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100 ans avec la crim' de Versailles ou ces « clous dans le coeur »
NDLR : Ce vendredi soir, je cherchais Rivarol, le journal. Je pensais qu'après la promo de Minute par #UMP-FN, on trouverait aisément Rivarol, que ses feuilles sont aujourd’hui déjà largement diffusées, dans toutes bonnes librairies et les bars de quartiers. On me répondra que les librairies ne manquent pas de lectures ? Oui, je suis assez d'accord. Le voyant en vitrine et connaissant un peu son contenu, il a été présenté par divers médias, j'ai ramassé le pavé de Danielle Thiéry et de Alain Tourre, Police judiciaire, 100 ans avec la crim' de Versailles, ed. Jacob-Duvernet, 2012, préfacé par Christian Lothion, Directeur central de la police judiciaire. Je suis allé tout droit aux pages qui pouvaient m'amuser, les affaires « non résolues », les « cold case » ; bingo. J'ai lu ce que je savais déjà, « l'échec » n'existe pas, et que « on fait tout pour ne pas être surpris par les délais de prescription et pour donner à l'affaire, quelle qu'en soit la victime, des chances... » A la fin de ce mois de mai, à l'occasion de la journée internationale des enfants disparus, j'aurais peut-être l'opportunité d'en rediscuter avec le père d'Estelle Mouzin, il sait que la justice, ça ne fonctionne pas toujours, ou parfois mal, à moins que je n'en discute encore avec d'autres parents ou proches de « personnes pas retrouvées ou plus là ». Oui, je sais, inutile de me le lancer, ni de me le répéter, la vie, la famille, les enfants, tout ça, c'est « sacré ». Qui n'a pas maintenant très bien entendu les palabres de Nicolas Sarkozy ?
Police judiciaire, 100 ans avec la crim' de Versailles
ISBN 978-2-84724-380-2, éditions Jacob-Duvernet, p. 383
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Absolument dé-bor-dée !
Voir aussi Petit lexique pour l'usage du travailleur social
Voir également Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public et Le chagrin des juges
Tout aussi délicieux : L'apôtre, le fervent fonctionnaire, le sceptique et l'idée de charité
Absolument dé-bor-dée !
Comment faire 35 h en un mois... Quand on est fonctionnaire
Par Zoé Shepard, mars 2010, chez Albin Michel
Présentation de l'éditeur, chez Amazon.fr. « Les premières semaines, j'ai cherché les caméras. C'était forcément une plaisanterie. Six mois après avoir été embauchée à la mairie, j'ai accepté la triste réalité : je suis un petit rouage d'un univers absurde. Un monde où ceux qui en font le moins se déclarent « dé-bor-dés ! » Où les 35 heures se font... en un mois. Je passe mes trois heures de travail hebdomadaire à pipeauter des notes administratives, bidouiller de vagues rapports, jouer les GO pour délégations étrangères et hocher la tête en réunion. L'essentiel est de réussir à gaspiller son temps en prenant un air important, à lécher les bottes des dirigeants pour glaner quelques informations et à jouer les fidèles vassaux des élus tout puissants... »
Tel est en résumé le quotidien d'une « desperate fonctionnaire » comme des millions d'autres, qui n'en peut plus de n'avoir rien à faire et d'être obligée, par solidarité avec la fonction, de faire semblant.
Biographie de l'auteur. Zoé Shepard, trente ans, est fonctionnaire territoriale. Son nom est un pseudonyme.
