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Le baptême républicain sponsorisé par la Poste
Je viens d'assister pour la première fois à un baptême républicain. Dans un prêche, un curé aurait pu conclure que les portes du paradis s'ouvraient au petit C., maintenant citoyen... J'ai failli intervenir lorsque, dans son discours, le représentant de la municipalité s'est référé aux droits de l'Homme puis aux droits de l'enfant.
J'espère que le petit C. et sa famille n'auront jamais à faire valoir leurs droits, la désillusion pourrait être grande.
Hier soir, j'ai envoyé un mail à la Caisse d'Epargne. Aujourd'hui, les divers articles et réactions dans la presse et les médias m'amusent beaucoup. Il était bien sûr évident que ce problème qui vient d'être dévoilé n'a pas grand chose à voir avec d'autres affaires, telle que celle de Kerviel et de la SocGen, ou celle qui a ébranlé la réputation de la Kfw. La Caisse d'Epargne, cette « banque des familles » (et de l'enfance aussi ?), n'en a pas moins perdu des noisettes...
Economie
TROIS TRADERS FONT PERDRE 600 MILLIONS À L’ÉCUREUIL
Scandale à la Caisse d’épargne
leparisien.fr | 18.10.2008, 07h00, extrait
L’AFFAIRE ne pouvait pas éclater à un plus mauvais moment. La révélation, hier, par les Caisses d’épargne d’une perte de 600 millions d’euros a fait l’effet d’un coup de tonnerre. De Québec où il était en déplacement en tant que président de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy a réagi sans attendre.
Cette crise n’est « pas acceptable (…) et les responsables doivent en tirer les conséquences », a-t-il assené. Depuis deux semaines, le chef de l’Etat ne ménage pas ses efforts pour sauver le système bancaire français et européen de la déroute financière mondiale. Face à l’opinion publique, il ne pouvait donc pas laisser passer sans vouloir les sanctionner les fourvoiements d’une institution séculaire considérée par tous les Français comme la « banque des familles ».
Ecureuil : ne pas comparer avec Kerviel
Source : AFP, 18/10/2008 | Mise à jour : 14:06
Nicolas Mérindol, directeur général des Caisses d'Epargne, a appelé à ne "pas faire de comparaison avec d'autres affaires médiatiques", après l'annonce de la perte de 600 millions d'euros en raison de risques pris en plein krach boursier.
Dans son premier entretien avec la presse depuis la révélation de l'affaire qui secoue l'Ecureuil, M. Mérindol a insisté sur le fait qu'il n'y avait dans ce cas "pas de dissimulation, ni introduction dans les systèmes, ni fraude de la part des responsables", contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres établissements bancaires.
Ma journée et la rubrique rats crevés
Je pense que, sans la remettre en question, ce qui serait du ressort du peuple ou de nos élus, la politique qui consiste qu'à ne plus légitimer, porter et amplifier la parole de certaines catégories de victimes occulte bien des désagréments ou désillusions et de nombreux rats crevés aussi. Aujourd'hui, j'étais au colloque Neutraliser les Grands Criminels. On se serait cru à un colloque de citoyens face à des institutions au fonctionnement parfois erratique et aux procédures, moyens, méthodes et motivations totalement inconnues du grand public... mais avec des fonctionnaires ou assimilés et divers professionnels très souvent de bonne volonté quand même.
Rachida Dati est intervenue, son discours sera peut être retranscrit au ministère ou dans les actes, je vais en retenir ce court extrait : « même si la loi évite le passage à l'acte d'une personne, cette loi en vaut la peine ».
La ministre nous a bien fait l'honneur de sa présence, à l'ouverture, puis de nombreux sujets et problèmes ont été exposés par des victimes ainsi que par des professionnels. La journée était globalement consacrée aux fous très dangereux et aux criminels abominables, à leur « neutralisation ». Des cas tel que celui Fourniret ont été cités, des détails et difficultés rencontrées ou mises en lumière par diverses affaire ont été discutés.
Je note que, là encore, certains messages sont incontestables, comme à l'OSE France, ou comme à l'ARSEA selon un article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 11 septembre dernier, tout à fait légitime et civilisé, on ne peut plus honorable : il faut « sauver » des vies... quoi qu'il en coûtera ? Selon le brouhaha du jour, Rachida Dati aurait reçu une douloureuse de N'Djamena... ces razzias, quelle époque, qu'aurait-on pu faire pour anticiper ?
Avec le brouhaha du jour, j'apprends aussi que deux fillettes pourraient avoir été manipulées, il me semble que leur parole avait été portée par un professionnel... tandis que des accusations de maltraitance étaient rejetées en bloc ? Une troisième fille, âgée de 16 ans, vivrait avec sa mère en Italie ? Bizarre, cela me rappelle d'autres affaires.
