Archives pour: Août 2008
Le dalaï lama rencontre l'épouse du président, Kouchner et Rama Yade
Le président Nicolas Sarkozy qui n'a pas reçu le dalaï-lama lors de sa visite en France, lui a transmis "ses salutations" par la voix de son épouse Carla Bruni qui a rencontré aujourd'hui le chef spirituel tibétain dans le sud de la France, a indiqué le représentant en Europe du dalaï lama Jampol Chosang.
"Salutations" de Sarkozy au dalaï-lama
Source : AFP, 22/08/2008
ROQUEREDONDE (AFP) - Le dalaï lama a rencontré vendredi l'épouse du chef de l'Etat français, Carla Bruni-Sarkozy, et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, lors de l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, sur les hauts plateaux languedociens.
Le chef spirituel tibétain devait s'entretenir en tout début d'après-midi à huis clos avec Mme Sarkozy puis avec le chef de la diplomatie française, à l'issue de la cérémonie qui a débuté peu avant 11H00. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade devait participer à l'entretien.
PEKIN (AP), le 7 août - L'absence de Stephen Harper aux Jeux olympiques n'aura pas de conséquence sur les efforts engagés pour replâtrer les relations entre le Canada et la Chine, a affirmé le ministre canadien des Affaires Etrangères David Emerson. Le ministre Emerson a précisé qu'il n'avait pas entendu de rumeurs selon lesquelles les officiels chinois désapprouvaient l'absence du premier ministre.
PARIS (AP) - Un foetus né sans vie pourra désormais être inscrit sur les registres d'état civil, ce qui permettra notamment l'organisation d'obsèques, selon deux décrets publiés vendredi au Journal officiel.
VERSAILLES (AP) - La mère du bébé de quatre mois retrouvé sans vie jeudi à Perdreauville (Yvelines) est en état "de mort cérébrale" à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine), a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. Placé en garde à vue jeudi soir dans la Manche, son concubin a reconnu l'avoir agressée elle et leur garçon. L'homme a été transféré vendredi matin dans les locaux de la Section de recherches de Versailles (Yvelines). La piste du "drame familial" est désormais privilégiée par les enquêteurs de la gendarmerie.
EDINBURG, Texas (AP) - Des procureurs du Texas sont confrontés à un véritable casse-tête alors qu'ils doivent décider de la manière dont ils peuvent faire comparaître puis incarcérer une femme clouée sur un lit et pesant près d'une demi-tonne. Cette femme est accusée d'avoir tué son neveu âgé de deux ans.
TBILISSI (AFP) - L'armée russe devait achever son retrait de Géorgie vendredi soir, alors que Washington dénonçait la lenteur des mouvements de troupes et que le Conseil de sécurité de l'ONU était dans l'impasse pour adopter une résolution sur le conflit russo-géorgien.
La Russie "se réserve le droit d'augmenter" le nombre de ses soldats de la paix en Géorgie "en cas de nécessité", a affirmé aujourd'hui le chef-adjoint d'état-major Anatoli Nogovitsyne.
Géorgie : renforcement russe possible
Source : AFP, 22/08/2008
Polémique entre Berlusconi et les juges
Une nouvelle polémique a éclaté entre le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et les magistrats sur la réforme de la justice attendue à la rentrée, le principal syndicat de la profession allant jusqu'à évoquer le spectre du fascisme.
La polémique a été relancée hier par des déclarations du chef du gouvernement qui a confirmé une réforme d'ampleur de la justice à la rentrée.
Il a cité la séparation des carrières entre les juges et les procureurs et l'introduction de critères pour évaluer la carrière des magistrats.
Hier soir, le secrétaire de l'Association nationale des magistrats (ANM, principal syndicat de la profession), Giuseppe Cascini, n'a pas hésité à évoquer le spectre du fascisme.
"Si nous introduisons la politique au sein du CSM et changeons sa compétence et sa composition, nous risquons de prendre pour référence un modèle autoritaire, c'est-à-dire celui du fascisme", a-t-il déclaré.
Polémique entre Berlusconi et les juges
Source : AFP, 22/08/2008
En Suisse : « Titeuf 12 » sort mardi
Zep est en pleine forme et va vous faire hurler de rire avec ce douzième tome, «Le sens de la vie».