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Le conseil de discipline du jour. Billet
Une haut fonctionnaire menacée de révocation pour avoir écrit un livre
Par Grégoire Leménager
Au conseil régional d'Aquitaine, on rigole encore moins qu'Eric Raoult avec le devoir de réserve. Une haut fonctionnaire s'était amusée en mars dernier à publier un livre qui racontait, sur le ton de la pochade amère, qu'on ne fiche pas grand-chose dans la fonction publique territoriale. C'était sous-estimer cette dernière : l'administration, qui est parfois plus susceptible qu'on croit, a organisé pour cette dame un conseil de discipline ce jeudi, 12 rue du Cardinal Richaud à Bordeaux-Lac, au centre de gestion de la Gironde. Et l'auteur d'« Absolument dé-bor-dée ! » (Albin Michel), qui prétendait dire à ses lecteurs « Comment faire 35 heures en... un mois », risque de ne plus en faire du tout. La révocation lui pend au nez. Elle devait bien sentir que sa plaisanterie n'amuserait pas tout le monde, puisqu'elle avait choisi de signer sous le pseudonyme de Zoé Shepard (avec un Z, comme Zorro) ce roman-témoignage au vitriol où l'on se traîne de réunions inutiles en pauses-cafés sans intérêt, et où, en cas de difficulté majeure, on se contente de trouver « un plan B. B, comme bluff »... La suite sur bibliobs.nouvelobs.com
Une fonctionnaire risque la radiation après la sortie d'un brûlot
Par Idir HOCINI, sur TF1/LCI, extraits
le 30 juin 2010 à 15h49, mis à jour le 01 juillet 2010 à 11:30
Zoé Shepard parle dans "Absolument dé-bor-dée" de sa vie de bureau dans la fonction publique tout en paresse et en filouterie. Le conseil régional d'Aquitaine où travaille l'écrivain s'est senti visé, et l'accuse de violer son devoir de réserve. Zoé Shepard (le pseudonyme de l'auteur) raconte dans son livre* la vie d'une haute fonctionnaire absolument débordée. Un turbin et des horaires frisant l'Annapurna bureaucratique : 35 heures de travail... par mois. "J'ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif. Puis j'ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté dans un environnement favorable qu'il pouvait pleinement s'exprimer ", peut-on lire dans l'ouvrage. [...] Le livre se boit comme du petit lait. La vie professionnelle de Zoé Shepard est drôle et elle est racontée avec beaucoup de style. Le public fait un accueil plutôt chaleureux à ce premier essai déjà vendu à 12.000 exemplaires. [...] Pourtant, Zoé Shepard se défend d'avoir voulu mouiller la région : "Ces pages, ce sont les tribulations d'une fonctionnaire territoriale. Personne n'est pointé du doigt. Il faut le voir comme un mélange du journal de Bridget Jones et du diable s'habille en Prada. Ce n'est pas du tout une autobiographie, je ne cite aucun nom, aucun dossier. On m'a concocté un dossier disciplinaire complètement ubuesque". Alors pourquoi Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine, veut-il " la tête " de sa fonctionnaire ? "Car mes détracteurs poursuivent une sorte de vengeance personnelle. Malgré le caractère romancé de mon livre, j'y soulève certains dysfonctionnements qui s'appliquent visiblement très bien à la région Aquitaine, puisqu'ils se sentent visés".
Laurence Ferrari : « La souffrance des enfants me bouleverse »
NDRL : Une vidéo datée du 3 mars 2009, une interview exclusive de Laurence Ferrari pour Sélection du Reader's Digest sur le thème : « Le bonheur de s'engager ». Tags sur Dailymotion où il pourrait manquer l'Unicef : « laurence ferrari, tf1, julien clerc, telethon, engagement, Sélection Readers Digest, SOS Villages d'enfants, ambassadrice, PPDA, solidarité, heures, prime time, journaliste, bonheur, s'engager ». Voir aussi Au colloque du Fil d'Ariane.
Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NDLR : A l'occasion, je vais relire des notes voire même L'omerta française.
