A faire : écrire au notaire, la Cour veut des « preuves », à balayer
Le mois dernier, je pensais encore que j'allais bientôt pouvoir recevoir une nouvelle description de l'inventaire de la succession du grand-père maternel de Justine. Le seul inventaire que j'ai reçu date de l'automne 2005 ; cette ancienne version avait été soumise au juge des tutelles, pour approbation, et depuis, il est apparu que cet inventaire était erroné.
Mais l'assistant de Maître Halter ne me communiquera plus rien ; je viens de l'avoir à nouveau au téléphone. Il pourrait me parvenir de nouvelles informations après novembre prochain, si et seulement si la cour d'appel de Versailles renonce à désigner un admin ad'hoc, pour représenter ma fille, dans le cadre de cette succession. C'est cocasse. Le 25 mai dernier, comme le juge des tutelles, la Cour me repprochait de n'avoir rien signé, de ne pas avoir accepté cette succession, pour le compte de ma fille. Mais j'attends toujours qu'on me présente un inventaire décent...
Aujourd'hui, je n'arrive donc encore pas à me procurer un inventaire plus récent que celui de la fin 2005. En avril dernier, je me demandais quelle mouche avait piqué ce notaire. A la même période, le juge des tutelles me confirmait que l'étude de ce même notaire n'avait pas progressé, depuis mars 2007 au moins. J'apprennais ensuite que la boite aux lettres de cette étude était en panne, depuis plusieurs années déjà. Puis j'allais à Versailles, plaider et entendre les juges me dire que je n'apportais pas de preuves... C'est grotesque. Si tout était aussi simple ét limpide et alors que tous m'intiment de signer, d'accepter ou d'approuver, pourquoi ne me communique-t-on pas les documents que je réclame avec insistance ?
Dans un proche avenir, ce notaire recevra un pli RAR ; si nécessaire, je le reverrais jusqu'à ce qu'il parvienne enfin à son étude. Il faut que je reécrive aussi à l'Ecureuil, au « Gestionnaire de Clientelle Personnes Protégées » qui s'occupe si bien du ou des livrets de ma fille Justine, j'ai besoin de quelques précisions aussi, pour les partager avec le juge des tutelles. Ca n'en fini plus. Il faut que j'écrive aussi au fisc ainsi qu'au cadastre, des lettres toutes simples, des demandes de renseignements, très certainement à partager avec la 2ième chambre civile de Versailles. Après la rentrée, je pense que j'irais aussi faire un tour à Versailles, pour consulter le dossier que le greffe du juge des tutelles a communiqué à cette cour. Je me demande depuis quelques temps ce que peut bien contenir ou non ce dossier.
Hier, j'ai pu poster mes dernières correspondances à l'attention du juge pour enfant et à l'attention de Lenovo France.
Le reste n'est pas bien urgent. Nous sommes en août, en pleine période estivale et de vacances judiciaires, et de toute évidence, je pense qu'il y a aujourd'hui plutôt une impérieuse nécessité pour cette justice « qui protège les mineurs ou les incapables » de ne plus rien faire, « dans l'intérêt » ou « en faveur » de ma fille Justine. J'en aurais pour ultime « preuve », l'attitude de ce notaire qui estime manifestement, depuis quelques temps, qu'il faut maintenant attendre avant de progresser encore, attendre au moins jusqu'à la fin novembre prochain, et ne surtout plus partager la moindre information, alors que, dès début 2005, des juges me priaient de faire avancer les affaires qui concernaient Justine.
Au printemps 2007 puis au printemps 2010, « vu l'urgence », le juge des tutelles rendait pourtant des décisions assorties de l'exécution provisoire, pour que d'autres que moi, de vrais professionnels du notariat, fassent avancer les choses plus vite, plus efficacement... Mais ces ultimes délais et attentes souhaités par ce notaire, jusqu'à novembre prochain, sont évidemment légaux et parfaitement motivés ? Pourquoi l'assistant de Maître Halter qui a été désigné admin ad'hoc en mars dernier, encore dans l'urgence, par le juge des tutelles, ne se précipite-t-il pas pour signer ou approuver à ma place ? En aurai-je trop dit ou beaucoup trop écrit ?