A ce colloque, quelques paroles dans le public ont été inaudibles, par exemple celle d'une association d'« accidentés » de la pharmacologie qui a cité en exemple des crimes odieux commis par des femmes, sous l'empire de vallium ou de Lexomil, un sujet surement encore tabou... On peut cependant parler très librement de drogue et de l'alcool, des fléaux sociaux.
J'ai pu constater que quelques personnes présentes étaient en grande demande de sécurité tandis que d'autres semblaient réclamer encore des solutions radicales telles que la peine de mort, pourtant définitivement abolie en France (récemment inscrit dans la Constitution française, par Jacques Chirac).
Des magistrats ont fait des présentations parfaitement audibles, très pragmatiques, souvent très engagées aussi. Un psychiatre a fait une courte présentation très engagée lui aussi, il réclamait des moyens pour la psychatrie, réputée être à la dérive.
Nous apprenions qu'en France, des magistrats auraient passé ces trentes dernières années à lire des circulaires plutôt qu'à juger, ils seraient submergés par cette paperasse... On nous a aussi dit que de bonnes intentions, de généreux discours et, régulièrement, de nouveaux textes ne feront rien avancer si les institutions ne se donnent pas les moyens de les mettre en oeuvre. Bref, avec du bruit puis du vent, on ne va pas aller bien loin ; jusqu'au prochain drame et haros qui s'en suivront, notamment sur le juge (très en vogue ces dernières années).
Des victimes ont des des discours tout à fait compréhensibles et légitimes. Reste à trouver les boniments qui leurs apporteront satisfaction.
Christian Stawoski a parlé des problèmes que posait le non-lieu (à procès) en cas d'irresponsabilité du suspect. Cette procédure a évoluée. Il a bien expliqué que certaines familles avaient le sentiment que leur victime passait à peine dans la rubrique faits divers, « comme si c'était un chien ou une bête écrasée sur la route ». Il a encore expliqué qu'à son sens, les investigations s'interrompaient trop rapidement dans ce genre d'affaires, les enquêteurs ayant le plus souvent tendance à baisser les bras lorsque l'instruction s'oriente vers un non lieu psychiatrique. Alors que le suspect est en passe d'être bientôt enfermé à vie, je me demande s'il ne préfèrerait pas lui aussi des investigations fouillées ainsi qu'un procès équitable...
Comme de nombreuses autres victimes, Christian Stawoski réclamait avant toute chose que le suspect - s'agissant d'un fou - ne puisse pas récidiver. Pour des cas tel que celui de Fourniret, pas fou, mais un dangereux pervers, la demande était très ferme : prévoir avant la récidive, anticiper, et le « neutraliser », par n'importe quel moyen.
Des parents ont assisté au colloque, ils ont apporté leur témoignage. Leur fils a été victime, à 5 ans, d'actes de barbarie ainsi que d'un viol. L'auteur des faits devrait bientôt sortir de prison, avant la fin de sa peine, sous contrôle judiciaire... pour réintégrer leur voisinage. Ils témoignaient surtout de leur plus grande inquiétude. Un juge d'application des peines leurs a répondu d'une manière très pragmatique, j'ai trouvé sa réponse tout à fait correcte. La réponse du juge a du choquer plus d'une personne mais l'assemblée ne s'est pas emportée lorsqu'il a conclu en affirmant que, « par le passé, les victimes déménageaient ».
Je conserve encore de nombreuses notes, les actes pourraient paraître à l'occasion.
A l'heure du déjeuner, j'ai feuilleté le Parisien du jour, encore un collector. J'ai été heurté par un article, je vais être cynique à outrance, affreux, m'inspirer de courants de pensées actuels, alimentant toutes sortes de haines et rancoeurs.
Hier, nous avons appris que, selon les conclusions officielles du moment, le personnel du service gardien a eu des attitudes irréprochables. Les investigations n'auraient identifié qu'un suspect : un « enfant barbare » ; des investigations sont encore en cours. 5 ans seulement, et certains penseront déjà à dégraisser la guillotine pour ce qu'il était déjà à 2 ans...
En persistant dans l'outrance, on peut aussi conclure que, finalement, pour cette famille, ce qui s'est passé dans un établissement de la Dass n'est rien de bien grave. Les parents sont déjà sous tutelle, forcément suivis par les services sociaux, des cas... Abdel était un prématuré, il avait déjà perdu ses frères, sa mère devait aussi être très sérieusement déprimée, ce n'était pas le meilleur avenir pour cet enfant, plus tard, il aurait peut être pu virer lui même barbare encapuchonné si l'on se fie à de très fâcheux préjugés racistes :
Je trouve cet article scandaleux, les psys de comptoirs vont pouvoir s'en donner à coeur joie, surtout avec les récentes publications à destination de professionnels et autres militants. Oublions que dans d'autres contrées européennes, les pouponnières et foyers de la Dass seraient réputés pathogènes...
