Mot(s) clef: kapo
Sa justice me suggère de faire encore appel
Ajout de fin octobre 2010...« Avez vous fait appel, aviez vous un avocat ? » « Allez vous faire mieux conseiller ! » A quoi ça sert, faire appel ? Au cours de ces dernières années, à Versailles, des juges semblent avoir méconnu leur rôle et même leur statut. Voir Surprise, c'est encore un strike ! Je n'ai pas fait appel des décisions du JDE de Strasbourg.
Voir aussi A l'attention du chef de l'Etat et de son Ministre de la Justice ainsi que La curée, une nouvelle rubrique
Fin mai 2008, après mes deux sommations de juger et alors que les kapos de l’ARSEA venaient de verser un parjure au dossier d'assistance éducative de Justine, un substitut, le pasteur et le juge pour enfant de Nanterre m’intimaient de « supprimer » mon blog, de me taire et de me tourner vers l’avenir. Depuis, les professionnels de l’ARSEA ne se sont plus présentés aux audiences. Pourquoi se déplaceraient-ils à la cour d’appel de Versailles, en chambre du conseil, ou même encore à Nanterre, lorsque sa justice convoque au tribunal pour enfants ? Les kapos de l’ARSEA sont de ceux qui gagnent à tous les coups.
Ce matin, je suis passé aux guichets de la Poste, j'y ai retiré un RAR qu'on m'adressait ce 18 courant. Le juge pour enfant de Strasbourg (sur délégation de compétence) vient de faire un ultime chèque en blanc au service AEMO de l’ARSEA OSWALD, cette même équipe de psychologues et de travailleurs sociaux. Ce jugement, un document administratif, me suggère de faire appel, ce que je vais faire. Je visiterais Colmar, je n'avais pas d'autres projets... Je vais également faire parvenir un son ainsi qu’une carte de visite à cette cour d’appel là.
Certains pourraient penser que je suis parfois lassé, usé ; ils se trompent, je suis depuis un moment déjà accoutumé à ces pratiques éducatives et usages judiciaires. Je ne pense pas être beaucoup plus usé qu’un fonctionnaire qui statue ou qui tamponne, ni beaucoup plus usé qu’un kapo qui travaillerait très dur puis rapporte. Avec mes amis et proches, parfois, il nous arrive de nous indigner. Mais depuis longtemps, nous rigolons aussi beaucoup, et de plus en plus souvent.
Petite bafouille au juge pour enfant
Ajout du 17 au soir. Je suis allé faire un tour sur le parvis du Troca, à la fête de la misère, où j'ai pu discuter brièvement avec quelques personnages ou personnalités. La LDH pourrait être intéressée par ce billet-ci ainsi que par ce billet-là... voir par un peu plus, dans les différentes sections de ce blog ; on m'a déjà dit que son contenu n'est pas inintéressant. Le Défenseur des Enfants devrait connaitre mon blog. J'en ai tout de même profité pour glisser une carte de visite à Madame Dominique Versini. Ce matin même, je me référais encore à un rapport récent du Défenseur des Enfants lorsque je découvrais une sorte de critique d'une décision de justice américaine. Je pense que ATD Quart Monde ainsi que Monsieur Martin Hirsch trouveront quelques opinions ou points de vues et quantités d'informations utiles dans mon blog, par exemple, ces quelques extraits de la revue de l'AFMJF, plus particulièrement, cette référence là. Le contenu de la revue Société Civile de janvier 2005 devrait être connu. Ce genre de recueil est peut être plus utile. La section Epilogue ou même ce blabla là devrait suffire à démontrer combien il est facile en France de faire placer un enfant, puis de toujours proroger ensuite la mesure. Les outils sont des plus variés, mais certains discours semblent souvent être si similaires... Je n'attends pas de retour particulier ; le placement de Justine est une affaire dite « privée ». Par contre, je pense que quelques personnes à qui j'ai parlé aujourd'hui sauront s'inspirer et exploiter ce qui est publié par ici ? Une personne a levé les yeux et a pris très peur pour moi lorsque j'ai parlé de tout ce que j'ai déjà envoyé au château ou à sa chancellerie ; je lui ai répondu que je n'ai rien à redouter car je suis très officiellement et définitivement débile, la Cour confirmait, fin mai dernier : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre ».
Ajout du 18. Je me relis et je ne vois pas quoi ajouter d'autre hormis, encore une fois, Fuck You (mais very much).
Ajout du 19. Ces deux billets sont aussi susceptibles de retenir l'attention de ATD-Quart Monde : Très cher divorce... ou « Silence, on souffre » et « La police des familles », c'est concret et confirmé par Morano ? On attend maintenant l'issue à la crise, puis des jours meilleurs. D'ici là, Un mode d'emploi du blog pourrait servir également.
Du 19 encore... Ce matin, j'ai appelé M. Roth, des services AEMO de l'ARSEA Oswald, je n'avais pas la moindre nouvelle de ses services. Je l'ai informé que j'ai finalement opté pour la voie de l'outrage de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République Française. Après quelques Fuck You (very much) suivis d'un envoi de suppos au château, des laxatifs, ce devrait être suffisant, l'outrage est-il avéré ? Qu'en pensera l'UMP ?
