Catégorie: L'univers carcéral
Un détenu s'évade en plein tournoi de basket, en présence de Taubira
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Un détenu s'évade en plein tournoi de basket, en présence de Taubira
Le Parisien | Publié le 21.05.2012, 14h56 | Mise à jour : 15h06
Coïncidence ou provocation? Alors que Christiane Taubira assistait vendredi dernier à un challenge de basket réunissant détenus et personnel pénitentiaire à Paris-Bercy, un détenu en a profité pour s'évader, selon des informations recueillies par Europe 1. Une première sortie officielle dont la nouvelle ministre devrait se souvenir...
Celui qui met l'administration pénitentiaire dans l'embarras est un Géorgien de 22 ans condamné pour vols et recels, et qui devait sortir de sa prison de Fleury-Mérogis l'an prochain. Comme lui, 70 détenus, venus de plusieurs maisons d'arrêt en France, participaient à un à un challenge de basket dont la finale s’est jouée sous les yeux de Christiane Taubira. Un joli symbole, si ce n'est qu'au moment de revenir à Fleury, les surveillants se sont aperçus qu'il manquait une personne à l'appel. L'alerte a été donnée mais le fugitif est pour l'instant toujours dans la nature.
Ironie de l'histoire, note Europe 1, l'administration pénitentiaire insistait beaucoup vendredi sur l'importance du sport en prison pour «s'évader». Au second degré...
LeParisien.fr
Le père de Merah juge que son fils a eu tort mais attaque le RAID
NDLR : Le chat de Medvedev, le forum des fans des talibans, les soucis de Grébert ou de RSF, ceux du RAID ou du père de Merah, je m'en cogne. Je suis très content pour Rama Yade, elle semble (enfin) avoir l'assurance de pouvoir voter. Idem, je viens de recevoir ma nouvelle carte électorale ; où je réside actuellement, pour l'obtenir, je n'ai eu qu'à remplir de très banales formalités. Pour voter, en 2007, j'avais du solliciter un juge, Nanterre m'avait refusé sur la liste électorale. Quoi ajouter encore, dont #lesgens ne s'en cogneraient pas eux-même ? Bisoux
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Le père de Merah juge que son fils a eu tort mais attaque le Raid
Le Parisien | Publié le 28.03.2012, 17h54 | Mise à jour : 23h50, extrait
«Si mon fils est réellement derrière ce qui s'est passé (à Montauban et à Toulouse,ndlr), ce n'est pas bien», a déclaré Mohamed Benalel Merah dans une interview diffusée mercredi par France 24. Le père de Mohamed Merah a exprimé pour la première fois une pensée à l'égard des victimes, tout en restant quelque peu dubitatif sur la culpabilité de son fils.
«S'il a vraiment commis ces crimes et tué des innocents, il a eu tort. Si c'est vraiment lui», a insisté Mohamed Benalel Merah. «Ils étaient innocents. Il y avait des enfants parmi eux. Les jeunes militaires avaient des parents. Il y avait des Maghrébins parmi eux. Il n'avait pas à faire ça. Si c'est bien lui», a-t-il expliqué. «S'il a été poussé à commettre ces actes par d'autres gens, ils ont tort. Ils l'ont aveuglé», a-t-il estimé.
Il a chargé une avocate de poursuivre le Raid pour «assassinat»
Mardi, le père de Mohamed Merah avait vivement réagi hier depuis Alger où il donnait une petite conférence de presse, bien encadrée, dans les locaux du quotidien local arabophone Echourrouk qui a diffusé cet entretien, fermé à d'autres journaux et notamment à la presse étrangère.
Il a réaffirmé son intention de porter plainte contre les services de sécurité français et a chargé une avocate de poursuivre le Raid (police française) pour «assassinat». Ces hommes responsables à ses yeux de la mort de son fils de 23 ans, auteur du meurtre, à bout portant, de sept personnes à Toulouse et à Montauban, des meurtres qu'il a pris soin de filmer. Il s'était autoproclamé djihadiste d'Al-Qaïda avant de mourir, armes à la main, à son domicile, dans la fusillade durant l'assaut des hommes du Raid le 22 mars, après 32 heures de siège.
