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La gestion Sarkozy en question
PARIS (Reuters) 01.03.09, 17h20 - "C'est là-haut que ça se décide. Alors on s'aligne. Je ne prends pas ça comme un affront, c'est un arbitrage".
Un ministre philosophe - il en reste au gouvernement - concède sans états d'âme (?) les forces et les faiblesses du mécanisme sarkozien dont la crise met crûment en relief les limites. Car peut-on tout régler de "là-haut"?
Les analystes interrogés par Reuters notent que l'interventionnisme tous azimuts de Nicolas Sarkozy renvoie désormais aux Français une impression de "confusion", une absence de cohérence anxiogène dans un climat social déjà tendu.
"Nicolas Sarkozy leur dit : 'il y a il y a un capitaine à la barre'. Mais ce n'est pas le capitaine qu'ils regardent, c'est la mer démontée et le point d'arrivée", relève Stéphane Rozès, directeur général de l'institut CSA.
Martine Aubry : « olala, la pauv' fille »
NDLR : Tandis que certaines envisagent de porter plainte contre le chef du gouvernement Silvio Berlusconi qu'elles accusent d'avoir tenu des propos sexistes, Martine Aubry nous explique que « Benoît Hamon n'a pas besoin d'être numéro un, c'est l'idole, maintenant, de toutes les femmes françaises ».
Aubry «heureuse de voir les socialistes rassemblés»
C.M. (lefigaro.fr) avec AFP et AP, 28/02/2009 | Mise à jour : 15:54, extrait
Le conseil national du PS a approuvé les listes de candidats aux européennes à une très large majorité.
La commission de déontologie réservée sur le cas François Pérol ?
François Pérol nommé président du directoire de la Caisse d'épargne
LEMONDE.FR avec AFP | 26.02.09 | 14h46 • Mis à jour le 26.02.09 | 14h47, extraits
La Caisse d'épargne a nommé, jeudi 26 février, à sa tête François Pérol, le secrétaire général adjoint de l'Elysée, qui est appelé à diriger la nouvelle banque née de la fusion avec la Banque populaire, selon un communiqué de l'enseigne à l'écureuil. M. Pérol a été nommé parallèlement, mercredi, directeur général du groupe Banque populaire, mais il n'accèdera à la présidence du nouvel ensemble qu'une fois la législation modifiée, d'ici cet été. [...] La nomination de M. Pérol suscite une vive polémique au sein de la classe politique.
PARIS (AFP) — Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a demandé jeudi des "excuses" aux chefs du PS Martine Aubry et du MoDem François Bayrou après leurs déclarations sur la nomination de François Pérol à la tête du nouveau groupe Caisse d'épargne/Banque populaire.
"M. Bayrou prononce des mots aussi graves qu''illégal', que 'pénal'. Mme Aubry parle de 'mensonges'... La polémique malveillante a des limites, Mme Aubry, M. Bayrou seraient bien inspirés de prononcer des excuses publiques à l'endroit d'un homme, M. Pérol, qu'ils sont en train de salir", a déclaré Frédéric Lefebvre sur France Info.
TopNews Reuters
La commission de déontologie réservée sur le cas François Pérol
REUTERS | 26.02.2009 | 13:55
PARIS (Reuters) - Le président de la commission de déontologie met en garde contre un risque pénal et exprime des doutes croissants sur la nomination de François Pérol à la tête de la future deuxième banque française, selon Le Monde.
Dans son édition datée de vendredi, le quotidien fait état d'un courriel envoyé par Olivier Fouquet à l'ensemble des membres de la commission et cite son président lui-même.
Dans son courriel, Olivier Fouquet explique que la position exprimée dans une lettre adressée le 24 février à Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, dans laquelle il se dit a priori favorable à la nomination de François Pérol, n'engage en aucun cas la commission.
Il précise avoir rendu cet avis car le conseiller de Nicolas Sarkozy "ne souhaitait pas être entendu par la commission", écrit Le Monde.
Interrogé par le journal, Olivier Fouquet estime que François Pérol peut s'exonérer du passage devant la commission "compte tenu de la nature des fonctions qu'il a exercées" en tant que secrétaire général adjoint de l'Elysée.
Il ajoute que la saisine de la commission destinée à éviter pantouflage et corruption est facultative.
Mais Le Monde relève que dans un passé récent, tous les membres de cabinets ministériels qui ont rejoint le secteur privé sont passés devant elle.
