient les yeux, réalisaient que le pasteur ne pouvait pas signer pour le compte de mon aînée.
Etc. Suivait décembre 2011, à Nanterre. Puis 2014-2015, encore de bons sketchs avec deux avocats, à Metz, avec sur scène, le JAF, ces deux avocats ainsi que l'ordre des avocats de Metz.
Début 2003, les services savaient que la belle-mère réfléchissait à adopter mon aînée, mais Frédérique Dumat ne nous proposait rien d'autre qu'une « solution durable » et avec ces tatas seulement. Mme Josefsberg des services AEMO pouvait être autoritaire, voulait à son tour nous imposer les tatas. Richard, un sacré personnage, il pouvait être jusqu'à méprisant et violent dans ses attitudes et ses propos. Marieke Romain était jeune, jolie, souriante, avait une personnalité qui semblait pouvoir mettre en confiance n'importe qui et facilement des ados. Au point rencontre, en 2008, celle qui l'avait précédée était d'une tout autre génération, rigide et qui ne savait que crier : « elle a perdu sa mère ! » C'est cette rigide que j'avais eu à chasser lorsque le JDE nous avait accordé une sortie libre en ville. Depuis tout ce temps, 17 ans, celle-ci devait enfin être à la retraite. Le corbeau allait rester caché, s'affairait depuis les machineries en les voyant de mieux en mieux fonctionner ; du grand art ; ce tout en écrivant à mon aînée qu'il ne comprennait pas du tout ce qui n'allait pas avec moi, son papa.
Intervenaient aussi Mlle Choukroun, Claire Davidson, une astrologue, et Magalie Bodon-Bruzel, un charlatan.
Selon le pasteur, Mme Romain, et pour la Cour, il ne s'était agit que de « batailles » et de « cirque » #facepalm
Un moment, ces grands gagnants finissaient le match tout seuls, je n'étais plus là, très fiers, ils en ajoutaient encore.
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) (ou le Gregor, pourquoi pas, il troublé tout le monde)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
...
A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc (ou pasteur) prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. (Ce pelé, ce galeux, ce marginal de Gregor)
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable (sinon le sacrifice de la relation père-enfant, de celles entre ses enfants aussi)
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables, 1678-1679.
Les animaux malades de la Peste
Second recueil dédié à Madame de Montespan, Livre VII, Fable 1
extraits grossièrement retravaillés, l'original étant à la BNF
Le fameux « cirque », en 2008, nous avait permis la reprise de relations puis même ces vacances en famille, en 2009. Ce même fameux « cirque » qui faisait tomber ensuite l'arrêt de la cour de cassation d'octobre 2010... Pour cet arrêt de Versailles de début 2010, l'ARSEA en ajoutait pour la sauce : « Elle est lasse d'aller devant les tribunaux. Elle fait l'objet d'une bataille qui la dépasse. Elle est en internat, a des amis mais a du mal à se mobiliser. »
Ha ha, le pasteur d'Urwiller, à la perception apocalyptique du monde, de moi et de mon monde, Isabelle Clementz qui en pleine impro causait simplement de « cirque ». Ha ha, les éducateurs de l'ARSEA Ostwald qui ne faisaient que rapporter que mon aînée avait « du mal à se mobiliser ».
L'été 2010, le juge convoquait à son initiatiative, selon le rapport 2010 de l'ARSEA, mon aînée s'en plaignait aussi. Personne à l'ARSEA Alsace n'avait pu lui expliquer des choses pourtant très simples ? Le pasteur est un érudit, sait en tous cas prêcher et improviser, mais il n'y comprennait rien du tout ; l'ARSEA ne lui a jamais rien expliqué non plus ? Que dans le cadre de l'assistance éducative, la situation d'un enfant peut être régulièrement réévaluée par le JDE, par exemple. A cette audience de l'été 2010, le pasteur et l'ARSEA ont pu être étonnés, mon aînée aussi, je n'y allais pas. Ce « cirque » là continuait encore, mais sans moi. Je n'avais même pas fait appel de ce jugement, non pour faire plaisir à Uhrwiller et à l'ARSEA mais car cela ne m'intéressait plus. Il m'était interdit moralement de faire appel, on me reprochait de l'avoir fait, je percevais même des reproches lorsque le JDE convoquait, ça faisait souffrir mon aînée... J'étais à tous sujets le coupable idéal. Je les laisais seuls à finir de jouer stupidement avec mes deux filles.
puis encore quelques pichenettes dès que ça grippe ou coince,
« continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy, Justice, 1910
Je n'avais pas été tendre à l'audience de la cour d'appel, début 2009. Moi et ma fille aînée souhaitions alors tous deux renouer : mais la cour d'appel confirmait encore, interdisait cette relation... Par la suite, après la cassation d'octobre 2010, ni l'ARSEA ni le pasteur n'étaient repassés à la cour d'appel : ils avaient systématiquement piscine avec la paroisse pour ce genre d'audiences. Les époux Z avaient d'ailleurs même eu piscine pour la cour de cassation. La SCP Defrenois et Levis m'y représentait. Qui conseillait si bien les époux Z et l'ARSEA ? Ils n'allaient plus où j'allais, y perdaient parfois, mais s'en sortaient encore... Pour mon appel d'une décision du juge des tutelles vers 2010 à 2011, Mme Brun avait envoyé une très jolie lettre à la Cour... lettre qui avait embarassée le parquet et la Cour, elle ne venait que confirmer ce que j'y soutenais moi même. Ca faisait également souffir mon aînée, tout ce « cirque » là ? Comment allaient le pasteur, le parain ou le médecin généraliste et l'ARSEA, ils en souffraient, eux aussi, de toutes ces autres procédures ? Ca faisait pleurer mon aînée ? Elle en devenait plus ingérable encore, par ma faute ?
L'ensemble de ce « cirque » de 2008 et jusqu'à la fin 2009 visait à réintégrer mon aînée dans notre cocon familial. Pas juste pour « la garder » puis la laisser choir, ce qui a suivi, mon aînée avait finie déscolarisée par l'ARSEA... mais ses relations avec le pasteur restaient « bonnes ». Début 2009, tout en discutant de sa scolarité et de ses résultats, nous l'avions convaincue d'avancer, de faire des efforts puis d'aller au lycée et non ailleurs... Pour ma cadette, parfois, rien n'avait été simple non plus, mais je l'aidais à se mobiliser, à se remobiliser. Très longtemps, sa mère à elle l'aidait beaucoup aussi. Cette saleté de mâratre que les tatas puis tout le monde tenait à évincer aidait également mon aînée.
J'avais pu connaitre mon aînée au cours de l'été 2009. Pendant longtemps, nous n'avions plus pu la voir grandir ni même recevoir des nouvelles d'elle. Il m'avait été interdit de troubler la tranquillité du presbytère... je m'abstenais bien, je ne voulais pas de difficultés et risquer des poursuites en correctionnelle. L'été 2009, je discutais avec mon aîné, je la découvrais, j'apprennais à la connaitre, à la connaître mieux alors qu'elle était devenue une ado. Ado, j'avais moi-même été longtemps en internat, dès la seconde. J'y décrochais un bac avec mention très bien.
Pour moi, mon aînée n'avait pas le profil pour réussir en lycée sans autre accompagnement, avec une simple surveillance, rien qu'un très vague encadrement par les pions. Puis de l'internat en lycée pour théâtre, « orientée », mon aînée passait plus tard dans un internat pour horticulture, etc... « C'est tellement affreux de voir le destin en face. » Ibsen. Très souvent par le passé, je voyais le destin en face, j'étais vite tout sauf naïf, il me restait parfois des espoirs encore, mais les magistrats et ces « professionnels » me les arrachaient les uns après les autres. On fini par s'imprégner également des ouvrages des auteurs les plus sombres, les plus subversifs, les plus nihilistes aussi. Je savais que la Ddass ne faisait pas grand chose de plus que « orienter » les gosses, à l'époque, c'était déja assez bien documenté. Théâtre n'était pas « le projet », début 2009, mon aînée me parlait déjà d'une « orientation ». Il n'y a rien à faire lorsque des « professionnels » s'obstinent, s'y associait le pasteur qui « collaborait ». Rien à faire sinon attendre et constater. Tout en pensant à ma cadette qui avait encore beaucoup à grandir. J'ai été gâté.
Plutôt que de nous permettre de l'aider, En 2009, ils ont donc préféré interdire, rompre à nouveau nos relations. Le pasteur assurait à la Cour que mon aînée avait ses copines. N'importe quoi pour quiconque a été ado puis qui a grandi. Le pasteur ne se souvenait plus, si jeune, sa mémoire flanchait déjà ? Ou il ne faisait toujours qu'improviser, à tous sujets ? Tata Carole, l'AS, ou l'ARSEA lui ont expliqué des choses ? Ce sont des gens qui savent tout sur les enfants, sur les enfants « sous protection », beaucoup mieux que quiconque. On peut se lier d'amitiés au collège, nous y restons 4 ans. Le collège reste proche, le Lycée est souvent ailleurs. Au lycée, nous n'avons plus exactement les mêmes amis, on fini dispersés dans les classes, dispersés même dans les établissements (filière générale, technique ou autre). J'ai fait l'expérience de l'internat : je perdais de vue quasi tous mes potes du collège. Dans mon lycée et internat, mes potes arrivaient de 60 ou 80km à la ronde. Il m'était longtemps impossible de les retrouver les week-ends. J'attendais avec impatience les lundis, pour les retrouver. Même pendant les vacances d'été j'attendais, la rentrée, à l'internat.
Un jour, j'ai pris mon vélo, j'ai roulé 3 heures pour retrouver un pote. On a discuté. Il a pris son vélo, on a roulé 3 heures pour aller voir un autre pote. On a discuté entre potes. Puis il était tard et on était fatigué. J'avais déjà fait 6 heures de vélo. Celui qui avait roulé 3 heures n'envisageait pas non plus de rentrer à vélo. Alors on a appelé nos parents pour qu'ils viennent nous récupérer. Mon père était très fâché, l'autre, un beau-père, tellement fâché qu'il n'est même pas venu. Mon père était donc encore plus fâché : il découvrait qu'il allait devoir faire un petit détour pour rammener aussi mon pote et son vélo chez lui. Ca ne s'était arrangé qu'à mes 18 ans, avec le permis et une auto. Plusieurs avaient des autos, pour les fêtes, les boites de nuit ou un snack ouvert tard la nuit, avec les potes ou pour nous retrouver, nous circulions entre Metz, Nancy, Sarrebruck, Strasbourg... Dès ses 12 ans, ma petite commençait à circuler dans les alentours, puis en Ile-de-France, elle y circule encore.
Mais le pasteur préférait maintenir les liens avec les copines... « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » Une citation du crachoir du solitaire. « La réalité est une hypothèse. » « Il est trop tard, je suis né. » Donc, pour ses 16 ans, mon ainée est passée dans un premier internat, le théâtre. Puis un autre, pour horticulture. Ensuite armée. Puis elle échouait enfin à Faulquemont, un trou perdu, même pas une vrai ville pour une certaine diversité. Ses copines d'Uhrwiller en étaient à 100km par la route, 1h40, et elles mêmes dispersées dans je ne sais quels établissements scolaires ou du supérieur. Traitée par la machine, d'Uhrwiller, un village à la campagne, à un autre trou. De mon point de vue, le pasteur, l'ARSEA et la Cour d'appel de Versailles lui infligeaient plutôt une bonne expérience en détachement, en ruptures de relations, une expérience en relations superficielles, voire même en isolement social. Une itinérante. Mais tout ces dépaysements tout en ayant un moment suivi des cours de paysagiste, ça peut être très enrichissant aussi ; par la suite, elle faisait sa vie, fondait même une famille. On dit souvent que les voyages forment la jeunesse, c'est une façon aussi d'apprendre et de s’ouvrir au monde. Aux dernières nouvelles, elle avait quitté la France. Je préfère pour elle, je n'aurais pas apprécié la savoir longtemps encore au presbytère et comme dans un placard, ou à Faulquement, dans l'un de ces trous, avec ses tatas jamais très loin.
Vers 2008, ces sujet de « l'itinérance » commençaient à être souvent discutés. Même si c'était ensuite plutôt dans l'objectif de dynamiser l'adoption des enfants de l'ASE, de nombreuses familles françaises sont tant en mal d'enfants, on cherchait alors à les stabiliser pour éviter trop de ruptures dans les parcours. Par la suite, Lyes Louffok et d'autres s'étaient pour leur part beaucoup plaint d'avoir été ballotés entre foyers et familles d'accueil...
N'ayant plus de droits passé l'été 2009, n'ayant plus jamais été recontactés, même pas par mon aînée, nous ne pouvions plus rien pour aider ma grande. Mon 06 n'était pas le problème, je dois avoir le même depuis les années 2000. Pour moi, passé l'été 2009 et vu l'évolution de cette histoire, il était exclu de recontacter qui que ce soit, surtout s'il m'avait été hostile. Pour me faire cracher dessus encore en retour ? Nous laissions les uns « garder » la grande, « collaborer » même, tandis qu'on continuait à s'occuper de la petite.
Cette dernière allégation étant très inexacte. C'est moi qui allait regarder comment ma grande pouvait finir d'échouer, d'être « gardée », « sauvée ». « Jusqu'au bout, on la gardera. » La « marâtre » était alors en profond désacord avec moi, elle continuait ensuite à croire encore en quelque chose. Bien plus tard, après la quille, la majorité de mon aînée, elle s'efforcera même afin de permettre à mes filles de renouer, de reconstruire quelque chose... en vain.
Puis j'avais oublié, et pour cause... Un jour, vers l'automne 2009, mon aînée m'avait tout de même rappelé. Mais ce n'était pas pour discuter. Elle souhaitait alors simplement obtenir une copie d'un document administratif. Avait plus tard suivi toute une histoire devant la Cour. Mais la Cour aurait fait un fromage de n'importe quoi. Après les débats, j'ai envoyé le scan du doc à Me Roughol. Puis la machine à s'écrire m'informait plus tard que mon aînée était overbookée. Basta. La cassation d'octobre 2010 disait ensuite à la Cour d'un peu mieux se placer pour statuer. Cocasse.
Cette cour d'appel aurait pu constater même que la mineure était en train de crever sous ses yeux, elle n'en aurait jamais fait plus, aurait constaté des « éléments nouveaux » puis proposait aux parents de resaisir le JDE. Cocasse.
Overbookée. Elle n'allait pouvoir passer aucun de ses week-ends chez nous ? Elle avait cours les samedi matin ? Aucune précision ne nous avait été fournie. Même la moité des vacances scolaires n'était plus envisageable ? Non. Un point rencontre semestriel, un mercredi après midi ? Non plus. Elle avait piscine, les mercredis ? Plus même de nouvelles, un silence, comme de 2005 à 2008. Je préssentais la suite dès la fin des vacances d'été 2009 une fois dans le train et repartie pour l'est, ne suivait d'abord qu'un grand silence. Je ne me manifestais pas, les vacances scolaires n'étaient alors pas finies, je ne souhaitais en aucun cas troubler la tranquilité du presbytère...
Je n'ai aucun problème de conscience. A mon ainée, butée, revenir ne l'intéressait plus, en septembre 2009, j'avais fini par dire : « t'as un pasteur, la Roughol et un JDE, vois avec eux. » Fort probable qu'elle ait été manipulée. Il est aussi probable qu'elle ait tout simplement fait un choix, ses choix du haut de ses 16 ans en découvrant les libertés à l'internat. Mais peu importe, elle restait très bien encadrée, conseillée, suivie, et les juges validaient tout ça.
De l'arrêt rendu ce 15 janvier 2010,
par la cour d'appel de Versailles
Dans ces histoires, de l'assistancé éducative, il ne faut pas faire porter le poids de la responsabilité du jugement sur les épaules de l'enfant. En 2010, La Cour a donc tricoté un bon mythe encore, à partir d'anciens avis de psychologues et psychiatres qui n'avaient jamais pu être débatus, notamment ceux de Mmes Claire Davidson et Magalie Bodon Bruzel. Je n'ai pas pu parcourir tout du dossier, il devait y rester des charges versées par l'OSE France. Un tricotage, du crochetage, dont avec les prêches du pasteur et les élucubrutions de l'ARSEA. Les relations finisaient interdites.
A Versailles, ce n'était pas l'enfant qui décidait, bien au contraire. On y passait en 2009, souhaitions renouer, mon aînée également. Les relations restaient interdites. Il s'agissait d'une cour de confirmation, d'une cour à rompre les relations parents-enfants ainsi qu'entre enfants.
Juste du « cirque », disait le pasteur, cette ignare. Un moment, le JDE de 2009 me renvoyait vers la cour d'appel, puis début 2010, la cour d'appel renvoyait vers le JDE. Plus tard, civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141 (CASSE ET ANNULE), la cour de cassation renvoyait vers la cour d'appel de Versailles qui balayait en 2011. Encore plus tard, civ. 1, 28 mars 2013, pourvoi 11-28301 (CASSE ET ANNULE), dans une toute autre histoire, la cour d'appel de Versailles finissait cassée pour les mêmes raisons, la cassation renvoyant alors vers la cour d'appel de Paris... C'est spécial, les juges, lorsqu'ils décident de jouer. « Cirque », oui, c'est peut être un bon mot pour qui n'y comprend rien à rien.
Mais non, je ne jouais pas avec mes filles. Tandis que d'autres « travaillaient » ou « collaboraient » tellement pour finir de « sauver » mon aînée... Je finissais même par laisser « travailler » tranquille... A quoi bon, ce qu'ils faisaient ?
Passé l'été puis la rentrée à l'internat en 2009, pour ma part, dont pour une question de dignité, je n'attendais plus rien du tout. Juste et vaguement qu'on me recontacte éventuellement pour d'autres choses, ce qui n'a jamais suivi. Même pas un appel téléphonique de l'ARSEA Alsace, rien n'a suivi. Tant pis. Plus tard, la cour d'appel de Versailles m'envoyait donc bouler, elle suivait le pasteur et l'ARSEA Alsace, la suite n'était plus mon problème.
Ailleurs dans ce même billet, j'ajoutais qu'un moment je ne faisais plus que feindre. Il ne s'agissait ni d'une typo ni d'un lapsus. Je l'assume et c'est réel. Je finissais par juste jouer le jeu, au cas où, mais je n’attendais plus rien d’extraordinaire après l’été 2009, et en aucun cas de la part de la cour d'appel de Versailles. Sauf sur un malentendu. Magalie Bodon-Bruzel m'avait estimé « quérulent » et les juges l'ont crue, le pasteur se plaignait un moment d'un « cirque », puis les rapporteurs de l'ARSEA restaient, perdus sur la scène, je n'étais plus là, j'en rigole encore. Quand ça ne veut pas, si personne ne veut, si les juges ou la Cour n'ont pas envie, un pouvoir discrétionnaire, on laisse les « gagnants » finir le match tout seuls. Puis ces « gagnants » là continuaient de médire en prêchant ou en rapportant. Spectacle amusant. Plus tard, je ne repassais à Versailles que pour réclamer un constat d'échec des dits « services ».
Tout avait été stratégique. Passé l'été 2009, et sachant bien comment fonctionnait cette Ddass, il n'y avait que deux options possibles : un moment la grande rentrait ou c'était fini, on n'aurait plus de nouvelles. Versailles a jugé, qu'elle ne rentrerait pas. Je les laissais finir. Puis en 2014, elle réclamait la ponsion, en 2015, un JAF la déboutait. C'était stratégique, tout était enfin fini et ça m'arrangeait bien. Si ma grande n'est pas contente, qu'elle aille voir ses tatas, Carole, le pasteur, le parrain, et pourquoi pas, l'OSE France et l'ARSEA Alsace pour leurs demander des explications.
J'entreprenais le deuil de ma relation avec mon aîné après avoir lu l'arrêt que rendait Versailles en janvier 2010. En 2007, un ultime arrêt de Versailles me suggérait déjà fortement de faire ce deuil, d'un enfant qui restait pourtant vivant. Passé 2009, ma petite y croyait pendant plusieures années encore, qu'elle était sa soeur. Là encore, ma petite restait tout à fait libre, allait à son rythme. Elle ne s'est résignée que quelques années plus tard, a tourné la page, va très bien. Elle a sa vie, une profession et des ambitions, ses potes et tout, son monde à elle d'où elle me raconte souvent comment et combien elle s'éclate. Ce 3 août, elle m'appelait à l'aide, son dévidoir à PQ ne tient plus au mur, il était vissé sur du ba13, elle attend une solution. A chacun sa conscience, ses petits tracas et ses soucis profonds.
Un vrai quérulent, j'en ai peut-être lu un. Il étalait toutes les actions qu'il avait entreprises, sur des années, il continuait encore. Tout avait échoué, ça partait dans tous les sens sans que je n'y lise à première vue une cohérence dans ce qu'il faisait ni quel but au juste il poursuivait... Il ne m'avait pas l'air d'être un conspi en quête de preuves que le tribunal le déboutait toujours, juste de quelqu'un qui insistait en essayant de toutes les façons possibles, depuis longtemps. Ce n'était rien qu'un père qui tentait d'obtenir des droits, des DVH, suite à un divorce. En tant que parents, on est pas supposé être des éclairés, ce serait plutôt aux professionnels d'en être. Dans le cadre de l'assistance éducative, l'avocat n'est pas obligatoire, les parents même très naïfs ou bêtes peuvent se représenter en personne. Comment répond la Cour lorsqu'elle découvre un brouillon en guise de conclusions ?
Un autre père divorcé avait eu à porter plainte pendant 14 ans au motif de non représentation d'enfants. 14 ans. Puis la justice ouvrait les yeux, il pouvait enfin exercer ses DVH. Mais encore une saleté de père, qui n'arrêtait pas de plainter contre la maman... ses enfants étaient ravis de le retrouver.
Mais plus je relis la Cour et davantage ça reste pour moi 100% mystique. Pourtant j'essaye, et essaye encore. Je suis trop con pour comprendre ? Tantôt le pasteur et l'ARSEA disaient des choses puis ensuite d'autres choses, au fil du temps, au gré de ce que produisaient leurs imaginaires, puis au fil de leurs improvisations... L'ARSEA peut-être en copiant/collant d'ailleurs et du stock pour édulcorer leurs rapports.
Selon cet arrêt, il y a eu des tensions au presbytère, mais c'était donc normal : juste l'adolescence...
C'est ballot, ni le pasteur, ni l'ARSEA, ni surtout la Cour dans ces écrits n'avaient précisé ce qu'avaient pu être ces « comportements intrusifs ou envahissants », ni de quoi il aurait pu s'agir, ni d'ailleurs, si ceux-ci avaient été avérés, quelles auraient pû en être les conséquences ou les manifestations perceptibles. Après quelques six semaines de vacances chez nous l'été 2009, sans problèmes, elle repartait auprès de sa famille maternelle, je redoutais la suite. N'allait suivre qu'un silence, pendant environ 10 à 15 jours. Puis soudainement nous étions encore « le problème. ». Nous avions tenté de contacter le pasteur pour établir un planning des DVH que le JDE nous avait acordé, nous ne recevions pas de réponse : c'était mort.
Avaient un moment suivies quelques tensions entre moi et mon ainée lors d'un appel téléphonique ou deux. Revenir chez nous pour faire des études en région parisienne ne l'intéressait alors pas. Elle a un moment raccroché puis ne répondait plus à mes appels. Puis à l'audience à la cour d'appel, consterné, j'apprennais que suite à ces faits et se plaignant d'un harcellement, le pasteur avait résilié la ligne téléphonique de mon aînée : je ne m'en étais même pas rendu compte.
Fin 2009, je demandais à la Cour de ne pas entendre ce retournement, le refus de mon ainée d'un retour chez nous, et même un refus de simples contacts. Je demandais qu'une reprise de relations nous soit facilité par les « services ». Ca a été balayé par la Cour.
Selon moi, le pasteur et Carole n'avaient pas encaissé que nous ayons pu renouer, l'ARSEA non plus, tout simplement. Ils avaient « travaillé » un peu mon aînée, un conflit de loyauté ou peut-être un syndrome de Stockholm pouvait aider. Peu importe, ils avaient encore trouvé quelques bons prétextes puis la Cour, comme des oies, suivait, confirmait, elle n'avait jamais sû mieux faire que confirmer systématiquement la rupture de « la relation père-enfant » et du reste.
En juillet 2009, à l'audience, l'ARSEA et le pasteur se plaignaient déjà de la reprise de relations avec nous, les « comportements intrusifs ou envahissants » étaient alors sur le tapis, au dossier. Ils avaient préparé ce projet avec un internat scolaire, réclamaient déjà que mes droits soient à nouveau restreints ou suspendus. Puis ce JDE nous accordait donc ensuite des vacances d'été et ce dans la perpective d'un retour chez nous d'ici à quelques mois.
Ce qui ne s'est pas fait en juillet aura fini imposé en septembre puis confirmé par Versailles.
De ce même arrêt de janvier 2010

« Réflexions sur quelques circonstances plus particulières,
où il est de toute nécessité que le pasteur sache improviser »
Se renseigner auprès de la Fédération d'!mprovisation genévoise
Education et fractures scolaires... fracture sociale ?
Carla était-elle une enfant puis une ado idéale, elle « se mobilisait » toujours toute seule ? Question que je pose à ses parents, les époux Z, la tata, le parrain, ces « tiers dignes de confiance ». L'ARSEA Alsace ou même l'OSE France peuvent me répondre également, leurs avis sur cette toute simple question m'intéresseront tout autant.
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A force de ne pas Comment « poussent » les enfants, à la BNF La Nuée Bleue, 2005 |
Dans le même temps ainsi que sur plusieurs années également, j'avais pu profiter d'une « expérience » avec des juges des tutelles, une étude de notaire, avec deux notaires, puis avec la cour d'appel de Versailles encore. Même résultat : j'avais les éléments qui démontraient que l'étude avait travaillée du chapeau mais c'était ensuite moi qui finissait éliminé, écarté. J'ai l'impression que toutes ces sphères ne supportent pas du tout qu'on les surprenne en plein délire.
Certains pourraient en connaitre des détails. Sinon, comme le reste, c'est dans mon blog, facile à retrouver avec des mots clefs tels que Charles Halter (depuis, depuis longtemps, parti à la retraite, il était temps).
Je suis d'accord. Ca fait beaucoup. Mais en 20 ans, il peut d'en passer des choses
Mais un arrêt en 2009 qui me plaisait, les juges de la cour d'appel de Versailles me dévoilaient enfin ce qu'eux et Nanterre me cachaient depuis la mi 2005, des palabres « de femme de ménage » - relire la presse et les archives parlementaires sur les « expertises » d'Outreau ; « L'expertise est un avis, pas une preuve », poursuivait ensuite Jean-Louis Viaux. Palabres divers qui dans mon histoire avaient été insufflés, produits et repris par les professionnels de l'OSE France, pour leur propre défense ; et ça avait été vérité, indiscutable :
De l'arrêt du 22 mai 2009, cassé et annulé
D'une expertise de 2005, la contre-expertise avait été interdite
Ma « rigidité absolue »... bah, j'étais pas d'accord. Des quiches venaient pour prélever un enfant, j'étais pas d'accord. Et quand j'ai un enfant mal en point, lorsqu'il a des problèmes de santé, je l'accompagne chez un médecin, pas chez un psychanalyste ni en aucun cas chez une burne qui travaille dans le social.
Fractures spatio-temporelles, purge ou épuration ? The past is a foreign country...
« Mouvements dépressifs », comment répondre à cela autrement qu'en injuriant cette experte ainsi qu'un troupeau de magistrats ? Nous avions rencontré de grosses difficultés en janvier 2003. Puis j'avais plongé à l'automne 2003, du fait de mes échanges avec les services psy de l'OSE et de leur service AEMO en particulier, Mme Josefsberg. Après avoir plongé, en arrêt pendant des semaines, je m'en étais relevé... ce qui avait été compensé par la belle-mère, elle restait toujours disponible et investie pour nos deux enfants. Une difficulté passagère dans mon existence devenait pour la psychanalyste ainsi que pour la magistratüre de Nanterre et de Versailles des « mouvements », une fragilité perpétuelle qui allait servir à motiver un « placement durable ». Relire Aktion T4, ou ce qui avait précédé la Shoah, ce topic si cher et si bien maîtrisé par l'OSE France. Avant la Shoah, le Reich éliminait les « faibles » déjà, les dépressifs aussi, même légers. C'est du grand art : se prétendre neutre, causer un trouble, constater le trouble, utiliser le trouble pour éliminer.
Les historiens de l'OSE France vont me répondre qu'à l'époque, au début du siècle dernier, d'autres nations menaient aussi des politiques eugnéniques ou d'épuration, des stérilisations, etc... Ils me répondront évidemment que des croyants, des religieux avaient fini par mettre des roues dans les bâtôns de ce programe officieux d'extermination par le Reich et pour qu'il prenne fin. Cocasse.
Il ne faut surtout pas que j'ajoute trop de choses, ni concernant ma famille, ni sur les origines de la famille maternelle. Le grand père maternel de mon aînée étant né en 1927, à Berlin. En 45, il devait avoir dans les 17 à 18 ans, encore un gamin. A une époque, le Reich allait perdre, finissait par envoyer même les gamins au front. La grand mère l'avait connu aux grillages, dans l'est, grillages derrière lesquels il était enfermé.
Dans ma famille, je voyais bien des choses mais ces sujets étaient tabou. L'algérie était tabou aussi. Dans la menuiserie d'à côté, où mon grand-père maternel avait travaillé, un ouvrier avait fait l'indochine. A la maison, j'avais accès à une encyclopédie en 10 ou 15 volumes ainsi qu'à quantité d'autres lectures.
Un moment, outré encore, hors de moi lisant un arrêt, je publais ici « Sieg Versailles ! »
Au final, l'OSE puis avec les contributions de l'ARSEA Alsace avaient laminé mon aînée.
Mais l'individu tellement trop dépréssif selon Mme Davidson, irrécupérable selon l'OSE et les juges allait continuer longtemps encore d'être présent pour sa petite. De 2003 à 2025. Cocasse.
« Non, on a pas fait cela ! » Si, ça m'a été confirmé par le JDE puis par la machine à s'écrire :-)
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000

Enfermez les tous !
Internements : le scandale de l'abus et de l'arbitraire en psychiatrie
Chez Robert Laffont, octobre 2002, page 96
« Il est des gens qui naissent sous une mauvaisé étoile, pourrait-on dire »
Les présentations de cet ouvrage sont délicieuses : Catherine Derivery, journaliste, et Philippe Bernardet, sociologue, « démontent l'implacable engrenage de l'enfermement administratif que la France est le seul pays européen à pratiquer. Ils expliquent comment la manipulation de la psychiatrie par l'administration, mais aussi leur connivence, rend cela possible. » « ...l'implacable engrenage de l'enfermement et ses effets destructeurs. Ils expliquent comment, grâce à la connivence entre l'Administration, la police et la psychiatrie, de tels abus sont possibles aujourd'hui en France. » Il faut que je retrouve et en lise un peu plus de Petit musée des horreurs, de Nathalie Prince, 2008, même maison, Robert Laffont : « Plus d’une centaine de nouvelles fantastiques, écrites entre 1880 et 1900, période dite "décadente", nous dévoilent une littérature empoisonnée où l’homme se confronte à sa propre monstruosité. » 1152 pages... Sans qu'on puisse savoir si elle était réelle, on y lit une courte histoire, d'un homme qui va assister à une exécution, or c'est lui-même qui avait commis le crime.