Actualités NouvelObs < Médias < Médias & pouvoirs
Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NOUVELOBS.COM | 27.01.2010 | 14:43, extraits
Peillon vs France Télévisions, Bayrou vs TF1, Lefebvre vs AFP... Les politiques sont-ils obsédés par les médias ? Ou ont-ils trouvé le meilleur prétexte pour occuper le terrain médiatique précisément ? [...] Au petit jeu du "qui tapera le plus sur les médias", les politiques gagnent-ils à tous les coups ? Pas sûr, car le risque est tout de même de tomber dans l'excès. "Le systématisme et la caricature deviennent rapidement inopérants, comme le montre Frédéric Lefebvre et ses mises en cause de l'AFP", prévient Jean-Marie Charon. Voire de tomber dans le populisme. "Décrédibiliser médias et journalistes, qui jouent un rôle-clé dans l'animation du débat public, cela peut être dangereux", poursuit le sociologue. Au point d'occulter les vraies difficultés auxquelles se heurte la profession. "Les gens qui arrivent avec des vieilles formules et qui réclame des têtes n'aident pas à sensibiliser l'opinion aux vrais problèmes des médias", regrette Jean-Marie Charon. "Les questions de financement des médias, de l'audiovisuel public, des relations entre propriétaires et rédactions, sont des sujets délicats qui renvoient aux questions de démocratie." François Malye abonde dans le même sens. "Le vrai problème dans les médias, c'est l'autocensure car les journaux appartiennent à de grands groupes économiques, et une certaine façon de travailler avec les politiques. Mais sur ces sujets, on entend rarement ces derniers." (Anne-Sophie Hojlo - Nouvelobs.com)
Médias : Le groupe Bolloré censure un papier sur la police
NDLR : De la censure, en mai ou juin 2007 ? Je crois qu'il y avait alors plusieurs articles dans mon blog que le groupe Bolloré n'aurait pas toléré dans son gratuit Matin Plus... Quel est au juste le problème ? Mes plus récentes conclusions n'ont pas été censurées, certains pensaient que j'allais être condamné. Je les avais remises en mains propres, au rapporteur. Mais cela ne me surprend pas vraiment car, comme je l'écrivais dans ces mêmes conclusions, les magistrats professionnels en ont souvent déjà entendu bien d'autres. Depuis, un collège de magistrats a rendu un délibéré, un arrêt ou décision de justice qui sera bientôt définitif. En décembre dernier, je souhaitais aussi verser des suppositoires à ce même dossier, mais le rapporteur les a refusé ; le dossier « d'assistance éducative » de ma fille Justine contenait déjà une carte de visite ainsi qu'une clef USB dont le contenu, un extrait de Fuck You de Lilly Allen, semblait indifférer la Cour.
Le groupe Bolloré censure un papier sur la police
Par D.H. (avec agence), le 04 juin 2007 à 13h10, mis à jour le 04 juin 2007 à 17:55
Rubrique Economie - TF1 News, sur TF1/LCI, extraits
La direction a confirmé lundi avoir refusé de publier dans son quotidien gratuit Matin Plus un article sur les déboires de roms avec la police de Roissy.
[...] La non parution de cet article rédigé par la rédaction de l'hebdomadaire Courrier international, conformément aux accords en vigueur entre les deux titres, a été révélée par le chef du service Europe de l'Est de Courrier International, Alexandre Lévy, sur son blog. Matin Plus est issu d'un partenariat entre le groupe Bolloré (à 70%) et Le Monde (à 30%). Plusieurs pages du quotidien sont réalisées par des journalistes du Monde et de Courrier International, filiale du Monde.
"Petite censure" ou "journal neutre" ?
Selon Alexandre Lévy, l'homme d'affaires Vincent Bolloré, ami proche de Nicolas Sarkozy qui avait disposé de son bateau après l'élection du 6 mai, a refusé de publier cet article relatant les mésaventures de musiciens roms retenus pendant plusieurs heures par la police de Roissy. La raison de cette "petite censure, franche et décomplexée" est qu'on ne pouvait "pas parler de la sorte de la police française" selon Alexandre Lévy.
[...] Comparaison avec "ce qui se passait au temps de l'URSS"
"Nous avons une charte éditoriale prévoyant que nous faisons un journal neutre. Là, on avait un article qui était extrêmement désagréable pour la France parce qu'il comparait ce que faisaient ses fonctionnaires à ce qui se passait au temps de l'URSS", a-t-il expliqué. Pour Jean-Christophe Thiéry, le rédacteur en chef de Matin Plus Serge Nedjar "a pris la décision de ne pas passer l'article et cette décision a été évidemment confortée par Vincent Bolloré" et par lui-même.
Les jeunes de l'UMP : « le pire risque, c'est de ne pas en prendre »
NDLR : Lefebvre a raison (voir plus bas), bientôt les fêtes de fin d'années, noël en famille, la fête avec les amis, tout ça. Prenons des risques moins pires et contribuons au changement du monde, dans cette France d'après la rupture ? Dans ce clip, parmi tous ces personnages, Raffarin est mon préféré. Je me demande si les guignols pourront rivaliser.