Je pense que je ne vais pas changer grand chose à ce qui suit. Je vais encore attendre quelques jours, y réfléchir un peu, me relire, puis très certainement copier/poster ce qui suit. Si je change ou ajoute quelque chose à cette lettre ouverte, j'aviserais. Mais je crois qu'il est inutile de trop en faire, seul des pros ou des initiés y comprendront quelque chose, or ils ne font aucun commentaire... auraient-ils la trouille ? Il faut admettre que ce qui arrive au chef Jean-Hugues Matelly n'est pas très rassurant. Ces derniers temps, on parle aussi de plus en plus fréquemment de maltraitance de personnes âgées ou vulnérables, ce n'est pas très rassurant non plus. Une opinion de Brazelton et Greenspan de 2001 pourrait même faire rire ou ricaner frémir : « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui se trouveront replongés dans ces environnements impersonnels qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Ah, ces récits noirs ou Loup... Qui es tu ?... Les requins sont à peine plus loin, un dauphin vient de nous en parler. Par chance pour lui, ce poisson là, élu et « pré-désigné », a un super comité de soutien mais aussi un hyper papa vu à la télé qui ont le droit de le défendre. C'est ça, la démocratie, et ce qui est juste et bon, nous dit-on. J'ai des doutes.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dossier ...
Assistance éducative
Brouillon de lettre ouverte
Monsieur le juge pour enfant,
Par votre correspondance du 21 septembre dernier, j’ai le sentiment que vous me suggériez de ne plus vous solliciter, d’attendre le mois de décembre et une improbable audience, à la cour d’appel de Versailles. Il me semble que vous m’avez fait parvenir votre correspondance alors que ma fille Justine ou Maître Delphine Roughol, son avocat, venaient de vous communiquer eux même des éléments dont je ne connais pas la teneur.
Depuis, j’ai téléphoné aux services AEMO de l’ARSEA Ostwald et j’ai alors pu discuter longuement avec Monsieur Roth, un responsable. Ces services ont été priés de vous communiquer une note d’information. Je crois cependant que pour les parents, la représentation n’est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
[...] Je souhaite rappeler maintenant que depuis plusieurs années déjà, Justine a un juge pour enfant, un juge des tutelles, un ministère public, un corbeau, des kapos, des travailleurs sociaux, des psychologues, un cafard, un avocat et même un pasteur qui lui sont tous très dévoués. Je vous informe que, très récemment, Justine ne parraissait toujours pas avoir un médecin ; je crois qu'elle n'en a plus vraiment depuis son « placement » à l'OSE France, qui lui profitait tant.
[...] Vous me suggérez donc d’attendre d’être enfin reçu et « entendu » par la cour d’appel, sa chambre des créatures inférieures mineurs. Je crois que vous connaissez les travaux de Jacques Donzelot et de Irène Théry. L’affaire dite d’Outreau a aussi fait couler beaucoup d’encre ; vous pouvez aussi connaître certains travaux de la Mission de recherche Droit et Justice ; d’autres travaux et publications tels que ceux de l’Inserm ou du CNRS sont parfois plus confidentiels ou méconnus. Il y a peu, la Cour des comptes rendait un rapport public, « La protection de l’enfance », jugeant manifestement ce dispositif « insuffisant ». Mi septembre dernier, une Directrice départementale de la PJJ se jetait par la fenêtre, nous avons entendu parler un peu de maltraitance institutionnelle. Je vais bientôt aller plaider à la cour d’appel de Versailles tout en connaissant très bien ses usages et en sachant moi aussi parfaitement que cette voie de recours ou de Justice est réputée illusoire ou inaccessible aux parents d’un enfant « placé ».
[...] Mais avant de publier cette nouvelle caricature, vers le 20 novembre prochain, je devrais être dans Paris avec un mégaphone, pour la grande fête des 20 ans de la CIDE. L'an dernier, à l'occasion de la grande fête du soixantenaire de la DUDH, j'organisais un autodafé d'ouvrages de Dalloz et de l'Unicef; en contrebas de la BNF, à Paris. Je parle depuis quelques mois de l’incurie crasse de l’administration judiciaire française et, depuis peu, je n’hésite plus à parler aussi parfois de tromperies, d’escroqueries et même de pédopornographie judiciaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le juge pour enfant, en l’assurance de ma plus haute considération.
Ne pas savoir imaginer dans les bornes du réel est un art • Nihil Messtavic
L'Amérique « qui nous fait si peur a encore montré son vilain visage »
Nous devrions bientôt entendre Frédéric Mitterrand, notre Ministre de la Culture, houspiller encore une fois ces horribles juges américains. Notre chantre le soutiendra, la France des post ou néo-lumières éteintes, des bougies soufflées et des mauvais procès staliniens d'intentions, à huis-clos, doit encore rayonner à travers le monde. En France, nous pensons mieux, nos discours et opinions autorisées sont tellement plus civilisés, humanisés !
Par le passé, connaissant très bien la nature de certaines opinions et travaux relatifs à la garde alternée, j'avais suggéré qu'il serait parfois impossible d'accorder ou organiser une quelconque forme de garde ou de résidence alternée en faveur de l'enfant d'un couple mixte, ce en raison de profondes divergences culturelles. A l'époque, j'illustrais mes propos en prenant l'exemple d'un couple ou parents et d'une mère bretonne d'origine algérienne et d'un père juif et suisse ou parti vivre là bas, en Suisse.
