Mot(s) clef: censier ipj
« Je devrais dormir pourtant... »
Je rentre d'un séjour à l'étranger, quelques semaines durant lesquelles je n'avait pas fait relever le contenu de ma boite aux lettres. Je n'ai pas mal dormi, bien au contraire, même si je me disais qu'à mon retour, dans ma boite aux lettres dégorgeante, je trouverais peut-être une citation à laquelle je n'aurai donc pas pu répondre. Je n'aurai pas pu me défendre, au cours de ces dernières semaines, mon blog était en effet « techniquement » vulnérable, susceptible d'être « fermé ». Ca ne s'est pas produit, « dommage », se diront certains ; ça m'aurait plu, amusé, comme beaucoup d'autres choses.
Dans ma pile de courrier pas relevé, j'ai trouvé une correspondance de ponctionnaire, datée du 25 octobre. Ayant été absent, loin de tout, je n'ai évidemment pas pu réagir. Par le passé, en 2003, je n'aurai pas payé une ou deux amendes, de petites banalités et des montants pas plus élevés. Les services du Trésor public fonctionnent et ponctionnent généralement assez bien ; je pense que pour ces retards ou ces amendes, peanuts, ils ne se sont pas trompé. Par contre, j'ai le sentiment que l'Administration a décidé de me prélever plusieurs fois la même petite somme... probablement par précaution ? Pour la même référence amende, j'ai trois références d'oppositions administratives distinctes dont deux sont déjà parvenues à ma banque ainsi qu'à mon employeur. Je ne suis pas sûr que cette gourmandise ou cette soudaine frénésie soit normale ; les finances publiques sont-elles vraiment si mal en point, aujourd'hui, en France ? Quoi qu'il en soit, je vais téléphoner à Paris lundi, pour tenter au moins d'y voir plus clair, pour essayer si nécessaire de débuger le poste informatique du Comptable public ; ça pourrait m'épargner des correspondances ultérieures pour obtenir des remboursements d'une pluie de prélèvements qui ne me semble pas justifiée, m'épargner pire, des procédures contre un Etat ou pays déjà très endetté... et demain, peut-être insolvable.
Sous cet amas de lettres et de brochures, j'ai trouvé Le bal des hypocrites, le dernier livre de notre nouvelle icône. J'ai commencé à le lire. Arrivé à la page 15, je n'en pouvais déjà plus de rire. Je vais devoir recommencer, lire et relire cet ouvrage, car je voudrais tout de même comprendre un peu mieux Tristane Banon. Ce qu'elle raconte est loin d'être inintéressant. « C'est pourquoi, quand on invente, on précise `'roman" sur les livres »... Ici, dans mon blog, j'édulcore à peine, je n'invente pas ; je n'ai d'ailleurs jamais mentionné qu'ici, il s'agirait d'un « roman ». D'où je m'exprime, la Moldavie française, les gens n'attendent évidemment pas « le nez en l'air [...] que Batman descende du ciel ». Qu'attendre lorsque la justice est saisie, sinon que ça lui passe, ou comme Alain Marécaux, Noël et la joie de hurler par les barreaux ? Qu'attendre ou espérer, sinon « tout et rien », comme Joël Censier, puis essuyer ensuite une déferlante de violentes désillusions... D'accord, d'accord, dans mes petites histoires ou affaires « d'ordre privé », rien n'est très dramatique, « il n'y a pas mort d'homme », on s'en remettra facilement, je me plains juste et depuis plusieurs années déjà de broutilles et beaucoup d'une sorte de rapt de mineur de moins de 15 ans, celui de ma fille aînée, « placée », après le décès subit de sa mère dans des conditions déjà suffisament douteuses.
En couverture du livre de Tristane Banon, je ne lis pas qu'il s'agirait d'un roman. Pourrait-il s'agir d'un bon essai ? « L'auteur m'invente une vie, des intentions, mauvaises... L'auteur n'est pas écrivain, il est tisserrand, il tricote des farces... présente des tissus de mensonges comme de la soie véritable... » Qu'a lu Banon, DSK, un livre en vente à la FNAC ou des jugements de Nanterre, des arrêts de la cour de confirmation de Versailles ? Les jugements et les arrêts, ça se veut un peu plus sérieux qu'un livre en vente à la FNAC, quoi qu'ils exposent sous les cachets de la République, tout le monde a tendance à y croire. Si elle ne connait pas l'essai, Tristane Banon pourrait maintenant lire L'éloge de la barbarie judiciaire, par Thierry Levy. Comment se porterait-elle aujourd'hui si la version initiale de DSK ou cet ouvrage maintenant en vente à la FNAC, chez Virgin et sur Amazon lui était retombé dessus comme une « vérité lâchée du ciel », s'imposant à tous ?