Pourquoi ce notaire lui-même freine-t-il tant, des deux pieds ? Mon appel de cette décision de mars dernier suspendait-il l'exécution provisoire ordonnée par le juge des tutelles ? J'en doute, très fort, et la Cour pourrait en douter, elle aussi ; fin juin dernier, la Cour conviait d'ailleurs le pasteur d'Uhrwiller et son mari, très certainement pour qu'ils se substituent aux admin ad'hoc désignés par le juge des tutelles, les assistants de Maître Halter.
Je ne peux à nouveau plus que compatir, y compris pour le ministère public, il demandait la confirmation de la décision rendue en mars dernier, par le juge des tutelles d'Antony.
Publié sur Facebook, le 31 juillet
Au juge des tutelles, ça ne s'arrête plus
Ca ne s'arrête plus, ça doit durer encore, jusqu'à la fin 2011 - « dans les conditions de la précédente mesure ». Ce sont les juges qui ont choisi cela, d'abord ceux de Versailles, ensuite ceux de Nanterre, à moins que les seconds ne l'aient souhaité et que les premiers n'aient à chaque fois tout confirmé. En tous cas, ce sont bien les juges qui choisissent, je crois que MAM nous l'avait aussi dit, en août dernier, lorsqu'elle s'exprimait à l'ENM, en nous parlant également de léthargie et de laxisme. J'aurai plutôt préféré que tout cela s'arrête un jour, par exemple, après l'été 2009 ; tant pis.
« Monsieur, je vous informe que les noisettes de ma fille, chez l'Ecureuil*, seraient toujours là bas. Ces noisettes ne pouvaient pas disparaitre ; le cas échéant, vous l'auriez probablement appris, sur le champ. En effet, ceux là même qui m'accusaient d'avoir peut-être grignoté des noisettes de ma fille pouvaient les surveiller, très certainement depuis toutes ces années. Bien cordialement. » Quand c'est imprimé, c'est souvent très différent, parfois même beaucoup plus drôle : le PDF. Je crois que ça va surtout plaire, plus tard, lorsqu'une copie parviendra à la 2ième chambre civile de Versailles. Comme j'irais à la Poste, j'en profiterais pour expédier aussi une bafouille à l'attention du juge pour enfant de Nanterre, un « clinicien judiciaire », selon Denis Salas ; un PDF est aussi prêt. J'en profiterais aussi pour relancer Lenovo France qui ne m'a plus répondu ; un PDF à leur intention est également prêt à être imprimé et posté.
*) On m'a dit de mettre une majuscule à Caisse d'Epargne, d'arrêter de « surestimer » les gens à qui j'écris... le juge des tutelles et l'Ecureuil ! Je vais devoir reécrire à nouveau à cette banque, la Caisse d'Epargne, afin d'obtenir un complément d'information. J'espère que l'Ecureuil ne m'opposera pas une fois encore le secret bancaire.
Un extrait de notes d'il y a près d'un an déjà, on dirait que c'était hier, tant cette justice m'avait depuis occupé :
Michèle Alliot-Marie affirme son engagement dans les réformes du système judiciaire
(AFP) – Il y a 2 heures, extrait
BORDEAUX — La garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, a affirmé vendredi, devant l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux, son "engagement dans les réformes" du système judiciaire tout en inscrivant son action dans le "gaullisme".
La ministre de la Justice a livré, devant les futurs magistrats de la promotion 2009, sa conception du système judiciaire estimant que "ce ministère (la Justice, ndlr) doit être au coeur de nos institutions".
Sans faire de révélations sur les réformes annoncées (modernisation des professions du droit, suppression du juges d'instruction, amélioration des conditions de détention), Mme Alliot-Marie a expliqué sa volonté "de moderniser l'institution judiciaire", notamment pour "que la justice n'apparaisse pas en total décalage avec la société".
Elle a ainsi évoqué la loi Hadopi, "la protection de l'identité et de la diffamation sur internet", "la lenteur de la justice" en général, et de "la justice des mineurs" en particulier, pour justifier du besoin de réformes avant d'expliciter sa conception du juge.
La ministre a insisté sur la lourdeur de la responsabilité du juge. "Vous avez devant vous des hommes et des femmes dont vous aurez à décider du destin", a-t-elle déclaré, en exigeant des magistrats d'être exemplaires "dans leur comportement personnel".
