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Changer de discours, me faire « mieux » conseiller ?
En septembre dernier, on m'a très fortement suggéré de me faire « mieux » conseiller. Cette semaine, l'éducatrice de Justine me renvoyait encore vers « mon avocat » alors que je me représente en personne.
Vittorio de Filippis, journaliste et ex-PDG de Libération, devait s'estimer « très bien conseillé », je constate que cela ne lui a pas épargné une « expérience » tout à fait unique en son genre. Se pourrait-il que les journalistes viennent de découvrir ce que peut être l'indépendance de la justice ?
Médias 28 nov. 15h51 (mise à jour à 19h35), Libé, extrait
Un ex-PDG de Libération brutalement interpellé à son domicile
L’un des avocats de Libération, Me Jean-Paul Levy, dénonce les conditions de cette interpellation, «une première», selon lui, en matière de délit de presse. «Je suis l’avocat de Libération depuis 1975 et c’est la première fois que je vois un directeur de publication faire l’objet d’une interpellation et d’un mandat d’amener», déplore-t-il. «Je suis scandalisé que l’on inflige un tel traitement pour un délit qui n’est pas passible de prison».
Ce 2 décembre 2008, à l'audience publique de 9h30 de la Chambre sociale de la Cour de cassation, l'Avocat général devrait présenter son rapport dans le cadre de mon pourvoi et d'une procédure de prise à parti d'un magistrat professionnel ou de l'ordre judiciaire. D'ici là, je vais acheter Libé du jour et le ranger avec mes collectors.
Faits divers
Un ex-PDG de "Libération" interpellé à son domicile
leparisien.fr avec AFP | 29.11.2008, 15h46 | Mise à jour : 15h58
Vittorio de Filippis, ex-directeur de la publication de Libération, a été interpellé à son domicile et mis en examen vendredi pour «diffamation» après une plainte déposée par le fondateur du fournisseur d'accès internet Free, Xavier Niel.
Aujourd'hui directeur du développement du journal, Vittorio de Filippis a été interpellé à son domicile vendredi vers 6h30 par des policiers qui l'ont conduit au commissariat du Raincy (Seine-Saint-Denis), la commune où il réside.
Des nouvelles de l'ARSEA
Après avoir téléphoné à Oswald, laissant des messages, l'éducatrice de Justine m'a rappelé. Ce que je pressentais se confirme, je pense qu'il n'y aura aucune évolution ni suite à la rencontre du 24 septembre dernier.
L'éducatrice m'a informé qu'elle a fait parvenir un rapport au juge pour enfant de Nanterre. Elle m'a invité à contacter « mon avocat » afin qu'il aille consulter le dossier. Elle a du oublier que je me représentais en personne, ce que permettrait la loi. Je constate que le juge pour enfant n'a pas jugé bon de convoquer une audience, j'en déduis qu'il n'y a donc pas d'éléments nouveaux dans ce rapport.
D'après l'éducatrice qui persiste en ce sens, Justine ne souhaite pas me parler. Malgré la rencontre du 24 septembre, le discours et la position de l'ARSEA n'ont donc pas évolués. L'éducatrice m'a assuré qu'elle fait son travail... En juin dernier, le ministère public exigeait bien une prorogation de cette situation ; sans même en avoir pris connaissance, je pense que le récent rapport de l'ARSEA lui conviendra tout à fait.
Je conserve des notes très intéressantes du colloque de la FN3S, par exemple des interventions de M.François Vigouroux ou du juge Serge Portelli. Les travailleurs sociaux m'ont semblé être très inquiets face à l'avenir, avec une société très en demande de répression, cela ne me surprend absolument pas. A l'issue de ce colloque, j'ai eu l'opportunité de discuter quelques minutes avec M. Cabourdin, Directeur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Il venait d'annoncer qu'il y aurait bientôt des audits dans ces secteurs publics et associatifs. Il a également parlé de l'expérimentation en cours à Mulhouse.
Au cours de ce colloque, une éducatrice s'est plainte car le cinéma et les journalistes tendraient à entretenir le mythe de la Dass qui enlève les enfants. Je lui ai remis une carte de visite.
Au loto du jour : un renvoi
Ce mardi j'étais en Lorraine, au tribunal de Thionville, pour pas grand chose : la justice a annoncé un renvoi au 27 janvier. J'espérais entendre la plaidoirie de l'agent judiciaire du Trésor qui se défend encore contre Mme Mireille Millet.
Depuis quelque temps, Sébastien est majeur, il a « l'âge du choix ». Il a décidé de retourner chez ses grand-parents qui le resocialisent. Sébastien va à nouveau à l'école après avoir longuement « bénéficié » de l'assistance et des services de notre merveilleux dispositif supposé protéger les enfants.
Extraits du 12h de France 3 Lorraine des 17 et 18 novembre
J'attends toujours une date d'audience à la cour d'appel de Versailles. La Chancellerie a beau m'écrire qu'il est possible de saisir le juge pour enfant puis d'user de voies de recours, il y a un gouffre entre les beaux discours et la réalité du terrain. Je vais téléphoner au greffe et lui demander pourquoi mon appel du délibéré du 30 juin dernier n'est pas déjà inscrit au rôle de la cour.
Je n'ai pas la moindre nouvelle des sociaux respectueux de l'ARSEA, je vais leurs téléphoner aussi.
Prochain résultat du loto, ce 2 décembre : la cour de cassation examine mon pourvoi.
Justine pourrait-elle être en danger ?
