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Chantal Jouanno : « la droitisation, un mirage douloureux »
NDLR : Il n'y a plus qu'à voter massivement pour Hollande, contre Sarkozy, afin d'éliminer ce dernier du paysage politique, il nous a déjà assuré qu'il nous quitterait s'il perdait ces présidentielles. Un tel vote amènera l'UMP à l'implosion, à son introspection. Puis après d'ultimes débats, il suivra déjà le troisième tour, les législatives... Le nabot s'imaginait-il que j'allais marcher pour lui, pour sa politique d'extrémiste, pour l'UMP, des couards, pour n'essuyer encore et que très occasionnellement de simples « regrets » ? Lorsque Sarkozy interpellait « la France qui travaille », j'ai cru halluciner ; je me suis senti un peu concerné alors je travaille depuis quelques temps à faire casser une troisième fois sa cour d'appel de Versailles ! Ne surtout pas voter blanc au second tour comme pourrait le suggérer Bayrou, mais utiliser maintenant sa voix contre le sakozysme, que nous ne regreteront certainement pas. Un appel à un vote « anti » ? Non, rien qu'une réelle opportunité à saisir, aujourd'hui, pour une ouverture vers d'autres voies
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Chantal Jouanno : "La droitisation, un mirage douloureux"
Le Point.fr - Publié le 23/04/2012 à 20:17 - Modifié le 23/04/2012 à 20:46, extraits
INTERVIEW. Au lendemain du premier tour, la sénatrice UMP de Paris appelle la droite "à rester elle-même", critiquant ainsi la stratégie de droitisation suivie par Sarkozy.
[...] Le Point.fr : L'élection de Nicolas Sarkozy est-elle encore jouable ?
Chantal Jouanno : Tout est encore possible ! L'écart entre Nicolas Sarkozy et François Hollande à l'issue du premier tour n'est que de 1,5 point. Désormais, notre priorité est de montrer qu'il y a une différence totale de fond entre les projets de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Cette campagne d'entre-deux-tours va permettre de se pencher davantage sur les idées, et moins sur la démonstration de force. Les Français se sont servis de ce premier tour pour exprimer leurs doutes, en votant massivement pour les extrêmes et en soutenant les solutions les plus radicales. À nous de proposer maintenant aux électeurs des réponses radicalement nouvelles pour les convaincre qu'il y a une autre voie.
Selon vous, quelle doit être la ligne de Nicolas Sarkozy pour le second tour ? "À droite toute" ?
Non, les solutions radicales proposées par le FN ne sont pas les bonnes réponses. J'ai écouté Jean-François Copé ce matin. Certes, les questions d'immigration, de laïcité, de sécurité sont importantes, mais il ne s'agit pas des seuls fondamentaux de la droite traditionnelle ! Et ce ne sont pas les préoccupations majeures de nos concitoyens. Quand je vais tracter sur les marchés, les Français ne me parlent pas de ces sujets. Je crains que la droitisation ne soit qu'un mirage douloureux. Dans les prochains jours, j'appelle de mes voeux un discours beaucoup plus équilibré dans le choix des thèmes de campagne et dans les mots utilisés. La droite doit rester elle-même et porter ses propres valeurs qui sont celles de la méritocratie, du travail, de l'autorité - et cela va de pair avec le respect - de la compétitivité, de la croissance écologique.
Toulouse : appel de mosquées à la prière
NDLR : Je suis souvent des fils d'actus et de brèves. Celle à la suite m'avait un peu surpris. A défaut de minarets dans le pays, les français n'en veulent pas, les appels à la prière se font maintenant via le filtre du Figaro. Je n'ai pas vu passer d'autres appels à la prière depuis le mois dernier... Mais vrai, je ne vois et je ne peux pas tout lire. Faut-il croire que cet appel du mois dernier ou ce qui a suivi incitait effectivement les musulmans à voter pour Hollande, contre le sakozysme ? Ce 6 mai prochain, un bulletin blanc ou nul pèsera moins qu'un vote pour Hollande.
Toulouse: appel de mosquées à la prière
AFP Publié le 20/03/2012 à 12:33
Le recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur et Cheikh Mohamed-Salah Hamza, recteur de la mosquée de la rue Myrha de Paris, appellent à une prière particulière vendredi, à la mémoire des trois soldats musulmans "lâchement assassinés à Montauban et à Toulouse".