Le 22 août 2008, Le Matin Bleu
Dans la prison de Châteaudun, la mort «pour un yaourt» • Un détenu meurt après une bagarre dont le motif serait un larcin. • Libération, samedi 22 juillet 2006, extraits
Un homme de 30 ans a été frappé à mort par l'un de ses codétenus de la prison de Châteaudun, le samedi 8 juillet. Plongé dans le coma, il a été transféré par hélicoptère à l'hôpital d'Orléans où il est décédé quatre jours plus tard. Le parquet de Chartres a ouvert une information judiciaire et, d'ores et déjà, un détenu (30 ans également) est suspecté d'être l'auteur des coups mortels ; il a été transféré dans un autre établissement. Que s'est-il passé cet après-midi-là au premier étage du bâtiment B du centre de détention ?
«De toute façon, les caméras ne voient pas à l'intérieur des douches ou de la cuisine. Et le surveillant, dans son bureau, peut ne rien voir, sauf s'il se rend à l'intérieur de l'aile.»
Patrick Desmure, le procureur de la République de Chartres, confirme le scénario de la bagarre qui aurait éclaté dans les douches, sans témoins, et de la victime retrouvée dans le coma dans sa cellule.
Nestor & Polux, Et DIEU créa le yaourth à la framboise, Pif éditions, 2005
La présentatrice du journal de France 2 s'excuse pour un juron
La présentatrice du journal de 20H00 de France 2, Françoise Laborde, a présenté ses excuses jeudi soir en fin de journal pour un juron lancé à l'antenne. • Le 22 août 2008, Le Matin Online & les agences
Mesure de protection de la justice à Montpellier
A Montpellier, un magistrat mis en examen pour corruption • Le substitut du procureur est soupçonné d’avoir fourni des informations à un ami dentiste sur une enquête pour escroquerie dont il faisait l'objet.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 22 août 2008, extrait
Un substitut du procureur de la République de Montpellier a été mis en examen pour «corruption» et «violation du secret de l’instruction», et écroué le 14 août à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.
Le magistrat est soupçonné d’avoir fourni des informations à un de ses amis, dentiste à Montpellier, concernant une enquête dont le dentiste faisait l’objet, a indiqué l’avocat du magistrat, Me Cyril Malgras, confirmant une information publiée par le quotidien régional Midi Libre.
La justice soupçonne le dentiste d’avoir facturé des actes qu’il n’aurait pas réalisés. Le préjudice pour la Caisse d’assurance maladie se chiffrerait à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, a affirmé que la garde des Sceaux Rachida Dati «avait immédiatement saisi» l’inspection générale des services judiciaires pour engager une enquête administrative, ainsi que le Conseil supérieur de la magistrature en vue d’une interdiction temporaire d’exercer pour le magistrat concerné. «Il ne s’agit pas d’une sanction administrative, mais d’une mesure de protection de la justice», a ajouté Guillaume Didier.
LA VIE AU TRAVAIL
Le salaire au mérite fait son chemin dans la fonction publique
Article paru dans l'édition du Monde du 06.11.07, extraits
Jacques Chirac l'a lancée, Nicolas Sarkozy veut la généraliser. Depuis 2003, la rémunération au mérite dans la fonction publique est l'objet d'une volonté politique constante. En écho aux paroles de l'ancien président de la République qui souhaitait que soient pris en compte « l'engagement, l'efficacité et le mérite » des fonctionnaires, le nouveau locataire de l'Elysée a proposé, le 19 septembre, une individualisation des rémunérations basée sur l'implication, l'expérience et les résultats. ...
Dans la perspective d'une généralisation du système à l'ensemble du personnel, le Syndicat national unifié des impôts (SNUI) s'interroge sur l'opportunité de « fixer des objectifs individuels à des agents qui travaillent forcément dans un cadre collectif ». Hervé Papin, de l'UNSA-Impôts, juge pour sa part « la prime des cadres très peu transparente », et dénonce « l'arbitraire des évaluations individuelles ».
Le flou dans l'évaluation est en effet un point de crispation important concernant la réforme. Juge administrative, Bénédicte, 32 ans, voit 13 % de sa rémunération annuelle varier en fonction de critères « pas toujours très clairs ». Elle s'est ainsi vu supprimer une partie de sa prime après son congé maternité. « Et même lorsque je traitais autant de dossiers que mes collègues, j'avais une prime différente. Peut-être est-ce parce que je ne votais pas toujours comme mon chef lors des délibérations ? »
Ministère pionnier pour la rémunération au mérite, l'équipement pratique depuis de nombreuses années la modulation des primes. (...) A condition toutefois, que les objectifs soient « mesurables, pertinents, accessibles et motivants ».