Nicolas Sarkozy se résout à l'impopularité
Nicolas Sarkozy se résout à l'impopularité
LE MONDE | 24.02.09 | 14h25 • Mis à jour le 24.02.09 | 20h25, extrait
Nicolas Sarkozy accepte l'impopularité. C'est ce qu'il a confié à ses proches. Qui ne serait pas impopulaire, alors que le pays traverse une crise exceptionnelle ?, se rassure-t-il. Cette analyse de la situation - tout est dû à la crise - lui permet de dire qu'il ne changera ni de stratégie politique ni de méthode de gouvernement.
L'Elysée défend la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'épargne-Banque populaire
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.02.09 | 12h54 • Mis à jour le 24.02.09 | 20h51, extrait
La controverse politico-juridique sur la nomination attendue de François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du groupe Caisse d'épargne-Banque populaire se poursuit mardi 24 février, suite aux déclarations de Nicolas Sarkozy en visite à Rome à l'occasion du sommet franco-italien.
Une image de début février 2008, Nouvel Obs n° 2552
Aubry condamne les « nouveaux propos abjects » de l'évêque Williamson
08/02/2009 15:55
PARIS, 8 fév 2009 (AFP) - Aubry (PS): nouveaux "propos abjects" de l'évêque négationniste Williamson
Martine Aubry, numéro un PS, a condamné dimanche les "nouveaux propos abjects" de l'évêque intégriste Richard Williamson, qui a refusé de renier son point de vue négationniste.
"Ces déclarations sont une injure non seulement pour tous les juifs mais aussi pour la conscience humaine. C'est aussi une blessure pour les catholiques, alors que l'évêque Williamson vient de voir lever son excommunication", écrit la première secrétaire socialiste dans un communiqué.
"Le Vatican avait demandé cette semaine à Mgr Williamson de +prendre sans équivoque et publiquement ses distances+ avec ses déclarations sur la Shoah. Le Parti Socialiste s'associe à tous ceux qui souhaitent que les décisions appropriées soient prises pour faire cesser cette situation qui provoque beaucoup de souffrances morales", ajoute la maire de Lille.
Dans l'hebdomadaire Der Spiegel, l'évêque britannique a fait fi d'une injonction du Vatican lui ordonnant de clarifier ses positions. Il a estimé qu'il lui fallait étudier d'abord les "preuves" historiques avant d'éventuellement retirer ses déclarations niant l'existence des chambres à gaz.
Clémenceau : la fin du voyage
France Info - 17:53, extraits
C’est la dernière fois qu’il voyait la mer. L’ancien porte-avions de la marine française est arrivé ce week-end à Hartlepool, dans le Nord-est de l’Angleterre, où il doit être entièrement démantelé. [...] Désarmé en 1997 après 36 ans de service, le navire contient environ 700 tonnes d’amiante, ce qui lui avait valu plusieurs années de péripéties diplomatico-judiciaires.
Le Clémenceau accusé de pollution de la rade de Brest
France Info - 13 janvier 2009, extrait
Nouveau rebondissement pour le Clémenceau. Une association écologiste de Brest a déposé plainte hier pour pollution après que la coque de l’ex porte-avions français a été grattée pour la nettoyer.
Un bataillon allemand dans l'Est
NDLR : Aurait-on encore touché le fond ?
Un bataillon allemand dans l'Est
AFP, 03/02/2009 | Mise à jour : 15:18
L'installation d'un bataillon allemand dans l'est de la France a fait l'objet d'un accord de principe entre Paris et Berlin, a annoncé aujourd'hui le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, interrogé par l'AFP.
Aubry: Kouchner est un "homme honnête"
AFP 03/02/2009 | Mise à jour : 16:04
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a estimé aujourd'hui que Bernard Kouchner est "un homme honnête", alors que le ministre des Affaires étrangères est mis en cause pour mélange des genres entre activités publiques et privées dans un livre à paraître mercredi.
Le dialogue, « la marque de fabrique du sarkozysme », selon Hortefeux
Manifs du 29: "pas historique"(Hortefeux)
AFP, 01/02/2009 | Mise à jour : 19:29
Le ministre du Travail et des Relations sociales Brice Hortefeux a estimé ce soir que les manifestations du 29 janvier "avaient rassemblé du monde mais que ce n'était pas historique en nombre de participants" car comparable à des mobilisations antérieures.