De citations prêtées à Nicolas Sarkozy, selon evene.fr... « Si la vérité blesse, c'est la faute de la vérité. », d'une conférence de presse, 4 Mai 2004. « Quand on a le sentiment que le temps est compté, on agit plus et plus vite. », d'une interview dans Le Monde, 17 Juillet 2004. « Tout est complexe entre un homme et une femme, mais quand tout est public, alors les petits événements de la vie quotidienne deviennent des monuments. », témoignage. « L’épreuve, c’est l’absence, pas la blessure de vanité. », témoignage. « A chaque époque ses solutions, mais ses solutions fortes, volontaires, déterminées. », témoignage. « Plus on manifeste un désaccord sur le fond, plus on doit être attentif à la forme. », d'une interview dans Le Monde, 9 Septembre 2006. « Il faut tout faire pour que le travail rapporte davantage que l’assistance. », de l'émission ‘J’ai une question à vous poser’ TF1, 5 Février 2007. « La France n’est jamais aussi prête au sursaut que lorsqu’on la croit sur le déclin. », du Meeting de Cormeilles-en-Parisis, 6 Mars 2007. « L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la société on osera rappeler chacun à ses devoirs. », d’un discours Bercy le 29 avril 2007. « Là où vous voyez des critiques, je ne vois que des convictions. », d'une interview dans Le Monde, 7 Septembre 2005.
Copé déplore le clip de l'UMP
AFP, 12/12/2009 | Mise à jour : 12:31
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, n'apprécie pas le clip réalisé par les jeunes de l'UMP, dans lequel plusieurs ministres chantent en play-back, déplorant cette initiative venue "du parti". "Qu'est-ce que vous voulez que j'en dise de ce clip... Ah, non, il ne m'a pas fait rire, non !", a-t-il déclaré sur Europe 1. A la question "Comment autant de ministres peuvent se planter autant, ensemble, sans qu'il y en ait un qui s'en rende compte ?", M. Copé a répondu: "je ne sais pas dans quelles conditions tout ça a été fait. Je sais que c'est une initiative du parti", sous-entendu avec l'aval de son rival Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP. "Je l'ai découvert comme tout le monde", a-t-il lâché en soupirant avant d'ajouter: "franchement, s'il y a bien un sujet sur lequel vous ne me trouverez pas très bavard, c'est celui-là. C'est vrai que ça ne m'a pas convaincu". Dans ce clip, "un lipdub" diffusé sur internet et censé booster l'ardeur militante des jeunes UMP, une pléiade de personnalités du parti présidentiel et de ministres chantent et dansent avec plus ou moins de bonheur sur un tube de Luc Plamondon, composé en 1976 et intitulé "Tous ceux qui veulent changer le monde".
PARIS (AFP), il y a 5 heures — Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a pris samedi la défense du clip controversé des jeunes UMP y voyant "clin d'oeil, humour et second degré", là où les socialistes sont incapables de "chanter ensemble". "Le clin d'oeil, l'humour et le second degré doivent faire partie de la politique, surtout à la veille des fêtes de fin d'année!", affirme dans un communiqué M. Lefebvre, l'une des nombreuses personnalités de l'UMP apparaissant dans ce "lipdub". "Je préfère le sourire et l'action pour soutenir un monde qui change à Copenhague, plutôt que la violence et la provocation de ceux qui ont sali le symbole de la démocratie en envahissant le Parlement", déclare-t-il également faisant allusion au coup de force des militants de Greenpeace le 2 décembre à l'Assemblée nationale. "Et puis, quand on prend plaisir à participer à l'aventure du changement, pourquoi le cacher!", estime le porte-parole de l'UMP. Selon lui, "il y a une certitude, c'est que le Parti Socialiste qui est incapable de se retrouver dans la même pièce, n'a aucune chance de faire un lipdub comme le nôtre! Cela les obligerait à chanter ensemble! Inimaginable!!"