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »
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Deux petits garçons massacrés au couteau
NDLR : Evidemment, des histoires avec des coups de couteaux, par exemple dans des petits garçons, ou même dans de plus grands, ça retient plus l'attention. Où en sont les investigations, à Plougastel-Daoulas ? Le procureur, les enquêteurs et les psychiatres ont-ils pu progresser ? J'ai le sentiment que ça n'a plus avancé ou qu'il n'y a plus grand chose à en dire... Le secteur est-il toujours interdit à toutes personnes étrangères au lotissement ? Est-il utile de préciser que je suis fâché ? Je découvre la une du dernier Nouveau Détective, je le trouverais demain matin. Quelle est cette « effroyable hypothèse » ? Je suis fâché, comme fréquemment, mais ça va ; je ne dois pas l'être beaucoup plus que d'autres blogueurs. .
Ajout du 17 au matin : Le Nouveau Détective est un hebdo assez trash mais tout de même sérieux. Comme les blogueurs, comme la presse people ou d'autres journaux, ce bon tabloïde est susceptibe d'être sanctionné, leurs journalistes ne peuvent pas écrire ou publier n'importe quoi. Dans ce numéro 1522, on peut lire des informations intriguantes. Cette « jeune mère » suivait-elle « récemment » un traitement pour une « petite dépréssion » ? Mais selon le Nouveau Détective, resterait une autre hypothèse, « terrible », émise par un spécialiste... D'après les plus récents articles des quotidiens de l'ouest, personne ne savait si cette mère de famille avait ou non des « antécédants psychiatriques ». J'ai téléphoné à Ouest-France Brest, leur rédaction reste elle-même dans l'attente ; mon interlocuteur n'avait pas lu le Nouveau Détective. D'ici quelques temps, éventuellement des mois, le procureur et surtout les psychiatres pourraient à nouveau communiquer de nouvelles informations. Patientons...
Le Nouveau Détective n° 1522 du 16 novembre 2011
On va parler de justice ?
Eolas doit être vert, on dirait qu'il n'a pas su convaincre avec son billet du 12 novembre, ou qu'il est intervenu trop tard, qu'il n'a pas pu contrer ou contenir la propagation du virus. Plusieurs millions de personnes pourraient déjà avoir vu la vidéo de l'IPJ ou Institut pour la Justice dans laquelle Joël Censier, trente ans de police, nous incitait à signer le pacte 2012 pour la justice. @SI nous propose une petite enquête à ces sujets, Le combat d'Eolas contre "l'Institut pour la Justice".
Si leur site Internet fonctionne bien, l'IPJ compte maintenant plus de 900 000 signataires, bientôt le million. « Avec un tel coup médiatique, pas étonnant que l'Institut pour la Justice affiche un nombre record de signatures », peut-on lire chez @SI. Et si je les ai bien lu, l'IPJ n'en attendait que 500 000, un nombre qui leurs permettait déjà d'interpeller nos présidentiables.
Nous allons donc devoir reparler de justice d'ici à la mi-2012, et de décisions rendues par des cons, pour des cons... Moi, ça m'arrange, parce que j'en ai de bien belles dans ma besace, des jugements et des arrêts dont plus grand monde ne discute avec moi, hormi en off et avec réticence. Début décembre 2008, sans tout connaitre de mes dossiers et en s'en désintéressant même, Eolas, cet illustre et courageux avocat, un guerrier planqué ou retranché derrière son anonymat, m'avait répondu qu'il me censurerait, ce qui s'est effectivement produit par la suite.