Ma compagne est inquiète pour Justine, moi aussi, même ulcéré, depuis très longtemps. Elle souhaiterait que j’écrive encore une fois au juge pour enfant de Nanterre. Je pense que ma compagne n’a toujours pas intégré qu’elle ne peut avoir que le rôle de la marâtre et que moi, qui fais fonction de paria, je ne serais pas entendu par le juge.
Ce 10 décembre, à l’occasion du soixantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme j’organise un feu de joie dans une ambiance conviviale. Je vais brûler trois livres, environ 2500 pages de « littérature », du vent. Ca va plaire à quelques juges, je leurs épargnerais des citations. J’ai déjà deux de ces livres qui n’ont servi à rien, le troisième me parviendra ces prochains jours, par la poste.
Sous peu, une audience
Une correspondance du greffe de la Cour de cassation m'informe que mon pourvoi sera examiné ce 2 décembre. J'avais longuement réfléchi avant de le déclarer, je n'avais et n'ai toujours pas d'illusions. Cette cour ne peut que rappeler le droit, la jurisprudence, des doctrines. Même s'il arrive que ces dernières évoluent, je ne pense pas que cette cour puisse « innover » avec ce pourvoi. Dura lex sed lex, dira-t-on plus simplement.
Ca me fait souvent penser à Tchernobyl
Par le passé, comme de nombreux frontaliers, j’ai été très surpris par les informations étrangères : il ne fallait plus laisser sortir les enfants, à quelques 5km de chez nous, les bacs à sable, la rhubarbe et les salades étaient contaminés. En France, l’ORTF ne nous en disait rien ou si peu. Quelque jours plus tard, tout le monde a bien rigolé, la France s’est beaucoup moquée de ses douaniers.
Environ 20 ans plus tard, un rapport nous a appris qu’il y a bien eu des zones contaminées en France : « en taches de léopard ». Ce message est assez limpide : « si vous pensez pouvoir établir une relation de cause à effet entre un quelconque problème de santé, Tchernobyl et la chape de silence qui a pesée sur cet accident, allez faire valoir vos droits dans nos tribunaux ». La Corse est un espace qui échappe à certaines difficultés, il me semble que quelques dossiers sont à l'instruction...
L’entretien avec l'expert psy était très court, nous n’avons pas pu discuter de tels sujets. Selon elle, je serais un parano, elle reprenait une opinion de travailleur social ? Je crois que de nombreux frontaliers passeraient pour « malade mental » suite à un entretien avec cette dame.
Depuis que j’ai commencé à étudier le dispositif français de la protection de l’enfance, j’ai le sentiment d’assister à une sorte de Tchernobyl socio-judiciaire, « en taches de léopard », sur tout le territoire. Mais « tournez la page », insiste Nanterre qui conserve donc au dossier de Justine cette ancienne et très succincte « expertise de personnalité » me discréditant. Certains « professionnels » m’amusent beaucoup.
Après la récente correspondance de Nanterre, des gens qui suivent cette affaire, le « placement » de Justine, pourraient penser que je vais écrire à nouveau au juge pour enfant. Cela n’aurait pas de sens, j’ai souvent écrit à Nanterre et, à chaque fois, tout est parti en vrille, Justine est la première à en avoir fait les frais. J’attends une audience à la cour d’appel ainsi que des nouvelles de la cour de cassation.
Mais quelqu’un d’autre pourrait saisir à nouveau Nanterre, par exemple, le procureur ou l'ARSEA ? Justine elle même ou son avocat ? Par le passé, le juge Anne Valentini a déjà fait n’importe quoi ; je n’ai jamais eu d’explications. Je peux plus raisonnablement m’attendre à une nouvelle opération « blanchissage » ou similaire, « dans l'intérêt de l'enfant ». Ca fait cinq ans que je suis en butte avec ce système, quelques acteurs, juges, tiers et partis « neutres », à faire nombre de constats, et j'ai une bonne idée de ce qui peut encore suivre.
Je n’ai plus de raisons de « croire » ni de faire confiance. On a maintenant assez souvent pu lire que le procureur est comme sous influence. Et les tribunaux tels que rabbiniques, ecclésiastiques (...) ou protestants, c’est bon, mes enfants et moi en avons bien assez bavé. Sur le fond, hormis peut-être quelques jugements de valeurs, rien à voir avec un conflit entre moi et des croyants ; si la LDH ou des socialistes étaient au prétoire, le résultat pourrait être de nature assez similaire ? J’ai surtout bien compris que le père Noël fait plaisir à qui bon lui semble ; si nécessaire, à l’audience, il sort un rapport ou une lettre d’un chapeau et le jugement paraitra motivé.
Je ne me fais pas trop de soucis pour Justine. Je la crois bien assez intelligente pour qu'elle tire un jour profit de son vécu, de cette « expérience ». Certains pourront alors affirmer qu'ils ont « sauvé » cette enfant.
Pendant ce temps, sur fond de scandales industriels, humanitaires, bancaires, puis de crise financière mondiale, la justice chasse et relâche les pédophiles, les violents, se trompe et relâche un violeur présumé récidiviste que le Président va faire rattraper… et la soeur d'une guitariste aurait travaillé à faire libérer une ex-terroriste ?
En 2006 ou en 2005, j’allais déjà à la cour d’appel de Versailles avec Le sanglot judiciaire sous mon bras. On m’avait reproché d’arriver avec des ouvrages « à scandale » or j'apportais aussi d'autres références, tel qu'un rapport de l'Inserm... Pendant le week-end je vais m’inspirer d’une ancienne caricature, mettre à jour et ajouter une image à ce billet, elle précisera « mieux » mes sentiments...