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Une page de tournée
Vu ce qui m'est parvenu, je vais faire appel et tenter une fois encore d'élever un peu ces pseudo débats. Tout se passe comme prévu, et comme en septembre 2009, l'ARSEA a encore carte blanche - « dans les conditions de la précédente mesure ». Le juge a maintenant officiellement annoncé que la quille va suivre, c'est super. En 2005, ces gorets du social souhaitaient aussi s'emparer de ma cadette ; elle est toujours à la maison, ce sera maintenant l'essentiel.
Ajout de 15h00... Bah, non, je ne ferais pas appel. A quoi bon ?
Ajout de 21h30... Contester encore ? Ce serait possible. Mais si je retournais à Versailles, pour contester ce jugement ou plutôt pour critiquer ce qui s'est passé, ce serait surtout pour compatir. A quoi ça servirait ?
Ajout de 23h15... Oui, je crois que je ne pourrais plus que compatir. En 2009, Justine aurait pu être « orientée » mais j'estimais qu'elle pouvait faire mieux, aller au lycée. J'ai insisté et ça s'est concrétisé. Mais Justine voulait ensuite absolument faire du théatre et pas ailleurs qu'à Haguenau, « pour réussir ». En septembre 2009, Elle finissait donc « placée » là bas, dans un internat de la banlieue de Strasbourg. J'avais contesté car dans le lycée du coin, le 9-2, il y a une filière appropriée, la même qu'à Haguenau. Mais Justine estimait que dans un lycée dit « de banlieue », on rate ses études. J'avais contesté mais Versailles a ensuite encore une fois tout confirmé. Justine restait donc à Haguenau. Pourtant, dès novembre 2009, l'ARSEA envisageait à nouveau de « l'orienter »... C'est fait. Et elle reste à Haguenau ou dans ce secteur, dans le pré de l'ARSEA Alsace. Maintenant, Justine va faire horticulture.
Une chose est assez certaine. Si elle avait raté théatre en étant scolarisée dans la banlieue de Paris plutôt que dans celle de Strasbourg, elle aurait eu du mal à faire maintenant horticulture. Peut-être à Trappes, pas très loin d'ici ? C'est assez vert, le 7-8, mais probablement toujours pas assez huppé ou encore trop dangereux pour des banlieusards de province.
A mon avis, ces pros supposés sauver ou parfois même traiter* les mineurs devraient de temps en temps réfléchir un peu plus lorsqu'ils travaillent si dur. Le pré carré de l'ARSEA... J'en avais parlé et j'en avais même fait part au juge pour enfant de Nanterre, Bockel en avait trop dit dans un JDD : là bas, en Alsace, il y avait eu des résultats « en demie teinte », certains parents semblaient être « totalement déconnectés ». Faire appel et contester ? Non, je ne pourrais plus que compatir. Il faut que je me taise ou suivront bientôt encore de « vaines polémiques » ou un « mauvais procès ».
Faire appel ? Non. Au cours des prochains mois, la 2ième chambre civile m'occupera encore suffisamment.
Ajout, plus tard, dans la nuit... « Consternant », ai-je lu ce soir, sur Facebook. Par le passé, alors que je me référais à Serge Paugam, La dysqualification sociale, quelqu'un m'avait répondu qu'il fallait rester « analytique », que des observateurs comme moi « racontent de véritables inepties, et leur expertise est affreusement dans le dénigrement des professionnels de terrains. » L'ARSEA, puis je crois que, surtout, les juges de versailles confirmaient encore, en janvier dernier. Il ne me parait définitivement plus utile du tout de faire appel de cette ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Justine restera « placée », « aidée » encore, « et ce jusqu'à la majorité de la mineure ».
*) les délinquants, l'ARSEA Alsace en traite ou en aide aussi
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C’est officiel, Xavier Serrier s’est passionné pour sa petite fonction ?
Je viens de lire que Xavier Serrier semble s’être passionné pour sa fonction de débutant, de petit juge des enfants, en chambre du conseil, où il peut encore être soutenu par ses pairs, la cour d’appel, le pasteur d’Uhrwiller et le ministère public. C’est parfait. Là, il pourra encore décréter ou lâcher SA vérité du ciel, de celles qui plaisaient et plaisent toujours autant au pasteur, au corbeau ainsi qu’à des gorets du social. Personne ne pourra contester ou critiquer, ce sont des affaires « d’ordre privé ».
9 juil. 2010 ... JORF n°0160 du 13 juillet 2010 page texte n° 30 ....