J'admets qu'alors, fin 2008, je ne m'essuyais plus que très mal les pieds lorsque j'allais m'exprimer dans son univers, j'étais outré par l'actualité et par les décisions que des prétoires de Nanterre et de Versailles avaient rendues depuis la mi-2003. Début décembre 2008, Maître Eolas me raillait, je n'avais pas apprécié. Peu après, fin décembre 2008, la cour de cassation rendait un arrêt que personne n'a commenté. En décembre 2009, peu après avoir bien mouché le juge pour enfant de Nanterre, je traitais des juges de Versailles de proxénètes - oui, oui, de proxénètes, dans mes conclusions écrites. Fin octobre 2010, la cour de cassation annulait l'un de leurs arrêts ou torchons... puis en janvier 2011, je finissais par moucher un juge des tutelles et par doucher une étude de notaire. J'ai l'impression que personne ne souhaite plus en discuter avec moi. Eolas le pourrait, je pense, et, en grand censeur, bidouilleur en droit comme en faits, c'est ainsi que je le perçois, Eolas pourrait à nouveau me suggérer d'aller me faire soigner ou mieux conseiller. Je crois plutôt que Eolas va continuer à m'ignorer, je critique trop sa bulle, des charlatants, de prétendus spécialistes ainsi que certains prétoires.
J'ai toujours des marrons au chaud, des procédures en cours. Et j'en suis encore d'autres. En marge de cela, je continue aussi à me documenter. Je viens de me procurer un petit cahier, « Le clair & l'obscur en éducation », un magazine de l'Ecole de Formation Psycho Pédagogique auquel a contribué Richard Josefsberg, 33 ans de travail social. Je n'ai pas fini d'étudier ce magazine, c'est leur numéro d'automne 2011, il a pu paraitre le 17 octobre dernier.
Nous allons donc parler de justice au cours des prochains mois. Mais parlerons nous aussi de la Moldavie française ? Je pense que Joël Censier et l'IPJ seront intéressés par cet espace d'infra-droit où la Cour suit toujours le parquet et la « victime ». Au cours des années passés, le pasteur d'Uhwiller n'a jamais eu à démontrer ni à prouver quoi que ce soit, il a toujours pu se contenter de « dire » et « d'expliquer » pour « gagner », obtenir toujours et à peu près ce qu'il voulait. Les travailleurs sociaux, c'est kif kif, ces dernières années, l'OSE France et l'ARSEA ont pu se contenter de mentir ou de raconter n'importe quoi pour « gagner ». L'étude de Maître Charles Halter, Saint-Avold (57), souhaitera peut-être nuancer tous mes discours...
Les cahiers de l'EFPP n° 14, automne 2011, plus d'infos sur www.efpp.fr
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Un appel contre une « justice laxiste »
NDLR : « Les fameux PV de garde à vue » ont été « retirés à la ferme demande de Me Thierry Sagardoytho, l'un des avocats de Samson G. » ? Selon un article de la Dépêche d'octobre dernier, « le meurtrier présumé de Jérémy a été débouté de ses plaintes » ; il s'agissait en effet d'un peu plus que de « fermes demandes », Samson G. pouvait réclamer environ 13 000 euro de dommages et intérêts et de frais de justice. Samson G., ses avocats, ses proches et ses soutiens ont-ils signé le pacte 2012 pour la justice, pour une justice moins « laxiste » ou « pour l'impunité zéro » ? Cette pétition de l'IPJ semble en tous cas avoir remporté un très franc succès : déjà 1 452 416 signataires.
Un appel contre une "justice laxiste"
AFP Publié le 24/11/2011 à 10:36
Ulcéré par les "erreurs monumentales" qui ont, selon lui, grevé l'enquête sur le meurtre de son fils Jérémy, tué en 2009, Joël Censier, ex-policier de 52 ans, a lancé sur internet un appel controversé à réformer une justice qu'il juge trop laxiste. "L'affaire de Jérémy a été mal engagée et elle finira en eau de boudin": en une phrase lapidaire et définitive, M. Censier ramasse deux années d'instruction émaillées à ses yeux d'une "succession d'erreurs monumentales" et qui pourraient déboucher sur un "naufrage judiciaire".