Je pense qu'avant 10 ans nous reverrons émerger des politiques et courants franchement eugénistes en Europe. Je relirais et, si nécessaire, rectifierais ce billet plus tard ; c'est bien assez de sordide, d'hypocrisie et d'émotions pour aujourd'hui.
J'ajoute tout de même que la société s'inquiète encore en faveur des aînés. Il est exact de dire que nous tendrions tous à vieillir, à nous retrouver un jour maltraité ou négligé, dans un établissement sanitaire ou gériatrique, nous ne retournerons plus à la pouponnière de la Dass ; lire très attentivement l'opinion de Brazelton et Greenspan, on ne prend que mieux la mesure de certains conflits d'intérêts. Je note aussi que ATD-Quart monde relance un appel à une prise de conscience.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », nous pouvons l'oublier. Je crois que de nos jours, « la répression enfle à l'aune des souffrances et des conviction des autres ». Où sont passés les juges ?
Maltraitance des personnes âgées : le gouvernement peine à convaincre
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 17h24 • Mis à jour le 17.10.08 | 19h22, extrait
Est-ce l'effet des reportages consacrées par France 3, et bientôt France 2, aux maltraitances contre les personnes âgées ? Toujours est-il que le gouvernement a décidé de se saisir de ce sujet. L'ampleur du phénomène est mal connu. En 2005, 311 cas de maltraitance vis-à-vis de personnes âgées ou handicapées en établissements spécialisés ont été signalés aux Ddass (directions départementales des affaires sanitaires et sociales). Mais les chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité.
ATD-Quart Monde : "Il faut construire une connaissance de la misère"
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 18h05 • Mis à jour le 17.10.08 | 18h21, extrait
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la misère du 17 octobre, Bruno Tardieu, délégué national du mouvement ATD-Quart Monde, juge la politique du gouvernement en matière de lutte de la pauvreté.
Dati chahutée par les avocats
Source : AFP, 17/10/2008 | Mise à jour : 21:26, extrait
La garde des Sceaux Rachida Dati a été quelque peu chahutée par les avocats réunis en convention nationale en défendant la rétention de sûreté, ce soir à Lille.
Devant plusieurs milliers d'avocats, Rachida Dati répondait à un discours avant elle de la maire de Lille Martine Aubry (PS) qui avait estimé notamment qu'il fallait "se garder d'avoir une vision émotive et superficielle de la justice" et insisté "sur les dangers de légiférer en matière pénale au gré des faits divers".
La garde des Sceaux, en défendant notamment sa loi sur la rétention de sûreté, a estimé que "quand il y a un vide juridique qui permet à l'individu considéré comme dangereux de récidiver gravement, d'enlever un enfant, de le violer ou de le tuer, il faut absolument agir", provoquant sifflets et applaudissements mêlés.
Rachida Dati a ensuite évoqué sa présence vendredi matin "à un colloque avec des associations de victimes et notamment de victimes de pédophiles", provoquant quelques réactions agacées dans l'assistance. "Et bien, je peux vous dire que vous n'auriez pas ce comportement si vous les aviez entendues" (les victimes, ndlr), a alors rétorqué la garde des Sceaux qui a récolté de nombreux sifflets avant de reprendre son discours, quelques secondes plus tard.
L'écureuil, plus stupide que Kfw ou la SocGen ?
L'écureuil, cet animal réputé cacher ses noisettes partout puis ne plus les retrouver ? Je n'ai plus de noisettes à la Caisse d'Epargne. Mais Justine a eu le malheur d'en avoir là bas, cela m'a valu un certain nombre de difficultés. De mes notes... il y aurait d'autres exemples de cette nature mais en pleine crise, ça ne fait pas très sérieux :
KfW, "la banque la plus stupide d'Allemagne", verse 317 millions d'euros à Lehman Brothers
LE MONDE | 19.09.08 | Extrait
La banque la plus stupide d'Allemagne" : le titre s'étale en gros caractères à la "une" du tabloïd Bild Zeitung. Le quotidien le plus lu outre-Rhin fait choeur avec l'ensemble de la presse allemande, jeudi 18 septembre, pour éreinter la banque publique KfW. Motif de cet acharnement médiatique : l'établissement a confirmé la veille avoir opéré par erreur un virement de 317 millions d'euros à Lehman Brothers lundi 15 septembre... précisément le jour où la banque new-yorkaise se mettait en faillite.
Economie
Caisse d'Epargne: un scandale «pas acceptable»
leparisien.fr | 17.10.2008, 10h38 | Mise à jour : 20h36
En déplacement à Québec au sommet UE-Canada, le président Nicolas Sarkozy a déclaré ce vendredi soir que la crise à la Caisse d'Epargne n'était «pas acceptable» et que les responsables devraient «en tirer les conséquences». Ce matin, la banque française a déclaré avoir perdu «de l'ordre de 600 millions d'euros» dans un «incident» boursier.