François Hollande à la Sorbonne, le 21 février 2013 • Une photo (c) bkant
« Faire des choix ? Les fonctionnaires dans l'Europe des dictatures 1933 – 1948 »
Vers 2005, j’avais encore un avocat. Qui ne me disait pas tout du dossier, probablement pour que je ne m’énerve pas, ou pour me préserver dans la perspective de l’audience à suivre. Je ne découvrais le rapport de Claire Davidson qu’en 2008. Et il m’avait alors été interdit de le contester. Mais sauf exception, c'était systématique, je ne pouvais jamais rien contester à Nanterre et à Versailles, la cour de confirmation, c'était inutile également. Sur l’avis d’une unique psychologue, ces astrologues, aucune contre-expertise ni contradictoire, une enfant avait « disparue », en Alsace…
A l’audience de 2005, j’ai souvenir avoir interrompu ou repris Richard Josfesberg, il en perdait ses moyens ; la JDE se fâchait, tentait d'imposer sa police à l'audience (un juge en a le droit), mais elle ne me démontait pas, bien au contraire. La belle-mère avait très exceptionnellement été conviée ; la JDE lui a cloué le bec. Mon avocat s’est exprimé, la JDE lui a cloué le bec. Commençant seulement à m’exprimer, la JDE m’avait prié d’abréger ; Je commentais les propos des époux Z ainsi que ceux de Richard, ça n’avait pas plu. Après rien qu’une première expertise par une psychanalyste, à cette même audience, le JDE m’informait qu’il excluait la possibilité de la contre-expertise. Les époux Z avaient pu parler librement, puis à l’issue de l’audience, pouvaient partir avec mon aînée, pour des vacances d'été. La JDE nous accordait généreusement deux week-ends en guise de vacances d'été en famille, mais l'OSE France nous en avait sucré un. La gamine avait été entendue séparément ; au cours d’un dernier contact téléphonique avec moi, elle était paniquée, je lui avais dit sans plus d’écouter les adultes, que je percevais dangereux. J'avais déjà connaissance de l'histoire du petit fils de mémé Mireille. Un moment, il avait 15 ans, 30kg, passé par une machine parce qu'il ne voulait toujours pas se détacher.
En 2003, j’avais une avocate qui me disait d’attendre et de faire confiance. Ca allait passer, semblait-elle supposer. Mon aîné a été placée puis pendant 8 ans environ, nous avons eu à expérimenter toutes sortes de tempêtes, de périodes d’effondrements, de joies, de répits, d’anxiétés, tout le monde ne résiste pas à ce genre de traitements, surtout lorsque quelques nuisibles y ajoutaient de la diffamation sur Internet.
J’ai par la suite eu un mal fou à retrouver un avocat. La plupart refusait et ceux qui allaient consulter le dossier revenait fâchés et me tendant leur facture. On m’avais parlé d’un bâton merdique, le truc qu’on ne sait pas par où prendre pour ne pas se salir, une affaire ou une responsabilité désagréable, difficile à gérer, ou qui semble compromise dès le départ. Les assassins, les Fourniret, les terroristes ont droit à un avocat mais pour moi, ça a été très compliqué, en plus, je voulais le choisir… Après avoir longtemps téléphoné, une association avait été sensible à la situation de mon aînée, en foyer, et à ce que je racontais, elle m’en a trouvé un qui est allé consulter le dossier début 2004. A l’époque déjà, il m’en disait : « j’ai jamais vu un père aussi noir. » C’était vite une affaire pré-jugée, restait à motiver plus et encore.
Mémé Mireille, cette grand-mère indigne avait tenté la récusation de cette même JDE au motif d’inimitié ce qui avait été rejeté. Lorsqu’on est d'entrée de jeu le responsable, le coupable de tout, quoi qu’on demande, ça fini rejeté, quoi en fasse, en appel, tout est toujours confirmé.
Cette JDE avait un moment été affectée à un autre secteur que le nôtre, elle me l’apprenais en 2004. La juge des tutelles, surprise, me l’avait confirmé. En 2005, manifestement très attachée à ce « dossier », la JDE nous clouait le bec et « en finissait » avec l’affaire. J’avais ensuite pu faire appel, avec cet avocat, mais en vain ou juste pour du papier en plus. Elle avait placé la môme en 2003, jugé en 2004, puis encore jugé en 2005, après nous avoir cloué le bec, sur la base d'une unique expertise par une astrologue et en m'annonçant qu'il n'y aurait pas de contre expertise. En sortant de l'audience de juillet 2005, je me suis sentit déshumanisé, sans plus aucun droit et à na pas comprendre comment un enfant pouvait s'en aller ainsi, en France, où l'on nous dit toujours de faire confiance à la justice. Je n'en avais pas dormi pendant trois jours et trois nuits. C'est suite à cela que j'allais créer et alimenter ce journal, pour m'y vider la tête.
Une unique expertise d'une astrologue qu'il est interdit de critiquer et qui sera brandie sur plusieures années pour motiver le placement, le « sauvetage ». J'ai eu la chance d'avoir été contraint d'entrer en hôpital psychiatrique, ce qui m'a permis de découvrir ce milieu et ces moeurs là également. Je le détaille un peu plus bas dans ce même billet. J'ai protesté, évidemment, et j'ai saisi un juge. Trois experts psychiatres avaient rendu leur torchons et donc, je restais enfermé. C'était de la détention Administrative, une peine de cinq semaines qu'avait réclamé le préfet de police de Paris. Au bout des 5 semaines, j'ai été libéré, un ultime avis de psychiatre estimais qu'il n'y avait rien à « soigner » chez moi. C'était totalement arbitraire, discrétionnaire et ce avec trois expertises. Alors que vaut une unique expertise...
« Ils ne parviennent à s’entendre que contre un "tiers support de protection" que permet le placement et dont l’absence serait tout à fait périlleuse. » Mon ainée avec laquelle j’avais de très bonnes relations ne me parlait que trop de ce qu’il se passait à Taverny. En 2006 ou 2007, à la cour d’appel de Versailles, elle confirmait encore que ça s’y passait mal pour elle. Je pense qu’elle en aura gardé de mauvais souvenirs tels que de querelles entre petit ou avec de plus grands, menaces avec un canif, passage à tabac… Un foyer de l’ASE, un mix entre petits et jeunes majeurs d’horizons divers. En l’absence ponctuelle d’éducateurs, comme partout à l’ASE, où les effectifs sont limités, Sa Majesté Les Mouches. L’été 2009, elle m’avait un moment crié dessus : « tu peux pas savoir comment ça s’y passait ! » Le plus simple était d’inventer n’importe quoi qui allait motiver la rupture de cette relation père-enfant, nous ne pouvions ensuite plus communiquer, de quelque façon que ce soit, même pas un point rencontre. Rien.
Même plus la moindre nouvelle d’elle. Comme « disparue ». A une époque où même des pères condamnés pouvait pour certains obtenir un parloir, un point rencontre ou même des DVH. Mais moi, j’étais le père des plus monstrueux, selon les juges. Je conservais cependant l’autorité parentale et donc, un droit de surveillance, devenu très théorique. Les juges m’avaient donné pour consigne de ne pas troubler la tranquillité du presbytère. Ce que je respectais, j’avais ma vie, ce qu’il restait de ma famille et surtout la petite qui était à protéger d’eux. Cependant, je discutais beaucoup sur les RS d'alors.
Oui, des femmes également me soutenaient. Catherine Gadot m'avait pour sa part mis en relation avec Maxi, un magazine pour femmes. Plus tard, le JDE de Nanterre était très en colère, il n'en supportait rien, ni de ce blog, ni des articles de presse, puis il s'était ensuite farci aussi un reportage sur ma famille et lui sur France 2. Le parquet de Nanterre m'avait pour sa part suggéré de ne pas autoriser la diffusion sur France 2 d'un Faits Divers le mag, comme si j'allais un jour lustrer un parquet de ce pays. Le docu a été diffusé à la télévision, est à l'INA et sur Youtube. Je n'ai pour ma part rien à cacher ni aucun problème de conscience.
Dans la seconde partie de ce documentaire, une autre histoire, Gérard Faure puis l'une de ses deux filles partagent leur « expérience » de ces services. Chez eux, la mère était « défaillante » (rechercher Aktion T4 dans cet article). Ils avaient fait le mauvais choix de demander de l'aide également...
Dans le montage photos de Maxi, en incrustation, mes deux gamines sur le dauphin du parc Astérix. Au cours du seul week-end qu'avait daigné nous accorder l'OSE pour les vacances d'été 2005 (ils nous avaient sucré le second week-end, pourtant accordé par le JDE aussi). Au retour, nous avions dû déposer la grande à Taverny. Lorsqu'elle est descendue de l'auto, la petite s'était mise à hurler le prénom de sa soeur et à se révulser.

Maxi n° 1114, du 3 au 9 mars 2008
« Même si X n'a plus de maman, la justice interdit à son père de l'approcher,
au motif... qu'il l'aime trop ! »
Après l’été 2005, mon aînée passait encore quelques temps à Taverny puis partait pour le presbytère d’Uhrwiller. Je n’ai évidemment aucune idée de ce qui a pu se passer pendant cette période. Mais je me doute qu’elle a apprécié partir enfin de Taverny.
Josefsberg, le Directeur, limite dans une posture de victime, le « tiers support de protection » avait pour sa part inventé que ma fille et moi nous étions ligués contre lui, unis, qu’elle « se faisait » taper dessus pour qu’ensuite, je puisse râler contre lui ; même les vertiges dont s'était un moment plainte cette gamine, un trouble ORL, mais pas pris au sérieux par l'OSE, c'était juste pour faire chier Richard ; mais c’est moi que Davidson avait pointé du doigt puis que les juges ont taxé de parano, et ce sans que ces sujets n’ait pu être débattus ni contestés non plus. Plus tard, Versailles attendait que je change, que ma « psychothérapie entreprise en 2003 produise un jour des effets ». J’aurais dû sucer je ne sais qui ou astiquer je sais pas quoi, rien ne m’avait été précisé ; c’est typiquement totalitaire : « il faut que tu changes. réfléchis. » En 2010, je ne suis pas allé à Nanterre, râler contre le pasteur et l’ARSEA, ces « supports », car ils avaient « orienté » mon aînée. Je n’avais ensuite même pas fait appel. Tout le monde, y compris ces juges, a pu croire que j'avais enfin changé. Cependant, je vais me faire taxer maintenant d’irrécupérable du fait de l’existence de cet ultime billet de blog qui les raille encore :-)
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
« Sous le régime Stalinien, un suspect était forcément coupable »
Le JDE qui était intervenu en octobre novembre 2005 m’avait lâché une belle perle, lui également. Nous découvrions un rapport de l’OSE à l’audience. Mon aînée allait partir pour de bon, chez les époux Z, qui étaient à nouveau présents. Un rapport lu par le juge, devant la môme, 12 ans, pas trop bête. Rapport au sujet de sa petite sœur aussi. La môme n’avait pas dit un seul mot. Plus tard, dans son jugement qui suspendait durablement mes droits de visite etc, je lisais que « les larmes de l’enfant versées à l’audience » contribuaient à motiver sa décision. On était des canards, des animaux, des êtres dénués de langage aussi. Et tout pouvait être retenu contre moi ou cette relation-là. Une éduc de l'OSE m'avait fait le coup aussi, au dossier, j'avais trouvé une lettre, selon laquelle mon aînée pleurait après avoir discuté avec moi, au téléphone ; avec rien du tout au sujet des mots que nous avions échangés.
Mon avocat d’alors me disait qu’il était inutile de contester trop dans les détails, même des choses aussi grotesques. Que les juges les substitueraient de toutes façons par d’autres. Ils ont toujours des choses à extraire d’un rapport, comme d’un chapeau. La cour d’appel de Versailles a confirmé le jugement. Je crois que c’est dans un de ces arrêts de 2006 qu’elle considérait malgré tout que ma famille naturelle aurait été « suffisante, notamment du fait de la présence de la petite sœur ». Quand ça ne veut pas…

Une nouvelle maladie mentale : l'opposition
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
Nous n’avions plus revu ma grande depuis octobre 2005. Puis nous recommencions seulement à avoir de ses nouvelles fin mai 2008. Je n’avais plus d’avocat. Un juriste m’avait suggéré des choses. Puis suite à une procédure très particulière, le JDE de Nanterre ainsi que la cour d’appel de Versailles finissaient par perdre les pédales. Après quoi, contre leurs avis, nous pouvions renouer avec ma grande, en douce. Puis tard, suite à changement de JDE, quelques droits supplémentaires nous avaient été accordés. Puis nous avions même pu passe l’été 2009 en famille, chez nous, en région parisienne.
Mais passé l’été 2009, à nouveau, plus de nouvelles de ma grande. Nos projets qui avaient été élaborés suite aux efforts de 2008 pour bousculer les juges, puis suite à changement de JDE, ça tombait à l’eau.
Mais ce sont des rouages ou des machines standards. Un signalement ou rapport arrive pour dire qu’un enfant est mal en A. Un juge déboule. Un rapport tombe. Un endroit B sera déterminé ou approuvé. L’enfant passe en foyer, le juge n’a pas le droits de rompre spontanément des liens, ça prend environ deux ans. Ensuite des experts ont à aider à motiver le déplacement de l’enfant à l’endroit B. Puis c'est fini.
Du côté B, il peut y avoir n'importe qui, pourvu qu'il collabore docilement avec les services. Moi, c'était impossible, on m'avait bien suggéré plusieurs fois de « collaborer », ce dès début 2003. « collaborer » à mettre une croix sur ma famille, l'une des enfants ? En 2005, lorsqu'ils la signalaient au JDE de Nanterre, j'aurais dû « collaborer » avec l'OSE et exposer aussi la petite ? Le pasteur pourrait avoir « collaboré » jusqu'au bout ?
Dans mon cas, Mme Z et sa sœur, une assistante sociale, avaient non seulement réclamé mon aînée mais avaient aussi contribué à signaler. Vite à signaler que mon aînée serait mieux à l’endroit B. Mme Z et sa sœur habitaient à 400-500km de chez nous. Elles ne connaissant rien du tout de ma famille, de nos conditions de vie, etc. Parmi leurs arguments : qu’elles ne voyaient plus assez leurs nièce, qui en était malheureuse ou en danger, selon elles. Puis l’ASE des Hauts-de-Seines s’était vite mise bille en tête que nous souhaitions abandonner la grande. Avant cette démarche qu’elles entreprenaient début 2003 alors que ma cadette venait au monde, Mme Z et sa sœur ne s’étaient jamais plaintes. Puis franchement, si nous avions effectivement souhaité abandonner mon aînée, il m’aurait suffit de téléphoner à la sœur de Mme Z, elle aurait frappé à notre porte dans les quatre heures. Savoir et voir mon aînée, plus tard, longtemps à Faulquemont, un trou perdu, ça a dû beaucoup plaire à tata Carole. Valmont n'en était qu'à 15 minutes.
Par le passé, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur avait parfois pu entendre mon ainée parler de son expérience à l’OSE, à Taverny. Je doute que ça l’ait un jour émue, elle semblait au contraire plutôt ravie par tout ce que faisait l’OSE et Richard, puis plus tard, l’ARSEA. S’il n’avait pas piscine avec la paroisse, elle pouvait m’entendre également. Elle m’avait souvent entendu à partir de l’été 2005, au cours des audiences. Tout ce que j’exprimais en cours d’audience ou autrement ne l’a pas toujours laissée indifférente. Un pasteur qui prêche en étant fâchée, c’est impressionnant. Un pasteur un peu embarrassé, ça pouvait arriver également. Pour autant, le pasteur n’avait jamais changé ni de camp, ni son fusil d’épaule. Elle et sa sœur voulaient leur nièce, voulaient absolument la garde, puis la garder, pour l’élever, comme il faut, évidemment... Une fois chez les époux Z, mon ainée avait vite finie inscrite aux leçons de catéchisme.
Si elles avaient souhaité autre chose que « la garder », elles auraient un moment pu faire saisir un JAF. De son vivant, la grand-mère maternelle aurait pu le faire, pour réclamer des DVH. Un moment, en 2004, j’avais écrit à cette dernière, pour lui proposer que je passe chez elle, avec mon aînée, je l’aurais fait très volontiers ; cette correspondance m’avait été retournée « refusée ». A peine plus tard, elle était arrivée à la cour d’appel, s’y était plainte de ne plus avoir revu sa petite fille depuis longtemps.
Vers le printemps 2009, alors que nous avions déjà bien renoué, mon ainée m’avait parlé de ses leçons, je crois qu’elle finissait ensuite moins assidue au catéchisme… woupinaise ! J’avais alors déséquilibré son psychisme ? En tous cas, à l’audience de l’été 2009, le pasteur et l’ARSEA n’étaient pas contents du tout, mon ainée et nous avions pu renouer ce qui semblait avoir quelque peu perturbé leurs projets pour elle. Au printemps 2009, mon aînée me parlait d’une éventuelle « orientation » déjà. Un projet de retour en région parisienne auprès de sa famille naturelle était alors tout à fait envisageable, même selon le JDE. Ces vacances d'été 2009 en famille l'étaient aussi, puis se sont concrétisées. Plus tard, le pasteur et l'ARSEA allaient à nouveau et encore brandir la figure du papa monstrueux... à mon avis, sans trop réfléchir à l'avenir de mon aînée.
Ce JDE là arrivait de Bobigny. Découvrait alors un dossier « très lourd » avec un pasteur, un médecin généraliste, un ingénieur, un auteur-metteur en scène pour enfants. Ainsi que mes deux filles. Il n'a rien dit à ces sujets.
L’expert psychiatre pour ce dossier, Magalie Bodon-Bruzel m’avait estimé « querulent » ; ah bon ? On finit un moment par ne plus s’impliquer autant, ou autrement. Passé 2009, je n’allais même plus aux audiences du JDE, mais uniquement à celles de Versailles, pour davantage de papier encore. Après la cassation de 2010, le pasteur n’est plus revenu à la cour d’appel, avait systématiquement piscine ou n’était que trop occupée à « collaborer » encore ? Je finissais par ne plus jamais entendre ni revoir l’ARSEA Alsace ; ceux-là avaient un certain travail à finir et se doutaient que d’une façon ou d’une autre, la cour d’appel saurait tout confirmer ? Passé l’automne 2009, j’allais simplement constater comment ce « sauvetage » là se terminerait. J’ai été gâté.
Gaté, doublement. Je savais que la machine allait expulser la gamine par le bas. Ce genre de machine là, « la machine à orienter », ne fait pas mieux. Elle oriente puis expulse. Puis ça s'était effectivement produit. Le pasteur faisait confiance ? Le pasteur était heureuse, faisait confiance aux machines dévastatrices de l'OSE puis de l'ARSEA, ces machines qui expliquent dans le même temps que tout est toujours de la faute des parents ? Avait suivi un arrêt inespéré de la cour de cassation, puis un arrêt d'un 1er avril de la cour d'appel qui me confirmait que les voies de recours sont illusoires. Recours devenu sans objet du fait des décisions intervenues depuis. En tous les cas, appel puis cassation qui n'interviennent jamais dans des délais compatibles avec les temps de l'enfance. Ce qui était un problème déjà bien connu dans le cadre de l'assistance éducative.
J'avais fait appel il me semble de la décision de main-levée de placement. Pas pour réclamer la garde, je ne réclamais plus rien de tel depuis longtemps. En tous cas, c'est certain, un moment Me Roughol recevait quelques informations sur les contrats jeune majeur. C'était terminé, je n'avais pas eu de nouvelles.
Beaucoup plus tard, en 2014, tout en me reprochant de ne plus être présent pour mon aînée et rappelant bien évidemment ce « terrible passé » inventé par les juges et les services, un avocat de Metz saisissait un JAF. Mon aînée réclamait la ponsion et pour faire des études. « Un droit absolu ! », martelait cet avocat, puis une autre, le premier avait été contraint de lâcher l'affaire. Je leurs avais suggéré d’aller voir les époux Z, eux qui avaient tant « collaboré », y compris aux ruptures de relations, y compris à « l'orientation », je pense qu’ils auraient eu les moyens de réparer un peu. Ca aurait été à moi de réparer ? Ah bon... Le JAF voulait connaître mes ressources, etc, à ses audiences, en public, il avait insisté ; mais je ne lui ai jamais rien dévoilé de tel. Par les effets de renvois, ça avait un peu traîné. J’y allais à moto, en passant par la Lorraine, je rentrais par les Ardennes, c’était cool. C’est spécial, ces audiences publiques là, un défilé de papas indignes et ces plaidoiries ; un défilé de mamans, d'enfants et de papas présumés indignes qui débattaient en public ; parfois, le Gregor y était appelé pour causer ; la fille du Gegor n'était jamais là, elle y restait simplement très mal représentée par un avocat puis une autre. Après avoir justifié disposer d'un logement, peut-être d'un employeur potentiel, en 2015, mon aînée avait un BEP puis ne justifiait plus de besoins particuliers, ni d’ailleurs de poursuites d’études ; le JAF l’a déboutée
En classe de première, pourrait-on croire en lisant un arrêt d’un 1er avril, 2011. Puisque c’était écrit dans un rapport de travailleur social, pas forcément des flèches, ce sera la vérité qui tombera du ciel à l’audience. Ou ce jugement là était un poisson, il ne fallait pas tout en croire ? Ceux-là avait tous juré de s’occuper très bien de mon aînée, de sa santé aussi, bien évidemment. Mais elle était alors effectivement en CAP, la voie professionnelle. Puis elle a donc eu un BEP, tardivement, mais ce n’est encore qu’un intermédiaire avant le bac pro. Un tel bac aurait effectivement pu permettre une poursuite d’études (BTS, DUT,…). Mon aînée avait pourtant des capacités, en 2004 autant qu'en 2005, la JDE l'estimait tout à fait normale, elle également. Qu'ont alors foutu ces « professionnels », de 2005 à 2011 ? Le 8 mars 2013, j’allais finir enfermé, ce que j’explique ailleurs dans ce billet. Hasard du calendrier, à la même période, elle était au sénat et recevait une médaille du « meilleur apprenti de France » ; ce qui n’est cependant encore qu’un titre intermédiaire avant le MOF. Je n’ai pour ma part aucun problème de conscience, bien au contraire, j’avais longuement prévenu à divers sujets, de 2003 à 2010. MOF est un titre prestigieux. MAF ne vallant rien ni en France ni ailleurs, ce titre là avait été récemment inventé pour promouvoir les fillières d'apprentissage en alternance. Suivaient puis suivent encore des articles de presse sur de prétendus succès... Qui n'enlève rien du tout à ceux qui décrochent un MAF, à leur mérites ; mais la route est ensuite encore longue, lorsqu'elle ne fini pas interrompue ou en impasse.
Je ne sais plus quand, la 2003 découvrait sur ses réseaux que la grande avait accouché. Avec sa mère, elles sont allées voir le bébé. Embarrassée, la 2003 m'en avait parlé ; le vilain monstre lui a expliqué qu'elle pouvait faire absolument tout ce qu'elle voulait, et que certaines ruptures ne l'empêchaient pas d'établir ou de cultiver ses propres relations. Sur ses réseaux, plus tard, elle découvrait que sa sœur s'était mariée. « J'ai pas été invitée, j'ai vu ça comme les inconnus ». La 2003 a été désillusionnée.
Françoise Sironi, experte en bourreaux et victimes, a certainement un avis à de tels sujets. Un soir, au retour de la maternelle, où les enfants discutent beaucoup entre eux, la petite nous a lancé : « ma grande soeur est morte, c'est les morts qui reviennent plus. » Sa mère et moi avions fait avec, comme on a pu.
Fractures spatio-temporelle... Avec l'OSE France et ces juges, la Chine des années 50 ?
La machine tourne. Le dossier de A est truffé de charges, avis, lettres et rapports. A peut toujours contester, c’est même apprécié, ça s’ajoute aux charges. Tandis que B est régulièrement, systématiquement soutenu et encensé. La suite est connue, Richard Josefsberg l’a développé dans Internat et séparation. On attend ensuite que A cède ou s’effondre. Ou on attend que l’enfant renonce à A et veuille bien. Puis si ça veut pas, il existe des solutions, l’enfant finira chez B. S’agissant de l’enfant, c’est fondé sur la théorie de l’attachement. On ajoute quelques traumas et effractions psychiques, quelques bons chocs, des frayeurs, etc, puis ça fonctionne. Des privations de sommeil peuvent aider également. Pour la rentrée scolaire 2005, elle avait 12 ans, elle avait été installée dans une chambre avec une jeune majeure. Ma grande se plaignait de ne pas pouvoir trouver le someil à cause de la lumière et des bruits que faisait la majeure. Mais l'OSE m'avait répondu, que les causes de ces troubles du sommeil étaient à rechercher ailleurs. D’autres spécialises parleraient de torture et de manipulations mentales. Quelques bons chocs, parfois fatiguée, parfois malade, etc, parfois de gros chocs, aux audiences ou à Taverny, puis tout avançait. Un peu de tout, avec parfois des chocs, ce en rappelant à chaque fois bien qui était « le principal responsable » : ce monstre de père.
« Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
Nanterre, du jugement suite à l'audience du 9 novembre 2005 :
« M.KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ; »
« que les pleurs de l'enfant à l'audience ainsi que son refus exprimé sans équivoque à la même audience de tout contact et de toutes paroles à l'adresse de son père, démontrent, en l'état, l'impossibilité qui est celle de l'enfant d'entrer, ne serait-ce que de manière simplement ponctuelle et intermittente, dans une relation avec son père ; »
« L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde.
Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à. »
Extraits de Internat et séparations, Cahiers de l'actif
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
La fabrique des tortionnaires
De notes de lecture de Bourreaux et Victimes
Trouvées en 2006 sur www.inrp.fr, aujourd'hui ecehg.ens-lyon.fr
Ed. Odile Jacob, 1999, Françoise Sironi
S'il est vrai que la torture doit être pensée comme pratique de déculturation et de désaffiliation, dans le même temps, l'auteur insiste sur le fait que le processus de déculturation subi par la victime doit être compris comme un processus d'influence, celui imposé par le groupe des tortionnaires au sujet torturé. F. Sironi appelle effraction psychique cette action du bourreau qui fait entrer en chacun l'autre que soi et le modifie radicalement, au point que tout ce qu'éprouve et pense l'individu est en lien avec un autre, avec la manière dont l'autre l'a pensé, chosifié.
Cet effet d'effraction est consciemment pensé et visé par les techniques de torture, il coïncide même avec l'action psychique de la torture comme pensée en acte, pensée agissante faisant irruption dans le psychisme du torturé.
« L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation. Une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. »
Richard Josefsberg
Dans les Cahiers de l'Actif n°306/307
Fractures spatio-temporelles...Pour moi, à cette audience là, du 9 novembre 2005, très dure, la gamine avait juste pu pleurer après avoir été choquée encore. Mais elle se situait ailleurs dans le bureau, loin de moi, bien hors de mon champ de vision. Avait-elle un moment fait un signe de la tête au juge ? Fait comme Hu ? Pas impossible. Elle aura été retournée comme une crèpe. En septembre octobre 2005, j'exerçais encore des DVH, elle revenait très volontiers chez nous, à Bagneux... Elle a pu remuer la tête à cette audience de 2005, pas plus. En tous les cas, je n'avais pas perçu de propos de sa part, ni aucun repris et bien enfoncé par ce juge à son audience, ni d'ailleurs par la suite perçu une descente du GIGN pour me placer en garde à vue pour interrogatoire. Bien plus tard, en 2006 ou 2007, à la cour d'appel de Versailles, elle exprimait plutôt garder un mauvais souvenir de sa période à l'OSE, à Taverny. Si je me trompe de trop, quelqu'un s'empressera de sortir du bois pour me le faire remarquer.
Je regrette, je regrette de ne pas avoir mis grelot dans ma poche. A cette audience là, le hamster aurait pu témoigner que chez nous, à la maison, tout allait bien. Que même la relation entre mes enfants allait très bien. Un jour, alors que je lisais Foucault, Les mots et les choses, la marâtre m'a téléphoné et dit d'aller lire la presse, tout le monde en France riait. Le site de France Info doit avoir un petit bug, les dates ne sont plus les bonnes, c'était en septembre 2008, tous mes droits restaient encore suspendus, dont en raison de pleurs :
Un chien entendu comme témoin. Une audition sans précédent dans le monde judiciaire : un juge de Nanterre a fait entendre cet été un chien dans une possible affaire de meurtre. Ce n'est pas une plaisanterie et c'est une information France Info&nbs;: le magistrat a voulu observer les réactions de l'animal face à un supect potentiel... France Info, publié le 01/11/2011 23:00, is à jour le 02/05/2014 11:38
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Un chien convoqué dans le bureau d'un juge
Créé le 09/09/08 - Dernière mise à jour à 18h55 - Europe 1
Pour faire toute la lumière sur la mort d’une femme, qui se serait suicidée selon la police mais aurait été assassinée selon sa famille, un juge de Nanterre a décidé d’entendre le seul témoin du drame. Le chien de la victime a donc été confronté à un suspect potentiel. Pour cette procédure pour le moins originale, un vétérinaire comportementaliste avait été appelé en renfort. Le greffier a noté que le chien avait bien aboyé en présence du suspect présumé. Reste à interpréter cet aboiement en des termes plus juridiques.

Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »

Au dela du visible, Francis Attard, ed. Jacques Grancher, 1987
Comme tous mes droits avaient été suspendus, j'avais plein de temps libre, je n'avais plus à passer des heures sur la route entre Bagneux et Taverny, pour les DVH. Ni plus aucun temps à consacrer à mon aînée. J'avais déjà écrit un peu partout et lorsque je recevais des réponses, tous étaient navrés, me renvoyaient devant le JDE, seul compétant. Divers éléments avec un développement clair étaient un moment parvenus à la MIVILUDES. Elle me renvoyait à son tour vers le JDE. J'avais publié l'essentiel de ce développement dans mon blog, un développement articulé autour des travaux théoriques et du travail sur le terrain de Richard, du travail effectué par le JDE, l'obstinée, ajoutant cet ancien Bulles n° 40 ainsi qu'une référence à Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. En appel, début 2006, j'exposais la même chose. Dans ce huis-clos là, Richard Josefsberg était très en colère contre moi. Il ne m'avait pas répondu en public, avait préféré lâcher simplement des obscénités dans le prétroire, à Versailles. Mon avocat avait bondit pour l'interrompre et répliquer sur le champ. Puis la cour d'appel confirmait les décisions dont je faisais appel, pour un éloignement qui allait s'avérer durable de ma grande. La Cour confirmait toujours tout, c'était un usage.
La réputation de Richard et même de l'OSE était ainsi préservées. Le JDE et Versailles avaient-ils pour mission de sauver les « professionnels » ou celle de sauver les enfants ? En tous les cas, peu importait mes enfants et ma famille, nos relations familiales, etc. Mais tant mieux. A l'époque, l'OSE était en difficulés financières concernant l'un de ses sites au moins et travaillait à s'en rétablir. Non parce qu'ils avaient fait des conneries mais parce qu'un moment des subventions publiques fondaient, je crois que c'est un article du Parisien qui l'expliquait. Si j'avais été pris au sérieux par les juges, en 2005 ou en 2006, il aurait pu suivre une catastrophe aussi ? Puis je ne sais plus quand, devant d'autres rassemblés pour un barouf, j'avais eu l'opportunité de discuter tranquillement de rillettes avec Jean-François Guthmann qui était un moment à la direction de l'OSE France. A l'époque, il me disait être ravi de pouvoir mettre enfin un visage sur mon nom.
Les différentes versions de Internat et séparations par Richard ne sont que des développements théoriques. Il n'explique pas comment les appliquer sur le terrain. Ca passe par le bouche à oreille ou par des stages dans son établissement de Taverny ? Mon aînée était passée par chez lui, je pouvais constater comment ce travail de séparation s'effectue, concrètement... Versailles m'avait souvent reproché de critiquer encore ce travail de travail de séparation effectué en amont, brandissait des décisions devenues définitives et l'autorité de la chose jugée. Je ne lâchais rien et ça ne plaisait pas du tout aux juges qui me le faisaient bien savoir par leurs écritures en retour, par la machine à s'écrire.
Un moment, j'ai découvert que Richard avait décroché un hochet pour tous les services qu'il avait pu rendre au cours de sa carrière. J'ai écrit à la grande chancellerie de la Légion d'honneur, là aussi avec un petit développement sur ces théories et ces pratiques de séparation en internat. 2021/GB/105, la grande chancellerie avait fini par classer. Pour répondre à mon exposé, Richard avait parlé d'une « histoire ancienne » et en arguant que tout avait été validé par la cour d'appel de versailles. Les travaux théoriques de Richard qui n'avaient jamais été validés par des pairs avaient ainsi aussi été approuvés ?
Internat et Séparations, par Richard Josefsberg, il en existe différentes versions. Manifestement après des travaux de reécriture, ou pour parfois plus court et synthétique, comme pour les Cahiers de l'Actif, N°306/307, novembre/décembre 2001. Cette introduction d'un PDF trouvé sur Internet devrait être d'une édition PDF de 2013, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Des reécritures, peut-être pour l'avancer dans sa carrière. Je suppose que c'est Richard Josefsberg qui nous parle le mieux de sa personne, de ses travaux, de ce qu'étaient ses ambitions. J'ai pas tout relu ; dans une version ou plus, il écrivait bien que « certaines séparations sont plus agitatrices que d'autres ». 20 ans après, je publie ce billet de blog... L'OSE ne devrait pas m'en vouloir, eux-même perpétuent leur propre mémoire. Articulé avec Bulles n° 40, la réfome de la pensée, en Chine, parfois, ça pique un peu les yeux :
« En effet, l'internat peut être source de renouvellement » • Richard Josefsberg
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru des recherches en internat
qui y travaillait alors tout en y « traitant » des enfants « dits cas sociaux »
Probablement dans Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social
On en oublierait presque la si belle mission que prétend mener l'OSE France
Des statuts de l'OSE, de la version de 2012
Nous étions des animaux, des « dits cas sociaux », et moi, j'étais le monstre. Au cours des audiences, lorsque ma famille, notre histoire ou moi étaient le sujet, j'avais souvent eu l'impression de m'être trompé de salle... Ma cadette l'avait échappée belle, elle aurait finie « réduite » par ces rouages, elle également.
Pour le Kremlin-Bicètre, j'étais un monstre, ils avaient fait un signalement au JDE. Pour l'ASE et les tantes maternelles, j'étais le monstre. Pour Mme puis pour M. Josefsberg, pour l'OSE France ainsi que pour l'obstinée qui trônait à Nanterre, j'étais des plus monstrueux. Les barons de Versailles confirmaient toujours tout et ça devenait donc définitivement indiscutable.
J'étais et allais rester le monstre tandis que les travailleurs sociaux, ensuite avec le pasteur travaillaient à rompre « la relation père-enfant », puis à finir de tout rompre. Avec de surcroit pour mon aînée, une déscolaritation, une sortie sèche du dispositif de protection, de la machine.
En septembre 2010, je m'étais planté devant une antenne de l'ENM, à Paris, avec un entonnoir sur la tête, ce chapeau du plus fou. Cette semaine là, se déroulait une quelconque formation pour les juges et les avocats, par des psychiatres. J'étais là-bas, planté devant une grande entrée et porte vitrée. Personne n'en était sorti pour discuter sérieusement avec moi. Je m'en foutais, j'y restais planté. Au bout d'une heure ou plus, les flics ont fini par arriver. Je n'avais pas d'autre intention que de rester planté dans la rue, devant l'entrée vitrée de cet établissement ; mon chapeau a pu affoler les robes rouges, les noires et les blouses blanches rassemblées à l'interieur du bâtiment... Les flics ont voulu savoir ce que contenaient mes poches puis mon appareil photo. Juste avant, j'avais pris une belle photo d'un couple de mariés devant Notre-Dame, ils ont pu constater. On a discuté quelques minutes, les flics sont partis, je rentrais chez moi. Je leurs avais expliqué qu'on pouvait en rester là, qu'ils s'étaient déplacé car je dérangeait, qu'il était inutile d'en faire plus. Depuis, ça doit figurer à leur épais fichier me concernant.
« Pas de révision ! » ® Olivier Echappe, janvier 2010
Et puisque « l'autorité de la chose jugée » s'impose à tous, après la cassation d'octobre 2010, je me rendais à Versailles, devant la Cour avec ce même chapeau, un entonnoir. Devant les juges, il m'a échappé des mains, il a roulé par-terre. C'était bruyant, il est en métal. Voyant l'objet, l'avocat général a réagit, a imaginé qu'il contenait un micro... Attention : dans cette histoire, c'est moi qui suis le parano, et où je passe, je trouble les gens. Quand je l'ai mis sur la tête en début d'audience, à Versailles, très gènée, Lise Geraud Charvet avait baissé les yeux, détourné son regard. Suivait un échange avec la Cour : « respectez ce qui a été jugé », avais-je conclu. Puis j'y faisais mon exposé avec ce chapeau sur la tête.
J'y allais avec ce chapeau car j'étais fâché contre la machine, pas du tout en simplet « pas content ».
« Ca dérange », m'a lancé la police...
Planté par là bas avec un entonnoir sur la tête
Aux poulets, qui venaient fouiller, constater, je n'avais montré que des photos des mariés
J'ai souvent appris des choses au cours de mes sorties. Par la suite, arrivé l'été 2011, elles devenaient plus communes : art, concerts, culture plus générale et des cours de salsa. Des sorties partout et des voyages avec ma petite encore.
En 2006, la MIVILUDES paraissait m'avoir reçu et même lu attentivement. Mais comme tout le monde, elle semblait ne rien pouvoir faire. Ajoutant : « Comprennant bien cependant vos inquiétudes, et vos interrogations, nous sommes au regret de ne pouvoir donner suite à votre dossier. » Je ne sais pas si leur reécrire aujourd'hui aurait un sens puisque tout avait fini validé par les juges, notamment par les juges de Versailles. Depuis, le pasteur d'Uhrwiller n'avait fait que « collaborer » ou contribuer davantage.

Fractures scolaires, fractures sociales... L'autre bonus, qu'est-ce qu'une maman « suffisante » ?
Selon Construire de nouvelles représentations du devenir des jeunes sortis de placement, Vie Sociale n° 12 – 2015, quand l’OSE travaille, « c’est principalement avec la mère que les jeunes gardent un contact » ? Curieux. Aux alentours de 2004, le petit fils de mémé Mireille était passé par la machine, une des machines de l’OSE, avec le même avocat de l’enfant ainsi qu'à cette époque, le même JDE. Il transitait alors par ces rouages pour passer de chez son père, ingénieur dans les Hauts-de-Seine, vers chez sa mère, pour un retour en Meurthe-et-Moselle. Ce après avoir transité avant depuis chez mémé Mireille, en Meurthe-et-Moselle, vers chez son père. Je connais cet autre dossier, la trajectoire du petit, « le dossier » de sa mère également, il avait été lâché par le Républicain Lorrain. Fin mars 2009, mémé Mireille avait finie condamnée pour des faits commis par sa fille, la maman. Une cour d’appel avait mélangé les casiers de la mémé et de la maman. Plus tard, et alors que le petit-fils était grand, la petite fille, toute petite finissait placée à son tour. La maman avait eu à « s’absenter » pour quelques temps. Mémé Mireille avait alors pu récupérer puis resocialisé son petit-fils ; elle avait réussi à rétablir et à maintenir le lien dès son retour en Meurthe-et-Moselle, ce qui change tout. Avant ses tours par les machines, il avait des résultats scolaires corrects. Je l’avais croisé, il était en pleine forme et avait même été rescolarisé par sa mémé, ce après des années perdues… Ainsi, donc, nous pouvions découvrir ce qu'est une « mère suffisamment bonne » pour la justice de ce pays. On peut évidement penser encore à Kutzner contre Allemagne. Mais à ma connaissance, cette famille là, mono parentale, n'était pas suivie par les services sociaux :
Voilà Mme Millet tout à coup prévenue d’avoir trompé cinq magasins du Pays-Haut en falsifiant des bons de commande alimentaires de l’Udaf. «Mme Millet a fabriqué de faux bons à l’aide d’un photocopieur […] Elle a reconnu les faits de falsification qui lui sont reprochés. » Et soudain, son casier judiciaire «mentionne quatre condamnations, dont deux concernent des faits similaires ». Plus rien à voir avec l’affaire initiale, et pour cause : la justice s’est emmêlée les pinceaux et toute la deuxième partie de l’arrêt d’appel concerne X, la fille de Mireille. Une femme placée sous curatelle, qui compte effectivement plusieurs condamnations, contrairement à sa mère.
JUSTICE cour d’appel de nancy
Mireille Millet condamnée pour des faits commis… par sa fille !
Publié le 31/03/2009, Républicain Lorrain, par Emmanuelle DE ROSA
Et lorsque la mère est décédée, l’OSE a une préférence pour les tantes de la famille maternelle ? Je l’avais perçu dès septembre 2003… Si tel avait été le cas, je reprocherais vertement à ce JDE de ne pas avoir été sincère du tout avec moi. J’étais allé le voir en novembre 2003, pour discuter de ses préférences alors que Mme Josfsberg du service AEMO et d’autres de l’OSE m’avaient mis de grosses pressions, sur 3 mois, ce pour élaborer absolument un truc avec la famille maternelle de mon ainée. Le JDE a alors placé ma fille, à l’OSE, chez Mr Josefsberg. Je serais très intéressé par une étude sérieuse des dossiers et des trajectoires des enfants passés par l’OSE ; où et en quel état échouent-ils ? En tous les cas, j’ai et avais dès l’automne 2003 déjà le très net sentiment que mon ainée allait finir happée par la machine, ce qui n’était qu’une question de motivations, peu importe lesquelles, n'importe quels palabres de psychologues, par exemple.
Quand Mme Josefsberg était passée chez nous, installée dans le séjour, elle voyait des portes, pensait qu’il s’agissait de placards. Elle avait été renseignée par les tantes maternelle avant d’arriver chez nous ? Lorsque les portes se sont ouvertes, surprise : elle découvrait les deux chambres de nos filles. Celle de mon ainée avec vue sur Paris et la tour Eiffel. Elle l'avait bien mentionné dans son avis pour le JDE ?
Et non, désolé pour ceux qui envisageait déjà d'aller fouiller, je n’avais pas tordu le cou à la mère de ma grande. C’est une autre histoire et des procédures différentes encore. En 1999, elle avait été admise aux urgences, qui a reporté des examens appropriés au lendemain ; elle est partie au petit matin. Une instruction a conclue à un non-lieu. Pour moi, cela restait suspect, je continuais à penser à un homicide involontaire ; plus tard, vu les symptômes et le dossier, un expert avait conclu que son diagnostic aurait dû être corrigé dans la nuit. Avec un avocat spécialisé j’avais saisi le tribunal administratif de Strasbourg ; mais en 2008, ce dernier semblait avoir conclu que le dossier médical pourtant entre les mains de la justice depuis 1999 avait fini inexploitable.

Par l'expert, en réponse au TA de Strasbourg, qui l'avait missionné
L'été 2008, j'étais très occupé par l'assistance éducative. J'ai donc laissé pisser ce qui s'était tramé entre Strasbourg et Sarreguemines. Quand c'est tout gripé, lorsque ça ne veut pas...
Mais c’est cocasse. Pour ma grande et ma famille, en 2009, un JDE avait pourtant bien repris et tenté de corriger le diagnostic ainsi que le remède. Mais c’était déjà un peu trop tard. Ses prédécesseurs n'avaient jamais eu envie - discrétionnaire - de corriger quoi que ce soit, bien au contraire, ce qui n'avait pas aidé.
En résumé, tu fais des enfants, après quoi tu te tapes des années, 15 à 20 ans d’emmerdes, beaucoup d’emmerdes et des problèmes causés par des professionnels ainsi que par des gens de robe... On va m’en vouloir pour ce billet qui n’arrangera probablement pas grand chose à la natalité en berne de ce pays :-)
La suite, plus bas, permet d’en apprendre un peu plus, d’approfondir, même.
Ce blog, un journal, existe depuis 2005. Les plus curieux pourront aller lire ou relire mes anciens billets. Des avocats m’avaient un moment fait savoir que tout ce contenu pouvait être lisible et même instructif. Depuis quelques temps, il est référencé ainsi que archivé à la BNF, numéro ISSN 2803-7634, rubriques Procédure et tribunaux – France, Jeunes en difficulté, Jeunes (problèmes et services sociaux) - Activité professionnelle ou de loisir. Tu parles d’un loisir… une activité qui elle-même suscite toutes les foudres, à huis-clos :

Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Education et fractures spatio-temporelles... Il n'avance toujours pas, le combat de Me Amas ?
Je viens de lire deux pages du JDB Marseille 2024. Le journal du barreau de là bas ? On dirait que Me Amas insiste, cherche encore à pouvoir sommer un juge de juger, à pouvoir provoquer des changements, comme je l'avais fait, en 2008. Nous avions ensuite pu passer un été sympa en famille, un dernier. Ou peut-être cherche-t-il à pouvoir faire appel d’une simple lettre d’un JDE, lorsqu'il daigne répondre. Il veut que les rapports des travailleurs sociaux « circulent » ? En les lisant, lui avec un docteur en droit et magistrat, je comprends surtout qu’en 20 à 30 ans, la procédure d’assistance éducative et ces mœurs de professionnels de la protection de l'enfance n’ont pas évolués du tout.
Lisible sur X
De leur article, de ce JDB 2 / 2024
« La famille, les parents ne sont pas considérés comme une réelle partie à la procédure. D'autre part, les services sociaux... se retrouvent en être un des acteurs principaux, avec des droits procédureaux entiers mais sans les exigeances que ceux-ci impliquent, notamment en terme de contradictoire. Les interractions des parents sont presque inexistantes. » Pas faux. Plus loin, l'article ajoute : « L'évolution des droits de la famille est laissée à l'appréciation des services sociaux. Actuellement, cette faculté est totalement niée à la famille. » Pas faux non plus. C'est ce qu'expliquait déjà Donzelot, en 1977, dans La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité de faire passer un enfant de tel statut à un autre, de l'enlever à sa famille ou de le replacer dans sa famille, de le laisser dans uun IMP, ou de l'envoyer dans un foyer de l'enfance, un internat de rééducation, un foyer de jeunes travailleurs ou une prison. »
Après avoir rédigé une bonne part de ce billet et alors qu'on ne m'a peut-être pas assez bien expliqué les choses à l'été 2009, j’ai le très net sentiment que le JDE pourrait parfois n’être qu’un bureau qui valide tout ce que lui ont communiqué les services sociaux… Mais ce n’est pas le cas dans toutes les affaires, un JDE peut exercer son influence, ce qui s’était bien passé dans notre cas, entre 2008 et l’été 2009. Tandis qu’au tout départ d’une affaire d’assistance éducative, le JDE choisit le service qu’il missionne. Je croyais à la justice de ce pays, à peu près. Celle du JDE m’a totalement désillusionné, pas de contradictoire, etc. Je croyais aussi longtemps que l’enfant en France appartenait en quelque sorte à l’Etat, qu’il restait sous sa protection, et sous contrôle des juges. Mais avec ce qui s’est passé à la fin de cet été 2009, j’ai maintenant plus l’impression que dans ce genre de situations, les services sociaux s’emparent de l’enfant puis soufflent ensuite le chaud ou le froid à leur guise, en alimentant le JDE, qui devient ou redevient bureau de validation. Et que les juges, cours d’appel et de cassation essayent de « motiver » pour qu’on ne se fasse pas trop gronder par la CEDH ni par d’autres contrées.
J’ai fait une expérience bizarre en psychiatrie également, avec le JLD (Juge des libertés et de la détention). Je m’étais juché sur Beaubourg en 2013, pour médiatiser mes affaires. J’avais alors bien pu parler à des journalistes. Pour cela, et car ils ne s’intéressent pas facilement, j’avais milité, foutu un peu le bordel dans la cité, Paris et ses alentours. Deux articles de presse du Parisien et plus : suite à mes passages à Saint-Cyr-l’Ecole, Fresnes, puis Paris. Descendu du toit du musée d’art moderne, qui n’est pas une grue, la préfecture de Paris m’a attrapé et m’a enfilé une camisole de force. Puis fait enfermé pour 5 semaines à Paul Giraud (où je finissais aussi par militer, même sous cachets, drogué, j’étais encore irrécupérable).
J’avais évidemment contesté cette détention que j’estimais arbitraire, avec un avocat, de mon choix. Dans la théorie et dans les films, sauf détention provisoire, dans les cas très sérieux, les peines de prison fermes sont exécutées après un procès. Dans cet autre monde, la psychiatrie, le tribunal est également différent. J’avais saisi un JLD devant qui ne m’étais présenté plusieurs fois. Il avait au final missionné trois experts psychiatres qui concluaient tous que je devais rester détenu… donc, j’y restais. L’un de ces experts m’avais bien lâché que dans tous les cas, j’y resterais 5 semaines. Puis j’ai fait appel de la décision du JLD… Passé 5 semaines, le psychiatre du service où j’étais détenu a rendu un avis pour le préfet puis je sortais libre et sans « traitement » estampillé « pas à faire soigner, irrécupérable », ils avaient bien pu constater que je résistais et militais même en étant drogué, comme un Piotr, je restais incapable d’humilité. C’est dans quels pays déjà qu’on enferme et drogue les militants ? Il y a quelques billets dans ce blog sur cette saison-là, à partir de mars ou avril 2013 (on m’avait longtemps privé de téléphone, j’avais ainsi perdu mes contacts avec les journalistes). Je rédigeais alors mes billets comme un Chinois, avec mon smartphone.
Là-bas, j’imaginais que le JLD exerçait son contrôle, mais non. Ce sont les psychiatres qui décident, les experts éclairent jusqu’à n’importe comment le juge tandis que le psychiatre du service s’applique à faire plaisir au préfet, s’en tient à la peine qu’il avait ordonnée. Mon avocat et moi avions pu parler très librement au JLD et même critiquer les avis des experts, d’où trois avis ; j’avais pour ma part de gros efforts à fournir car j’étais drogué. Je n’avais aucun soutien extérieur lorsque j’étais enfermé là-bas ; mais une amie, psychologue, est passée prendre un café au bar de l'HP ; je n’y avais pas perdu mon temps, c’était une découverte, depuis l’intérieur de ce monde là ; 5.. cinq semaines, c’était très long, on voit rapidement défiler les minutes puis tourner la trotteuse. J’en avais profité pour apprendre quelques astuces aux « habitués » , notamment comment faire pour saisir un JLD, puis l’une d’elle avait assez vite finie libre, bien plus vite que moi.
« La famille, les parents ne sont pas considérés comme une réelle partie à la procédure », nous dit ce JDB de 2024. En 2006, je publiais ici un article intitulé Le Code noir, une variante moderne autour des anciens articles 13, 26 et 30. Article 30 qui interdisait les attroupements, aujourd'hui, les juges voudraient encore pouvoir interdire de publier ainsi que de discuter avec des journalistes... Dans ce billet d'il y a 20 ans déjà, j'ajoutais : « Un père peut aussi faire appel, s'user à épuiser les voies de recours usuelles. Cependant un parent déchu n'a pas de capacité juridique et son témoignage ne vaut que pour aider les juges à s'éclairer », mais d'ailleurs :
Il existe de ces métiers et cercles d'entre-soi qui peuvent se contenter de pipeauter pour subsister et grandir, toujours. Les travailleurs sociaux de l’OSE France et de l’ARSEA Alsace devraient en savoir quelque chose ; notamment ceux qui auront décroché un hochet de la République, une légion d’honneur. Les juges des enfants, les parquets, les cours d’appel et les magistrats des premières présidences de France devraient en savoir quelque chose aussi. Les avocats dont ceux des Hauts-de-Seine, de Paris ou de Metz également. Ou encore les notaires, etc…
Ma grande, ces « professionnels » l’avaient « prélevée » dans ma famille, soit disant pour la « sauver ». Ca a surtout dû faire plaisir à beaucoup, dont à ses deux tantes maternelles, qui la réclamaient. Ce au parfait mépris de ma famille, de ses membres et de leurs relations. Après avoir été longuement négligée par eux et par ses tantes maternelles, ma grande avait donc fini déscolarisée, vers ses 18 ans. Comme à peu près tout « bénéficiaire » de l’ASE, institution qui ne savait si souvent que « orienter » les mômes, lorsqu’elle ne les rejetait pas tout simplement à la rue, à un coup de couteau et à la mort ou à la prostitution après séjour à l’hôtel - clin d’œil à celles et ceux passés par là, ces merveilleux foyers, ces familles d’accueil dysfonctionnelles, ces inoubliables « aides », clin d’œil à ceux qui militent depuis quelques temps pour un réel changement. Une « orientation » qui peut être grandement facilitée lorsque de très dévoués tata, parrain et pasteur aident à « trouver la voie ». « Une enfant sauvée », répliquera à l’unisson la secte, ajoutant : « respectez l’autorité de la chose jugée ! » Je me marre ; « choses viciées » par leurs agissements, attentions, réactions, privations de soins et obstinations serait tellement plus exact.
Cependant, quelques années plus tard, en 2015, mon aînée avait malgré tout réussi à décrocher un BEP fleuriste ; « sauvée, encore ! ». Ainsi qu’à faire sa vie, manifestement décente ; tant mieux. Les uns en seront si fiers et s’en palucheront, conformément à leur usage en pareilles circonstances ; d’autres se diront que cette gamine-là avait de bonnes capacités de résilience, pour rebondir tout de même. Résilience qui n’est pas qu’un don de la nature ou qui vous arrive du ciel ; ça peut aussi se transmettre, se cultiver, voire même se préserver, par l’éducation et un soutien effectif par les plus proches réellement attentionnés… lorsque ces derniers restent tolérés à proximité de l’enfant. Mais il arrive bien parfois qu’un enfant dit « placé » fasse une « belle rencontre » ; pas toujours tolérées non plus.
Entre la fin 2008 et début 2009, nous pouvions discuter avec mon aînée, de tout, dont de son orientation, vers un lycée plutôt que ailleurs, elle en avait les capacités. Un peu plus tard, sa belle-mère, qui est du monde du spectacle vivant et travaillant beaucoup pour ainsi qu'avec des enfants avait eu l’opportunité de l’initier, à Paris. J’ai rit en lisant l’arrêt de mai 2009 de la cour d’appel de Versailles… qui semblait même ignorer que ma mère était décédée, en 2006.
De l'arrêt du 22 mai 2009... ou par la machine à s'écrire
« La mineure a retrouvé chez elle une vie équilibrée… et va rentrer en théâtre à Strasbourg »
Ca n'avait pas duré, le théâtre, le lycée et l'internat à Strasbourg, puis elle avait été « orientée », pour horticulture. Plus tard, à lire l'ARSEA Alsace, j'aurais du refaire un immense effort dont contre eux et le pasteur à nouveau, pour recréer chez mon aînée le désir de renouer encore... Un moment, faut arrêter de pousser mémé dans les orties. Passé août 2009, le pasteur avait vite coupé tous contacts avec nous, avait résilié aussi la ligne téléphonique de mon aîné, ce qu'il avait un moment bien expliqué à la cour d'appel de Versailles. Et jamais l'ARSEA Alsace ne m'avait recontacté pour me reparler de quoi que ce soit... Je ne sais plus où est ce jugement, je crois qu'ils estimaient qu'une telle reprise de relation aurait eu « un effet dévastateur ». Tant pis. J'avais encore puis ensuite pendant longtemps encore ma cadette à élever, l'autre gamine, qu'ils avaient ignorée eux aussi, ou ignorée une fois de plus. Cependant aucun gros dégât n'avait pu avoir lieu. Ni à l'époque, ni depuis. Je n'ai jamais eu l'opportunité de demander à mon aînée comment elle avait pu échouer là, en horticulture.
D'internat en internat parce que « ça finissait par se passer mal » chez le pasteur, par ma faute, évidemment, c'est mystique, mais c'était toujours mieux pour mon aînée que d’hôtel en hôtel puis à la rue ou en fugue. Il semblerait que chez le pasteur, la situation avait dégénérée au point qu'un internat scolaire allait être nécessaire. Ma fille qui avait dans les 15 à 16 ans m'en avait parlé au cours de l'été 2009, elle parlait de grosses tensions et de conflits, au presbytère ; pour ma part, je n'en avais pas fait un fromage.
Selon le pasteur et l'ARSEA, selon les juges donc aussi, la situation là bas, à Uhrwiller, ne pouvait avoir dégénérée qu'en raison de la reprise des relations père-enfant. A aucun moment ces professionnels n'avaient envisagé un conflit de loyauté, ni même d'ailleurs une simple crise d'adolescence. Avant cet âge, à partir du collège et bien au delà encore, ma cadette était souvent en conflit avec sa mère, je n'ai pas saisi un JDE, chez moi, elle claquait parfois la porte, fâchée, ou s'enfermait dans sa chambre ; ça s'était terminé par deux femmes sous le même toit puis par cette gamine là expulsée à la rue. D'un site pour les jeunes, qui ne parle en tous cas pas des pères en particulier, en les stygmatisant, les mères non plus d'ailleurs :
En fait si les spécialistes de l’adolescence (psy, pédiatres, sociologues etc…) parle de crise, c’est parce qu’entre 13 et 18 ans (grosso modo) beaucoup de changements surviennent. Ces changements sont d’abord physiques (liés à la puberté), mais aussi psychologiques (quitter l’enfance pour approcher la vie adulte).
Toi tu vis ces changements au quotidien donc tu ne t’en rends peut-être pas compte. Mais pour les adultes, et les parents en particulier, la période de l’adolescence marque un tournant : ils découvrent que leur enfant n’est plus aussi « tranquille », qu’il a ses propres idées, ses propres envies et qu’il peut les réaliser indépendamment d’eux. Leur équilibre est rompu. Tout comme toi, ils doivent se réadapter, ce qui peut parfois être difficile d’autant qu’eux aussi peuvent vivre un moment de crise : la « crise de la quarantaine » (période de leur vie où ils sont à « mi-parcours » et ils font le point sur leurs réussites, leurs échecs, leurs regrets etc…).
Y a-t-il différentes « crises d’adolescence » ?
Parfois, pour grandir certains ont besoin de s’opposer à leurs parents. Cela peut se faire de manière « bruyante » (des cris, des éclats de voix, des comportements brutaux voire violents, des choix vestimentaires excentriques…) ou « silencieuse » (en apparence tout va bien mais en réalité on ne se sent pas si bien et on a des comportements qui peuvent être dangereux, on fait des choix qui ne sont pas les plus recommandés…). D’autres enfin n’expriment pas vraiment de moment conflictuel avec leurs parents, mais du coup ont peut-être plus de mal à se faire confiance et à se détacher d’eux.
Extrait de source www.filsantejeunes.com
La « crise d’ado » expliquée aux ados
Dernière mise à jour: 13 juillet 2022, rubriques Mes émotions, Je vais mal
Mais libre à eux d'ajouter maintenant aussi à leur accusations la crise de la quarantaine du monstre... Chez nous, l'été 2009, tout semblait se passer normalent, avec une ado, la grande, nous envisagions de la scolariser à 15 minutes de chez nous. Le peu de conflits ou les difficultés que nous rencontrions avaient été résolus facilement, par des discussions ; en tous cas, rien de ce qui s'était passé cet été ne nous a valu une mise en examen non plus. Il faut que je retrouve ce jugement, de l’été 2010. Je ne suis pas sûr qu’il disait que ses activités et ses copines la suivaient depuis Uhrwiller, puis ensuite d’un internat à l’autre. Un moment, mon aînée avait échouée à l'armée. Ensuite échouée à Faulquemont. Une itinérante ? Les copines la suivaient ? Ma cadette avait été et reste franchement plus stable en Île-de-France, « la zone » et au delà, avec ses ancrages et ses copines à elle. « La zone » avait fini par s'étendre aux plages normandes, puis à celles du sud. Mais bouger tout le temps en coupant les ponts et aller partout autrement que par cityscoot, au volant de la voiture à papa, par le métro et le RER ou par le train est une belle expérience aussi.
Secteur 8, affaire 808/0170, parquet 0323010135
n° jugement 10/AE/... Nanterre, 27 juillet 2010
S’agissant de mes « inquiétudes » pour ma grande auxquelles répondait « le service éducatif » par le jugement 10/AE/... j’en avais reparlé plus tard à Versailles. la présidente, en avait viré grimaçante et plutôt pâle. Pour cette audience là, ni le pasteur ni personne de l'ARSEA n'avaient daigné se déplacer. C'est dommage. En m'écoutant à cette audience, les professionnels de l'ARSEA Alsace auraient pu réaliser leur erreur et quel avait été le résultat de leur travail.
Jugement 10/AE/... j'avais écrit au juge, dont pour l'informer que je ne me présenterais pas à cette audience. J'ai le sentiment qu'il m'avait assez bien reçu, puis qu'il était ensuite lui-même allé à l'essentiel, à solliciter les professionnels de l'ARSEA mais sans en attendre grand chose, puis à clore ce dossier. Et à enrober son propre constat d'échec, des dits « services ». Advint ce qui put. Puis je n'en avait pas fait appel. A quoi bon ? Avec le pasteur et l'ARSEA qui de toute façon déliraient, pédalaient, persistaient à foutre en l'air mon aînée, déjà quasi majeure ? Je ne retournais à Versailles que suite à la cassation d'octobre 2010, pour enfoncer le clou. A chacun sa conscience ; la mienne va très bien.
De l'arrêt rendu un 1er avril 2011, par Versailles
Il fallait quoi comme demande ? M. KANT faisait juste fonctionner la machine à s'écrire
Les époux Z avaient piscine, s'en excusaient
Assistance éducative n° 87, arrêt du 1/4/2011, aff. n° 11/00005,
pas d'autre numéro ou référence RG, CA Versailles
C'est conforme, passé l'été 2009, le pasteur a tout coupé, avait suivi un blackout total
« Il sera observé de façon surabondante... se contentant de critiquer »
Non, non, non, M. KANT faisait constater un échec des dits services
Devenu sans objet, au retour de la cassation : qui démontre que les voies de recours sont illusoires
Lise pâle ? Nanterre qui s'était tout de même renseigné auprès de l'ARSEA, mais qui rassurait tout le monde ? Lorsqu'ils ont tricoté une belle histoire, tous les juges doivent s'y tenir. On appelle cela « l'autorité de la chose jugée », à laquelle tous les juges doivent s'accrocher, comme des sangsues, pour y rester et boire, ils n'ont pas d'autre choix. Moi, si.
Lise… souvent, je n’emploie que son prénom, j’avais eu un peu de mal à le trouver. Un prénom qui avait fini par me marquer l’esprit tandis que retenir et ne pas écorcher son nom par typo aurait été plus compliqué. J’espère ne pas m'être trompé, qu’aucun autre GERAUD-CHARVET ne présidait à l’époque, à Versailles.
En 2005 et du fait de sa croissance, je découvrais que mon aînée avait un gros soucis de santé, que l'OSE France ignorait. Un soucis de santé assez banal, commun, mais qui était très susceptible de compromette son avenir, sa scolarité. Un soucis qui ne peut pas disparaître. Des vertiges, comme une personne sur mille peut-être pourraient en ressentir, et dont mon aînée se plaignait. Sur Google, vite fait, je lis : « Symptômes : étourdissements, sensation de tête vide ou de nager, instabilité, problèmes d'équilibre ou sensation d'ivresse... Cependant, les symptômes varient d'une personne à l'autre. » Parfaitement compatible avec l'enfance et la scolarité... Mais plutôt que de le reconnaître, les professionnels de l'OSE France avaient alors préféré « psychologiser » et imputer également ces troubles là à la relation père-enfant. Elle a le dos très large, cette relation, et le père, ce principal responsable. Pour les professionnels de l'OSE France, je crois qu'il aurait fallu qu'elle tombe au sol et y reste pour qu'ils se décident à faire quelque chose.
En 2009, lorsque mon aînée avait passé l'été en famille, à la maison, j'avais pu constater que ces troubles n'étaient toujours pas pris en charge. Nous avions discuté sa santé. Elle était assez grande pour décider de ne plus jamais revenir à Bagneux, ni nous recontacter, je suppose qu'elle l'aura été également pour réclamer une consultation... J'avais informé l'OSE France, en 2005, tout en remettant des cachets et une ordonnance d'un ORL de Taverny. Monsieur Z est médecin, généraliste... il n'avait jamais rien entendu à ce sujet ? En 2010, l'ARSEA Alsace n'en percevait toujours rien, et s'était juste contenté d'orienter mon aînée ? Un enfant, ça parle, en tous cas, mon aînée savait parler. A chacun sa conscience...
L'été 2009, elle s'était un moment plainte, décrivait des douleurs mais elle était résignée. Elle savait très bien ce qu'elle avait. Le diagnostic était connu et elle nous l'expliquait bien. Nous avions galéré pour trouver un médecin de ville, il était tard ou c'était un week-end. Elle me disait de laisser tomber. Après le médecin, on a du trouver la pharmacie de garde. Elle avait été rééduquée à se résigner et à attendre par l'OSE France, à Taverny. Là bas, sauf en cas d'urgence, le médecin ne passait que les mardis, ce que m'avait bien écrit Mlle Chouckron. Et je la retrouvais parfois mal en point les vendredis...
Après ma période de détention comme un Gregor, en psychiatrie, j'allais assister à une journée de l'ONED, sur la santé des enfants placés. Puis je publiais ici Les carences massives de la protection de l'enfance... Un médecin nous avait présenté les résultats de son étude, partageait quelques constats pour un autre secteur, dans le 6-9 peut-être. Il précisait bien que son étude n'était représentative de rien du tout (ni en étendue ni en nombre). Puis ça n'avait pas loupé comme à tous ces baroufs, un professionnel ou deux ont encore lourdement chargé les parents. Ils ont le dos large, les parents.
De l'une des quelques situations que le médecin avait décrites alors qu'il était partit discuter avec les enfants, pas avec les Mlle Chouckroun ou les Richard : « - tu vois mal, tu n'as pas de lunettes ? - si - mais elles sont où ? - elles sont cassées - tu l'as dit aux éducateurs ? - oui »
A la suite, d'une de mes lettre parvenue à Nanterre. De toute façon, quand ça veut pas, ça ne voudra pas quelque soit le ton qu'on emploie. J'étais un peu taquin, car après après l'examen par l'ORL à Taverny, en 2005, j'avais confirmation que ces vertiges occasionnels ne pouvaient être liés à la « relation père-enfant ». Sacré psychanalystes. Mais le JDE de 2009 avait ensuite réagit et écrit à l'ARSEA Alsace, d'où leur réaction par la suite, dans leur rapport « mais si, on s'occupe de tout ! »

« Psychologique », assureront tous les juges et ces travailleurs sociaux, c'est ce qui est gravé à leur dossier, depuis 2005, « c'est l'OSE France qui l'a dit. » Pas de bol. Chez moi, quelque part, j'ai une radiographie, les résultats d'un examen ORL ainsi qu'un certificat médical, des éléments plus concrets que juste des palabres. Radiographie qui m'avait été remise avec mépris par Monsieur Richard Josefsberg, de l'OSE France, en personne ; ses enfants vont aujourd'hui comment ? La salmonellose avait été un vrai sujet : pour la gamine, de 12 ans, les vertiges avaient débutés peu après. C'est comme pour son « doigt cassé » dont elle m'avait parlé début 2003, il s'agissait plutôt d'une simple entorse ; rien de grave, normal, courant, des chamailleries entre enfants. Mais après examen, pour ses vertiges, il s’était avéré que la cause était autre, l’un des médecins que l’OSE avait consulté pour me répondre, pour m'envoyer chier, m’avait mieux renseigné que Richard. Pour un sujet qui avait ensuite été pris au sérieux par un ORL, de Taverny ; je suppose que l'OSE ne s'y rendait jamais, ils ne me l'interdisaient pas, celui-là. « Les vertiges dont nous n'avons jamais été témoins sont peut être à rechercher ailleurs. ... nous vous laisserons avec le médecin afin que vous obteniez les informations que vous jugez nécessaire... nous comptons sur votre coopération » :

Mais moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus.
Pour ma cadette, une 2003, d'une autre mère, ça s’était passé différemment. Fin 2005, par un « rapport » ou par son placet à Nanterre, l’OSE France avait partagé sa « grande inquiétude » pour elle avec le juge des enfants. C’était « de bonne guerre ». En public, qui perturbe systématiquement tout travailleur social, en public, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux d’alors (des forums, dont celui du Monde ou encore de travailleurs sociaux, mais également en écrivant à l’Elysée), j’avais exposé tout l’irrationnel des décisions dites « de justice » qui concernaient ma grande. Curieusement, uniquement ma grande, la seule et unique dont se souciaient tant ces « professionnels » et ses tantes maternelles…
Des décisions qui avec le temps m’affublaient du costume du plus monstrueux des monstres, de celui d’un père parfaitement indigne, « veuf, pas divorcé », de nature « dépressive » et « abandonnique », « juste assoiffé d’argent », puis ensuite bien évidemment « parano »… un père tellement trop dangereux « pour le psychisme de sa fille », selon le psychiatre missionné par Nanterre. « Parano » était « de bonne guerre » également : plutôt que de me répondre plus sérieusement, ils m’affublaient aussi du chapeau du plus fou, pour me discréditer davantage. « Ses critiques envers nous qui social trouvaillons et qui sachions mieux nous sont insupportables, de surcroît, elles nous entravent dans nos actions auprès de sa fille, pour l’éloigner de son père », lâchaient les travailleurs sociaux. « Ne l’écoutez pas, il est affreusement dans le dénigrement ! » ; Serge Paugam était irrecevable lui également, autant que l’étaient Irène Théry et Jacques Donzelot. « Fustige l’Etat, des représentants de l’Etat », lisais-je plus tard, en 2015, envoyé par un avocat de Metz... Formuler des critique pourtant bien étayées et fondées est le crime absolu dans ce pays.
Ces « spécialistes » ne pourront que difficilement me contredire ; et puis pourront juste geindre à nouveau car la « psychothérapie » débutée en 2003 n’a toujours pas produit ses effets… Lieu de parole, très banale écoute, démarche que je n’avais pas du tout entreprise pour me « remettre en question ». J'ai bien pu le faire un moment, mais n'ayant rien trouvé chez moi, j'avais commencé à fouiller mieux ailleurs ; ce que je découvrais était très moche, un lieu d'écoute me restait utile ; les sauvages concluaient à une maladie incurrable, les humains en restaient consternés. « Le dérangé ou celui qui nous ennuye tant va voir un psy, et ça ne fonctionne pas ! » ; ce qui était une ultime invention « en réplique » par ces « services », pour me discréditer encore. Un lieu d'écoute me facilitait alors tout simplement aussi la lecture de ce genre de salades tandis que je constatais dans le même temps comment ma grande et ma famille, dont ma petite aussi, en étaient impactés :
Extraits de source https://www.legifrance.gouv.fr
Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, Publié au bulletin
...
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 22 mai 2009, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Versailles, autrement composée ;
Condamne les époux Z... aux dépens ;
...
PREMIER MOYEN DE CASSATION
...
Il en va de même de la mise en cause de M° A... qui a écrit le 23 janvier 2009 à M. le Président de la Chambre des Mineurs pour préciser que les rapports avaient évolué entre Y... et M. X... et que celle-ci est en demande de voir rétablir des liens avec son père, démontrant ainsi son souci d'être fidèle à la volonté exprimée par la mineure.
L'appelant a d'ailleurs invoqué ce revirement de Y... qui a confirmé à l'audience qu'elle souhaitait retourner vivre chez son père.
Toutefois….
…
ALORS QU'en ne prenant pas en considération le souhait de l'enfant de retourner vivre chez son père, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses constatations et a ainsi violé les articles 561, 563 et 565 du code de procédure civile.
SECOND MOYEN DE CASSATION
Il est fait grief à la cour d'appel D'AVOIR confirmé la décision du juge des enfants de maintenir le placement de Y... X... chez Monsieur et Madame Z... ;
AUX MOTIFS D'UNE PART QUE « les motifs essentiels du renouvellement du placement par la décision attaquée sont pour l'essentiel les mêmes que ceux déjà évoqués dans les décisions précédentes :
- personnalité de M. X... de type paranoïaque marquée par l'orgueil, la surestimation de soi, la méfiance, la psychorigidité, pouvant mettre en péril les relations père fille voir l'équilibre psychologique de Y...,
- absence d'évolution et de remise en cause de son fonctionnement par M X...,
- intolérance du père à l'intervention de tiers dans l'éducation de sa fille et notamment éloignement de la famille maternelle,
- nécessité de tiers dans cette relation père / fille qui, sinon, serait périlleuse.
M. X... bénéficiait déjà de conditions de vie et d'une situation professionnelle stable et élevait dans de bonnes conditions sa seconde fille au moment où a été rendu ledit arrêt.
Ces éléments ne font pas disparaître les difficultés qui caractérisent ses relations avec Y... qui résultent de son histoire et de sa personnalité propres.
Le fait que M. X... suive une psychothérapie pour se remettre en question n'est pas non plus nouveau puisque ce travail a débuté en 2003 et force est de constater, au vu du nombre et de la teneur des courriers annexés au dossier, que les résultats se font attendre.
Ces observations tirées des pièces du dossier confortent l'opinion des experts selon laquelle l'absence de tiers dans la relation père fille paraît tout à fait périlleuse et celle du premier juge selon laquelle, à la date où le renouvellement du placement a été décidé, le retour de Y... chez son père aurait mis gravement en péril son équilibre psychologique.
Il convient encore de préciser que le refus par M X... de toute ingérence extérieure rend illusoire l'efficacité d'une mesure de milieu ouvert de sorte que le placement apparaît bien comme la seule solution pour soustraire la mineure au danger ci-dessus évoqué. »
ALORS QU'en statuant comme elle l'a fait sans caractériser, au jour où elle statuait, le danger qu'encourait Y... X... à retourner vivre dans sa famille naturelle, la Cour d'appel a privé sa décision de toute base légale au regard des articles 375 et 375-2 du code civil ;
...
« Les dispositions de l'article 8 de la CEDH préservant le droit à la vie familiale invoquées par M. X... ne sauraient prévaloir contre le droit du mineur à un développement psycho affectif normal.
...
L'absence de conflits de M. X... avec sa fille D... et avec sa compagne, et sa bonne insertion professionnelle montrent qu'une reprise durable des liens avec Y... est possible si les efforts sont faits en ce sens ».
ALORS QU'en se bornant à considérer que la reprise durable des liens avec Y... serait possible si des efforts sont faits en ce sens, quand il résulte des constatations de l'arrêt que Y... est séparée de sa famille naturelle, la cour d'appel s'est prononcée par des motifs inopérants et a privé sa décision de base légale au regard des articles 371-5 et 375-7 du code civil, ensemble de l'article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
La responsabilité des magistrats
PUF, Droit et justice, septembre 2006
Gwenola Kerbaol
Les notes de la mission de recherche droit et justice
Extrait de la page 18,
c) Les voies de recours
L'existence des voies de recours implique-t-elle l'exclusion de l'action en responsabilité du fait d'un acte juridictionnel ? La réponse ne peut être que négative puisque les deux actions ont un domaine et une finalité distincts. Les voies de recours ne sauraient empêcher l'existence d'un préjudice, ni y remédier. Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire, en cas de décisions rendues en premier et dernier ressort, en appel ou en cassation.
A force de réfléchir avec un psychothérapeute sur ce qui n'allait pas chez moi, j'avais réalisé que je faisais la grosse erreur de suivre beaucoup trop de règles et commandements. Des ordres ou dictats auxquels d'autres ne se tenaient pas du tout. Pour un combat très inégal, le pot de terre contre le pot de fer. Puis je ne faisais plus que raisonner autour du 6ième, et uniquement celui-là, « Tu ne tueras point », Exode 20:13 et Deutéronome 5:17. Soudainement, je finissais par aller vraiment mieux. Il ne me restait qu'à faire comme d'autres, à le dévoyer et à mettre plus en pratique. Peu importe ce qu'en penseraient les juges, notamment ceux de la cour d'appel de Versailles, dont un expert en droit canon. Bien sûr des gens comme Olivier Echappe et le Pasteur n'allaient pas supporter du tout les cassations. Mais il avait surtout suivi le retour de mon ainée, notamment pour un week-end puis pour les vavances d'été 2009. Il s'agirait même d'un concept qui pourrait exister en hébreux, « Tu ne commettras pas de meurtre ».
Les relations entre ma grande et ma petite, ces dits « professionnels » s'en torchaient, toujours, comme du reste.
Tous, le nez en l'air, osaient produire et approuver rien que ceci et ne jamais agir aussi pour « sauver » ma cadette :
- absence d'évolution et de remise en cause de son fonctionnement par M X...,
Des rapports, des avis du parquet et des décisions de Nanterre ainsi que de de la cour d’appel de Versailles qui longuement ignoraient toutes qu’il existait pourtant aussi une belle-maman ainsi que le bout de choux. En retour, en 2005, suite à mes communications en public via des forums et autres, pour redorer leurs blasons, je n’ai pas d’autre explication, les « professionnels de l’OSE France » avaient alors produit un ultime « rapport accablant » pour le huis-clos du juge des enfants, ce bon seigneur. Ces grandes âmes qui se diront toutes autant désintéressées que simplement dévouées aux enfances auraient alors souhaité s’emparer également de ma cadette. Ce qui n’avait pas fonctionné. Un coup d’épée dans l’eau, et pour cause, malgré trois années déjà d’implications et d’applications de ces « services », ils n’avaient rien rassemblé de pertinent sur ma famille ni donc concernant cette autre enfant, la 2003.
Ce n’est qu’en 2006 ou en 2007 que la cour d’appel de Versailles avait fini contrainte de reconnaître que ma famille et ma cadette existaient. Qu'une famille de CSP+ peut suffire à élever ses deux enfants... « Pas du tout ! », avaient avaient alors estimé ces magistrats, qui confirmaient tout ce qu'avait imaginé et pondu Nanterre.
Par la suite, en 2008, après sommations de juger, contre l’avis de Nanterre et ceux de la cour d’appel de Versailles, contre l’avis également des époux Z, de l’avocat de l’enfant, ainsi que contre ceux des travailleurs sociaux, nous avions pu renouer en douce avec mon aînée. Ma petite en avait été ravie, elle retrouvait enfin sa grande sœur… enfin, presque.

Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
Par la suite encore, et passé un été inespéré en famille, en 2009, ma grande « disparaissait » à nouveau. On ne lutte pas contre pareilles obstinations, un moment, consterné, on finit par s’incliner. Ma 2003 restait évidemment à la maison.