M. Xavier SERRIER, juge des enfants au tribunal de grande instance de Nanterre. ...
ww.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;...JORFTEXT000022472292... - En cache
Attention, le contenu du site de Legifrance n’est pas certifié, ça manque de crédibilité. Les plus sceptiques iront fouiner sur le site du Journal Officiel de cette République, on peut y lire la même chose, via sa rubrique du JO :
Xavier Serrier aurait aussi pu se passionner pour un vrai placard et filer par exemple à l'administration centrale, rejoindre le juge Thierry Reveneau. Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis l’été 2007. Il semblerait qu’en 1999, ce dernier instruisait en Alsace, où la science et nos savoirs contemporains avaient déjà faillis couler, en emportant Speedy et Continental et en chassant les industriels de ce pays…
A la une / Région / Page 2 / Article
Speedy et Continental regonflés à bloc
A la page 203 (le PDF) du même JO n° 160 du 13 juillet 2010, je lis encore que « vu l’avis du Conseil supérieur de la magistrature lors de sa séance du 1er juin 2010 », le juge Armelle Guiraud, précédemment simple juge des enfants, à Nanterre, est aujourd’hui vice-présidente dans un prétoire d’Evry. Sauf erreur, en 2009, au tableau d'avancement, elle n'était en effet que simple juge des enfants. Applause, Applause !
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La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert
J'ai pris de ces notes au cours de ces dernières années. Redeker avait-il raison, n'y aurait-il vraiment plus d'intellectuels en France ? Cela pourrait expliquer l'absence de réactions publiques et officielles, quels que soient mes agissements ou publications. Les coupons qui suivent sont extraits de mon ancien blog, ouvert mi 2005, puis bouclé début 2008. Je viens d'y farfouiller encore. Je pense que Robert et le CRIF pourraient nous parler un jour d'ostracisme, nous reparler de libertés, de strings et de Paris plage aussi.
« Une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion », nous lançait-on fin 2006. Ca va, des détracteurs, j'en ai eu largement assez au cours de ces dernières années, et de nombreux juges devront encore statuer d''ici à la fin 2011 au moins. Un juge, ce n'est pas n'importe quoi. On dit tout de même d'eux qu'ils sont recrutés parmi nos élites.
La France est le pays qui a la passion des intellectuels. D'autres pays chérissent leurs hommes d'affaires, leurs stars, la France chérit ses intellectuels... Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. Redeker Robert, Marianne N°463, 4 mars 2006
La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker
Le Monde avec AFP, 16.11.06, extraits
Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations.
"L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion".
[...] Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu.
WASHINGTON - MODE
L'Amérique s'attaque au «baggy»
Au nom de la décence, plusieurs villes américaines décident d'interdire les pantalons «baggy» que les ados portent en dessous de la taille. Après Atlanta, en Géorgie, la ville d'Alexandria, en Louisiane, interdit à son tour le port des pantalons qui laissent apparaître les dessous
30/08/2007, le Matin(.ch) & les agences
Quel festival de mots !
Je rentre, hilare, de l'ENS et ce festival « pour jeune public ». J'y retourne demain, j'ai hâte. Je n'aurai qu'un seul regret, celui de n'avoir pas posé trois jours de congés pour profiter pleinement de tous ces spectacles et discuter plus avec des scientifiques. Si j'ai de la chance, demain, je vais pouvoir concilier Eloge de la pifométrie, Erreurs et abus de langage ainsi que Essaye encore ! De ces trois images à la suite, les juges du coin pourraient retenir un autre mot : inévitable ? En effet, ils sont obligés de statuer à nouveau, ils ont choisi cela, préférant faire valoir à tous prix leur point de vue.
Sur le retour, il pleuvait. Je me suis abrité quelques minutes devant la vitrine d'un bouquiniste. Un vieux livre m'a tapé dans l'oeil : Le droit antisémite de Vichy, chez Seuil, coll. le genre humain, des actes d'un colloque de Dijon de 1996. La faute au hasard. Ce pavé est susceptible de faire encore geindre quelques juristes, au plus tard, dès sa quatrième... je le range dans mes étagères, il me sera utile pour plaider encore, prochainement, à Versailles.
« Rester à l'affut de tout ce qui peut être bon à prendre », peut-on lire sur certains placards de ce festival « pour les petits ». Oui, tout à fait, c'est ce qu'on nous apprennait déjà, lorsque nous étions nous même tout petit, avec les 12 travaux d'astérix. Où ces scientifiques sont-ils allé chercher tous ces mots et idées saugrenues ?