Le père du tueur au scooter a également dénié au ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, le droit de lui demander de «se taire». Après avoir déclaré auparavant au bureau de l'AFP en Algérie qu'il allait attaquer en justice les services français, il a provoqué l'ire des responsables politiques et à leur tête le président Sarkozy ou le candidat socialiste à sa succession François Hollande, ayant jugé ces propos «indignes» et «indécents». Et Alain Juppé a déclaré aussitôt : «Si j'étais le père d'un tel monstre, je me tairais». Pour Benalel Merah le père de Mohamed, «aucun responsable français n'a le droit de me demander de me taire».
Et d'ajouter : «je suis un citoyen algérien libre dans mon pays, je m'exprime comme je veux, c'est mon droit de défendre mon fils et mon pays (...) Comment un responsable de ce niveau qui se vante de la démocratie et de la liberté d'expression peut-il demander à un père meurtri par la perte de son fils de se taire ? Moi, je n'ai peur que d'Allah».
Puis il s'étonne encore en accusant les services français : «Ils auraient pu l'assommer avec des gaz. Ils ont les moyens pour le prendre endormi comme un enfant, l'arrêter vivant. Pourquoi ont-ils fait ça ? Ils auraient mis les moyens pour l'arrêter et le passer devant la justice. Qu'ils le condamnent même à perpète puisque la peine de mort a été abolie par Mitterrand...» Mais rien sur la violence de son fils qui a semé l'effroi dans toute la région toulousaine.
Il reconnait en revanche ses propres démêlés avec la justice française début 2000 pour trafic de stupéfiants qui lui ont valu des années de prison. «La justice a fait son travail», a t-il répondu sans sourciller avant de se montrer à nouveau menaçant contre les autorités françaises qui seraient, selon lui, «responsables de toutes représailles ou atteintes à (sa) famille à Toulouse».
Libération d’Abdelhamid Hakkar, l’un des plus anciens détenus de France
NDLR : Ca me rappelle « Or, les murs », et Caen, la perpet... Il fallait faire appel, M. Hakkar !
Libération d’Abdelhamid Hakkar, l’un des plus anciens détenus de France
le Dimanche 18 Mars 2012 à 20:25, France Info
Il aura passé 27 ans en prison, pour le meurtre d’un policier qu’il a toujours nié. Abdelhamid Hakkar, 56 ans, a été libéré dimanche soir à Ensisheim (Haut-Rhin), au terme d’un parcours judiciaire hors norme.
Pour l’instant, il n’est qu’en permission. La fin officielle de son incarcération n’interviendra en effet que mardi matin, au moment où il sera placé sous bracelet électronique. Abdelhamid Hakkar vivra ensuite au sein de sa famille, à Besançon (Doubs), et travaillera dans une association de réinsertion de détenus.
Ce petit homme à moustache, fin juriste, clôt ainsi un parcours judiciaire hors norme. Condamné à trois reprises à la perpétuité pour le meurtre d’un policier à Auxerre en 1984, il avait obtenu de la Cour européenne des droits de l’Homme d’être rejugé après un procès où ni lui ni son avocat n’avaient assisté.
Il aura aussi été condamné à quatre reprises au cours de sa détention pour des tentatives d’évasion. Des tentatives qui lui ont notamment valu de passer 12 ans à l’isolement et d’être transféré à 45 reprises.
Hakkar se sera également illustré en cosignant en 2006 avec neuf autres détenus de la centrale de Clairvaux (Aube) un texte réclament "le rétablissement de la peine de mort", préférable à une "perpétuité réelle" qui les faisait "crever à petit feu".
Après 27 ans derrière les barreaux, celui qui faut jusqu’à ce dimanche soir l’un des plus anciens détenus de France, n’aspire qu’à une chose : "Être paisible pour sa réinsertion", confie son avocate Me Canu-Bernard.
Une réalisatrice en garde à vue pour avoir filmé le collectif Jeudi Noir
NDLR : Comment cette cinéaste amatrice ou documentariste professionnelle a-t-elle a pu faire pour se retrouver dans un tel pétrin... des explications et des précisions suivront bientôt ?
Actualité
Une réalisatrice en garde à vue pour avoir filmé le collectif Jeudi Noir
Le 7 mars 2012 - Mis à jour le 7 mars 2012 à 14h26, Télérama
Marie Maffre préparait un documentaire sur l'association de lutte contre le mal-logement. Sa caméra et ses images ont été confisquées.
