Catégorie: Non catégorisé
Un « mur des homophobes » à Paris
Je note, après RSF, ActUp a à son tour manifesté au voisinage de Beaubourg. Je note surtout la complaisance de Paris. Des groupuscules tels que les FEMEN, ActUp ou RSF y sont tolérés, voire même encouragés ; mais quand je me rends à Paris pour protester, les autorités me cherchent des poux ou des maladies mentales !
Ma propre santé ou ce que martèle l'Etat français, qui souhaite manifestement encore me faire passer pour un dérangé, je l'évoquerais à nouveau en juin prochain, au cours de la journée d'étude de l'ONED sur le thème de « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ». En octobre 2010, à Blois, pour les rendez-vous de l'histoire, un modérateur m'avait fait une réponse assez censée, me lâchant qu'un peu partout, les opposants sont souvent traités de fous. En novembre 2012, j'ai répondu à Marie Derain, Défenseur des droits ; elle n'a pas réagit. En février dernier, j'ai écrit à la préfecture du Val-de-Marne ; je n'ai pas obtenu de réponse. En février dernier, j'avais aussi écrit à l'Elysée ; ma correspondance y est toujours à l'étude. Cet hiver, j'avais également écrit à France 2, qui ne m'a pas répondu non plus. J'en passe, des meilleures. Que me lâchera l'ONED, en juin prochain, un grand silence ?
Pour ce billet, je note également que l'engagement 31 (mariage pour tous), c'est fait. 50 (le droit de vote des étrangers), ça suit. Beaucoup (des minorités et des étrangers) auront ensuite enfin plus de droits - à faire valoir dans des tribunaux réputés défaillants. Pendant ce temps, en France, les classes moyennes empruntent le « descenseur social ».
Il doit s'agir du « rêve » ou des idéaux dont les socialistes et Hollande nous parlaient au cours du printemps 2012.
Société | 17/05/2013 - 20:47
Un "mur des homophobes" à Paris, le JDD
Personnalités politiques, animateurs de la Manif pour tous, chefs d'Etats étrangers, responsables religieux : Act Up-Paris a dévoilé vendredi à Paris un "mur des homophobes" à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
Une cinquantaine de militants de l'association se sont rassemblés près du Centre Pompidou devant une trentaine de portraits barrés du slogan "L'homophobie tue". Parmi les personnalités brocardées par l'association figurent plusieurs responsables religieux : le pape François, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois, l'ex-grand rabbin Gilles Bernheim, ou le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui. Sur un autre panneau, la députée Christine Boutin et la chef de file de la Manif pour tous Frigide Bardot côtoyaient les présidents Mahmoud Ahmadinejab, Vladimir Poutine et Robert Mugabe. L'ancien leader socialiste Lionel Jospin, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, ou le président camerounais Paul Biya sont également représentés.
Après le mur des cons,on affiche publiquement le mur des #homophobes . #ACTUP #IDAHO #sida #aids… instagram.com/p/Za42h1Kg0_/
— Julien Danjoux (@Bitchy_Boys) 17 mai 2013
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Drame à l'école : « Je viens en tant que père »
NDLR : Certains drames nous touchent évidemment un plus que d'autres... Voir également Chambon ?
Actualité > Société
Drame à l'école : "Je viens en tant que père"
Le Point.fr - Publié le 17/05/2013 à 21:10 - Modifié le 17/05/2013 à 21:21
François Fillon s'est rendu dans l'école primaire privée parisienne où un homme s'est suicidé, jeudi matin. L'un de ses fils y est scolarisé.
Source Sipa Media
Ils étaient plusieurs hommes et femmes politiques à se déplacer après le suicide d'un homme dans une école primaire privée du 7e établissement de Paris, jeudi matin. Parmi eux, les élus parisiens Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo, Rachida Dati, ainsi que le ministre de l'Education, Vincent Peillon.
Mais l'un d'eux est personnellement concerné par le drame : François Fillon. "Je suis à la fois élu de cet arrondissement mais je suis aussi père d'un enfant dans le même établissement", explique devant les caméras le député de Paris. A un journaliste qui lui demande si "c'est le père d'abord qui vient", il répond : "C'est les deux. Je viens soutenir les enseignants, les parents d'élèves. Voila."