Dans un communiqué commun, les recteurs "appellent l'ensemble des musulmans à célébrer dans toutes les mosquées de France, vendredi 23 mars, à l'issue de la grande prière, une prière particulière (Prière de l'Absent) à la mémoire des trois soldats musulmans" tués à Montauban et Toulouse.
"Par la même occasion, ils demandent aux musulmans d'avoir une pensée pour toutes les victimes de l'islamophobie, du racisme et de l'antisémitisme", ajoute le communiqué.
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
NDLR : Encore quelques déclarations de cette nature, et l'électorat finira indécis, fragmenté, d'ici au 6 mai..
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
Par Caroline Piquet - le 27/04/2012, le Figaro, extrait
Le président-candidat souhaiterait que les parents soient mis au courant quand leur fille mineure prend la pilule. Une position qui remet en cause l'anonymat prévu par la loi de 2001.
Le candidat Nicolas Sarkozy s'est interrogé jeudi sur la pertinence de l'accès anonyme des mineures à la contraception orale. II répondait à la question d'une auditrice sur France Inter. «Est-ce qu'on peut donner la pilule à une adolescente, sans demander l'avis des parents? Je pense que les parents doivent être associés d'une manière ou d'une autre, ça ferait tout drôle aux parents d'apprendre que quelqu'un a donné la pilule à sa fille mineure sans avoir un dialogue avec les parents de cette jeune fille», a affirmé le président sortant.
« Les frontières, Sarkozy a raison d'en parler, encore et encore... »
NDLR : Ce que je lis sur le Monde, « ce n'est pas du racisme, c'est de la crainte », me fait repenser à l'un de mes vieux billets. Pour celui-là, j'avais été dénoncé, à la LICRA, je crois : Voulons nous des enfant [maghrébins] barbares ? Inutile de me dénoncer à nouveau ; ça suffit, les boulets rouges ; j'ai déjà répondu, à la LICRA ou à SOS-Racisme. J'ai l'impression qu'en ce moment, les français découvrent à quel point #UMP et ce qui sou-marine peut être décomplexé. j'hallucine, c'est sûr ; j'ai le sentiment qu'assez globalement, #UMP, ce parti en voie d'implosion, ne connait que très mal #UMP et ceux qui les inspirent.
"Les frontières, Sarkozy a raison d'en parler, encore et encore..."
Le Monde.fr | 29.04.2012 à 20h25 • Mis à jour le 29.04.2012 à 20h44
Par Jonathan Parienté
Nicolas Sarkozy a tenu, dimanche 29 avril, son dernier grand meeting de campagne devant une salle, certes pas immense, mais archi comble à Toulouse. Dans la chaleur étouffante du Parc des expositions, tous ou presque assurent croire en la victoire et espèrent que cette dernière semaine de campagne change la donne pour Nicolas Sarkozy.
Des foules de drapeaux, des militants et sympathisants qui donnent de la voix en toute occasion, des sifflets unanimes dès qu'est évoqué Hollande ou Mélenchon, des jeunes et des moins jeunes qui s'époumonent à l'arrivée de leur champion : l'assistance est en grande forme pour acclamer Nicolas Sarkozy. Les "on va gagner" se mêlent aux "on a gagné" dès que la foule se cristalise sur l'un des mots du président-candidat ou de l'un des poids lourds de l'UMP, qui s'exprimaient par vidéo interposée depuis l'autre bout de la France.
Lire notre compte rendu A Toulouse, Sarkozy fait l'apologie de la nation et des frontières
L'UMP minimise le choix de Bayrou, le PS jubile
NDLR : Etrange charge contre Bayrou... J'avais déjà entendu Fillon, en soirée, sur France Info. Aux dernières nouvelles, un seul homme est « isolé », Nicolas Sarkozy, aucun candidat ne s'est déterminé en sa faveur. Je crois que c'est surtout l'UMP et le gouvernement, à la recherche d'un radeau, qui estime que Bayrou s'est isolé. Courage, grand timonier, la force est avec toi, Sarkozy. Il arrive une vague ou un mur ? Dans trois jours, nous seront tous fixés
ACTUALITÉ > Présidentielle
L'UMP minimise le choix de Bayrou, le PS jubile
Mots clés : Présidentielle, François Bayrou
Par Gaëtane Morin, Jean-Baptiste Garat, Sophie de Ravinel, Anne Rovan
Publié le 03/05/2012 à 00:00, le Figaro, extrait
François Fillon pointe «l'avis d'un homme seul», pendant que François Hollande salue «l'indépendance» de François Bayrou.