RTL info | 13 déc. 2009 | Màj 14h29, un son
Non, les ministres UMP ne sont pas tous danseurs professionnels
LIPDUB
Le clip des jeunes UMP est "dégoulinant de bêtise"
NOUVELOBS.COM | 10.12.2009 | 16:53, extraits
Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé à tomber, pas franchement emballées. Le premier, l'ancien ministre de la Jeunesse, de l'Education et de la Recherche Luc Ferry a jugé le clip "ridicule" et "consternant". Interrogé sur le Talk Orange-Le Figaro, il est d'abord incrédule : "Non ce n'est pas vrai, vous me faites une blague ? Ils n'ont pas fait un truc aussi nul, ce n'est pas possible". Pour lui, ce clip est "dégoulinant de bêtise. Comment peut-on faire un truc aussi médiocre ?", demande-t-il, se disant "consterné" : "Pour le coup, cela me choque vraiment. Cela me fait de la peine que le show-biz le plus bête, le plus médiocre s'introduise dans la politique comme cela, c'est désespérant". Bon plan com'. Le clip, présenté par les jeunes UMP sur leur site comme "le clip officiel des Jeunes Populaires pour l’année 2010", bénéficie en tout cas d'un plan com' de première main. Une soirée de lancement "en avant première et en exclusivité" est prévue à Paris le vendredi 11 décembre. En bons communicants, les jeunes UMP ont déjà mis en ligne sur leur site le teaser, destiné à nous vendre le clip. Un bandeau s'affiche sur fond noir, avec une accroche à la syntaxe douteuse : "Le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre". [...] C'est parti, sur les airs de "tous ceux qui veulent changer le mon-deu/Venez chanter, venez danser/ Tous ceux qui veulent changer le mon-deu/ Venez marcher z-à mes côtés". Préparez-vous à avoir la larmette à l'œil.
Gard - Proxénètes à 13 et 14 ans
Le Parisien du 23 octobre
Gard - Proxénètes à 13 et 14 ans
TF1-LCI - le 23/10/2009 - 12h31
Mis à jour le 23/10/2009 - 12h35, extrait
Les faits se sont déroulés entre la fin 2007 et l'été 2008 alors que les deux adolescentes étaient âgées de 13 et 14 ans. Ces deux jeunes filles qui fréquentaient un centre éducatif renforcé de Nîmes, géré par le conseil général du Gard, ont contraint une autre adolescente à se prostituer pour se procurer de l'argent et du cannabis. C'est cette jeune femme qui a alerté des éducateurs, lesquels ont signalé la situation au juge pour enfants. Le tribunal n'ayant pas prononcé de mandat de dépôt, les deux adolescentes sont ressorties libres de l'audience lundi.
Janvier 2007 : un ancien conservateur de la BNF en prison
Voir aussi au 10/12/2008, un autodafé en contrebas de la BNF. Son annonce est dans la rubrique Sorties.
« Unesco : l'homme qui veut brûler les livres », Libé du 17 septembre 2009
Justice
Un ancien conservateur de la BNF en prison
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 26 janvier 2007, mis à jour à 16:01 - mis à jour le 25/10/2007
Un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale de France, Michel Garel, a été condamné vendredi en appel à 15 mois de prison ferme, pour le vol en 1998 d'un précieux manuscrit hébreu que vient de récupérer la BNF. Il a été immédiatement incarcéré
Portrait d'un médecin polivalent
Voir aussi Car tout se soigne, désormais… des sujets à soigner à tout prix. Egalement très intéressant, le n° 101 de Santé Mentale, La paranoïa, et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme, etc, etc.
Voir aussi sur Justice au singulier, Daniel Zagury refuse la clé, et « L'expert bouffon » ?
De la page 14 du journal Femmes 3000 n° 36
NDLR : Claude Duviau, un homme « pouvant être dangereux dans certaines circonstances »...
Assises - Procès Duviau : le verdict attendu aujourd'hui
TF1-LCI - le 09/03/2007 - 09h56
Lors de l'audience de jeudi, Claude Duviau, l'agriculteur jugé pour le meurtre de deux contrôleurs du travail, a raconté le drame presque minute par minute mais sans pouvoir expliquer son geste. Il comparaît depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour homicides volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, tués de coups de fusil de chasse après un simple contrôle de travailleurs saisonniers dans l'exploitation de Duviau.
La préfecture de police de Paris dans le viseur de l'IGS
Enquête - La préfecture de police de Paris dans le viseur de l'IGS
TF1-LCI - le 01/06/2007 - 18h38, extraits
L'Inspection générale des services enquêterait sur de possibles aides, en échange de "cadeaux", au séjour irrégulier d'étrangers.