2008, la loterie et le chapeau
Aujourd’hui, je pense qu’il n’y a plus lieu d’épargner « l’assistance éducative » sous sa forme actuelle, ces textes de 1958, des institutions et certaines pratiques qu'ils ont pu inspirer ou encourager. A ma connaissance, c’est du passé, tout est bientôt transféré sous l’entière responsabilité et contrôle des Conseils généraux.
D’après le juge pour enfant, mes discours, citations et références dérangent. Quel est au juste le problème ?
Que de questions et peu de réponses
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet.
Posté le 29 et reçu ce jour
Mon RAR au Garde des sceaux est arrivé le 28
Faudrait-il un simple outrage pour débloquer ce dossier ?
Ces derniers temps, j'ai lu et entendu pas mal de choses. Je vais devoir vérifier quelques informations - avec les moyens du bord - et, surtout, voir comment certaines crises, affaires et conflits vont évoluer, quelles « réalités » ou « vérités » seront établies, comment une haute cour va se prononcer alors que, cet été, un arrêt récent aurait semé le trouble.
Mes discours et mes écrits dérangent, mes citations aussi... c'est un juge qui me l'a dit, il insiste : je DOIS changer de discours et me tourner vers l'avenir, oublier le passé, accepter. Ce 24 septembre, à Ostwald, il était pourtant beaucoup question du passé, Justine a formulé de nombreuses interrogations et critiques...
Après mon Dalloz Droit de la famille 2008-2009 et la jurisprudence, je me demande s'il ne faut pas aussi brûler les registres de l'état civil, des jugements et des arrêts aussi, purger divers fichiers si ce n'est pas déjà fait... nous sommes le 25 octobre, Staline ne débarquait qu'un peu plus tard. Ah, ces soviets puis leurs merveilleux services psychiatriques...
Je me demande ce que le CRIF pourrait en penser, lui qui soutiendrait plutôt qu'on est jamais obligé d'obéir. A mon avis, le CRIF se fâcherait tout rouge si un fonctionnaire s'avisait un jour de lui intimer d'oublier le passé, de tout brûler. Mais qu'un fonctionnaire s'y colle et fasse taire le CRIF, Benoît XVI est favorable à la béatification de Pie XII.
Je vais réfléchir à un outrage absolument monstrueux, certaines personnalités seraient très sensibles, ne serait-ce qu'à leurs propres paroles... ce sera probablement LA solution pour débloquer enfin ce dossier. Je crois qu'à la place de certains juges, je commencerais à réfléchir aussi, il y en a déjà un qui se défend contre moi, en cassation, en prétendant que je serai débile et lui, intouchable.
Vidal-Naquet cité par Madame Roudinesco puis celle ci taquinée par une citation de Foucault, c'était vraiment très drôle. Je crois avoir bien compris pourquoi le juge pour enfant de Nanterre refuse tout dialogue, refuse mes éléments et interdit tout contact entre Justine et moi. Qui serait en difficulté s'il s'avérait un jour que le « placement » de Justine n'était absolument pas nécessaire et à aucun moment réellement motivé ?
Page 8 du Monde diplo d'août 2007
La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob
Croyez-moi, on ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaite pas les mêmes erreurs que les autres. Un enfant, c'est sacré. Et sur le sol de notre pays, sur le sol européen, on n'a pas respecté les enfants. Voyez-vous, j'ai des convictions très fortes. Comme Guy MÔQUET, c'était une conviction.
Et maintenant ?
Le juge pour enfant de Nanterre m’a récemment reproché d’écrire, notamment aux autorités de la République, et il m’a donc encore débouté. C’est plus fort que moi ; aujourd’hui, j’attends une réaction de la part de la Chancellerie, une éventuelle réponse de la Présidence (de la République), des nouvelles de la Cour de cassation ainsi qu’une date d’audience auprès de la Cour d’appel de Versailles.
Il y a peu, l’Ecureuil et le cabinet du Premier ministre me répondaient par mail, à d'autres sujets... Sauf erreur, je jouis encore de certaines libertés, notamment celle de m’exprimer et de faire part de mes sentiments.
Procédurier, quérulent, comme voudrait le faire croire le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ? Non, je ne le pense pas, je n’ai pas le sentiment d’abuser de droits dont certains m’ont d’ailleurs été sommairement rappelés par la Chancellerie, deux ou trois fois au moins. Si j'avais abusé de droits, le ministère public me l'aurait très officiellement fait comprendre, j'écris depuis très longtemps.
D’ici quelques temps, la préfecture des Hauts de Seine devrait encore m’écrire qu’une assistante sociale va se précipiter chez nous, à Bagneux, c’est un classique lorsqu’on a écrit à l’Elysée. Comme la fois précédente, je répondrais qu’il n’est pas utile qu’elle vole à notre secours, nous en avons déjà reçu une en 2005, sous Chirac. Le Conseil général des Hauts de Seine avait alors pu constater qu’il n’y a pas de problèmes à Bagneux.
Si quelqu’un veut brûler un cierge ou faire une prière pour nous, pourquoi pas, on peut raisonnablement penser que cela pourrait être plus efficace que toutes ces voies et recours en « justice ».