IFrap, janvier 2005 : « Les rapts de l'administration »
La suite avait été drôle ; après avoir avoir plagié déjà Kutzner c/Allemagne, « quel QI pour être un bon parent », « les autorités et juridictions nationales n’auraient pas suffisamment envisagé la mise en place de mesures additionnelles ou alternatives moins radicales que la séparation », « les enfants, sans être entendus par le juge, ont été séparés radicalement de leurs parents pendant longtemps et entre eux puisque placés dans différentes familles d’accueil anonymes », « Le droit de visite réclamé au plan judiciaire par les parents se heurta à une obstruction systématique et, une fois accordé, fut très restreint dans son étendue. Pareilles ruptures de contact et restrictions de visites pour des enfants d’un très jeune âge ne pouvait que conduire à une aliénation croissante des enfants par rapport à leurs parents mais aussi des enfants entre eux. », avec les efforts de l'ARSEA Alsace ainsi que ceux des époux Z, cette grandiose institution finissait aussi par plagier l’affaire Finaly. Plutôt que d’élaborer enfin quelque chose de sain et de pérenne avec ma famille ainsi qu’avec mes deux enfants, ma grande avait ensuite échouée dans un internat, à Haguenau, puis ailleurs. « Pour sa protection ! » Il ne restait alors rien d'autre à faire que de s'incliner, avec le respect dû, bien évidemment.
En tous les cas, on ne me retirera plus jamais cette idée, de ma grande, raflée, « sauvée » par l’OSE France puis retenue et exfiltrée, par bricolages, comme en 43, profitant de l’insuffisance des contrôles, puis plus tard, retenue, « orientée » par l’ARSEA Alsace ainsi que par le pasteur. J’en resterais comme depuis longtemps déjà : partagé autant que plié de rire.
Mais heureusement pour ma petite ; elle avait ainsi été ignorée et épargnée de ces haines imbéciles. Des crétins ou des imbéciles ; entre 2003 et 2011, aucune d'entre ces âmes sauf une ou deux n'avait ouvert les yeux. Alors que je ne percevais toujours que trop bien que ces dits « professionnels de l’enfance » s’obstinaient stupidement et allaient laminer ma grande. Ce dès 2003, avec les interventions des enquêtrices des Hauts-de-Seine, davantage encore à partir de 2004, lorsque Nanterre allait insister, avec la contribution de l’OSE France. « Faites confiance à la justice ! » « Seul les professionnels savent lâcher LA vérité ! » Tout le monde doit les croire. Ma grande avait perdu sa mère en 1999. Par les effets de ces pressions et agissements mais « professionnels », elle finissait par perdre aussi tous contacts avec son père ainsi qu'avec tous membres de sa famille naturelle. « Ni père ni mère », « orpheline », « un passé familial tragique et donc, un parcours scolaire en rapport, limité », ce que cette Ddass produit historiquement de mieux.
« Ni père, ni mère », « orpheline » ? Ca peut heurter. Je n’avais été déchu ni de l’autorité parentale, ni d’ailleurs de mon droit de surveillance. Ca agaçait Richard… J’avais pu visiter tout le monde à Taverny et ces environs, les médecins, une pharmacie, un hôpital ainsi que même l’école. Sans la moindre difficulté, on me répondait et on m’ouvrait tous les dossiers. Un jour, mon ainée m’informait qu’elle partait en voyage avec l’école, la classe était transplantée, à Chambon, je crois ; j’ai appelé Mlle Choukroun puis j’attendais qu’elle me fasse parvenir le dossier d’inscription. Mais je n’ai ensuite reçu que peu d’informations. Je suis donc allé à l’école. L’institutrice a été très surprise en découvrant un père. Tandis que je découvrais que ma fille n’avait plus de parents, elle avait un Richard. Très gentiment, l’institutrice m’a fait une photocopie. Ni père ni mère, d'abord un Richard, puis le pasteur :

Des chocs, des coups, des privations de sommeil. Dès 2004, mon aînée se plaignait de la lumière, le soir. Réponse de Richard : « les difficultés d’endormissement sont généralement à mettre en relation avec les soucis des enfants&nsp;». Plus tard, avec Claire Davidson, ils refaisaient le portrait du père en imputant tout ce dont mon ainée se plaignait à la « relation père-enfant »… C’est pratique, la psychanalyse. Je ne sais pas pourquoi il causait d’absences dans cette lettre, malgré la distance et le trafic en région parisienne, nous arrivions toujours à l’heure. Par contre, j’avais eu à faire inscrire deux fois ma fille au fichier des enfants disparus, par moments, elle n’était plus à Taverny, une fois au moins les gendarmes s’étaient mis à la rechercher en Moselle... Des mois plus tard, un flic ou un gendarme voulait tourner cette page, m’appelait pour savoir si elle avait été retrouvée…
Concernant le majeur, par téléphone, Richard m’avait expliqué que son juge ne trouvait pas d’autres solutions. Soit. Je n’en voulais pas à ces enfants d'horizons divers, d'âges divers et regoupés là. Tous avaient été « déposés » là. J’ai parfois porté plainte, mais toujours contre X. A l’audience de l’été 2005, Richard expliquait que ses effectifs ne pouvaient suffire à toujours surveiller les enfants. Sa Majesté les mouches dès que les éducateurs avaient le dos tourné. Je « dénigrais » ce lieu d’accueil en privé autant qu’en public, même chez des médecins du secteur de Taverny, sur Internet également. Pourquoi Richard et l’OSE France s’étaient-ils contenté de verser leurs insanités au dossier « d’assistance éducative » ? Ca suffisait pour redorer le blason de Taverny ? Le doigt : rien qu’une entorse, une luxation ou une torsion, elle s’était chamaillée avec un petit de son âge. Ensuite, malgré son doigt, elle partait au ski avec des cachets pour ne pas trop souffrir… Elle me racontait que parfois, des petits allaient chercher le grand qui la cognait alors, mais avec sa bague. Qui croire ? La gamine de 11 à 12 ans, ou les professionnels de l’OSE France ? La JDE obstinée a tranché, depuis, tout est depuis indiscutable.
Richard savait piquer aussi, pour cette lettre à la suite, il ajoutait : « Vous avez néanmoins raison de penser qu’une collectivité produit un climat moins serein qu’une vie familiale où les relations sont harmonieuses. » Début 2005, à la cour d’appel, mon aînée avait expliqué ce qui s’était passé lorsqu’elle avait été menacée avec un couteau : « - il a été confisqué - puis après ? - ils lui ont rendu.&nsp;». Roughol était là, le pasteur était déjà là, la grand-mère maternelle aussi. Sensible aux discours de la petite, la Cour a envisagé de l’extraire de ce foyer, en a débattu. Le pasteur a eu la parole et a beaucoup pesté en raison des recherches qui avait été faites en octobre 2004 ou février 2025, par les gendarmes… Puis conformément à ses usages, la Cour confirmait en tous points.
J'avais eu un échange par mail avec Katy Hazan, une historienne de l'OSE. A propos de ces foyers ainsi que ceux de l'après guerre. Plus tard, au cours d'une expo de l'OSE à ces sujets, sur ces foyers du passé, je constatais bien que tout n'y avait été rose non plus. Du bout des lèvres, Droits des enfants placés et en situation de risque, 2007, Bragi Gudbrandson, qui n'engage que l'auteur, édition provisoire nous en disait aussi des choses, même sur ces foyers pour enfants de l'après guerre. Depuis quelques temps, des « anciens » se sont regroupés en associations et nous disent parfois des choses. Lyes Louffok a à peu près l'âge de mon ainée, ils auraient pu se chammailler à Taverny. Mais c'est une toute autre histoire : « A l'âge de 5 ans, alors qu’il s’épanouit dans sa famille d’accueil, celle-ci déménage et l’administration refuse qu’il la suive, au nom du lien avec sa mère biologique. Il est alors ballotté... » Lyes se plaint parce que ce lien avait été maintenu. Ces machines, ce dispositif mais de protection est une loterie. Lyes a publié Dans l'enfer des foyers.
Les flics avaient visité le F2 en janvier 2003, ouvert aussi le réfrigérateur. Dans ce dernier, ils avaient pu voir de la nourriture pour deux adultes et ma grande pour 3 à 4 jours. Ma grande passait par le Kremlin-Bicètre puis Coup d’Pouce tandis que le monstre et la marâtre allaient être auditionnés par la brigade des mineurs. L’été 2004, l’obstinée m’apprenait que tout d’un éventuel volet pénal avait été classé. Nous pouvions exercer des DVH de la fin novembre 2003 (Noël, un week-end sur deux, la moitié des vacances scolaires) à juillet 2005 (après quoi mes droits fondaient du fait des rapports accumulés par l’OSE France et du fait de l’avis de la psychanalyste). Lorsque j’exerçais mes DVH, j’avais régulièrement à faire soigner ma fille car malade ou autre au sortir de Taverny. Autre ou juste un peu ronchon car fatiguée ; elle rentrait les vendredi soirs, dormait bien puis ça allait. Je crois que s’il y avait eu le moindre soucis chez nous, dès le retour de ma fille à l’OSE France, un rapport aurait été produit, mes DVH étaient suspendus et nous avions RDV dans un point rencontre.
Sacré machine à séparer. Qui nous imputait tout ce qu'il se passait à Taverny ou qui déplaisait à Richard pour huiler ses rouages. Machine qui finissait par tout imputer à la « relation père-enfant », pour tout rompre.

« Vous avez néanmoins raison de penser qu’une collectivité produit
un climat moins serein qu’une vie familiale »
L'été 2004, mon ainée voulait renter. Je crois que Claire Davidson raportait plus tard à son tour que mon aînée voulait rentrer. Juste avant l'audience de l'été 2005, elle m'appelait, paniquée, me faisant bien comprendre qu'elle ne voulait pas partir. Puis dans l'ordonnance de l'obstinée du 1er juillet 2005 qui restreignait mes droits, après l'avoir entendue séparément, je lisais qu'elle semblait être très ravie de partir pour des vacances chez les époux Z... où elle allait « disparaître ». En 2004, car elle en avait marre et voulait rentrer, on lui avait dit d'écrire au juge, elle a été tout à fait libre, rien n'a été dicté, rien n'a été censuré, elle a écrit toute seule la lettre à la suite. Contrairement à ce que faisait imprimer Versailles en 2009, ma grande était libre chez moi, même libre d'écrire tout ce qu'elle voulait au JDE.
Cette lettre est en ligne depuis l'été 2005. J'étais une bille en droit mais de 2004 à 2007, j'avais un avocat. Je ne sais ni qui ni combien l'ont lue depuis. A l'époque, je la publiais après avoir masqué un prénom, je n'avais rien d'autre à cacher, même pas l'ordonnance de la JDE. L'obstinée a répondu à ma fille, je crois qu'elle lui a répondu qu'elle ne pouvait pas se permettre de se tromper. Curieusement, cette lettre d'une enfant répondait à celle de Richard...
J'avais des doutes, à un moment au moins elle a pu se plaindre à l'école... cette lettre tendait à nous le confirmer. L'école a peut-être pu faire plus d'un signalement, dont un en raison de la fatigue causée par les travaux sur la ligne du RER aussi. J'aurais dû jeter le téléphone par la fenêtre.
L'enterrement de sa mère... elle avait 6 ans. Plein de gens m'y disaient « mais laisse la donc à Carole ». Plus tard, cette tata a fini par avoir un enfant. Puis je pensais qu'elle allait changer, se calmer un jour. Carole n'a pas vu le psychiatre non plus. Elle a été dispensée car elle est assistante sociale de la Ddass ? J'ai quelques lettres, je ne sais rien de tout ce qu'elles pouvaient se dire au téléphone. On allait de temps en temps en Moselle, pour voir mes parents, ma petite soeur... on passait aussi chez la grand-mère maternelle. Un moment, sa grand-mère me demandait de la laisser chez elle pour un week-end, j'ai accepté pour leurs faire plaisir. Quand je l'ai récupérée, ma fille m'a expliqué que Carole était vite passée la récupérer, parraissait même un peu déçue de n'avoir pas passé plus de temps avec sa grand-mère. Ces histoires là, l'ASE et l'OSE ne voulaient pas en entendre parler ; tout en arrivant chez nous en mode « mais laisse la donc à Carole ! » Un moment, en octobre 2004, je découvrais que ma fille n'était plus à Taverny, qui ne pouvait pas me dire où elle était, qui j'avais pu joindre ne savait pas ; quand elle y est réapparue, j'ai appris qu'elle était en week-end chez tata Carole. L'été 2004, la JDE obstinée avait accordé des DVH à la grand-mère et l'OSE devait s'occuper de les organiser. Au printemps 2005, la grand-mère arrivait à la cour d'appel de versailles pour y envoyer fort : « j'ai pas vu ma petite fille depuis longtemps ! »
Avec tout ce que j'avais raconté et publié sur Internet, puis avec cette lettre de ma fille à laquelle la JDE a répondu, je crois que les juges n'ont pu que la confier à Isabelle, le pasteur. Même l'obstinée avec l'OSE n'ont pas osé la confier à Carole. Ce n'était pas le projet, et c'est pour cela que ma fille a finie lourdée du presbytère vers ses 16 ans pour aller plus tard finir ses études à Faulquemont, pas loin de Valmont ? Il était alors préférable que ma fille fasse des études compatibles, horticulture pour échouer à la campagne, par exemple. Et surtout pas à Strasbourg ou à Paris pour poursuivre des études, c'était trop loin, ça l'éloignait trop de ses copines du collège, de la paroisse et du secteur d'Uhrwiller... C'était stratégique, cette « orientation » vers Faulquemont plutôt que ailleurs et pour des études ? Mais il est bien plus probable que l'ARSEA Alsace n'était pas apte à travailler mieux. De 2014 à 2015, à Metz, deux avocats martelaient : « c'est un droit absolu, la ponsion, pour faire des études ! » Depuis, Je me suis parfois demandé pourquoi ces deux là n'étaient arrivés que si tardivement. C'était stratégique et pour en finir encore avec cette relation père-enfant ? Généralement, rien que ce genre de procédure conflictuelle suffit à la saper.
Sur la fin de cette lettre, nous la percevions tiraillée, elle partait du principe que si elle allait vivre en Moselle, chez Tata Carole, nous devrions nous-même aller travailler et vivre là bas. Et qu'en ce cas, ma petite ne verrait que moins sa grand-mère à elle, qui réside en région parisienne... 11 ans et soucieuse de sa petite soeur que l'ASE, l'OSE, le pasteur, Carole et le JDE ignoraient. Un autre bourreau a tranché en novembre 2009. Problème résolu. Avec un rapport de l'OSE France sortit du chapeau et lu à l'audience. Celui-là m'ayant m'imputé d'avoir fait souffrir mon aînée à son audience, quelque chose de cette nature, Hu pleurait. Il suspendait tous mes droits et de fait, interdisait toutes relations familiales, entre mes enfants aussi. Lui ayant été informé par ce même rapport de l'OSE que la petite existait, il le lisait. Laurent Lèguevaque le disait : magistrat, juste une carrière de bourreau (d'enfants également).

Pour les enfants, dans ces situations, jamais rien de grave en réalité, nous diront les « professionnels »... ils n'en comprennent pas tout, ont généralement « juste » le sentiment d'être déplacés comme une valise ou un carton. Mc Jean Gab'1 : « Parce qu’à partir de maintenant c’est à eux qu’t’appartiens, Trimbaler comme une vieille grole, Ils te diront quoi dire, quoi faire, quoi becter... Juchés sur ses dossiers, juger et puis caser... Et si parce qu’il mouille, t’as des frangines et des frelons, alors franc-jeu Tu n’risques pas de grandir avec eux, on t’separait comme les boeufs »
Mc Jean Gab'1... « Cette tafiole d’assassin a changé mon destin, Stoppé celui d’ma mère et son conjoint »... Peut être un truc à plagier ou à remanier aussi. « Ces tatas ont changé son destin, té'stoppé celui d’la mère... d'la marâtre et du Gregor, Juchés sur ses dossiers (refrain), Tu n’risquais pas de grandir avec eux (du refrain)... t’as la frangine, on t’separait à l'OSE... Quand des tocards s'prennent pour tes parents? ... t'as revu Paris, t'appartiens à l'ARSEA ... Et si tu débloques on t'dira qu'c'est l'Gregor ... t'as voulu théâtre, t'fera horticulture ... Comme un pantin tu t'croirais vivre chez Toys'r'us ... t'avais les copines, t'faisaient tracer la voie ... Encadrés par des éducateurs, Pas censés s'éduquer eux-mêmes »
Tant qu'à faire, tout le jugement de l'obstinée, qui est également en ligne depuis 2005, lui non plus je ne l'avais pas caché. Je n'ai jamais rien caché. Ni d'ailleurs aux journalistes de CAPA pour France 2, ils pourraient sortir les rushs que ça ne me dérangerait pas du tout. Il n'y a que le parquet de Nanterre, l'OSE France, l'ARSEA Alsace et les époux Z qui ne sortaient jamais du bois. Le corbeau non plus. Ils ont depuis toujours tellement trop peur du Gregor ?
Je le relis aujourd'hui, je redécouvre que j'aurais eu à verser 200 € par mois... la ponsion... Un don forcé à l'OSE France ? A Taverny ? Je crois que c'est préscrit. 200, c'était à la louche, estimé par qui ? Mlle Choukroun, référente familiale ? Agnès, qui avait été si bien renseignée par les deux tatas ? Ou d'après une lettre de Carole ? Comme tout le reste, au pifomètre, en suivant les psys ? L'OSE France nous aurait aidé à rétablir ou à maintenir un lien, ha ha, je rigole, c'était aussi un gros mensonge à Richard et sa troupe. Ces torchons sont illisibles par la plupart des parents.
Même en 1995, le JAF avait avait l'air moins bête. En 2011, les jugements JAF, c'était carément autre chose, vraiment moins débile aussi, ça prennait en compte les ressouces et les charges du débiteur, l'inflation, ça envisageait même que les enfants pouvait faire des études, ça ajoutait quelques garde fous aussi :
Nanterre, JAF, 2011
Toutes les ref. y étant, certains pourront aller vérifier que cette JDE voulait effectivement savoir également si j'avais des « troubles ou déficiences physiques » susceptibles d'impacter « l'équilibre » de mon aînée... cependant la gamine se plaignait effectivement de vertiges. D'une part, ces jugements sont illisibles, d'une autre, ils vous retournent la tête. Ca peut aider à éliminer les parents, tous ne s'en relèvent pas. Mais à force d'en lire et d'en lire de nouveaux, on fini par s'accoutumer aux mensonges autant qu'aux crachats des JDE et de la Cour.
Avec mon avocat, nous avions fait appel de ce jugement. Versailles a tout confirmé.



Fractures scolaires... Ma petite, une enfant, puis une gamine, pré-ado puis ado tout à fait comme les autres, comme l'était aussi ma grande avant qu'elle finisse happée, plus là. L'obstinée ne pourra pas me contedire, en audience, en 2004, elle me lançait que ma grande, 11 ans, allait très bien (nous, moi le monstre et avec la mâratre prennions alors encore soin d'elle, puis soin d'elle jusqu'à l'été 2005, l'OSE France ne le faisait pas). Seule différence entre les deux : des travailleurs sociaux, des astrologues, un charlatan, des magistrats professionnels dont cette obstinée et avec des tatas ont tous insisté pour faire passer ma grande par des machines de la Ddass.
Bout de choux depuis devenue grande. Après une enfance pas simple, vite avec sa grande sœur parfois là, ensuite souvent puis longtemps pas là, de retour, puis à nouveau pas là, plus là encore. Le titre de ce billet aurait pû être « les chiens ne font pas des chats »... Un moment, je ne sais qui avait convaincu mon aînée, encore toute ado, qu’il était impossible de faire des études en région parisienne et que la Ddass proposait toujours mieux. Avec tout mon soutien, avec une prépa privée, puis après, avec un studio confortable pas loin de son IFSI, à Paris, ma 2003 vient de décrocher haut la main son diplôme d’Etat d’infirmière. Je suis estomaqué par son parcours dont elle a tout le mérite ; sur un terreau fertile, une battante. Tout en réfléchissant à la suite, elle embraye en août, pour un début de carrière en service de soins intensifs. Où juste dire, expliquer, pipeauter et convaincre en martelant autant que nécessaire ne suffira jamais à faire subsister.
Clin d’œil à la maman de la 2003, ainsi qu'à Agathe Cordelier, avocate qui maîtrise tellement trop bien le droit de la famille. Motivée et investie suite à la prépa, la petite se situait parmi les tops de sa promo. Puis en pleine rentrée de la seconde année IFSI, sa maman l'a expulsée à la rue... d'où le studio. Cependant, je me dois de rappeler qu'elle avait fini contrainte de jouer le rôle de la belle-mère évincée, ça n'a pas été simple, elle avait réussi à apprivoirer mon ainée puis ce lien a été rompu également. Elle a pendant longtemps été un soutien, par moments, la seule à me soutenir.
Pensées - vraiment très sincères - pour Carla. Qui n'aura pas pu profiter plus. Je n'ai jamais rien eu contre Carla. Ni d'ailleurs jamais exprimé quoi que ce soit contre elle. Ce n'était toujours qu'une gamine plus petite que mon ainée. Un jour, j'apprennais qu'elle était partie. Elle ne pouvait alors plus ni me lire ni être touchée. Je publiais Des nouvelles de la secte... C'est comme ça. Je devrais demander à être pardonné ? Depuis tout ce temps, j'étais devenu inapte à respecter les deuils des gens qui n'avaient par le passé pas eu le moindre respect pour les vivants.
Carla était la cousine, la fille unique des époux Z. En 1999, à l'enterrement de la mère de mon aîné j'entendais des voix dire à la mienne et devant l'autre : « t'es pas seule, elle est comme ta soeur ». J'avais alors le sentiment d'être ignoré, effacé, de ne pas exister. J'entendais d'autres voix dire : « mais laisse la à Carole ». Puis j'allais donc être effacé plus tard, peu après la naissance de ma petite. Cette dernière ayant ensuite longtemps été ignorée, puis effacée aussi. En 2009 ou en 2010, la cour d'appel de Versailles reconnaisait, la machine à s'écrire m'imprimait enfin que ma petite était née en 2003... Cette petite dérangeait, elle suffisait à faire constater par la Cour que la famille naturelle était tout à fait apte. La Cour l'avait d'ailleurs constaté, en 2006, mais confirmait quand même.
J'ai quelque part une audio de la mère de mon ainée, elle m'avait adressé un message en 1995, alors que nous nous séparions : « je ne veux pas de pension, comme ça, tu ne pourras pas réclamer ta fille ». A l'époque, mon avocat me disait : « ne demandez pas la garde ou vous ne reverrez plus votre fille. » Ce conflit là avait été résolu en une unique audience JAF, en 1995, puis j'exercais mes DVH, je payais la ponsion. Même étant ailleurs dans le monde, je n'oublais pas ma fille. Un moment, je me pressais même de finir une mission au Brésil afin d'être à l'heure pour l'aniversaire de mon aînée, environ 48 heures de voyage, route, trois avions, attentes aux correspondances, route. J'avais fait remarquer à Versailles que ce jugement m'accordant des DVH existait, mais la Cour l'a ignoré. Probablement car je devais être dépeint monstrueux et « quérulent ».
Je téléphonais de temps en temps pour l'organisation de ces DVH. Puis la mère de mon aînée refaisait sa vie et me lâchait un jour : « n'appelle plus, ça dérange. » C'était en 1999, ses derniers mots que j'avais entendu. Mais je pouvais encore exercer ces DVH. Il n'y avait jamais eu de difficultés particulières. Aucune plainte, même pas de mains courantes, rien. Un choc lorsque j'apprenais quelques jours plus tard qu'elle était morte.
Avec la mère et notre petite, après la séparation, parfois quelques tensions, ça arrive toujours et partout, mais rien que nous ne puissions résoudre par nous même. Il n'y a vraiment que pour Nanterre, la cour d'appel de Versailles et Magalie Bodon-Bruzel que j'avais une personnalité de « quérulent ». Ca contribuait à discréditer le monstre, il faisait appel, qui confirmait qu'il était « quérulent ». J'avais adoré lire l'arrêt de Versailles retenant que le pasteur improvisait et parlait d'un « cirque ».
Ma grande ayant échouée au presbytère, elle a pu s'attacher à cette cousine. Elle y restait pour le quotidien, de fin 2005 à 2009. 4 ans dans la vie de jeunes enfants, c'est beaucoup. Puis au lieu de théâtre à Strasbourg, ma grande partait voyager dans des internats puis pour échouer à 100km du presbytère, à 120km de Strasbourg où Carla faisait des études. La mienne ayant beaucoup voyagé, elle perdait de vue ses copines et donc même sa cousine. Lorsque Carla est partie, ma grande avait déjà vécu quelque chose d'assez similaire, deux fois elle avait perdu tous contacts et relations avec sa petite soeur, ma cadette. Je n'ai pu que rire en constatant que les époux Z faisaient la douloureuse expérience de la perte subite d'un enfant, d'une fille unique. On va me redire que c'était « méchant », « inacceptable », mais comme bien expliqué ailleurs, j'avais été réeéduqué par les juges, des brutes, on fini exactement comme les juges ou comme un pasteur protestant, par ne plus rien respecter du tout. Il faut respecter les vivants, leurs sentiments et leurs émotions, c'est gravé dans les testaments ou dans la torah ? Puis j'allais découvrir où Carla était scolarisée.
S'agissant de ma grande, des regrets mais plus trop de pensées depuis fin 2009 à 2015 ; un moment, puis plus encore en 2014, les choses avaient radicalement changées ; ce qu'elle a peut-être pu réaliser ; le cas échéant, je suppose qu'elle sera allée se concerter avec ses tantes maternelles ainsi qu'avec les nombreuses « lumières » qui l'avaient éclairée ; elle allait surtout voir et revoir Mlle Brun le pasteur d’Uhrwiller, qui avait été le « garant » de « sa relation père-enfant » ?
Tous mes remerciements à Anne Valentini, Thierry Reveneau, Olivier Echappe, Xavier Serrier... et d'autres magistrats, sans qui rien de tout cela n'aurait été possible. Ce sont eux qui infligent ou « choisissent le destin », nous disait MAM.
Des haines imbéciles. Des crétins ou des imbéciles…
Celle qui avait été la JDE de 2003 à 2004, puis JDE insistante en 2005 voulait la relation père-enfant « impensable au vu du dossier », au vu des rapports et des avis qu'elle rassemblait. S'était-il agit de tricotage, de crochetage ou de rapiéçage, d'un patchwork à partir de morceaux choisis ? La famille maternelle avait ensuite non seulement « la garde » mais elle était aussi débarrassée du père. Dès la fin 2004, je cessais d'écrire à cette JDE, je ne l'avais déjà perçue que trop hostile, quoi que je racontais ; à cette période, j'espérais encore quelque chose de la cour d'appel, j'avais fait appel... « L'espoir est une vertu d'esclave », nous disait Cioran.
Magalie Bodon-Bruzel, expert psychiatre auprès des tribunaux, un charlatan, un imposteur qui exploite la crédulité publique m'avait estimé « quérulent », c'est à dire un individu qui ne fait que protester de manière excessive ou déraisonnable, souvent sans fondement réel et en raison d'une fixation sur des injustices perçues. Bien sûr, je finissais même par expédier aussi des diatribes injurieuses en guise de conclusions, mais elles restaient toujours suffisamment claires ; c'était stratégique. Ce que je lisais un 1er avril 2011 avait été très clair aussi, pondu par un collège présidé par Lise GERAUD-CHARVET alors que mon oral devant eux, à huis-clos, au retour de la cour de cassation était tout à fait clair également. En ses conclusions, cet arrêt était sur ce point de la « quérulence » bref et concis, éclairant, avec de surcroit une jolie contradiction dans la même phrase : « Il sera observé de façon surabondante que devant la Cour l'appelant ne présente pas de demande précise, se contentant de critiquer les différentes décisions judiciaires intervenues et de constater ce qu'il qualifie de "constat d'echec". » Ceux ou celles assis aux côtés de GERAUD-CHARVET dormaient-ils ? J'en doute. Après mon exposé pour la Cour, me surprenant, l'avocat général s'est dressé, debout, il avait lui-également lancé : « un constat d'échec ! » Mais la Cour n'était pas tenue de nous suivre, préférait conclure que « l'appelant ne présentait pas de demande précise », « se contentant de critiquer ». La Cour ne pouvait pas me lâcher à son tour un constat d'échec, ne pouvait se permettre ni de désavouer ceux qui l'avaient précédée, ni d'ailleurs m'ouvrir la voie royale d'un recours contre l'Etat. Jamais - sauf deux exceptions - ces magistrats ne brisaient la chaine de solidarité.
En plus et comme je n'avais pas fait appel du jugement de l'été 2010, c'est propre à la procédure d'assistance éducative, il m'aurait été impossible de formuler une demande plus standard tel que pour un point rencontre ou un droit de correspondance. Ca aurait été rejeté aussi.
« Il m’a dit :
— Je suis comme vous un vaincu qui a l’air d’un vainqueur ; je traverse comme vous des tourbillons d’injures. Cent journaux me traînent tous les matins dans la boue. Mais savez-vous mon procédé ? Je ne les lis pas. — Je lui ai répondu : — C’est précisément ce que je fais. Votre procédé est le mien. — Et j’ai ajouté : — Lire des diatribes, c’est respirer les latrines de sa renommée. — Il m’a serré la main en riant. »
Hugo - Œuvres complètes, Choses vues, tome II, 1849-1885
« Fustige l’Etat, des représentants de l’Etat », me répondait en 2015 Me Cédric Giancecchi. J'ai rit, il m'avait lu. Tout ce qui a suivit a pu lui être assez désagréable également. De la stratégie, y compris par la plume et avec du vitriol. Non, pas du tout, je n'ai jamais aspergé mes filles avec du vitriol, je ne le réservais qu'à ces « professionnels ».
La Cour était souvent limpide. Lorsqu'elle était encore présidée par Olivier Echappe, la machine à s'écrire produisait : « ces courriers confirment à plus suffire les observations des professionnels et des experts quand aux traits de personnalité de M. KANT ; »
En 2005, je créais mon blog, c'était stratégique, je commençais à écrire. Souvent, ça soulage, comme lorsque l'on va chez un psy. Je me soulageais en public, où pas grand monde ne réagisait. Chez les écoutants, ce n'est pas très différent, eux-même ne réagissent que très rarement. On écrit, on réfléchit, dont à ce qu'on vient d'exprimer... Au cours de l'audience de 2008 puis dans son ordonnance, Xavier serrier retenait à ses attendus contre moi que ce blog existait. Le pasteur réfléchissait alors pour sa part à le faire « supprimer », rien que cela. Depuis, mon blog existe encore... Roughol aussi s'en était un moment plainte également, ainsi que Richard, etc. Rendant son rapport à mon sujet, Magalie Bodon-Bruzel estimait que je n'avais pas conscience des troubles que je créais... juste en écrivant ainsi qu'en parlant ? Je lui avais parlé de ce qui arrivait à ma famille. A Paul-Giraud, en 2013, un expert avait à rendre un avis sur moi. Je lui expliquais ce qui était arrivé à ma famille, puis s'éloignant pour aller pondre son avis, il m'a lâché « vous n'êtes pas Dreyfus ! » Pardon ? Puis j'y restais détenu. Fractures spatio-temporelles... De source Wikipedia : « Des révélations progressives montrent que l'enquête faite par l'armée en interne est biaisée ; que Dreyfus est un bouc-émissaire idéal, étant juif, et que l'état-major de l'armée, informé de l'innocence de Dreyfus, cache l'affaire, laissant Dreyfus au bagne plutôt que de perdre la face. » Je n'étais pas juif, je n'étais qu'un père « principal responsable » de tous les maux de la terre qu'il était possible d'éliminer sans que cela n'émeuve personne.
Dans mes histoires, pas de *** (je censure ce mot, parfois les moteurs de recherche indexaient mal mes billets où il figurait, dont des billets sur l'affaire dite d'Outreau, cette série, ces saisons avec de multiples rebondissements). Dans mes histoires, les sujets sont tout autres. Par contre, je percevais très bien la loi du silence. Fractures spatio-temporelles... Tout finissait balayé sous le tapis ou m'était tout simplement imputé, dont à grands renforts d'avis de psys et de rapports de travailleurs sociaux. Les juges et la Cour m'avait très longuement reproché de critiquer encore et encore le travail de l'OSE France, puis ensuite celui de l'ARSEA Alsace. On va m'étouffer en psychiatrie ou m'y faire couper les doigts pour ce billet là, par lequel je critique encore la cour d'appel de Versailles ainsi que Nanterre ?
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998.
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de ***, l’on sait que les *** se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences ***, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Pourquoi le « quérulent » avait-il cessé d'écrire au JDE, vers la fin 2004 ? Pourquoi, en 2011, « l'appelant » ne demandait-il plus de DVH ni même de droits de correspondance ? M. KANT n'en demandait plus passé l'automne 2009, puis lorsqu'il le faisait encore, en 2010, à Versailles, la cour de confirmation, ce n'était plus qu'en feignant. Il s'agissait de stratégies, de stratégie judiciaire, matière qui n'était pas enseignée dans les écoles de droit. Pendant longtemps, je leurs écrivais normalement. Passé l'été 2009, j'en arrivais au vitriol, à des diatribes aussi.
Entre 2003 et 2005, puis en 2007 encore, je tentais de protéger ma famille et mon aînée. Tout n'a pas fonctionné mais ma cadette avait été préservée. La machine à s'écrire avait bien fonctionnée, je voulais du papier, lorsque le droit ne suffit plus, il faut du papier, pour pouvoir s'exprimer assez librement. En 2006, il m'a semblé lire que « la famille naturelle aurait pu être suffisante, notamment du fait de la présence de la petite soeur »... Beaucoup plus tard, je découvrais ce qu'avait été « une maman suffisamment bonne » pour le petit fils de mémé Mireille : j'étais consterné.
Entre 2005 et 2008, je tentais différentes choses, d'abord pour maintenir, ensuite pour rétablir des relations avec mon ainée. Notamment par voie de presse ainsi qu'en m'incrustant dans des JT, à la télé, France 3, TF1, France 2… Sur TF1, pour une grande audience, c’était juste avant une allocution à la télé de Nicolas Sarkozy, dans une manif de juges, on avait pu apercevoir et lire ma grande banderole. Je faisais bien plus que juste du bruit, et il s'agissait encore de stratégie. Tantôt judiciaire, tantôt dans nos grands médias.
La grande, 14 ans en 2007, disparue en 2005 | Outreau, deux ans après : la Justice a-t-elle changé ? | 25 mai 2008, elle a 15 ans journée des enfants disparus |
Avait suivi un premier succès après deux sommations de juger parvenues au JDE de Nanterre. Mi 2008, contre l'avis des juges, contre ceux des travailleurs sociaux, du pasteur, de la cour d'appel, nous commencions à renouer avec mon ainée. Nous passions ensuite même un été 2009 en famille, pour les vacances. Ce qui avait été un succès également. Il n'est plus utile que je dévoile comment au juste j'avais pu procéder, ça n'a depuis jamais intéressé personne. Même pas Me Michel Amas qui rêve de pouvoir faire un jour quelque chose de similaire, écrire au juge dans le but d'obtenir un changement puis l'obtenir, je crois que cet avocat m'a blacklisté, il y a longtemps déjà.
A cette même période, le « quérulent », d'après le bon docteur, avait lâché une affaire. Un expert avait été missionné par le tribunal administrateur de Strasbourg, suite au décès de la mère de mon ainée, en milieu hosptitalier. Cet expert n'avait pas pu faire son travail. C'était stratégique. Le grand malade, le monstre était déjà bien assez occupé autrement, notamment par l'assistance éducative. Avec dans les tuyaux, un référé suspension et un appel, un premier pourvoi en cassation également.
Suite aux sommations de juger et dans le cadre de la procédure de prise à partie, pour sa défense à la cour de cassation, M. Xavier Serrier produisait son propre jugement, de juin 2008. Je n'en reviens toujours pas. Dans ce genre d'histoires, les juges pourraient donc aussi être solidaires avec soi-même, ça ne dérangera personne non plus.
L'arrêt ensuite rendu est publié sur Légifrance, de rejet, mais motivé
« Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande ; »
Passé l'été 2009, j'avais changé d'objectifs et de stratégies encore. Faire autre chose n'avait plus de sens, certains tenaient alors encore tant à « protéger » mon ainée ; ma cadette était encore toute petite ; il me fallait pour ma part encore préserver cette dernière ainsi que finir de l'élever. Vu les profils des « sauveurs », je savais que ma grande finirait « orientée », tant pis... Ma grande était-elle ensuite le « dommage collatéral » ou le produit de son « sauvetage » par la Ddass, cette figure historique de la mère maltraitante ? Je crois qu'un moment Versailles avait noté que même avec de simples contacts épistolaires avec sa famille maternelle, ma grande finissait toujours par exprimer des récriminations envers moi. Alors une fois immergée ou immergée à nouveau, là bas... Dans le pire des cas, et ça arrive, dans ce genre de situations, une plainte fondée ou non par une gamine un poil remontée aboutit à la police, ce qui n'aurait été que des emmerdes en plus et dont je voulais me passer. Il ne s'agissait pas de parano mais d'un principe de précaution, d'une stratégie, au bénéfice d'abord de ma petite.
Selon l'ARSEA Alsace, j'abusais de procédures ou de voies de recours et mon aînée en avait assez ? Ou à qui d'autre tout cela déplaisait-il alors ? Je finissais par savoir les utiliser efficacement. Un moment, je les épuisais et je finissais ainsi même par démontrer que quasi tout agissement en France n'était la plupart du temps qu'inefficace, inopérant. C'était stratégique. Ce n'était pas par « quérulence », Mme Bodon-Bruzel. Un moment, j'envisageais de saisir la CEDH, ce qui n'aurait pas été possible si j'étais resté couché dans un coin et à ne rien faire. Puis un moment, considérant ce que m'avait coûté l'arrêt d'octobre 2010 et l'effet qu'il avait produit, dont un grand silence, autant de silence que l'arrêt de décembre 2008, j'ai réfléchi puis je finissais par renoncer à un tel recours. C'était alors encore une fois stratégique. J'avais changé d'avis. Brassens : « Mourir pour des idées... Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente... Jugeant qu'il n'y a pas Péril en la demeure... » Tout le monde s'en foutait, sinon s'en tenait à votre si bon rapport ? D'autre part, un tel recours m'apportait quoi, pouvait apporter quoi à ma famille et à mes enfants, à nos relations ? Il m'aurait fait dépenser des milliers d'euros encore tandis que c'était mort. Et alors que ma petite allait très bien. Ca apportait quoi ou à qui si un tel recours avait été un succès ? C'était stratégique. Dans le même temps, je décidais aussi de laisser les français se débrouiller avec les meilleurs avocats, leurs tribunaux, les JAF, les experts, les JDE, les spécialistes et la Ddass. C'était confortable. Je restais ensuite couché dans un coin mais en continuant d'observer. Souvent, je voyais que les machines n'en finissaient pas de tourner, ce qui n'était pas mon problème, mais le problème de ceux ensuite confrontés ou traités par ces machines. Chanson du décervelage : « Voyez, voyer la machin’ tourner... Bientôt ma femme et moi nous somm’s tout blancs d’cervelle, ... (Chœur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu ! ... Aussitôt j’suis lancé par-dessus la barrière ... Dans l’grand trou noir d’ous qu’on n’revient jamais ». Sinon, et avec ma conscience tout à fait tranquille, j'allais à mes cours de salsa ou je sortais avec la petite.
En 2011, je me séparais de qui avait contrainte au rôle de la belle-mère évincée. J'avais encore eu à user de stratégies pour préserver ma petite et à ce moment là, dans le but de maintenir mon lien avec elle. Pour sa cliente, Me Agathe Cordelier m'avait envoyé de belle vacheries... Un dossier d'assistance éducative est comme le sparadrap du capitaine Hadoc. Elles avaient osé rappeler que je n'avais alors plus de relations avec mon ainée, avec des témoignages, elles mettaient en doute mes capacités parentales, semblaient vouloir faire croire au JAF que j'étais à deux doigts de lâcher aussi la petite, ou qu'un « abandon » était inéluctable. A l'audience, en 2011, après avoir fait parvenir mes observations et conclusions, nous discutions tranquillement avec la JAF tandis que Me Cordelier finissait rouge, très fâchée. La JAF nous avait expliqué qu'une entente cordiale entre parents était souhaitable pour la petite ; j'avais alors interrompu la JAF pour acquiéscer tout en précisant que mes écritures, virulentes, s'adressaient surtout à Me Cordelier, ce bon conseil. Si Me Cordelier me lit aujourd'hui, elle devrait pâlir. Le JAF a statué. J'avais atteint mes objectifs, avec même une ponsion plus raisonnable que celle demandée par mon ex et par Me Cordelier. Je pouvais surtout préserver mes relations avec ma cadette qui en avait été ravie. « Quérulent », aurait versé Mme Bodon-Bruzel, l'experte, puis ma cadette et moi finissions restreints à un point rencontre, ces mouroirs de relations parents-enfants.
En 2013, lorsque j’avais saisi un JLD alors que j’étais détenu en psychiatrie, je ne le faisais pas par « quérulence », Mme Bodon-Bruzel, mais parce que je voulais m‘en extraire. L’issue a été drôle, je finissais libre, non par les effets d’un contrôle par le JLD, lui avait été enfumé par des « experts », mais à la discrétion d’un servile médecin psychiatre.
J'avais un moment découvert, en 2004, que les travailleurs sociaux ne pouvaient toucher aucune bille sauf avec le concours du JDE. Je savais déjà que les psychiatres étaient eux même très limités sinon étriqués en pas mal de matières, dont en raisonnements autant qu'en droit. Patrick Dils en avait su bien des choses. Mais comme une oie, en 2013, le JLD suivait encore les psychiatres #FacePalm