Joël Censier reçu à l'Elysée mardi
Joël Censier reçu à l'Elysée mardi
Publié le 15 décembre 2011 à 09h00
Mis à jour à 09h08, La République des Pyrénées
Joël Censier, le père de Jérémy Censier tué aux fêtes de Nay en août 2009, sera reçu mardi prochain à 11h30 à l'Elysée. Joël Censier rencontrera Jean-Pierre Picca, conseiller justice de Nicolas Sarkozy. Selon le père de Jérémy, « c'est un passage obligé avant un entretien avec le Chef de l'Etat » avec qui il souhaite évoquer le fonctionnement de l'institution judiciaire.
Procédure Censier, de quoi bien en rire : le père reçu à l'Elysée
NDLR : J'ai l'impression que le château n'a pas peur du ridicule...
Actualité > Toulouse
Procédure Censier : le père reçu à l'Elysée par un conseiller de Sarkozy
Le Parisien | Publié le 20.12.2011, 16h09
Le père de Jérémy Censier a été reçu mardi à l'Elysée par un conseiller Nicolas Sarkozy pour évoquer le cas de ce jeune homme tué lors d'une fête de village et érigé en symbole par les pourfendeurs des dysfonctionnements de la justice, a-t-il indiqué.
Joël Censier, 52 ans, ancien policier à la retraite depuis le drame, a perdu son fils Jérémy, jeune Gersois de 19 ans poignardé le 22 août 2009 au cours d'une bagarre lors d'une fête de village à Nay (Pyrénées-Atlantiques).
Il est parti en croisade contre les dysfonctionnements judiciaires dont sa famille est victime, selon lui.
Il est ressorti de son entretien avec le conseiller justice Jean-Pierre Picca "optimiste" quant à ses chances de rencontrer le président lui-même, comme il le demande.
Jean-Pierre Picca "n'a pris aucun engagement" à cet égard, a dit Joël Censier joint par téléphone. Mais M. Picca transmettra au président la teneur de leur conversation ainsi que la demande d'entrevue, a ajouté M. Censier.
Son entretien avec M. Picca était "celui d'un papa qui se trouve dans la douleur" face au mépris affiché selon lui par la justice à l'égard de sa famille, et qui estime "de (son) devoir" de rapporter au président les ratés de l'institution judiciaire, a-t-il dit.
Meurtre de Jérémy Censier : les aveux de la garde à vue annulés
NDLR : Est-ce que l'Elysée a déjà poussé sa gueulante à ce sujet, ou va-t-elle encore suivre ?
Auch et sa région
Publié le 20/01/2012 08:17 | Béatrice Dillies | La Dépêche
Meurtre de Jérémy Censier : les aveux de la garde à vue annulés
La Cour d'appel de Toulouse a rendu une décision douloureuse, hier, pour les parents de Jérémy Censier, en annulant tous les actes de la procédure faisant référence à la garde à vue du principal suspect dans le meurtre de leur fils, ce jeune Gersois âgé de 19 ans qui avait été passé à tabac en marge des fêtes de Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 22 août 2009.
Ceux faits devant le juge d'instruction sont conservés
Bras de fer entre avocats et magistrats à Nîmes
NDLR : Condamné à tort ou même puni top fort, c'est possible ? Des avocats du sud pourraient y croire... mais que pourrait nous en dire l'IPJ ? Je me trompe, ou Maître Eolas serait-il en passe de perdre un combat ?
ACTUALITÉ > Société
Bras de fer entre avocats et magistrats à Nîmes
Par Laurence De Charette, Guillaume Mollaret
Mis à jour le 13/02/2012 à 09:20 | publié le 12/02/2012 à 22:23, le Figaro
Les 700 avocats du Gard et du Vaucluse sont en grève contre la sévérité des sanctions pénales de la cour d'appel.
«Mon avocat est en grève.» Voilà peu ou prou ce que répondent depuis près d'un mois aux juges de nombreux prévenus qui comparaissent dans le cadre des appels en correctionnel à la cour d'appel de Nîmes. Depuis le 17 janvier, quelque 700 avocats de Nîmes, Alès (Gard), Avignon et Carpentras (Vaucluse) boycottent les audiences, estimant la cour d'appel « d'une sévérité exagérée et systématique».
Le ton n'a cessé de monter entre les avocats et les magistrats, si bien que, samedi, le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente l'ensemble des avocats français, a demandé «solennellement» au garde des Sceaux une inspection au sein de la juridiction. La Chancellerie a répondu hier par la voie de son porte-parole qu'une telle mesure n'était pas à l'ordre du jour.