Lorsqu’un rat crevé en cache d’autres
Par moments, on me fait remarquer que je parais être affreusement cynique, nihiliste, voire même, souvent, dans le très profond dénigrement de certaines actions sociales et socio-judiciaires. Pourtant, je ne fais pas bien pire qu’un Canard Enchainé ou qu’un Charlie Hebdo, des hebdomadaires en vente libre, ni que divers professionnels tels que Serge Paugam ou Jacques Guillou, des ouvrages et tirages plus confidentiels. Les voix de ces derniers finissent souvent par porter.
Depuis quelques temps, j’ai pu constater que divers lobbies du secteur « (ré)éducatif et préventif » et du « répressif » – voire du « curatif » – sont tous particulièrement actifs. La presse nous l’avait bien annoncé, de nombreux ouvrages devaient encore paraître après la rentrée de septembre. Ces ouvrages ne pouvaient qu’alimenter des débats historiquement houleux. Aujourd’hui, je suis assez amusé par le succès de « Entre les murs », un film qui, selon l’Express, par sa popularité, pourait interférer dans de nombreux discours. En effet, à voir ce qui se dégage de la bande annonce de ce film, tout ne serait pas aussi catastrophique dans nos banlieues…
Reste une réalité et des mythes, ceux des « barbares » en couches et culottes courtes ou encapuchonnés, ceux des « enfants bandits », on en dénombrerait 5 000 par ici, 14 000 par là et jusqu’à 30 000 selon un chiffre publié par le Parisien(.fr). En France, les chiffres ne sont jamais très fiables mais leur augmentation, la surenchère et les atrocités des faits divers les rendraient plus crédibles…
Le thème du « barbare maghrébin » est susceptible de poser plus de problèmes que d’autres, surtout depuis que la marseillaise a été sifflée ou depuis que « Abdel », 7 mois, est mort, peut être tué par « un enfant de 5 ans »… La presse ne semble pas avoir annoncé le prénom de ce dernier. Par contre, on nous informe déjà que ce « barbare de 5 ans » pourrait avoir échappé à la vigilance des adultes, dans un « foyer de l'enfance » de Rubelles, près de Melun.
On DOIT penser que le « placement » d’un enfant le met à l’abris de tous dangers, ce mythe pourrait un jour s’effondrer ? On DOIT aussi penser que le « service gardien » ou le « tiers » désigné par les autorités est toujours « digne de confiance », ce mythe pourrait un jour s’effriter ? De nombreux avis professionnels nous ont déjà mis en garde par le passé, mais ceux-ci ne sont toujours pas « crédibles », de nos jours la violence ne serait plus que « conjugale » et les carences, comme toujours, obligatoirement « parentales ».
Je vais attendre quelques temps puis lire les critiques du film « Des trous dans la tête », une fiction. On a souvent caricaturé « l’archipel des goulags », on parle plus rarement sinon jamais du « continent tutélaire ».
L'éloge de l'avocat de l'enfant
Le titre de ce billet, « rat crevé », peut heurter, comme certaines caricatures. Mais je pense que les émotions du lecteur seront insignifiantes comparés à la souffrance que certaines familles et enfants peuvent endurer, « protégés », comme sous la « tutelle » de l'arbitraire et des aléas de suivis sociaux ou socio-judiciaires.
« Rats crevés » dans les faits divers... j'en ai vu passer plus d'un ces dernières années et je crois que Madame Mireille Millet en aurait également très long à dire à ce même sujet, voir sa lettre ouverte du 24 juillet 2008 à l'attention de Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice.
Toutes les situations ne sont bien heureusement pas dramatiques, mais il arrive que le « merveilleux » soit plus terne et plus nuancé qu'on ne pourrait le penser. Le placement familial ; ses secrets et ses paradoxes, de Pierre Sans, nous dévoile sans trop d'outrances comment l'intervention, un suivi ou l'action sociale peuvent être perçus par des familles et des enfants, des personnes vulnérables plus généralement. L'enfant proie, de Pascal Vivet et Samuel Luret, rappelle quelques affaires, décrit des dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance, quelques débordements collectifs ainsi que des leçons qui ont pu en être tirées.
Décès d'un bébé: un enfant à l'origine ?
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 15:24
Des investigations sont en cours pour déterminer si un enfant de cinq ans pourrait être à l'origine du décès d'un nourrisson de 7 mois, retrouvé mort dans son berceau le 19 septembre dans un foyer de Rubelles (Seine-et-Marne), a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Cet enfant, connu pour son agressivité à l'égard des autres et de lui-même, avait été vu à proximité de la chambre de la petite victime, a affirmé cette source.
Deux expertises ont été ordonnées par les juges d'instruction: une ADN, visant à savoir si celui de l'enfant suspecté se trouvait sur la peau du nourrisson, et une de stomatologie, afin de déterminer si les traces de "morsure" ou de "suçon" retrouvées sur le visage du bébé peuvent correspondre à la morphologie buccale de l'enfant soupçonné.