Indépendamment des distances géographiques et d'éventuelles difficultés d'ordre plus matérielles ou trébuchantes, comment de tels parents pourraient-ils s'entendre sur la durée, dans l'intérêt de l'enfant, sans qu'il n'advienne un jour quelques conflits en raison d'appréciations très différentes de la situation ou de ce qui pourrait être utile ou mieux, pour l'enfant ? Comment les parents d'Elise, une mère russe et un père français, vont-ils faire pour s'entendre, dans l'intérêt de la petite ? Il me semble que la mère d'Elise a un moment déclaré qu'elle pourrait être prête à tout, y compris à tuer, pour sa petite... Le juge Anne Valentini et la maman de Macha ou la grand-mère de Sébastien n'ont jamais pu s'entendre non plus.
A mon humble avis, en astro-psycho-judiciarisant correctement le débat, tout bon JAF ou JPE français saura motiver bien mieux qu'un méchant juge américain. Un JPE et une bonne cour d'appel comme celle de Versailles sauront même motiver mieux une rupture tout à fait définitive et durable entre un enfant et sa famille, son papa, en raison d'un conflit persistant et virulent avec le pasteur d'Uhrwiller et un corbeau lorrain. Tout paraîtra même tout à fait légal, surtout pour qui ne gratte pas le fallacieux et plus grotesque encore des arrêts et jugements rendus, sur plusieurs années.
On ne peut pas dépayser le dossier lorsqu'un juge pour enfant et certains idéologues, procureurs, kapos, corbeau ou pasteur français sont saisis de la situation d'un enfant dit « en danger » de ne pas faire du théâtre dans la bonne chapelle. C'est à mon avis parfois dommage. Je n'ai jamais pu collaborer, je fais d'ailleurs encore appel, de deux décisions, même si je sais que j'ai déjà perdu. C'est là l'usage dans mon secteur, ce sont toujours les autres qui gagnent, jamais moi...
« Une jurisprudence abondante »,
des pages 88 et 89 d'un récent rapport du Défenseur des Enfants français...
L’équilibre de l’enfant est un critère important pour la mise en place de la résidence alternée, d’autant plus lorsque l’enfant a moins de trois ans, le juge privilégie dans ce cas l’importance du rôle de la mère (CA Toulouse, ch. 1, sect. 2, 14 nov. 2006 : Juris-Data n° 2006-330021). Cependant, si l’enfant est mature et en âge de s’exprimer librement sur ses souhaits, le juge tiendra compte de sa volonté dans la prise de décision – il s’agissait en l’espèce d’un adolescent de 16 ans qui manifestait la volonté de vivre chez l’un et l’autre de ses parents (CA Amiens, ch. de la famille, 13 juin 2007 : Juris-Data n° 2007-336305). Le juge examine aussi si l’enfant est à l’aise dans les deux foyers et la qualité des relations avec les demi-frères et demi-soeurs (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 22 août 2007 : Juris-Data n° 2007-344305), le besoin de l’enfant de se construire dans la dualité des images parentales (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 22 août 2007 : Juris-Data n° 2007-344305), d’avoir accès à ses deux cultures (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 27 février 2007 : Juris-Data n° 2007-342859) ou encore la nécessité de mettre un terme à la résidence alternée du fait d’un climat parental passionnel et empreint de souffrance (CA Dijon, ch. civ. C, 8 sept. 2005 : Juris-Data n° 2005-288558), d’un conflit parental permanent qui est entretenu voire avivé par la résidence alternée mise en place (CA Nîmes, ch.civ 2, sect.C, 20 juin 2007 : Juris-Data n° 2007-342720). Le fonctionnement de la résidence alternée est mis en échec par l’absence totale de communication entre les parents (CA Nîmes, 20 juin 2007, précité).
Un couple mixte interdit de mariage aux Etats-Unis "au nom des enfants"
LEMONDE.FR avec AFP | 16.10.09 | 22h19 • Mis à jour le 16.10.09 | 22h19, extrait
Un juge de paix a refusé de marier un Noir et une Blanche en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, au prétexte que leurs enfants seraient rejetés par leurs communautés respectives, rapporte, vendredi 16 octobre, la presse locale. "Je ne suis pas raciste, a assuré Keith Bardwell, juge de paix à Tangipahoa Parish, au journal Hammond Star. J'organise des cérémonies pour des couples noirs ici même, dans ma maison. Je pense d'abord aux enfants." M. Bardwell a précisé au journal qu'il pensait que les mariages mixtes ne duraient pas longtemps et que les enfants issus de telles unions n'étaient acceptés ni par la communauté noire ni par la communauté blanche. "Je ne célèbre pas de mariages mixtes parce que je ne veux pas imposer aux enfants une situation qu'ils n'ont pas voulue eux-mêmes, a ajouté le juge. Dans mon cœur, je sens que les enfants vont souffrir plus tard." "C'EST MON DROIT". Beth Humphrey, qui est blanche, et Terence McKay, qui est noir, ont finalement été mariés par un juge de paix dans une commune voisine.
Une petite bafouille, à Versailles
Demain matin, je file à la Poste, puis je vais être encore être très occupé.