Application des peines planchers
Dans un courrier adressé à Michel Mercier, le président du CNB, Christian Charrière-Bournazel, s'était déjà ému des performances de la cour d'appel nîmoise: sur les 500 arrêts rendus, seuls 60 seraient des relaxes ou confirmations de peine, les 440 restants correspondraient à des aggravations de peine. De quoi décourager en effet le justiciable de faire appel de la peine dont il a écopé en première instance -ce qui, en même temps, diminue les possibilités d'action des avocats.
A 16 ans, il est déjà maître dans l’art du piratage informatique
Actualité > Lyon
A 16 ans, il est déjà maître dans l’art du piratage informatique
Le Parisien |Stéphane Sellami | Publié le 05.03.2012, 08h26
Les enquêteurs de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon (Rhône) pensaient avoir affaire à un homme, passé maître dans l’art du piratage informatique. Ils sont finalement tombés sur un adolescent de 16 ans, passionné de nouvelles technologies. Placé en garde à vue, début février, le jeune garçon a reconnu avoir piraté un site Internet de vente en ligne avant de récupérer les coordonnées bancaires de plusieurs clients.
Affaire Censier : on saura la nature du procès le 20 mars
Meurtre de Jérémy Censier : on saura la nature du procès le 20 mars
Publié le 9 mars 2012 à 11h05
Mis à jour à 11h39, la République des Pyrénées
Joël Censier était au Palais de justice de Pau ce matin pour l'examen par la chambre de l’instruction de l’appel de l’ordonnance de mise en accusation.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau rendra son arrêt le 20 mars : on saura alors s'il y aura un procès en assises pour le meurtre de Jérémy Censier lors des fêtes de Nay en août 2009.
Nay. Meurtre de Jérémy Censier : les assises
NDLR : Me Eolas et sa cour auraient-ils perdu leur combat contre l'IPJ ?
Accueil » Grand Sud » Gers
Publié le 21/03/2012 07:48 | Béa. D., La Dépèche
Nay. Meurtre de Jérémy: les assises
justice
La cour d'appel de Pau a retenu la qualification de meurtre, hier, contre le principal suspect dans la mort de Jérémy Censier, le 22 août 2009, à Nay. A Saint-Cricq, les parents du jeunes Gersois sont soulagés.
Il n'y a pas de sourire sur le visage de Corinne et Joël Censier à qui justice n'a toujours pas été rendue, deux ans et demi après le meurtre de leur fils. Juste l'espoir que la Cour de cassation ne va pas les priver d'un procès devant les assises des mineurs, comme l'espérait hier encore l'avocat de la défense. Me Sagardoytho estime en effet que « l'examen minutieux du dossier aurait dû amener la cour d'appel de Pau à retenir une autre qualification pénale ». Et pourtant, hier, cette dernière a bel et bien retenu la qualification de meurtre contre l'assassin présumé du jeune Gersois mort à l'âge de 19 ans, sous les coups d'une dizaine d'agresseurs. Accusé d'avoir donné les coups de couteau qui avaient précipité la fin de Jérémy, le 22 août 2009, il avait été remis en liberté en septembre 2011 pour vice de procédure et la Cour de cassation avait annulé les procès-verbaux de garde à vue en raison du non-respect de ses droits, les policiers ne lui ayant pas fourni d'avocat pendant toute la durée de la garde à vue. L'affaire aurait pu être correctionnalisée à cause de cette erreur de procédure. Mais hier, la cour d'appel a fait un autre choix, les aveux du suspect lors de son audition par le juge d'instruction ayant été conservés dans le dossier. En apprenant la décision, Joël Censier s'est dit soulagé. Son espoir maintenant, c'est que la cour d'appel lève le contrôle judiciaire du meurtrier présumé de son fils. « Je sais qu'il n'habite pas l'adresse qu'il a donnée à la justice. Quant à son demi-frère, il ne respecte pas non plus son contrôle judiciaire. Leur cas a été examiné à Pau. Le délibéré est prévu en fin de semaine ou la semaine prochaine. J'espère que leur contrôle judiciaire sera levé et qu'ils comparaîtront détenus. Car, le jour du procès, je ne veux pas me retrouver sur les marches du palais, côte à côte avec des gens qui ont tué mon garçon. Pour la sérénité des débats, pour ma sérénité à moi, c'est mieux qu'ils comparaissent détenu. » Joël Censier aura l'occasion de le redire encore devant les candidats à l'élection présidentielle très bientôt. Et pour cause, Nicolas Sarkozy, Nicolas Dupont-Aigna, Marine Le Pen (ou Me Collard) ont d'ores et déjà annoncé qu'ils participeraient avec lui à un débat initié par l'Institut pour la Justice. « Ce sera le samedi 31 mars de 9 h 30 à 13 heures à la Maison de la Chimie, à Paris. J'espère que François Hollande et François Bayrou seront aussi présents », précise Joël.