Les résultats de ces expertises n'auraient pas encore été transmis aux juges d'instruction, selon la source judiciaire.
Modifié le 16/10/2008 à 12:18 AFP, extrait
Décès d'un bébé dans un foyer: la piste d'un enfant de cinq ans évoquée
Si l'hypothèse de l'enfant de cinq ans se confirmait, l'enquête s'orienterait sur un problème de "défaut de surveillance".
L'autopsie avait montré que le bébé était mort à la suite d'un choc "extrêmement violent".
Les auditions du personnel de l'établissement n'ont rien donné, "aucune faille n'ayant été relevée qui permette de prendre en défaut l'un de ses membres", a souligné la source judiciaire.
Ah, la marseillaise
Voilà que le politique s’emporte, que l’Histoire rejaillit et que les menaces de répression grondent. Selon diverses sources, la marseillaise a été sifflée, pour la troisième fois, dans le cadre d'un match amical contre un pays du Maghreb. Tout le monde s'indignerait, de Fillon à Hortefeux, de l'UMP au PS et jusqu'à Laporte.
Soutenez Bachelot et Amara, ne dites rien à Morano ou à Yade. Préservez Dati, elle est enceinte. Il se pourrait que, tout prochainement, elles tombent en syncope ou que leurs voix portent plus que d’habitude.
Il y a 8 jours, paraissait un ouvrage susceptible de heurter certaines consciences. En le lisant, on pourrait conclure que des courants de pensées du dispositif français de la protection de l’enfance tendent à alimenter, à entretenir et même à renforcer des préjugés discriminatoires envers… la population maghrébine ?
Reprenons tous en coeur : « Allons enfants de la patriiii i euh... »
Ajout de 15:25...
Votre message a bien été transmis au
Service des interventions du Cabinet du Premier ministre.
Rectification à 18:42 : cela s'est produit au Stade de France.
Des boulettes en une du Monde du 14 octobre ?
Selon Marianne2, le Monde du 14 octobre serait un collector.
De source www.marianne2.fr
Un message à la Présidence de la République
Madame, Monsieur,
Je reste dans l'attente d'une réponse à une correspondance que j'ai adressée le 23 septembre dernier à la Présidence de la République française par l'intermédiaire du portail Internet de l'Elysée. Je rappelle sommairement sa teneur sur mon propre site Internet, en page d'accueil, dans un billet du 11 courant :
http://justice.cloppy.net
- M. Kant a des troubles psy répondront des magistrats professionnels, des experts et le ministère public.
- ce 12 octobre, sur le site de la Voix du Nord, on pouvait lire que la justice française porte le bonnet d'âne.
Dans l'attente d'une réponse, je vous prie de croire en mes plus respectueuses salutations.
Bruno Kant
Message envoyé vers 9 heures 21
Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 13 octobre 2008
Petrella: une manif devant l'Elysée
Source : AFP, 13/10/2008 | Mise à jour : 10:05 | Commentaires 42
L'association italienne des victimes du terrorisme a annoncé aujourd'hui qu'elle irait manifester le week-end prochain à Paris contre la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas extrader l'ancienne membre des Brigades rouges, Marina Petrella, vers l'Italie.
Je suis souvent curieux
Hormis les échos dans les couloirs et aux audiences, les français se font plutôt discrets. Mais un jour, j'ai échangé des mails avec un africain, je comparais sa justice à la notre. Il m'a répondu qu'il était très surpris par ce qu'il pouvait lire. Des chinois pourraient être étonnés aussi, en France des victimes ont parfois de vives déceptions...
Je me dis souvent qu'il y a de quoi s'interroger en consultant ce site. Il n'y a que peu de commentaires ; ils sont assez rares et je les filtre. Mais j'ai des statistiques d'après lesquels le contenu de ce blog suscite un certain intérêt.
Un outil pour approfondir ou compléter les informations publiées dans de ce blog : http://www.google.com.
Toute la presse francophone est également une excellente source d'informations même si certaines, tel que des chiffres, sont très souvent contestées ou sujets à piques et cacophonie. On apprend rapidement à se méfier, certaines expériences nous rappellent régulièrement qu'on ne devrait pas tout dire ni même penser.
Le rôle « positif » de la Shoah
Je pense qu'on peut maintenant parler du rôle « positif » de la shoah et de la Seconde Guerre mondiale, plus globalement. Les années 40 et suivantes furent l'opportunité, pour des professionnels, certainement bien involontairement, d'élaborer des pratiques et des discours légitimant le placement provisoire, durable ou transitoire ; le placement devient thérapeutique ou familial, des mesures de protection, dans l'intérêt de l'enfant ; ou, en quelque sorte, on peut parler de la redistribution et de la rééducation des enfants, en raison de difficultés ou de conflits allégués, avérés, voire même parfois suscités et envenimés par des professionnels eux même...