Depuis plus d'un an, la documentariste Marie Maffre suit l'action du collectif Jeudi Noir, association de lutte contre le mal-logement, pour les besoins d'un 52 minutes produit par la société K'ien. Vendredi 2 mars, elle filmait l'occupation d'un immeuble de bureaux vacants de la rue de Châteaudun, à Paris, que le collectif devait rendre publique samedi matin, quand la police a investi les lieux et procédé à des arrestations. « A plusieurs reprises, j'ai fait état de mon statut de réalisatrice et des raisons professionnelles de ma présence parmi eux, explique la réalisatrice. Rien n'y a fait. Comme quatre militants de Jeudi Noir, j'ai été placée en garde à vue au commissariat du IVe arrondissement. Comme eux, j'ai été fouillée, déshabillée, interrogée, et n'ai retrouvé ma liberté que samedi, en tout début d'après-midi. »
Outre l'irrégularité de cette garde à vue, la documentariste dénonce la confiscation et la mise sous scellés de sa caméra et de ses rushes, qui pourraient être transmis au parquet et exploités par la justice au mépris du respect du secret des sources. La Société des réalisateurs de films et Reporters sans frontières se sont d'ores et déjà élevés contre ce manquement au droit à l'information et demandent la restitution immédiate du matériel de tournage de Marie Maffre, qui envisage de son côté de porter plainte.
François Ekchajzer
Le 7 mars 2012 - Mis à jour le 7 mars 2012 à 14h26
Injures : Santini condamné avec sursis
NDLR : Une condamnation qui fait plaisir. Comprenne qui pourra.
LE FLASH > Actualité
Injures: Santini condamné avec sursis
AFP Publié le 06/03/2012 à 20:06
Le député-maire (NC) d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini a été condamné aujourd'hui à 3.000 euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre pour injures publiques envers un élu d'opposition PS, a-t-on appris de sources concordantes. L'ancien ministre devra également verser 1.000 euros de dommages et intérêts au conseiller municipal socialiste Joseph Dion ainsi que 1.500 euros de frais de procédure.
Il était reproché à M. Santini d'avoir tenu ces propos à l'encontre de M. Dion en séance publique du conseil municipal: "Vous êtes un misérable, vous êtes un minable!" Contacté par l'AFP, l'avocat d'André Santini, Me Grégoire Lafarge, a dit "réfléchir à l'opportunité de faire appel".
Dans un communiqué, Joseph Dion a pour sa part exprimé sa "satisfaction" par rapport à cette décision de justice qui reconnaît selon lui comme légitime "l'aspiration de l'opposition à un débat démocratique normal et républicain à Issy-les-Moulineaux". Joseph Dion n'est pas le seul élu à avoir poursuivi André Santini devant la justice pour injure.
Sur son blog, Lucile Schmid, élue d'opposition (EELV) à Vanves (Hauts-de-Seine), commune voisine d'Issy-les-Moulineaux, affirme avoir engagé deux actions judiciaires (pour injure et diffamation) au tribunal correctionnel de Nanterre à la suite de propos tenus par l'ancien ministre lors d'une soirée de campagne cantonale en mars 2011. L'audience devrait se tenir début avril.
Dans un tout autre dossier, André Santini sera jugé aux côtés de Charles Pasqua et du collectionneur Jean Hamon notamment pour "abus de biens sociaux" et "détournement de fonds publics" du 15 au 26 octobre par le tribunal correctionnel de Versailles.
« Polisse » et « Présumé coupable » diffusés à la prison de Fleury !
NDLR : Ils ont décidé d'enflamer les esprits, à Fleury ? Comment réagiront les « humanistes » que j'ai croisé, ce vendredi, à Caen ? Mais voilà surtout qu'après avoir lu Magalie Bodon-Bruzel, sa contribution, son témoignage, dans La perpétuité perpétuelle, je repense à Un triplet gagnant : MAM, Lathoud et... Botton, le « parfait réhabilité », et je me marre
Actualité > Fleury-Mérogis
" Polisse " et "Présumé coupable " diffusés à la prison de Fleury !
Le Parisien | Florian Loisy | Publié le 05.03.2012, 15h38
C’est une véritable révolution. Le Festival du cinéma de la maison d’arrêt de Fleury prend chaque année davantage d’ampleur, et pour la 3e édition de cet événement majeur dans l’univers carcéral, qui débute aujourd’hui, l’administration pénitentiaire a autorisé des films abordant des sujets polémiques.