Reste que la rémunération au mérite se trouve parfois en butte aux principes mêmes du service public, notamment pour les ministères régaliens. Jacques, 56 ans, juge du siège dans le sud de la France, peut connaître une variation de 4 % à 12 % de sa rémunération globale, en fonction de critères tels que « l'expérience », « l'esprit d'initiative », ou encore « la v olonté d'améliorer l'existant ». Au fil des années, sa prime ne s'est pourtant pas beaucoup éloignée du taux moyen de 8 %. « Les critères sont vagues, et c'est normal, explique-t-il. Comment évaluer le travail d'un juge ? Le responsable de cour doit donner à peu près la même chose à tout le monde, sans aucune efficacité au final. » Sur le principe, pourtant, le Syndicat de la magistrature s'insurge. « C'est un moyen inacceptable pour la hiérarchie de faire pression sur les juges, notamment sur les magistrats du parquet, dénonce Hélène Franco, secrétaire générale de l'organisation. Le seul dispositif pertinent serait d'évaluer un service dans son ensemble, mais un magistrat seul, cela n'a aucun sens. » Un reproche souvent fait à la rémunération au mérite dans la fonction publique, dont le caractère collectif du travail est la base même de son efficacité.
RENCONTRES SÉNATORIALES DE LA JUSTICE
Palais du Luxembourg - Mardi 8 juin 2004
II. VERS UNE CULTURE DE L'EFFICIENCE
M. Christian COINTAT -
Il est bon que, dans la salle, tous nos amis prennent conscience du fait que, sur le plan budgétaire, nous sommes en train de changer de planète, mais je ne suis pas certain que tout le monde le réalise véritablement.
En effet, d'une disposition actuelle que nous connaissons et qui était d'approche plutôt comptable, nous allons passer à une approche plus politique et, d'un système plutôt statique, nous allons nous tourner vers un dispositif plus dynamique. En d'autres termes, d'une politique de moyens (même s'ils ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions et des attentes), nous passons à une politique de résultat.
Tout à l'heure, la présidente du tribunal de Chartres a dit : « Nous ne sommes pas soumis à une obligation de résultat ». C'est vrai sur le plan de l'acte juridictionnel mais, pour le fonctionnement des juridictions, c'est pourtant ce qui va se passer, désormais. C'est la raison pour laquelle il faut faire très attention à la façon dont nous allons l'évaluer.
Le Parlement, jusqu'à présent, de par la Constitution française, adopte le budget. En réalité, il ne l'adopte pas selon une vision anglo-saxonne qui rend la décision exécutoire. La Constitution française se limite à dire qu'il détermine les ressources et les charges de l'Etat, ce qui explique pourquoi on peut, deux ou trois mois après avoir passé des jours et des nuits pour voter le budget, apprendre que 20 % des crédits ont fait l'objet d'un "gel républicain". En réalité, c'est un gel anti-démocratique, puisque cela va à l'encontre du choix du Parlement, qui s'est prononcé sur une politique qui est mise à mal par un blocage de crédits jusqu'à la fin de l'année, la plupart du temps. C'est le système français.
La nouvelle loi organique relative aux lois de finances, c'est-à-dire, en gros, les nouvelles modalités budgétaires, va améliorer tout ce dispositif pour lui rendre -nous l'espérons en tout cas- une véritable lisibilité vis-à-vis tant du Parlement que des citoyens.
Cela signifie d'abord que, lorsqu'on a des crédits, c'est pour faire quelque chose, et donc pour faire une politique qui doit être clairement comprise pour que tout le monde sache exactement de quoi il ressort.
Ensuite, il ne faut pas que cette politique se heurte à des barrages, des cloisonnements et des contradictions au niveau administratif et politique. C'est la raison pour laquelle, désormais -c'est un grand changement-, le contrôle se fera a posteriori et non plus a priori, comme avant. L'ordonnateur et ses délégués (les ordonnateurs secondaires que sont les chefs de cour ou les ordonnateurs subdélégués et autres) auront donc une disponibilité des crédits, ce qu'on appelle la fongibilité, c'est-à-dire qu'ils vont pouvoir les répartir et les changer et qu'ils ne seront pas bloqués comme auparavant par des titres, chapitres, postes, sous-postes, etc.