Oh, le beau livre !
Par le passé, je m’étais beaucoup penché sur la psychiatrie, cette pseudo science parfois très fortement empreinte de politique ou de religieux, une pseudo science qui n’en est en tous cas encore qu’à ses babillages. A l’époque, jusqu’en 2005, à défaut de mieux, Anne Valentini réclamait encore avec force et insistance un rapport ou une opinion de psychiatre. Plus tard, Magalie Bouffon-Bruzel rendait un torchon indigne d'une femme de ménage, un rapport dont le pitre Thierry Revenau allait s’emparer. A la même période, je discutais avec une mère dans une situation assez similaire à la mienne. Puis j’ai perdu tout contact avec cette mère, elle venait d’affirmer dans un forum qu’elle avait fini sous curatelle. D’après ce que j’ai lu à l’automne 2005, cette mère, Nathalie A., s’est suicidée.
En 2005, les professionnels de l’OSE France exposaient « leurs grandes inquiétudes » au juge pour enfant de Nanterre puis Justine « disparaissait ». Je venais d'accuser ces mêmes professionnels de l'OSE et je suspectais déjà le juge pour enfant. En 2008, Xavier Serrier martelait encore que je « pouvais être dangereux ». A peine plus tard, la première présidence de versailles m’intimait « d’aller me faire mieux conseiller ». En 2009, la cour d’appel de Versailles confirmait en tous points. Début 2010, la cour d’appel de Versailles confirmait encore, refusant à nouveau toute contre expertise.
Fin 2006, j'écrivais déjà à Nanterre en citant le Manuel des inquisiteurs, des questions afférentes : « Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. » En 2007, je rouspétais encore auprès du château et de sa chancellerie, en citant Vladimir Boukovski : « Comment peut-il être le plus juste et le meilleur système du monde si les relations haut placées peuvent mettre à l'abri celle qui fait pipi dans sa culotte (...) ? » En 2007, j'écrivais surtout à Sarkozy ainsi qu'à Dati qu'ils ne me laissaient pas d'autre choix.
Au printemps 2008, j'ennuyais les éditions Dalloz lorsque je remarquais que l'un de leurs épais pavés, pourtant tout récent, pouvait sérieusement induire le lecteur en erreur. Plus tard, la cour de cassation allait confirmer ma lecture.
En septembre 2008, j'apprennais qu'un juge d'instruction de Nanterre avait convoqué un dalmatien. En février 2009, France Info agaçait ses auditeurs, nous apprennions que Sumo, le bichon de Chirac était dépressif... Il a fini placé, Sumo serait mieux à campagne. J'en passe, et de meilleures comme de plus farfelues.
Début décembre 2008, Maître Eolas me suggérait à son tour « d'aller me faire mieux soigner ». Comme tout les professionnels, il s'est abstenu de commenter la décision rendue à peine plus tard, par la cour de cassation. Avant me renvoyer vers de meilleurs conseils, certains pourraient d'abord se donner la peine de survoler mes affaires « d'ordre privées ». En décembre 2008, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, deux Dalloz ainsi qu'un pavé de l'Unicef, tous les trois manifestement inexploitables, partaient en fumée.
Justine passait ensuite l'été 2009 à la maison, puis elle « disparaissait » à nouveau.
Aux alentours de septembre 2009, Maître Delphine Roughol, cafard pour enfant, versait encore un placet au dossier d’assistance éducative de ma fille Justine. Maître Roughol émettait alors l’hypothèse qu’il pouvait suivre des « difficultés éventuelles avec M. KANT ». Je souhaiterai toujours que Maître Roughol précise quel était alors le fond de sa pensée. En décembre 2009, paraissait « Le coup de folie d'une mère et de sa fille ». Une certaine Chantal Clos a depuis changé d'adresse, je pense qu'on ne la reverra plus avant des années.
J'avait bien aimé lire l'ARSEA, dans leur rapport aux juges de novembre dernier : « ouin, il fait que nous critiquer, on veut rien faire de plus avec lui ». Ces gorets du social étaient presque aussi limpides que ceux de l'OSE France ou que certains magistrats professionnels.