Car jusque-là, les œuvres évoquant la prison, la police ou la justice étaient soigneusement évitées lors des projections aux détenus. Par ailleurs, lors des deux précédents festivals organisés derrière les barreaux, les longs-métrages en compétition dataient de plusieurs années. Là, plus de tabou et surtout une sélection digne du Festival de Cannes : « La vérité si je mens ! 3 », « Omar m’a tuer », « Polisse », « Intouchables », « Et maintenant on va où », « Avant l’aube », « La guerre est déclarée », « Présumé coupable », « le Chat du rabbin ».
« Pour maintenir le lien avec l’extérieur, nous voulions permettre aux détenus de visionner des films dans l’actualité », souligne l’Association de recherche d’animations culturelles (Arac), qui coorganise ce festival avec le Spip (service pénitentiaire d’insertion et de probation). Jusqu’au 15 mars, les artistes vont se succéder dans la prison et lancer des débats après les projections. Gilbert Melki, Aure Atika, Marina Foïs, Roschdy Zem, Maïwenn, Eric Toledano et Olivier Nakache discuteront avec les détenus. Pour préparer la réinsertion des prisonniers, des professionnels du cinéma viendront également présenter les métiers de l’ombre.
Le 16 mars, le jury composé de sept prisonniers, quatre employés de l’administration pénitentiaire et de l’actrice Ludivine Sagnier décernera les prix du festival : meilleur acteur, meilleure actrice, meilleure bande originale, meilleure réalisation et prix spécial du jury. Un trophée inédit, conçu par les pensionnaires de Fleury.
Le Parisien
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Dunkerque. Le procureur frondeur rentre dans le rang
NDLR : Rachida dati était suffisamment explicite, dans la revue Entrepreneur il me semble, un procureur doit obéir, sinon on le remplace. Mais on dira d'eux et du parquet qu'ils peuvent occasionnellement tout de même faire un peu montre d'indépendance !
France
Dunkerque. Le procureur frondeur rentre dans le rang
30 juillet 2011 - Le Télégramme, extrait
Tags : Sécurité, prison, Dunkerque, France, Philippe Muller, ordre, incarcérations
Sa décision, inédite, de freiner les incarcérations, à cause du manque de places en prison, a irrité la Chancellerie. Et hier, le procureur de Dunkerque l'a annulée, sur ordre de sa hiérarchie. [Vidéo]
Sur ordre direct de sa hiérarchie, et au grand dam des syndicats pénitentiaires, le procureur de la République de Dunkerque, Philippe Muller, a annulé, hier, sa décision, inédite, de freiner les incarcérations dans sa juridiction du fait de la surpopulation carcérale.
«Les instructions du garde (des Sceaux), je les exécute. Ma décision initiale était très factuelle (...) et liée à une situation locale particulière. Il ne s'agissait pas du tout d'empêcher une exécution de peine ou de ne pas respecter les instructions du ministère», a-t-il expliqué.
Dans une note aux services enquêteurs de son ressort, datée du 25 juillet, Philippe Muller avait demandé la suspension «de l'exécution des écrous» jusqu'au 5 septembre, sauf pour les infractions les plus graves. «Sur Dunkerque, on doit être à 150 personnes détenues pour 100 places. Quand vous faites coucher des gens sur des matelas, vous vous heurtez aux obligations liées au respect de la vie humaine, aux problèmes d'hygiène, au risque de violences...», avait avancé le magistrat.
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Un détenu se pend avec son pyjama anti-suicide
Intervention militaire en Libye
16 avril 2011, 15h47, France Soir, extrait
Libye : Kadhafi utiliserait des bombes à sous-munitions interdites
Les forces de Kadhafi sont accusées d'avoir utiliser des bombes à fragmentation à Mistrata vendredi soir, des accusations confirmées par l'ONG Human Rights Watch qui a dit avoir vu de telles bombes sur place. Ces bombes sont interdites depuis 2008. De son côté, l'OTAN ferait face à une importante pénurie d'armement.