Le directeur de la police générale de la préfecture de police de Paris, Yannick Blanc, a été "entendu" jeudi soir à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices), dans le cadre d'une procédure diligentée par un magistrat parisien. Il a été remis en liberté vendredi, après son audition. Peu de détails ont filtré sur le fond de cette audition, mais d'après Reuters, qui citait une source policière, les investigations porteraient sur des "cadeaux" reçus par des fonctionnaires de police, qui suivent les affaires d'étrangers. Une demi douzaine d'autres policiers de la préfecture auraient aussi été entendus.
Le suspect des menaces de mort libéré, aucune charge retenue
NDLR : Aurait-on encore raclé le fond ? Le suspect a été remis en liberté « faute de preuves », selon le Figaro, «pas d'élément de preuve à ce stade» contre cet informaticien de 47 ans. « Fausse piste », selon France info, « pas de charges » selon le jargon de la police. « On arrête pas quelqu'un sur les seules déclarations d'une femme avec laquelle il est en conflit », déclare l'avocat de cet informaticien, tous les deux se disputent en justice, la garde de leur enfant. Voir aussi Un militant relaxé... marianne2.fr nous invite à dénoncer toute activité suspecte susceptible de nuire au chantre qui trône à l'Elysée. A gagner, le Corbeau d’Or du Web !
Fausse piste dans l’enquête sur les lettres de menaces de mort
France Info - 06:25, extrait
L’homme entendu dans le cadre de l’enquête sur les menaces de mort adressées à plusieurs personnalités politiques, dont le chef de l’Etat, a été libéré sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. [...] C’est son ex-épouse qui l’avait mis en cause. Elle affirmait qu’il l’avait menacée dans des termes proches de ceux figurant dans les lettres de menaces contenant, chacune, une balle de 9mm. [...] Faute de preuve, sa garde à vue a finalement été levée hier vers 23h00, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Le "corbeau", lui, est toujours dans la nature.
L’homme n’a cessé de contester son implication dans l’envoi de ces lettres. A Montpellier, précisions de Mathilde Lemaire. (0'57")
Info Europe 1 : le "corbeau" remis en liberté
Créé le 03/03/09 - Dernière mise à jour le 05/03/09 à 23h47 - Europe 1, extrait
C'est une information Europe 1. Mercredi soir, peu après 23 heures, la garde à vue de l'informaticien de 47 ans, réserviste de l’armée, suspecté d'être l'auteur des lettres de menaces de mort envoyées à des personnalités politiques, a été levée. Aucune charge n'a été retenue contre l'homme, qui avait été arrêté mercredi matin dans l'Hérault. Il va donc être remis en liberté après plus de 30 heures passées en garde à vue.
PARIS (Reuters), 06.03.09, 00h00 - L'homme soupçonné dans l'enquête sur les menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy et plusieurs personnalités politiques a été libéré jeudi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.
La garde à vue de cet informaticien de 47 ans, qui niait les faits, a été levée vers 23h00, a-t-on précisé de même source.
Il avait été mis en cause par son ex-femme, qui affirmait qu'il l'avait menacée dans des termes proches de ceux figurant dans les lettres de menaces contenant, chacune, une balle de 9mm.
L'irradié de Forbach est mort
L'irradié de Forbach est mort
Article paru dans le Monde du 27.03.07
Daniel Leroy s'est éteint, à 42 ans, samedi 24 mars, à son domicile de Behren-lès-Forbach (Moselle). Le 12 août 1991, ce jeune ouvrier intérimaire avait été gravement brûlé par des rayonnements ionisants après avoir pénétré dans un accélérateur de particules de la société Electron Bean Service (EBS), pour y accomplir des travaux de maintenance. Plongé dans un coma artificiel, cantonné durant des mois en chambre stérile, sa vie n'avait plus été qu'un long combat contre les radiations. « Une vie de souffrance rythmée par les opérations, les greffes et les amputations, sans espoir de guérison », témoigne son épouse, Ernestine. Daniel Leroy avait mis des années avant d'obtenir de la justice une rente à vie et des dommages et intérêts. Le 17 février 1994, la cour d'appel de Metz avait condamné le directeur et le PDG d'EBS à un an d'emprisonnement, dont onze mois avec sursis, pour « coups et blessures involontaires ». A l'audience, l'avocat général avait pointé « une somme considérable d'incompétences, d'insuffisances et d'indifférence ». - (Corresp.)