Il était très bien, mon mail à l'Elysée
Il était très bien, mon mail à l'Elysée de février dernier, ou cette correspondance à l'attention du Président de la République, qui y est toujours « à l'étude ». J'y ai écrit, j'ai agit, j'ai pu entrer en relation avec des journalistes... et puis paf, j'ai été enfermé durant 5 semaines durant lesquelles j'ai essuyé des pressions pour que je ferme ma gueule. Extrait :
Au cours des presque dix années passées, je me suis longtemps et souvent plaint de dysfonctionnements, du travail de professionnels, particulièrement du travail accompli par des professionnels de la protection de l'enfance, avec le juge pour enfant de Nanterre et l'approbation de la cour d'appel de Versailles. Dans ce cadre, je suis allé jusqu'à trois fois en cassation, démarches et résultats qui ont été ignorés par Nanterre comme par Versailles... je reste ici bref.
Je me plains donc encore de ces dysfonctionnements et d'anomalies, même si ces affaires sont aujourd'hui baclées (l'essentiel des décisions est depuis quelques temps définitif, ou ne sont plus susceptibles d'aucun recours). J'ai eu des avocats, plusieurs, souvent de bons, et j'ai donc usé et épuisé l'essentiel des voies de recours, des voies illusoires lorsque les décisions contestées sont assorties de l'exécution provisoire (des voies illusoires aussi lorsque la justice égare ou déchire ses papiers!).
J'entends aujourd'hui médiatiser encore ce qui s'est passé au cours de ces années et alors que des médias m'avaient déjà ponctuellement suivis, début 2008 (notamment des caméras pour France 2 et Faits divers le mag, du 7 juin 2008, après la parution d'un double page dans le magazine Maxi, au printemps 2008).
Dans ce nouveau contexte, agité récemment par une manifestation sur des grues de Nantes, et car la presse ne semble s'intéresser à rien s'il n'y a pas de coup d'éclat ni aucun téton racoleur, j'ai décidé que... L'intégralité de ce mail
Lyon : le père soupçonné d'avoir égorgé ses deux enfants en garde à vue
NDLR : « La première fois que le père divorcé gardait ses enfants ». Un #JoyeuxDivorce qui devrait encore donner du grain à moudre à nos « féministes », ou contre tout ces pères qui se juchent sur des #grues
Actualité > Faits divers
Lyon : le père soupçonné d'avoir égorgé ses deux enfants en garde à vue
Le Parisien | Publié le 19.05.2013, 11h34 | Mise à jour : 12h24
L'homme de 48 ans soupçonné d'avoir égorgé ses deux enfants de 5 et 10 ans près de Lyon après un divorce difficile était toujours en garde à vue dimanche en fin de matinée.
Les corps de la fillette de cinq ans et de son frère de dix ans avaient été découverts samedi en fin d'après-midi dans l'appartement du père, à Saint-Priest, dans la banlieue sud-est de Lyon.
Selon plusieurs témoignages, cet homme d'origine britannique avait pris la fuite à rollers...
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
NDLR : Nous sommes nombreux à souhaiter poursuivre nos « actions ». J'ai moi-même le projet d'escalader bientôt la BNF, et je me doute que la préfecture de police et le parquet de Paris souhaiteront à nouveau me faire enfermer pendant quelques longues semaines... comme après mon escapade « hors-cadre », le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt » pour s'y faire enfermer, il suffirait d'y graffer sur un mur ? A Fresnes, dans le Val-de-Marne, même pas besoin de sortir sa banderole de sa poche, le commissaire de police de l'Hay-les-Roses vous en fait conduire manu-militari au poste ! A Paris, le climat est à peine différent ; en juillet 2010, la police m'y avait également emporté au poste « pour prévenir des troubles » ! En France, comme en Tunisie, « nous [NDLR : nos élus et autorités] devons éviter tout trouble à l'ordre public », Jean-Jacques Bridey, député-maire, et le Parisien confirmeront. Je pense que Almamy Kanouté, un élu du coin, confirmera lui aussi ; ce 10 mai, journée de l'abolition de l'esclavage, à Paris, il a lui-même été embarqué au poste « pour port de T-shirts ».
ELLE / Societe / News
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
Par Hélène Guinhut - Le 20/05/2013, extraits
Comme elle l’avait annoncé après s’être enfuie de chez elle, Amina Tyler poursuit ses actions. Dimanche, la première Femen tunisienne a tagué le nom du mouvement féministe ukrainien sur un muret de pierre, à proximité de la mosquée Oqba-Ibn-Nafaâ, dans la ville de Kairouan. Un acte militant qui a conduit à son arrestation. Aussitôt après avoir inscrit « Femen » en lettres noires, la jeune femme a été escortée par les forces de l’ordre vers un fourgon de la police. Une arrestation accompagnée d’une pluie d’insultes...