Si des enfants découvrent ce site, je pense qu’ils feront mieux de passer leur chemin, surtout s’ils croient encore au père Noël, ce magnifique bonhomme rouge. Ils grandiront bien assez vite. A partir de 15 ans, ils peuvent le parcourir, son contenu n’est pas bien pire que certains jeux glauques ou violents qu’ils s’échangent depuis longtemps, à l’école. Ce n’est pas bien pire non plus que certaines images imposées par les journaux télévisés ou proposées par des émissions plus tardives, voire spécialisées, soit tout le « merveilleux » de cet univers, son envers...
Certaines histoires peuvent indigner, susciter l’effroi, mais elles pourraient aussi faire rire. Les discours officiels se voudront toujours rassurants. Détachez vous surtout de vos ressentis, essayez d'imaginer ce que pourraient être ceux d'autrui, qui ne pense pas comme vous, qui n'a pas les mêmes intérêts, objectifs, connaissances et compréhension ou convictions que vous. Un mode d'emploi du blog en dit plus long.
Si des amis de Justine passent par ici, laissez la tranquille, ce site ne décrit pas sa vie mais le travail de « professionnels » du monde de l’action socio-judiciaire. Et si quelqu’un l’ennuie parce que son père serait un « malade mental », dites lui qu'il va très bien. Dites lui aussi qu'il a été heureux de pouvoir l'embrasser et de pouvoir échanger quelques sourires avec elle, en septembre dernier.
A ceux qui songeraient déjà à téléphoner au 119, ne faites pas n’importe quoi. On pourrait signaler des phénomènes de violence ou de maltraitance institutionnelle. Mais certaines affaires ont démontré que la situation des enfants ne peut que s’aggraver quand d’autres s’en mêlent.
De même, si vous avez des inquiétudes pour de petits voisins voire pour vous-même, réfléchissez y à deux fois avant de composer le 119. Par un simple appel téléphonique, vous êtes susceptibles d’abonner une famille ou des enfants à leur insu... alors que, de l’avis même de vrais professionnels, on ne devrait pas faire de signalements pour des choses « pas trop graves ». A vous d'apprécier, en votre âme et conscience, certains enfants sont réellement en danger ; en France, 20% des enfants placés ont été maltraités par un membre de la famille ou par un proche.
Par EuroNews
euronews - 17 juillet 2008
Télécharger une sonnerie ou un fonds d'écran pour son téléphone portable C'est tendance, mais ça peut coûter très cher. La Commission européenne a enquêté et elle sonne l'alerte. Sur les 558 sites internet contrôlés dans l'Union, en Norvège et en Islande, 80% ont recours à des pratiques peu louables, depuis la fausse gratuité jusqu'à l'abonnement souscrit à l'insu de l'internaute.
Les explications de la commissaire Meglena Kuneva: "Nous avons découvert que de nombreux sites présentaient des problèmes multiples. Lorsque je parle de prix peu clairs, cela concerne près de 50% des sites. Le manque d'informations sur les fournisseurs concerne plus de 70% d'entre eux, et des informations trompeuses apparaîssent sur 60% des sites."
Les adolescents et les enfants sont une cible de choix. Rien de plus facile. Il suffit en effet d'entrer son numéro de portable pour télécharger ces gadgets. C'est à la réception de la facture téléphonique que les choses se gâtent. Pour en finir avec ces pratiques, Bruxelles menace d'imposer des amendes ou la fermeture des sites litigieux.
Plutôt que de « dénoncer » ou « signaler » une famille lorsque les choses ne sont pas trop graves, tentez plutôt la diplomatie, proposez votre soutien à la famille. Si vous estimez qu'une maman solo est en difficulté, proposez lui par exemple de sortir les enfants un dimanche et emmenez les au parc, vous leurs ferez plaisir. Ne cuisinez pas les enfants jusqu'à leurs arracher des aveux, ça n'a souvent aucun sens, accompagnez les simplement au parc.
De source Courrier international
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. Si vous pensez que monsieur est au chômage ou que vous avez cru voir madame se droguer, qu’elle ne tient pas assez bien sa maison ou ne fait pas manger les enfants à l’heure, si vous avez vu passer des chaussures trouées ou des mains très sales, si l’un des enfants parait parfois turbulent, s’il vous parle mal, faites un signalement, c’est un devoir. N'écrivez pas n'importe quoi, le signalement doit être crédible.
Une trame dans l'air du temps, personne ne pensera qu'il pourrait s'agir de délation : « ils ont un enfant, un bébé, et un très gros chien, souvent il aboie, ces parents sont inconscients... » Puis n'oubliez pas de conclure en affirmant que vous avez de grandes inquiétudes pour l'enfant. Même les défenseurs des chiens savent qu'ils peuvent être dangereux, l'application du principe de précaution voire des réactions vives de la famille dénoncée puis confrontée aux travailleurs sociaux pourrait faire le reste... Les chances de toucher la famille sont fortes : « vous vous débarrassez du chien ou on va devoir placer les enfants. »
Point de vue
Un nouveau contrat entre homme et chien, par Claude Beata
LE MONDE | 07.08.08 | Extrait, de mes notes
L'Etat ne porte-t-il pas alors la responsabilité du risque aggravé encouru par tous ceux qui, ayant opté pour une autre race de chien, peuvent croire qu'ils ne sont pas en danger, et qui pourraient s'indigner d'apprendre les chiffres pourtant connus : 80 % des accidents se passent dans la sphère privée et 98 % sont le fait de chiens non catégorisés.