Il y aura désormais une mission pour tout le ministère de la justice répartie en programmes à l'intérieur desquels il y aura des actions et les chefs de programme (c'est ainsi qu'on nomme désormais le nouveau dispositif) auront la possibilité de transférer des crédits d'un endroit à un autre. Cela leur donnera plus de responsabilités et de pouvoirs, mais ils devront aussi rendre des comptes et on devra juger leurs résultats à la lumière des politiques qui auront été définies, en se fondant sur des critères de performance.
Je pense que M. Barella aura l'oreille très ouverte, car comment arriver à déterminer des critères de performance en matière de justice ?
Je vais parler à titre personnel. Si on me parle de rendement, je réponds que c'est une catastrophe parce qu'on ne fait pas de la justice à l'abattage, c'est beaucoup plus grave et important que cela. Mais on ne peut pas non plus accepter que des délais énormes s'accumulent et dérangent le justiciable, qui ne comprend plus sa justice.
Il faut donc trouver un équilibre entre la masse de travail, sa complexité et la rapidité avec laquelle ce travail est fait. On en revient à ce que j'évoquais tout à l'heure sur la compréhension de la justice. Je sais que, lorsque j'ai procédé à plusieurs auditions dans le cadre des différents budgets dont j'ai eu à m'occuper au sein de la Commission des lois ou dans le cadre de la mission d'information sur l'évolution des métiers de la justice, plusieurs magistrats m'ont dit que lorsqu'une décision de justice est bien motivée, le justiciable, même s'il est condamné, la comprend. C'est très important et on ne peut pas bâcler les décisions de justice pour faire du rendement.
Un extrait du Canard, 28 mars 2007
Un indicateur surnommé "Kafka" pour mesurer la bureaucratie en France
LEMONDE.FR | 13.04.06 | Extrait
Le nouvel instrument, introduit parallèlement aux audits effectués depuis l'automne dans tous les ministères français,"est un indicateur pour mesurer de manière aussi objective que possible les procédures les plus complexes, de manière à les simplifier", a expliqué Jean-François Copé.
Jean-François Copé a admis que c'était encore un "gadget". "Mais mon idée, c'est qu'on soit capable de faire une espèce de norme de type ISO 9002 sur la complexité des procédures et qu'on ait une vraie classification – telle procédure en fonction du nombre de courriers à envoyer, des délais, ça représente tant sur l'indicateur Kafka", a expliqué le ministre.
Madrid : le moteur n'aurait pas pris feu au décollage
Madrid: le moteur n'aurait pas pris feu au décollage • La panne de moteur était l'hypothèse privilégiée. Pourtant, selon certains témoins cités par la presse espagnole, l'avion n'aurait pas eu assez de puissance lors de son envol et aurait pris feu après le crash.
afp
LIBERATION.FR : vendredi 22 août 2008
MADRID (AFP) - Les hypothèses se multipliaient vendredi sur les circonstances de l'accident d'avion qui a fait 153 morts mercredi à l'aéroport de Madrid, certains enquêteurs affirmant que le moteur n'avait pas pas pris feu au décollage comme l'ont évoqué les premiers témoins.
CRASH DE MADRID
Un passager a tenté de quitter l'avion avant le décollage
leparisien.fr | 22.08.2008, extrait
Selon les médias espagnols, un passager de l'avion accidenté mercredi à Madrid, aurait voulu quitter l'avion de la compagnie Spanair, mais il n'a pas été autorisé à le faire. Inquiet, Ruben Santana aurait envoyé des SMS à ses proches, en précisant que le pilote ne voulait pas décoller en raison d'un problème au moteur gauche.
«Ils ne nous laissent pas sortir, tout est fermé», a indiqué le passager dans son dernier message.
Afghanistan: après l'émotion, les questions • Les renforts ont-ils tardé? Y a-t-il eu des tirs fratricides? Les soldats sont-ils trop jeunes? Suffisamment entraînés? Les réponses à sept questions, quelques jours après la mort de dix soldats français en Afghanistan.