Bruno Kant 1, allée de la Madeleine 92220 Bagneux http://justice.cloppy.net | Monsieur le Président 7ième chambre spéciale des créatures inférieures Cour d’appel de Versailles 5, rue Carnot 78000 Versailles |
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures,
Ce 11 décembre 2009, je vous informais que j’avais été interpellé en novembre dernier, dans Paris (7-5), en marge de rassemblements et d’un colloque organisés dans le cadre des vingt ans de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant). Le parquet de Paris pouvait donner suite. Je suis convoqué, ce 8 janvier 2009, dans l’entresol du palais de justice de Paris. J’ai maintenant bon espoir de m’extraire bientôt du huis clos que m’imposent depuis plusieurs années déjà des professionnels de la justice de Nanterre et de Versailles.
Depuis quelques temps, j’avais moi-même une plainte à déposer, en raison d’injures publiques, sur Internet. J’aurai pu la porter dans le secteur. Mais par ici, souvent, des écrits se sont égarés, ici rien n’est jamais vraiment avéré, pas même l’état civil, ici tout n’est jamais qu’approximatif, tout est fréquemment très « différent » de ce que j’ai pu percevoir et de ce que j’ai vécu ou doit tout simplement être « oublié » ou « supprimé ». J’ai donc porté ma plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris.
D’autre part, comme je l’exposais dans mes conclusions déposées ce 11 décembre dernier, au cours de l’audience en chambre du conseil, je n’ai pas l’intention ni aucun intérêt à faire un jour une quelconque grosse « bêtise ». En novembre dernier, je rencontrais encore de nombreux élus, personnalités et divers acteurs ou responsables associatifs, comme la plupart du temps, lors de mes « sorties » dans des Cités de civilisés. Peu après, juste avant noël 2009, l’une de ces personnes a fait une très grosse « bêtise ». Vous trouverez ci-joint un tabloïde, le Nouveau Détective n° 1424 ; ses pages 16 et 17 vous renseigneront. Mais vous pourriez avoir entendu parler de l’enlèvement de Maître Pascaline Saint-Arroman Petrof, par une mère et par sa fille.
Par ailleurs, depuis plusieurs années déjà, des professionnels de la Dass, le pasteur d’Uhrwiller et sa sœur, le juge pour enfant de Nanterre et des juges de la cour d’appel de Versailles s’évertuent à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine. Je vous joins donc également une feuille de l’édition confidentielle du Parisien du Val de Marne(9-4) du 5 janvier 2009. En page IV vous lirez qu’un enfant d’Orly est depuis quelques temps entre la vie et la mort ; manifestement aucun professionnel de la Dass, ni aucun expert, ni aucun juge n’auront pu sauver la cervelle de cet enfant du 9-4. Je vous rappelle que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel m’avait reçu fin 2005, dans l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) de l’hôpital Paul-Giraud de Villejuif. J’ai le très net sentiment qu’au cours de ces dernières années, certains corbeaux, kapos, croyants, experts et juges ont pu manquer de clairvoyance, dans plus d’une affaire.
J’ai appris que ce 5 janvier 2009, Monsieur Jean-Amédée Lathoud, jusqu'ici procureur général près la cour d'appel de Versailles, précédemment quelque part dans le nord, a été nommé, en Conseil des ministres, à la tête de l'administration pénitentiaire.
Je vous informe encore que, peu après l’audience du 11 décembre dernier, en chambre du conseil, j’ai fait une liste au père noël à qui j’ai commandé une plume.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures, en mes plus cordiales salutations.
Pièces jointes :
• une convocation devant le délégué du procureur de la République
• le Nouveau Détective n° 1424 du 30 décembre 2009
• la feuille III – IV – V – VI du Parisien du 5 janvier 2010, édition du Val-de-Marne
Une escroquerie judiciaire, emplatrée par le proc', des psys et un pasteur
Pour le moment et après tout ce que je viens de lire et de découvrir encore, je suis trop hilare et cet après-midi, nous fêtons les 7 ans - déjà - de la petite. Dans l'immédiat, je n'ai donc pas du tout l'esprit disponible ni le moindre temps à consacrer à cette histoire-ci, le « placement » de Justine, qui lui profiterait tant. Je mettrais ce billet à jour au cours du week-end ou des prochains jours, en l'éditant en ligne, comme j'ai pour habitude de le faire depuis plusieurs années déjà.
Suivent des ajouts du 16 au soir, après la grande fête du jour...
La dernière info qui me parvenait, ce matin, me laissera pendant longtemps encore hilare. Ce gouvernement ne saurait-il plus comment se débarrasser de moi, fallait-il que Roselyne me propose d'aller me faire piquer dans le quartier ? Si j'étais vraiment parano, ce qu'affirmait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, dans le prolongement des « pros » de l'OSE, je hurlerais au scandale, martelant maintenant qu'on cherche à présent à attenter à ma vie, par tous les moyens possibles
Comme je l'écrivais le mois dernier, j'adore lire un peu de tout et parfois ce n'importe quoi qui me parvient d'une manière ou d'une autre, que ce soit donc par la Poste et beaucoup aussi par le biais d'autres médias.