L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Aux professionnels qui contesteront et affirmeront qu’on ne peut pas soutenir de tels discours, que, le plus souvent, les familles et les enfants sont correctement suivis ou pris en charge, je répondrais que, de temps à autres, ça rate, et pas qu'un peu, surtout lorsque des professionnels font trop confiance à ce que d'autres ont imaginé ou produit.
Un violeur récidiviste remis en liberté en raison d'une faute de frappe
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 08h58
Une faute de frappe : "la cour infirme" au lieu de "confirme". Un président de la chambre d'instruction qui signe sans grande attention. Voilà pourquoi la cour d'appel de Paris a remis en liberté un violeur récidiviste présumé, alors qu'elle considérait dans le même arrêt sa détention comme "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions".
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ?
Au pays où Ubu le dispute à Kafka, à Papon et aux bouffons
J'en reviens à ce 24 septembre ainsi qu'à une petite synthèse de la situation actuelle de Justine.
Dans les locaux de l’ARSEA, la rencontre avec Justine m’a permis de lui expliquer beaucoup de choses et de comprendre aussi comment elle est manipulée, instrumentalisée par ces « professionnels » de la protection de l’enfance. J’ai donc pu embrasser ma fille aînée et j'ai surtout pu lui expliquer qu’elle n’est responsable de rien, même si les juges lui font porter le poids des décisions en se retranchant derrière ses larmes ou ses refus occasionnellement exprimés par écrits, dans des situations et des conditions que je qualifie de douteuses.
Ce 24, la rencontre s’est déroulée en présence de l’éducatrice de Justine que j’ai perçue tantôt dogmatique, souvent autoritaire. L’éducatrice a passé son temps à marteler des mensonges et le fallacieux des jugements Nanterre, parasitant la rencontre père-enfant… L’éducatrice n’a que très mal supporté mes contestations et critiques. J'avais pour ma part assigné l'ARSEA, par deux fois, je souhaitais débattre de certains sujets auprès de la Cour plutôt qu'à Ostwald. Mais cet été, aucun « professionnel » ne s'est déplacé ; à la Cour, je n'ai vu que l'avocat de Justine qui négociait ses renvois...
L'éducatrice a un moment exigé qu’une psychologue nous rejoigne. Cette dernière a ensuite rapidement mis un terme à cette rencontre avec Justine.
J’apportais deux livres à ma fille, la psychologue les a jugés « super ». Si mes gouts sont acceptables, pourquoi imposer une telle distance entre Justine et moi, son papa ? Par le passé, un collège de la cour d’appel de Versailles semblait lui-même avoir estimé qu’à Bagneux, le cadre que j’offrais à Justine était « suffisant » à son épanouissement. Pourquoi Justine doit-elle alors rester « placée » en Alsace, chez le pasteur d’Uhrwiller, sans aucun contact avec son père ?
« Elle a perdu sa mère », m’a un moment lancé l’éducatrice ! Je lui ai expliqué plus en détail ce qui s’est passé, à Bagneux, entre fin 2002 et 2003. « Pourquoi n’en avez-vous pas parlé avec des professionnels », m’a demandé l’éducatrice… Je lui ai expliqué que j’avais bien tenté de le faire, à de nombreuses occasions, mais que les « professionnels » parisiens sont partis s’éclairer chez le pasteur et chez sa sœur, assistante sociale, en Moselle. J’ai poursuivi et critiqué « l’assistance » dont Justine aurait « bénéficié » durant ces dernières années, je pense que l’éducatrice n’en a rien retenu.
« Elle a perdu sa mère ! » Rares sont les « professionnel » qui ne me l'ont pas lancé depuis le « signalement ». A croire que c’est ainsi que Justine doit être définie : « une enfant qui a perdu sa maman ». A croire aussi, parfois, que c'est cela qui motive le « placement » de justine dans sa famille maternelle, comme en compensation de la disparition de sa mère. On en oublierait les conditions dans lesquelles Justine l’a perdue... moi, je ne suis responsable de rien, et Justine non plus. La famille maternelle de Justine aurait-elle des explications à fournir ? Je crois que c'est un sujet tabou.
Je ne suis encore responsable de rien si, dans le cadre d'une procédure distincte, suite au décès de la maman de Justine, une expertise n’a pas pu être commises. L'institution judiciaire aurait-elle détruit le dossier médical de la maman de Justine ? Ah, quelle justice… « Merveilleuse », affirmeront ces juges et ces « professionnels », « nous sauvons cette enfant ! » Comme ils ont cherché mes comptes au Japon ?
« Elle a perdu sa mère ! » « Vous ne pouvez pas dire qu'elle a disparue, elle est chez sa tante. » « Vous la reverrez plus tard. » « Ce n'est pas un rapt, c'est une décision de justice... » Il y a cinq ans, on aurait du me dire qu'il est vain et parfaitement inutile de se défendre dès lors que des tantes maternelles exigent la garde d'une enfant.
« On ne met pas un enfant à l’hôpital », m’a reproché Justine. Je lui ai expliqué qu’à mon sens, ces « professionnels » sont en rupture avec le savoir. « Tu m’as déposé au foyer », m’a-t-elle dit en parlant de Taverny. Je lui ai répondu que les « professionnels » lui racontent n’importe quoi. Justine est l’enfant et moi, je ne suis rien que son père, je n'ai pas les pouvoirs que me prètent ces « professionnels » ; à priori, c’est encore le magistrat du siège qui s’éclaire, juge puis ordonne et « place » les enfants...