Je pense qu'on peut également parler des conflits suscités puis envenimés par des tiers délateurs qui réclament ou se proposent de garder un enfant... ainsi que de phénomènes qui pourraient faire penser à de l'épuration sociale.
Je n'invente pas grand chose, de nombreux ouvrages et quelques pamphlets décrivent déjà certaines dérives possibles ou inquiétudes d'acteurs et d'observateurs. En juin 2006, Lucie Poirier publiait La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères. En mars 1998, Pierre Sans publiait Le placement familial ; ses secrets et ses paradoxes.
Juillet 2005, un enfant de 15 ans et demi,
30kg seulement, « en grande détresse »
Un enfant peut-il être « manipulé », « influencé » par des adultes ?
Le 20 novembre 2006 au soir, au JT de France 2, des extraits de la campagne de la FNSF montrait à quel point un enfant pourrait parfois être influencé par des adultes. Dans certaines situations, l'enfant irait même jusqu'à mettre un coup de pied à sa propre mère ? Les images dressaient déjà un portait très négatif du conjoint, de l'homme ou du père, et même du petit garçon. Enfants s'abstenir... mais diffusé à une heure de grande audience.
Dans le cadre de l'assistance « éducative », certaines approximations et critiques de tiers ou de professionnels à l'encontre des parents ou de la famille, à l'encontre de leurs valeurs, de choix de vie ou éducatifs, seraient-ils sans incidence sur le psychisme des enfants, leur bien-être, les relations parents-enfants, les parents eux-même ?
Lorsque la situation d'un enfant ou d'une famille est « inquiétante », doit on considérer que la délation, la diffamation et la discrimination sont alors d'« utilité publique », surtout lorsque la justice est saisie ?
Combien d'acteurs assureront que leurs paroles, décisions et actions, même les plus « contraignantes », sont toutes « neutres » et sans la moindre incidence négative sur les relations familiales et la socialisation des enfants ?
Présentation de la campagne
« violence conjugale » 2006
Mais comment aboutir, par la volonté d'un tiers ou de professionnels, voire par la force et la contrainte « éducative », à la rupture de relations parents-enfant motivée, notamment par la parole de l'enfant ? Comment parvenir à évincer les parents ou à faire en sorte que l'enfant paraisse lui même les rejeter ? Mystère. Un extrait de Internats et séparation, cet ouvrage d'un professionnel décliné en différentes versions n'en dit pas beaucoup plus :
Nous pouvons dire en résumant certaines recherches éthologiques et psychanalytique :
• que la recherche du contact entre la mère et son petit est un facteur essentiel du développement affectif, cognitif et social de ce dernier ;
• que la privation de la mère ou de son substitut entraîne des perturbations qui peuvent être irréversibles. Elle peut être néanmoins prévenue en grande partie par le contact avec des congénères ;
• ce n’est pas la mère en tant que telle qui est indispensable mais une qualité environnementale, support physique et psychique, source de contact, de chaleur ;
• l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation. Une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant.
Il n'y a pas de misère en France, son action sociale est merveilleuse !
Selon Balkany, « nous n'avons pas de misère en France ». Les pauvres « ont les mêmes logements que les autres, sauf que, eux les payent moins cher... » Les marginaux, « on leurs donne à manger, on les lave, on leurs donne tout ce dont ils ont besoin... » Qu'en dirait Christine Boutin ?
A quelle adresse un marginal peut-il se faire expédier le remboursement d'un coupon promotionnel ?
PIEGE
Balkany : les pauvres "vivent très bien"
Sur NouvelObs, 11 novembre 2005
Vidéo. Piégé par les "Yes Men", des altermondialistes spécialisés dans le détournement, le maire UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany, affirme qu'"il n'y a pas de misère en France" et que les pauvres "vivent très bien". Il croyait s'exprimer sur une télévision américaine.
Balkany, piègé par les « Yes Men », des altermondialistes
Les damnés de Nanterre, un "orange" lave un SDF
Du portofolio de Courtinat, publié par le passé, sur Chambre noire
Les damnés de Nanterre, publié par le Centre National de la Photographie en 1995
Commentaire de la photo ci-dessus. Un homme extrêmement sale vient d'être victime d'un malaise dû à une trop grande absorption d'alcool. Il est lavé au balai-brosse par un "orange". Les "oranges" sont d'anciens SDF, hébergés au centre d'accueil de Nanterre.
Le foyer SONACOTRA, France 2, 20h, mai 2006,
où en est parfois l'urbanisme, en France
Fraternité ?
Ségolène Royal, tout le monde ne l'apprécie pas. En 2007, les français ont élu celui qui, en 2006 déjà, devant le 89e congrès des maires, affirmait que « La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun ».