QUOTIDIEN : vendredi 22 août 2008, extrait
Les militaires du rang sont en général des hommes jeunes. Les hommes de la section avaient environ 20 ans et étaient commandés par des sous-officiers de moins de 30 ans. Il n’y a là rien d’extraordinaire. Les paras du «8» sont considérés comme appartenant à une troupe d’élite. La sélection et la formation y sont rigoureuses, effectuées par des cadres qui ont une longue expérience des opérations extérieures. La formation de base dure six mois, puis les hommes se préparent à partir en mission. Le «8» s’est entraîné et préparé pendant près d’un semestre avant de partir en Afghanistan. Les hommes engagés là-bas ont tous au moins un an de service.
Pour beaucoup, cependant, c’était leur première opération. Là encore, il ne faut pas en tirer des conclusions trop rapides.
Derrière les canons, la propagande
BAGDAD (AP) - L'armée américaine a relâché jeudi sans l'inculper un cameraman de télévision irakien travaillant notamment pour l'agence Reuters et la BBC, après 23 jours de détention.
Ali al-Mashhadani avait été arrêté le mois dernier dans la Zone verte de Bagdad, où il attendait une accréditation presse. Il avait déjà interpellé à deux reprises précédemment, dont une fois pendant cinq mois, entre août 2005 et janvier 2006. Il a été libéré "car il a été jugé qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité", a indiqué dans un communiqué le major John Hall, porte-parole de l'armée américaine. Il n'a fourni aucun autre détail.
Reuters et la BBC ont demandé une explication à sa détention, tandis que Reporters sans frontières a exigé que l'armée américaine cesse ce que l'organisation qualifie d'arrestations arbitraires de journalistes.
En avril, l'armée américaine avait relâché Bilal Hussein, un photographe travaillant pour l'Associated Press et lauréat du prix Pulitzer, après une détention de deux ans. De même, un technicien audiovisuel travaillant pour l'AP à Takrit, dans le nord de l'Irak, a été arrêté par les forces américaines en juin, et sa détention a été récemment prolongée pour au moins six mois.
L'armée américaine assure qu'un mandat des Nations unies l'autorise à maintenir indéfiniment en détention quiconque pouvant représenter une menace pour la sécurité des opérations de la coalition internationale en Irak.
MOSCOU (Reuters), extrait - L'Occident se livre à une propagande antirusse et ses médias caricaturent injustement la Russie dans le cadre de la crise géorgienne : tel est le sentiment exprimé à Moscou par de simples citoyens, des responsables politiques et des organes de presse.
Les Russes déplorent qu'on les désigne comme des coupables évidents à propos du conflit qui s'est enflammé jeudi lorsque la Géorgie a envoyé des troupes reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud séparatiste, provoquant une riposte militaire de Moscou.
"Nous examinons de près la façon dont les médias occidentaux couvrent les événements", a déclaré Boris Malakhov, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point de presse à Moscou, ajoutant que le ministère était très irrité par leur vision "partiale" des faits.
Géorgie
Derrière les canons, la propagande
Par LEXPRESS.fr, le 11/08/2008
Vu sur Yahoo!, publié par AP, des photos d'un homme « non identifié »
The Lancet, shows an unidentified 29-year-old • Yahoo!
La France rend hommage aux soldats tués en Afghanistan
PARIS (Reuters) - La France a rendu jeudi un hommage national aux dix militaires tués lundi en Afghanistan, plus grande perte française au combat depuis la guerre d'Algérie.
Dans son éloge funèbre, le président Nicolas Sarkozy a associé tous les Français au deuil des familles et a lié l'issue du conflit en Afghanistan à la sécurité de la France.
Nicolas Sarkozy veut remettre la religion au cœur de la vie de la cité
LE MONDE | 21.12.07
Sarkozy et la religion: Guaino dénonce «une opération de désinformation» • Le conseiller du Président veut replacer dans leur contexte les propos polémiques de Sarkozy sur la religion à Rome et à Riyad.
Liberation.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : vendredi 18 janvier 2008, extrait
Jeudi soir, à l'issue des vœux aux principales «autorités religieuses» du pays, Nicolas Sarkozy a réaffirmé par la voix de son porte-parole David Martinon «son attachement au principe de la laïcité qui est un principe de respect de toutes les croyances et non un combat contre les religions».
PARIS (AP) - Plus de la moitié des Français (55%) souhaitent un retrait des forces françaises stationnées en Afghanistan, selon un sondage CSA paraissant dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" de vendredi. Face à ceux qui veulent ce retrait "car la France s'enlise dans un conflit sur lequel elle n'a pas prise", ils sont 36% à préférer le maintien des troupes "car elles participent à la lutte contre le terrorisme international". Neuf pour cent ne se prononcent pas.