Selon Nanterre ou Versailles, j’aurai empêché Justine d’avoir des relations avec le pasteur... mais le pasteur avait disparu sans laisser d’adresse. Selon un arrêt de Versailles, Justine n’avait un moment plus de relations avec sa grand-mère maternelle... en effet, pendant toute une période, les « professionnels » de l’OSE France devaient organiser les relations de Justine avec sa famille mais ceux-ci ont fait n’importe quoi. Selon ces « professionnels », j’aurais empêché Justine d’aimer les femmes de sa famille maternelle ? Mais selon un arrêt de la cour d’appel de Versailles, ce seraient plutôt ces femmes qui nuisaient à la relation père-enfant, comme je l'affirmais par le passé… et aujourd’hui, alors que le pasteur s’en porte garant, la relation père-enfant est rompue, depuis trois ans !
Il s’est écoulé près d’un mois depuis cette rencontre, à Ostwald. Depuis, je n’ai pas eu la moindre nouvelle, aucun écrit, aucun appel téléphonique, rien. Quels étaient les objectifs de cette rencontre ? N’y aura-t-il aucune suite ? Est-ce à moi d’agir encore, face à un mur et ces dispositifs autistiques, en très profonde léthargie, ou est-ce à ces « professionnels » de se remuer ?
A l’ARSEA, ils prétendront oeuvrer « dans l’intérêt de l’enfant », laissons les faire ? J’ai bien peur qu’ils n'organiseront pas d’autre rencontre père-enfant avant longtemps, ces « professionnels » n'ont rien fait pendant quasi deux ans ; de toute façon, en présence de tels parasites, des rencontres avec Justine ne me semblent pas souhaitables.
Je pense que je comprendrais mieux ces pratiques « professionnelles » après le colloque de novembre…
Justine a donc perdu sa mère en 1999, perdu tous contacts avec son père depuis 2005, ses relations avec sa petite sœur sont tout autant distendues depuis ce « placement », il y eu un bordel « éducatif » inimaginable… Elle porte aujourd'hui l'étiquette « placée, maman morte, papa paria, un malade mental », mais selon le pasteur d’Uhrwiller, là bas, dans un joli village d’Alsace, « psychologiquement », Justine irait bien.
Ce 24 septembre j’ai pu constater que Justine n’allait pas si bien que ces « professionnels du sauvetage » voudraient le faire croire. Pas grave, en cas de problème, des bouffons vont encore rapporter et porter de nouvelles accusations, comme d'habitude depuis cinq ans : « Justine va mal, elle a été en contact avec son père... »
On va me répondre qu'il pourrait y avoir de pires épreuves dans la vie, par exemple Guantanamo ?
Je crois qu'on va surtout me soutenir que l'assistance éducative, c'est provisoire, ce n'est plus la Dass, c'est maintenant merveilleux, que la justice en France est réputée fabuleuse, et que ce n'est certainement pas sans raisons que des « professionnels » ont décidé de « placer » Justine dans sa famille maternelle. Ecrivez au juge, faites appel, va-t-on me dire. Avez vous un avocat, va-t-on me demander...
Certains ne manquent pas d'humour tandis que d'autres ne semblent pas avoir peur du ridicule.
Faits divers
Compte japonais présumé de Chirac : le secret défense levé
leparisien.fr | 22.10.2008, 14h08 | Mise à jour : 14h23, extraits
Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué mercredi sur LCI avoir «signé» la veille «les documents» permettant la levée du secret défense dans l'enquête sur un présumé compte secret de l'ancien président Jacques Chirac au Japon. [...] «Comme toujours, il y a beaucoup plus de fantasmes que de réalité dans tout cela», a toutefois ajouté M. Morin.
« Comment va la deuxième ? »
Très souvent, des gens se posent des questions. Parfois, des juges ont semblé s'en poser eux aussi et m'ont demandé comment allait ma deuxième fille, la cadette.
Je rassure tout le monde, cette enfant là n'a pas la même famille maternelle, pas de juge, pas de dossiers, pas d'avocat, pas d'ARSEA, pas d'ASE, pas d'OSE France, y a pas de corbeau, pas de problèmes de successions ou de biens à administrer, pas de trucs bizarres à la banque, etc, rien de tout cela, et elle va très bien.
Mais téléphonez au procureur, il va vous assurer qu'il y a lieu de douter de ma « santé mentale »... je proteste, je conteste des décisions de « justice », je parle du « rapt » de ma fille aînée et non d'un « placement ».
J'écris à Rachida Dati : « Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice, j'invite la Chancellerie à prendre connaissance du contenu de mon site Internet. Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. Je vous prie de croire... » par RAR 1E00054595637.
Je suis curieux d'entendre ou de lire ce que certains me répondront en public. « Il est dangereux, il a une soeur trisomique » ? « Il ne va plus à l'église » ? « Il a encore fait appel » ? « Il a un compte au Japon » ?
Metz: des magistrats boycottent Dati
Source : AFP, 20/10/2008 | Mise à jour : 15:42
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a effectué aujourd'hui à Metz un déplacement non annoncé pour "dialoguer avec les magistrats", mais ceux-ci ont boycotté cette rencontre, a constaté l'AFP.
Mme Dati est arrivée vers 15h00 à la cité judiciaire de Metz où elle a été accueillie par quelque soixante-dix magistrats et avocats qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Justice bafouée, démocratie en danger".