Cet été, alors que j'allais déclarer un pourvoi en cassation, la façade du tribunal de Paris m'a choqué. J'ai voulu en avoir le coeur net, cet après midi je suis allé faire un tour à Paris. Fin 2006, j'avais remarqué que la fraternité était en vrac, elle a été redressée quelques temps plus tard. Mais depuis juillet certainement, la fraternité est plutôt démunie. Que penser de la liberté et de l'égalité, encore parées sur la façade de ce lieu hautement symbolique ?
Plus tard, au supermarché, j'ai mis la main sur un livre noir, « Où on va, papa ? » Ma compagne a levé les yeux.
La façade du tribunal de Paris, ce 4 octobre 2008
Allocution du président de la République, M. Nicolas Sarkozy,
devant les associations des anciens combattants d’Afrique du nord et de rapatriés Harkis
Paris, 5 décembre 2007, de source www.ambafrance-dz.org, extrait
[...] La République, c’est de ne pas donner la même chose à chacun, c’est de donner plus à celui que l’histoire a conduit à avoir tellement moins que les autres.
AJACCIO (AFP), 4/9/2008 - L'ex-patron des forces de sécurité de Corse, Dominique Rossi, muté à la suite de l'occupation du jardin de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio par des nationalistes, estime jeudi que le maintien de l'ordre est un "exercice difficile et délicat" dont les résultats "peuvent être appréciés différemment".
Le Canard, 1er octobre 2008
Comment les politiques cherchent à rénover leur image
LE MONDE | 03.10.08 | Extrait
Ils lèvent les yeux au ciel, haussent les épaules et assurent qu'il ne s'agit que d'un "épiphénomène qui n'a rien de politique". Pourtant, les adversaires de Ségolène Royal au sein du Parti socialiste n'ont pas fini de parler de ce fameux "show" du 27 septembre, au Zénith de Paris. De sa façon d'occuper la scène, en jeans et tunique indienne, de prendre la parole entre la prestation des rockers du groupe Trust et celle du chanteur Benjamin Biolay ou encore de conclure son intervention en faisant scander crescendo le mot "fraternité" à l'assistance...
Un mode d'emploi du blog... ou quelques pistes de réflexions
D'un échange dans un forum, avec une personne, v..., qui me soutient que des professionnels travaillent correctement, ce dont je n'ai jamais douté :
v... a écrit:
mais cela je ne l'ai jamais nié..des incompétents il y en a dans toutes les catégories professionnelles..Le drame ici c'est bien évidemment que cela touche à la relation humaine et même des vies qui peuvent se briser ...
Ce n'est pas forcément une question d'incompétence. Je pense que les idéologies des travailleurs sociaux voire du juge et certaines doctrines (par exemple, le principe de précaution) pèsent parfois plus lourd que tu ne pourrais le penser. Si en plus de cela, certains trichent avec ces outils...
Prenons un exemple concret, la violence conjugale, un thème récurent de l'actualité. Quelqu'un qui a lu ceci et qui y adhère ne renverra jamais une femme à la maison :
La guerre secrète : vaincre la violence conjugale,
de Nathalie Zebrinska, L'Harmattan, 2003, p. 86
Qui pense mieux, qui pense plus mal ou travaille moins bien, va savoir. Ce qui est certain, c'est que dans ce domaine, les violences conjugales, les séparations conflictuelles, tout peut advenir.
Par là, quelques exemples tout à fait concrets ; apprécie la cacophonie et les couacs, tombe là dedans avec des enfants, de la violence avérée, suspectée ou simplement alléguée (parfois aux fins de nuire), et les partis et les enfants ne s'en sortiront pas indemnes :
• « Publicité » et une nouvelle injonction : « Réagissez ! »
• Une magistrate mise en cause pour avoir libéré un mari violent
Ajoute l'alcool et quelqu'un en prendra pour 8 ans, en moyenne :
• Etats généraux de l'alcool : « éduquer les écoliers aux bienfaits du vin »
Avec l'alcool, tu peux faire un constat intéressant s'agissant des conflits d'intérêts :
• les uns veulent promouvoir leurs terroires, leurs productions, le tourisme
• d'autres songent plutôt à la santé publique
Etampes bis ?
Dans le Val-d’Oise, à l'école Jean-Jaurès de Persan, un écolier de 10 ans a frappé son enseignante. Selon les premiers détails dévoilés par les médias, l’enseignante a bénéficié d’un arrêt de travail de huit jours et a décidé de porter plainte. Tout aurait commencé après une remarque de l’enseignante que l’enfant n’aurait pas appréciée.
Des parents désireraient que cet enfant soit maintenant scolarisé ailleurs. Or il y a 15 jours, Xavier Darcos demandait aux écoles d'instaurer un « code de la paix scolaire », souhaitant « faire en sorte que l'exclusion soit abandonnée » ; des enseignants avaient répondu que des établissements ont déjà instauré de telles règles. Un syndicat s'est exprimé, rappelant quels étaient les moyens dont disposaient cette école du Val-d’Oise. Ce type d'acte est « rarissime » et « aussi complètement inacceptable », a-t-il déclaré. Il aussi a noté qu'« un psychologue scolaire suivait l'élève depuis vendredi, compte tenu du fait qu'il ne pouvait être exclu de l'école ».