Invité du "Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro", M. Hortefeux a souligné, en faisant allusion aux manifestations contre le CPE (contrat première embauche), "qu'en 2006, à deux reprise il y a eu du monde à peu près comparable". "Je pourrais trouver d'autres exemples sur la décennie", a-t-il ajouté. Il en est de même pour "la cote de sympathie" du mouvement dans l'opinion, selon lui.
Mais cette journée n'était cependant "pas du tout banale", a-t-il dit : "dans les manifestations précédentes, il y avait une mobilisation contre un texte, une loi un projet", alors que "la marque de cette journée c'est d'exprimer une inquiétude, une préoccupation par rapport à une crise mondiale, la plus importante depuis 1929".
Face à cette inquiétude, "nous sommes attentifs mais on ne va pas changer de cap". "La réforme est tout simplement indispensable car si nous voulons préserver notre mode de vie et le transmettre à nos enfants, on ne peut pas sombrer dans l'immobilisme".
Selon M. Hortefeux, le gouvernement pratiquera "le dialogue" avec les partenaires sociaux, qui "est la marque de fabrique du sarkozysme". A cet égard, le ministre a simplement confirmé que la rencontre du chef de l'Etat avec les syndicats aurait lieu en février, sans préciser de date.
Le Canard du 14 janvier 2009
Justice
Marchés des collèges : la juge d’instruction s’impatiente
Le Parisien | 15.01.2009, 07h00
Chargée de l’instruction portant sur les marchés de l’informatisation des collèges au conseil général, la juge Patricia Simon se plaint officiellement du manque de coopération de la police. Plus précisément des enquêteurs de la division nationale des infractions financières (DNIF), désignée pour mener les investigations sous sa direction.
Dans un courrier du 9 janvier adressé à la DNIF, avec copie au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, la juge déplore l’inaction des enquêteurs. Au point que les investigations s’en trouvent bloquées depuis l’automne dans ce dossier ouvert pour favoritisme, faux, corruption et même blanchiment… Selon nos informations, les relations entre la juge et les enquêteurs sont effectivement très tendues. Les policiers lui reprocheraient de réclamer des investigations inutiles, dont ils estiment qu’elles ne mèneront nulle part.
Le grand rabbin de France critique Benoît XVI
Le grand rabbin de France critique Benoît XVI
LE MONDE | 31.01.09 | 14h28 • Mis à jour le 31.01.09 | 18h13, extrait
Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, devait être officiellement investi dans ses fonctions lors d'une cérémonie à la grande synagogue de la Victoire, dimanche 1er février. Placée sous la présidence du président du Consistoire central, Joël Mergui, elle se déroulera en présence de nombreuse personnalités politiques, religieuses et intellectuelles. Agé de 56 ans, M. Bernheim a été élu en juin 2008, en remplacement du grand rabbin Joseph Sitruk. Il est également vice-président de l'Amitié judéo-chrétienne de France.
Comment réagissez-vous à l'annonce par le pape Benoît XVI de la levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont l'un, Mgr Williamson, a tenu des propos explicitement négationnistes ?
Cette annonce m'a fait très mal en tant que juif et en tant que militant du dialogue entre les religions. Nier la Shoah, c'est insulter la mémoire des six millions de juifs morts dans les camps. Les propos de Mgr Williamson sont abjects. En France et en Allemagne, ils sont punis par la loi. Une fois passé le choc, j'ai entendu les condamnations de mes amis chrétiens.
Besancenot Le pari du grand parti
LE MONDE | 31.01.09 | 15h19 • Mis à jour le 31.01.09 | 20h12, extrait
NPA. Trois lettres, un nouveau sigle pour un nouveau départ. Sous l'impulsion de son porte-parole, Olivier Besancenot, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) va donner naissance, les 6, 7 et 8 février, au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Un parti que ses dirigeants veulent sortir de la marginalité, hisser à la hauteur de la popularité de leur leader, et dont ils entendent transformer l'image. Les militants sont au rendez-vous du changement : près de 9 000 d'entre eux ont fait savoir qu'ils adhéraient à cette métamorphose en prenant la carte de ce nouveau parti d'extrême gauche. Besancenot et sa garde rapprochée peuvent savourer leur succès : ils ont presque atteint "le parti des 10 000", vieux mythe des années 1970.
Delanoë dénonce un "pouvoir brutal"
AFP, 31/01/2009 | Mise à jour : 20:55
Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, dénonce un "pouvoir brutal, enfermé dans ses certitudes" face à la crise et appelle le PS à "porter un autre projet, une autre culture politique", dans une interview au Parisien-Aujourd'hui dimanche.