Faits Divers
Behren-lès-Forbach / Après un calvaire de plus de quinze ans
L'irradié de Forbach est mort
DNA, 26 Mars 2007, extrait
Daniel Leroy, l'irradié de Forbach le plus atteint, est décédé samedi à l'âge de 42 ans après avoir souffert le martyre pendant plus de quinze ans. Le tragique fait divers avait défrayé la chronique à l'époque. Le 12 août 1991, Daniel Leroy et un collègue de travail de la société EBS (Electro Beam Servis), qui fabriquait du téflon à Forbach, avaient été gravement irradiés par un générateur électrique de rayonnements ionisants dans lequel ils avaient pénétré pour procéder à son nettoyage. La machine, sujette à de fréquentes pannes, ne tournait plus mais était encore sous tension. Le système de sécurité avait été contourné par le placement d'un ...
Metz - Décès de "l'irradié de Forbach"
TF1-LCI - le 25/03/2007 - 19h55
Daniel Leroy avait été gravement irradié en 1991, alors qu'il effectuait un intérim dans une société lorraine. Il avait du subir de nombreuses greffes. Il s'était vu attribuer en février 1995, 1,3 million de francs de dommages et intérêts par le tribunal des affaires sociales de Metz.
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
Édition du mardi 17 février 2009
Sète, Midi Libre, extrait
Sabrina Clovers assure que son père, condamné en 1997, n'a jamais abusé d'elle
La condamnation de Rudolph Clovers repose d'abord sur les accusations de M me Vachez. En août 1996, au camping "Le Castellas", à Sète, elle est la voisine de tente de la famille allemande. Le 24 août, elle va au commissariat pour faire part de ses soupçons. Elle aurait aperçu M. Clovers couché sur sa fille Sabrina, le bermuda baissé. Si d'autres vacanciers du camping accableront les époux Clovers, M me Vachez est le seul témoin direct. En 1997, quelques mois après les révélations de l'affaire Dutroux, la parole des enfants est écoutée avec attention.
NDLR : Voir également l'un de mes billets d'octobre dernier, Et Maintenant ? Extraits...
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. [...] L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Voir également Le droit au respect de la vie privée et familiale et En Suisse, « la justice a maltraité les enfants ». Tout aussi instructif, Le sujet était le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste » et The Mother, The Child, The School Board And The Psychic.
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
LE MONDE | 21.02.09 | 13h38 • Mis à jour le 21.02.09 | 13h38
Sabrina Clövers, une Allemande âgée de 20 ans, dénonce aujourd'hui les malentendus qui ont conduit ses parents en prison en France. A la suite d'un accrochage avec une voisine de camping à l'été 1996, son père, Rudolf Clövers, a été condamné l'année suivante à douze ans de réclusion criminelle et à la déchéance de ses droits parentaux par la cour d'assises de l'Hérault pour viols et tentative de viols sur ses enfants, Florian et Sabrina.
Leur mère Elke, condamnée à deux ans de prison pour complicité et non-assistance à personne en danger, a effectué quinze mois de détention. Le témoignage de Sabrina, dont les parents sont aujourd'hui divorcés, permet à Me Ralph Blindauer, avocat de M. Clövers, de saisir la commission de révision des condamnations pénales de la cour d'appel de Paris, au terme d'un parcours ahurissant.
Cet été 1996 devait être une douce parenthèse dans le quotidien plutôt sombre des Clövers, une famille allemande à la lourde histoire médicale. Avec Florian, 11 ans, et Sabrina, 8 ans, qui portent encore des couches et suçotent des tétines, les Clövers ne passent pas inaperçus lorsqu'ils plantent leur tente au camping du Castellas à Sète (Hérault) pour six semaines.
Le devoir de mémoire, nouvelle religion civile
28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.
Tribune
Le devoir de mémoire, nouvelle religion civile
Rue89 | Enseignant et chercheur | 18/02/2008 | 21H26, extrait
Nous voici donc arrivés au stade infantile du devoir de mémoire : comment peut-on refuser " ce cadeau de la mémoire" de milliers d’enfants morts dans la Shoah, s’offusque aujourd’hui Nicolas Sarkozy. Déjà, l’intention culpabilisante se fait jour. Le refus de satisfaire la demande de notre président ne peut qu’exprimer une belle et honteuse ingratitude.