Je ne parle pas sans raisons d'escroquerie judiciaire, je l'évoquais déjà en décembre dernier, auprès de la chambre des créatures inférieures, prenant pour exemple la cassation. Les uns prêchent ou déblatère, font n'importe quoi, puis « gagnent » à tous les coups, tandis que ma compagne et moi, nous pouvons toujours ramer, puis joindre ensuite les deux bouts. Toutes ces actions et recours en « justice » sont souvent des plus onéreux et éprouvants pour des résultats généralement exécrables - sinon grotesques, comme je l'ai déjà démontré.
Ce matin, je recevais encore une correspondance de mon avoué qui me représente aujourd'hui à la cour de cassation ; j'ai fait déclarer un pourvoi après l'arrêt rendu en mai dernier, par Versailles. Mon avoué me réclame une petite rallonge ; je vais devoir l'appeler et en discuter avec lui, dissiper surtout tout malentendu, s'il y en avait un quelconque. Je ne me permettrais en aucun cas de le traiter d'escroc, loin de moi cette idée. Je pense qu'il a du fournir une prestation supplémentaire et qu'il me prie donc très simplement et tout à fait naturellement de lui verser un complément d'honoraires. Pour le moment, sa facture s'élève donc approximativement à 6 000 euro TTC, le prix d'une bonne petite voiture neuve, et ce ne sera peut-être pas suffisant. Personne ne me remboursera cette somme, nous n'avons pas accès à l'aide juridictionnelle.
La cour de cassation n'a à ma connaissance toujours rien jugé, elle rejètera peut-être même ce pourvoi, et quelle que sera l'issue de cet ultime recours, la chambre des créatures inférieures de Versailles pourra de toute façon balayer ses effets d'un très simple trait de plume. En effet, depuis mai dernier, 8 mois se sont déjà écoulés, plusieurs décisions ont déjà été rendues, la situation de Justine est à nouveau totalement différente ; on va de l'avant et on oublie tout le passé (hormis bien sûr ce que des magistrats souhaiteront en retenir, soit ce qui pouvait un jour « motiver » ou permettra demain de proroger encore le « placement » de Justine) ; ce qui pouvait éventuellement s'imposer en mai dernier ne pourra certainement plus s'appliquer d'ici quelques 6 à 12 mois. J'aurais finalement déboursé quelques milliers d'euros pour un résultat qui était parfaitement prévisible ; ces voies de recours sont réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi, le monde de la recherche en droit et en justice le sait très bien et je le sais également, depuis très longtemps déjà. Mais Versailles me priait de faire des démonstrations, mon précédent passage en cassation, en décembre 2008, ne suffisait pas.
Cette année-ci, je pense que je ne déclarerais plus de pourvoi. Lors de mon prochain passage devant la Cour, je ferais peut-être brûler un ou deux billets de 500 euro, l'effet sera tout à fait similaire à celui d'un recours en cassation
Lorsque je parle de professionnels ou d'effets bizarres, tel qu'une escroquerie, je pense à de fortes sommes perdues, à des ressources gaspillées, et je pense évidemment aussi à d'autres individus que ceux qui me représentent aujourd'hui ou qui sont un jour intervenus dans mes affaires, à ma propre demande. Je pense également à certaines interventions ou publications sur Internet qui n'ont à mon avis pas été sans effet dans mes affaires dites « privées ». Dans un précédent billet, Un petit pot pourri, je me moquais déjà beaucoup de certains professionnels et prétendus experts.
Ce matin, en surfant, je suis tombé tout à fait par hasard sur quelques ordonnances rendues par un juge pour enfant de Nanterre et dont je n'avais pas la moindre connaissance. Elles ont été publiées par le passé, sur Internet, dans un blog dont l'éditeur pourrait avoir oublié le mot de passe (lire Nos vies sur Internet, à perpète). Je pense que ce que j'ai trouvé est conforme aux originaux... C'est à Paris que je pourrais bientôt me distraire si le ministère public ne décide pas de classer la plainte que j'ai déposée, fin décembre dernier.
Comme on nous le rappelle assez souvent, on devrait s'abstenir d'écrire et de publier n'importe quoi sur Internet, un espace public. J'attends de lire bientôt le dernier arrêt rendu par Versailles, mais j'attends aussi de découvrir le traitement que Paris réservera à cette plainte, déposée en raison d'injures publiques. Ce 8 janvier dernier, le pasteur d'Uhrwiller n'était pas convié dans l'entresol du palais de justice, lorsque j'étais moi-même convoqué, chez le délégué du procureur ; tout s'est finalement assez bien passé. Si ma plainte de décembre 2009 est traitée par Paris, le pasteur d'Uhrwiller ne devrait pas avoir l'opportunité de prêcher non plus. A la suite, un très court extrait de ce que je joignais à ma plainte, en décembre dernier.
Jusqu'à l'intervention récente d'un nouveau juge pour enfant, après quelques actions extraordinaires en justice, Versailles et Nanterre avaient pour usage de tout traiter par dessus la jambe. Il y a peu, je m'étais fixé pour objectif d'évaluer Paris. D'ici quelques temps, je pourrais en reparler, d'abord lorsque je rencontrerais à nouveau le juge pour enfant de Nanterre, puis ensuite, très probablement, auprès de la chambre des créatures inférieures de Versailles.