En 2014, mon ainée faisait saisir un JAF et réclamait à son tour la ponsion. Il y a eu deux renvois et tout un bordel autour de cette procédure, à mon initiative : il s'agissait de stratégie judiciaire. Le bordel : manifestement, l'ordre des avocats de Metz avait été saisi... En 2015, mon aînée finissait déboutée. J'avais autre chose à faire de mes ressources, notamment faire sortir ma petite des ronces. Cette dernière avait alors encore des résultats scolaires trop moyens, comme nombre d'ados, des adolescences parfois compliquées.
En 2008, je retrouvais mon aînée, une sorte d'oisillon arrachée du nid puis mal nourrie, nourrie à la haine de son père. A l'époque, avait suivi un gros travail pour la réintégrer dans le cocon familial. Un travail effectué sans les raclures du social, celles-ci en avaient déjà bien assez fait. Début 2009, j'obtenais l'autorisation d'une sortie de trois heures, libres, en ville, en Alsace ; une éducatrice de l'ARSEA avait voulu s'incruster quand même, j'ai eu à la chasser, c'était stratégique. Mai 2009, nous passions un week-end en famille sans personne pour « observer ». Tout un travail qui avait fini ruiné après nos vacances en famille, au cours de l'été 2009.
Depuis sa majorité, mon aînée avait parfois tenté de me recontacter. En me téléphonant ou en me contactant par les réseaux. J'avais très vite perçu des rancœurs à mon encontre. Et perçu qu'il m'aurait fallu reprendre à zéro tout un travail qui avait été ruiné à la fin 2009. Je raccrochais et je bloquais. C'était encore stratégique. Ma grande avait encore ses très dévouées tatas et son parrain pour s'occuper d'elle ? Mes efforts et mes ressources restaient réservés à ma cadette. ParcourSup avait été une grosse épreuve pour elle. Avait suivi la prépa privée, avec des extras pour ses paniers repas, à Paris. Plus tard, ma cadette m'avait souvent téléphoné en larmes ou paniquée en raison de difficultés qu'elle avait rencontrées au cours de ses stages IFSI ; émotionnellement, ces parcours pour soignants sont tout sauf simples. Un jour, encore stagiaire, elle m'a raconté comment elle avait eu à aspirer dans la bouche et la gorge d'un patient, pour qu'il n'étouffe pas du fait d'une hémoragie susceptible lui encombrer les voies respiratoires ; d'autres infirmiers étaient là, s'occupaient des transfusions sanguines ; quelques temps plus tard, toute contente, elle m'apprenait que ce patient avait survécu. Un autre jour, elle m'appelait paniquée, le service semblait redouter l'arrivée de proches d'un patient... Il y deux ans, et malgré la ponsion, substantielle, ma cadette m'appelait toute décomposée, sa mère la foutait à la rue… c'était inattendu, pas au programme, pas de cette façon. Venir direct chez moi aurait été compliqué, depuis un moment, les DVH étaient finis, peu avant sa majorité, elle s'était stablisée chez sa mère, pour la proximité de Paris. La gamine partait alors poser 8 jours ses valises chez sa très chère grand-mère tandis qu'on allait s'orgniser. Battante, elle restait en selle, poursuivait son stage ou ses cours à l'IFSI.
Principe de précaution. C'est stratégique. Bien après la majorité de mon aînée... Woupinaise, non, non, vade retro. Un moment, j'avais été contacté parce qu'une fillette aurait voulu causer au vilain monstre. J'ai décliné, bloqué aussi. Hors de question pour moi de finir un jour houspillé. Ni surtout dénoncé puis au mitard sur un quelconque malentendu. J'ai vraiment mieux à faire de ma vie. Pas du tout par parano, je cause comme depuis toujours avec tout inconnu qui m'interpelle dans la rue, même à des gamines. Il m'arrive de donner l'heure.
Sacrées bourriques, sa mère pouvait en être une également. A la rue, ma cadette ne voulait pas venir et rester vivre chez moi. Tout en l’hébergeant, je lui a donc trouvé assez vite et aménagé un studio à son gout. Une région ou chaque annonce pour un studio faisait arriver 300 demandes... Une fois aménagé, elle hésitait à s’y installer, elle préférait rester encore pour un temps chez moi, ce vilain monstre. J’ai fini par la jeter dans le grand bain, dans son studio. Puis par m’assurer, à faire en sorte qu’elle y nagerait assez bien. Récemment, elle me téléphonait pour des conseils sur un casque pour scooter, puis au cours de la conversation, ajoutant les gants qui lui plaisaient, elle validait sa commande. Pas plus tard que le lendemain, elle m’envoyait un SMS et me disait être à sec, avec un frigo vide. Je l’ai un peu laissée mijoter puis j'ai râlé. Tout travailleur social formaté selon leurs standards en aurait rapporté au JDE que j’avais râlé, sans rien préciser de ce qui m’avait fait râler, mais en ajoutant bien sûr que le frigo était vide.
Mes « dossiers » sont truffés de perles. J’avais évidemment aussi été « examiné » par un expert psychiatre. Pas d’un quartier quelconque, non. Ni d'ailleurs à Clichy. Pour cela, le JDE de Nanterre avait missionné le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. On la retrouve habituellement citée par la presse et en tant qu’experte ou spécialiste dans des dossiers « très lourds ». Dernière en date : la meurtrière de Lola. Il faut ce genre de calibre pour examiner le vilain monstre que Nanterre et Versailles avaient inventé ? Ce bon docteur m’avait convoqué sur son lieu de travail… l’unité pour malades difficiles (UMD) de Paul-Guiraud. J’ai été outré. A l’époque, c’était encore le bout du monde de l’univers carcéral. Depuis, ce bout du monde semble s’être déplacé à Fresnes, où je réside depuis 2011 ; pas dans la prison, mais pas loin. Dommage qu’un parent ne puisse obtenir copie de pièces du dossier d’assistance éducative, j’aurais adoré pouvoir décortiquer mieux « l’avis » de Bodon-Bruzel. Si j’avais pu demander une contre-expertise, suivait Daniel Zagury, cet autre personnage ? Lui au moins peut être drôle. Pour son exposé « Pratiques et risques de l’expertise », il nous parlait de « l'expert bouffon », celui « qui déculpabilise le juge » ; lui ainsi que d’autres, j’avais pu les apprécier au cours d’un colloque international de psychiatrie, à Paris, en 2008. Entre deux audiences ou convocations, on a du temps, on peut voyager, profiter. Même la JDE qui avait insisté jusqu'en 2005 puis qui avait réclamé une expertise psychiatrique n'était pas n'importe qui, peu avant 2000, elle avait contribué à l'organisation de sessions pour l'ENM, sur le thème « Justice et psychiatrie ; Normes, responsabilité, éthique ». Si ma mère a eu connaissance de ce jugement, de l'été 2005, elle a pu en mourir, elle est partie début mai 2006. Par ailleur, ma mère savait très bien ce que pouvait signifier perdre un proche, le sujet était et restait depuis toujours très sensible dans la famille ; son grand frère était en école, pour devenir ingénieur, mais il partait vers ses 20 ans, suite à un accident de Vespa.

Je m’étais initié à la « psychiatrie » dès mes 11 ans, probablement même bien avant. En parcourant tous les ouvrages de la bibliothèque qui m’étaient strictement interdits par ma mère. Interdits par une porte à part de cette grande armoire. J’avais déjà dévoré tout du club des 5... chacun de ces nouveaux ouvrage là y passait dans les 3 heures ; je les relisais puis finissais par m’en lasser. Alors j’ai ouvert la porte interdite, comme un voleur. J’avais dévoré Le pavillon des enfants fous, de Valérie Valère, qui m’avait marqué. Ainsi que dévoré divers autres ouvrages qui m’avaient été interdits. Je volais tout, psychiatrie, tueurs en série et crimes affreux, ainsi que Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… de tout passait sous ma couette. C’était franchement mieux que l’encyclopédie en 12 tomes, mais je la parcourais encore. Je passais des heures à lire. Il y avait ma grande soeur, mais elle ne parlait pas, même jouer, sauf à quelques jeux de société pour les petits, parler, jouer, interragir avec elle était assez limité. Je jouais seul dans ma chambre, je bricolais, je lisais, je m'évadais dehors, quand je le pouvais, je regardais la télé en douce, très tard le soir, les films et les émissions, quand mes parents étaient bien endormis. Il y avait du choix, on captait aussi les chaines allemandes et du Luxemboug. Un film m'avait fait retourner sous la couette, il y avait des choses dans des bocaux et la musique, j'ai éteint et rallumé deux ou trois fois la télé, mais c'était insupportable alors j'ai filé au lit.
Un jour, ma maman m’a amenée chez une psychologue. Car je ne dormais pas assez la nuit. En tous les cas, les matins, j’étais plus jamais bien, disait-elle. Et je ne réagissais plus que mal, selon ma maman, qui commençait à perdre le controle d'un pré-ado. A l’époque, les téléphones et les réseaux sociaux n’existaient pas. Ma maman ne savait pas que tous les soirs, je lisais sous la couette jusqu’à très tard, à la lampe de poche. Quand je ne lisais pas, je regardais la télé ou j’écoutais la radio, on m’avait offert une radio, cette autre porte ouverte sur le monde. Elle ne savait pas grand-chose non plus de ce que je lisais d’anodin ou presque dans le séjour. Une voisine et proche, enseignante en histoire, m’avait offert un très épais ouvrage sur la civilisation Aztèque et leur conquête par les Espagnols, j’ai tout lu. La psychologue m’avait demandé de faire un dessin. J’avais 12 ans, et je savais où cette dame voulait en venir, j’ai donc dessiné un train. Lorsqu’elle m’a demandé ce que c’était, j’ai répondu avec aplomb : « c’est un train. » #PTDR 25 ans plus tard, en 2005, Mme Bodon-Bruzel me proposait un entretien dans son UMD, pour une expertise à la demande de Nanterre. L'hôpital psy et son UMD de Sarreguemines, je les voyais depuis tout petit, souvent, mon père m'emmenait avec lui, à son atelier, d'où on les voyait bien. Ma mère était fréquemment indisponible, j'étais alors gardé par mes grands-parents maternels, ils habitaient à l'étage du dessus, ou par mon père, où je pouvais courrir entre des machines ainsi que dehors, dans une zone industrielle et dans des usines désafectées, ça me plaisait beaucoup.
Je savais comment le bon docteur allait me cuisiner, j'ai joué le jeu, presque, et en le piégant. Je ne lui ai rien dit de faux, bien au contraire. Il menait son entretien, j'avais simplement répondu à ses questions sans rebondir sur grand chose. « L'armée ? J'ai été exempté, du fait d'un certificat psychiatrique... » Je pense lui avoir expliqué comment j'avais obtenu ce certificat. Puis de toutes façons, si j'avais réagit beaucoup plus et même tièdement, ce docteur concluait exactement la même chose : « quérulent ». Puis il m'avait trouvé une personalité de type paranoïaque, comme un Gregor. Je n'ai plus sa formule exacte, il ajoutait que je pouvais représenter « un danger pour sa fille ». Laquelle ? Laquelle des deux ? Le bon docteur savait-il et avait-il retenu que j'avais deux filles ? Juste avant de me recevoir, ce docteur avait été lui-mème malade, comme peut le faire penser sa convocation ? Il s'en était bien rétablit ? Je n'ai pas de copie de son expertise, dommage. Il ajoutait « n'a pas conscience des troubles qu'il crée autour de lui », d'où ma bio, sur X. En tous les cas, j'ai bien conscience que ce billet de blog est susceptible de troubler un peu partout, à Metz, à Nancy, à Briey, à Moscou, s'ils le découvrent, l'affaire Zakharova avait fait grand bruit, à Strasbourg, à Uhrwiller, à Paris, à Marseilles, à Versailles, etc, etc, peut-être même Bordeaux, à l'ENM.
Si quelque part ça trouble un moment de trop, c'est pas mon problème. Des magistrats auront choisi ce destin.
Sauf erreur, le docteur Bodon-Bruzel ajoutait « orgueil et sur-estimation de soi », mais ça figure quelque part dans le dossier. Tout, à chaque fois, pour dénigrer, me rabaisser, me salir et mieux motiver le « placement » de mon aïnée. Aujourd'hui, ma cadette est bien infirmère diplômée d'Etat. Ma grande n'a eu qu'un niveau BEP, ce tardivement. En 2008, suite à mes agissements sans avocat dans des prétroires, mais pas seulement, nous pouvions renouer avec mon aînée puis passer l'été 2009 en famille. En 2011, sans avocat, à Nanterre, je mouchais Me Cordelier, en 2014, encore sans avocat, à Metz, je douchais froid Me Giancecchi et Me Franchini, etc, etc...
Et sauf erreur encore, un rapt de mineur par une troupe bien organisée est un crime se prescrivant aujourd'hui par 20 ans. Si c'était à juger, ce serait aux assises, avec le risque pour ses auteurs d'encourir perpet. J'avais bien parlé à ce docteur des rapts par l'Administration, en décembre 2005, nous avions déjà perdu tous contacts avec mon aînée. Je lui tendais même une copie d'un article d'IFrap de janvier 2005. Le docteur a conclu : « paranoïaque, quérulent », etc.
Fractures spatio-temporelles, The past is a foreign country...
A Paul-Guiraud, on me rendait un moment mon smartphone. J'appelais la LDH qui m'avait sans plus souhaité bon courage. J'appelais aussi le CRPA, un « cercle sur l’internement psychiatrique abusif et illégal ». Leurs apprenant pourquoi j'avais été enfermé, apprennant que j'avais grimpé sur Beaubourg, ils trouvaient ma situation normale. En tous les cas, tout à fait normal en France, semblaient-ils me dire. Ils tendaient même à être un peu fâché, je les dérangeais, je suppose qu'ils avaient d'autres chats à fouéter. Fin de la communication. Je me demande ce qu'ils pourraient penser d'un tel billet.

DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Plus tard, je découvrais le DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association, paru chez Masson, en 2008. Je riais en constatant à quel point l'OSE, Nanterre et sa cour de confirmation, puis avec l'ARSEA Alsace avaient travaillé très dur à plagier également le cas de Gregor : atteint de « schizophrénie torpide », une maladie mentale, l'opposition, qui critique toujours de trop. Un magnifique plagiat. J'avais même été exempté de service militaire pour un motif psychiatrique. Après le psychologue, ma maman m'avait fait consulter son mari, un psychiatre. Ce psycholoque et ce psychiatre étaient des membres de la famille. Avant de me rendre aux trois jours, sans avoir eu à me gèner, je suis allé revoir ce psychiatre, pour lui demander de bien vouloir m'établir un bon certificat ; puis c'était passé crème après un bref entretien avec le psychiatre de l'armée.
Tous en coeur reprendront : « nous sommes totalement neutres et nous n'avons rien fait du tout sauf travaillé. »
Petit, je faisais conneries sur conneries partout où je passais. Sans même me poser de questions, de toutes façons, à chaque fois je niais, même quand c'était énorme, les gens en tiraient leurs conclusions : « Bruno vient de passer. ». Ailleurs, j'entendais même souvent : « der Bruno kommt ! » Mais ceux-là n'avaient que rarement tort. C'était entre les 400 coups et par endroits, la guerre des boutons. C'est aussi pour ces comportements, les 400 coups, que ma maman m'avait poussé chez une psychologue puis chez un psychiatre, avec qui je savais déjà jouer ; j'avais bien assez lu, dont le journal de Mickey, avec des méchants et des gentils, les Rapetou perdaient toujours, Placid et Muzo, Pif le chien ainsi que d'autres choses plus subversives encore, pour enfants. Les Tex Avery, tard, le soir, je les regardais tous. J'adorais Droopy. « You know what, I'm happy. » J'avais déjà développé des stratégies depuis tout petit pour leurs répondre. On n'avait pas les réseaux sociaux, conspués de nos jours, mais il existait la télé, la radio et les lectures.
Les chiens ne font pas des chats. Ma petite était douée aussi. Collégienne, elle me racontait comment elle faisait de l'urbex dans les archives et dans les combles de son école. Je l'avais initée très tôt à l'urbex... Ca s'est mal fini. L'établissement normalement fermé les week-ends devenait accessible du fait de travaux et par des échaffaudages. Une salle de classe avait fini ravagée ; mais elle n'y avait pas contribué, elle a juste regardé faire. Pour autant, elle n'a pas été dénoncée aux services sociaux. Mais après conseil de discipline, elle avait tout de même été exclue 8 jours qu'elle allait passer chez moi, sa mère ne pouvait alors pas s'en occuper et en riait. Pour sa mère, c'était courru d'avance, la petite allait être exclue. La gamine avait des devoir à faire pendant ces 8 jours, si elle ne les rendait pas, elle finissait définitivement exclue de l'établissement. Or elle avait pour habitude de ne rien foutre à l'école, de n'y être que peu assidue. Les ados... Elle a rendu ses devoirs. Au fond de moi, j'étais hilare. Si le JDE, l'OSE ou l'ARSEA l'avaient appris, ces « spécialistes » auraient accusé le vilain monstre d'avoir corrompu tout le collège de la petite.
Mais Nanterre qui me convoquait, c'était à l'initiative d'un JDE, pas de moi. J'ai fini par devoir passer et repasser dans des prétroires, mais pas du tout par ma faute. Je faisais même de l'urbex, là aussi ; en 2008, je déclarais un pourvoi en cassation au greffe de la chambre sociale ; puis c'est une chambre civile qui rendait l'arrêt de la fin 2008. On pourrait presque faire un copier coller de la pagre 357 du DSM, l'affaire était vite bouclée également. « Ceci est décrit dans le dossier comme un refus paranoïque de croire aux bonnes intentions du personnel social, et à une incapacité à prendre conscience de son état et des besoins de sa fille. » Grégor a fini par accepter de « coopérer ». Mais comme expliqué dans ce même billet, je ne le pouvais pas, question de conscience ainsi que de perception de la situation de ma famille, de mes filles, en particulier la situation de ma fille ainée et de son évolution.
Grégor avait pour sa part « fini sous la contrainte en raison de son incapacité d'avoir une attitude critique envers son état et sa situation et de collaborer avec les soins médicaux indispendables. » Comme Gregor, en 2013, je finissais par échouer moi-même dans un service psychiatrique. Et lorsque je finissais enfin libéré par Paul-Giraud, les psychiatres de là bas enfonçaient le clou, ils en avaient ajouté au plagiat. Ceux-ci ainsi que d'autres experts psychiatres auraient tant voulu me « traiter » alors que je parlais encore de ce passé, dont dans des tribunaux, je parlais de trop à leur goût : « Les médicaments sont interrompus quand il devient évident qu'ils ne modifient pas l'attitude du prisonnier et n'entrainent que des effets indésirables évidents. » Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Le GIGN va défoncer ma porte pour m'enfiler à nouveau une camisole ?
« Les médicaments sont interrompus quand il devient évident qu'ils... n'entrainent que des effets indésirables évidents. » Même sous drogue, j'en savais assez, tout en m'occupant de mes propres procédures, je donnais des cours de droit aux « habitués » les plus lucides, je leurs avais même très bien expliqué comment saisir un JLD et quoi ou comment argumenter avec un avocat pour obtenir gain de cause. Une femme s'en était effectivement sortie. Une autre avec qui j'avais un peu discuté s'en était sortie plus tard. D'autres avaient pu constater. Un moment, alors que ça m'était interdit, j'ai quand même quitté l'hôpital pour aller en ville, pour m'acheter un gros marqueur. Puis j'ai ajouté partout dans tout Paul-Giraud des grafittis, pas sur les murs, mais sur toutes les affiches et sur une banderolle aussi. Ca restait alors éphémère mais c'était dans tout Paul-Guiraud, où il y avait des affiches. On manquait de chaussettes propres dans le service 13... et je le faisais remarquer #soviets Je finissais donc plus tard libre : le Gregor ou ce détraqué là n'est pas le genre d'individu qu'on retient longtemps là bas, limite, on fini par le chasser #PTDR
Pour ces faits, mes écritures partout dans l'hôpital, où je pouvais, j'ai fini entouré par des soignants, une cadre ainsi qu'un psy peut-être aussi. Puis une thérapeute me lançait que j'avais volé le marqueur dans son atelier. Je leurs ai appris que j'avais fugué en ville.