Dimanche, Caroline Fourest, qui soutient Amina depuis que la jeune femme a posté des photos d’elle topless sur Internet, a dénoncé cette arrestation. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt. Taguer "FEMEN" sur un mur semble déjà considéré comme un attentat à la pudeur ! », a écrit l’essayiste sur sa page Facebook. Caroline Fourest a également publié une photo d’Amina durant son action. Après avoir fui sa famille en avril dernier, la jeune militante avait teint ses cheveux en blond platine pour ne pas être reconnue. Le 1er mai, elle avait tenté une action lors d’un meeting du Congrès pour la République, (le parti politique du président provisoire Moncef Marzouki) à Tunis. « Pas question de me dévêtir car les policiers se sont immédiatement jetés sur moi! », avait alors raconté Amina au magazine « Marianne ».
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Fleury : un père menaçait de s’immoler par le feu près d’une école
NDLR : Ce papa n'aurait-il pas pu grimper sur une grue ou une cathédrale, d'où nos élus et autorités auraient eu la possibilité de le renvoyer, comme tout le monde, vers la psychiatrie, ou vers des prétoires, et à des procédures hasardeuses, aux issues incertaines, ainsi qu'à des voies de recours réputées illusoires ?
Actualité > Essonne
Fleury : un père menaçait de s’immoler par le feu près d’une école
Le Parisien | Hervé Rachynski et Florian Loisy | Publié le 21.05.2013, 18h52 | Mise à jour : 22h19
Un homme d’une quarantaine d’années, qui s’était visiblement aspergé d’essence, a menacé pendant plusieurs heures de s'immoler par le feu devant une école de Fleury-Mérogis (Essonne). Un différend familial, portant vraisemblablement sur la garde de ses enfants, serait à l’origine de cet acte qui a mobilisé une quinzaine de pompiers et une vingtaine de gendarmes.
Le forcené s'était retranché dans sa voiture garée à quelques mètres de l'école Langevin, à proximité de son ancien appartement où vit son ex-compagne. Vers 15h, ce père de famille a appelé la brigade de gendarmerie de Fleury-Mérogis en l'informant qu'il menaçait de «faire une bêtise», menaçant de s'immoler par le feu.
Acte d'un père désespéré
«A l'arrivée des gendarmes, l'homme s'est aspergé d'un liquide, et a déclaré qu'il voulait récupérer son appartement, voir ses enfants, être entendu et rétabli dans ses droits par le juge, et ne pas être poursuivi pour ce qu'il était en train de faire», a précisé la chef d'escadron de gendarmerie Olivia Poupot.
Paris : une mère se suicide après le meurtre de son enfant
NDLR : Encore un couac à Paul Giraud ? Comment n'ont-ils rien pu soigner, prévenir, ou anticiper ?
Actualité > Faits divers
Info le Parisien
Paris : une mère se suicide après le meurtre de son enfant
Le Parisien | St.S. | Publié le 21.05.2013, 22h38 | Mise à jour : 23h06
Une mère de famille, auteure présumée du meurtre de son enfant, le 15 mai, dans l’appartement familial, situé dans un immeuble du XVIIIe s’est suicidée, ce mardi 21 mai, alors qu’elle était soignée dans une unité psychiatrique d’un hôpital de Villejuif (Val-de-Marne). Selon nos informations, la mère serait parvenue à s’étouffer avant d’être secourue par le personnel médical. Elle est décédée quelques minutes après son admission à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil. Mercredi 15 mai, la mère s’en était pris, pour une raison inexpliquée, à coups de marteau, à son petit garçon, âgé de 5 ans.
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Mariage gay : Ayrault appelle à « l'apaisement »
NDLR : Les autres lois que #MariagePourTous, vont-elles être enfin appliquées aussi ? J'ai pour ma part d'assez gros doutes. Comment s'en sort Isabelle, « maman de coeur », depuis que les #LGBT sont enfin égaux à tous en France, revoit-elle maintenant Lucas, Noémie et le petit Auguste ?