Sitôt tombée l'annonce du vote de François Bayrou en faveur de François Hollande, dimanche prochain au second tour de la présidentielle, les réactions politiques ont fusé, jeudi soir.
À droite: entre incompréhension et indignation
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Bisous !
J'en ai oublié... j'ai fait ce que j'ai pu, en 140 caractères. Ceux qui seraient mécontents ou déçus de ne pas se retrouver dans ce tweet n'auront qu'à fouiller mon blog ou dans des correspondances qui leurs sont parvenues
Un statut de ce 6 mai au soir
De mon point de vue, le personnage, Sarkozy, est un incapable. Il a enfin fait pschitt, je suis content (beaucoup pour des « raisons d'ordre personnelles », ceux qui se donnent la peine de me lire me recevront très bien :-). Sarkozy disposait de tous les outils pour un second mandat, notamment l'UMP, qui devait lui permettre de contrer à la fois le FN et la gauche, dans un mouvement/rassemblement populaire ; l'UMP avait été conçu, imaginé à ces fins, dans le but au moins de fédérer une droite ou des « mouvements » assez forts pour « résister » contre vents et marées... Mais Sarkozy a donc préféré jouer la carte populiste plutôt que populaire, en enfilant les dérapages à droite, les appels aux extrémistes (merci Buisson, pour cette aide si précieuse, depuis l'intérieur même du château :-). Il y a peu, depuis #dijon, Nicolas Sarkozy tweetait que nous allions « accélérer jusqu'au 6 mai » ; il s'est mangé un mur, je jubile ! Qu'en pensent les journalistes d'Atlantico, à qui j'attribue le point stupidité de cette campagne ? Je jubile, bien plus que ne pourra jamais jubiler la gauche, aussi rassemblée soit-elle aujourd'hui ! Avec Sarkozy et pareils discours, sa campagne « choc » ou pour nous faire rire plus, ça ne pouvait que mal finir, dans une farouche opposition UMP/PS-FN.
Je souhaitais voir un 40/60. Où je réside aujourd'hui, dans un recoin du Hamasland, c'est fait. NS 37,14, FH 62,86. Sur Twitter, avec beaucoup d'autres, un certain Vendetta nous assurait que nous devrions rapidement quitter le pays si Sarkozy perdait ; mais les rues restent paisibles et la bourse n'a pas fait le yoyo ; on perçoit simplement que beaucoup font leur lessive, « en famille », ou préparent activement les législatives et 2017 ; on perçoit aussi assez bien le phénomène des tontes ou de cette résistance de la dernière heure, surtout sur Twitter, sous forme de petites phrases qui finissent de lyncher. J'ai remarqué que Eric Besson a supprimé son compte Twitter, d'autres pourraient avoir cessé d'utiliser le leur. Sage décision que de se cacher, ou que se de faire un peu plus discret, car nous voyons maintenant fleurir des listes, parfois « noires »... Après Letchimy, Guaino avait peut-être été des plus « explicites » à ces divers sujets, parfois « sensibles », sinon franchement « électriques », nous avertissant que nous prendrions le « risque » « de refaire le chemin des années 30 » avec au bout une « catastrophe ». Ca suivra éventuellement, mais alors beaucoup plus tard ; la France est encore un pays assez stable, avec des Délégués au maintien de l'ordre plutôt musclés, il pouvait s'y dire beaucoup de choses sans qu'un meeting ne dégénère dans un bain de sang.