Ce soir, Fréderic Lefebvre m'a encore fait pouffer. Ce 8 janvier, lorsque Paris m'imposait un simple rappel à la loi, en retour, je n'hésitais pas un seul instant à faire un pied de nez à son parti, l'UMP. Pourtant, je ne suis pas encarté chez les socialistes, ni ailleurs. Qui fuit les débats, dans ce pays ? J'ai beau écrire, me déplacer, convoquer et même donner à d'autres l'opportunité de convoquer, y compris parfois au ministère public, tout le monde se défile ou se défausse, renvoyant à chaque fois au huis clos, en chambre du conseil, ainsi qu'aux calendes grecques. Je pense que la suite va encore être cocasse.
Lefebvre nous parle maintenant de « basses méthodes » ? A-t-il seulement eu vent ou l'opportunité de parcourir les conclusions que je déposais en décembre dernier, à Versailles ? Kapos est peut être un mot trop dur pour des travailleurs sociaux, je l'écrivais moi même. A l'avenir, et rien que pour faire plaisir à Lefebvre, le porte-parole de l'UMP, je parlerais de temps en temps de « cireurs de parquet ». Où je passe, sans chausser les patins, il en a parfois bien besoin.
Le PS, un parti "extrémiste"(Lefebvre)
AFP, 16/01/2010 | Mise à jour : 20:54
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, s'en est pris vivement au PS aujourd'hui dans un communiqué estimant qu'il "est devenu un parti extrémiste" qui "n'hésite pas à utiliser les plus basses méthodes". "Manipulations façon Peillon, fuite façon Glavany, insultes ou attaques ciblées contre le président de la République façon Frêche, Huchon et Vauzelle, le PS est devenu un parti extrémiste qui pour exister n'hésite pas à utiliser les plus basses méthodes et désigne un ennemi, le président de la République", déclare M. Lefebvre. "Le PS ré-enfourche son cheval de bataille favori, l'anti-sarkozysme primaire. Ce parti aux abois, sans idées et sans projet, fuit le débat d'idées et la confrontation de projets" ajoute-t-il. "Après Huchon voilà Vauzelle qui s'en prend à Nicolas Sarkozy pour lancer sa campagne des régionales en Paca !", dénonce-t-il. Le président PS de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Michel Vauzelle, qui brigue un troisième mandat, a officiellement lancé samedi à Marseille sa campagne, la plaçant d'emblée sur un terrain national en attaquant frontalement la politique de Nicolas Sarkozy.
Sieg Versailles !
Je viens de recevoir du courrier. J'apprends que la magistrature du coin reconnait enfin que ma fille cadette est née en 2003, ce qui figure depuis toujours aux fichiers de l'état civil ? Mais ce n'est peut être qu'une coquille dans le dernier arrêt rendu. En effet, selon « l'autorité de choses jugées » par le passé, par Versailles ainsi que par Nanterre, ma cadette devrait être née en 2001... Que de progrès après cet ultime appel. Encore un ou deux passages à Versailles et les juges du coin reconnaitront peut être timidement que la Shoah, ce n'est pas qu'un mythe ?
Dans ce même arrêt on me reproche de ne rien démontrer tout en me déniant encore tout droit et même possibilité de le faire un jour ? Par contre, le pasteur d'Uhrwiller « expose », « dit », « explique » en un très court paragraphe, et la Cour suit... Je ne peux que repenser encore à ces juges qui marchent au pas aux côtés de ces grandes figures d'avant 1905.
Feuilleter La République et l'Eglise (il y a un siècle)
Je crois que la chambre des créatures inférieurs n'a pas compris que je n'attendais plus qu'une choses de sa part, soit qu'elle se ressaisisse, soit qu'elle recrache encore du papier noirci d'encre, ce qu'elle vient à nouveau de faire.
Je constate aussi que le cadre défini par le juge Thierry Baranger a définitivement volé en éclat, fin juillet dernier. Selon lui, ce n'est pas à l'enfant de décider, or il apparaitrait maintenant que l'enfant est à présent ferme : Justine ne veut pas être scolarisée à Paris, elle exige de rester à Hagenau ? Quelle importance après tout, elle est « placée » là bas aux frais de la collectivité... Par ailleurs, les travailleurs sociaux de l'ARSEA ou ces kapos du social ne souhaitant pas travailler avec moi, je pense que plus globalement, la décision confirmée ce 15 courant, par la Cour, restera sûrement inexécutée, comme de précédents jugements ou arrêts rendus par Nanterre et Versailles. Mais conformément aux usages de la Cour, comme depuis plusieurs années déjà, le jugement déféré est confirmé en tous points. Il suffisait à sa Cour de motiver mieux. A la suite, quelques extraits. Mes conclusions déposées en décembre dernier semblent avoir été lues.
Le pasteur d'Uhrwiller n'en peut plus de « ce cirque », que je ferais souffrir à Justine ? Pauv'chérie ; le pasteur devrait lire du Barella, elle s'apercevra qu'hors de sa paroisse et des huis clos, ce même cirque peut faire rire. J'avais très bien expliqué à l'ARSEA que Justine en personne ne souhaitait plus retourner dans les prétoires, que sa présence n'y était plus requise puisqu'elle peut y être représentée par son avocate, susceptible de mieux la conseiller aussi. En décembre dernier, Justine n'y serait-elle plus venue de son plein gré, bien entourée par Mme Romain, son avocate et ce même pasteur ? Ce n'est pas son père qui a trainé Justine à Versailles, ce 11 décembre dernier ; mais elle a pu y être convoquée par la Cour... qui note : « Justine a souhaité être entendue en présence de son père ». Tout ce cirque nous serait-il à tous imposé par l'enfant qui n'en ferait qu'à sa tête ? Ne serait-ce pas précisément ce que le juge Thierry Baranger souhaitait un jour assainir ?