Une « détenue » cesse sa grève de la faim
NDLR : Bizarre que les français ne se soient pas déjà inspirés de pratiques du Hamas ou d'Israël pour anticiper, contrer la « menace islamiste », pour « neutraliser » des sujets tels que Merah, avant qu'ils ne sévissent. Ce sera peut-être le thème de prochains débats et colloques, une fois le problème de la grande criminalité définitivement résolu. Nicolas Sarkozy nous en parlera peut-être, après ses échanges avec l'IPJ. « Excessif, pas légal, inadéquat, injuste, surtout si c'est exécuté sans procès décent », rouspètera Maître Eolas et sa cour, toute la gauche aussi ? Mais que n'a-t-on pas déjà fait au cours des années et des siècles passés, en France, pour contenir la folie, pour le maintien ou pour le rétablissement de l'ordre public... ou pour « placer », « sauver » des enfants - ce dont personne ne s'émeut. Français, soyez vous-même, exprimez vous dans les urnes, soutenez Sarkozy et la droite la plus populaire, ne vous laissez rien dicter par les bien-pensants, qu'attendez vous pour faire « sécuriser », pour enfin « aseptiser » votre territoire ?
LE FLASH > Actualité
Une détenue cesse sa grève de la faim
AFP Publié le 29/03/2012 à 21:32
Une détenue palestinienne, Hanaa Chalabi, emprisonnée en Israël, qui refusait de s'alimenter depuis 43 jours, a accepté d'arrêter sa grève de la faim, annoncé jeudi soir le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë.
"Hanaa Chalabi a accepté d'arrêter sa grève de la faim à la suite d'un accord avec les autorités israéliennes aux termes duquel elle va être exilée dans la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP M. Qaraqaë. Selon le club des prisonniers palestiniens, Hanaa Chalabi sera exilée à Gaza pendant une période de trois ans.
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
NDLR : Encore quelques déclarations de cette nature, et l'électorat finira indécis, fragmenté, d'ici au 6 mai..
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
Par Caroline Piquet - le 27/04/2012, le Figaro, extrait
Le président-candidat souhaiterait que les parents soient mis au courant quand leur fille mineure prend la pilule. Une position qui remet en cause l'anonymat prévu par la loi de 2001.
Le candidat Nicolas Sarkozy s'est interrogé jeudi sur la pertinence de l'accès anonyme des mineures à la contraception orale. II répondait à la question d'une auditrice sur France Inter. «Est-ce qu'on peut donner la pilule à une adolescente, sans demander l'avis des parents? Je pense que les parents doivent être associés d'une manière ou d'une autre, ça ferait tout drôle aux parents d'apprendre que quelqu'un a donné la pilule à sa fille mineure sans avoir un dialogue avec les parents de cette jeune fille», a affirmé le président sortant.
Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
NDLR : Etonnant, cet article, choquant. J'y perçois comme un appel à briser « la loi du silence » dans les prétoires, à y lancer maintenant des chaussures... surtout lorsqu'on s'y sent très « frustré ». J'aurai peut-être du y songer moi même, oser passer à un tel acte, plutôt que de m'en tenir à de simples mots, et lancer une chaussure sur un magistrat. Tiens, j'aurai pu le faire à la cour de cassation, début décembre 2008. Ca doit soulager, sur le moment, mieux qu'une quelconque « psychothérapie », sûrement plus que de « faire appel » pour pas grand chose. Mais c'est évident, certain, les avocats des « présumés innocents » jusqu'à l'issue de toutes les péripéties de tels procès, jusqu'à l'épuisement de l'intégralité des voies de recours, n'accepteraient que très mal de telles attitudes dans nos prétoires. En Norvège, ce lanceur de chaussure a hurlé « sa douleur, promettant l'enfer à Breivik » ? Ca va, c'est pas trop grave, comparé à l'apologie de la tortue, par Elie Wiesel, Nobel de la paix, en 2009, dans le cadre de l'affaire Madoff... si, si, La haine de Wiesel pour Madoff ; je l'avais bien noté aussi.