L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Giraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel

Le Parisien, édition du Val de Marne, 4 mars 2013
« Nous devons éviter tous troubles »
J'ai bien été enfermé comme un Gregor. J'avais un casier vierge. Pas de trouble du comportement, aucune dangerosité psychiatrique n'avait été décelée. Motif de la détention : « Discours centrés sur ses multiples procédures judiciaires anciennes. Souffrances exprimées par rapport aux difficultés rencontrées avec la justice. L'organisation du retour à son domicile est en cours de finalisation. » Ca fonctionne comme la protection de l'enfance, absente ou qui vient troubler ta famille puis qui justifie ensuite ses agissements par ces mêmes troubles : la justice déraille, des années, puis si tu protestes un jour, l'Administration t'attrape et t'enferme pour te traiter. Le comble : l'année suivante, en 2014, un avocat me faisait convoquer à Metz, dont pour rediscuter de ces mêmes histoires « anciennes ». J'ai eu chaud, en tous cas. Un peu plus et j'arrivais à Metz pour reparler du passé mais tout en étant drogué pour faire plaisir aux préfets.
Un casier vierge. Ces années là, je n'avais été embarqué et placé en garde à vue qu'une unique fois, au motif d'offense au chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy. A l'époque et pour interpeller le monstre, les poulets étaient arrivés en grand nombre... Je pense que c'est particulier à l'île de la cité, une procédure habituelle car il s'y situe le palais et la maison du barreau. Où je passais, c'était souvent pour troubler... C'était en novembre 2009, on ne voyait à nouveau plus la grande. l'OPJ était cool, on m'avait dépouillé, confisqué aussi mes cloppes, il m'en a donné une que j'avais pu fumer à la fenêtre. Plus tard, le parquet me demandait d'arriver dans un bureau du palais, sur l'île de la cité, comme pour y prendre le goûter. J'ai protesté mais il ne m'a pas laissé le choix, il m'imposait un simple rappel à la loi que je connaissais déjà. En France, on ne juge pas les Gregor en public, jamais en présence d'un public.
« s'il vous plait, ne recommencez pas »
Nos autorités n'ont pas le moindre flair. D'ailleurs elles n'avaient pas pu prévenir plusieurs gros attentats. Par le passé, Mohammed Merah, le Bataclan, Nice, etc. Le juge poignardé à son audience, personne n'avait vu venir non plus. Agnès, fin 2011, à Chambon, personne n'avait vu venir. Marina, la maladroite, partie en août 2009. Etc. Cette histoire à Chambon, cet énorme couac m'avait plu, un couac rare de la protection de l'enfance qui impactait alors plus particulièremnt nos plus hautes sphères, qui avaient fait inscrire là bas leurs rejetons déviants. Le grand père d'Agnès m'avait un moment répondu. Tous traumatisés par l'épreuve. Un psy estime, un juge statue, une gamine fûmait. Matthieu, mineur au moment des faits ecopait ensuite de la perpetuté réelle. A chaque fois, juste des dévastations. Plus récemment, on retrouvait Louise, 11 ans dans un bois, puis on attribuait vite le fait aux jeux vidéos.
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Juge poignardé à Metz: la mère de famille mise en examen pour tentative de meurtre
Publié le 07/06/2007 à 15:45, La Dépèche du Midi, extraits
La femme de 35 ans qui avait poignardé mardi un juge pour enfants dans son bureau à Metz, a été mise en examen jeudi pour "tentative de meurtre (...) commise sur un magistrat dans l'exercice de ses fonctions", a indiqué le procureur de la ville, Joël Guitton. "Cela ne veut pas dire que nous excluons la préméditation", a précisé le procureur... "La préméditation me paraît établie", a au contraire estimé M. Guitton. "Elle est quand même venue dans le cabinet d'un juge avec un couteau qui n'était pas un canif", a-t-il ajouté. ... Il s'agit d'un couteau de boucher avec une lame de 25 cm de long et de trois cm de large à sa base. ... "Je voulais le crever! Si j'avais eu un flingue, je l'aurais fait", a-t-elle déclaré aux enquêteurs. "Toute sa haine s'était cristallisée sur ce juge qui lui prenait son enfant" ... Décrite comme ayant de "graves problèmes psychologiques", elle n'aurait porté qu'un seul coup de couteau au magistrat qui venait de prolonger le placement de son fils, ?gé de deux ans et demi.
En 2009, alors que je rentrais déjà tranquillement chez moi, je m'étais fait interpeller sur l'île, juste pour avoir déployé une banderolle injurieuse devant la maison du barreau. Il s'y tenait une conférence dans le cadre de la journée des droits de l'enfant. Le JDE de 2009 y avait été annoncé. J'aurais pu chercher à m'y inscrire, à m'introduire dans cette maison pour aller lui dire deux mots. Ma banderolle ne s'adressait pas à ce juge, mais à Sarkozy. Et car j'étais planté là, si j'avais apperçu ce JDE, je ne lui aurais pas lancé autre chose que « merci encore, monsieur ! »
Chantal Clos aurait probablement pu profiter d'un tel petit séjour en psy vers 2009 au plus tard. Mais ni les autorités ni quiconque n’avait vu venir. Ses histoires, un divorce houleux, c'était du passé. Sa fille était majeure. Puis Chantal finissait isolée. Un moment, une page se tourne, les voix d'autres militant.es finissent par porter mieux. Fin décembre 2009, avec sa fille, elle enlevait Me Pascaline Saint-Arroman Petroff qui avait représenté son ex... La veille de mon interpellation sur l'île, ailleurs dans Paris, des gens auraient souhaité m'arracher ma banderole injurieuse. Mais Chantal Clos la première puis d'autres s'étaient interposés. Ma banderolle restait déployée pour l'inauguration de la place des droits de l'enfant de Paris. Lorsque je découvrais qu'elle allait être rejugée en appel, je me suis rendu à Melun pour la soutenir en retour, j'y avais même témoigné en sa faveur... Beaucoup plus tard encore, j'envoyais un mail à son avocate que je ne dévoilerais pas, avec des informations très susceptibles d'être utiles à Chantal.
Je ne sais plus où j'ai fourré le certificat qui me permettait de sortir enfin, il était de la même veine. En tous les cas, le psychiatre avait conclu que je n'étais pas « traitable », pas plus que ne l'avait été Gregor, car ça ne m'aurait fait que protester encore plus. Mais j'en ajoute à mon cas, à mon portrait monstrueux, et ce n'est pas fini : « a été jugé ignoble, défaillant, irrécupérable par Nanterre et versailles, en plus, il a fini interné en psychiatrie ! »

Détenu, sans procès, ni préalablement, ni digne de ce nom !

Un 8 mars 2013, Beaubourg, puis la psychiatrie
Dans le rapport de Bodon-Bruzel, en tout début, je lisais aussi : « antécédents familiaux : sœur trisomique ». Elle allait vraiment bien, dans sa propre tête, lorsqu’elle me recevait puis rédigeait ce rapport ? Elle m'a posé une question, j'y ai répondu, sans plus. A ce sujet, le bon docteur n'en a posé aucune autre. « Oulala, ce monstre a plus tard fini interné en psychiatrie, et il a aussi une soeur trisomique ! » Certaines éducations ne se referont jamais.
La trisomie 21 est un syndrome, de Down, qui ne concerne que ma soeur et exclusivement ma soeur. Bien sûr, ça impacte une famille et ses membres, mais chez nous, ça allait. Pourquoi ça été mentionné assez bien en évidence dans le torchon du docteur ? Pour que ça percute chez les plus cons qui le liront ? Plus haut, j'exprimais que ma maman était souvent indisponible, il lui arrivait parfois seulement de travailler, mais elle s'était surtout longuement investie dans une association familiale d'aide aux enfants inadaptés (AFAEI). Elle avait même été par la suite présidente de cette même association, de 1986 à 1993. « Une femme déterminée et très dévouée à la cause des personnes handicapées », avais-je pu lire dans un de ses faire part de décès. Une association d'abord autour de l'IME (Institut Médico-Educatif) de Sarreguemines, puis qui a un moment construit un CAT (Centre d'Aide par le Travail). Par la suite, elle était assez préoccupée par la création d'une résidence pour adultes, où ma soeur partait un moment vivre, non pour s'en débarraser mais pour lui assurer un avenir. D'ailleurs ma mère n'est plus là. Mon père n'a plus l'âge.
Bodon-Bruzel, je l’avais croisée un peu par hasard, en 2009. J’allais à Créteil pour un colloque autour de l'enfermement mais surtout pour écouter Françoise Sironi, une experte en psychologie clinique et en psychopathologie de la torture ; j'en ai encore appris de bonnes, notamment sur les agressions ou les sanctions en raison d'idées, d'opinions. Plus tard, j'entendais Stéphane Guillon expliquer tout ce qu'il avait ressenti et ressentait encore depuis qu'il avait été viré pour deux tribunes sur Sarkozy ; ça tendait à confirmer tout ce qu'avait raconté Sironi ; c'était avec Mediapart, au Théâtre de la Colline. C'est une bonne étoile qui m'avait ammené dans ces endroits, plus tard, en 2013, je finissais moi-même détenu, drogué et raillé par des psys pour mes opinions... Je n'ai rien dit à Créteil, en 2009. Puis en 2012, j’avais annoncé mon arrivé au Mémorial de Caen, où Bodon-Bruzel était attendue ; mais malheureusement, personne ne l’y avait vue arriver ; elle était encore une fois malade ? Elle est fragile, Bodon-Bruzel ? Malgré tout, à Caen, avait suivi un clash quand même, même deux. Si j’étais vraiment parano, aurais-je risqué de bien m'annoncer, puis d'aller railler cette « experte » qui m’avait examinée pour le JDE ? Si les gens de l’OSE, de l’ARSEA et autres n’ont honte de rien ou presque dans le huis-clos, le public ne m’a jamais fait peur. Qu’est-ce que ça fait de moi comme monstre encore ?
En 2016, au cours d'un procès en appel aux assises, à Melun, j'entendais comment avait été impactée une avocate engagée après avoir été enlevée, ficelée puis abandonnée dans les bois, dans la neige après avoir entendu un flot de critiques de ses idées : une fin de carrière. C'est vachement efficace, radical sur quelqu'un qui ne sait rien du tout de ces traitements et des effets qu'ils peuvent produire : tu le mets à la porte, tu l'agresses ou tu le pousses en psychiatrie en lui reprochant ses idées, c'est pareil, il est ensuite durablement impacté, terminé. Tu as les mains propres, il n'y a même pas ni cadavre ni disparu. Mais enlever quelqu'un peut coûter 15 ans ferme voire davantage tout de même.
J'avais eu chaud en 2013. Savoir répondre et jouer avec ces experts, ces charlatans, est une chose. Savoir comment se comporter en étant « interné » en service psy et pour en ressortir libre en est une autre. Savoir ainsi que pouvoir se comporter d'une façon acceptable.
En 2005, la JDE obstinée avait déjà réfléchi à me faire placer sous piqûres ou tutelle. Ca manque à mon portrait, être sous tutelle et enfin tranquilisé, neutralisé. J'avais déjà eu chaud en 2005. Tout cela pour « protéger » « sa fille », rien que ma fille aînée. Des efforts dingues. Au cours des années passées, nombres d'enfants n'avaient pas du tout eu cette chance, la chance qu'a eu mon aînée, d'être ainsi même « sur-protégée ». Tout en ignorant que le monstre avait une toute petite, née début 2003... Il n'aurait manqué que cela, qu'il me soit encore interdit de me défendre, que je finisse sous tutelle tout en étant très normalement socialisé. C'est ma compagne qui aurait été ma tutrice ou Anne Valentini avait déjà fait un meilleur choix ? Le pasteur d'Uhrwiller était disposée, elle allait pouvoir se dévouer pour cela aussi ?
Elle cherchait quoi, Mme Anne Valentini, en 2005, lorsqu'elle missionnait également Bodon-Bruzel pour la recherche de « troubles ou déficiences physiques » ? Elle allait elle-même assez bien dans sa tête lorsqu'elle s'obstinait et jugeait hors de son secteur ? Elle cherchait à pouvoir dépeindre un bossu, un Quasimodo pour le faire ensuite piquer ? C'était pour l'exposer dans une cage ou en morceaux dans des bocaux ? C'est ballot, Cesare Lombroso ainsi que Karl Brandt auraient pu être ravis de répondre à la demande mais ceux-là avait depuis longtemps trépassés. Je me demande surtout quel genre de « troubles ou déficiences physiques » auraient pu avoir un impact sur la « relation père-enfant », et uniquement de cette enfant là, la grande. Ma soeur trisomique, ce que notait Bodon-Bruzel ? Malheureusement, ça ne se soigne pas. Puis en tous les cas, connaissant très bien ma mère, rien que cette ordonnance de 2005 aurait pu suffir à la ronger, à la tuer. Elle partait début mai 2006. Si elle en a eu connaissance, elle n'aura même pas attendu de connaitre quelques détails qui allaient être retenus suite à l'expertise pondue par Bodon-Bruzel.
Il faut que je regarde à nouveau Le nom de la rose, ce film de 1986. Salvatore et la fille morflaient. C'est lointain, je ne sais plus pourquoi ils devaient fûmer. Il m'en reste juste le souvenir d'un « procès » puis du bûcher.
A l'époque, en 2005, au plus tard en 2006 j'aurais dû déposer un recours contre l'Etat, qui abandonnait la 2003 à son monstre de père. Mais ça n'aurait pas été stratégique, je préférais que la petite reste oubliée et à son triste sort.
JDE de Nanterre, rendu le 1er juillet 2005
Education et fractures multiples... Quel était ce « cirque » avec le juge des tutelles (JT) ?
J'étais naturellement l'administrateur légal des biens de ma fille. En 2004, on aurait vite voulu me déchoir mais j'avais pu résister. Le JT me convoquait réfléchissait à me substituer par un conseil de famille.
En 2008, j'avais pu parcourir beaucoup de l'épais dossier « d'assistance éducative ». J'avais pu y découvrir une lettre de 2004 qui restait à ce dossier, « très lourd », personne n'a jamais vu un si mauvais père. Une lettre de Carole qui « dénonçait » au JDE que j'avais acquis une maison « à Rambouillet », ce d'une manière douteuse, voire ignoble.
Vers septembre 2004, la JDE obstinée m'avait fait venir dans son cabinet. Je n'avais pas encore le réflexe de consulter son dossier avant de m'y rendre. Ne faites jamais confiance à personne ni même au JDE, c'est un inquisiteur qui travaille contre les parents, il sait des choses, il accumule des choses contre les parents, il ne vous en dit rien, il vous passe à la question puis il tranche. Sans rien me dévoiler de cette lettre du corbeau, Carole, la JDE me disait qu'elle informerait le juge des tutelles, qu'elle changeait de secteur mais qu'elle allait conserver ce dossier « d'assistance éducative ». J'en avais ensuite discuté avec le JT puis je restais l'administrateur légal.
Un sacré culot. « Je ne sais toujours pas pourquoi ça ne va pas avec ton papa », ajoutait Carole début 2004... en écrivant à ma fille, au foyer de Taverny. J'avais à me démerder ensuite avec ceci également tandis que l'OSE France raportait encore, Mme Davidson rendait son avis d'astrologue, puis plus tard, Mme Bodon-Bruzel son torchon.

Une photo volée, d'une correspondance du corbeau,
au dossier d'assistance éduative
« j'ignore si le... beaucoup d'argent... en outre... appel téléphonique » ?

D'il y a 15 ans ou plus, on se marrait alors bien avec le cover generator
J'avais une maison à Rambouillet ? Achetée avec de l'argent de la drogue ? Non : acquise avec une assurance vie sur la tête de mon aînée, beaucoup d'argent avais-cru lire, je m'en frottais les yeux #woupinaise J'avais bien une maison mais à Bagneux, tout était en règle, je la payais avec mon salaire, je pouvais tout justifier. Tata Carole, Carole Bulow ou Buhr : rien qu'un vrai corbeau. C'est une assistante sociale, elle sait très bien que tout ce qui est versé dans un dossier d'assistance éducative ne peut faire l'objet de poursuites au pénal.
La JT en avait les yeux tout ronds. Encore plus ronds lorsque je lui disais que l'obstinée conservait le dossier « d'assistance éducative », elle me confirmait que cette JDE avait changé de secteur. On a le droit de se défendre dans ce pays, d'y représenter ou de défendre ses propres enfants et leurs intérêts, Mme Bodon-Bruzel ?
Je n'ai pas pu voler meilleure photo de cette lettre, le greffe, deux personnes me surveillaient lors de la consultation. C'est archi sensible, le contenu d'un dossier « d'assistance éducative ». Limite, on vous cloue les mains sur la table et on vous tourne les pages pour vous faciliter la lecture. J'avais un dictaphone avec moi, je tournais les pages en lisant tout. Un dossier « lourd », épais, je n'ai pas pu tout tire, un moment, j'ai été prié de partir.
Avec la JT, nous discutions ensuite également des successions de la mère de mon ainée, décédée en 1999, de son grand-père maternel décédé en 2002.
J'échangeais de temps à autres avec l'étude de Me Halter, le notaire de la famille maternelle. Comme au début l'étude de Me Halter ne me répondait pas, jamais, j'avais fini par y envoyer un RAR ; la suite avait troublé tout le monde, le JT à nouveau. Le notaire semblait s'être vite plaint de dilligences excessives, inappropriées que j'aurais commises auprès de son étude ; le JT en a eu connaissance. Le JT croyait alors que j'avais commis des dilligences inappropriées dans le cadre de la succession de la mère de ma fille. J'ai fourni des explications au JT qui a ensuite écrit à la chambre des notaires. Conclusion : il ne s'étaient agit que de malentendus... On pouvait continuer.
Par la suite, j'avais pendant longtemps refusé de signer l'inventaire de la succession du grand-père maternel, il m'était parvenu un faux, non conforme à la réalité. Me Charles Halter finissait par bien le savoir mais il ne rectifait pas cet inventaire, rien d'autre ne me parvenait. Je ne signais pas le faux, Mme Bodon-Bruzel, ce n'était pas par « quérulence », c'était stratégique, je restais « psychorigide », Mme Davidson, on ne me faisait pas accepter ou signer un faux pour le compte de mon aînée.

Où je passe, je sème des troubles... Un moment, et car une première décision du JT n'avait pas été suivie d'effets, le juge des tutelles (JT) avait désigné un notaire pour le signer.
Si je me souviens bien, un greffier, je crois, qui travaillait dans l'étude de Me Halter avait été désigné pour signer ; mais la décision du JT ne lui était jamais parvenue... Bien plus tard, un autre JT rendait une décision pour que ce soit enfin signé, j'en avais fait appel. Ce JT là désignait Me Khun qui travaillait dans la même étude, de Me Halter.
Au cours d'une première audience à Versailles, vu l'histoire que j'avais pourtant bien détaillée, la Cour a envisagé de faire signer le faux par le pasteur d'Uhwiller... Le pasteur ! Ca ne pouvait pas se faire, le pasteur, les époux Z avaient des intérêts personnels dans cette succession, leur maison était construite sur l'une des quatre parcelles de terrains qui figuraient à cet inventaire, ce faux. Puis pour la Cour, une seconde audience, le pasteur n'avait pu répondre autre chose et refusait à son tour de signer en raison d'un conflit d'intérêts, il n'était pas assez indépendant pour signer pour le compte de mon aînée, héritère aussi, sa mère étant prédécédée.

Sacha Guitry, en préface de Droit et intérêt n° 49, Volume n° 3
Droit positif, droit comparé et histoire du droit
Les juges insistaient, insistaient, semblaient un moment me repprocher d'avoir fait trainer, désignaient deux fois quelqu'un d'autre pour que le faux finisse signé. Au cours de la première audience à Versailles, l'avocat général avait convenu que les délais ou ce retard, peut-être 5 ou 6 ans, n'étaient pas un problème car cette succession était au dernier vivant, la grand-mère maternelle était encore vivante. Puis en 2011, la Cour jugeait finalement que tous ces échanges avaient été trop conflictuels, pour ce motif, elle m'éliminait, désignait un administrateur ad'hoc pour signer. Là bas aussi, selon la Cour, j'étais le coupable idéal, à éliminer.
Je n'ai jamais appris ce que cet administrateur avait fait ou non, il ne m'avait jamais rien demandé non plus. Il a peut-être laissé pisser, quelques 8 mois plus tard, mon aînée finissait majeure, pouvait signer.
S'agissant de la succession de la maman de mon ainée, le JT constatait que je ne pouvais rien faire. Puis il me recommandait de déposer plainte en raison de recel succéssoral. Lors de mon dépot de plainte, un OPJ l'a dépouillée de mes preuves, des éléments matériels et concrets que je lui transmettais. J'en avais fait part au ministre de l'Intérieur ; lui finisaait par me renvoyer vers les juges déjà saisis. Ok, on traite donc ce genre de chose avec le JDE également, lui seul juge comme il faut, lui lira juste dans ce chapitre des hostilités à l'encontre de la famille maternelle. Beaucoup plus tard, j'apprennais que le parquet n'avait pas donné suite, il avait classée cette plainte. Quand ça ne veut pas... Mais je viens de vérifier vite fait, aujourd'hui, l'action semble être prescrite par cinq ans. Tout pouvait donc être prescrit passé l'été 2004. En même temps, ceci n'était pas un problème, sa mère n'avait pas grand chose sinon un petit compte en banque, montant qui théoriquement restait avec les noisettes de l'Ecureuil.
J'avais eu des difficultés également avec la caisse d'Epargne de Lorraine. Là où avaient été les comptes en banque de mon aînée. La JT me disait qu'on ne pouvait faire confiance à une banque, que j'allais devoir y vérifier des choses. Mais cette banque ne me répondait à rien.
Au cours de notre premier entretient, j'avais expliqué à la JT qu'à chaque fois qu'il était question d'argent avec cette famille là, c'était tout simplement compliqué. Par la suite, elle a pu constater par elle-même.
Les cachoteries ou « le secret bancaire », d'abord conçu pour protéger « le silo », la banque... C'est pratique, c'est comme « le secret professionnels » des travailleurs sociaux. Ou encore « le secret du dossier d'assitance éducative ». Ca empêche quiconque dans ces millieux là de dire ou de dévoiler des choses.
Il s'était passé des chos curieuses là bas aussi, chez l'écureuil, un animal réputé pour cacher des noisettes puis pour oublier où il les avait cachées. Je crois qu'on m'y avait mis des bâtons dans les roues et qu'en tous les cas, la famille maternelle était intervenue sur les comptes bancaires suite au décès de la maman. Sinon, qui d'autre serait allé là bas, à l'agence pour les cloturer et ne jamais m'en informer ?
La JT avait dû écrire à cette banque pour qu'elle commence à me répondre un peu enfin. Mon blog existe depuis 20 ans, contient des milliers de notes et de billets à tous sujets, beaucoup au sujets de la justice et de la protection de l'enfance. Depuis tout ce temps, c'est devenu une meule de foin mèlée à du fumier et truffée d'aiguilles. Une banque qui ne me répondait ensuite que mal et insuffisament. Parfois par simple lettre type.
From: Service Satisfaction Clientèle
To: bkant
Sent: Tuesday, October 21, 2008 10:49 AM
Subject: Réponse votre message du 15/10/08 : L'écureuil, plus stupide que Kfw ou la SocGen ? - D1154/10/08
Monsieur,
Les termes de votre courriel ont retenu toute notre attention, soyez assuré que nous sommes sensibles à votre réaction.
Comme vous le savez sans doute, le Président, le Directeur Général et le membre de Directoire en charge des finances et des risques de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne ont donné leur démission de leur fonction lors du conseil de surveillance du dimanche 19 octobre.
Outre le fait que l'activité de gestion pour compte propre, qui est à l'origine des pertes enregistrées, a été définitivement arrêtée, le nouveau Directoire a donné des consignes très strictes sur le niveau des risques et leur contrôle, contrôle qui sera directement rattaché au Président du Directoire.
Nous tenions cependant à vous préciser que cette perte ne concerne en aucune manière les comptes des clients et n’a aucune conséquence sur la clientèle.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos sincères salutations.
Le Service Satisfaction Clientèle
Caisse Nationale des Caisses d'Epargne
50 avenue Pierre Mendès-France
75201 Paris cedex 13
----- Original Message -----
From: Bruno KANT
To: contact.communication@cnce.caisse-epargne.fr
Sent: Saturday, October 18, 2008 3:59 AM
Subject: L'écureuil, plus stupide que Kfw ou la SocGen ?
Bonjour,
Je constate avec hilarité que l'écureuil a perdu quelques noisettes. Par le passé, j'ai eu quelques déboires et les difficultés que j'ai rencontré avec votre banque ne sont toujours pas résolues. "Inconnu" est intervenu dans l'une de vos agences...
http://justice.cloppy.net/index.php/opinions/2008/10/17/l-ecureuil-plus-stupide-que-kfw-ou-la-so
Vous souhaitant bonne lecture,
Bruno Kant
http:://justice.cloppy.net
« Secret bancaire »... Un moment, le JT avait dû mettre un coup de pied dans le silo pour qu'il en sorte enfin quelque chose. Puis l'Ecureuil m'a répondu avec une surprise : en m'ajoutant en PJ la lettre à son attention du JT... Quelqu'un avait dit à cette banque que mon aînée était sous tutelle ou sous quelconque protection perticulière ?
« Il me semble que cette situation perdure sans raison »
A force d'échanger des correspondances, j'avais fini par comprendre comment travaillait l'étude de Me Halter : du chapeau. J'écrivais à l'un, puis c'était un autre qui me répondait. Ensuite, là bas, plus personne ne savait, n'y comprennait plus grand chose, m'écrivait sans savoir ou pour me dire qu'il ne savait pas, qu'il n'avait rien reçu. Le JT y avait désigné un greffier, qui devait signer, mais cette décision n'était jamais parvenue au greffier. Et ainsi de suite. En 2010, Me Halter me demandait encore de signer, même si l'un de ses greffiers puis ensuite Me Khun de la même étude avaient été désignés pour le faire. Mais il avait bien raison sur un point : je restais encore l'administrateur légal. L'administrateur ad'hoc n'avait ensuite été désigné que pour accepter la succession du grand-père maternel.
Plus tard, Me Halter partait donc à la retraite. Il était probablement grand temps.

Extrait de Manifeste contre les notaires, par le collectif NON/TAIRE,
aux éditions Max Milo, juin 2011
Fractures spatio-temporelles... J'écris et je publie depuis plus de 20 ans. Ce que j'écrivais ou disais ne plaisait jamais à la Cour. Souvent, sinon systématiquement, on me reprochait aussi mes écritures et pensées sur le sujet de la protection de l'enfance en général. Je crois que Sade en faisait autant à sa propre époque, sur les supplices du pénal.

Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
En 2013, je téléphonais donc au CPRA. A une époque, ils avaient suivi une femme qui avait été « internée » par son mari et avec un certificat médical un peu douteux. La populasse comme nos journalistes ne comprennent et ne retiennent toujours que « internée », des « internés » donc, des fous qui y ont leur place. On parle plutôt d'une HDT, d'une hôspitalisation à la demande d'un tiers, ou d'une HO, hospitalisation d'office à la discrétion du préfet, dans les deux cas, sous contrainte. Ensuite on fini totalement sous l'emprise des psychiatres, on perd toute autonomie, toutes libertés, on ne dépend plus que de leurs avis et choix.
En juin 2013, sur Le Monde avec AFP, nous lisions : « L'avocat général a estimé que la décision d'internement de Valérie Dubois, 34 ans, avait été prise sur la base de faux certificats médicaux établis à deux reprises par le médecin de famille, en avril et en juin 2010. Le praticien, sollicité par le mari qui a depuis demandé le divorce, disait avoir examiné la patiente le jour de la rédaction des documents. Or sa dernière consultation remontait au 8 mars 2010, date à laquelle elle était venue le voir pour des violences conjugales. » Valérie n'avait aucun trouble psychiatrique mais perdait ainsi durablement la garde de ses enfants. J'allais un moment à Orléans pour la soutenir.
A Paul-Giraud, j'avais pu discuter avec une femme qui était en quelque sorte « en instance de divorce » ; elle n'avait pas de solution, ni pour se reloger, ni pour travailler, n'avait pas la moindre idée de comment s'en sortir, tout lui paraissait insurmontable. Pour ses « troubles », elle finissait « internée » par son mari. Normal en France. À mon avis, ce n’était pas auprès de Paul-Giraud que cette femme pouvait trouver des réponses.
Un moment, une mère sous contrainte finissait par renouer avec son mari et surtout avec son nourrisson, ce contre l'avis des psychiatres. Ca ne s'était pas produit par hasard. J'avais pu longuement discuter avec elle.
Pour moi, comme expliqué ailleurs dans ce même billet, les recours ne fonctionnaient pas du tout. Je devais rester détenu cinq semaines pour faire plaisir au préfet de Paris.
On discutait beaucoup entre « lucides », le plus souvent, nous n'avions que celà faire à de notre temps et pour qu'il passe. Un homme est un moment arrivé, en hospitalisation libre, à sa propre initiative, c'est différent. Il se sentait fatigué, un peu déprimé, peut-être un burn-out, il arrivait pour se reposer. Manque de bol, un soir, une mamie est arrivée. Les psychiatres n'allaient pouvoir l'examiner que le lendemain. Elle avait empêché tout le service de dormir, hurlant toute la nuit. Les jours suivants, en journée, elle hurlait régulièrement, encore et encore. Au bout de deux ou trois jours de ce traitement, cet homme est parti, excédé. Passant la porte, il nous lançait à tous, « habitués » et soignants : « c'est impossible ici, j'étais venu pour me reposer ! »
D'habitude, on découvre cet univers par les livres et les romans. J'y étais enfermé, je le percevais aussi tel un stage, de l'intérieur. La mamie avait hurlé toute la nuit. Le lendemain, tout le service était ronchon, personne n'avait pu dormir. Pour arranger la situation, les soignants se sont mis à distribuer des cachets. Je les ai refusé, en les engueulant, en geulant contre les psys. J'y percevais de la maltraitance institutionnelle.
Un aide soignant n'était pas très correct, il parlait mal aux « usagers ». Un jour, je lui ai demandé du savon pour aller me laver. Puis il me disait de me débrouiller pour en trouver... je n'avais ni ma CB ni d'ailleurs le droit de sortir en ville pour m'en procurer. Envers un autre, « fragile », un jeune homme qui passait régulièrement par le tourniquet de l'isolement, il insistait un jour pour qu'il aille se laver... demande qui n'était pas très cohérente, nous n'avions plus de chaussettes propres dans le servive. J'en avais discuté avec les « lucides » et « habitués » du service. Bien plus tard, j'apprennais que cet aide soignant avait été expulsé après une pétition des « usagers » du service contre lui.
Pour mes toutes premières nuits là bas, par manque de place, j'étais dans une chambre d'isolement, mais la porte ouverte. Je n'y étais pas sous contention, ni d'ailleurs sous cachets. Je n'avais pas encore vu de psy. Difficile d'y dormir : la ventilation était en panne, bruyante. J'en ai parlé aux soignants... qui m'ont proposé des cachets pour dormir.
Avant de m'y pousser, les poulets m'avaient confisqué ma ceinture et mes lacets. On m'avait aussi confisqué un opiniel, je l'utilisais pour couper des cordelettes. On comprend bien pourquoi. J'emportais tout là haut pour m'y sécuriser. On m'a aussi confisqué un accessoire Petzl pour mes cordages. Ils y avaient vus un poing américain... j'ai pas comris. Ils ont tout fouillé, mon sac, mes poches... tout vidé, confisqué et inventorié. Les poulets n'avaient pas remarqué que j'avais un pantalon de sport et à bretelles. J'étais prêt à rester jusqu'à tard la nuit sur Beaubourg, j'y allais donc avec un pantalon de ski pour ne pas prendre froid. Puis je passais ces cinq très longues semaines là bas, en détention avec mes bretelles, détachables.
Pour l'entretien avec le psychiatre, 2 ou 3 autres personnes étaient présentes. Au cours d'un dernier entretien que j'acceptais, la psychiatre me faisait part de ses choix pour moi. Je lui ai lancé que j'en avais assez de cet environnement où j'avais à me farcir certains individus dont mon voisin de chambre, un jeune, il se masturbait bruyamment tous les soirs. Elle en restait sans voix tandis que je partais.
La psy m'a un moment reconvoqué. Lorsque la porte s'est ouverte, j'ai fait un doigt à l'assemblée et en traitant la psy de menteuse puis je repartais. Semaine passée, elle m'avait assuré que je sortirais bientôt... Depuis quelques jours déjà, et même si nous étions surveillés pour éviter cela, je recrachais en douce mes cachets, puis je finissais par les refuser. Avait suivi des échanges tendus avec un soignant puis avec d'autres ; « - si refus, injection - avant de faire cela, allez en discuter avec le psychiatre. » Les soignants eux-même pouvaient finir par me connaitre, je discutais souvent avec certains d'entre eux également.
Peu de temps après, les cinq semaines s'étaient écoulée, je finissais libre. A la discrétion de ce même psychiatre à qui j'aviais fait un doigt. Il me proposait ensuite de rester librement, pour qu'il puisse m'aider encore... Quelques temps plus tôt, un expert pour le JLD m'avait dit que si je ne « changeais » pas, on m'y ferait revenir.

2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre » ou la vue depuis la geole,
l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
Extrait de Sans remède numéro 1, de source sansremede.fr
« Elle refuse de prendre son traitement, on la place de suite en isolement. »
« ... elle a décidé de partir. Sa référente et son assistante sociale ne veulent plus entendre parler d'elle. »

Extrait de Sans remède numéro 4, de source sansremede.fr
Education et fractures spatio-temporelles... Avec Richard et l'OSE France, on se replonge dans les années 50.
Je viens de le revérifier, dans la citation juste à la suite, « éducation(ré) » est conforme à ce que faisait publier Richard Josefberg en 2001, rééducation... en préambule, page 84. « Les séparations sont faites pour conduire à des transformations. » « La séparation est définie dans le langage courant comme étant l'action de séparer, comme : désunir ce qui est joint, écarter, éloigner, être placé entre, s'interposer entre. » Une phrase inspiré du Larousse élémentaire de 1956 que Richard Josefsberg avait ajouté à son ouvrage. Oui, 1956, c'était ancien mais il avait d'autres références également ancrées dans ces périodes là. Régulièrement, il vrille. « L'étymologie latine propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l'autre désignerait le fait de produire, d'inventer, de créer et mettre au monde. Ces deux théories sont retenues par J.Lacan... "se séparer" et "s'engendrer". Se séparer c'est donc pouvoir donner naissance à. » Donner naissance à un homme ou un enfant nouveau, rééduqué, réformé et conforme à ? Richard n'était pas un éducateur, en 2003-2005 il était Directeur, c'était un conducteur, un rééducateur.
Je le resurvole. « Pour approfondir notre sujet, D.Widlöcher écrit : "Le modèle de toute séparation est celui de la naissance. Les séparations ultérieures seront comme le parachèvement du processus de naissance... » Un enfant nouveau, sortis de l'OSE, de Taverny, les enfants sont parachevés ? Daniel Widlöcher (1929-2021) psychiatre et psychanalyste ? Richard fourni ici sa ref, renvoie aux pages 11 et 12 de Les Séparations de la naissance à la mort / sous la direction de Pierre Ferrari ; [préface de Daniel Wildlöcher] ; Privat, 1976 : 174 pages, premiers chapitres, tous par d'autres auteurs : La naissance, La première enfance, L'adolescence, Le divorce, Les exclus sociaux, puis le sujet devient essentiellement la mort... genre de la maman ?
J'ai du mal à saisir le raisonnement de Richard et à partir de ce qui ne serait qu'une simple préface. Les transitions entre les âges des enfants, qui poussent, évoluent, de nouvelles naissances, des renaissances ? Et de là Richard en conclu qu'une rupture de toutes relations familliales pourraient également n'être une renaissance ? Juste par curiosité, je viens d'en acheter un exemplaire ancien et de 1976 pour en savoir plus. Woupinaise, ça s'annonce gratiné. Grok fini par me pondre que « "Le modèle de toute séparation est celui de la naissance...", datée des années 1970-1990, cadre la séparation comme un processus naturel d’individuation. »
Parfois, Richard devient plus clair : « Par travail de séparation j'entend une réponse possible à une des missions de rééducation qui est confiée à l'internat. » « Le meilleur médicament c'est la relation à la personne », Balin, ajoutait-il sans autre précision. Alexander Balint, psychiatre hongrois (1896-1970) ? Michael Balint, The Doctor, His Patient and the Illness (1957) ? Un simple assemblage de phrases picorées dans de la littérature ancienne. Le tout constituant une théorie, en première partie, il nous balade avec des phrases, pour un « cheminement théorique », sa théorie...
Page 86 et en pied de page, sur « la privation de la mère ou de son substitut » ainsi que sur « des perturbations qui peuvent être irréversibles », pour sa théorie et ajoutant « Elle [la privation] peut être néanmoins prévenue en grande partie par le contact avec des congénères ; ce n'est pas la mère en tant que telle qui est indispensable », Richard renvoyait sans plus à : « La recherche ethnologique sur les civilisations négro-africaines était déjà parvenue à cette même conclusion. » J'aurais bien aimé retrouver et parcourir ces études et conclusions des années 50 ou 60.
Vu l'oeuvre de Richard, je le rappele : je n'ai jamais été « interné » en psychiatrie, sauf en 2013, j'y finissais détenu, je l'expose plus bas. Je dois préciser aussi que dans la famille, nous ne partions pas coucher à droite et à gauche.

Internat et séparations, d'une autre version • Richard Josefsberg

« Quelques exemples... » par Richard Josefsberg
« Certains parents interpellent les éducs... Ils ont des griefs contre l'institution. »
L'une crie, une « est malade, elle fréquente beaucoup d'hommes », une autre hurle,
Un enfant « jubile, "vous ne dites rien, vous faites les fayots..." »
Mais Richard n'en restera pas là. Vers 2004, il déposait une thèse, pour un titre de docteur en science de la rééducation en internat, je suppose. Parfois ancré encore dans les années 50... mais ici certainement pour ajouter une touche d'histoire à son pavé, ça fait de suite plus lourd et sérieux. Les moyens médicaux ou psychologiques, voire même psychiatriques, je pouvais constater ce que Richard et les juges en faisait lorsque mon aînée était à Taverny puis lorsqu'elle en disparaissait. Pour ce qui est pédagogie et autres moyens professionnels, j'ai pu apprécier par la suite encore, avec l'ARSEA Alsace et le pasteur, lorsque mon aînée sortait déscolarisée vers ses 18 ans. Tout cela pour « faciliter au mineur l'évolution la plus normale possible et le meilleur épanouissement que sa personnalité permette », mais oui, bien sûr.
Educateurs en internat, Richard Josefsberg, mars 2004,
ISBN 2-284-05025-5, diffusion ANRT, page 136
Du 31 mai 2011 au soir, à la CCI de Paris, comme partout, j'y avais un peu discuté,
un autographe sur « Indignez vous ! », un souvenir aussi,
l'association des diplômés de HEC accueillait Stéphane Hessel,
il avait 93 ans, un personnage... un grand bavard, un passionné, intarissable
Education et fractures spatio-temporelles... Des fractures partout et je devais me taire.
Un Grok (la v3) un peut léger mais qui sait cependant trouver aussi de bien meilleures pistes de réflexions : « l’auteur dénonce l’absence d’investigations sérieuses pour justifier ces mesures, ce qui pourrait indiquer une violation des principes de proportionnalité et de nécessité (article 375 du Code civil). ... Cela soulève des questions sur le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant (principe fondamental de la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France) et sur l’audition de l’enfant (article 388-1 du Code civil, qui exige que l’enfant capable de discernement soit entendu). ... Base légale : Le régime de protection des majeurs (tutelle, curatelle) est régi par les articles 425 et suivants du Code civil. La tutelle peut être prononcée si une personne est incapable de gérer ses intérêts en raison d’une altération de ses facultés mentales ou physiques, prouvée médicalement. ... l’internement psychiatrique de l’auteur pendant cinq semaines, perçu comme une tentative de le « faire taire », pourrait être assimilé à une privation de liberté arbitraire si aucune justification médicale ou légale n’a été établie (article L.3211-2-1 du Code de la santé publique, qui encadre les hospitalisations sans consentement). ... Abus de pouvoir : Tenter de placer une personne sous tutelle ou de l’interner sans preuve médicale solide pourrait constituer une faute lourde des autorités judiciaires ou administratives, engageant leur responsabilité (article 1240 du Code civil). ... Violation des droits fondamentaux : Ces mesures, si injustifiées, pourraient violer l’article 5 (droit à la liberté) et l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), invocables devant les juridictions françaises ou la Cour européenne des droits de l’homme. »
Grok, un peu comme Google, je ne sais jamais si ce qu'il raconte est vrai ou faux, ce serait à vérifier par d'autres moyens qu'une IA un peu débile : « Le terme "Aktion T4" vient de l'adresse du siège du programme, Tiergartenstraße 4, à Berlin. Il a été utilisé après la guerre lors des procès contre les médecins impliqués. » « Le silence face aux dénonciations de l’auteur est également universel : il reflète une tendance des institutions à se protéger en ignorant ou marginalisant les critiques, comme ce fut le cas pour les opposants à Aktion T4 (par exemple, l’évêque von Galen, dont les protestations étaient initialement ignorées). » Mais les archives du Monde renseignent aussi : « C'est Mgr von Galen qui, le 3 août 1941, dans la cathédrale Saint-Lambert de Münster, avait condamné le premier, dans un sermon historique, le programme "Aktion T4", ordonné par Hitler en octobre 1939, visant à éliminer les déficients mentaux, malades incurables et autres "compatriotes improductifs" . Du haut de sa chaire, le comte-évêque avait tonné : "C'est une doctrine effrayante... Les autorités nazies avaient réagi avec fureur. Mais elles n'avaient pas osé s'en prendre directement à von Galen, de peur d'en faire un martyr. »
Rien qu'une doctrine. « The past is a foreign country, they do things differently there. »
En 2013, Beaubourg décidait de suite de ne pas porter plainte contre moi, je n'y avais rien cassé ni dégradé. Ils étaient juste un peu surpris. En me faufilant vers là haut, sur le musée d'art moderne, j'avais rapidement fait sonner une alarme, mais personne n'est arrivé pour m'en empêcher. Même en cheminant là haut, personne ne s'en était inquiété. J'y avais croisée des ouvriers ; j'avais un baudrier, des cordes, etc, ma présence ne les avait pas fait réagir. Je pense avoir été repéré par la foule, qui a dû s'éloigner du coin où j'étais perché. Je téléphonais de là haut, dont à l'Elysée, pour dire où j'étais et en résumant pourquoi. Un journaliste du Parisien était plus bas, je l'avais informé... il croyait qu'on allait avoir rendez-vous à l'intérieur du musée. Le GRIMP (Groupe d'Intervention en Milieu Périlleux) allait arriver. « Ce père de deux filles de 20 et 10 ans encourt une contravention », publiait ensuite le Parisien. Je n'ai même pas été pruné ; pour cela, je crois qu'il aurait fallu traîner le Gregor au tribunal de police et pour une audience publique... Le rapport de Magalie Bodon-Bruzel allait encore être utile : « n'a pas conscience des troubles qu'il crée ».
J'avais une vue unique et imprennable sur Paris. Ce musée ferme, pour un projet de rénovation, il va évoluer pour que tout le monde puisse en profiter. « Le septième étage, auparavant fermé au public, se déploiera comme toit-terrasse pour offrir une vue panoramique sur Paris ». Je pensais utiliser certains escaliers de service pour monter : trop fastidieux, trop de trappes pour sécuriser ce parcours. J'ai donc escaladé le bâtiment, c'était plus simple. J'aurais peut-être pu monter en me joignant aux ouvriers pour emprunter leur ascenseur ? L'escalade, c'était plus fun. A mi-parcours, je téléphonais au journaliste, c'est peut-être lui qui a appelé les secours. Il semble avoir pris une photo pour le Parisien.
J'étais parti pour y rester perché. Comme on m'avait proposé un entretien, j'ai bien voulu descendre.
Une fois descendu du sommet du musée, dans son bureau, j’échangeais avec Christophe Girard (PS) (l'affaire Matzneff), maire du IVe (et membre du conseil d'administration du Centre Pompidou). Puis encore avec le commissaire de police du IVe, Dominique Dague. Après quoi je finissais en psychiatrie, enfermé. Par la suite, j’apprenais que ce commissaire était un ivrogne notoire, un danger public, mais c'est moi qui finissait enfermé. Tout le temps, j'étais gâté.
Paris : le commissaire était ivre au volant. Une embarrassante affaire éclabousse le commissaire du IVe, soupçonné d'avoir remonté, ivre, une file de bus à bord d'une voiture de police. L'IGS enquête aussi sur un accident précédent. Le Parisien, le 24 mai 2012 à 08h12. ... Le « patron », qui dirige près de 250 hommes boulevard Bourdon (IVe) est dans le collimateur du parquet de Paris et de l'IGS, la police des polices, pour deux affaires délicates. ... connu pour aimer le monde de la nuit ... En plein IIIe arrondissement, l'homme, manifestement ivre, est en train de remonter une file de bus à bord d'une voiture de l'administration policière, en brûlant des feux rouges et en rabotant un rétroviseur au passage. ... Dominique Dague est conduit à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu pour une analyse de sang et des tests capillaires. ... Le week-end du 15 août 2011, vers minuit, le même commissaire, qui n'est pas en service, a un accident avec une voiture de l'administration. Au pont d'Austerlitz, entre les XIIIe et Ve arrondissements, il renverse un cycliste. Au lieu d'appeler l'état-major, Dominique Dague fait venir les hommes de son commissariat pour l'alcootest. Les pompiers appelés vont, eux, transférer à l'hôpital le cycliste, qui souffre d'un traumatisme crânien. ...
Le Parisien, le 29 novembre 2013 à 07h00... Enfin, troisième épisode qui vaut au commissaire ce deuxième passage, aujourd'hui, en conseil de discipline : en juillet dernier, alors qu'il est au tribunal pour être jugé dans l'affaire du cycliste, il croit repérer dans la salle un syndicaliste et demande à ses subordonnés de procéder à un contrôle d'identité. Le syndicaliste se révèle être un commandant de l'IGS et les contrôle à son tour! ... « Tout ça est politique, martèle son avocat. Ils auraient dû attendre le résultat des procès en appel pour le faire passer en conseil de discipline. »
Une photo de voyage, prise le 3 juin 2010,
au retour d'un prétoire de Lorraine
Il faut que je lise puis contacte Laura Jornaler et d'autres. On devrait pouvoir discuter et rire de toutes ces histoires.
Titre en français : La scolarité des enfants placés par l'aide sociale à l'enfance
Auteur : Jornaler, Laura
Directeur de recherche : Boukhobza, Noria
Date de soutenance : 17 juin 2022
Établissement : Université Toulouse-Jean Jaurès
UFR ou composante : Institut National Supérieur du Professorat et de l'Education (INSPE)- Académie de Toulouse
Diplôme : M2 MEEF Professeur des écoles
Sujet : Sociologie
Mots-clés en français : Scolarité Aide Sociale à l'enfance Enfants en difficulté Échec scolaire
Résumé en français : Il existe une fracture omniprésente entre les promesses de l'école et la réalité. L'école promet une égalité et une réussite pour tous. Mais dans la réalité, beaucoup d'inégalités sont présentes au sein des écoles. Les enfants placés par l'aide sociale à l'enfance sont grandement touchés par ses inégalités et sont généralement en échec scolaire. Notre recherche vise à comprendre pourquoi il existe cette fracture et à favoriser la réussite de ces élèves.
De source https://dante.univ-tlse2.fr
La scolarité des enfants placés
Année 2021-2022
Mémoire présenté par Carole GILBERT, Mélanie GUERITAULT et Nadège NGAMBAH
Sous la direction d'Adeline GOUTTENOIRE, Professeure à la Faculté de Droit de Bordeaux, Directrice du CERFAPS et de l'Institut des Mineurs, Présidente de l'Observatoire Départemental de la Protection de l'Enfance de la Gironde
« Les propos contenus dans ce mémoire n’engagent pas la responsabilité de l’Université de Bordeaux, ni la responsabilité des professionnels interrogés ». Un PDF
« I. Une accentuation des risques de décrochage scolaire
Le décrochage scolaire peut être défini comme l’arrêt des études avant l’obtention d’un diplôme. Cette situation est plus fréquente pour les enfants faisant l’objet d’un placement. En effet, si à l’âge de 16 ans, 15,8% des enfants confiés ne sont plus scolarisés, c’est seulement le cas de 5,8 % en population générale14. De même, avant 15 ans, les enfants protégés sont trois fois plus déscolarisés qu’en population générale15. Cette interruption de la scolarité peut être temporaire ou définitive. Si la déscolarisation peut préexister au placement en raison du « lourd » bagage personnel de l’enfant (A), elle peut également résulter de la mise en place de cette mesure. Selon le contexte du placement, les enfants vont avoir plus ou moins de risque de décrocher scolairement (B).
A. Le placement, produit d’un « lourd » bagage personnel
Les enfants placés ont généralement un parcours de vie plus difficile que les autres élèves. En effet, le fait de prononcer une mesure de placement n’est pas anodin. Il peut témoigner d’une situation personnelle de l’enfant compliquée (1), et/ou d’un vécu traumatique de l’enfant (2).
...
De source https://www.jeunes.gouv.fr, adopté le 23 juin 2023,
par le Conseil d’orientation de la jeunesse (COJ) et le conseil national de la protection de l’enfance (CNPE)
L’insertion sociale et professionnelle des jeunes sortant des dispositifs de protection de l’enfance
Deux extraits :
« Ce rapport a été construit à partir de l’engagement de très nombreux acteurs, mais il repose en particulier sur la mobilisation des jeunes concernés, représentés dans les groupes de travail et réunis dans le cadre d’un séminaire organisé à Paris au printemps et qui a rassemblé plus de 70 participants, en présence de madame Charlotte Caubel, Secrétaire d’Etat, chargée de l’enfance.
C’est leur cri, de lassitude, autant que d’espoir, qui donne au rapport son titre : « Laissez-nous réaliser nos rêves ! » »
« Après un parcours en protection de l’enfance, les jeunes sont exposés à de nombreuses difficultés : celles que l’ensemble de la jeunesse rencontre pour accéder à l’autonomie, auxquelles s’ajoutent des difficultés spécifiques (faible capital économique, social et culturel ; vulnérabilités en santé ; etc.). De plus, certains ont été privés de soutien familial et ont subi des carences affectives, d’autres ont connu des souffrances physiques et/ou psychologiques. »
Note d’analyse
Retisser les fils du destin : parcours des jeunes placés
Publié le 10/09/2024, sur www.strategie-plan.gouv.fr, extraits
En France, l’origine sociale est la caractéristique héritée qui influe le plus sur les destinées. Qu’en est-il pour les jeunes éloignés de leur famille par un placement en protection de l’enfance ? En quoi leurs trajectoires scolaires et professionnelles diffèrent-elles de celles des jeunes d’origine modeste ou de l’ensemble des jeunes du même âge ?
Les jeunes placés connaissent des parcours scolaires très heurtés. Sont en cause les difficultés familiales _ notamment les situations de maltraitance qui sont à l’origine du placement et qui perturbent les apprentissages, l’origine sociale souvent très défavorisée des familles biologiques qui pèse sur la scolarité avant le placement, et enfin des situations de handicap beaucoup plus fréquentes que dans la population générale du même âge. Ces facteurs peuvent être contrebalancés par un placement dans une famille d’accueil qui s’implique dans la scolarité de ces jeunes, leur insuffle des aspirations élevées et les élève dans un milieu social plus favorisé que celui de leurs parents biologiques. S’agissant des placements en établissement, si certains professionnels de la protection de l’enfance accordent une grande importance à la scolarité, le plus souvent leurs attentes sont peu ambitieuses à l’égard de ces jeunes fréquemment en butte à des difficultés scolaires.
... Cette prépondérance de la voie professionnelle dans les parcours des jeunes placés a pour conséquence leur éviction de la voie générale : seuls 12 % possèdent un bac général ou un diplôme de l’enseignement supérieur, soit trois fois moins que pour l’ensemble des jeunes (39 %). Même parmi les jeunes d’origine la plus modeste, la proportion est un peu plus élevée (15 %).
Construire de nouvelles représentations du devenir des jeunes sortis de placement
Anne-Marie Doucet-Dahlgren, Laurent Duchâteau, Céline Lepeltier
Vie Sociale n° 12 – 2015, d’un PDF de source documentation.lenord.fr également disponible sur cairn.info
Cet article est centré sur les conditions de sortie de placement et les étapes vécues individuellement par des personnes accueillies, enfants, dans deux institutions. La première, l’Œuvre de Secours aux Enfants ( OSE ), propose des accueils en maisons d’enfants à caractère social et un service de placement familial. La seconde, Action Enfance, offre des accueils dans des maisons situées au sein de villages d’enfants. Ces deux institutions ont mis en place deux recherches-actions sur le devenir des enfants qu’elles ont accueillis.
… Ces jeunes ont vécu une expérience singulière de la fragilité, liée à une histoire familiale traumatique et à la dépendance vis-à-vis de l’institution qui les a longtemps accueillis, et qu’il faut à présent quitter. Dehors, ils se trouvent confrontés à une réalité dans la société qui réclame l’indépendance dans la vie et dans leurs projets à venir.
… Thierry Mainaud souligne qu’à l’âge de 17 ans, 22 % ne sont plus scolarisés contre 9,6 % de l’ensemble des jeunes du même âge. Il précise que cette situation est d’autant plus fréquente que l’entrée dans l’établissement est récente, ce qui n’est pas le cas des deux associations, où les placements longs et stables sont privilégiés.
… Pour les institutions enquêtées, c’est principalement avec la mère que les jeunes gardent un contact, ce qui ne donne aucunement de certitude quant au soutien moral et familial.
… Concernant l’insertion dans l’emploi, nous constatons que les femmes et hommes anciennement placés sont moins nombreux que la population française à avoir un niveau de diplôme équivalent au baccalauréat. Ils occupent de ce fait des emplois peu qualifiés, ceci de façon précoce
… Si nous comparons les catégories socioprofessionnelles des enquêtés avec celles de leurs parents, ils se trouvent dans une position soit identique à celle de leurs parents, soit supérieure. Nous retrouvons, pour l’association OSE par exemple, une surreprésentation des artisans, commerçants, chefs d’entreprise et employés. Malgré cet état de fait révélant des revenus faibles, les enquêtés ont la perception d’une vie plutôt satisfaisante, tout du moins meilleure que celle de leur famille d’origine.
4 commentaires

Pour les 7-8 ans, de 2004 ou de 2002 :
De source https://www.drogues.gouv.fr/lessentiel-sur-les-jeunes-et-le-cannabis :
De 2012, https://shs.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2012-3-page-107 :

Tout l'article : https://x.com/babgi/status/1953930320476352835
Qui s'articule curieusement avec mon propre article, Education et fractures scolaires. Mes deux filles avaient des capacités, mais celle prétendument "sauvée" par la protection de l'enfance et par les époux Z finissait déscolarisée... Dormons tranquille, j'adore, j'aurais pu lui emprunter son titre.
:
Il existerait une prédisposition biologique, mais oui, bien sûr, ou même un échec inéluctable lorsque des juges avaient décrété une famille défaillante, un papa irrécupérable... Et pour les enfants déscolarisés, nous parlerons alors de reproduction sociale.
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