Je pense que d'ici quelques temps, je vais me faire un plaisir de répondre à la Cour, notamment sur des points sensibles et particuliers tel que celui du « prosélytisme religieux abusif ». Ca va beaucoup plaire à Richard Josefsberg, de l'OSE France ; il gémissait déjà mi 2005, c'est un peu suite à cela que le si bon Docteur Magalie Bodon-Bruzel est intervenu dans ce dossier « d'assistance éducative ». Mais je parlerais plutôt de pratiques proprement sectaires. J'ai tout mon temps pour murir une réponse. En effet, en décembre dernier, la Cour me rappelait bien que la quille, soit la majorité de ma fille aînée et la fin de ces mesures « d'assistances éducatives », ce n'est que dans deux ans ; d'ici là, Justine restera donc en Alsace, avec un pasteur et une sociale travailleuse - point. D'autre part, ce n'est qu'en octobre 2012 que l'OSE fêtera son centenaire, ce qui me laisse également assez de temps pour rédiger un petit pamphlet.
Mais pour « bien » répondre déjà au petit paragraphe, plus bas, publié sous la lettre de la MIVILUDES, d'avril 2006, soit à ces pitres en robe noire ainsi qu'au Docteur Magalie Bodon-Bruzel, un bouffon en blouse, et à son prédécesseur, Madame Claire Davidson, je ne vais pas me gêner et publier bientôt l'intégralité d'autres décisions de justice qui ont été rendues par d'autres prétoires que ceux de Nanterre et de Versailles, tel que :
- celle rendue en 2002, par Strasbourg(67), un non-lieu d'un homicide involontaire, suite au décès subit de la mère de Justine, en milieu hospitalier,
- celle rendue en 2005, par Antony(92), par le juge des tutelles, qui confirmait finalement mon statut d'administrateur légal des biens de Justine, quelqu'un souhaitait que je sois déchu,
- celle rendue par Anthony(92), début 2007, qui m'inscrivait sur la liste électorale alors que des représentants de la préfecture et du TGI de Nanterre avaient refusé de le faire,
- celle rendue par le tribunal administratif de Strasbourg, qui a étouffé mon recours contre l'Etat suite au non-lieu rendu en 2002,
- l'arrêt rendu en décembre 2008, par la cour de cassation, déjà publié dans ce blog, qui reste toujours sans le moindre commentaires, comme ces vidéos,
- une correspondance de septembre 2009 qui confirme que je détiens toujours et malgré tout l'autorité parentale sur ma fille Justine,
- le très simple et si sobre rappel à la loi imposé en décembre dernier, par le parquet de Paris, je venais de déployer une banderole dans cette cité, à l'occasion des 20 ans de la CIDE
Notant d'abord que ma soeur aînée est trisomique, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel affirmera que rien de tout cela est réel. Madame Claire Davidson poursuivra, dans le prolongement de l'OSE France : « M. KANT est un très vilain procédurier, il est peut être dangereux ». C'est à ce moment là qu'interviendra ponctuellement le juge Thierry Reveneau, soutenant que « les larmes versées à l'audience par l'enfant démontraient... » On s'apercevra peut-être aussi que les paranos, les zinzins ou les oies sont plutôt du côté de ceux qui recherchaient mes comptes au Japon, ceux sur lesquels j'aurai pu verser les fortes sommes perçue suite à mon recours contre l'Etat, après le décès de la maman de Justine... Je percevais 90 euro par mois, l'allocation dont peut bénéficier tout orphelin d'un parent. Depuis plusieurs années, cette allocation est due à Madame et Monsieur Clementz qui n'a à ma connaissance jamais le moindre compte à rendre à personne. Madame et Monsieur Clementz bénéficient aussi des indemnités de tiers « dignes de confiance » et bénéficient aussi comme du soutien de toute une institution. En effet, ils n'ont jamais eu besoin du moindre avocat dans les prétoires du coin.
Je pourrais encore retrouver d'autres jugements ou republier aussi des correspondances qui m'ont été adressées par divers ministères, élus, Conseils généraux, par l'Elysée ainsi que par divers services tel que le SCPC. En regard de tout cela, Madame et Monsieur Clementz, les tiers « dignes de confiance », un statut qu'ils revendiquent et que leurs accorde gracieusement la Cour, ne pourront rien avancer du tout ? Les arrêts de Versailles, les jugements rendus par Anne Valentini, voire même ceux qui ne m'ont jamais été notifiés par Nanterre... Le pasteur d'Uhrwiller pourra aussi « exposer », « dire » et « expliquer », peut être un peu prêcher aussi.