Un détenu se pend avec son pyjama
AFP, 16/04/2011 | Mise à jour : 12:30
Un détenu de 23 ans est mort après s'être pendu en utilisant son kit anti-suicide, jeudi au centre pénitentiaire du Havre, a-t-on appris samedi auprès du parquet du Havre et de sources policières. Le jeune homme avait été placé dans une cellule du quartier disciplinaire du centre pénitentiaire, situé à Saint-Aubin-Routot (Seine-Maritime), à une quinzaine de kilomètres du Havre.
Il s'est pendu à l'aide d'un pyjama en papier...
La directrice se jette par une fenêtre : vive émotion à la PJJ
NDLR : Elle serait donc tombée sur un buisson ? C'est rassurant ; elle n'a alors pas abimé un bus.
Double évasion à Nouméa
AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 16:58, extrait
Deux détenus se sont évadés dans la nuit du centre pénitentiaire de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le syndicat FO-Pénitentiaire, une information qu'a confirmée à l'AFP une source gouvernementale. "Ces deux détenus qui se trouvaient dans une cellule avec quatre autres personnes ont profité de l’état de vétusté de l’établissement en creusant un trou et leur permettant de se retrouver rapidement à l’extérieur", a précisé FO, deuxième organisation de surveillants, dans un communiqué.
L'"état de stress" des personnels de la Protection judiciaire de la jeunesse
LE MONDE | 18.09.09 | 13h52 • Mis à jour le 18.09.09 | 13h52, extrait
Dans la matinée de ce mardi 15 septembre, Catherine Kokoszka, directrice départementale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), se rend à une réunion où elle doit annoncer une réorganisation de ses services. Avant d'atteindre la salle, elle se jette par une fenêtre et fait une chute d'une dizaine de mètres, amortie par un buisson. Ses jours ne sont pas en danger. A une amie et collègue, qui l'a vue à l'hôpital, jeudi, elle a affirmé que les raisons de son geste étaient dues à un "état de stress". Elle lui a parlé de "maltraitance institutionnelle". "Elle se plaint de devoir appliquer tout très vite, de faire et de défaire en permanence, comme un petit soldat, comme un élève face à un maître d'école. Elle était au bout du rouleau, explique cette amie qui veut conserver l'anonymat. Elle avait un vrai conflit de loyauté. C'est une ancienne éducatrice et elle se demandait comment les éducateurs feraient pour s'occuper des mineurs, avec toutes leurs tâches." Catherine Kokoszka, qui n'est pas décrite comme une personne fragile, est devenue éducatrice en 1980. Elle a gravi les échelons de la PJJ pour devenir directrice en Corrèze et dans la Creuse, puis à Paris depuis mai 2006. Son geste a suscité une vive émotion chez les cadres et les éducateurs, dans la région parisienne, mais aussi au niveau national.
Exclusif : pour Me Szpiner, la lettre de Treiber n'apporte rien!
Philippe Cohen - Marianne | Vendredi 18 Septembre 2009 à 16:54, extrait
Maître Francis Szpiner, l'avocat des familles de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, les deux jeunes femmes assassinées pour lesquelles Treiber a été mis en examen, estime que le comportement de son avocat Maître Dupond-Moretti durant toute la procédure contredit les propos de Treiber sur l'instruction «à charge».
Marianne2 : Quel est votre commentaire sur la lettre de Jean-Pierre Treiber, publiée par Marianne2.fr ?
Me Szpiner : Dans la lettre publiée par Marianne, Jean-Pierre Treiber remet en cause l'instruction et ses méthodes. Pourtant, je tiens à rappeler les éléments de la procédure. Le 13 octobre 2008, Jean-Pierre Treiber s'est vu signifier une ordonnance de mise en accusation devant la Cour d'assise. Le 14 octobre, il a fait appel. Le dossier est donc venu devant la chambre d'instruction. Comme le prévoit la législation, toutes les parties disposent alors de la possibilité de faire un mémoire demandant des investigations complémentaires. Or la défense Jean-Pierre Treiber n'a pas jugé utile de le faire. Les juges on rend un arrêt motivé détaillé de 36 pages qui détaille les charges pesant contre Jean-Pierre Treiber. Son avocat n'a répondu à aucune de ces charges.