Religion - Shoah : la proposition de Sarkozy fait débat
Les enseignants se disent choqués et les politiques partagés après l'idée du président de confier à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant victime de la Shoah. Des syndicats soulignent, par exemple, le danger du "développement d'une certaine morbidité" chez certains enfants.
TF1-LCI - le 14/02/2008 - 19h13
Une démarche critiquée, une démarche saluée... La demande de Nicolas Sarkozy que chaque élève de CM2 perpétue la mémoire d'un des 11.000 enfants déportés de France et victimes de la Shoah a suscité jeudi de multiples réactions.
« L’INDUSTRIE DE L’HOLOCAUSTE », de Norman Finkelstein
Ambiguïtés
Archives — Avril 2001, Le Monde diplo, chapeau et conclusion
L’ART du pamphlet est ingrat. A écrire court, on risque la superficialité. La verve polémique pousse au dérapage verbal. Et, pris dans la logique d’une querelle, il arrive qu’on déraille sur le fond. Autant de caractéristiques auxquelles n’échappe pas, hélas, le petit livre ambigu de Norman Finkelstein.
[...] Nombre de chercheurs, et notamment en Allemagne, s’efforcent, archives en main, d’approfondir et de rénover l’approche du génocide nazi. Leurs travaux sont presque inconnus en France. Que Norman Finkelstein les ignore également a de quoi surprendre. Car à l’imposture des manipulateurs comme des négationnistes, il n’est en définitive qu’une réponse : l’histoire.
Communiqué de presse
Note No. 6061, 29 janvier 2007, www.un.org, extrait
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
Note aux correspondants
L’ONU LANCE UN SITE INTERNET DE DOCUMENTATION SUR L’HOLOCAUSTE
À l’occasion de la deuxième commémoration annuelle de la Journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste, qui se déroulera le 29 janvier, le Département de l’information des Nations Unies lance aujourd’hui un site Internet de documentation à l’intention des enseignants et des États Membres de l’ONU pour les aider dans l’organisation de programmes éducatifs sur la Shoah.
Noélanie : harcelée à l'école mais morte par accident ?
Enquête sur la mort suspecte d’une écolière
Le Figaro, le 3/12/07, 28 Commentaires, extraits
La famille dénonce les agressions et le racket dont la petite fille aurait été victime dans le milieu scolaire.
[...] À plusieurs reprises, la petite, adoptée, s’est plainte d’être rackettée, insultée, brutalisée. Des angoisses qu’elle avait consignées dans des lettres remises à un éducateur de son école ou expédiées par la poste à la gendarmerie. Elle avait rédigé son profond désespoir d’enfant dans son carnet intime sans en parler ouvertement à ses parents. [...] Elle aurait fait l’objet à plusieurs reprises de tentatives de strangulation à la récréation. Christine Sené, sa mère, soutient qu’il y a une relation entre ces strangulations répétées et le malaise épileptique dont elle a été victime le samedi 17 novembre dans sa chambre, entraînant sa mort deux jours plus tard, «même si l’autopsie ne peut pas formellement l’établir».
Extrait du 20h de France 2 du 3 décembre 2007
Le Post - Pourquoi dites-vous que Noélanie "aurait" écrit la lettre?
Une inspectrice d'académie - L'enfant l'a bien remise à l'éducateur elle-même, c'est un fait. Elle en a aussi envoyé une à la gendarmerie. Le conditionnel, c'est parce que les conditions dans lesquelles cette lettre a été écrite, je n'en sais rien... On donne l'impression que l'école a fermé les yeux, c'est très pesant pour les personnels.
Noélanie: harcelée à l'école mais morte par accident?
Par La rédaction du Post, le 04/12/2007, vu 9204 fois, 16 commentaires, extrait
La fillette racontait son enfer silencieux dans un journal intime poignant: "Je sais que si je ne me défens pas, je finirai par mourir. Il m'a déjà étrangler plusieurs fois et je suis tomber dans les pommes... J'ai tellement peur qu'il me tue."
Mais pourtant, il n'y a aucun lien entre le décès et des violences, a répété lundi 3 décembre Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan. A l'autopsie, le corps de la petite ne portait "aucune trace de coup, de maltraitance, de strangulation ou de violences". Deux enquêtes ont été ouvertes, sur les causes de la mort de Noélanie et les violences en milieu scolaire.
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