La si douloureuse affaire Finaly
Je rentre du Mémorial de la Shoah, j'ai suivi les projections, les conférences et les débats de la journée, sur le thème de l'affaire Finaly. Se pourrait-il que le juge pour enfant soit historiquement naïf ? Le clergé m'a fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? » Selon le documentaire de Micha Shagrir, les frères Finaly eux-même ne manquent pas d'humour, cela sur fond de fillettes « fugueuses » à Reims.
J'ai pu discuter un court instant avec deux historiennes, Mesdames Catherine Poujol et Katy Hazan, ainsi qu'avec Charlotte de Turckheim (le rôle de madame Brun dans « Une enfance volée »). L'assemblée a beaucoup débattu de la personnalité de Madame Brun ; à mon avis, la réalité pouvait être plus nuancée, voire plus contrastée qu'on ne pourrait le penser. Par le passé, j'avais déjà échangé un mail ou deux avec Madame Hazan, au sujet de maisons d'enfants. Elles sont averties, elles pourraient avoir un choc si elles visitaient ce site Internet. Il semblerait que, 50 ans après l'affaire Finaly, des « professionnels », des convaincus et des croyants « sauvent » encore des enfants puis, qu'ensuite, des « familles ou lieux d'accueil » ne les restituent pas à leurs parents ou proches...
L'histoire - celle de mes enfants et de ma famille - aurait-elle été différente si le procureur de Nanterre avait donné une suite à ma plainte en raison de discrimination raciale, après une déposition de Justine ? Très certainement. Mais je crois que des professionnels de l'OSE France auraient alors eu quelques difficultés, le Conseil général du Val d'Oise également. Aux prochaines audiences, je réserve une surprise aux épurateurs de la République juges.
Au Mémorial de la Shoah
Une petite vidéo pour le juge des enfants de Nanterre ?
Sur France 3, ce 17 octobre au soir, nous avons pu voir un père manifestement très en demande de la garde de ses filles ? Il semble avoir fait de « grosses bêtises », d'après la presse, le ministère public est plutôt fâché. Ce père explique à la caméra avoir agit « pour les enfants », il doit comparaitre prochainement, nous en saurons plus.
Je pense que certains « professionnels » feraient bien de s'inspirer de cette histoire, une « fausse fugue », puis de s'interroger quant à leurs pratiques et moeurs en ce qui serait « justice et protection de l'enfance ».
Quant au procureur de Nanterre, va-t-il encore longtemps rester muet comme une carpe, « dans l'intérêt de l'enfant » ? Qu'aurait-il à redouter ? Plutôt que de m'humilier par l'intermédiaire d'un substitut, en présence de Justine, dans le secret du cabinet du juge pour enfant, je lui suggère de communiquer lui aussi en place publique, qu'on rigole un peu... mais qu'il ne réclame pas l'audition du hamster, depuis tout ce temps, celui-ci est mort.
Extrait du 19-20 de France 3 du 17 octobre 2008
Je me plains depuis très longtemps de « faux jugements », de parjures et divers mensonges, d'un « rapt » et de la « disparition » de ma fille aînée Justine ; mes enfants sont les premiers à en faire les frais. Ce serait un discours « inaudible »... et j'aurai donc des « troubles psychiques », selon des juges ?
Je n'envisage plus de reécrire au juge pour enfant de Nanterre. La dernière fois, il a mis près d'un an à convoquer une audience, à délibérer puis à me débouter. Aujourd'hui, j'attends plutôt de découvrir si la cour de cassation admettra ou non mon pourvoi dans le cadre d'une procédure de prise à parti d'un magistrat professionnel.
J'attends toujours une date ainsi qu'une audience auprès de la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, les débats seront certainement très virulents encore. Je me demande si c'est sain pour le psychisme des enfants.
Me faire « mieux » conseiller ?
En 1997, ce que m'intimait un avocat me donnait beaucoup à réfléchir et à soupeser en l'espace de quelques secondes : « acceptez ou vous ne reverrez pas Justine avant longtemps ; demain sera différent. » C'était sans prévoir ni d'aucune manière imaginer ce qui allait se tramer à partir de fin 2002, 3 ans après le décès de la maman de Justine. J'allais devenir soudainement monstrueux... on me rappelait à ma place de père : « absent », « paria ».
Récemment, on m'intimait encore une fois de me taire si je souhaitais renouer un jour avec Justine ? J'ai perçu comme une vilaine tentative d'intimidation, un très honteux chantage, après une longue et difficile campagne de diffamation à mon encontre ainsi qu'à l'encontre de ma compagne. Ce serait de l'assistance éducative...
Je crois que certains professionnels français de la protection de l'enfance vont bientôt découvrir comme un réquisitoire, en bonne et due forme, une affaire qui pourrait se régler par voie de presse ou, tout simplement, via ce blog. Il pourrait déplaire au procureur et au politique, tant pis, j'avais prévenu, à de très nombreuses reprises.
Je dois prendre encore de la distance pour décrire ce que j'ai constaté, ce 24 septembre, à Ostwald, et dresser un petit bilan de ce que je perçois de la situation actuelle de Justine. Sans distance, je vais aller droit à l'injure, ce qu'on ne me pardonnerait probablement pas.