Actualité > Flash actualité - Politique
Mariage gay: Ayrault appelle à "l'apaisement" avant la manifestation du 26 mai
Le Parisien | Publié le 22.05.2013, 21h27
Jean-Marc Ayrault appelle, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Normandie, à "l'apaisement" avant la manifestation dimanche des opposants au mariage homosexuel. "J'appelle à l'apaisement. Je ne doute pas que ce temps viendra. Je souhaite en tout cas que la manifestation de dimanche se déroule dans le calme.", indique le Premier ministre. Selon lui, "c'est la responsabilité des organisateurs d'y veiller". "L'Etat, quant à lui, prendra toutes les siennes", assure-t-il. "Je rappelle le cadre républicain, qui est celui de nos institutions, celui qui fonde notre démocratie", poursuit-il. "Une loi, une fois qu'elle est votée et promulguée, s'applique à tous, elle est la loi de la République", fait valoir M. Ayrault. "On peut comprendre que certains ne soient pas d'accord et je respecte leur point de vue. Mais le débat a eu lieu, dans la société et au Parlement", souligne-t-il.
« Connaissez vous l'histoire » ?
« Connaissez vous l'histoire », m'a-t-on demandé, sur Facebook, sous un lien vers un coupon de presse. C'est ce qu'on entend à chaque fois, « connaissez vous l'histoire ». Quoi qu'on expose, de toute façon, les gens finissent par s'en détourner. Alors autant passer outre les détails. Même lorsque je raconte simplement et sobrement la façon dont la mère de mon ainée est morte, aux urgences, abandonnée sans soins, et comment la justice a ensuite perdu ou détruit ce dossier médical, foiré l'affaire, les gens s'en désintéressent. « Connaissez vous l'histoire »... même des magistrats feront plus un fromage d'une simple voiture volée plutôt que d'un décès suspect dans un service d'urgence.
« Connaissez vous l'histoire », mon interlocuteur a insisté, malgré ces premières explications ! Comptez sur la presse, sur les avocats des parties adverses et sur nos procureurs pour répondre, lorsque les placements d'enfants ou ces situations sont réellement motivés, justifiés. Au lieu de mettre systématiquement en doute tous les parents qui s'expriment ou parlent aux journalistes, taquinez un peu plus la justice ou ses professionnels pour qu'ils répondent plus fréquemment de façon intelligente et pertinente, non ? Le 8 mars dernier, je me suis plaint au coeur de Paris, du haut de Beaubourg, plaint du « placement » de mon ainée, ainsi que du décès suspect de sa mère, du traitement par la justice de ces affaires. Le ministère public et ceux que mes discours accusaient n'ont pas daigné répondre... demandez leurs, à ces couillons, pourquoi ils se taisent, et ne me font pas fait poursuivre, au motif de diffamation publique
Encore Nanterre dans le journal ?
Ce TGI nous a déjà fait bien rire, revoilà Nanterre dans le journal, avec le dépot d'une plainte de parents contre une association de la protection de l'enfance (dont on retrouve assez facilement le nom sur les réseaux sociaux). La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles...
Ma propre démarche a été un peu différente. Tout en étudiant de nombreux travaux de la protection de l'enfance, dont ceux des professionnels auxquels j'ai été confronté, j'ai fait cracher un maximum de papier à Nanterre, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'aux travailleurs sociaux qui se sont occupés de mon ainée. L'ensemble m'a permis de bien documenter comment Nanterre a pu travailler habituellement, au cours des 10 années passées, avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis avec l'ARSEA Alsace. Dans mon propre blog, ces parents trouveront un peu de matière pour mieux élaborer leurs propres critiques ; eux-même dénoncent donc une association des Hauts de Seine, mais celle-ci travaille cul et chemise avec le TGI, son parquet et ses juges pour enfants, ainsi que certainement cul et chemise avec le Conseil Général. Ce sont bien les autorités qui délivrent ou renouvellent les agréments et qui effectuent les contrôles de ces associations de la protection de l'enfance.
S'associer et porter plainte contre une telle association de la protection de l'enfance pourrait aboutir, à moins que le parquet de Nanterre ou ses magistrats ne la classent très rapidement, renvoyant chacun de ces parents à ses « difficultés individuelles, personnelles ou familiales », ce qui s'était produit au cours d'un colloque du Fil d'Ariane, pour ses 10 ans, en octobre 2008. Plusieurs parents s'étaient alors plaints de difficultés, d'anomalies, chacun d'eux a été renvoyé vers le juge pour enfant... ou je me défendais moi-même. A l'époque, je venais d'ailleurs de sommer le juge pour enfant de Nanterrre de juger, puis de le trainer jusqu'en cassation, où ce magistrat allait perdre contre moi.