En janvier 2010, le délégué du proc’ près le palais de justice de Paris me convoquait. Dans l’entresol, il m’a suggéré de ne pas récidiver, je venais de commettre sciemment un outrage ou une offense au chef de l’Etat, à l'occasion des 20 ans de la CIDE. C’est grave, c’est un délit, m’a-t-on rappelé, ce 18 juillet 2010. Pas tant que cela, il n'y a même pas eu de procès ou condamnation, c'est déjà oublié, même pas avéré, comme s'il ne s'était jamais rien passé.
Au cours des prochains jours, je vais un peu lire ce qui s’est déjà dit, à travers les âges, sur le thème de l’ostracisme, le sujet me parait passionnant. La mort civile, je l’avais déjà bien étudiée fin 2006, lorsque Nanterre refusait mon inscription sur la liste électorale.
Ce qui suit, trouvé sur Google books, est extrait de Histoire du droit criminel, peuples anciens, depuis la formation des sociétés jusqu'à l'établissement du christianisme, par Joubert, 1845, Paris. C'est bien évidemment déjà ancien. Mais la suite de l'ouvrage est tout simplement croustillante.
« Est-ce que c'est approprié ? »
« Est-ce que c'est approprié », m'a-t-on demandé alors que je parlais sommairement de tout ce qui vient de se passer au cours de ces dernières semaines... Mon buraliste favori a fini par faire une grimace, ce qui ne m'étonne pas tant.
Il y a peu, Woerth semble avoir déposé la même plainte que moi, en mai dernier. Cela ne me surprend pas trop non plus, après tout ce que j'ai lu depuis les permières polémiques qui le concernait. Des enquêtes sont en cours. Selon la rumeur, la justice est saisie. Ca ne peut que rassurer tout le monde. D'ici quelques temps, j'en saurais peut-être plus.
Par ailleurs, un secrétaire d'Etat et le ministre de l'Intérieur sont susceptibles de me répondre bientôt. Et, d'ici à la quille, de nombreux juges vont être obligés de statuer encore, dans le cadre de mes affaires « d'ordre privées », celles qui concernent principalement mon aînée, Justine. Il n'y a plus qu'à patienter. La fin 2011 ne saurait plus tarder.
Je note que, aujourd'hui, dans le Val d'Oise, on parle d'une « erreur de casting ». Les « pressions », ça existe ?
J'assume, tout simplement : LR 20100722 1E00060387172 PD.zip. Rachida Dati assumait aussi, disait-elle, puis ça finissait mal, peut être même très mal. Parfois, il arrive que certaines histoires « divisent ». Je connais une histoire qui pourrait, à mon avis, un jour, « fragmenter ». « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds... » Sartre, l'origine de Huis-clos, Sartre, qui nous disait que « l'enfer, c'est les autres ».
Courroye : «Je ne suis pas homme à céder aux pressions»
Mots clés : affaire bettencourt, procureur de Nanterre, enquête, FRANCE, Philippe Courroye, Joly Eva, Claire Thibout, Liliane Bettencourt, François-Marie Banier, L'Oréal
Par Cyrille Louis
Le Figaro, 21/07/2010 | Mise à jour : 20:12, extrait
INTERVIEW - Le procureur de Nanterre répond aux critiques suscitées par son traitement de l'affaire Bettencourt. Dans un entretien au Figaro, le magistrat se défend de toute entorse à la procédure. Philippe COURROYE. Je suis habitué depuis fort longtemps aux critiques. J'en ai essuyé beaucoup lorsque j'étais magistrat instructeur. Je les reçois donc de manière granitique. Je peux simplement vous dire que ces enquêtes sont conduites avec une entière détermination, une totale sérénité, un souci de rigueur procédurale et une stratégie méthodique pour parvenir à faire jaillir la vérité. Beaucoup d'allégations, d'interprétations et de rumeurs ont surgi de partout. Seules ces enquêtes judiciaires seront de nature à faire rentrer la rivière dans son lit. Elles poursuivent un seul objectif: vérifier si des infractions ont été commises. Si oui, lesquelles et à qui les imputer?
Bettencourt: une nouvelle enquête
AFP, 21/07/2010 | Mise à jour : 17:44
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre après la plainte pour "dénonciation calomnieuse" déposée par le ministre du Travail Eric Woerth dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Cette procédure, qui vient s'ajouter aux différentes enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet dans cette affaire tentaculaire, a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP), a précisé cette source.