Fermeture d'une fausse chaise électrique au Luna Park de Fréjus
FREJUS (AFP) - La direction du Luna Park de Fréjus a décidé de fermer jeudi une attraction controversée qui présentait un simulacre d'exécution sur une chaise électrique, a-t-on appris de source municipale.
Cette décision a été prise à la demande du maire UMP de Fréjus, Elie Brun, qui avait fait part au Luna Park de "son mécontentement" de voir une telle attraction dans sa commune.
"La fermeture prendra effet dès ce soir (jeudi soir, NDLR). Il n'y a pas eu besoin d'un arrêté municipal. Nous sommes parvenus à un accord à l'amiable", a annoncé la municipalité de Fréjus.
La chaise électrique qui avait déjà été interdite le mois dernier dans un parc d'attractions de Milan, présente un mannequin en latex dans un grand parallélépipède de verre illuminé de néons bleuâtres. Le forain envoie le courant. Le mannequin, actionné par un vérin hydraulique synchronisé, pousse des cris, se contorsionne, de la fumée sort de ses chaussures puis sa tête retombe.
L'attraction controversée avait été achetée à Orlando aux Etats-Unis pour 10.000 dollars par un forain, Stéphane Camors. Dans des déclarations à l'AFP mardi, ce forain de 40 ans s'était défendu de vouloir faire passer un quelconque "message".
"C'est comme mon dragon ou mon King Kong, juste un décor de mon manège. Il n'y a aucun symbole, aucun message. N'y voyez surtout pas une apologie de la peine de mort. C'est juste un truc pour faire rire les gens", expliquait-il.
"Ce n'est pas un sujet de plaisanterie", avait estimé toutefois une mère de famille, interrogée sur place, ajoutant: "il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui vivent ça".
Accident d'avion à Madrid : les pilotes dénonçaient une organisation «chaotique»
Accident d'avion à Madrid: les pilotes dénonçaient une organisation «chaotique» • Les pilotes de la compagnie avaient publié, peu avant l'accident, un texte évoquant les "graves carences" de fonctionnement de Spanair. Zapatero promet une enquête rapide.
afp
LIBERATION.FR : jeudi 21 août 2008, extrait
Spanair, deuxième compagnie aérienne espagnole était sur la sellette ce jeudi, au lendemain d'un accident sur un de ses avions MD-82, qui a fait 153 morts et 19 blessés à l'aéroport de Madrid-Barajas.
Selon le quotidien El Pais, les pilotes de Spanair avaient publié mercredi peu avant l'accident un communiqué critiquant le "chaos organisationnel" et les "graves carences" de fonctionnement de la compagnie, menaçant de faire grève.
Le texte dénonçait en particulier les "pressions" de la direction pour que "les équipages et le personnel de maintenance transgressent les normes" habituelles de fonctionnement, toujours selon El Pais.
La ministre espagnole des Infrastructures Magdalena Alvarez a souligné ce matin que les services techniques de Spanair, "assumant leur responsabilité", avaient autorisé le départ de l'avion après que le pilote eut avorté un premier décollage.
"Dans une première tentative, le pilote est sorti et est revenu parce qu'il avait détecté quelque chose, qui devra être déterminé par la commission d'enquête", a-t-elle précisé alors que les boîtes noires de l'avion commençaient à être analysées.
Interrogée sur une éventuelle négligence de Spanair dans l'entretien de ses avions, la ministre a cependant déclaré: "Je n'oserais pas dire cela".
CATASTROPHE AERIENNE.
153 morts dans le crash d’un avion à Madrid
L’accident d’un avion de la compagnie espagnole Spanair a fait au moins 150 victimes hier, à l’aéroport international de Madrid. Un incendie qui s’est déclenché dans un réacteur au décollage pourrait être à l’origine du drame.
leparisien.fr | 21.08.2008
MADRID (AP) - Les enquêteurs s'efforçaient jeudi de déterminer les causes de l'accident d'un avion de la compagnie Spanair, qui a fait la veille 153 morts dont trois Français à l'aéroport de Madrid. L'appareil, selon la compagnie, a connu un problème technique avant une première tentative de décollage, sans que l'on puisse établir dans l'immédiat si cet incident a joué un rôle dans la plus grande catastrophe aérienne en Espagne depuis 25 ans.