Au village, les canards barbottent avec un ragondin
Pour le moment et comme je l'ai souvent affirmé ces dernières années, je ne peux que recommander aux parents et familles de cesser déjà de se « battre » en ce qui serait justice ou de répondre d'une manière ou d'une autre aux « professionnels » de l'ASE et assimilés. Si le prince ne veut pas, tout est vain, tout est peine perdue. C'est assez ce que décrivait déjà Irène Théry : « ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Ce 14, ma conclusion était très similaire : « toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant. »
C'est aussi au dernier Dalloz Droit de la famille 2008-2009, « (2)35.155 Danger et conflit », le reste de l'ouvrage ainsi que la jurisprudence et tous textes peuvent passer à la broyeuse : « Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi... »
Ma mère me le disait déjà : « oublie les tribunaux, on y perd toujours ». Elle a du se retourner dans sa tombe lorsque le juge Thierry Reveneau a très officiellement décrété que je serais un « malade mental ». J'espère simplement pour elle qu'elle n'a pas eu écho de ce qui s'est dit à l'audience présidée par le juge Anne Valentini, le 1er juillet 2005.
Bref, tournez le dos à ces institutions, et si celles-ci décidaient de retenir vos enfants, de les « donner » à d'autres ou de les « placer », de les faire « renaître » autre part, oubliez les, comme s'ils n'avaient jamais existé. L'idée que s'en faisait Hannah Arendt apporte un éclairage intéressant : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Si vous avez des difficultés à saisir ces propos, téléphonez aux professionnels de la mémoire et de la Shoah.
Si, plus tard, vos enfants vous posaient des questions, répondez leurs simplement que le prince a décidé de ne jamais travailler avec vous.
« Disparition », « rapt », des mots qui dérangent
Il apparait que certains mots et discours peuvent poser problème lorsqu'un juge pour enfant est saisi. Pour ma part, je constate surtout que, souvent, toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant.
Le mot « rapt » est d'usage très courant en Europe, le mot « disparition » aussi, les dossiers et coupons de presse sont nombreux. Mais pour quelques « professionnels », l'usage de tels mots serait abusif lorsqu'un enfant est « placé ». Ne parlons pas du mot « corruption »... A qui s'adresser si Themis a non seulement les yeux bandés, mais aussi les oreilles bouchées ? Que faire lorsqu'il semblerait que, parfois, un fou perturbe Themis ?
Ce samedi, une mère affirmait encore que « l'ASE s'enrichit avec nos enfants ». Certains parents pensent qu'un prix de journée peut aller dans la poche de quelqu'un... J'ai censuré plusieurs interventions de cette nature dans les commentaires de mon blog. De tels discours ne sont pas du tout « crédibles », ils sont « inaudibles », ils n'ont aucun fondement dans la réalité, les rares dérives sont le plus souvent décelées et sanctionnées.
L'argent, dans ce secteur qui se veut altruiste, est à reléguer en arrière plan. Je pense que c'est un sujet tabou. Par le passé, j'ai pu en discuter avec des représentants d'ATTAC. 5 à 12 milliards d'euro par an avec le budget de la PJJ qui a pu pas mal évoluer depuis 2005 avec la création des CEF et des EPM, avec le budget et la création de centres Défense 2e Chance aussi, c'est peanuts... mais tout de même, pour certaines collectivités, quelques garanties, de nombreux emplois ou de quoi alimenter le poumon de l'économie locale.
Les conflits familiaux et ceux d'autres natures encore, tel qu'entre membres de la famille et « professionnels » au sujet du contenu d'un dossier, sont certainement prééminents dans les prétoires. Mais des parlementaires se sont déjà interrogés quant au bien fondé de certaines pratiques. La question des parlementaires est sérieuse, Mme Rachida Dati, Garde des sceaux, Ministre de la justice, a répondu : des pratiques pourraient évoluer.
Pour la LDH que j'ai croisé plusieurs fois, j'ai le sentiment que tout est normal, parfaitement acceptable ; mais cela peut s'expliquer, de différentes manières. Quant aux syndicats, lorsqu'il y a scandale, souvent j'ai pu constater qu'ils tendront avant tout à défendre l'emploi et à réclamer plus de moyens, des formations... Et les coupables désignés sont le plus généralement les enfants eux-même, voire leurs parents, le père, surtout s'il est « absent ».
En cas de très gros scandale, c'est la cacophonie, on parle moins des enfants concernés ou de leurs parents, on l'a vu avec les affaires Megel, Cheval pour tous, Outreau, Drancy, Anger mais aussi celle du juge poignardé, etc. Parfois, les politiques publiques évoluent, du moins on nous fait des promesses. Une autre affaire est à suivre, celle du nez cassé. Pour le reste, à chacun de se débrouiller dans son coin, avec un « bon » conseil...
En « justice », j'ai donc eu droit à toutes sortes de critiques au sujet d'un article dans Maxi, d'une émission sur France 2, à propos de mes écrits sur Internet et de mes discours, certains mots que j'emploie semblent parfois beaucoup déranger. Mais, pour le moment, aucun « professionnel » n'a commenté le 19-20 du 25 mai dernier.
En 2007, je manifestais devant le palais du Luxembourg. Quelques personnes bien intentionnées m'ont laissé entrer. Il y avait une conférence au Salons de Boffrand, dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. J'ai surtout pu suivre les débats de la conférence... De mes notes, je crois que c'est au dossier de presse, quelque part dans mes étagères : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »
Soit des « professionnels » me prennent pour un imbécile ou certains en sont. Ca doit tenir un peu des deux.
Au 19-20 Ile-de-France du 25/5/2007
Rapts parentaux: "Changement de vitesse"
13/10/2008 DH > Infos > Société
L'asbl "SOS Rapts parentaux" organisera mercredi à 14h00 l'action "Changement de vitesse" devant le cabinet du ministre de la Justice Jo Vandeurzen pour protester contre l'inertie du SPF Justice