Sarkozy réaffirme sa volonté de poursuivre les réformes
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
Face aux inquiétudes, Sarkozy réaffirme sa volonté de poursuivre les réformes
LEMONDE.FR avec Reuters | 27.01.09 | 17h04 • Mis à jour le 27.01.09 | 20h07, extrait
Face à la grande journée de mobilisation prévue jeudi, Nicolas Sarkozy a réaffirmé, mardi 27 janvier, sa volonté de poursuivre les réformes pour que la France sorte plus forte de la crise. Faisant allusion au mouvement de grève nationale, il a jugé "normal" et "sain" que des gens protestent, avant de préciser qu'il avait été élu non pas pour commenter des problèmes mais trouver des solutions.
Défendant les mesures contre le chômage du gouvernement lors d'une visite à Châteauroux, dans l'Indre, le président français a indiqué qu'il se devait de garder le cap dans la tempête : "Le cap, ce n'est pas l'immobilisme. (...) Je comprends vos difficultés, je comprends les questions de pouvoir d'achat, les cotisations pour les retraites, l'école des gosses (...) mais je dois voir ça avec sang froid, avec calme, réfléchir, ne pas décider en fonction de qui est écrit dans le journal ou de ce que dit celui qui crie le plus fort", a-t-il déclaré.
M. Bayrou : "Les atteintes aux libertés se multiplient de façon inquiétante"
LE MONDE | 27.01.09 | 07h43 • Mis à jour le 27.01.09 | 16h57, extrait
Deux jours avant la journée de grèves et de manifestations auxquelles appelle l'ensemble des organisations syndicales, les députés devaient, mardi 27 janvier, débattre d'une motion de censure déposée par le PS. Celle-ci n'a aucune chance d'être votée, l'UMP disposant à l'Assemblée nationale d'une majorité absolue. Il n'en reste pas moins que les foyers de tension s'intensifient et que l'opposition se raidit. Dans un entretien au Monde, François Bayrou explique pourquoi il a décidé de voter la censure. Le président du Mouvement démocrate (MoDem) dénonce "la multiplication des atteintes aux principes de la séparation des pouvoirs et aux libertés publiques".
Colère sur le web contre la main tendue aux évêques intégristes
Créé le 27/01/09 - Dernière mise à jour à 20h17 - Europe 1, extrait
La levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes décidée la semaine dernière par Benoît XVI provoque des remous au sein de l'Eglise en France. De nombreux catholiques ne cachent pas leur étonnement, voire leur indignation, face à la décision du pape qu'ils considèrent comme un retour en arrière. En attestent les forums de discussion, notamment sur le site internet du quotidien La Croix. L'hebdomadaire La Vie a lui lancé une pétition pour demander au pape de dénoncer les propos négationnistes tenus par l'un des évêques intégristes. Première concession : le supérieur général de la communauté intégriste de la Fraternité Saint Pie X a demandé pardon mardi soir.
Bachelot souhaite à Aubry de se "casser la gueule" à la tête du PS
Créé le 27/01/09 - Dernière mise à jour à 23h23 - Europe 1, extrait
Après avoir loué le "dynamisme" de Martine Aubry, nouvelle première secrétaire du PS, lors d'une interview à Public Sénat, la ministre UMP de la Santé, Roselyne Bachelot, lui a souhaité, en riant, de se "casser la gueule" à la tête du parti de gauche.
"J'aime bien Martine Aubry, parce que c'est une femme qui a beaucoup d'allant, beaucoup de dynamisme et je lui souhaite bonne chance dans l'exercice difficile d'être à la tête d'un parti politique aussi divisé et aussi obsolescent que le Parti socialiste", a déclaré Roselyne Bachelot sur Public Sénat.
Guy Bedos et Bernard-Henri Lévy s'opposent sur le "cas Siné"
Créé le 27/01/09 à 23h15 - Europe 1
L'humoriste Guy Bedos et le philosophe Bernard-Henri Lévy se sont opposés devant le tribunal correctionnel de Lyon sur le cas du caricaturiste de Charlie Hebdo, Siné, poursuivi par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) pour "incitation à la haine raciale".
Malek Boutih accusé au PS d'être le « premier des sarkozystes »
PARTI SOCIALISTE
Malek Boutih accusé au PS d'être le "premier des sarkozystes"
NOUVELOBS.COM | 25.01.2009 | 11:42, extrait
"Que Malek Boutih choisisse son camp", lance Pouria Amirshahi, secrétaire aux Droits de l'homme du PS. "'Sarko-compatible' sur à peu près tous les sujets, Malek Boutih est en train de marcher dans les pas" de Jean-Marie Bockel et Eric Besson.