Procès Breivik : un lancer de chaussure libérateur pour la Norvège
Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2012 à 11h37 • Mis à jour le 11.05.2012 à 22h19
Par Olivier Truc
Le procès d'Anders Behring Breivik est arrivé, vendredi 11 mai dans l'après-midi, au terme de sa troisième semaine. Une éternité pour les Norvégiens. Une éternité enfin troublée par une réaction inattendue, désespérée, humaine, celle d'un homme pleurant son frère abattu. Un homme qui s'est levé soudainement et a jeté une chaussure en direction de Breivik, assis à à peine cinq mètres de lui . Il a touché l'un des quatre avocats du terroriste. Hurlant sa douleur, promettant l'enfer à Breivik, l'homme a été rapidement maîtrisé et emmené. Dans le couloir derrière la salle 250 d'abord, d'où ses pleurs terribles résonnaient dans la salle, puis jusqu'à un hôpital afin d'y recevoir toute l'aide psychologique nécessaire.
Pour la première fois depuis le 16 avril, un incident a ainsi forcé la présidente du tribunal à interrompre momentanément le procès du tueur ultranationaliste responsable de la mort de soixante-dix-sept personnes. "Le plus surprenant, explique Harald Stanghelle, rédacteur en chef du quotidien Aftenposten, qui suit le procès au jour le jour depuis le début, c'est que ce ne soit pas arrivé plus tôt."
SUR LE MOMENT, LES GENS ONT APPLAUDI
Meurtre de Nay : Joël Censier sera reçu par la ministre de la Justice
NDLR : Pauv'papa, ayant perdu fiston dans des conditions dramatiques #IPJ
Meurtre de Nay : Joël Censier sera reçu par la ministre de la Justice
Par V.C.
Publié le 07/12/2012 à 06h00
Mise à jour : 07/12/2012 à 07h50, la République des Pyrénées
Christiane Taubira, ministre de la Justice, souhaite recevoir les parents de Jérémy Censier, le jeune Gersois de 19 ans tué lors des fêtes de Nay en août 2009. L'invitation est tombée mardi soir. "Nous avons été agréablement surpris" commente Corinne Censier qui ne pourra cependant être présente au rendez-vous.
C'est donc Joël Censier, le père de la victime, qui s'y rendra lundi à 14 heures. Un rendez-vous qu'il pense devoir au sénateur de Montesquiou qu'il avait rencontré dernièrement.
"Il ne s'agit pas d'évoquer le contenu de l'affaire, puisque le procès est prévu du 30 janvier au 8 février à Pau, mais de discuter de tous les problèmes rencontrés au cours de l'instruction" explique Joël Censier. En trois ans de procédure, le dossier a en effet connu de multiples rebondissements (annulation d'une partie des PV d'audition, remise en liberté du principal suspect, requalification des faits…). Des "dysfonctionnements" selon Joël Censier qu'il a déjà pu évoquer mardi au téléphone avec Philippe Astruc, le conseiller de la ministre de la Justice.
"Je suis convaincu qu'en menant ce combat titanesque, en sensibilisant les politiques, nous avons peut-être l'espoir de pouvoir réformer les choses" commente-t-il. De son côté, son épouse Corinne ne décolère pas. "Rien ne va dans le sens des victimes. C'est écoeurant ! J'avais entièrement confiance en la justice. Ils avaient fait des aveux. Or, certains vont comparaître pour coups et blessures (1). Je ne peux pas l'accepter tant que je serai en vie !"
(1) Initialement mis en examen pour meurtre, cinq des co-accusés comparaîtront pour violences aggravées commises en réunion et ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours.
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