Mais je crois que je publierais d'abord le mémoire du juge Xavier Serrier qui se défendait contre moi, à la fin 2008. Tout le monde pourra alors constater comment ce dernier se sera défendu contre moi, en cassation, me réclamant 2 500 euro qu'il n'a jamais obtenu. Je venais de le pousser de son siège. Quelle offense, un magistrat du siège est réputé inamovible ! Aurais-je vexé la magistrature française pour avoir touché un jour et vraiment l'un des leurs ? Certains « aspects narcissiques » seraient alors à rechercher maintenant ailleurs qu'à Bagneux, dans le 9-2.
De l'arrêt rendu ce 15 janvier 2010,
par la cour d'appel de Versailles
Un peu de distance s'impose ?
D'après ce qu'on m'a un peu mieux expliqué, les enfants de Madame T. ne seraient plus confiés à l'association SOS Villages d'Enfants. Ils ne seraient plus chez des « mères SOS », mais éparpillés, dans de simples familles d'accueil ? Le dernier aurait quitté « le village » ce samedi 30 janvier. J'ai pu être induit en erreur par quelques discours officiels ou de Gala et divers documents que j'ai lu. Cette association ne « lâche » pas les enfants, elle les « réunit pour la vie ».
Je me pose de nombreuses questions lorsque je lis les documents qui m'ont été communiqués, par exemple, un jugement du 5 juin 2008 (maintient de placement de certains enfants, mainlevée d'une mesure AEMO). Cette mère aurait-elle un jour trop foutu le bordel ? On m'a dit qu'elle est plutôt d'une nature à répondre ou à résister, à critiquer et à contester. La présentation qui est faite d'elle semble être assez défavorable, mais je ne vais pas trop m'y fier, j'ai mes raisons. Je connais très bien les rapports et les avis de l'OSE France ainsi que ceux de l'ARSEA. J'ai surtout pu constater comment a travaillé l'OSE France : je me suis beaucoup exprimé sur Internet, notamment au cours du mois d'août 2005, puis ma fille Justine a « disparue », elle a été « placée » ailleurs, mes « droits sur ma fille » ont été suspendus, début novembre 2005. Après cela, ce n'est qu'après une sorte de parcours du combattant judiciaire que nous avions pu renouer, pour quelques temps seulement. Depuis septembre dernier, tout est à nouveau très différent.
D'un jugement du 5 juin 2008
Je ne pense pas que cette mère, Madame T., soit maltraitante, alcoolique, pédophile, ce n'est pas ce que je lis. Mais on pourrait le croire lorsqu'on écoute quelques discours de Laurence Ferrari. Cette mère, Madame T., explique plutôt qu'elle aurait souhaité que ses enfants soient rapprochés d'elle et aurait aimé pouvoir exercer ses droits sur ses enfants. Elle semble avoir un jour fuit cette région, le Nord, pour refaire sa vie ou, peut-être, pour s'extraire d'un bourbier, d'une ornière. On pourrait évidemment lui reprocher d'avoir « mis des distances » entre elle et ses enfants. Mais ma compagne et moi, nous n'avons jamais fuit le 9-2, c'est ma fille qui s'est un jour comme vaporisée dans la nature alsacienne.
Les « trvaielleurs » sociaux du village ? Je ne souhaite maintenant plus rencontrer des gorets, barbouzes, kapos ou parasites du social. Je constate que cette mère « restait favorable au maintient des visites médiatisées », qu'elle « reconnaissait qu'elle pouvait avoir du mal » et « se disait demandeuse de soutien et de conseils ». Au fond, quelle est la différence entre ces traitements spécifiques et appropriés ? Aucune avancée suffisante n'a pu être faite, dans cette histoire, sur le lien mère/enfant ? Lorsque Justine allait disparaitre en Alsace, les travailleurs sociaux de l'OSE affirmaient qu'il y avait eu des améliorations de la relation père/enfant, mais que c'était insuffisant à leurs yeux... Ces enfants de Madame T. sont-ils aujourd'hui éparpillés dans la nature, entre Nice, des familles d'accueil différentes et on ne sait où, dans le Nord, ou sont-ils toujours gardés ou sous la responsabilité de l'association SOS Villages d'Enfants ?
C'est bizarre, l'ARSEA m'avait également beaucoup et souvent reproché de critiquer leur « travail » ou les travailleurs sociaux, plutôt des pratiques, plus généralement. « Un rapprochement non véritablement désiré par les enfants mettaient ces derniers ainsi que la mère en grande difficulté, alors que leur relation était déjà très complexe » ? J'admets que j'ai parfois écrit pire que Serge Paugam, dans La Disqualification sociale, sûrement bien pire aussi que Pierre Sans, dans Le placement familial. Pourtant, en l'absence de l'ARSEA et donc sans parasites dans la relation père-enfant, Justine ne se plaignait pas trop de ses contacts avec nous ; ma compagne vient de retrouver une vidéo de nos deux enfants, prise cet été ; nos filles étaient plutôt ravies. Suite aux critiques de Madame T., SOS Village d'Enfant aurait d'abord externalisé les rencontres mère-enfants, puis cette association aurait, plus récemment, finalement expulsé aussi ce qui leurs restait de la fratrie ou les enfants eux-même ? Pourtant, lorsque je lis ces motivations de juin 2008, SOS Village d'Enfant, « était le seul repère stable sur la durée qui leur offrait un environnement sécurisant et structuré. »