UMP : ticket Barnier-Dati confirmé
NDLR : J'ai toujours ce chiffre 450 000 qui me trotte dans la tête... avec ce ticket UMP, je fais encore un strike ? Il faut que je retrouve une correspondance de Ségolène Royal ou de son parti, elle sait, comme Nadine Morano.
Une Europe qui protège le Roquefort ? Faire un strike, c'est à la porté de tout le monde, Grimm nous l'a bien dit.
UMP: ticket Barnier-Dati confirmé pour les européennes en IDF
AFP 24.01.09 | 14h52
L'UMP a officiellement désigné le ministre de l'Agriculture Michel Barnier comme tête de liste en Ile-de-France pour les européennes, avec en numéro deux la garde des Sceaux Rachida Dati.
Les européennes obligent les socialistes à se réconcilier
Le Figaro, 06/01/2009 | Mise à jour : 22:33, extrait
Les amis de Ségolène Royal discutent avec ceux de Martine Aubry de la composition des listes aux élections de juin. La réconciliation ? On n'en est pas encore là au PS, mais les uns et les autres se disent prêts à faire un effort en vue du rendez-vous électoral des européennes, en juin. «Ce qui n'a pas été possible dans l'après-congrès, il faut y parvenir au moment des élections européennes», explique Harlem Désir, secrétaire national à la coordination et membre du premier cercle de la direction du PS. Dans le camp de Ségolène Royal, Patrick Mennucci est sur la même longueur d'ondes. Pour lui, les européennes peuvent sonner le temps de la réconciliation : «On peut y arriver». Proche de l'ancienne candidate, il est aussi intéressé dans l'affaire : il est potentiellement candidat dans la grande région Sud-Est. [...] Plus qu'une concorde retrouvée, il s'agit davantage d'une paix armée au PS. Dans le camp de Ségolène Royal, on sait qu'on ne pourra pas tenir indéfiniment tous ses élus sur une position radicale. Dans le camp de Martine Aubry, on a compris que l'unité du parti serait l'un des critères pour juger de sa réussite, ou pas.
Fillon : Aubry, une menteuse qui « crée des tensions »
REFORME DU LYCÉE
Lycées : Fillon reproche au PS de vouloir "créer des tensions"
NOUVELOBS.COM | 18.12.2008 | 19:16
"Quand Mme Aubry dit que le PS doit manifester avec les lycéens c'est clairement un choix qui en dit long", lance le Premier ministre. Les lycéens défilent ce jeudi contre la réforme de Xavier Darcos. La manifestation parisienne part à 14h du jardin du Luxembourg.
Fillon : Aubry, une menteuse qui «crée des tensions»
lefigaro.fr, avec Europe 1 et agences, 18/12/2008 | Mise à jour : 12:33, extrait
Le premier ministre assure «sans hésitation» que Martine Aubry «ment effrontément» sur la politique du gouvernement. Il reproche également à la première secrétaire du PS de souffler sur les braises en appelant ses militants à manifester auprès des lycéens.
Pas de cadeaux pour les socialistes. A quelques jours de Noël, François Fillon a sorti la mitrailleuse jeudi matin sur Europe 1, en accusant directement Martine Aubry de vouloir «créer des tensions» dans le pays en appelant ses militants à se joindre aux manifestations des lycéens, qui contestaient la réforme du lycée finalement reportée par le gouvernement. «Ce qui aujourd'hui cloche c'est qu'il y a une tension très forte liée à la crise, qui est liée aussi peut-être à l'attitude de l'opposition», a-t-il asséné.
Fleury-Mérogis filmée de l'intérieur
LE MONDE | 18.12.08 | 11h20 • Mis à jour le 18.12.08 | 12h26, extrait
Une plongée exceptionnelle dans une prison française. Des détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande d'Europe, ont réussi à introduire une mini-caméra et ont filmé pendant plusieurs mois, à l'intérieur de leurs cellules, dans les douches et dans la cour de promenade. De ces 2 h 30 de vidéos tournées en cachette, auxquelles s'ajoutent plus d'une centaine de photos, ressort un témoignage brut sur la vie quotidienne en prison. Un récit, de l'intérieur, des conditions de détention, avec ses locaux dégradés et surpeuplés, ses tensions et ses violences, la débrouille du quotidien mais aussi ses rires et ses instants de solidarité.