Extrait de « Innocence » ou de « Unschuld », par Dea Loher... |
Les uns et de fervents partisans menacent, lynchent (je ne m'en prive pas :-), sur la toile, ou s'écharpent encore par l’intermédiaire des journaux et de caméras, tandis qu'une opposition se structure, péniblement... Nous parlerons maintenant bien d'une « opposition », soyons tous bien respectueux, surtout de #UMP, et ne raillons d'aucune façon ni constamment un grand bouillon, qui ne cultiverait que des « agités anti-flambi » (avec un N, comme framboise, je sais). Il s'en dégage maintenant plutôt une société rose, clivée PS/UMP-FN. Ces jours-ci, je n'ai pu repenser encore qu'à Croire et détruire, d'Ingrao, surtout après avoir tenté en vain de m'approcher de la Bastille, ce 6 mai au soir. Des « images » ont pu heurter, à droite. Tout ce qui a bruissé ou transpiré depuis ce 6 mai au soir, sur la toile et dans les journaux ou sur nos écrans de télévision, a aussi pu heurter, à droite... comme à gauche (et au centre, s'il en existe encore un, si l'on peut encore identifier des courants et pensées ou « mouvements » plus modérés), en présentant pour réel, avéré, ce que des discours n'avaient jusqu'alors pu qu'anticiper. Qui finira d'écraser ou d'humilier l'autre, qui remportera une victoire « durable » ? Les législatives à suivre vont elles encore transformer quelque peu le paysage et la cacophonie politique ?
Car aujourd'hui et comme depuis un moment, alors que quelques artistes et des « intellectuels » ont déjà fait pschitt avec Sarkozy, tout le monde ne parle plus que très sérieusement et sobrement de législatives, et de l'assez probable « implosion » de l'UMP, l'appareil auquel s'agrippe désespérément Jean-François Copé. On en est maintenant plutôt rendu là, tandis que ce 8 mai, le sortant et le nouveau célébraient ensemble, très officiellement, « la victoire ». « Une belle image pour la réconciliation » ; c'est vrai, Hollande a de l'humour, à « nous avons un enfant », il a répondu « ensemble ? »
Sinon, comment pouvait-on, comme beaucoup, malgré tout voter pour Nicolas Sarkozy, ce chantre choisi et porté par l'UMP, cet être si supérieur, comme l'est aussi son fiston Jean ? En étant soi même débile... à moins qu'en ignorant, en relativisant les excès de ce parti et de leurs membres ou clochers, en faisant fi de leur inculture aussi, et en ne souhaitant pas de cette gauche au pouvoir... ou pour contrer le FN également, pour lui refuser la place qu'il occupe aujourd'hui, dans tous les journaux, soit dans le théâtre ou sur la grande scène des débats publics. Maintenant, c'est trop tard. L'isoloir pouvait faciliter un vote en faveur de Sarkozy ou contre la gauche, contre le FN aussi. Si, l'isoloir facilite le vote. Quel que soit le bulletin que vous glissez dans l'enveloppe, l'isoloir vous évite en tous cas d'avoir de gros ennuis avec vos « voisins », voire même avec la « justice », en cas de dénonciations, si vous ne plaisez vraiment pas
J'écoute Amandine... « Tu ne devais pas faire de notre idylle un fiasco. Attendre le dernier acte pour dévoiler ton complot... Et que dire de plus. Nous n'avons pas les mêmes valeurs... Chacun son truc ». « Je le savais, je le sentais... Que tu n'étais pas l'homme de la situation. » Ca fait 15 jours que son CD est dans mon lecteur. Soupir et compassion.
Moi, ça va, très bien. Comme je le publiais ce 3 mai, au cours de ces présidentielles, je n'ai pas été « dénoncé ». En tous cas, je n'ai pas le sentiment d'avoir été emmerdé par des flics ou par un procureur, et sur la toile, aucun troll #UMP ne m'a fait chier. C'est surprenant. Par le passé, certains m'avaient tant enquiquiné, surtout quand je raillais moi-même le clan Sarkozy, par exemple, lorsque l'UMP allait essuyer une rouste aux régionales « Est-ce que M. Kant a été sanctionné, condamné pour ses publications », pourraient encore s’interroger certains. Non, jamais. Lorsque les dénonciations sont calomnieuses, fantaisistes, farfelues, même un procureur très zélé ne peut pas donner suite.