Plus tard, après de premières investigations, il est apparu que l’élève est « connu pour être perturbé » et qu'il bénéficiait d'un « suivi pédagogique particulier ». « Le parquet peut donner des suites pénales ou civiles à l'affaire », selon une source judiciaire au parquet de Pontoise.
L'enfant « a été entendu mardi par la police, en présence de ses parents avec lesquels il est reparti ». Cet enfant sera-t-il exclu, placé ou sera-t-il condamné à des travaux d'intérêt collectif au sein de l'établissement, comme le suggérait Xavier Darcos ? L'enfant de 10 ans et ses parents seront-t-ils les seuls tenus pour responsables ?
Ce cas rappelle celui d'Etampes, il avait été dit qu'« il y a plusieurs manières de regarder les mêmes faits ». En 2008, Kévani Wansale a été jugé et reconnu coupable, condamné à 13 ans de prison. Selon un article de l'Express, « le conseil de l'enseignante, Me Koffi Senah, déplorait [...] l'absence de l'Education nationale au procès, que sa cliente [Mme Karine Montet-Toutain] avait mise en cause, et le fait qu'un rapport de l'Inspection générale, qui concluait à l'absence de faute de la part de la hiérarchie, n'ait pas été versé au dossier. »
En Corse, les deux adolescents suspectés d'avoir tué un bébé en jetant des pierres d'une falaise ont été placés dans un foyer après une période de détention provisoire. Une instruction criminelle est toujours en cours.
Un «code de la paix scolaire» contre la violence
lefigaro.fr, 17/01/2008, extrait
Annoncé par le ministre de l'Éducation nationale, ce texte rappelle les sanctions prévues en cas de violation des règles de conduite.
Face à la montée de violence en milieu scolaire, le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos, a annoncé hier le lancement d'un chantier pour la rédaction d'un «code de la paix scolaire». Ce code, qui serait applicable à la rentrée prochaine, sera élaboré avec la participation des lycéens. «C'est précisément parce que les règles de vie à l'école sont unanimes, universelles, qu'elles sont partout les mêmes, que la loi prend son sens, je vais lancer le chantier de la rédaction d'un code de la paix scolaire national», a déclaré le ministre lors de la signature d'une convention pour la généralisation de l'action de l'association Initiadroit.
Actuellement, chaque établissement dispose de son propre règlement intérieur. Le nouveau code a précisément pour ambition d'inspirer ces textes. «Ce code rassemblera, dans une langue claire, concise et accessible à tous, et en particulier aux parents, les règles de conduite en vigueur au sein des établissements scolaires de tout notre pays et il rappellera les sanctions prévues à chaque fois qu'elles seront enfreintes», a-t-il précisé. Afin que ce texte soit connu des élèves, les équipes éducatives devront prendre le temps de le faire lire aux élèves. «Je ne saurai accepter la banalisation des faits de violence», a lancé avec force hier le ministre.
ENSEIGNEMENT - FAITS DIVERS - JUSTICE POLICE
L'agression d'une enseignante par un élève de 10 ans suscite l'émotion
[ 30/09/08 - 18H50 - AFP ] sur Les Echos, extrait
L'agression vendredi d'une enseignante de l'école Jean-Jaurès de Persan (Val-d'Oise) frappée plusieurs fois par un élève de dix ans, un fait rarissime en primaire, a suscité l'émotion des enseignants, des syndicats et du ministre de l'Education qui a exprimé sa "solidarité".
Le 41me fauteuil de l'Académie française
Selon le Canard, après quelques excès sur Internet, le colonel aurait préféré clouer le bec aux veuves ainsi qu'aux commentateurs anonymes. On peut penser à des veuves et à des proches, même à Surcouf, à divers passionnés qui ont pu être sensibles à l'appel lancé par Mme Aragonès... Cette faune a pu donner de la voix, récemment, via tous les médias ; ça suffit maintenant ! Il ne faudrait pas qu’une telle cacophonie perdure, elle pourrait altérer le moral des troupes en période de conflits alors que, par ailleurs, la réputation d’excellence de régiments du RPIMA ou de leurs moyens ont été sérieusement écornés par des faits, des rapports, des opinions et des témoignages récents.
Le Canard n° 4587
Il semblerait que tout le monde puisse se tromper ou ne pas être apprécié pour ses positions, ce que confirmerait Alain Rey dans un article du jour du Parisien intitulé : même les dictionnaires font des « fautes ». Rivarol nous a légué une oeuvre et de nombreuses bribes. Arsène Houssaye a prêté quelques maximes à Rivarol...