Quelques temps plus tard, je retournais discuter avec un magistrat présent au colloque du Fil d'Ariane, en octobre 2008, pour lui présenter le résultat de mon travail, ou ces « difficultés individuelles » auxquelles j'ai été confronté, durant des années. « Il y a des voies de recours », soutenait alors Jean-Pierre Rosenzweig, le fameux juge de Bobigny, un expert de la protection de l'enfance. Il ne s'est jamais aventuré à commenter ce que je lui communiquais, en novembre 2010. En novembre 2012, je retournais interpeller son association, DEI-France, avec mes ultimes éléments glanés dans les prétoires de Nanterre et de sa cour d'appel, Versailles, pour leurs lâcher qu'en France, l'Etat n'est pas garant des normes de droit nationales et internationales, comme le prétendait alors Marie Derain, pour le Défenseur des droits. Après un court développement, mais très explicite, j'ai taxé l'Etat français « d'Etat fossoyeur » ; aucune voix ne s'est alors élevée pour me répondre... mes critiques devaient être insupportables pour les professionnels présents à cet ultime colloque de DEI-France.
Je souhaite bon courage à Violette Justice, cette association de parents qui vient maintenant de porter plainte contre des professionnels de la protection de l'enfance. Par le passé, ATD Quart Monde s'était déjà plaint du fonctionnement de la protection de l'enfance. En 2001, une association de magistrats, l'AFMJF, s'était alors élevée contre ces critiques, alléguant « qu'ils n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Restait alors à travailler la forme. » Dans un billet de novembre 2012, je répondais moi-même encore à l'AFMJF... Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir.
Le Parisien du jeudi 23 mai 2013, édition des Hauts de Seine
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Pussy Riot member, Maria Alekhina, denied parole
NDLR : « The musician would appeal against the ruling. » Voilà
News > World > Europe
Pussy Riot member, Maria Alekhina, denied parole
AP, Moscow, Thursday 23 May 2013
A court has denied parole to a member of the Pussy Riot punk group.
The ruling came despite letters from the musicians Sir Paul McCartney, Peter Gabriel and Patti Smith urging the court to free Maria Alekhina and the other Pussy Riot member still in prison, Nadezhda Tolokonnikova. In its ruling, a court in Perm province accepted a claim by prosecutors that Alekhina had systematically disobeyed prison authorities and failed to repent for her crime, Russian media reported.
Alekhina went on a hunger strike on Wednesday after being barred from the hearing, even though the court is across the street from the prison where she is serving her sentence for “hooliganism motivated by religious hatred”. She also ordered her defence not to participate. Band members Alekhina, Tolokonnikova, and Yekaterina Samutsevich gained worldwide fame last year when a Moscow court jailed them for two years for conducting a punk protest in Moscow’s main cathedral. Samtusevich was later released on appeal.
A lawyer for Alekhina said the musician would appeal against the ruling.
Des journalistes interdits de conseil municipal à Corbeil
NDLR : Voir également « Interdit de conseil municipal ». On ne doit pas approcher des élus pour évoquer publiquement des sujets embarrassants. Voir aussi 2011, un journaliste expulsé d'un conseil municipal. Ces expulsions et interdictions semblent être assez fréquentes dans le pays. Le PCF n'était-il pas au parfum ?
Actualité > Essonne
Info le Parisien
Des journalistes interdits de conseil municipal à Corbeil
Le Parisien | Marie D’ornellas | Publié le 27.05.2013, 21h36 | Mise à jour : 21h48
Ils avaient déjà tenté d’interviewer le maire de Corbeil (Essonne), Jean-Pierre Bechter (UMP), le 8 mai lors de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais l’élu leur avait répondu par des doigts d’honneur.
Ce lundi soir, deux journalistes d’une société de production qui préparent un reportage pour Canal + sur les affaires politico-judiciaires en cours à Corbeil ont tout simplement été interdits de conseil municipal.
Alors qu’ils voulaient rentrer à l’hôtel de ville, des hommes de la sécurité leur ont barré la route.
Des élus d’opposition, qui envisagent de porter plainte aujourd’hui pour entrave à la liberté, ont refusé de siéger au conseil, qui a malgré tout eu lieu. « Je n’ai jamais vu ça », tonne Bruno Piriou (PC).
« Le maire est responsable de la tenue du conseil. Ils ont déjà fait preuve de troubles lors de la manifestation du 8 mai. S’ils tentent de revenir, ce sera le même tarif », annonce Jean-Pierre Bechter.