Les vidéos originelles, que Le Monde a pu visionner et faire authentifier par plusieurs sources, ne comportent pas de révélations spectaculaires mais confirment, avec la force de l'image, ce que dénoncent régulièrement les rares autorités indépendantes autorisées à pénétrer dans les prisons françaises. Les détenus à l'origine des vidéos justifient leur démarche par la volonté de dépasser la communication officielle de l'administration pénitentiaire. Après avoir fait sortir leur matériel, ils ont confié à deux réalisateurs, Karim Bellazaar et Omar Dawson, à la tête d'une société de production (I-Screen), le soin de faire un documentaire.
"Quand on est en détention, on voit plein de reportages télé sur les prisons, nous explique un des vidéastes en demandant l'anonymat. Mais ils ne montrent jamais ce qui se passe vraiment parce que l'administration organise les visites et ne montre que les bâtiments en bon état. On s'est dit qu'il fallait montrer l'autre côté de la détention." Ils mettent aussi en avant leur volonté de casser l'image positive des prisons pour une partie de la jeunesse des quartiers. "Beaucoup pensent qu'aller en prison c'est pas grave et qu'ils en sortiront plus forts. Nous, on veut leur montrer que c'est vraiment la merde et que tu deviens fou là-bas."
La relaxe pour une jeune fille qui avait accusé à tort un ex-enseignant de viol
Créé le 18/12/08 - Dernière mise à jour à 19h43, Europe 1
C'est une inversion des rôles assez rare dans les annales judiciaires : un homme, Pierre Royal, 47 ans, acquitté en 2005 alors qu'il était soupçonné de viol sur mineure, a décidé de poursuivre à son tour la jeune fille qui l'avait dénoncé et conduit devant la cour d'assises. Si aujourd'hui, il a retrouvé son travail dans un lycée privé de Clermont-Ferrand, c'est pour son honneur qu'il se bat. Le tribunal correctionnel a finalement relaxé la jeune fille.
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:22, extrait
Les signataires de cet appel, dont Martine Aubry, François Bayrou, Noël Mamère, Hervé Bourges ou Michèle Cotta, "demandent au Parlement de renoncer à la loi qui permettrait au président de la République de nommer et de révoquer les présidents de France Télévisions et de Radio France".
La presse est sceptique sur le plan de relance de Nicolas Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:07
Les éditorialistes sont globalement déçus que la relance de 26 milliards par l'investissement ait été préférée à l'amélioration du pouvoir d'achat. Pour Jean-Marcel Bouguereau, le président privilégie "une fois de plus" les entreprises. "A côté de ça, le chèque de 200 euros destiné aux bénéficiaires de RSA fait figure d'aumône".
[...] Déficits publics [...] Sarkozy "s'arrête à mi-chemin" [...] Provocation
Et Daniel Ruiz d'ajouter en écho, dans La Montagne: "Les Français défavorisés, ceux qui souffrent, vivront comme une provocation la maigreur des dispositifs annoncés en leur faveur."
François Martin, dans le Midi-Libre considère lui aussi "qu'un grand absent a crevé l'écran, hier: le pouvoir d'achat. Les 200 euros à destination des titulaires du RSA ne sont pas à la mesure de la crise."
Enfin, il y a ceux qui ne sont pas déçus, car ils n'attendaient guère plus. Tel Jacques Camus, de la République du Centre. Pour lui, "le plan de relance dévoilé hier par Nicolas Sarkozy à Douai ne mérite ni excès d'honneur ni indignité. Nicolas Sarkozy a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il a, c'est-à-dire pas grand chose."
Un avis partagé par Patrick Fluckiger, dans les colonnes de L'Alsace: "C'est peu, mais le gouvernement pouvait difficilement faire plus."
ETATS-UNIS
La famille de l'homme écrasé poursuit Wal-Mart
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 10:35, extraits
Les plaignants relèvent que le magasin n'avait pas prévu de mesures de sécurité suffisantes pour drainer les quelques 2.000 personnes qui se pressaient devant ses portes. Jdimytai Damour est mort asphyxié et piétiné par les acheteurs hystériques lors du premier jour des soldes, vendredi dernier.
[...] Wal-Mart s'est "engagé dans un marketing spécifique et a utilisé des techniques publicitaires destinées spécifiquement à attirer une large foule, en créant une atmosphère de folie et un désordre qui constitue un manque de précaution et une négligence" précise le texte de la plainte.