MAM veut améliorer la vie des détenus
MAM veut améliorer la vie des détenus
AFP, 04/09/2009 | Mise à jour : 21:33
Le garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, estime inadmissible qu'un détenu reste 22 heures par jour en cellule et souhaite développer les activités encadrées, a-t-elle déclaré dans un entretien accordé au Parisien paraissant demain. "On ne peut pas admettre que quelqu'un reste 22 heures par jour dans une cellule! Pourquoi, ce n'est qu'un exemple, ne pas faire entretenir les sous-bois pour éviter les incendies de forêt par des détenus encadrés ?" a demandé le ministre qui doit défendre en commission le projet de loi pénitentiaire mardi.
L'essentiel de l'actualité du 04/09/2009
Pannes en série dans une nouvelle prison [privée ?] près de Lyon
NDLR : Une « société privée constructeur et propriétaire de la prison » ?
Voir aussi, entre autres, Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Pannes en série dans une nouvelle prison près de Lyon
Jean-Marc Leclerc
Le Figaro, 31/08/2009 | Mise à jour : 09:41, extrait
Les problèmes rencontrés par l'établissement ultramoderne de Corbas (Rhône) concernent notamment l'ouverture à distance des portes.
Des grilles qui s'ouvrent intempestivement plusieurs fois par jour, des sèche-mains qui prennent feu, des évacuations d'égout défectueuses. L'administration pénitentiaire essuie les plâtres dans sa nouvelle prison supermoderne de Corbas (Rhône). Un syndicat de gardiens assure que les pannes du système d'ouverture automatisé des portes ont duré une semaine. Les serrures électriques commandées à distance par écran tactile ont cessé de fonctionner, empêchant la circulation de prisonniers, gardiens et visiteurs à l'intérieur de la prison. «Nous avons pu ouvrir les grilles grâce au bon vieux trousseau de clefs, mais cela prend beaucoup plus de temps, on a dû annuler certains parloirs, des activités, et les repas sont arrivés en retard», déplore un délégué du personnel.
La situation est apparemment rentrée dans l'ordre après une intervention de la société privée constructeur et propriétaire de la prison. «Il y a eu des difficultés au niveau de l'informatique et de l'ouverture de certaines portes», a reconnu l'administration pénitentiaire évoquant un «incident mineur, qui n'a pas eu de conséquence sur la détention» .
Mais, selon l'Ufap, le problème est plus sérieux : les grilles s'ouvrent de façon aléatoire dans une zone «névralgique» de la prison, où de nombreux prisonniers circulent entre les cellules, les équipements sportifs et les ateliers.
À l’aube des élections législatives du 30 août, les dirigeants japonais tirent la sonnette d’alarme : la population aura diminué de 20 % en 2050. Malaise économique ou blocages culturels, les femmes en âge de procréer renoncent ou tardent à enfanter. Écrivain et correspondante à Tokyo pour l’AFP, Karyn Poupée décrit un état d’esprit bien éloigné des préjugés occidentaux.
Paru le 28.08.2009, par Marine Deffrennes, Le Figaro/madame, extrait
Coup de projecteur : pourquoi les japonaises ne font-elles pas d'enfants ?
Lefigaro.fr/madame. – Comment expliquer le faible taux de fécondité des femmes japonaises (1,37 enfant par femme en 2008), parmi les plus bas du monde ?
Karyn Poupée. - Les Japonaises font moins d’enfants qu’elles ne le désireraient. Quand on les interroge, dans l’idéal, elles en auraient deux ou trois. Dans la réalité, elles en ont beaucoup moins ou pas du tout. Mais avoir un bébé hors mariage est quasi impensable ici. Or l’âge du mariage recule sans cesse. Les femmes ont beau être en campagne permanente pour trouver un conjoint, elles sont aussi de plus en plus exigeantes. La génération en âge de procréer est née entre les années 70 à 90 et a vécu les pires années de fluctuations économiques, d’où une recherche de sécurité maximale. Cette appréhension bride les couples. Une angoisse qui n’avait pas tant lieu d’être dans les années 50, où les hommes signaient des contrats pour un emploi à vie.
Pourquoi vie active et maternité semblent-elles incompatibles au Japon ?
Les structures de gardes d’enfants n’ont pas été mises en place lorsque les femmes se sont mises à travailler. ...