Après le crash de Madrid, la compagnie Spanair essuie les critiques
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 21.08.08 | Extrait
La ministre des infrastructures espagnole, Magdalena Alvarez, a souligné que les services techniques de Spanair, "assumant leur responsabilité", avaient autorisé le départ de l'avion après que le pilote eut avorté son premier décollage. Une décision qu'a défendue M. Mendoza, expliquant que "le problème a[vait] été résolu en accord avec les règlements". Et de préciser que le personnel technique avait "isolé" la prise d'air en l'éteignant puis, ne repérant aucune autre anomalie, autorisé l'avion à regagner sa position sur la piste de décollage. "Tout ce que nous avons fait avec cet avion, nous l'avons fait en respectant les règles et les normes", a également assuré le directeur général de Spanair, Marcus Hedblom.
Montpellier : un substitut écroué
Un substitut du procureur de la République de Montpellier a été mis en examen pour "corruption" et "violation du secret de l'instruction", et écroué le 14 août à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, a-t-on appris de source judiciaire et auprès de son avocat.
Montpellier : un substitut écroué
Source : AFP, 21/08/2008
Le JDD, Société 21/08/2008 - 19:55
Montpellier: Un substitut écroué
Un substitut du procureur de la République de Montpellier a été mis en examen pour "corruption" et "violation du secret de l'instruction", et écroué le 14 août à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, a rapporté son avocat jeudi. L'homme aurait promis à l'un de ses amis des informations dans une affaire le concernant.
Faits divers
Un magistrat soupçonné de corruption
Midi Libre, jeudi 21 août 2008
ENQUÊTE
L'un des substituts du procureur est suspecté d'avoir fourni des informations à une connaissance visée par une enquête de la police judiciaire L'affaire, il est vrai, est sensible. Tant par l'environnement qu'elle concerne que par son caractère pour le moins exceptionnel. Depuis le 14 août, l'un des représentants du parquet du tribunal de grande instance de Montpellier (TGI) partage le quotidien des détenus de la maison d'arrêt de Seysses, en banlieue toulousaine.
... « Il s'agit d'un dossier de dénonciation. Mon client aurait divulgué des informations à cet homme. Mais il ne s'agit pas du scandale du siècle. Ce n'est pas un dossier d'envergure. Et les informations données par mon client n'ont pas menacé l'enquête » , explique Me Malgras, l'avocat du substitut.
L'avocat enchaîne : « Mon client a reconnu qu'il avait eu un comportement qui n'était pas déontologique. Il a contacté les enquêteurs à propos d'une affaire dont il n'était pas en charge et s'en est expliqué. Il a conscience qu'il a des comptes à rendre à la Chancellerie et que son avenir est en jeu. »
Ainsi, le 12 août, au lendemain d'une audience correctionnelle où il représentait le ministère public, le substitut a été placé en garde à vue. Quarante-huit heures plus tard, il a été déféré au parquet de Béziers puis s'est expliqué « longuement » , précise son conseil, auprès du juge d'instruction. Dans l'après-midi du 14 août et à l'issue du débat contradictoire avec le juge des libertés et de la détention, celui-ci a décidé son placement en détention .
« Il a été mis en examen pour corruption et divulgation d'informations, couvertes par le secret de l'instruction. Mais il a été traité avec une sévérité exemplaire, je le regrette » , poursuit Me Malgras. Car pour l'auxiliaire de justice, le substitut se serait retrouvé « dans une situation personnelle et financière extrêmement difficile et s'est lié d'amitié avec des gens qui en ont profité ».
Actuellement, une enquête disciplinaire, diligentée par la Chancellerie, serait en cours. Me Malgras a, pour sa part, interjeté appel et engagé une procédure dite de « référé liberté », espérant pouvoir faire sortir son client de geôle le plus rapidement possible.
Ces enfants qui suivent leur mère dans les prisons afghanes
KABOUL (AP) - Ils sont 226 jeunes enfants à vivre dans les prisons afghanes. Non pas pour avoir commis un crime mais parce que leur mère fait partie des 304 femmes incarcérées en Afghanistan. Des mères qui ont décidé que la prison était la meilleure solution pour eux dans ce pays pauvre et ravagé par la guerre, où une habitation confortable et sûre constitue une rareté.