Jdimytai Damour, 34 ans, avait été recruté par une agence d'intérim pour le magasin, et il était à son poste depuis une semaine, a précisé son avocat, Jordan Hecht. Malgré ses 1,96 m et 123 kilos, il est mort asphyxié après avoir été écrasé par les acheteurs impatients un vendredi matin. La foule avait détruit les portes électroniques pour arriver plus vite aux rayons. Quatre autres personnes ont du être hospitalisées à la suite de cet événement commercial, au lendemain de Thanksgiving. (avec AP)
L'indignation s'amplifie après l'affaire Filippis
L'indignation s'amplifie après l'affaire Filippis
lefigaro.fr avec AFP, 30/11/2008 | Mise à jour : 17:09 | Commentaires 137
L'interpellation musclée de l'ex-directeur de la publication de Libération, contre qui avait été délivré un mandat d'amener dans une banale affaire de diffamation, suscite de nombreuses réactions.
[...] «Il n'y a pas de précédent en France, aucun directeur de publication n'a subi ce que j'ai subi», dénonce Vittorio de Filippis. «Nous vivons dans un pays où l'on parle d'incarcérer les mineurs délinquants de 12 ans, on voit comment est traitée l'ultra-gauche sur l'affaire de la SNCF... On porte atteinte à la liberté de la presse, aux libertés publiques, au débat démocratique», a-t-il également critiqué.
«Lettre de cachet»
Libération, dans un article publié samedi dénonce un «dérapage judiciaire sans précédent en matière de diffamation». De son côté, la Société civile des personnels de Libération (SCPL) s'élève contre «les méthodes judiciaires intolérables» dont a été victime Vittorio de Filippi. Laurent Joffrin, directeur de la publication et de la rédaction, écrit que la juge Muriel Josié a utilisé «une lettre de cachet»* à l'encontre du journaliste «avec attaque de la maréchaussée à l'aube, fouille au corps et enfermement temporaire». Il envisage avec les avocats du journal «tous les recours possibles».
Samedi, les réactions d'indignation ont afflué. L'UMP a demandé l'ouverture d'une enquête : «Le traitement subi par le responsable de Libération, arrêté dans le cadre d'une affaire de délit de presse non passible de prison, parait surréaliste», s'indigne Frédéric Lefebvre dans un communiqué. La ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, «souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances» de l'interpellation.
Le PS a stigmatisé des «méthodes inadmissibles» qui ont pour but «d'entraver la liberté de la presse». Sa première secrétaire, Martine Aubry, a demandé à Nicolas Sarkozy une enquête «dans les plus brefs délais» sur l'interpellation du journaliste. Elle s'indigne des «méthodes judiciaires inadmissibles dont il a été victime». Jack Lang, de son côté, a affirmé avoir «honte pour [s]on pays».
Reporters sans frontières a jugé les faits «intolérables», affirmant que la France «détient le triste record européen du nombre de convocations judiciaires, mises en examen et placements en garde à vue de journalistes».
«Un criminel»
Le syndicat professionnel de la Presse magazine et d'opinion a appelé la ministre de la Justice, Rachida Dati, à «réaffirmer publiquement que la détention n'existe pas dans les délits de presse». Le Syndicat de la Presse quotidienne nationale a demandé à la ministre de «mettre fin à de telles dérives d'intimidation, incompatibles avec la liberté d'expression». Le Syndicat national des Journalistes s'est insurgé contre le fait qu'un journaliste soit «traité comme un criminel». Le syndicat des journalistes SNJ-CGT a appelé la profession à se réunir lundi à 12H00 à la Maison de la Radio pour «dénoncer le simulacre des débats aux Etats Généraux» de la presse et «faire cesser les atteintes aux libertés de l'information». L'Union syndicale des journalistes CFDT s'inquiète des méthodes «totalement disproportionnées» utilisées contre le journaliste et «déplore ce qui ressemble trop à une nouvelle intimidation contre le journalisme d'investigation».
Enfin, l'Association de la Presse judiciaire a fait part de sa «stupéfaction» dimanche, «apporté son soutien plein et entier à Vittorio de Filippis» et attiré «l'attention des autorités judiciaires sur ce dérapage honteux qui ne constitue pas, hélas, un cas isolé». «Notre confrère a été traité comme de nombreux citoyens, victimes du zèle de certains fonctionnaires de police et de quelques magistrats qui estiment que rendre la justice, c'est d'abord humilier le justiciable. Les exemples d'intimidation judiciaire se multiplient ces derniers mois à l'encontre de journalistes, en dépit d'un discours officiel prêchant, sous divers aspects, le renforcement de la liberté de la presse» a encore déploré la Presse Judiciaire.