Politiques, 21/07/2010 à 18h48, Libé, extrait
Ali Soumaré, «une erreur de casting» qui «croit que tout lui est dû»
François Pupponi, maire PS de Sarcelles (Val-d'Oise), s'est dit mercredi «sidéré» par le comportement d'Ali Soumaré, licencié de la mairie pour «abandon de poste» et a qualifié le conseiller régional socialiste d'Ile-de-France d'«erreur de casting». Dans un entretien au Parisien mercredi, Ali Soumaré, attaqué au cours de la campagne des régionales par des élus UMP à propos de son prétendu casier judiciaire de «délinquant multirécidiviste», affirme que François Pupponi était «jaloux» de sa «médiatisation», mais «ne conteste pas» l'abandon de poste. «Laisser penser que je suis jaloux de lui alors qu'il débute à peine en politique, c'est quand même un peu fort de café», répond François Pupponi dans un entretien au jdd.fr.
Qu'est ce qu'ils semblent être contents, à l'UMP
Je viens de lire que le rapport commandé à l'IGF blanchirait Woerth. Je suis très content pour ce ministre. Mais où est donc passée cette correspondance du cabinet de Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur ? Ah...
Dans cette bafouille là, de décembre 2006, il est question d'une « nouvelle correspondance ». J'ai une autre réponse, que son cabinet m'avait envoyé quelques semaines ou mois plus tôt ; elle est aussi publiée dans mon blog.
Ajout du 14, dans la nuit... J'ai enfin retrouvé toutes ces vieilles paperasses, une lettre ouverte de novembre 2006. J'avais mal retenu une information : « régularisé d'office », « classé sans suite ». Le camarade ou fossoyeur Courroye pourrait un jour avoir du pain sur la planche. Heureusement que le château le soutient, ils vont pouvoir l'aider à grignotter.
Je vais me faire gronder par les juges, j'ai pas tout détruit mes dossiers « privés ».
J'ai eu des doutes
J'ai souvent été envahi de doutes alors que des juges venaient de me lancer que je n'apportais pas les « bonnes » preuves. Hier, j'ai retrouvé une correspondance de fin novembre 2005, dans laquelle une étude de notaire m'apprenait qu'elle n'avait « rien reçu ». J'avais encore une fois conclu que la Poste avait dysfonctionné.
Je suis parti fouiller dans mes archives, celles que le juge pour enfant de Nanterre me recommandait d'oublier, voire même de détruire. En septembre 2005, un juge des tutelles rendait en effet une décision qui aurait pu parvenir à cette étude de notaire.
Il y avait donc bel et bien eu dysfonctionnement de la Poste. Ca arrive, très souvent, surtout lorsque j'essaye d'échanger des correspondances avec ces sphères, l'administration, des cabinets de ministres ou du Président, une banque, des services ou des professionnels de ce pays.
Ah, si la Poste n'avait pas tout éparpillé...
Une ordonnance de septembre 2005 ; peu de temps après, Justine « disparaissait »
La même justice, pour ceux d'en bas comme pour ceux de là haut
Je recherchais une réponse que m'avait fait la section financière du parquet de Nanterre, aux alentours de 2006. J'ai trouvé autre chose, tout aussi comique : une correspondance de novembre 2005, d'une étude de notaire.
Une fois mise en perspective avec cette correspondance d'un assistant du même notaire, une bafouille que les juges du coin ont peut-être reçu, au printemps dernier, ces mêmes juges, l'ami Woerth et les professionnels du droit vont tous être unanimes : « M. KANT, zinzin, a des carences et la Poste dysfonctionne grave ».
« Je vous précise que de mon côté je n'ai rien reçu »
La situation serait-elle pire que je le pensais ?
En septembre dernier, j'écrivais que « D'après le greffier du juge des tutelles, je suis sous contrôle judiciaire. Je répondais alors à Ancistrus2 que « c'est à peu près tout ce qui doit être sous contrôle dans mes affaires. » Le reste, de mon point de vue, c'est juste étouffé. » Selon ce que j'ai lu ce soir, sur le Figaro, la réalité est peut-être pire encore que celle que j'imaginais. Serais-je la seule chose ou individu dans ce pays à être soumis à de très réguliers et si imparfaits ou partiaux contrôles de toutes natures ?