LeParisien.fr
France : Les disparitions d'enfants en « constante hausse »
NDLR : « Ne quittez pas, vous avez demandé le 116 000, un soutien moral » ! Comme je l'écrivais dans un billet du 24 mai, lorsqu'on a un problème avec la protection de l'enfance, tous vous renvoient à chaque fois vers le TGI, vers son parquet et le juge ou bourreau pour enfant... « Quand une victime à ce genre de problèmes on sait où la renvoyer. Il y a des structures, des associations. Pour les parents d'enfants placés, on ne sait pas, il n’y a rien ». Ou les temps seraient-ils aujourd'hui différents ? J'en doute.
Société
France: Les disparitions d'enfants en «constante hausse»
Créé le 24/05/2013 à 16h19 -- Mis à jour le 24/05/2013 à 16h52, 20 Minutes, extraits
SOCIETE - «C'est un sujet majeur», a estimé Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, à la veille de la journée internationale des enfants disparus...
Fugues d’adolescents, enlèvements parentaux, disparitions inquiétantes de mineurs… Les services de police, les associations et le Centre français de protection de l’enfance (CFPE) font le même constat. Chaque année, de plus en plus d’enfants disparaissent, ont-ils indiqué ce vendredi à l’occasion d’une conférence de presse commune, à la veille de la journée internationale des enfants disparus.
Les fugues [...]
Les enlèvements parentaux [...]
Les disparitions inquiétantes [...]
Le 116 000, un numéro unique européen
En place depuis 2007, «le dispositif de téléphonie sociale», le 116 000, n’est connu que de 4% des Français. «Il faut mieux le faire connaître. Qu’il devienne un réflexe», plaide Jean-Pierre Debuisson, président du CFPE, chargé de sa mise en place. Le 116 000 a pour mission d’écouter, de soutenir et d’orienter les familles d’enfants disparus.
Dès le mois de juin, le service d’appel sera fonctionnel 24h/24 et 7j/7. «Notre but est de voir augmenter le nombre d’appels traités, explique-t-on au CFPE. Les parents, quels que soient les motifs de la disparition, n’ont aucune idée de ce qu’ils doivent faire. Ils sont souvent sous l’influence des séries télé américaines et pensent que les policiers vont mobiliser de gros moyens pour retrouver leur enfant. Mais au final, ils ont l’impression d’avoir signalé le vol d’une mobylette. Au quotidien, nous avons un rôle de soutien moral.»
Le 116 000 est opérationnel dans 22 pays européens et en Suisse.
Manif anti-mariage gay : une condamnation, avec sursis
NDLR : Tout un fromage sur #prisonnierpolitique... puis peanuts, avec sursis ! Qu'aurions nous encore lu si le juge avait suivi le parquet, ici, peut-être un peu excessif ? Lorsqu'on se comporte très mal, voir sur Youtube, une vidéo du 25 mai, des Champs, on assume, on accepte de petits désagréments ; ceux-là, susceptibles d'appel, semblent être sans rapports avec le « caractère d'utilisation de la psychiatrie comme moyen de répression sur la contestation », et sans rapports avec une arrestation « sans fondement juridique » ou « pour convenances personnelles ».
Manif anti-mariage gay: 1 condamnation
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/05/2013 à 22:01
Publié le 28/05/2013 à 21:52
Un jeune opposant au mariage homosexuel a été condamné aujourd'hui à Paris à une amende de 200 euros avec sursis pour sa participation à une action surprise samedi sur les Champs-Elysées, quelques heures avant la manifestation parisienne de dimanche. La peine est inférieure aux réquisitions du ministère public (4 mois de prison avec sursis).
Cet étudiant de 23 ans était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris pour participation à un attroupement après sommation de dispersion, entrave à la circulation, et pour avoir donné une fausse identité lors de son interpellation. Il a été relaxé pour la première infraction au bénéfice du doute. Encore vêtu d'un sweat à capuche de la Manif pour tous, le prévenu au casier judiciaire vierge a exprimé sans détour ses convictions: "nous ne sommes pas là pour nous, mais pour les enfants des générations futures", a-t-il lancé en regardant ses amis venus en nombre. "Ce tribunal n'est pas une tribune publique", lui a opposé la procureure Anne Fournet.
Des atteintes à la liberté individuelle
NDLR : A qui ce genre d'articles peuvent-ils être utiles ? A quelques opposants du mariage gay ?
Article 432-4 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, agissant dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'ordonner ou d'accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende.
Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d'amende.
Article 432-5 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté illégale, de s'abstenir volontairement soit d'y mettre fin si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de provoquer l'intervention d'une autorité compétente, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Le fait, par une personne visée à l'alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté dont l'illégalité est alléguée, de s'abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s'est poursuivie.