Parmi ces jeunes détenus, Wahid, trois ans, serre dans ses bras une peluche sale en forme de lapin bleu, tandis que les autres enfants de la prison se pressent autour de lui. "Est-ce qu'on va être conduits à l'orphelinat?" s'interroge-t-il.
Lorsque des visiteurs lui demandent s'il veut y aller, Wahid oscille entre le oui et le non, incapable de décider ce qui est le pire, aller à l'orphelinat ou rester en prison avec sa mère.
Dans la plupart des pays européens, les enfants de moins de trois ans peuvent rester en cellule avec leur mère, pour alléger la douleur de la séparation. Aux Etats-Unis, quelques prisons autorisent les femmes à rester avec leurs enfants, tandis que d'autres jeunes sont placés dans des foyers d'accueil ou des programmes d'aide à l'enfance.
En Afghanistan, les raisons du maintien en prison des enfants sont radicalement différentes: ce sont la pauvreté et la sécurité.
A l'extérieur, ces enfants seraient exclus de la société parce que leur mère, souvent accusée d'adultère ou de meurtre, est incarcérée. En prison, ils ont accès à l'éducation, aux soins médicaux et aux distributions gratuites des associations humanitaires, soit plus que ce que reçoivent en moyenne les jeunes Afghans.
JO : prison pour six étrangers
Les défenseurs des libertés affirment que les jeux Olympiques n'ont pas servi à améliorer la situation des droits de l'Homme en Chine.
Ces derniers jours, plusieurs manifestations pro-Tibet se sont déroulées à Pékin, vite interrompues par les forces de sécurité. Certains étrangers y ayant participé ont été expulsés.
Parmi les six militants pro-Tibet américains arrêtés mardi se trouvait un artiste, James Powderly, cofondateur de l'association Graffiti Research Lab, selon Students for a Free Tibet.
Il avait l'intention d'utiliser une "nouvelle technique de manifestation" en projetant des messages grâce à un rayon laser vert sur un des bâtiments olympiques, avait indiqué l'ONG.
PEKIN (AFP) - Six étrangers ont été condamnés à dix jours de prison à Pékin pour troubles à l'ordre public, les Etats-Unis se disant "préoccupés" par les détentions de manifestants pendant les jeux Olympiques.
La police chinoise n'a pas précisé leur nationalité, mais l'organisation Students for a Free Tibet a laissé entendre qu'il s'agirait de militants américains pro-Tibet interpellés mardi dans la capitale chinoise.
"Thomas et cinq autres étrangers ont été appréhendés le 19 août pour troubles à l'ordre public", s'est bornée à indiquer jeudi la police, sans identifier "Thomas" ni les cinq autres personnes.
"La police de Pékin a décidé de soumettre les six (interpellés) à dix jours de détention administrative", a-t-elle précisé dans un communiqué.
La détention administrative est une peine à la discrétion de la police chinoise, sans jugement d'un tribunal.
La présentation de la réforme de l'adoption reportée
PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Rama Yade, a indiqué jeudi à la sortie du Conseil des ministres que la réforme sur l'adoption qui devait être présentée ce jeudi n'a finalement pas été évoquée, du fait du contexte international.
"On n'en a pas parlé aujourd'hui", a dit Mme Yade, précisant que la mort des soldats français en Afghanistan avait été au coeur du Conseil des ministres.
Interrogée sur la date du report, elle a précisé : "j'espère la prochaine fois". Le prochain Conseil des ministres doit avoir lieu mercredi.
Le plan sur l'adoption des secrétaires d'Etat, Rama Yade et Nadine Morano (Famille) prévoit notamment une procédure d'agrément mieux encadrée, la création d'une autorité centrale pour pallier le manque de coordination actuelle, des fonds de coopération humanitaire et une relance de l'adoption nationale.
PARIS (AFP) - Procédure d'agrément mieux encadrée, création d'une Autorité centrale, relance de l'adoption nationale: le gouvernement doit présenter jeudi un plan pour simplifier les démarches d'adoption en France et à l'étranger.
... Selon Mme Morano, sur 23.000 enfants placés en familles d'accueil après décision d'un juge en 2006, 219 demandes judiciaires d'abandon ont été prononcées après déclaration par les services sociaux que l'enfant était "délaissé", ce qui représente moins de 1% d'enfants adoptables.
Pour améliorer ces chiffres, la procédure de déclaration de délaissement devrait être simplifiée, et les parquets pourront saisir le tribunal d'une demande de déclaration d'abandon.