Bouclier fiscal : Bettencourt a récupéré 30 millions d'euros
Mots clés : fisc, remboursement, affaire bettencourt, PARIS, Liliane Bettencourt, Eric Woerth
Par lefigaro.fr, 01/07/2010 | Mise à jour : 22:34, extrait
Par ailleurs, selon des sources concordantes citées par le site, «l'héritière n'a été l'objet depuis au moins quinze ans ni d'un 'examen de situation fiscale personnelle' ni d'une 'vérification de comptabilité', susceptible de viser par exemple la holding mise en place pour gérer sa fortune». Or, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, avait rappelé dimanche sur Europe 1 que «les patrimoines de plus de plus de 3 millions d'euros» (...) sont contrôlés tous les trois ans».
Liliane Bettencourt au 20h de TF1 demain
AFP, 01/07/2010 | Mise à jour : 20:32
Une interview de la milliardaire Liliane Bettencourt, au coeur de plusieurs affaires fiscales et judiciaires, sera diffusée vendredi lors du journal télévisé de 20 heures sur TF1, a annoncé la chaîne à l'AFP. L'interview, menée par Claire Chazal, a été accordée mercredi par Mme Bettencourt dans sa résidence bretonne.
Que signifie cette soudaine affluence dans ce blog ?
Je constate que la gendarmerie de Guigamp est à la recherche de « Justine », une jeune majeure qui pourrait avoir décidé de quitter la France. « Si personne ne te retient, tu peux la quitter »... Mais ses proches et ces gendarmes sont certainement très inquiets pour cette « jeune fille » de 21 ans. Des appels pleuvent dans la presse, 20 Minutes, le Télégramme, j'en passe. Cette jeune fille « partie sans prévenir ses proches, peut-être pour l'Italie, » a-t-elle de quelconques problèmes de santé qui justifieraient ces appels à témoins ?
Cette information pourrait être mal perçue par quelques parents et proches de majeurs disparus : pourquoi rechercher cette jeune fille de 21 ans, et pas leurs propres majeurs disparus ? Cette même information pourrait aussi heurter le pasteur d'Uhrwiller ; pourquoi Justine, 21 ans déjà et diplômée, ne pourrait-elle pas librement choisir sa voie ?
Ajout de 21h10... Je conserve Le Télégramme n° 20.216 du 30 juin 2010.
De source le Dauphiné
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On tourne encore une page ?
Radio France « remercie ». On attend donc un peu plus de sérieux aussi de la part de ceux qui nous gouvernent ainsi que de la part de cette faune, pitres, bouffons et cafards qui pululent dans les prétoires de ce même pays ? J'en doute très fort. Avec les bleus et Domenech, seule Yade semble avoir été priée de se taire ou de se retirer de nos scènes.
Jean-Luc Hees annonce le retrait de Stéphane Guillon de l'antenne de France Inter
LEMONDE pour Le Monde.fr | 23.06.10 | 09h10 • Mis à jour le 23.06.10 | 09h13, extrait
La saison de France Inter a été ponctuée par les polémiques autour des chroniques de Stéphane Guillon et dernièrement de Didier Porte. Les auditeurs d'Inter les retrouveront-ils dans la nouvelle matinale de septembre ?
Non, car je ne m'appelle pas Raymond Domenech. J'ai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques. Si l'humour se résume à l'insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi. Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. J'ai un certain sens de l'honneur et je ne peux accepter que l'on me crache dessus en direct.
L'humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans. Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en m'appuyant sur des valeurs minimales d'éducation et de service public. Je considère que cette tranche d'humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m'accommode pas. Il n'y aura pas de changement d'horaire ni de remplaçants. Ce qui ne fait pas rire à 7h55 ne me fera pas plus rire à 3heures du matin. Je sais qu'en prenant cette décision, il y a un risque. Mais j'assume !
« C'est une information qui aurait pu passer inaperçue »
J'ai failli la louper. On aura rarement pu rire autant qu'au cours de ces dernières semaines.
La camionnette du tueur en série Michel Fourniret mise à la casse
Le son, puis un extrait du texte
Michel Fourniret a été condamné en mai 2008 par la cour d’assises des Ardennes à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, la peine maximale du code pénal, et son épouse et complice Monique Olivier à la perpétuité assortie d’une période de 28 ans de sûreté. Il a été reconnu coupable de sept meurtres aggravés de jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, et de trois agressions d’autres jeunes filles ayant réussi à lui échapper.
Auteurs : Samuel Goldschmidt & La rédaction de RTL