Luc Chatel veut donner un "nouvel élan" à la maternelle
LE MONDE | 31.08.09 | 11h26 • Mis à jour le 31.08.09 | 11h34, extrait
La première initiative du nouveau ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel devrait porter sur la maternelle. M. Chatel en a fait le premier point de sa conférence de rentrée, lundi 31 août. Il a annoncé un plan national de formation des enseignants de ce niveau et la mise en place dans chaque département de pôles regroupant ces "petites" écoles sous l'œil d'inspecteurs spécifiques. L'évaluation des acquis des jeunes élèves devrait aussi être renforcée.
L'année dernière, à la même époque, la question de l'avenir de l'école maternelle était au cœur de l'actualité. Et de la polémique, suite à la diffusion d'une vidéo montrant Xavier Darcos, alors ministre de l'éducation nationale, s'interrogeant, devant la commission des finances du Sénat, sur l'opportunité de recruter à bac+5 "des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches". M. Darcos avait ensuite expliqué qu'il avait voulu ouvrir le débat sur la généralisation de "la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans", et qu'il n'avait "d'aucune manière, d'aucune sorte" le "moindre projet de porter atteinte à l'école maternelle".
La loi pénitentiaire revue à la baisse : « pitié pour les gosses » ?
NDLR : Selon la rumeur, la nuit porte conseil. Pour tout savoir sur le SPIP, le stock de sangliers, des flux et leur régulation, les syndicats de victimes et l'exécution des peines, visiter le blog de Maître Eolas, Quand la Justice n'exécute plus, un billet de Gascogne. Hier soir, j'ai constaté que Dadouche est enfin intervenue. J'aurai bien aimé lui répondre, ainsi qu'à jalmad, mais pas possible : il faut s'y taire. A voir ou à revoir aussi, « la place de l'enfant dans l'espace du conflit » que se livrent des adultes et La tyrannie des bien-pensants. Ne pas louper non plus tout une page de rats crevés soit encore Charlie hebdo : « pitié pour les gosses ! »
La loi pénitentiaire revue à la baisse
Laurence de Charette
Le Figaro, 30/08/2009 | Mise à jour : 22:26, extraits
INFO FIGARO - Les personnes condamnées à deux ans de prison seront finalement exclues des mesures d'aménagement de peine. Le gouvernement ne veut pas brouiller son message de fermeté sur la délinquance.
Le gouvernement renonce à prévoir des aménagements de peine systématiques pour les personnes condamnées jusqu'à deux ans de prison, une mesure phare qui était pourtant inscrite dans la loi pénitentiaire. Alors que le texte devrait venir en deuxième lecture au Parlement à la mi-septembre, l'Élysée et la Chancellerie veulent revoir à la baisse cette disposition. Depuis quelques années, des aménagements de peine sont de plus en plus souvent réalisés pour les personnes condamnées à moins d'un an de prison, notamment grâce à l'extension du bracelet électronique. Pour les courtes peines, la possibilité d'éviter un passage par la prison, toujours désocialisant, est désormais systématiquement étudiée par les services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip).
[...] Mais les associations de victimes, qui bénéficient toujours d'une oreille attentive à l'Élysée, n'ont pas apprécié la démarche. Elles ont mis en avant le trouble que pourrait causer dans l'opinion publique le projet de ne pas mettre sous les verrous des personnes condamnées. Elles ont aussi évoqué le manque de lisibilité d'une politique qui durcit les condamnations pour les récidivistes pour finalement ne pas les placer en détention… Parmi les profils de ces condamnés à deux ans ou moins de prison, sur lesquels travaillent les services de la Chancellerie, figurent parfois des délinquants confirmés, voire des récidivistes condamnés dans le cadre de la loi sur les peines planchers.
[...] Dans l'idée de Michèle Alliot-Marie, les aménagements de peine sont utiles lorsqu'ils permettent que les peines soient réellement exécutées, à défaut de l'être derrière des barreaux. Car la non-exécution des peines est un autre fléau de la justice pénale qui trouble le message politique de fermeté.
La couverture d'un « magazine d'enquêtes », le Nouveau Détective du 26 août
Nouveau suicide d'un détenu à la prison de Gradignan
Voir aussi Suicides en prison : un numéro vert ?
Nouveau suicide d'un détenu à la prison de Gradignan
S.L.