Amandine, je ne m'en lasse plus. Ce 7 mai, tout en papotant sur Twitter, je bavarde beaucoup, de nombreux magistrats confirmeront, surtout ceux qui m'intimaient de me taire, de cesser d'écrire ou de persiffler, je découvrais qu'en mars, Amadine sortait un nouvel album... « j'fais rien pour plaire... c'est dans les gènes », « Oulala » ! Je pense qu'on me suspecte déjà ou encore de lire des journaux, d'écouter France Info, etc ; j'en avais déjà un peu parlé à la police, pour répondre à un procureur ou à un juge d'instruction. Dans mon e-shop ils vont aussi finir par s'interroger et éplucher mes listes... « Amandine et Durand-Souffland, Sans amour et L'affaire Viguier, c'est quoi, toutes ses commandes ? »
A suivre... Je vais encore ajouter quelques trucs, tel qu'au sujet de la cassation, qui pourrait sous peu rejeter l'un de mes pourvois contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles, ainsi que quelques lignes au sujet de « la bête noire », le livre ou beau roman de Dupond-Moretti. Quand le billet sera fini, il y aura des bisous pour tous
Bayrou met en garde contre « une cohabitation de blocage »
NDLR : De Bayrou ou de Copé, qui rame d'abord pour la survivance de son parti, une union ou un grand rassemblement d'une foule ou masse populiste, qui lutte pour échapper à l'implosion annoncée de l'UMP ? Qui du Modem ou de l'UMP est maintenant le plus crédible ? Copé et l'UMP avec leur campagne « contre un programme fou », l'UMP et ses clochers dans le rôle de « l'opposition », systématique, dans l'accoutrement des « antis », dans le rôle de l'adolescent réticent ? Copé et l'UMP poursuivront donc la campagne des législatives « sur le même registre que celle de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle... » Copé a-t-il trouvé une solution pour faire taire transitoirement quelques unes des chapelles de l'UMP, ou pour châtrer durablement ses ténors les plus radicaux, réacs ou ringards ? Ces derniers pourraient tout simplement glisser sur le personnage de Hollande, il ne manque pas d'humour, et glisser aussi sur le gouvernement que le PS nous compose. Ce que nous racontent Bayrou ou d'autres personnages - la « liste » serait longue - tels que Jouanno, « dissonant » ou même « dissident », reste à mon avis encore très intéressant ; beaucoup semblent bien les comprendre. Je vais continuer à lire et à écouter occasionnellement Bayrou, ce supposé trublion, trublion, selon des populistes, même si par la suite, Bayrou devait encore une fois être écarté.
Bayrou met en garde contre "une cohabitation de blocage"
Le Monde.fr avec AFP | 10.05.2012 à 18h44 • Mis à jour le 10.05.2012 à 18h48, extrait
Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé, jeudi 10 mai, qu'il n'y avait "aucune chance" que la France "puisse se redresser" si les prochaines législatives aboutissent à "une cohabitation de blocage", et a appelé François Hollande à reprendre "en profondeur" son programme économique.
François Hollande "a un atout, il n'est pas ressenti comme un homme d'affrontement, et je crois que c'est authentique. Il est nouveau, il a un certain crédit dans l'appareil d'Etat, et surtout il a obtenu le soutien des catégories populaires", a déclaré M. Bayrou lors d'une conférence de presse.
Mais selon le leader centriste, le programme économique du président élu "devra être entièrement repris ou en tout cas en profondeur, à la mesure de la crise" et "ce sera un rude exercice de vérité d'abord dans sa majorité".
"S'il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique (...), a fortiori une cohabitation de blocage, il n'existe aucune chance que le pays puisse se redresser", a-t-il avancé.
Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
NDLR : Etonnant, cet article, choquant. J'y perçois comme un appel à briser « la loi du silence » dans les prétoires, à y lancer maintenant des chaussures... surtout lorsqu'on s'y sent très « frustré ». J'aurai peut-être du y songer moi même, oser passer à un tel acte, plutôt que de m'en tenir à de simples mots, et lancer une chaussure sur un magistrat. Tiens, j'aurai pu le faire à la cour de cassation, début décembre 2008. Ca doit soulager, sur le moment, mieux qu'une quelconque « psychothérapie », sûrement plus que de « faire appel » pour pas grand chose. Mais c'est évident, certain, les avocats des « présumés innocents » jusqu'à l'issue de toutes les péripéties de tels procès, jusqu'à l'épuisement de l'intégralité des voies de recours, n'accepteraient que très mal de telles attitudes dans nos prétoires. En Norvège, ce lanceur de chaussure a hurlé « sa douleur, promettant l'enfer à Breivik » ? Ca va, c'est pas trop grave, comparé à l'apologie de la tortue, par Elie Wiesel, Nobel de la paix, en 2009, dans le cadre de l'affaire Madoff... si, si, La haine de Wiesel pour Madoff ; je l'avais bien noté aussi.