* Sous l'Ancien Régime, en France, une lettre de cachet émanait du roi et contenait un ordre d'emprisonnement ou d'exil sans jugement.
NDLR : Voir aussi sous Opinions, Le 41me fauteuil de l'Académie française...
Tous, excepté les imbécilles, ont défendu vivement leurs prérogatives, lorsqu'on a effayé de les limiter, & fe font reffaifis à la premiere occafion favorable de ce qu'ils avoient perdu. Les hommes doivent donc s'eftimer heureux fi leur condition ne devient pas plus mauvaife, & foiblement efpérer qu'elle foit jamais beaucoup meilleure, à moins qu'ils ne parviennent à connoître leurs droits & leurs forces, & que la volonté & l'intérêt général, c'eft-à-dire la juftice, ne foient un jour, graces aux progrès de l'inftruction, la loi univerfelle & fondamentale des fociétés, également obligatoire pour leurs chefs & tous les individus qui les compofent. • Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'état, 1782
Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'État, 1778... Les philosophes du Siècle des Lumières s'attachent à réduire les pratiques de la justice d'Ancien Régime qu'ils jugent afflictive, inégalitaire et arbitraire. Les peines corporelles constituent l'essentiel du châtiment. • De source www.musee-prisons.justice.gouv.fr
PARIS (Reuters) - L'interpellation musclée de l'ancien directeur de Libération, Vittorio de Filippis, a provoqué dimanche un tollé dans le milieu politique et parmi les syndicats de journalistes.
Aujourd'hui directeur du développement du journal, Vittorio de Filippis a raconté les conditions difficiles dans lesquelles il a été interpellé vendredi à l'aube à son domicile en région parisienne dans le cadre d'une plainte en diffamation du fondateur du fournisseur d'accès internet Free, Xavier Niel.
Cette plainte vise le commentaire d'un internaute publié sur le site internet de Libération après la parution d'un article dans le quotidien sur les démêlés judiciaires de Xavier Niel.
Selon le récit de Vittorio de Filippis, il a été emmené par des policiers sous le regard de ses fils, restés seuls après son départ, et transféré menotté au tribunal de grande instance de Paris.
Après deux fouilles au corps, il a été placé en garde à vue pendant cinq heures, puis mis en examen par la juge qui avait délivré un "mandat d'amener" à son encontre, déclenchant l'opération de vendredi matin.
Dimanche, sur Europe 1, Vittorio de Filippis a jugé que les journalistes avaient malgré tout une "chance énorme" de pouvoir faire connaître leurs déboires et de ne pas en rester là.
Valls attaqué en diffamation par le patron du PS du Nord
Valls attaqué en diffamation par le patron du PS du Nord
lefigaro.fr, avec agences, 23/11/2008 | Mise à jour : 16:48, extrait
Le député-maire d'Evry venait d'annoncer une plainte pour faux en écriture à propos d'un décompte de voix d'une section PS à Lille. Entre les partisans d'Aubry et de Royal, la guerre est désormais totale.
Jusqu'où oseront-ils aller ? Le match Ségolène Royal/Martine Aubry semble maintenant déboucher sur une série de règlements de compte. Dernier exemple en date ce dimanche. Le premier secrétaire de la fédération PS du Nord, Gilles Pargneaux, proche de Martine Aubry, a ainsi annoncé qu'il porterait plainte pour diffamation contre Manuel Valls, l'un des lieutenants de Ségolène Royal, après son annonce d'une plainte pour faux en écriture à propos d'un décompte de voix d'une section PS à Lille.
«L'annonce des résultats donnait 110 voix pour Martine Aubry, devant les caméras. Dans le PV qui est arrivé à la fédération, on lit désormais 130 voix. Donc il y a eu 20 voix qui se sont portées en faveur de Martine Aubry pour faux en écriture», avait accusé le député-maire d'Evry. «Donc, il y aura une plainte qui sera déposée». Réplique cinglante de Gilles Pargneux : «on a constaté visiblement une erreur dans la proclamation des résultats. Les observateurs de Ségolène Royal étaient présents et n'ont fait aucune remarque tout au long de la soirée. Quand on est toute la soirée ensemble dans la plus grande transparence, on est en droit de le dire si on trouve qu'il y a des problèmes, pour les régler tout de suite», a-t-il ajouté.