Le Figaro, 22/08/2009 | Mise à jour : 14:59, extraits
Un nouveau cas de suicide de détenu est survenu vendredi à la maison d'arrêt de Gradignan, près de Bordeaux. Un détenu âgé de 60 ans a mis fin à ses jours à l'aide de la cordelette d'un vêtement, pendant que son codétenu était au parloir. Ni le parquet de Bordeaux, ni l'administration pénitentiaire n'ont souhaité communiquer le nom de cet homme ou les circonstances de ce nouveau drame. [...] La famille d'un détenu qui s'est suicidé lundi à la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille, a annoncé samedi qu'elle allait porter plainte pour «non-assistance à personne en danger». Quelques jours avant de se donner la mort, le détenu s'était automutilé aux poignets. Il avait aussi rencontré un psychiatre et rédigé une lettre au surveillant-chef de la prison, de laquelle il ressortait qu'il était préoccupé par son prochain transfert dans un autre établissement.
La vidéosurveillance réduirait crimes et délits sans aider les enquêtes
LEMONDE.FR | 22.08.09 | 13h13 • Mis à jour le 22.08.09 | 13h19, extrait
La vidéosurveillance a un impact "significatif" sur les actes de délinquance, en particulier les crimes et délits, mais son apport est "peu marqué" sur les enquêtes, indique un rapport coordonné par l'Inspection générale de l'administration (IGA), révélé vendredi par Lefigaro.fr. Interrogé par l'AFP, le ministère de l'intérieur a confirmé l'authenticité de ce rapport.
Suicides en prison : un numéro vert ?
Suicides au travail: 28% de plus aux USA
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 08:33
Selon le secrétariat américain au Travail, le nombre de suicides au travail a augmenté de 28% l'an dernier. Une hausse qui s'explique notamment par la crise économique et financière et par les licenciements massifs. Au total, 251 cas ont été recensés en 2008 sur le sol américain.
Mexique : drogues dures dépénalisées
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 07:31, extrait
Un texte de loi controversé entre en vigueur aujourd'hui au Mexique, qui dépénalise la détention de petites quantités de marijuana, de cocaïne ou d'héroïne. La loi qualifie d'"usage personnel" la possession de quelques grammes de ces stupéfiants, ainsi que celle de LSD ou d'amphétamines.
Suicides en prison: un numéro vert ?
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 09:16, extrait
Le secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel a proposé ce matin la création d'un "numéro vert" permettant aux familles de détenus d'alerter l'administration pénitentiaire à tout moment en cas de risque de suicide.
Evoquant les "problèmes de surpopulation carcérale" et "d'insuffisante prise en compte de toutes les situations individuelles", "je reconnais que -notamment au regard (...) de ce que font les pays voisins- (...) nous sommes au double de la moyenne européenne en termes de taux de suicide donc nous avons évidemment un gros travail à continuer à faire", a déclaré M. Bockel sur France 2.
"Pourquoi ne pas créer un numéro vert qui permette pour les familles, pour les gens qui à un moment donné ont un indice, de réagir tout de suite même la nuit?", a proposé le secrétaire d'Etat, après l'annonce mardi par la Garde des Sceaux d'une série de mesures destinées à lutter contre les suicides en prison.
Reprenant l'une des propositions de Michèle Alliot-Marie, M. Bockel s'est notamment dit favorable à "l'idée qu'il y ait un référent, un autre détenu -quelqu'un de solide, quelqu'un qui serait motivé , quelqu'un qui aurait cette capacité, qui serait encouragé à le faire et qui en quelque sorte viendrait en aide aux détenus fragile ayant des tentations suicidaires".
Alerte à la bombe par dépit amoureux
AFP, 21/08/2009 | Mise à jour : 09:47, extrait
Sa petite amie russe l'ayant quitté, un jeune Israélien n'a pas trouvé mieux, pour se venger, que de déclencher une alerte à la bombe en Russie, paralysant pendant plusieurs heures l'aéroport d'Omsk, en Sibérie.
Les tarifs des maisons de retraite vont-ils exploser ?
LEMONDE.FR | 19.08.09 | 13h26 • Mis à jour le 20.08.09 | 10h12, extrait, extrait
Un dossier du quotidien La Croix du 19 août sonne l'alerte : les tarifs des maisons de retraite risquent d'augmenter fortement. La raison : un projet de décret du ministère du travail envoyé aux professionnels de la prise en charge des personnes âgées, en date du 23 juin dernier, modifie la tarification dans les établissements publics et associatifs.
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