Procès Breivik : un lancer de chaussure libérateur pour la Norvège
Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2012 à 11h37 • Mis à jour le 11.05.2012 à 22h19
Par Olivier Truc
Le procès d'Anders Behring Breivik est arrivé, vendredi 11 mai dans l'après-midi, au terme de sa troisième semaine. Une éternité pour les Norvégiens. Une éternité enfin troublée par une réaction inattendue, désespérée, humaine, celle d'un homme pleurant son frère abattu. Un homme qui s'est levé soudainement et a jeté une chaussure en direction de Breivik, assis à à peine cinq mètres de lui . Il a touché l'un des quatre avocats du terroriste. Hurlant sa douleur, promettant l'enfer à Breivik, l'homme a été rapidement maîtrisé et emmené. Dans le couloir derrière la salle 250 d'abord, d'où ses pleurs terribles résonnaient dans la salle, puis jusqu'à un hôpital afin d'y recevoir toute l'aide psychologique nécessaire.
Pour la première fois depuis le 16 avril, un incident a ainsi forcé la présidente du tribunal à interrompre momentanément le procès du tueur ultranationaliste responsable de la mort de soixante-dix-sept personnes. "Le plus surprenant, explique Harald Stanghelle, rédacteur en chef du quotidien Aftenposten, qui suit le procès au jour le jour depuis le début, c'est que ce ne soit pas arrivé plus tôt."
SUR LE MOMENT, LES GENS ONT APPLAUDI
Copé veut qu'on le « respecte »
NDLR : Pauv'Copé, le voilà encore victime, à chouiner, et bientôt grand perdant ? S'il gagne, selon certaines rumeurs, l'UMP pourrait prochainement enfin « imploser ». Quelle brochette autour de Copé. J'ajoute simplement trois liens dans cette brève ; en les suivant, on y retrouvera probablement tous les noms qui y sont énumérés.
LE FLASH > Actualité
Copé veut qu'on le "respecte"
Sipa Publié le 16/11/2012 à 22:22
Jean-François Copé veut qu'on le "respecte". A deux jours de l'élection du président de l'UMP, il a dénoncé vendredi soir les attaques de son adversaire François Fillon... qu'il n'a pour autant pas hésité à étriller.
"Je comprends qu'on ne partage pas cette ligne politique. Simplement, je demande qu'on la respecte. Qu'on respecte ma personne, mes convictions", a lancé vendredi M. Copé, devant quelque 2.000 personnes réunies au Carrousel du Louvre à Paris. Pour son dernier gros meeting après trois mois de campagne, le secrétaire général de l'UMP avait repris la scénographie des réunions publiques de Nicolas Sarkozy, avec une arrivée au milieu d'une foule agitant des drapeaux tricolores, sur fond de musique tonitruante.
D'ailleurs, "quand je vois les drapeaux voler, je ressens des émotions que nous avons tous ressenties il y a quelques mois", a lancé à la tribune, histoire de réactiver la nostalgie militante, Jean Sarkozy. Le fils de l'ancien président était chargé de chauffer la salle avec Luc Chatel, Claude Goasguen, Jean-Pierre Raffarin, Marc-Philippe Daubresse ou Nadine Morano.
"Ces derniers jours, je trouve qu'ils m'ont quand même beaucoup attaqué... et même injurié", a soupiré Jean-François Copé, lui-même pourtant pas avare d'attaques contre son adversaire. "S'il faut taper sur quelqu'un, tapez sur la gauche, bon dieu!", a lancé celui qui se veut "direct, franc mais jamais perfide".
Adepte d'une opposition "implacable" face à la gauche, Jean-François Copé ne s'en est pas moins pris une nouvelle fois à François Fillon et aux "grands apôtres de la prudence", fustigeant le "déclinisme permanent", "les mines contrites" et autres "figures lugubres".